Le comte de St Germain et les maîtres de l’Aggartha
Posté par othoharmonie le 20 avril 2013
dans l’oeuvre de François Brousse : Saint-Germain
J’apparais personnellement à travers les âges comme une comète éternelle et vagabonde. On m’a vu dans l’antique continent atlante, tel un sage aux pouvoirs mystérieux. J’ai surgi à la base des grandes civilisations, comme une providence vivante, sous les masques d’Imouthès, le dieu constructeur de pyramide, d’Amourrou, celui qui sait les chemins de la Montagne, de Zerovanus, le contemplateur des deux Principes invincibles. [...]
Au XVIIIe siècle, alchimiste immortel, je fabriquais de l’or, faisais grossir des perles, purifiais des diamants, guérissais des maladies, dévoilais l’avenir du monde.
Au XIXe siècle, j’ai fondé, avec Koot- Houmi et Morya, cet édifice de granit, la Société théosophique où furent étudiés les mystères essentiels de l’univers. Sa fondatrice officielle, l’étonnante Helena Petrovna Blavatsky, sortait des sanctuaires initiateurs de l’Asie. Elle fut sur la Terre notre disciple bien aimée, notre messagère fulgurante. [...]
Aujourd’hui, c’est à vous [François Brousse] que je me présente, apportant révélations métaphysiques, scientifiques, prophétiques et méthodologiques.
(Propos de F. Brousse, 4e de couverture)
François Brousse
Le Voyageur des siècles, Saint- Germain, représente la Haute Magie, dominatrice de la Mort, maîtresse des couleurs et en relation avec le Grand Soleil central de la galaxie.
Alchimiste suréminent, il fabriquait de l’or, purifiait les diamants, grossissait les perles, chassait les entités du bas-astral, guérissait les malades et révélait les sombres lueurs de l’avenir. (p. 13)
[En 1743], le maréchal de Belle-Isle revenait d’Allemagne. Il venait d’abandonner, sous la pression des armées impériales, la merveilleuse ville de Prague. [...]. Il ramenait dans ses bagages [...] un étrange personnage : c’était le comte de Saint-Germain. [...] Ce Comte était petit, brun, le visage basané, le regard d’une étonnante profondeur. Il y avait en lui la majesté du mage et, en même temps, la douceur et peut-être, un peu, l’égarement du prophète. Il était vêtu d’une étrange façon, toujours avec des habits admirablement bien taillés, mais ce qui le différenciait de tous les autres courtisans de l’époque, de tous les autres grands seigneurs, c’était le faste, la somptuosité, l’éclat des bijoux. Ses bijoux [...] étaient en train de défrayer les chroniques d’un peuple léger, superficiel, amant néanmoins de la beauté et amant de l’intelligence. [...] Il devint très rapidement l’ami de la marquise de Pompadour et, par la marquise de Pompadour, il pénétra facilement dans l’intimité du roi Louis XV. Le roi Louis XV avait, pour le comte de Saint-Germain, une véritable admiration. (p. 179-180)
Zoroastre, Hammourabi, Moïse ont rencontré leur Dieu sur la montagne, et nous avons rencontré le Maître sur les flancs des Pyrénées, dont l’étymologie rappelle le Feu créateur.
C’est aux environs de la ville de Vernet-les-Bains [Pyrénées-Orientales], paradis du Midi, que cette rencontre insolite marqua notre mémoire d’un sceau ineffaçable. J’étais ce jour-là [le 14 avril 1966] en promenade non loin de cette station si douce et si harmonieuse, sur la route qui se dirige vers Casteil, tandis qu’un ciel rayonnant répandait sur la campagne aux arbres frémissants un manteau de gloire azuréenne.
Je venais d’effectuer un virage majestueux aux environs de l’hôtel Alexandra [...] et voici que je rencontre un personnage d’une taille moyenne, avec un front très large, des yeux au regard insoutenable et un peu malicieux, portant des vêtements clairs et une coupe moderne. Son caractère particulier consistait en un étincellement de bijoux. Une bague à la main droite, avec un rubis flamboyant. Une bague à la main gauche, avec un saphir ensorceleur. Autour de son cou, pendait un vaste collier terminé par une croix gravée de trois roses. C’était la rose-croix, mais sous un style original.
