Au temps des sectes

Posté par othoharmonie le 30 mars 2013

Extrait du livre : LA GRANDE REVELATION – L’arrêt du moteur de souffrance planétaire

CHAPITRE 5 : PARIS TENU MA VILLE LUMIERE avec l’aimable autorisation de JG.VESONE 

Au temps des sectes dans Beaux textes nabuleuse2

Le temps des sectes
J’avais entrepris par le Minitel, l’ancêtre d’Internet, une recherche de tout ce que la région parisienne pouvait proposer en matière religieuse, philosophique, culturelle ou politique, je découvrais un monde immense et c’est avec passion que me mis en quête des différents courants les plus importants. En approchant les religions orientales j’ai découvert que l’expérience de Dieu pouvait être vécue comme une expérience uniquement intérieure beaucoup plus que mentalisée. La vacuité était une expérience toute nouvelle pour moi. Le divin en moi est l’essence même de la vie, une sorte d’élan vital, dans le souffle et le rythme cardiaque. Donc concrètement après m’être renseigné, avoir pris des premiers contacts, je consacrai plusieurs week-ends pour découvrir les écoles, les religions et les sectes suivantes : J’ai commencé par les Krishna, les plus proches de chez moi, j’ai découvert le monde des mantras, de la dévotion selon les concepts hindouistes.

Ayant exploré et ne voulant pas prolonger plus loin, je suis allé voir les Enfants de Dieu, très accueillants : c’était un mouvement spontané d’après mai 68, qui jouait de la musique dans les rues, avec des fleurs dans les cheveux et qui vivait en communauté bucolique à la campagne. Ils avaient la particularité de développer des pratiques très libératrices, en particulier d’associer l’amour de soi, l’amour des autres et l’amour physique. Ils avaient évidemment beaucoup d’adeptes. Pour moi, ils étaient très sympathiques, je les remercie d’avoir créé chez moi une ouverture et une libération. Mais ils n’avaient pas le sérieux minimum que je m’imposais .Par son ambassade parisienne, j’ai connu la Grande Fraternité Blanche Universelle, inspirée par philosophe Peter Deunov et par Mikhael Aivanhov. Ils voulaient considérer l’homme dans sa globalité, le relier à l’ensemble de l’univers visible et invisible et l’inclure dans le plan divin. Le cœur de la pratique était méditatif, contemplatif, fait d’une ascèse importante dans un contexte tantrique. Cette très ancienne discipline se définit par la production du désir sexuel avec ou sans partenaire qu’il faut maitriser. Cette maîtrise engendre une énergie dirigée vers le cerveau pour l’utiliser.

Ce processus de montée énergétique s’appelle montée de Kundalini. Ces enseignements demandaient un long apprentissage et une sorte d’évolution par degrés dans le temps ; je décidais donc de ne pas prolonger cette étude. Très intéressante a été pour moi La théosophie et la cité de Shamballa. dont l’animatrice historique décédée était la Baronne Helena Blavatsky, une ukrainienne. Cette école d’enseignement spirituel m’a paru un peu hermétique. Helena Blavatsky développait ses talents médiumniques pour entrer en contact avec une cité dans les plans éthérés de la terre et qui s’appelle Shamballa. Elle y établissait un contact régulier avec les maîtres ascensionnés comme El Morya, Dwjal-Khul et Kuthumi. Shamballa est une cité secrète dans un espace qui est proche de la terre physique et à partir d’où les Maîtres enseignent aux hommes la sagesse nécessaire à leur libération. J’ai commencé la lecture de livres un peu difficiles dont les plus importants sont ‘‘ Isis dévoilée ‘‘ et ‘‘ La doctrine secrète ‘‘ .  Ce dernier ouvrage développe une autre version plus claire de la genèse de la planète et la genèse aussi de l’ensemble des autres races humaines qui ont habité la planète avant l’homo Sapiens depuis plusieurs millions d’années. La description de la cité de Shamballa me paraissait très important. Ma culture ne m’avait jamais fait entrevoir que les humains pouvaient de leur vivant dans certaines conditions accéder à une partie du ciel, ce que semblaient dire les théosophes. Ce que j’ai retenu était que Shamballa était une sorte de base à la périphérie vibratoire de la planète, un lieu bien réel et matériel situé dans le plan éthérique d’une vallée tibétaine dans l’Himalaya à l’orée du désert de Gobi et proche de la frontière chinoise. Shamballa est un sujet central pour tous les chercheurs de lumière et aussi pour bien des curieux en mal d’aventure.

