LES ENFANTS DE DIEU

Posté par othoharmonie le 30 juin 2013

LES ENFANTS DE DIEU dans Beaux textes 06echelle

 Depuis le début des temps, les médiums, les voyants, les «ultra-sensitifs » parlent de « l’aura », ce champ d’énergie qui entour non seulement les êtres humains, mais tout ce qui vit sur terre : créatures, plantes et arbres ; de nombreux savants et sceptiques ont manifesté du dédain à l’égard de ceux qui prétendent voir ce champ d’énergie et se sont ouvertement moqués d’eux, jusqu’aux jours où un couple Russe, Valentina et Simon Kirlean a inventé un appareil capable de photographier « l’aura ». Cette méthode est connue sous le nom de photographie Kirlean. Les Kirlean, qui avaient entamé leurs travaux en 1939, ont dût attendre jusqu’en 1960, lorsque le gouvernement russe a pu leur allouer des fonds pour perfectionner leur invention.

 Cette « aura » ; ou champ d’énergie, apparaît au-dessus et au-delà de la surface de la peau et peut envelopper le corps humain sur une distance de plusieurs mètres. Elle est composée de nombreuses couches, couleurs, formes et dessins. Ses caractéristiques varient selon l’état mental, physique et spirituel ou intérieur d’une personne.

 En résumé, l’aura est le reflet de l’être. Nous avons ensuite le corps éthérique. De même taille et forme que le corps physique, mais diffèrent de lui, le corps éthérique (ou de l’esprit) ne peut pas être détruit. Il est plus réel et plus solide. Il est celui que nous utilisons, nous, les voyageurs astraux, ainsi que les nombreuses personnes qui ont vécu des expériences de « sorties du corps » au cours desquelles elles regardent leur corps physique d’en haut, tout en gardant une forme corporelle. Cette forme étant le corps éthérique. A notre mort, c’est le corps éthérique que nous utilisons, c’est lui qui nous transport d’ici-bas au monde des esprits.

 Nous perdons beaucoup de monde : parents, époux, grands-parents, ami, sœur, frère, oncle… Mais à mes yeux, sans doute la perte l’a plus difficile à supporter est celle d’un enfant.

 Dans le monde des esprits, que nous ne pouvons qu’imaginer pour la plupart d’entre nous, notre vie continue ; les enfants rient et jouet, grandissent et apprennent. Dans l’au-delà, nos connaissances s’élargissent et nous nous éveillons au besoin de développement de l’âme. Un travail nous y attend si nous le désirons et de nombreux habitants du monde des esprits confient qu’ils mènent une existence active, remplie et passionnante. 

Combien de fois ai-je entendu prononcer ce vieil adage : « laissez les morts reposer en paix ». Il sous-entend une inactivité absolue dans « l’après-vie », dont nous avons du mal à concevoir la réalité. Mes conversations avec d’innombrables âmes indiquent l’inverse. La poursuite de la vie signifie la poursuite du vécu… dans le plein sens du terme. Et c’est exactement ce que nous faisons.

 Les animaux aussi survivent à la mort. A ceux d’entre vous qui les aiment, ou qui ont vécu avec une ou plusieurs petites créatures de dieu et ont éprouvé la plus vive affection pour elle.

 Extrait de « Une longue échelle vers le ciel » de Rosemary Altea – page 118 à 120.

L’extraordinaire témoignage d’une femme qui dialogue avec les défunts.

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LA LUMIERE POUR TOUS

Posté par othoharmonie le 30 juin 2013

LA LUMIERE POUR TOUS dans APPRENDS-MOI image1 

Sur cette terre, de nombreux motifs poussent les gens à être « bons » ou « mauvais ». Le choix de certains d’entre nous n’est dicté que par une question de goût. D’autres optent pour la « bonté » parce qu’ils ont l’impression qu’elle leur vaudra des « bons points » ; que dieu nous surveille et compte le score. Il y en a pour qui être « mauvais » est une manière de défier un dieu qu’ils perçoivent comme juge souverain. D’autres encore diront : « pour quelle raison serais-je « bon » pour dieu, alors que je ne crois pas en lui ?  »  Mais la vie ne consiste pas à être bon ou mauvais ni à gagner des points. La vie consiste à apprendre, à découvrir l’âme et ses besoins.

