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Moi, je fais l’amour avec Dieu

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

« Moi, je fais l’amour avec Dieu »

 Témoignage A LIRE

Le Boucher d’Alina Reyes (Points, 2009).

Psaumes du temps présent d’Alina Reyes
« On peut lire ces prières aussi bien en pensant à un amour humain qu’à l’amour divin, précise Alina Reyes. C’est important de ne pas quitter terre, tout en connaissant le ciel ! » (Presses de la Renaissance, 2009).

Alina Reyes, auteure de romans érotiques, nous livre le récit intime de sa rencontre avec le nouvel amour de sa vie : Dieu.

Moi, je fais l'amour avec Dieu dans DIEU 121

«Dieu est mon Époux, mon Aimé, mon Adoré, mon Désir d’Orient, mon Amant de feu. Moi, je fais l’amour avec Dieu. Autour de moi, mes paroles surprennent. J’ai grandi dans un milieu athée dans lequel Dieu est tabou. Pourtant, depuis mon enfance, j’ai une conscience énorme de Dieu, mais je ne savais pas le nommer. L’érotisme a été notre chemin de rencontre. L’érotisme m’a appris à être, avec les hommes, en état d’ouverture, de réceptivité, d’abandon… Toutes ces dispositions m’ont été utiles pour recevoir Dieu. Dieu approche chacun à sa façon, en lui parlant le langage qu’il comprend. Avec moi, Dieu a employé la langue charnelle et sensuelle. Mais je ne mélange pas les genres : quand je fais l’amour, je ne me mets pas à penser à Dieu, je suis pleinement dans ce que je vis en cet instant. L’érotisme est un échange. Il n’a rien à voir avec la vieille idée de Georges Bataille, pour qui le plaisir érotique vient de la transgression et jouit de la culpabilité – c’est plutôt le signe d’une grande impuissance à appréhender la joie de la chair et de l’amour. C’est comme si, pour vous initier au plaisir des fruits, on commençait par vous proposer d’en manger des pourris !

La chair n’est pas de la viande morte, mais un corps animé par une âme. Dans Le Boucher (1), mon premier roman, je parlais de “l’entrée éblouissante du Sauveur”, avec un S majuscule, pour décrire une scène d’amour. On m’avait demandé d’ôter la majuscule parce que cela pouvait être “mal interprété”. Pourtant, c’est bien ainsi que je ressentais les choses. J’en fais l’expérience chaque jour : la mystique est sensuelle, et l’amour de Dieu, érotique. Les mystiques savent tenir tous leurs sens en éveil pour communiquer avec l’être qui les dépasse infiniment. Il faut relire les textes de sainte Thérèse d’Avila ou de saint Jean de la Croix. La foi ouvre au croyant un sixième sens, le sens spirituel, qui lui permet de goûter la présence de Dieu. Le christianisme est la religion de l’incarnation, et donc de la sensualité : l’Esprit est venu en Marie, Jésus a pris chair.

Entrez dans les églises et regardez les fresques et les peintures, on y voit des corps en gloire, des vierges qui donnent le sein ! Aux premiers siècles, les pères de l’Église parlaient de Dieu en des termes très sensuels. Puis la peur de la chair, qui est une peur de la liberté humaine, a repris le dessus… Plus j’avance sur mon chemin, plus je comprends intimement la figure de Marie Madeleine (que j’explore dans mon prochain roman), d’une part, à cause du regard que l’on a porté sur elle et qui ne correspondait pas forcément à ce qu’elle était; d’autre part, parce que l’amour des hommes l’a menée, elle aussi, à l’amour de Dieu. »

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Créer son temple érotique

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

 

Créer son temple érotique dans La Sexualité Sacrée amour-coeur-00055Prier ou méditer dans un lieu de culte donne au recueillement une saveur particulière. L’air y semble plus vibrant, le silence plus habité. Il en va de même pour l’amour. « Ce qui fait d’une pièce un temple pour la prière ou l’amour, c’est l’intention, avance Catherine Bensaid. Il ne s’agit pas de transformer sa chambre en palace érotique, mais de l’investir avec une intention particulière, celle de se retrouver dans une intimité privilégiée. » Bien sûr, bougies, encens et lumière douce apportent un plus, mais ils ne sont que les supports concrets du désir d’élever une cloison entre le monde extérieur, profane, et le monde intérieur, sacré.