C’est un endroit secret, protégé où selon plusieurs sources, tout semble possible en matière de projets. C’est un lieu d’études et de planification où des âmes en transit sont invitées à séjourner. Shamballa était décrite aussi comme un paradis terrestre. Shamballa serait comme la capitale astrale de la Terre, le lieu de résidence du Prince Planétaire Bouddha partagé avec le Logos le plus ancien des jours : Sanat Kumara ainsi que de Maitreya qui serait le Christ. Cette ville demeure invisible à tous puisqu’elle vit maintenant dans la 9ème dimension. L’histoire de Shamballa m’a paru extraordinaire. En résumé au moment où la Terre vivait une période de densification constante il y a des millions d’années, la vie était sur le point de disparaître à jamais de la Terre, les créatures n’arrivant pas à s’y fixer. Ainsi Sanat Kumara décida t’il de s’installer définitivement sur la Terre afin de stabiliser la chute de cette planète dans la matière et dans la densification. Depuis il est considéré comme l’Ancien des Jours, qui est devenu son titre. La lumière intense qu’il continue à rayonner, suffit à maintenir Urantia Gaia, nom spirituel de l’âme de la Terre, à un niveau de vibration où la vie est possible. Pour ce faire, 300 généticiennes vénusiennes, appelées Mères Divines, sont venues avec leur cohorte dans notre monde afin d’y préparer le règne de ce grand personnage cosmique et aussi permettre l’installation de différentes espèces et races dans les quatre règles, minéral, végétal, animal et humain. Avec ses Mères Divines, des êtres de haut savoir, les Kumara, construisirent un espace résidentiel, une sorte de grand palais, pour héberger ces différentes fonctions.

Le lieu choisi fut le Tibet à cause de son site protecteur, et la cité principale fut appelée Shamballa mineur ou demeure du Prince gérant planétaire, Sanat Kumara. Shamballa est le siège de toutes les décisions concernant notre monde et ses habitants. Chaque individu entité et être de lumière se doit de passer par cette ville et d’être reçu par le Prince avant de quitter ce monde, de même qu’il l’a fait avant d’y entrer. Et cette loi, selon la théosophie, serait la même pour tous les entrants et sortants de la planète. De même que pour les autres écoles et mouvements que j’ai fréquentés  je ne me suis pas attardé au sein du mouvement théosophique d’Helena Blavatsky parce que j’étais aussi curieux de continuer mon exploration et mon inventaire Le mouvement suivant a été plus difficile, il est maintenant marginal voire disparu, mais à l’époque il était important. C’était l’Eglise du Révérend Moon. Ma recherche sur cette église qui s’appelait l’Eglise de l’Unification dont le fondateur et l’animateur était le Révérend Sun Myung Moon fut facilitée parce que le président et responsable français que j’avais croisé à la faculté de Toulouse, était originaire du Sud-Ouest, et faisait partie des relations proches de la famille de mes grand parents maternels. C’était une famille notablement connue en France grâce à un oncle du garçon qui était jésuite, son père qui était député en Corrèze et son oncle qui à cette époque dirigeait le patronat français. Ce garçon s’est fait un honneur de me recevoir et de me faciliter toute information. Cette église, au départ d’inspiration chrétienne et développée par un pasteur, avait comme axe principal de pensée un anticommunisme féroce, considérant que l’antéchrist allait œuvrer sur la planète en utilisant la voie communiste. J’ai très vite compris qu’il cherchait des militants engagés qui, après une formation intense et sélective, allaient devenir des sortes de mercenaires. Je fus invité à suivre un training de formation accélérée et je réalisai que pour bien comprendre le cœur de ce qui me paraissait mystérieux je devais suivre le processus d’initiation. Il y avait plusieurs séances et il a eu là un incident, le seul qui me soit arrivé dans mon enquête. J’ai choisi au cours d’une pause un après midi de m’échapper par la fenêtre. D’un toit à une terrasse et d’une terrasse à un platane j’ai retrouvé un boulevard du 17ème arrondissement. Le contexte de la formation était militaire, très strict, et les instructeurs opéraient un lavage de cerveau avec des phrases transformées en mantras, des hurlements et la lecture de textes.