 « Bien » et « mal » se résument alors à prendre le bon tournant sur le chemin de cette découverte. La vie ne consiste pas à se gagner une place au paradis. L’âme se satisfait d’avoir la poursuite de son existence assurée, de se voir renforcée. Beaucoup de livres contiennent nombre d’histoires de survie après la mort. Chacun raconte un voyage, une découverte capitale au terme de laquelle nous épousons la lumière. Mais accomplissons-nous tous ce voyage vers la lumière ? dieu nous accepte-t-il tous, y compris ceux qui ont accompli de mauvaises actions ?

 Si je m’en tiens à mes convictions et à mes expériences, la réponse est Oui. Je ne pense pas que quiconque souhaitant épouser la lumière soit jamais repoussée. Evidemment, ce choix se présente à chacun de nous, y compris à ceux que nous qualifions de « mauvais ». Une personne mauvaise qui tente d’aller vers la lumière cherche en effet, le pardon, le chemin de la vérité. Dans le cas inverse, elle ne verrait pas la lumière. Lorsqu’elle opte pour la lumière, les blessures et les maux qu’elle a infligés aux autres ne sont rien comparés aux siens. Car celui qui se tient dans la lumière est obligé de voir, de reconnaître le desséchement de son âme… la mesquinerie de son esprit.

 Certains croient que ceux qui se suicident vont dans « les ténèbres ». Je ne suis pas d’accord. Les suicidés qui ont besoin de cette lumière s’en verront montrer la voie. Les ténèbres ne sont qu’en eux. Même ceux dont l’esprit est totalement embrouillé ici-bas, seront conduits par les anges, les messagers, vers la lumière. Pour eux, la mort signifiait avant tout l’extinction de la vie – et ils découvrent la survie après la mort.

 N’importe qui peut aller dans un endroit bon, s’il choisit de le faire.

Aucune porte ne reste fermée. Il n’y a pas de barrière, sauf celles que nous choisissons d’ériger nous-mêmes. Pas de jugement céleste, uniquement les jugements que nous devons nous-mêmes effectuer, face au genre d’existence que nous avons vécue et au genre de personne que nous sommes.

 Chaque âme se juge elle-même. Une âme qui le souhaite peut refuser la lumière et fermant les yeux pour ne pas voir le monde, s’enfermer dans ses propres ténèbres. Comme enveloppée d’un suaire, elle errera dans des passages obscurs et des lieux cauchemardesques, hantée par ses propres pensées, égarée et solitaire. Mais les ombres de l’âme n’appartiennent qu’à elle et n’existent que parce que l’âme a faire ce choix.

 Lorsque nous quittons le plan terrestre, nous emmenons avec nous le corps éthérique, de la même forme et de la même taille que le corps physique. Le corps éthérique, indestructible, devient le véhicule qui nous permet de poursuivre notre voyage.

 Lors d’une communication, un être du monde des esprits touche, pose une main sur une épaule, caresse une joue ou les cheveux de quelqu’un, essuie des larmes. En ce qui concerne le dialogue d’êtres du monde des esprits appartenant à différentes races, contrairement à ce qui se passe ici-bas, il n’existe pas entre eux de problèmes de langues, de barrières de communication. Ils nous connaissent tous – et nous voient tous – car nous sommes tous des « enfants du dieu ».

 Extrait de « Une longue échelle vers le ciel  » de Rosemary Altea – page 139 à 143.

L’extraordinaire témoignage d’une femme qui dialogue avec les défunts.

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Le plus grand défi humain

Posté par othoharmonie le 30 juin 2013

CONSCIENCE, 
LE PLUS GRAND ET ÉTERNEL DÉFI

Par Swami Paramananda

Le plus grand défi humain dans Etat d'être images-16“L`homme n`est conscient qu’à 10% de sa capacité” disent les psychologues. Mais quel serait le résultat si l`homme réussissait à développer les 90 % dormant ? La science a la preuve que même les atomes et les particules ont une conscience et se déplacent avec intelligence! Ce fait qui peu paraître extraordinaire avait déjà été réalisé depuis des lustres par des êtres éveillés par la science de la méditation……… que l`origine de la matière n`est que Conscience! Dans son état original, la conscience est pureté, transcendant nom, forme et couleur. En d`autres mots, c`est le Nirvana de Bouddha, le Royaume de Dieu de Jésus et le Zen ou le Tao des moines. Généralement, l`homme s`identifie avec son corps physique mais rarement avec l`esprit et le comble c`est qu`il ignore totalement qu`il n`est que Conscience!. L`homme réagit et pense, mais l`action et la pensée ne sont qu`une transformation de la Conscience Pure Infinie qui est le Témoin de toutes les actions du corps, de l`esprit ainsi de ce qui se passe dans la création toute entière.

