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Transcender la matière

Posté par othoharmonie le 9 juin 2012

 

Transcender la matière dans Channeling 220px-Chablis_cassé_en_hêtraie_de_Bethmale_AriègeLe savoir spirituel ou ésotérique se sert de la métaphore et du symbole pour transmettre des faits subtils de l’existence, qui transcendent l’univers matériel et qui exercent sur lui un effet puissant. Nous nageons dans un océan de symboles, auxquels l’esprit humain réagit spontanément. Ils s’impriment facilement dans notre ADN, qui les conserve, ainsi que dans notre mémoire profonde, dans le mental inconscient et subconscient. En l’absence de symboles, comment parviendrions-nous à nous exprimer ? La langue dépend d’accords télépathiques où le sens inhérent est attribué à des symboles sonores. Cependant, les gens considèrent la parole comme allant de soi et s’interrogent rarement sur la provenance des mots qu’ils s’apprêtent à prononcer. Ils ne s’aperçoivent pas non plus qu’ils traduisent leurs pensées en mots et qu’ils jouent avec le pouvoir de nommer, de qualifier, d’identifier et de créer l’existence. Les mots sont porteurs d’information, mais celle-ci n’est pas les mots. Ils évoquent des significations se fondant sur des accords collectifs sur a réalité consensuelle, tout en la façonnant.

 Pour exercer l’art de l’écriture, il suffit de deux lignes et de quelques gribouillis bidimensionnels utilisant un code, l’alphabet. Les mots qu’ils forment fabriquent littéralement quelque chose à partir de rien, parce que le geste physique d’écrire produit et oriente l’énergie. L’écriture est une forme de magie que l’on acceptait spontanément et qui fut élaborée comme méthode pour influer sur la réalité. A fil du temps, la signification des symboles dans chaque langue s’est modifiée, s’adaptant aux exigences, à l’intelligence et à la curiosité des divers peuples ; parfois cependant, on altéra délibérément certains mots, on les réinventa ou on les bannit même de la langue orale, parce qu’ils étaient doués d’une puissance spéciale. Pour finir, on les interdit.

 Il y a fort longtemps, l’aptitude à identifier et à nommer les mystères de la vie et leurs forces naturelles était considérée comme un acte de pouvoir permettant de se prévaloir de leurs propriétés magiques. On concevait la nature comme une scène où se manifestaient dans une dimension spécifique les lois spirituelles et cosmique et leurs forces, ce qui permettait à la conscience d’explorer la réalité depuis ce point de vue particulier. Toutes les formes de conscience sont dotées d’une curiosité innée, et les gens cherchaient autrefois à comprendre l’interaction et le rapport entre ces lois et ces forces cosmiques. Ils aspiraient à des connaissances qui leur permettraient d’employer les propriétés mystiques de la nature et de l’atmosphère pour influencer la vaste sphère de l’existence.

 Nos ancêtres faisaient appel à cette tradition consistant à noter la position du Soleil dans les cieux afin de localiser la leur dans l’existence et pour marquer le temps. Ils comprenaient que les cycles célestes contenaient la clef de leur identité supérieure ; les gens d’aujourd’hui ont une curiosité déformée et peu d’entre eux reconnaissent et admettent spontanément les forces de la nature. Dans l’hémisphère nord, bien avant l’avènement du christianisme, le 25 décembre étaient consacré à la célébration du retour de la lumière qui délivrerait le monde nordique des longues nuits obscures. Naissant de nouveau à l’horizon, le soleil commençait à s’élever dans le ciel après avoir atteint son point culminant dans les latitudes méridionales au solstice d’hiver, en décembre.

 Lorsque la Terre achève sa rotation de vingt-quatre heures sur son axe incliné, elle franchit l’espace, complètement synchronisée avec le système solaire, parcourant son orbite autour du Soleil et 365 jours. En raison de l’inclinaison de l’axe polaire, le Soleil paraît changer de position dans l’azur, semblant migrer à chaque saison vers le nord ou vers le sud tout en jetant de nouvelle sombres et reflets par une transmission continue d’informations encodées dans la lumière ; le Soleil est notre première source d’énergie. En tant que maître de notre système solaire, il fournit sans faillir la lumière qui anime la vie telle que nous la connaissons. Le signe de la croix, ces deux lignes qui se coupent, est un symbole archaïque multicouche qui était utilisé dans les temps anciens comme point localisateur et aussi pour représenter les étoiles et le Soleil. La croix signifiait également : « là où l’esprit rencontre la matière ». Le ciel semblait s’unir à la Terre à l’horizon pour former une croix cosmique. Jadis, l’atmosphère, ou éther, était toujours figurativement placée au milieu de la croix ; l’éther déborde de force vitale cosmique et, à la jonction des lignes, une vitalité abondante ouvre des portails sur d’autres dimensions de la réalité.

