Posté par othoharmonie le 28 avril 2012
À part les cauchemars, il y a plusieurs troubles du sommeil qui affectent de façon significative la population. L’insomnie, incapacité à trouver le sommeil ou manque de sommeil, affecte plus de 20% de la population. Elle est souvent attribuée au stress, qui cause des inquiétudes qui freinent le sommeil. L’apnée du sommeil, arrêts respiratoires pendant le sommeil (principalement pendant un sommeil REM), est un autre désordre qui est souvent associé à l’obésité et/ou au ronflement intense et qui a pour conséquence de causer la fatigue pendant la journée. Il est difficile de diagnostiquer ce trouble ailleurs qu’en laboratoire, puisque la personne atteinte est endormie. Elle a peu de moyens pour identifier la source du problème (bien que des appareils destinés à la maison sont maintenant disponibles). La paralysie du sommeil est relativement courante, mais rarement sévère. Elle se manifeste pendant le sommeil lorsqu’une personne est partiellement éveillée et se retrouve incapable de bouger pour un certain temps après le réveil. Cela peut paraître épeurant, mais il n’y a pas de danger.
Les parasomnies sont un ensemble de troubles incluant les cauchemars (qui se manifestent souvent pendant de longues périodes REM), marcher et parler pendant le sommeil, mouiller le lit, se bercer pendant le sommeil, et grincer des dents (lesquels apparaissent tous pendant une période de sommeil non-REM. Le grincement des dents est révélé par l’usure des dents inférieures ou par une douleur à la mâchoire).Les terreurs nocturnes font aussi partie de cette catégorie et diffèrent des cauchemars en ce qu’elles se manifestent pendant une période de sommeil non-REM, et sont si intenses que le rêveur se réveille en panique, souvent en criant, avec des battements de coeur, et peu de souvenir de son rêve.
La narcolepsie, souvent associée à la paralysie du sommeil, et aux rêves terrifiants de l’endormissement, est caractérisée par d’irrésistibles attaques de sommeil pendant la journée, la personne s’effondrant aux moindres émotions fortes (cataplexie) tout en restant consciente (ne pas confondre avec l’évanouissement).
Montréal est reconnue à travers le monde pour sa technologie et ses méthodes du traitement des désordres du sommeil par Le Centre d’étude du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Coeur
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Posté par othoharmonie le 28 avril 2012
Cauchemars, rêves anxiogènes (angoissants), et rêves répétitifs
A peu près tout le monde a connu des rêves anxiogènes et effrayants. Ces expériences peuvent s’avérer traumatisantes et peuvent être répétitives. Pour certains, les rêves déplaisants se répètent dans leur contenu. Pour d’autres, le contexte change tandis que le thème reste le même: voire des scènes de chutes ou de poursuites, des attaques, ne pas être prêts pour une présentation ou pour un examen, être en retard, être incapable de bouger, ou être nu en public, pour n’en nommer que quelques-uns. Les recherches ont démontré que la plupart des rêves répétitifs sont décrits comme des rêves déplaisants. De plus, plusieurs théories révèlent que ces genres de rêves sont souvent associés à une incapacité du rêveur à identifier et à résoudre ses problèmes dans la vie.
Dès la plus tendre enfance, la peur des cauchemars les angoisses ou fausses croyances à propos des rêves et de l’inconscient peuvent bloquer le souvenir des rêves. Cela peut se maîtriser par l’apprentissage de la nature utile des rêves et en admettant que beaucoup de cauchemars représentent des opportunités de guérison et d’introspection et peuvent être le présage de déséquilibres psychologiques, ou de comportements ou de décisions qui pourraient être nuisibles à moins de les changer, tel qu’illustré par un rêve réalisé par un pionnier de la recherche sur le sommeil de l’Université de Stanford, Dr. William Dement:
« Il y a plusieurs années, je fumais jusqu’à deux paquets de cigarettes par jour. Puis, une nuit j’ai fait un rêve extrêmement clair et réel dans lequel je me voyais avec un cancer du poumon incurable. Je m’en souviens comme si c’était hier. Lorsque j’ai vu cette zone sombre sur ma radiographie (Rayon-X) et réalisé que mon poumon droit était complètement atteint, j’ai éprouvé une incroyable angoisse de voir que ma vie tirait à sa fin, que je ne verrais jamais grandir mes enfants, et que tout ceci ne serait jamais arrivé si j’avais arrêté de fumer au moment où j’ai su que je courais un danger de contracter le cancer. Je n’oublierai jamais la surprise, la joie, et le soulagement exquis de me réveiller. Je me suis senti renaître. Inutile de dire que l’expérience m’avait persuadé de cesser immédiatement de fumer. »
Il existe heureusement des traitements contre les cauchemars qui ne font pas appel à des médicaments et qui s’avèrent très efficaces. Parmi eux se trouvent des techniques incluant le « dialogue vocal », le rêve lucide, l’imagerie guidée, et la re-création du rêve. (Voir Applications des rêves et rêves lucides: Comment résoudre les cauchemars).
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Posté par othoharmonie le 28 avril 2012
»Le rêve est la voie royale qui mène à l’inconscient« .
Freud a découvert que le rêve permettait d’accéder à l’inconscient. La fonction principale du rêve est d’être une réalisation fantasmatique du désir. C’est une sorte de soupape de sécurité, une activité compensatoire.
Le rêve est aussi le gardien du sommeil: les conflits internes sont transposés de telle manière que le rêveur peut continuer à dormir. Il n’y a pas de passage à l’acte. Le rêve protège le sommeil en permettant la satisfaction des pulsions, leur écoulement, d’une manière déguisée pour éviter les trop grandes excitations et l’intervention culpabilisante du Surmoi.
Le rêve a, de même, une fonction de liaison: il y a liaison entre d’une part les énergies psychiques que sont les pulsions et d’autre part le mécanisme du refoulement. C’est un compromis entre le conscient et l’inconscient. Le rêve réalise deux désirs dans la mesure où ils s’accordent (désir de dormir et désir affectif).
Quelquefois la fonction de compromis est ratée: c’est le cas dans le cauchemar, aussi nommé « rêve d’angoisse« , dont la conséquence est le réveil. Le cauchemar est une autopunition, preuve de l’existence durant le sommeil, de la censure du Surmoi. Cette censure continue donc à s’exercer pendant le déroulement des décharges psychiques. Le rêve n’est alors plus le gardien du sommeil. C’est là l’équivalent d’un épisode psychotique, et la charge affective de plaisir s’est retournée en charge de déplaisir.
Distinction entre le délire (vécu psychotique) et le rêve (vécu névrotique): notons que dans le délire, le Moi est submergé, et ne peut plus apparaître, le délire s’imposant comme étant la réalité, dont le sujet ne peut s’extraire. Tandis que dans l’expérience du rêve, le rêveur revient toujours de sa réalité onirique.
Le rêve a une fonction physiologique: stimulation corticale et décharge du système nerveux.
Le rêve permet également d’intégrer les expériences de la journée dans la vie psychique du sujet.
Précision: le rêve de l’enfant présente moins de contenu latent que celui de l’adulte.
http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychiatrie/adulte/pathologie/delire.htm
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