Evénements hors du commun
Posté par othoharmonie le 30 mars 2013
Extrait du livre : LA GRANDE REVELATION – L’arrêt du moteur de souffrance planétaire
CHAPITRE 5 : PARIS TENU MA VILLE LUMIERE avec l’aimable autorisation de JG.VESONE
Trois événements hors du commun
C’est dans cette troisième année à Paris que sont survenus trois évènements lors de mes tournées qui ont radicalement changé non seulement mon caractère mais aussi mon comportement et ma vision du monde qui m’entourait. Ce sont des éléments incontournables de cet ouvrage car ils en sont les trois piliers. Ce sont les trois premiers grands signes qui m’ont alerté sur le fait que les évènements très favorables de ma vie ne pouvaient pas être le seul fruit du hasard mais qu’il y avait assurément une intelligence qui veillait sur moi.
Le premier évènement : Bernadette Soubirous
J’avais fait étape à Nevers dans le cadre de mes tournées pour ma gamme culinaire. Le matin avant de prendre mon camion de démonstration surnommé ‘‘ Calèche ‘‘ , je ne saurais expliquer ce qui m’est passé par la tête. Au lieu d’aller à mon premier rendez-vous, j’ai pris le temps de flâner sur un boulevard et j’ai pénétré dans la propriété d’un couvent de sœurs. J’ai longé des couloirs suivant une indication « Chapelle Bernadette Soubirous ». Bernadette Soubirous est la jeune bergère qui a été témoin de nombreuses apparitions à Lourdes puis déclarée sainte. Je pensais que son nom avait été donné à la chapelle. Mais y entrant je m’aperçois qu’il y avait là un gisant dans une châsse monumentale faite de verre et d’armatures dorées. C’était le corps non décomposé de Bernadette Soubirous. Son visage un peu oxydé avait été recouvert d’une fine couche de cire blanche, mais les médecins constataient que miraculeusement elle ne se décomposait pas depuis sa mort il y avait une centaine d’années. La découverte inattendue de ce corps qui gardait une expression et une vibration comme s’il était vivant a été un choc plus qu’une surprise. Je suis donc resté là un certain temps enveloppé dans l’atmosphère de paix, de tranquillité, de calme et de plaisir qui se dégageait. Une sorte de flux amical et bienveillant pour ne pas dire fraternel se dégageait du corps. Une fois parti j’ai continué à ressentir, tout le long du trajet, de nombreuses heures après, la qualité de relation avec ce qu’il fallait bien appeler une personne inerte et semi-vivante. Cela a été le début d’une très grande relation que je développerai plus loin, où des années après j’ai été invité à recevoir un véritable enseignement de cet être qui m’a raconté sa vie qui n’est pas celle que l’on croit et qui m’a enseigné sur qui j’étais. Elle a été à partir de cette première rencontre la personne la plus proche de moi et celle qui m’a apporté le plus de satisfaction.
Le deuxième évènement est arrivé à Anvers en Belgique
Mes déplacements en province étaient confortables et l’objet d’une vie agréable où je n’hésitais pas à donner libre cours à mes fantaisie de jeune homme célibataire. Le port d’Anvers, qui n’était pas aussi grand que celui d’Amsterdam, me faisait penser à la chanson de Jacques Brel qui décrivait la vie des marins qui faisaient escale dans les ports de la Mer du Nord. J’ai toujours été attiré par le monde des marins alors que je n’ai jamais eu l’occasion de travailler sur des bateaux, ni de faire de longues croisières. Mais ce milieu m’appelle et m’excite. Ayant donc un salon commercial à Anvers pendant une semaine, je passais mes soirées au port. Une nuit j’ai été invité par des matelots dans un bar alors qu’un cargo grec venait de débarquer. Ils m’invitaient à faire une promenade dans les quartiers du port. J’étais aux anges parce qu’il y avait là tous les ingrédients de l’aventure que je ne pouvais pas me permettre dans ma vie ordinaire. J’étais comme dans un film : il y avait les bars sombres, les bordels, les beuveries, les bagarres, les histoires dans plusieurs langues. Après quelques pintes, quelques chants et quelques relations sexuelles un peu hard je me sentais dans l’ambiance avec une petite conscience de danger. Un mois après ma tournée me conduisit à Annecy où je logeai dans un charmant petit hôtel avec une terrasse en promontoire au-dessus du lac. J’y dégustais pour la première fois un poisson nommé fera, genre d’anguille, à la sauce à l’oseille en regardant le coucher du soleil. Je me suis endormi sur la terrasse. Au milieu de la nuit, j’ai été réveillé brutalement par une angoisse extraordinaire, rare et sans cause apparente. J’étais envahi par l’idée fixe que j’étais atteint par une maladie mortelle. J’ai essayé de contenir cette angoisse au bord de la panique, et je suis parti à l’hôpital d’Annecy au beau milieu de la nuit. Le médecin de garde a pensé que j’étais alcoolisé, j’ai fait beaucoup d’efforts pour le persuader du contraire et il m’a finalement examiné. Il a remarqué un gros ganglion non douloureux à l’aine et un état de ma verge montrant des lésions qui selon lui demandaient un examen immédiat. Il m’a recommandé de consulter à Annecy même, dans un laboratoire, un spécialiste dermatologue et dés la première heure. Celui-ci m’a fait des prélèvements et m’a demandé de ne pas quitter son cabinet. Les premières analyses sanguines ont été tout de suite adressées à Lyon par coursier à moto, et dans l’après midi, le spécialiste me déclara :
