L’Inde, Terre d’émergence de Om
Posté par othoharmonie le 5 août 2012
Extrait du Carnet de Recherche N° 75 – Om et la création cosmique de Christian Sastre avec son aimable autorisation : « MES CARNETS DE RECHERCHE »
90 articles ésotériques pour, mieux que vivre, EXISTER
Des écrits sur ses recherches principalement axées
sur la spiritualité et le mysticisme
Christian Sastre
le lien « https://sites.google.com/site/mescarnetsderecherche/ ».
« Mes carnets de recherche » en « livre numérique » chez http://www.numilog.com/
Il est probable que des régions de la Terre sont plus propices que d’autres à percevoir la présence du divin. Certains terroirs paraissent chargés d’une réelle énergie spirituelle.
Le mantra Om ayant pris son essor, on peut affirmer que la syllabe sacrée est le pilier de l’Inde antique. Om est le vecteur de méditation par excellence que préconisent les Védas, (2) livres sacrés qui remonteraient à environ deux mille ans avant notre ère. En outre, dans les Lois de Manou, livre traditionnel des Hindous, dont l’origine est également antérieure au bouddhisme, figure la référence à Om : « Qu’il (le jeune novice) prononce toujours le monosyllabe sacré au commencement et à la fin de l’étude de la sainte écriture : toute lecture qui n’est pas précédée de Aum s’efface peu à peu, et celle qui n’en est pas suivie ne laisse pas de traces dans l’esprit. » (3) En lisant cela, je déduis aisément que Om était déjà devenu un mantra sacré reconnu.
Tous les grands sages hindous ont approfondi, enseigné le vocable Om. Il ressort de leurs commentaires que les autres mantras ne sont que des adaptations aux désirs humains. Cela sous-entend une foison d’explications, d’interprétations, chacune d’elles étant une vibration de la réalité de Om.
Il semble que cette syllabe sacrée originelle se soit modifiée pour s’adapter à d’autres civilisations, à d’autres langages.
« Pour la connaissance symbolique, la parole est ainsi structurée analogiquement au souffle créateur. D’où les spéculations sur les phonèmes sacrés (Om sanskrit, amen hébreu, alpha et oméga gréco-latin qui se prononçait aûm)… » (4)
Certes, j’ai lu quelques livres sur l’hindouisme, sur les mantras, sur Om. Il s’ensuit que, n’étant pas hindouisant, je me réfère nécessairement à ce savoir, Néanmoins, dans mes écrits je m’appuie, avec prudence, sur mes propres expériences. En cela, je me considère comme un privilégié. En effet, d’avoir eu des projections mystiques, jusqu’à prendre conscience des effets particulièrement émouvants de la puissance de Om, dépasse toute intellectualisation antique, religieuse ou livresque.
C’est pour cette raison que mes explications de Om tournent toujours autour de mon vécu. Je ne pense pas que mes descriptions dévient beaucoup de la tradition millénaire transmise par le védantisme, le brahmanisme, l’hindouisme, par le bouddhisme et, depuis peu, par l’Occident.
Les peuples de l’Inde véhiculent depuis des temps immémoriaux le mantra Om. C’est une parole de force dont la puissance mystique est si intense qu’elle est devenue le monosyllabe sacré par excellence.
En analysant l’extension du vocable Om, une observation s’impose. Pour qu’il se soit autant répandu, Om possède indubitablement une profonde résonance dans l’être humain. Om exalte en effet dans la conscience humaine l’extraordinaire harmonie de son origine cosmique. Car, qu’il soit verbal ou mental, l’efficience de Om est certaine. Sa judicieuse mise en pratique conduit à une réelle efficacité spirituelle.
Depuis l’époque védique, entre 2000 et 1500 avant notre ère, Om a conquis l’Extrême-Orient en imprégnant des pays aussi divers que l’Inde, la Chine, le Japon, le Tibet. Chaque culture a assimilé Om dans sa quête de l’absolu.
Depuis quelque temps, le phonème Om s’insinue sereinement dans la pensée occidentale. Pourtant, rares sont les effets visibles d’une action physique, c’est-à-dire d’une action générant des influences sur la matière et sur le corps physique, que beaucoup désireraient vivre comme un acte magique. Si efficacité il y a, il est probable que sa technique est tenue secrète. Une telle connaissance ne doit être révélée qu’à des adeptes par une initiation spécifique et personnelle. Cela expliquerait que le mantra Om soit devenu partie intégrante de rituels religieux et initiatiques. Pourtant, son emprise dans l’être dépasse largement le simple désir du pouvoir psychique.
En fait, Om n’agit pas directement sur le corps, mais sur l’esprit, sur l’âme, sur la conscience, en un mot sur l’essence de la vie.
Il ne faut donc pas s’attendre à ce que la prononciation de la syllabe sacrée Om participe à une réalisation concrète. Les racines de son existence sont trop lumineuses, subtiles et sacrées. Au mieux, entonner Om ne peut qu’avoir un effet bienfaisant. Non pas grâce à de prétendus effets mystérieux sur le corps physique, mais parce qu’il fait descendre la paix spirituelle dans le moi, l’incitant à calmer les pensées.
C’est bien par le biais de l’esprit que l’énergie de Om se diffuse dans l’être. Ainsi peut mieux se comprendre comment la méditation sur Om, qui apaise l’esprit, élève la conscience au niveau de l’harmonisation avec le divin.
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