Posté par othoharmonie le 13 juillet 2012
Maîtres de Sagesse
Mã Ananda Moyî
Prenez soin des affaires de la vie courante.
Je ne les déclare pas superflues.
Mais toujours, gardez un oeil sur Dieu.
Si vous faites ainsi, vous verrez fatalement que le « CELA EST » et le « MOI JE » sont aussi liés que l’arbre et son ombre.
Le « MOI JE » est une ombre projetée du « CELA EST ».
En suivant l’ombre on parvient au pied de l’arbre.
De la même façon on parvient à Dieu en menant une vie normale, avec toutes ses occupations MAIS sans LE perdre de vue.
Dans la vie matérielle, nous nous sentons impuissants si nous n’avons pas une certaine liberté de mouvement. C’est tout aussi vrai sur le plan spirituel : si la pensée n’y dispose pas d’un vaste champ, les efforts que fait l’adorateur ne jouent que dans d’étroites ornières et sont voués à l’échec. Sur la voie spirituelle que vous avez choisie, attachez-vous de toute votre énergie à épurer votre pensée et à élargir votre horizon. Au fur et à mesure que votre pouvoir de concentration visera plus exclusivement votre but, tout ce qui est nécessaire à votre progrès vous viendra peu à peu.
« Il est nécessaire de s’atteler à sa quête avec la ferme intention de ne pas y renoncer, fut-ce au prix de sa vie.
« Vous devez sans cesse penser à l’Unique pour qui vous avez choisi ce chemin afin de Lui consacrer votre vie.
Ne parlez que pour Lui. Souvenez-vous de toutes ses paroles, soyez toujours conscient de Lui, n’écoutez que Lui seul.
Extraits de l’Enseignement de Mâ Ananda Moyî, traduit par Josette Herbert. Albin Michel
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Posté par othoharmonie le 13 juillet 2012
Maîtres de Sagesse
Baird Thomas Spalding
L’Homme ne crée rien, il n’apprend qu’à exploiter ce qui existe déjà !
Prenons la croyance, couramment répandue autrefois, selon laquelle la Terre était plate.
Le résultat hypnotique fut que les hommes se cantonnèrent dans certaines zones d’activité, parce qu’ils redoutaient le bord de la Terre et le fait de tomber s’ils le dépassaient. Cette idée nous semble aujourd’hui absurde, car nous savons que la Terre est ronde. Elle l’a toujours été, mais les êtres humains bornaient leurs activités comme si la Terre était réellement plate et qu’un grand gouffre l’eût entourée.
Des aventuriers, qui avaient une conception différente du monde, osèrent s’aventurer au-delà des limites que les autres s’étaient fixées et ils franchirent l’abîme sans aucune difficulté. Pour eux, cet abîme n’existait pas, et ils avaient raison.
Comment une poignée d’hommes intrépides a-t-elle fait face à cette situation ?
En franchissant l’abîme ?
Non, puisqu’il n’y en avait pas, Il leur a suffi de voguer, toutes voiles dehors, au-delà des barrières dressées par les opinions de leurs contemporains et de découvrir par là même que ces limites n’avaient aucune réalité !
Extrait de « La Vie des Maîtres » de Baird Thomas Spalding
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Posté par othoharmonie le 13 juillet 2012
« Un développement unilatéral de la conscience ou sa stagnation peuvent aussi être cause de nombreuses maladies graves, de troubles nerveux, et même d’affections mentales.
Notre corps et notre esprit sont sains lorsque le courant positif de la force vitale qui se manifeste sur le plan matériel, c’est-à-dire dans notre corps, est en parfait équilibre avec la force négative, c’est-à-dire la force de résistance du corps. Dans de telles conditions, un équilibre s’établit entre la force vitale et la résistance du corps sur laquelle elle s’exerce.
Chez un individu situé sur un plan de conscience peu élevé, la tension du courant de force vitale qui se déverse dans son corps est à basse tension. Son système nerveux est adapté à une résistance correspondante. Parallèlement à un développement de la conscience, la tension du courant de force vitale augmente ; il s’ensuit que le pouvoir de résistance du système nerveux doit également augmenter. Si ce processus a lieu graduellement et dans un parfait équilibre, le système nerveux a le temps de se fortifier, parallèlement à l’accroissement de tension des courants de force vitale, et de développer une résistance correspondante. Si, pourtant, le développement a lieu au petit bonheur et par à-coups, le système nerveux tombe malade à cause des courants puissants et des changements brusques auxquels il n’est pas habitué, n’ayant pas eu le temps de se construire la résistance nécessaire.
Une situation semblable a lieu lorsque trop d’électricité est branchée sur un circuit. A ce moment le fil électrique, c’est-à-dire la résistance, brûle. C’est le système nerveux qui joue le rôle de résistance au courant vital et il se dérègle s’il est exposé à un courant soudain et extrêmement puissant. Des troubles fonctionnels se produisent, des inflammations et même la paralysie complète sont possibles. Les désordres survenants sur le plan de la conscience occasionnent diverses maladies mentales. »
(Selvarajan Yesudian) issu du site de Xavier Plantefol, créateur de Terra Incognita : http://www.terre-inconnue.ch/
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