« Je ne sais pas comment cela vous est arrivé, vous êtes atteint d’une maladie que je croyais disparue depuis longtemps, puisqu’il s’agit de la syphilis et sachez que vous avez une chance extraordinaire puisque vous n’avez pas atteint encore la période d’incubation qui est de l’ordre d’un mois. Nous arrivions juste à la fin de cette période. Vous pouvez donc être traité moyennant un traitement intense de pénicilline. Mais comment avez-vous pu être infecté ainsi, c’est votre vie privée mais où avez-vous été » ? Je lui expliquais le quasi certitude de l’avoir contracté à Anvers lors d’une nuit de débauche avec des marins. J’ai fait sensation dans l’établissement car chaque membre du personnel a voulu passer sa tête pour voir le phénomène. J’étais heureux d’avoir la vie sauve à quelques heures près. J’ai eu droit à une visite de la Police qui a ouvert un dossier et cette surveillance policière m’a suivi jusqu’à Paris où j’ai du plusieurs fois de suite me présenter pour contrôle à l’Hôpital Saint Louis et garder une fiche d’identité pour assurer la traçabilité. J’étais devenu un évènement national et le seul cas recensé qu’il fallait suivre pour qu’il ne fasse pas de dégâts ailleurs. Je n’étais pas fier. J’étais cependant dans un état de joie inconnu jusqu’alors, Miraculeusement ma vie était sauvée. Cet incident qui aurait pu être dramatique m’a invité par la suite à la prudence. Une fois le traitement effectué je n’ai eu aucune séquelle.
Le Troisième évènement est un incident paranormal sur l’autoroute A6.
J’étais en déplacement en Languedoc au sud de Montpellier parce qu’un très gros client qui était l’une des premières grandes surfaces de quincaillerie en France souhaitait un support publicitaire dans un centre commercial. J’avais été choisi pour animer l’ouverture de ce grand magasin dans le hall du centre commercial. J’utilisais mon véhicule d’exposition qui restait sur site et je rentrais tous les soirs à mon hôtel à Palavas en taxi. C’était la fin mai et j’avais choisi un hôtel sur la plage. J’ai passé une semaine extraordinaire entre la plage et une boîte de nuit proche. J’avais même rencontré une jeune fille sympathique, dynamique, intelligente, une ancienne étudiante comme moi. Nous avions sympathisé parce qu’en plus d’une certaine affinité érotique, nous avions trouvé des points communs de lecture chez Henry Miller et son entourage. Je passais beaucoup de temps avec elle dans sa caravane. Ma société m’avait permis de rentrer en 3 jours pour parcourir sans fatigue les 800 km avec mon véhicule assez lent, je pouvais partir un vendredi. Mais j’ai repoussé au samedi matin, puis ensuite au samedi après-midi après la baignade, puis enfin à la soirée du samedi. En réalité j’ai fêté mon départ dans la nuit du samedi au dimanche en discothèque. Je me faisais fort de rouler sans problème tout le dimanche et une partie de la nuit du dimanche au lundi. M’étant alors couché tardivement, je ne suis finalement parti qu’en fin de matinée le dimanche. Je me suis donc retrouvé pour dîner le soir à Lyon. J’ai fait un choix qui n’était pas le meilleur à savoir celui de faire un bon repas gastronomique. Je me souviens avoir quitté Lyon au coucher du soleil vers 21h. Ce sont les derniers souvenirs de mon trajet entre Lyon et Fontainebleau. Le cœur de l’histoire est qu’en pleine nuit, je me suis réveillé, je me suis entendu ronfler avec ce grand plaisir d’être enfin endormi. Je sentais l’une de mes jambes très endolorie tandis que l’autre était en l’air. Cette idée commença à s’installer dans mon cerveau « es-tu arrivé chez toi ? Sinon où es-tu ? » J’ouvre un œil et je ressens les vibrations du moteur. J’étais à l’intérieur de mon véhicule mais sous le tableau de bord côté passager, une jambe repliée sous moi et l’autre sur le siège. L’instant d’après j’ai voulu voir ce qui se passait car j’avais une question qui succédait aussitôt à la première : << Si je suis dans mon véhicule, quelqu’un conduit, or ce n’est pas moi >>. Curieux de connaître le conducteur je soulève ma tête qui vient heurter la boîte à gant et le tableau de bord d’une façon violente. J’ai dû me contorsionner pour m’extraire d’en dessous le tableau de bord et mon attention a été attirée par le camion semi-remorque qui était en train de me doubler.
A cet instant je découvre que j’étais seul, ou presque, dans la cabine car j’ai ressenti une vague présence, pas complètement inconnue, sur le siège du conducteur. Personne, ou presque, ne conduisait.
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