EST COMME TOUT CE QUI EST EN BAS
Savez-vous que l’univers est ce que l’on en conçoit basé sur ce que l’on en perçoit? En d’autres mots, que tout est relatif à notre perception du monde. Les cinq sens du corps physique des humains ont une étendue très précise de captation des stimuli extérieurs. En plus, ces stimuli, pour devenir cohérents, ont besoin d’être interprétés ce qui veut dire comparés aux informations déjà emmagasinées en soi. Ces interprétations ou ce que j’appelle ces réactions classifiées, sont votre façon d’identifier cet inconnu, le non-soi. Mais votre conception du reste de l’univers est toute personnelle et en perpétuelle évolution.
Il y a autant d’univers qu’il y a de perceptions personnelles du non-soi.
Plus il y a un nombre d’individus qui perçoivent et conçoivent de la même façon l’extérieur, plus cela stabilise cet extérieur et le prolonge dans le temps. Un règne, une espèce, une entité est un nombre d’individus qui ont la même conception de leurs échelles de mesure. Plus précisément, un règne est la combinaison précise de trois corps sur les 36 corps possibles; une espèce est la combinaison de trois sous-corps sur les 36 à 144 sous-corps possibles dans chaque grand corps et un individu est une combinaison de variations à l’intérieur d’un sous-corps.
Revenons aux différents corps et leurs univers. Ce qui se réincarne chez les humains comme chez certaines espèces, c’est l’énergie première ayant l’empreinte de vos caractéristiques personnelles qui est attirée d’une façon que vous diriez instinctive vers un corps correspondant. La correspondance se passe vraiment au niveau de l’empreinte comme une forme qui ne peut entrer que dans un moule inverse identique ou légèrement plus grand; comme les jeux de blocs de vos enfants où on doit associer une forme à un espace vide semblable. Rien ne se perd dans l’univers. Un espace vide laissé par une forme doit être comblé par une autre forme. En d’autres mots, un nouveau corps naissant, ayant des caractéristiques précises, est un espace vide qui doit être comblé par l’énergie correspondante. Excusez-moi, je vous parle souvent de mon point de vue ce qui correspond à l’envers de votre monde (un contraire par la distance extrême qui nous sépare). J’appelle une forme l’énergie modifiée et un espace vide, un corps.
Parfois, à cause d’interférence ou de déséquilibre d’évolution entre les corps, des erreurs sont possibles comme le choix d’un moule trop grand qui amène la dispersion exagérée de l’énergie dans le corps donc de son affaiblissement général. Le contraire aussi est possible; le choix d’un moule trop petit qui amène la compression exagérée de l’énergie dans le corps donc de sa concentration générale. Le choix d’un moule trop grand est en général fait par un être ascendant et le choix d’un moule trop petit par un être descendant. Ces êtres seront obligés un jour ou l’autre de revenir en arrière pour choisir un corps plus proportionné à leur mesure.
L’équilibre comme aspiration est primordial. Les trois rythmes, aller vers l’autre, revenir vers soi, repos, sont inévitables. Habiter un corps trop grand, avec trop de possibilités qu’on ne peut combler, est dommageable à l’estime de soi à la longue. Trop de moyens et peu de talents à exercer!
En revanche, habiter un corps trop petit, avec peu de possibilités, exagérera la perception de soi, son importance tout en le frustrant. Trop de talents et peu de moyens pour les exercer! Ce déséquilibre des vases trop grands ou trop petits, se retrouve à tous les niveaux d’expériences. Une émotion trop grande pour votre capacité, un geste trop petit pour votre grandeur et voilà, la conscience qui réapparaît. La conscience est nos multiples enveloppes éphémères qui se redéfinissent constamment par la rencontre du soi et du non-soi. Les proportions de ses enveloppes sont en perpétuelle recherche d’équilibre dans le temps présent. Quand il y a un déséquilibre entre la pression extérieure et celle à l’intérieur, il y a un réajustement. La conscience est le rééquilibre constant entre deux énergies différentes. Notre conscience nous dit toujours si nos actions, nos paroles et nos pensées sont en équilibre avec notre intérieur et notre extérieur. Nous ne pouvons nous mentir sur nous-mêmes, sur notre réelle mesure, seulement l’ignorer.
C’est pour cela qu’on ne doit pas regretter les actions passées si elles ont été faites avec la conscience du moment. Mais notre conscience peut nous dire que répéter les mêmes gestes serait régresser, se rapetisser comme elle peut nous suggérer les gestes qui nous feraient grandir. Pour avancer, il faut un temps de déséquilibre, un temps de réajustement, un temps d’équilibre et on recommence. Tous les grands marcheurs savent ça.
Dans l’expansion de l’univers, la terre est située en périphérie de son centre, aux confins des mondes habitables. Plus loin, il y a les mondes en devenir mais peut-être encore plus loin, il y a l’Autre. Mais où la terre est située, l’énergie ambiante est rare. Elle cherche donc à s’agglomérer, se concentrer pour créer des entités dont les densités, les intensités et les durées donnent des formes très variées. Plus la rareté de l’éther qui entoure toute chose est grande, plus la diversité des entités est grande. Leurs interrelations, leurs confrontations et les déséquilibres que cela entraîne peuvent être extrêmes. C’est la rareté de l’énergie première qui amène la grande diversité d’entités et de comportements.
Pour mieux comprendre, prenons l’exemple contraire. Dans les mondes supérieurs, près du centre, plus l’énergie première est en abondance (dense), moins elle permet une diversité d’entités et de comportements car les entités ne peuvent qu’être que plus denses que la densité ambiante. Un être moins dense que son environnement, c’est un moins, un espace vide qui se comble immédiatement. C’est pour cette raison que la terre supporte une grande variété de formes de vie aux rapports de force qui peuvent être très perturbants. Cette remarque inclut tous les différents corps qui ont eu aussi une palette très large de comportements. Dans les mondes supérieurs, les variations sont plus restreintes mais plus intenses et l’harmonie est plus grande.
Alors, voilà une nouvelle constatation mais qui est très ancienne dans vos croyances. Vous dites que plus Dieu est absent, plus il y a une diversité de vies aux comportements extrêmes et aux confrontations violentes. Le contraire est aussi vrai dans les mondes supérieurs. L’harmonie entre les êtres est tributaire de la densité de l’énergie ambiante donc de la présence de Dieu.
Comprenez-vous pourquoi vous ne pouvez pas accéder trop rapidement à des mondes plus subtils ou côtoyer des êtres très évolués. Vous seriez, en tant qu’entité de densité énergétique moindre, une attraction immédiate pour toute énergie dense et vous seriez comblé instantanément mais au prix de votre survie, votre conscience car votre espace moindre étant comblé n’existerait plus. Vous seriez anéanti par dispersion dans l’espace ambiant. Le contenu d’une enveloppe doit être toujours au moins légèrement plus dense que son environnement pour avoir conscience d’exister. Le contraire est impossible sauf dans l’anti-matière.
Extrait du livre NAJA L’ILLUMINÉ - PREMIER PORTRAIT À L’ORIGINE DE TOUT CANALISÉ PAR
COLIN CHABOT – retrouvez les écrits en son entier ici : http://www.music-close-to-silence.net/a_lorigine_de_tout.pdf