« Avoir conscience de cette aspiration spirituelle et sensuelle permet d’échapper à la “fétichisation” du lieu, ajoute Brigitte Martel. Bâtir son temple est un état d’esprit, le désir de sacraliser la rencontre sans la coincer dans des rites. » La thérapeute rappelle quelques réalités « tue l’amour » : les chambres parentales envahies par les enfants ou leurs jouets, la télévision ou la planche à repasser faisant office d’autels… N’oublions pas que chaque objet matériel a une correspondance dans le monde immatériel. Ce n’est pas un hasard si les règles du feng shui préconisent, pour la chambre du couple, des formes rondes, peu de meubles, des représentations symboliques de l’amour et la présence dynamisante de la couleur rouge.

Sur la voie de l’amoureux : http://lavoiedelamoureux.com/

1. Arouna Lipschitz, auteure de 52 Clés pour vivre l’amour (Dervy, 2007). 
Pour tout renseignement sur son atelier : 0140840357 et www.arouna.com

Depuis un an, la philosophe et thérapeute Arouna Lipschitz (1) enseigne à des groupes d’hommes et de femmes « La voie de l’amoureux ». Le but : en petits ateliers, offrir à chacun des clés pour ouvrir les portes de l’esprit, de l’âme en même temps que celles du cœur et du corps amoureux. Apprendre à mieux aimer, à passer du sexe à la relation sexuelle tout en interrogeant son histoire et son désir, telle est l’invitation philosophique à laquelle sont conviés tous ceux qui veulent faire de leur couple un lieu d’épanouissement et de développement personnel.

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S’abandonner en confiance

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

S'abandonner en confiance dans La Sexualité Sacrée 4

Pour Catherine Bensaid, la sexualité sacrée ne peut exister que dans l’abandon, « si l’on accepte d’être vraiment nu, au propre et au figuré, sans gêne, face à l’autre. Quand les deux amants sont dans cette qualité de relation, ils entrent dans un “au-delà du corps”, où c’est l’être tout entier qui fait l’amour ». S’abandonner corps et âme, sans attentes – mushotoku, « sans but ni esprit de profit », disent les maîtres zen lorsqu’ils décrivent l’état d’esprit qui favorise la venue de l’éveil. Car il s’agit bien de désirer sans projeter, de se montrer activement passif et passivement actif, comme le préconisait le maître spirituel indien Swâmi Prajnânpad. Si une telle posture n’est pas facile à adopter spontanément, c’est parce que « nous sommes davantage dans la culture du contrôle que dans celle du lâcher-prise, note Alain Héril. L’abandon nécessaire à cette célébration du corps et de l’esprit exige de la confiance, à la fois en soi et dans son partenaire ».

Brigitte Martel suggère, dans un premier temps, de repérer nos freins intérieurs. Ces derniers peuvent prendre la forme de préjugés sur la sexualité, provenir d’échecs, de trahisons, d’expériences douloureuses qui ont mené à la fermeture du corps et du cœur. Puis ceux de notre partenaire : est-il dans le jugement, l’inhibition, la répétition ? Sans confiance ni connivence, l’abandon est impossible, et les explorations érotiques sont vouées à la domination ou à la manipulation.

Célébrer son couple au quotidien

Se désirer dans un émerveillement renouvelé ne se décrète pas. Le désir est volatil, lunatique, mystérieux, c’est aussi ce qui fait son charme et son prix. Mais pour s’épanouir, ou ne pas s’évanouir, il a besoin d’un climat propice. « L’une des expressions les mieux partagées de la spiritualité est la gratitude, remarque Alain Héril. Rendre grâce à l’univers pour sa beauté et son abondance grandit l’être et lui fait contacter ce qu’il a de meilleur en lui. Il en va de même pour le couple. Le désir meurt de trop de reproches ou de trop d’indifférence distraite. » Il ne s’agit pas de se noyer mutuellement sous un flot de tendresse, mais de dire – par l’écoute, le réconfort, une attention, un compliment – à quel point l’autre compte pour soi. « L’énergie sexuelle ne tombe pas du ciel, affirme Alain Héril. Plus le quotidien du couple est stimulant et amoureux, plus l’énergie de la rencontre sexuelle sera joyeuse et créative. La spiritualité dans la sexualité, c’est aussi cesser de cloisonner, de séparer les choses, de les diviser. »

S’initier à l’échange des rôles

L’un des pièges de la sexualité contemporaine est, selon Brigitte Martel, la tentation égalitariste : « Le postulat est que l’homme et la femme étant égaux, ils doivent agir de la même façon sur le plan sexuel. Cela n’est tout simplement pas possible. Comment être passif ou actif simultanément ? » La thérapeute donne à ses patients un exercice destiné à explorer alternativement les polarités yin (accueil) et yang (action) de leur sexualité. Dans ce qu’elle nomme « le jeu du roi et de la reine », il s’agit d’occuper, un soir, le rôle du passif, puis celui de l’actif. Cela permet de mettre les partenaires à égalité, tout en faisant appel à l’imaginaire de chacun.

