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La Roche aux fées

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2012

 

La Roche-aux-fées est un dolmen en forme d’allée couverte situé dans la commune d’Essé, dans le département français d’Ille-et-Vilaineen région Bretagne. Son nom vient d’une légende prétendant que les pierres auraient été apportées par des fées.

Le dolmen est composé de plus d’une quarantaine de pierres formant une couloir quatre fois plus long que large. Son orientation est telle que le soleil se lève dans l’alignement de celui-ci lors du solstice d’hiver.

C’est un des mille premiers monuments historiques classés en France et un des quatre situé en Ille-et-Vilaine.

La Roche aux fées dans Connaître les PIERRES 640px-La_Roche_aux_F%C3%A9es_dscf7439-7489

Légendes et croyances

Plusieurs légendes et croyances ont pour sujet la Roche-aux-Fées.

Plusieurs croyances portent sur le nombre de pierres du monument qui varierait sans cesse. Une croyance en particulier veut que les jeunes mariés doivent compter le nombre de pierres en faisant le tour du dolmen chacun de son côté ; s’ils obtiennent le même nombre alors leur union sera durable.

Il est aussi dit que « celui qui détruira le dolmen d’Essé mourra dans l’année ».

Il existe aussi une croyance qui fait de la structure le tombeau d’un général romain. Un ingénieur géographe du xviiie siècle indique :

« Les gens des environs veulent que ce soit un ancien temple des Fées, pour lesquelles leurs ancêtres avoient beaucoup de vénération ; opinion ridicule, mais peu étonnante, si l’on fait attention que ce sont des paysans les plus grossiers qui pensent ainsi. […] Les gens sensés croient que ce monument est le tombeau d’un Général Romain. »

— Jean-Baptiste OgéeDictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne

En 1904, Adolphe Orain en donne une description en introduction de son conte La Fée des Houx. Dans ce conte reprenant le thème de la boîte de Pandore, la Fée des Houx, un bucheron et sa femme enterrent un pot à l’intérieur de la Roche-aux-Fées. Dans d’autres légendes, un paysan trompe une fée soit en utilisant un crible soit en se nommant « moi-même » (comme Ulysse se nomme « personne » devant Polyphème).

Aucune fouille archéologique approfondie n’a été menée. L’époque exacte de la construction est donc inconnue. Elle se situe probablement autour du Néolithique. Des fouilles clandestines ont été effectuées par des paysans à la fin du xviiie siècle mais aucune découverte n’a été rapportée.

Une des toutes premières attestations est celle de l’abbé Roussel en 1752 :

« Il y en a une d’une grandeur prodigieuse dans la paroisse d’Essé à 5 ou 6 lieues de Rennes »

— Abbé Roussel, 1752

320px-LaRocheAuxFees_Dolmen_2_20070408 dans Connaître les PIERRESLe régiment d’Orléans dragons aurait fait la fête ainsi qu’un feu dans le dolmen en 1789 abimant ainsi le dessous des dalles de couvertures.

Depuis la première moitié du xixe siècle, le site a fait l’objet de plusieurs visites par des sociétés d’archéologie locales, principalement la Société Archéologique d’Ille-et-Vilaine qui a publié plusieurs rapports et comptes-rendus. Le site devient touristique et vers 1855, des étrangers (des anglais selon divers témoignages) détériorent la pierre supérieur du trilithe d’entrée.

C’est un des 1034 monuments historiques classés dans la première liste de 1840 et un des quatre situé en Ille-et-Vilaine

Le monument se situe sur la commune d’Essé, en Ille-et-Vilaine, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Rennes. Le dolmen se trouve le long de la D 341 entre Essé et Retiers. Il est situe à trois kilomètres au sud-sud-est du bourg d’Essé à proximité du hameau de La Roche et de la ferme du Rouvray, non loin de la frontière avec commune du Theil-de-Bretagne. Il se situe à une altitude d’environ 70 m.

Alors que la plupart des dolmens du même type se trouve en Anjou, l’isolement de la localisation de la Roche-aux-Fées est une exception.

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Le petit Flocon

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2012

Le Petit Flocon

Contes et Histoires

Auteur Un-connu

La nuit est tombée sur la montagne. La lune brille, dans un ciel de velours noir, entourée de ses amies les étoiles. Elles veillent toutes ensemble sur le sommeil des sapins, des chamois, des marmottes… et des hommes, petits et grands, endormis bien au chaud dans le chalet caché sous la neige.
Tout est calme… Plus un bruit ne résonne…

Le petit Flocon dans Beaux textes flocons-neige-300x199Plus un bruit ?
Mais alors quel est ce son léger, étouffé qui semble tomber du ciel ?

C’est un petit flocon de neige, accroché là-haut à son nuage, qui pleure.
Toute la journée, il a regardé ses amis voler, tournoyer dans le ciel, puis se laisser tomber doucement, portés par un souffle d’air, sur le sol. Il les a entendus rire, crier leur joie.

Il les a vus courir après le vent, puis jouer avec les enfants de la montagne. Il les a regardés encore se laisser attraper, embrasser par les petites bouches vermillon, caresser par les menottes emmitouflées. Qu’il aurait aimé les rejoindre !!! Surtout en fin d’après-midi, lorsque les enfants ont rassemblé tous les flocons pour confectionner le magnifique bonhomme de neige, coiffé d’un bonnet bleu et nanti d’un si long nez orange, qui garde maintenant le jardin.