 Il y a longtemps, les gens se servaient du soleil pour situer leur positon dans l’existence et ils plaçaient des marqueurs de pierre en des endroits spécifiques de la surface terrestre afin de découvrir le schème des mouvements des rayons solaires. Ils observaient les positions des autres – la Lune, les planètes, les comètes et les étoiles – pour déchiffrer les  symboles et les schèmes célestes définissant et marquant le paysage existentiel. Comme marqueur et point de localisation, la croix en vint aussi à représenter les quatre points cardinaux – le nord, l’est, le sud et l’ouest – ainsi que les quatre points intermédiaires, les quatre saisons et les quatre éléments : la terre, l’air, le feu et l’eau. Ceux qui comprenaient respectaient la puissance des énergies de la déesse ont toujours considéré que les carrefours représentaient ses sites sacrés. Jadis, il était bien connu que les activités exécutées au centre précis de deux lignes qui se croisent possédaient le pouvoir d’influer sur plusieurs versions de la réalité. Les deux lignes se rencontrent et forment un point de pouvoir qui réfère invariablement à l’éther, à la force vitale de l’existence.

 Le motif de l’échiquier est une version plus complexe de la croix, une extension qui a évolué naturellement à partir d’une série de croix entrecroisées. Il s’agit d’un motif en grille composé de soixante-quatre carrés, huit par côté suivant une alternance de carrés blancs et de carrés noirs. Ce motif symbolique familier se retrouve partout dans le monde, ainsi que dans plusieurs lignes temporelles. Dissimulé tout en demeurant parfaitement visible, ce dessin noir et blanc formé de carrés est un moyen de conception archaïque simple, mais puissant, pour rappeler à l’humanité l’étendue infinie de la sphère de l’existence et surtout la manière d’y naviguer. Ce symbole s’inscrivait aisément sur les couches plus profondes de la psyché humaine ; il faut transmis dans les schèmes innés de perception d’une génération à l’autre. Le motif entrelacé représentait les complexités encodées du multivers. Chaque point de croisement sur la grille est un vortex et un portail d’énergie où s’unissent des réalités, et chaque carré symbolise une propriété spécifique de l’énergie, noir pour les propriétés négatives, blanc pour celles qui sont positives, tout comme les charges électriques positives et négatives.

 En synthétisant cette information cruciale en une forme bidimensionnelle appartenant à la réalité tridimensionnelle, on cherchait à illustrer métaphoriquement la prépondérance de la polarité dans l’ordre naturel du multivers. L’échiquier est un symbole qui traduit l’ultime complexité de la sphère de l’existence grâce à son motif à significations symboliques en dégradé. Malgré tout, il présente une absolue simplicité, la présence innocente d’un damier aux yeux du monde. Les peuples anciens savaient que, dans le vaste jeu de l’existence, ils auraient à revivre encore et encore. Ils savaient également que la manière de percevoir et d’interpréter la réalité déterminait la qualité d e leur expérience de vie, ici-bas et au-delà. Par ailleurs, ils comprenaient que l’échiquier avait été conçu comme symbole pour imprimer leurs banque mnémoniques, afin qu’ils se souviennent et soient en mesure d’évoquer ce qu’ils avaient appris d’une incarnation à l’autre…

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Extrait du livre : SAGESSE DES PLÉIADES, BARBARA MARCINIAK – Ariane Éditions page 208.

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L’AMOUR est….

Posté par othoharmonie le 9 juin 2012


 TOUJOURS INCONDITIONNEL

 

Ecrit par Colin Chabot

Savez-vous que l’amour c’est se reconnaître dans l’autre?  La haine est le rejet, à un haut degré, de ce qui n’est pas soi.  L’amour est l’acceptation, à un haut degré, de ce qui est soi.  Dieu, dans sa totalité,  ne peut qu’aimer toutes ses parties et c’est son énergie en toute chose qui est ce lien d’amour.  On l’appelle l’amour inconditionnel Divin.   Mais en soi, c’est l’énergie de cohésion, l’énergie qui maintient l’harmonie dans l’univers, toutes ses parties unies dans un équilibre constamment renouvelé.

