N’oublions jamais un seul instant
Posté par othoharmonie le 29 décembre 2012
— que nous ne devons pas marcher dans la vie le dos courbé et craintifs comme des esclaves, mais nous avancer en vainqueurs, remplis de la confiance inébranlable que tout ce qui arrive sert au déploiement de la perfection et de la nature divine ;
— que le même malheur se présente différemment pour chacun : pour le lâche, c’est un géant redoutable, pour le brave, ce n’est qu’un nain ;
— que celui qui lâche le gouvernail est perdu dans la tempête, tandis que celui qui espère et a confiance en Dieu arrive au port sain et sauf;
— que la faiblesse n’étant que néant et simple défaut d’énergie, il ne nous manque rien de ce qui appartient au fort, sinon que nous n’avons pas développé nos facultés, et qu’il nous faut affirmer nos forces latentes pour les activer et les rendre agissantes ;
— que toute force dont nous avons besoin est en nous puisqu’elle vient de Dieu, qui est aussi en nous et nous donne tout que nous lui demandons avec confiance ;
— que Dieu étant le Bien partout présent, il ne peut rien nous arriver de mal, et que rien ne peut s’opposer durablement à Sa volonté ;
— que notre angoisse devant la vie est ainsi sans objet, puisque tout ce qui arrive est conforme à la volonté de l’Infini et ne peut être que profitable pour nous ;
— que rien n’est nuisible comme la crainte de l’avenir ou de quelque mal que ce soit, car elle est fondée dans la croyance erronée qu’il existerait une puissance au monde supérieure à la puissance du bien ;
— que toutes les dissonances et difficultés de la vie résultent justement de cette crainte, et disparaissent d’elles-mêmes si la confiance est instaurée à sa place : la confiance en Dieu, en sa force et en son appui ;
— que le mal et la faute ne peuvent être vaincus que si nous détournons d’eux notre attention et si nous nous attachons à servir le bien et à le faire ;
— que, si nous avons confiance et patience, il n’est pas de circonstance ou d’événement qui, judicieusement utilisé, ne puisse tourner à notre profit ;
— que nous agissons sagement en espérant chaque jour un événement heureux, et en même temps en réservant une satisfaction à un être autour de nous ;
— que nous devons affirmer le bien que nous désirons, le cœur plein de gratitude, comme si nous l’avions déjà reçu ;
— que la vie nous donnera d’autant moins que nous attendons moins d’elle et que nous manquons de confiance en la destinée, car la sphère de notre vie ne saurait être plus parfaite que ne l’est notre idéal ;
— que la confiance en Dieu et une sérénité d’âme imperturbable sont un signe de maturité spirituelle et de sagesse ;
— que le calme et l’égalité d’humeur ne sont pas des signes de passivité et d’indolence, mais une concentration de forces et une suprématie qui reposent d’abord sur la confiance dans le guide secret et, ensuite seulement, sur les puissances extérieures.
— qu’être bon est la clé du bonheur pour autant que la bonté est active ; qu’il ne s’agit donc pas seulement de n’être pas mauvais et d’éviter le mal, mais d’exercer le bien partout où l’occasion s’en présente ;
— que la plupart des maux et imperfections du monde disparaissent d’eux-mêmes, si nous ne songeons plus qu’au bien et si nous n’affirmons que la perfection.
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