Mais lui est resté seul, sur son nuage. À présent, il est triste. Il pleure…
Soudain, la nuit devient plus lumineuse. C’est la lune qui s’approche, s’approche, et demande d’une voix douce…

« Mais qu’as-tu donc, petit flocon, pour être si triste ?
– Oh, Dame la Lune, je pleure parce que je suis seul. Mes amis sont tous partis, là-bas, dans la montagne.
– Pourquoi ne les as-tu pas accompagnés ?
– Je n’ai pas osé !
– As-tu peur de quitter ton nuage ?
– Non, non.
– As-tu peur alors de ne pas savoir voler ?
– Non, non, ce n’est pas ça !
– Mais alors, je ne comprends pas. Explique-moi ! »

Dame la Lune le regarde si gentiment, avec tant de douceur que le petit flocon de neige se décide à tout lui expliquer : voilà, il est un peu plus gros, un peu plus épais que tous ses camarades. Tout rond, il ne ressemble à aucun flocon de neige. Tous ses camarades étaient fins, ciselés comme de la dentelle. Et beaucoup s’étaient moqués de sa forme bizarre, jamais vue au pays des neiges. Il avait donc pris l’habitude de bien demeurer caché tout au fond du nuage duveteux.

Mais les flocons ont grandi et aujourd’hui était venu le jour du grand envol. Tous avaient quitté avec joie le nuage, heureux de connaître l’ivresse des airs. Tous, sauf lui, qui n’avait pas voulu montrer à nouveau sa forme inhabituelle, lui qui n’avait pas voulu subir encore les moqueries de ses camarades. Alors, il était resté là, solidement accroché au rebord de son nuage.

« Mais, lui dit la Lune, tous les flocons de neige sont différents. Comme mes amies les étoiles : quand on les regarde de loin, on trouve qu’elles se ressemblent. Mais dès qu’on s’approche, on remarque à quel point chacune est différente, unique. Il en est de même pour tous tes camarades.

Et toi aussi petit flocon, tu es unique. C’est ta différence qui fait de toi quelqu’un de précieux.
Alors, ne crains pas de te montrer ! Sois fier de ce que tu es : un flocon extraordinaire ! »

À ces mots, le petit flocon a séché ses larmes. Il s’est redressé. Il a regardé son nuage, puis la montagne enneigée… Il a respiré profondément… Et après un dernier sourire à la Lune, il s’est élancé… a tourbillonné dans les airs, goûté la joie de se sentir libre et léger… avant de venir se poser… là, juste sur le bout du nez du bonhomme de neige.

Sous le regard attendri de la lune, dans le froid de la nuit étoilée, petit flocon brille, brille de mille feux, tel un diamant car il sait désormais qu’il est précieux parce qu’…  UNIQUE.

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La petite fille aux allumettes

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2012

La petite fille aux allumettes

Contes et Histoires

Andersen

La petite fille aux allumettes dans Méditation fille-260x300Il faisait effroyablement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l’année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue : elle n’avait rien sur la tête, elle était pieds nus.

Lorsqu’elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu’elle eut à se sauver devant une file de voitures ; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures ; un méchant gamin s’enfuyait emportant en riant l’une des pantoufles ; l’autre avait été entièrement écrasée.

Voilà la malheureuse enfant n’ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes : elle en tenait à la main un paquet.

Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé ; par cet affreux temps, personne ne s’arrêtait pour considérer l’air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n’avait pas encore vendu un seul paquet d’allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.

Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières : de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l’oie, qu’on rôtissait pour le festin du soir : c’était la Saint Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.

Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d’allumettes, l’enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l’une dépassait un peu l’autre. Harassée, elle s’y assied et s’y blottit, tirant à elle ses petits pieds : mais elle grelotte et frissonne encore plus qu’avant et cependant elle n’ose rentrer chez elle. Elle n’y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.

L’enfant avait ses petites menottes toutes transies. « Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts ? » C’est ce qu’elle fit.

Quelle flamme merveilleuse c’était ! Il sembla tout à coup à la petite fille qu’elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d’ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s’éteignit brusquement : le poêle disparut, et l’enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.

Elle frotta une seconde allumette : la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise : elle était couverte d’une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s’étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes : et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien : la flamme s’éteint.

L’enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d’un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs : de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle : l’allumette s’éteint. L’arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles : il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.

« Voilà quelqu’un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l’avait aimée et chérie, et qui était morte il n’y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu’on voit une étoile qui file, d’un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette : une grande clarté se répandit et, devant l’enfant, se tenait la vieille grand-mère.

– Grand-mère, s’écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me quitter quand l’allumette sera éteinte : tu t’évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d’oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.

Et l’enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n’y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin : c’était devant le trône de Dieu.

Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l’encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d’autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d’un paquet d’allumettes.

– Quelle sottise ! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D’autres versèrent des larmes sur l’enfant ; c’est qu’ils ne savaient pas toutes les belles choses qu’elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c’est qu’ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicitée.

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