J’ai pensé tout de suite : « Est-ce un fou, un illuminé, un imposteur ou un homme de génie ? » C’était un joli éventail de possibilités. Pendant que je songeais, l’illuminé-imposteurhomme de génie s’avance vers moi et me dit ex abrupto : -Vous avez raison d’annoncer la chute du général de Gaulle pour 1969*. Je reprends mon souffle et rétorque : -Je suis ravi que la renommée de mes oeuvres soit parvenue jusqu’à vos oreilles ; puis-je me permettre de vous demander à qui j’ai affaire ? Il me répond superbement :
- Au comte de Saint-Phénix. Phénix ou Saint-Phénix, c’était, je le savais, l’un des pseudonymes de l’illustre Saint-Germain. (p. 274-275)
* Cf. BROUSSE F., Les Clés de Nostradamus, dans Revue Sources Vives, Perpignan, N°32, printemps 1965
Après l’effondrement de l’Atlantide, ce puissant génie a découvert le mouvement perpétuel, la quadrature du cercle et le moyen de transmuter les métaux profanes en métaux précieux. [...] Le Frère immortel poursuit sur la Terre le but d’Élias Artista en trois points fondamentaux : l’unité de toutes les religions, la production d’une richesse intarissable, la perfection de la science et de la morale, de sorte que les humains retrouveraient le paradis primitif. Il laisse entrevoir la rencontre future des fils d’Adam avec une civilisation extraterrestre. [...] Tel est le comte de Saint Germain, un des grands sages de l’Himalaya. (p. 280-281)
L’humanité évolue, elle est en quelque sorte la dernière fleur de l’arbre animal ; nous avons été successivement à travers les siècles des plantes, des poissons, des reptiles, des amphibiens, des oiseaux, des quadrupèdes, enfin des hommes, des humains, et notre sort est de devenir des surhumains, autrement dit, des dieux. (p. 52)
Saint-Germain
Nous sommes, nous, les Frères Aînés, Koot-Houmi, Morya, Saint-Germain, les résultats d’une évolution prodigieuse. Nos êtres, plus anciens que les vôtres, plongent dans une antiquité inconcevable. Ils ont acquis la réalisation définitive.
Notre suprématie se met au service de l’ascension humaine. Par nos pensées, torrent perpétuel d’amour, de puissance, de sagesse, de beauté, de joie, nous baignons d’un flux vivifiant les multitudes et les penseurs. Parfois, nous nous manifestons directement à quelques privilégiés.
(Propos de F. Brousse, p. 51)
François Brousse (4e de couverture)
Il faut savoir que le but de l’évolution est de fabriquer des humains immortels, non dans leur corps physique (utopie contradictoire), mais dans leur corps éthérique. Ils peuvent alors, par la concentration de leur volonté, condenser des corps tangibles. La nuance est de taille !
Ainsi le comte de Saint-Germain et Melchisédech apparaissent-ils d’âge en âge, avec de longues périodes d’occultation. Donc, l’explication éthérico-créatrice illumine les mystères de l’Aggartha.
L’Aggartha est composée de ces hommes surhumains qui sont devenus des dieux. Ils ont atteint l’immortalité parfaite en ce sens qu’ils ont un corps éthérique indestructible, grâce auquel ils peuvent refaire à leur gré des corps physiques.
L’Aggartha comprend vingt-deux grands maîtres, ceux qui ont atteint la conscience cosmique et l’illumination permanente. [...] Ces vingt-deux grands sages sont les points de convergence de l’humanité tout entière. En l’Aggartha, il y a la puissance, l’amour, la sagesse et la création de la beauté, ce qui fait que l’homme devient semblable à Dieu, Dieu qui est à la fois le grand poète, le grand géomètre et le grand amoureux éternel. [...] Ces maîtres ont atteint l’immortalité du corps éthérique. [...]. En voici les noms… (Cf. p. 38-39)
ALMA
Je suis venu sur Terre
Pour sauver les humains
Du lucre et de la guerre
Qui troublent leurs chemins.
Comte de Saint Germain,
Tu m’ouvres la barrière
Des divins lendemains
Avec Hugo pour père.
Les galaxies sans nombre
Contiennent les géants
Hors du rêve et de l’ombre
Qui brisent le néant.
Les abîmes gnostiques
Donnent l’âme cosmique.
Les Miroitements de l’infini
François Brousse
Textes de François Brousse édités par www.licorne-ailee.com
- A lire : Le comte de Saint-Germain et les maîtres de l’Aggartha
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