Rituel de Purification
Posté par othoharmonie le 4 novembre 2012
Toutes les nations autochtones d’Amérique du Nord font brûler comme encens de la sauge, du cèdre, du foin d’odeur et du genévrier, du tabac pour purifier l’ambiance dans un lieu, autour d’un objet, ou l’énergie d’une personne.
Avant une cérémonie ; avant de méditer, de commencer une réunion importante ou une rencontre à caractère spirituel ; avant d’offrir de l’aide ou une guérison ; pour purifier une nouvelle maison ou appartement avant d’y aménager ; pour purifier un lieu où circule le public par exemple un magasin ou un bureau ; dans la maison après des événements pénibles comme un vol ou une maladie ; dans des lieux où se sont déroulés des événements comportant de la violence et/ou de la colère ; dans les pièces où l’on effectue des thérapies et ceci parfois avant et après chaque client ; etc…
La sauge » salvia apiana » une variété de sauge qui pousse librement dans les déserts du sud-ouest américain. C’est le plus masculin des encens amérindiens. C’est un purificateur très puissant.
Le foin d’odeur » Hierechloe Odorata » venant de l’est du Québec – cette plante aime pousser près de l’eau, est le plus féminin des encens amérindiens, souvent appelés les cheveux de la Terre-Mère.
Le cèdre canadien » thuya occidentalis » aussi appelé l’Arbre de la Paix, comporte un parfait équilibre des polarité masculines et féminines. Il pousse partout au Québec. C’est un excellent purificateur, il prédispose à la prière, à la sérénité et au calme.
Le genévrier » juniperus scorpuiorum » qui vient également du sud-ouest américain, est utilisé pour se souvenir des rêves et pour purifier les lieux où l’on dort.
On fait souvent brûler ces encens dans un coquillage. La coquille d’ormeau ou oreille de mer est celle que l’on utilisait traditionnellement. Nous l’employons encore aujourd’hui puisqu’elle est belle, et très résistante à la chaleur. L’emploi d’une coquille, en plus d’être un élément naturel non transformé, symbolise l’élément eau. Dans le processus alchimique de transformation de la fumigation, les quatre éléments sont représentés : le coquillage symbolise l’eau, l’allumette qui embrase l’encens est le feu, les herbes et la cendre sont la terre et enfin la fumée, l’élément air.
Pour faire brûler ces herbes, placez quelques feuilles au centre d’une coquille. Allumer avec une ou deux allumettes de bois, afin de bien embraser le mélange. Si nécessaire, activer la combustion des herbes en éventant avec une plume . Ensuite amener la coquille et la fumée autour de soi, des pieds à la tête, et aussi tout autour dans le dos et sur les côtés. S’il est possible de déposer la coquille devant soi (souvent traditionnellement une personne tient la coquille pendant que l’autre se purifie) l’on amène vers soi la fumée avec ses mains, comme une onde ou une brume purificatrice.
Le rituel des quatre directions Il est traditionnel d’offrir la fumée au quatre directions, en commençant par l’Est et finir au Nord.
Porter la coquille au Père-Ciel et ramener au coeur, ensuite porter la coquille à Mère-Terre et ramener au coeur, ensuite offrez aux quatres directions et purifiez-vous de la tête aux pieds.
Les enseignements Amérindiens disent que la fumée des herbes sacrées amène notre prière dans le monde spirituel ( comme nous voyons tranquillement la fumée se dissiper dans l’air il est dit qu’elle se rend directement dans l’univers de la forme idéale : ce monde spirituel appelé » Ungawi » en langue cherokee : Ce monde où réside les Esprits de tous les êtres. Ainsi, en plus d’être une offrande pour laquelle les Esprits sont reconnaissant, la fumée des herbes sacrées porte notre prière au Principe Créateur, le Grand Esprit ou Grand Mystère, l’Être qui a tant de noms dans autant de langues, mais qui est au-delà de notre compréhension humaine. La fumigation étant une activité spirituelle, les cendres qui restent dans la coquille sont sacrées. Nous en disposons de manière respectueuse dans un lieu naturel. Dans certaines nations les cendres sont accumulées toute l’année et remis à la terre dans une cérémonie spéciale.
La purification pour purifier une maison, nous ouvrons une porte et une fenêtre dans toutes les pièces et partons d’un côté de la porte pour suivre le mur, en étant attentif à envoyer de la fumée dans tous les coins, les armoires et les garde robes. Éventuellement nous arriverons de l’autre côté de la porte et notre maison aura été entièrement purifiée. Pour purifier une autre personne il faut demander a cette personne de se tenir debout devant nous et amener la coquille des pieds à la tête et ensuite dans son dos.
Une aînée de la nation Apache a voulu vérifier cette technique de purification en laboratoire. Avec l’aide des scientifiques elle a découvert que la fumée de ces herbes avait le potentiel de saisir l’ion positif, une charge électrique dans la molécule d’air, et de l’emporter à l’extérieur. C’est pourquoi il ne faut pas oublier d’ouvrir une fenêtre quand on fait brûler ces herbes. S’il n’y a pas d’ouverture, vous ne pourrez pas vraiment chasser les éléments nocifs de la pièce. Lorsque les ions positifs sont en forte concentration cela est nocif pour la santé. On les retrouve nombreux dans l’air des lieux fortement pollués ou renfermés depuis longtemps et sans aucune aération. En revanche, l’ion négatif est bénéfique à la santé. Après un orage, il se retrouve en abondance, car les éclairs libèrent des milliards d’ions négatifs dans l’air. C’est pourquoi l’air est si vivifiant après un orage. Ils sont également présents en grande quantité dans les forêts de conifères, sur les montagnes formées de granit et près de la mer. Il y a sur le marché, aujourd’hui, des purificateurs d’air qui génèrent des ions négatifs qui ont la possibilité de diminuer la pollution ; les ions négatifs annulent les ions positifs qui maintiennent la pollution en suspension dans l’air, et cette pollution se dépose alors sur le sol ou les surfaces environnantes. Ainsi on peut voir après quelques mois d’utilisation, lorsqu’on déplace ces machines, leur silhouette, les saletés ayant laissé des traces sur le mur autour du purificateur.
L’encens amérindien emporte les ions positifs et laisse la place aux ions négatifs. Il est ainsi prouvé que faire brûler de la sauge, du cèdre, du foin d’odeur ou du genévrier chasse les ions indésirables ou « mauvais esprits ». Les énergies de nature lourdes, néfastes, maléfiques ou nocives ont besoin d’un véhicule pour se transporter, et ce véhicule est l’ion positif que l’on retrouve dans la molécule d’air. Il en résulte donc qu’il est bénéfique pour notre environnement de faire brûler l’encens amérindien.
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