Comme on est à plus de 90% inconscient, notre être est principalement constitué d`ignorance ou d`inconscience, qui signifie mort, peur, souffrance et d`autres aspects négatifs, où tous les vices et maux sont créés.

Les philosophes, moralistes, prêtres ou chefs religieux répètent constamment que nous devons toujours aimer, faire la paix, vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres etc. Nous acceptons et suivons ces commandements à l`aveuglette sans savoir leur signification. Alors ce n`est qu’une perte de temps car l`imitation n`est point réalisation ou compréhension. Ce n`est qu`avec la transformation de notre esprit que les vertus vont se dégager de notre intérieur. Au fur et à mesure que notre conscience augmente, l`énergie brute intérieure est transformée en vertus, tandis que si on reste figé dans l`inconscience, le maître qui sommeille en nous ne se manifestera jamais.

Les problèmes existentiels dans lesquels nous sommes enchaînés ne seront jamais résolus tant que notre intérieur inconscient n`est pas transformé! Par exemple, n`a t-on pas entendu en mainte occasion, “ Je réagis violemment dans un excès de colère. Maintenant je le regrette. Je n`étais pas conscient”. Alors ce n`est qu`avec de la conscience qu`on transcendera tous nos défauts.

N`oublions pas le rappel de Jésus à ses disciples la nuit précédant son arrestation dans le jardin de Gethsémani: “Restez éveillés et conscients pour que vous ne tombiez pas dans la tentation”. Ici, Jésus se réfère encore à la conscience et être le témoin de l`esprit pour que l`inconscience ne nous entraîne pas vers le découragement, la peur,le doute ou autres faiblesses. Alors nous devons travailler pour être plus conscient car la panacée de tous maux extérieur et intérieur n`est que la conscience! Dieu est Omniscient car Il est la Conscience Infinie qui est Omniprésent dans chaque chaque particule de l`existence!

Tout le monde peut dire des morales, mais les êtres qui peuvent réellement nous transformés sont très rares. Mais ces êtres existent. Ce sont des Éveillés! Les Éveillés sont ceux qui ont réalise la félicité et l`amour universel. La transformation de l`esprit ne peut se faire qu`avec leur aide car cette alchimie n`est pas une mince affaire. Alors par la Science de la Méditation, ils nous guideront par l`intermédiaire des techniques très poussées, à devenir plus conscient de jour en jour, à comprendre l`esprit jusqu`à la réalisation que nous sommes essentiellement Conscience Pure Infinie! Alors, tous les vices seront transformés en vertus.

L`essence même de la religion est de devenir plus conscient de jour en jour jusqu`à ce qu`on atteint la Conscience Cosmique. Cela peut nous sembler impossible mais la Conscience est non-forme et Omniprésente dans chaque être humain, animal, plante et particule. Alors Conscience Cosmique équivaut à réaliser que l`existence est fondamentalement Un! C`est cette même conscience qui fera de nous des saints et des sages.

Si l`homme existe aujourd`hui, ce n`est que grâce à la conscience, et de même pour les plantes, les pierres bien que la conscience de ces derniers est bien plus petite. En d`autres mots, l`existence est Conscience. Seule la Conscience Cosmique nous permettra: de vivre en harmonie, de connaître la source de la vie et de notre raison d’être. De plus, de cette Conscience jaillira la compréhension, l`amour et ce n`est qu`alors que la situation catastrophique actuelle va changer au mieux. Alors n`oublions pas: “ Le seul et plus grand défi, c`est d`être Conscient, Le Témoin”.

Alors point d`autre solution que La Transformation Globale de l`esprit par l`intermédiaire de la Science de la Méditation !

Swami Paramananda est un maître spirituel qui a un ashram sur l’île Maurice.

site web : http://sgas.intnet.mu 

 

 

 

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Le Lien d’Or

Posté par othoharmonie le 29 juin 2013

Auroville : Le Lien d’Or
Vers l’Unité Humaine

Le Lien d'Or dans Librairie / vidéothèque auroville_llien_or1

Un film de Michèle Decoust

Auroville est une ville communauté près de Pondichéry en Inde qui fut nommée « Cité de l’Aurore » il y a quatre décennies par Mère, la compagne spirituelle de Sri AurobindoAujourd’hui, Auroville abrite 2200 habitants répartis en une centaine de communautés (45 nationalités). 