La docteure Mireille Bonierbale rappelle que le célèbre duo de sexologues américains Masters et Jonhson proposait aux couples un exercice au cours duquel l’un explorait, par des caresses, le corps de son partenaire, lequel devait lui communiquer ses sensations. Le but était d’apprendre à se donner un plaisir « sur mesure ». « Nous vivons trop souvent la sexualité de notre partenaire comme une prolongation de la nôtre, constate Mireille Bonierbale. C’est illusoire à double titre : parce que femmes et hommes sont différents, et parce que nous sommes tous le fruit d’une construction psychoaffective unique. Nous avons tendance à oublier que ce qui est stimulant dans l’érotisme, c’est la différence, la part d’inconnu que nous convoitons et qui nous trouble. » Le sentiment de communion grandit quand, dans le plaisir donné et reçu, nous avons le sentiment d’approcher cet univers étranger et de le partager, quelques instants au moins…

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S’éveiller à une sexualité sacrée

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

 

S'éveiller à une sexualité sacrée dans La Sexualité Sacrée 49Nous pouvons nous libérer de la morale et des normes pour inventer, ou réinventer, une autre sexualité. Une sexualité qui remet le corps en son centre, qui le libère, pour lui rendre toute son intelligence, sensorielle et relationnelle. « C’est là l’enjeu de ce que j’appelle l’amour sexuel, c’est-à-dire une sexualité reliée à une dimension spirituelle, et qui permet d’accéder par le corps à la chair, ce lieu des affects, des émotions, de l’intimité, poursuit Jean-Michel Hirt. Cela implique la capacité d’aller vers l’inconnu de soi et de l’autre, d’accepter d’être ému, troublé. La rencontre sexuelle peut alors être de l’ordre d’un éblouissement, convoquant les sens et l’esprit. »

La spiritualité n’est pas chose abstraite. Le sexothérapeute Alain Héril, auteur des Continents féminins, voyage au cœur du plaisir des femmes (Jean-Claude Gawsewitch, 2008), évoque la proximité entre les mots « sacrum » (os du bas de la colonne vertébrale) et « sacré ». Dans la sexualité hindouiste, la kundalini, « l’énergie sexuelle », est décrite comme un « serpent de feu » lové au niveau du sacrum et qui, se dépliant lors de la relation sexuelle, fait circuler l’énergie vitale dans tout le corps, reliant ainsi l’homme et le cosmos. « La dimension spirituelle de la sexualité ne peut être atteinte qu’en partant du corps, insiste Alain Héril. Il s’agit donc de le mettre au centre, de manière consciente et aimante. » Accéder à une dimension de soi plus grande que soi ne peut se faire que si l’on consent à prendre le risque de la relation intime. La sexualité spirituelle serait donc essentiellement une qualité de présence aimante à soi et à l’autre. S’il n’existe évidemment aucun mode d’emploi, aucune cartographie prédéfinie, six pistes peuvent toutefois nous rapprocher de cette dimension sacrée.

Considérer la spiritualité comme une quête personnelle

Pendant des années, Arouna Lipschitz, philosophe et thérapeute (lire ci-dessous), a pratiqué le tantrisme pour concilier sexualité et spiritualité, avant de se rendre compte que, dans le tantra, la relation sexuelle était certes une passerelle pour « basculer dans l’espace transcendant », mais qu’elle transformait aussi l’autre en simple piste d’envol. « Le contraire de ce que j’enseigne, où il s’agit d’incarner sa spiritualité et de vivre une sexualité fondée sur le fait d’être vraiment en relation avec son partenaire, et non d’avoir des relations avec lui », explique la philosophe.

Mêmes préconisations chez Brigitte Martel, auteure de Sexualité, Amour et Gestalt(InterÉditions, 2007) et gestalt-thérapeute, qui pointe les risques d’une sexualité sacrée soumise à de nouvelles contraintes de performance : « L’impératif d’avoir à communier ensemble dans l’extase serait l’équivalent spirituel de l’obsession de l’orgasme ou de l’érection parfaite. » La spiritualité n’est pas un adjuvant destiné à renforcer ou à sublimer une relation. « C’est une quête personnelle dont les effets vont se faire sentir dans la sexualité, et pas une quête dans la sexualité », nuance la psychanalyste Catherine Bensaid, auteure avec Jean-Yves Leloup de Qui aime quand je t’aime ? (Pocket, “Évolution”, 2007). Méditation, prière, relaxation, mais également recherche du beau, du bien, du vrai… toutes ces aspirations et pratiques favorisent l’éveil d’une conscience plus attentive, plus aimante et plus créative au moment des échanges avec notre partenaire.

