Nos pensées collectives…
Posté par othoharmonie le 27 août 2012
Le déséquilibre émotionnel de la planète est produit par nos pensées collectives
Ecrit par A.Boudet.
Nous avons décrit comment une personne attire dans sa vie des circonstances difficiles qui sont en résonance avec ses pensées négatives. Alors imaginez ce qui se passe lorsqu’un groupe de dizaines ou de centaines de personnes éprouvent collectivement les mêmes pensées négatives. Une famille par exemple. Lorsque ce groupe s’étend à un communauté culturelle, telle qu’une tribu, une nation, les adeptes d’une même religion, les adeptes d’un même modèle économique, et même l’humanité entière, alors ces pensées prennent une force qui croit exponentiellement avec l’importance numérique du groupe. Cela provoque des manifestations physiques puissantes qui affectent tout le groupe, parfois toute l’humanité, toute la planète.
La puissance des pensées collectives explique pourquoi les conditions de la vie humaine sont devenues si dures depuis des siècles et ont entrainé tellement de souffrances.
Elles ont été établies, non pas par un dieu méchant et insensible, mais par la pensée collective des humains occupés à se nuire les uns aux autres. L’état critique actuel de la planète est en rapport avec toutes les pensées négatives que nourrit l’humanité. Elles prétendent que l’homme est petit, faible, démuni, qu’il doit lutter pour sa survie et que seuls les plus forts (physiquement, génétiquement ou intellectuellement) réussissent. Cette confusion mentale se répercute sur l’environnement sous la forme des différents types de pollution, du chaos climatique, économique et social (voir Catastrophes naturelles et pollution mentale).
Examinons quelques-unes de ces croyances fausses qui ont été adoptées collectivement par l’humanité si vous le voulez bien.
L’adversité et la guerre font partie de la nature humaine. De tout temps, les hommes ont lutté les uns contre les autres pour défendre leur territoire, leur terrain de chasse, leur habitation. Aujourd’hui il en est de même pour trouver sa place dans une famille et dans la société, pour survivre économiquement. A plus grande échelle, les nations entrent en guerre, à moins que des institutions puissantes fassent contre-poids par des lois et des punitions en cas de violation des lois. Cela n’a rien d’inéluctable. Cela a été inculqué aux humains qui se sont coupés de leur Soi. Des sociétés pacifiques ont existé, souvent matriarcales, équilibrant l’aspect masculin et l’aspect féminin, deux polarités qui coexistent en toute homme et en toute femme (voir Hommes et femmes). L’adversité n’est pas naturelle, elle est le syndrome d’un excès du masculin qui s’est perverti en réprimant le féminin et en prônant la séparation entre les êtres (voir Du pouvoir abusif à la paix intérieure). L’aspiration la plus profonde de l’être humain, c’est l’unité, la paix et l’harmonie.
Nous avons besoin d’un sauveur (homme, institution ou gouvernement; religieux, militaire ou politique) pour améliorer la condition humaine. Nous pensons que nous sommes faibles, que d’autres sont plus sages et plus puissants et qu’ils peuvent faire ce que nous ne pouvons pas faire. Cela nous attire donc des situations de faiblesse, de soumission, de manipulation et d’état de victime. Nous avons les chefs que nous attirons parce qu’ils ressemblent à nos pensées. Lorsque nous aurons réalisé que nous disposons d’un pouvoir intérieur, que nous pouvons nous connecter à lui en nous recentrant, en cultivant la confiance et les sentiments positifs (voir Spiritualité), alors les fonctions de responsables seront occupées par des êtres de sagesse.
L’homme doit lutter et peiner pour survivre. Cette croyance découle des précédentes. Puisque l’homme est faible et qu’en plus, il est soumis à l’adversité des autres, il lui faut lutter pour gagner de quoi subvenir à ses besoins fondamentaux. Il doit mériter d’être admis par le clan, par les chefs, par la société, et pour cela faire ses preuves. Les plus forts réussissent et sont récompensés. Toutefois, ils ne sont jamais à l’abri d’une chute. Nous sommes anxieux de ne pas avoir suffisamment d’argent pour survivre ou pas assez de mérite pour être pris en considération. Nous craignons de perdre notre emploi ou de ne pas en trouver. Le résultat, c’est que nous cherchons sans cesse à faire face à nos difficultés et à subvenir à nos besoins de base, au lieu de passer du temps à une vie créatrice et enthousiasmante.
Ces croyances sont soigneusement entretenues par ceux qui manipulent les informations. Elles sont diffusées par les films, les médias, les jeux vidéos, l’enseignement, et nous conditionnent à ne pas penser de façon autonome et créative, mais à ingurgiter des vérités toutes faites et des modèles de pensée très limités sur la vie. On cherche en vain des cours sur l’observation de nos émotions, leur signification et la manière de les gérer (voir dossier Education). La conséquence est que les gens réagissent de façon très superficielle (épidermique) aux événements, aux comportements de leur entourage, aux informations télévisées en émettant des jugements critiques, le plus souvent négatifs, qui sont eux-mêmes la reproduction des conditionnements (prêts-à-penser) qu’ils ont reçus. Tout au long de leur vie, ils expriment toujours les mêmes émotions: ressentiment, dépréciation de soi et des autres, mépris, tristesse, haine, hargne, angoisse, apitoiement. Ces idées collectives entretiennent un sentiment d’impuissance, d’insécurité et de peur au niveau planétaire. Elles attirent donc les circonstances qui engendrent ces sentiments: pauvreté, injustice, conflit, violences, vieillissement, maladie.
Heureusement, on assiste à un véritable appel au réveil des consciences, comme le dit Pierre Rabhi, une aspiration à une véritable reprise en main de nos vies, fondée sur la responsabilité, la connaissance, la reconnaissance de qui nous sommes dans notre véritable nature, et sur la reconnaissance de notre pouvoir créateur. De plus en plus de personnes abandonnent leurs sentiments de culpabilité et d’insécurité et découvrent comment écouter leur être intérieur, écouter les autres, écouter la nature. Ce mouvement des consciences n’est pas organisé. C’est une aspiration profonde qui provient de notre être intérieur. Il rassemble des flots grossissants de personnes de par le monde, de sorte que consciemment ou non, ces personnes créent de nouveaux types de pensées collectives basées sur la paix et l’harmonie, qui préparent l’établissement d’une nouvelle façon de vivre.
Extrait du Site d’Alain Boudet : www.spirit-science.fr
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