L’égo, un handicap social
Posté par othoharmonie le 10 juin 2012
L’égo peut être un handicape social à plusieurs niveaux.
Pour commencer, L’égocentrique croit qu’il est complètement séparé des autres. Il ne réalise pas le lien très étroit qui nous unis tous. Pas seulement par notre caractère humain, mais aussi par la conscience (Dieu, la Source, etc.). Cet état d’esprit a des répercussions sociales très importantes car les relations sont alors banalisées; la fraternité est une notion fictive. En se privant de chaleur humaine, la personne finit tôt ou tard par ressentir un grand vide dans sa vie.
Ironiquement, l’égo peut aussi nous pousser à chercher maladivement l’attention des autres. Cette façon d’être contribue malheureusement à un grand paradoxe social qui veut que les gens ne sont pas attirés par ceux qui manifestent ce genre de besoin. Ces gens croient avoir besoin d’amour, alors que tout ceci n’est qu’un jeu malsain organisé par leur égo*.
Mais l’égo n’est pas qu’un boulet social. Il peut par exemple nous pousser, par l’intermédiaire de son besoin d’attention, à sortir de chez nous et à faire de nouvelles rencontres. C’est aussi lui qui nous empêche de faire le fou en présence de notre patron. En fait, à moins d’avoir étudié la dynamique sociale à l’école, c’est probablement notre égo qui nous a permis de nous frayer un chemin dans la société jusqu’à présent.
Il y aurait beaucoup à dire sur les conséquences sociales de l’égo mal maîtrisé. Pour avancer les propos d’Eckhart Tolle, maître spirituel contemporain, je crois que la société est embarquée dans une névrose tellement populaire qu’elle passe complètement inaperçue aux yeux du monde. Elle est selon moi la source de bien des maux et l’humanité est loin d’y avoir trouvé son équilibre, toutes guerres et souffrances inutiles en évidence. Mais je vois aussi beaucoup d’amour, et l’amour est une force universelle qui n’a définitivement rien à voir avec l’égo. Si jamais il vous advenait de perdre foi en l’humanité, regardez autour de vous. L’amour est partout, ne serait-ce que dans l’anodin petit sourire de votre voisin.
*Je crois que nous avons tous un profond besoin d’aimer, contrairement au besoin illusoire d’être aimé, qui n’est plus un souci lorsque l’égo est maîtrisé. Pour vous en faire prendre conscience rapidement, imaginez tout simplement quelqu’un que vous n’aimez pas. Que cette personne vous aime ou non, remarquez que cela ne change rien à votre vie. Vous pourriez même vous sentir mal à la place de cette personne pour vous aimer alors que vous vous ne l’aimez pas. Merci à ma mère Andrée Lyonnais pour m’avoir fait réaliser cette incongruence !
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