 L'AMOUR est.... dans Beaux textes 220px-Idylls_of_the_King_15En tant qu’entité d’origine Divine, nous devons aussi apprendre à aimer toutes les parties de son être aussi infimes soient-elles car c’est cet amour inconditionnel de notre tout qui est garant d’une harmonie, d’un équilibre de l’ensemble.  Ce sentiment d’amour peut exister et s’approfondir malgré les handicaps, les maladies, les pires situations comme une acceptation entière de sa réalité.  Seule une conscience aiguë de notre vécu est source de dépassement.  Cet amour peut aussi se prolonger à tout notre environnement.

 Pour mieux comprendre le chemin de l’évolution, il faut se voir en premier comme une manifestation du Divin mais limitée dans une enveloppe.  Nous découvrons lentement nos particularités en  interagissant avec le reste de l’univers ce qui nous semble différent.  Notre personnalité unique se forge ainsi au contact incessant avec l’extérieur puis on découvre chez l’autre des affinités, des éléments qui nous ressemblent.  On prend plaisir alors à les comparer, les ramener à des composantes de base, les percevoir dans ce qu’ils ont d’essentiel.  On remonte ainsi jusqu’à la source, l’énergie commune à tous et on admire les multiples visages qu’elle emprunte pour prendre conscience d’elle-même.

   Après un long voyage dans l’infinie diversité de la vie, on en vient à chercher le lien entre nous, à vouloir retrouver l’unité première.  Tout devient spirituel ce qui veut dire que tout ce qui est issu de l’énergie originelle finit un jour ou l’autre par vouloir y retourner.

 L’énergie première était unique et parfaite à l’origine mais sans conscience de sa propre existence.  Elle s’est réfléchie sur elle-même mais ne s’est pas reconnue.  Elle s’est même perçue comme une agression extérieure qui s’opposait à son expansion.  Le choc l’a fait voler en une multitude d’éclats ce qui l’a obligé à prendre conscience de chaque morceau un à un pour  les rassembler en un tout cohérent.  Nous sommes des morceaux de ce casse-tête qui n’en finit pas de vouloir se rassembler. 

 Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle humoristique entre la différence de vos sexes et vos morceaux de casse-tête. A travers chaque être vivant, l’énergie première cherche à retrouver son unité perdue.  Elle pousse chaque être à s’unir aux autres pour retrouver l’équilibre d’avant et à chaque union, elle prend conscience d’une partie d’elle-même.

   Chaque individu a besoin de l’autre pour connaître ce qu’il n’est pas et ainsi réfléchir sur lui-même pour savoir ce qu’il est.  Puis, ce va-et-vient entre ce que je ne suis pas et ce que je suis, crée ce besoin de s’unir à l’autre pour s’englober mutuellement, devenir un être unique avec deux facettes.

Cet être à deux facettes cherchera ensuite à s’unir avec un autre être à deux facettes pour faire un nouvel être unique à quatre facettes.  Ce dernier cherchera lui aussi à s’unir à un autre être à quatre facettes et ainsi de suite.

 L’image de son propre reflet dans le miroir est aussi un bon exemple.  La première fois que l’on se voit, on ne reconnaît pas ce chaos de couleurs, de lignes et de formes.  C’est en prenant conscience en premier de chaque élément et de leurs différences par comparaison entre eux, puis de leurs ressemblances par regroupement en ensemble, qu’on finit par fusionner le tout.  On prend alors conscience que c’est un reflet complet de nous-mêmes inversé.  Savez-vous que tout ce processus de reconnaissance se passe en une fraction de seconde à chaque fois que vous vous regardez dans un miroir?  Ce phénomène se passe aussi au niveau cellulaire, au niveau de l’être humain, au niveau planétaire, au niveau galactique, au niveau universel.  Dieu a pris une fraction infime de son temps avant de se reconnaître dans cette réflexion de lui-même mais cela correspond pour nous à un aller-retour complet de tout l’univers.

 Tout ce temps que l’on passe à examiner l’autre, avant de se reconnaître en lui.

 522ad936 dans Beaux textes

Extraits du livre NAJA L’ILLUMINÉ -  PREMIER PORTRAIT  À L’ORIGINE DE TOUT CANALISÉ PAR

                     COLIN CHABOT – retrouvez les écrits en son entier ici :http://www.music-close-to-silence.net/a_lorigine_de_tout.pdf

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