Je voyais qu’ils faisaient de la programmation mentale. Ne connaissant pas les conséquences, je préférais m’abstenir et comme il m’avait répété très souvent que j’avais passé le point de non retour, je ne voulais pas avoir des comptes à rendre et j’ai choisi la voie la plus courte. C’était plus comique que grave. Je n’ai eu aucun ennui. Ensuite, je me suis renseigné auprès d’une Synagogue dont l’accès n’est pas facile pour les curieux parce que les fidèles sont en général d’hérédité judaïque. Les textes fondateurs sont très riches, très anciens, très codés, codifiés. Ce sont le Zohar, la Cabbale, le Talmud. L’image que j’ai eue du judaïsme était très structurée et très puissante. L’accueil à la Mosquée de Paris a été plus simple : j’ai même acheté un Coran et j’ai pu en faire mon livre de chevet quelques soirées. J’ai vu que Jésus était connu, que sa vie était décrite d’une façon différente de celle des évangiles, en particulier qu’il était marié à une femme qui l’avait soutenu et qui avait été très influente. Concernant la vie de Jésus le Coran se rapproche beaucoup des textes gnostiques. J’ai pu découvrir que ces textes, rejetés par l’église, depuis l’instauration par les empereurs romains de l’église catholique et romaine, étaient très bien acceptés chez les Musulmans.

C’était spécialement le cas en Egypte où la branche chrétienne copte mise à l’écart par Rome s’avère pleine de richesse et de connaissances dans la ligne droite des fameux Esséniens de Qumran dont on pense que Jésus et ses disciples ont été les élèves. Dans le cadre de cette aventure, j’ai découvert qu’il existait aussi une confrérie libre et laïque des Adorateurs de Montmartre et j’ai passé quelques nuits avec eux. Cette confrérie ne faisait aucuns vœux et n’avait aucun engagement. C’étaient simplement des personnes qui devenaient membres sans cotiser et qui se retrouvaient à la nuit tombée dans la Chapelle de Montmartre que le concierge leur ouvrait afin qu’ils prient toute la nuit Dieu ou leur Dieu car tous n’étaient pas chrétiens. Le méditant pouvait profiter de l’espace de la grande Chapelle pour une expérience mystique sans aucune contrainte. Bien que pour moi cette expérience n’ait pas de but précis, je me souviens de la qualité, de la douceur, de la lumière dégagée en moi durant ces nuits-là. Je ne sais ce que j’ai écouté, ni sur quel canal je me suis connecté mais je sais que mon être en moi était tout à fait satisfait de cette retraite. J’ai eu aussi quelques opportunités de découvrir quelques autres mouvements connus, mais j’ai suivi mon instinct et mon intuition et je les ai simplement survolés. Ce fut le cas de l’Eglise de Scientologie qui m’a paru puissante mais compliquée avec sa Dianétique. J’ai connu un peu le mouvement raëlien installé maintenant au Canada qui avait comme enseignement les relations avec les mondes extra-terrestres. J’ai visité les branches chrétiennes comme les Adventistes d’origine américaine, de même que les chrétiens charismatiques ou aussi les Jéhovah un peu étrange et fanatiques. Cette diversité me paraissait intéressante à l’époque.

Pour clore cette enquête, j’ai terminé par un mouvement américain, très sympathique, les Mormons. Ils sont une branche du christianisme. Le Christ après avoir évangélisé la Palestine est apparu à un disciple, lui a demandé d’aller s’établir en Amérique et l’a inspiré pour bâtir une sorte d’arche dans laquelle il a mis toute sa famille. Ainsi est apparu le mouvement des Mormons qui existe encore, qui a établi une ville entière dans le Middle West ; les Mormons se sont consacrés à honorer l’ensemble des âmes décédées, c’est d’ailleurs pourquoi ils établissaient des fiches des décédés et ont constitué un base d’expertise mondiale pour les recherches généalogiques. Je ne vais pas aller plus en détails dans mes découvertes de l’époque mais je dois dire que l’ambiance était très agréable pour moi car je me ressentais un peu comme dans le livre de contes d’Alice au Pays des Merveilles. Je sautais d’une pièce à l’autre avec la taille du monde qui s’en trouvait très élargie. En conclusion, j’avais bien eu raison de me déraciner vers Paris qui est une mine d’informations et d’enseignements. Je n’avais que l’embarras du choix pour développer mon propre programme de recherche.

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