Habiter entièrement son corps

Dans le tantra, comme dans les branches psychocorporelles de la thérapie, l’accent est mis sur un corps partenaire, soigné et regardé avec le maximum de bienveillance. « C’est un temple, un lieu sacré, qui nous permet d’être, d’être conscient d’être, et de pouvoir entrer en relation avec les autres, souligne Alain Héril. Se le rappeler régulièrement devrait nous faire éprouver de la tendresse pour lui. » Ainsi, en prendre soin, le toucher, le caresser augmente nos sensations et développe notre sensualité en élargissant nos zones érogènes à l’ensemble de notre corps. Le sexothérapeute poursuit : « Au moment de la rencontre sexuelle, c’est l’ensemble du corps qui va réagir, vibrer, l’“être-corps” va se dilater et se déployer, là, avec notre partenaire, et nous ouvrir à une autre dimension de nous-mêmes. »

Pour renforcer le lien avec notre corps, Brigitte Martel propose un exercice, pas aussi simple qu’il peut en avoir l’air : « Il s’agit de parler directement à notre sexe, lui dire nos attentes, nos gênes, nos plaisirs, nos peurs. Cette parole annihile les dissociations corps-sexe, et permet d’être à l’aise avec le regard, les mains et le sexe de l’autre lors de la rencontre sexuelle. »

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L’Homme et Dieu

Posté par othoharmonie le 25 avril 2013

L'Homme et Dieu dans DIEU 37

Pourquoi tant de malheurs chez l’Homme si Dieu est Amour ?

Tout simplement parce que vous faîtes encore une distinction entre les Hommes et Dieu.

Vous placez Dieu comme un élément parfait, l’essence de chaque choses. C’est vrai. Seulement vous placez Dieu en dehors de l’Homme c’est là où réellement se trouve le problème. Comment l’Homme peut-il guider sa vie par l’Amour s’il n’est même pas conscient qu’il est Dieu lui aussi ? Certes sur terre tous les niveaux de conscience sont réalisés, mais la planète atteint son apogée d’erreurs ce dernier siècle. 

Comme vous êtes coupés de ce fondement divin, alors il n’est pas surprenant de voir toutes ces catastrophes arriver sur le plan humain. Cependant il ne faut pas oublier une chose, quand quelque chose que vous jugez très affreux vous arrive d’un coup, il s’agit en fait de quelque chose que vous avez à expérimenter. Il s’agit d’une expérience à vivre. Alors certes, le détraqué a sa grande part de responsabilité dans ses actes mais si cela arrive sur vous ce n’est pas un hasard. Vous aviez quelque chose à apprendre et il y a de grandes chances que vous l’ayez programmé là-haut avant de vous incarner. La chose est la même pour les enfants. L’endroit de naissance, le choix des parents est volontaire de sa part. Dieu n’a pas à aller à l’encontre de ces événements car il irait à l’encontre de la personne et de ses choix profonds. 

Dieu sait que la Vie sur Terre n’est pas la vrai vie, il sait donc que l’âme est là pour apprendre même si elle peine beaucoup. Tout cela ne dure qu’un temps. Dieu ne peut pas aller à l’encontre de vos choix, de vos décisions, il vous laisse ce libre arbitre qui vous rend libre par rapport à lui. Maintenant si vous prenez conscience de sa présence et que vous lui demandez de l’aide parce que vous n’arrivez pas à vous en sortir alors il vous répondra, c’est certain. Mais ce n’est pas parce qu’il ne vous répond pas de la manière que vous souhaitez qu’il ne le fait pas. C’est à lui que revient le choix de la réponse. Il sait exactement ce dont nous avons besoin pour notre évolution.

Ce sont pour ces raisons que nous n’avons pas le droit d’accuser Dieu pour les  » horreurs  » qui se passent sur terre. C’est à l’Homme de prendre ses responsabilités. Mais n’oublions pas que si nous nous qualifions « horreur  » certaines choses c’est que nous jugeons la chose en elle-même alors que l’âme dans son évolution appelle cela expérience. 

Article 24 © GDL – source-lumiere.net – 2002-2008

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