Vivent-ils vraiment l’unité humaine tant voulue par Mère ? 
A l’heure où l’humanité se cherche un autre modèle, ces pionniers planétaires peuvent-ils être une source d’inspiration dans notre quête vers un monde plus harmonieux ?
Le DVD est le témoignage de 10 Aurovilliens de tous horizons, dix artistes, designers ou managers, qui s’interrogent et se répondent d’une voie une et multiple.

 

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Pour plus de détails et commander voir ce site web

RÉSUMÉ

Auroville, ville cosmopolite au Sud-Est de l’Inde, fut nommée « Cité de l’Aurore » il y a quatre décennies par Mère, la compagne spirituelle de Sri Aurobindo.
Auroville, « Cité de l’Unité Humaine », a reçu de Mère une Charte si ambitieuse et inspirée qu’elle a fait naître l’espérance d’une Babel réconciliée. Par des voies inattendues, une poignée d’aventuriers en quête de sens et de transcendance entendit l’Appel. Aujourd’hui, Auroville abrite 2200 habitants répartis en une centaine de communautés. Vivent-ils vraiment l’unité humaine tant voulue par Mère ? Est-ce tout simplement possible entre 45 nationalités aux cultures, modes de vie, systèmes de valeurs et de croyances à l’origine si différents ? 
A l’heure où l’humanité se cherche un autre modèle, ces pionniers planétaires peuvent-ils être une source d’inspiration dans notre quête vers l’unité humaine ?


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LA SOURCE de toute chose

Posté par othoharmonie le 29 juin 2013

 LA SOURCE de toute chose dans APPRENDS-MOI ee

Je suis celui que tu cherches. Je Suis celui que tu es. Je suis partout et je suis en toi. Peu importe mon nom, peu importe mon visage, celui-ci t’apparaîtra, le moment venu. Je suis en toi et je suis avec toi. Je suis partout et je suis, pourtant, en un corps et je suis illimité et je me suis limité, de la même façon que tu t’es limité. Je t’ai accompagné dans ta limitation. Je ne t’ai jamais quitté, de toute éternité, attendant, en silence, ce moment et ces moments.

Je suis la Source, Je suis la Source de ta Source. Je ne suis que ton miroir. Je ne suis que ce que tu es quand tu ris, quand tu lâches ce qui doit l’être. Si tu t’abandonnes à moi, je m’abandonne à toi. Si tu te révèles à moi, je me révèle à toi. Je suis illimité, Je suis aussi ce que tu es de toute éternité et que tu n’as pas encore réalisé en totalité. Je suis le souffle de ton cœur. Je suis le souffle de ton âme et de ton Esprit.

Tu me connais comme je te connais. Il n’y a de distance entre toi et moi que celle que tu as acceptée de mettre et que celle que j’ai acceptée que tu mettes. Je suis présent au sein de cette densité depuis la création de cette dimension. Je suis là- haut, comme je suis ici. Je suis dans tout ce que tu vis. Je suis dans tout ce que tu expérimentes, afin de te rapprocher de toi, et donc de moi.

Je suis la Lumière des mondes comme tu es la Lumière du monde. Je suis l’éternité et l’infini qui participent en toi au déroulement du temps et de ce qui est fini. Je viens à toi comme je te l’ai promis.

Je suis la Joie. Je suis la Simplicité. Je suis ce qui te réchauffe. Je Suis le parfum de la rose que tu es. Je Suis la rose aussi dont tu exhales le parfum. Tout ce que tu vois, tout ce que tu entends, a été créé par moi, pour toi. Rien de ce qui existe au sein de cette densité, ne m’est étranger. Le sol que tu parcours est moi. Le ciel que tu contemples est aussi ma Vérité. J’attends que tu me révèles en toi. J’attends que tu vives en moi. Il n’y a de distance entre nous que l’illusion de ton regard. Il n’y a de distance que la promesse que je t’ai faite, en réponse à ton serment.

Je suis l’Unité au sein de la multiplicité. Je suis la multiplicité qui rejoint l’Unité. Je suis toi comme tu es moi. Je me révèle à toi patiemment, cela, je te l’avais promis. Je suis dans l »illimité comme dans le limité car je suis celui que je suis. Il n’y a pas de barrière entre l’illimité et le limité. Il n’y a pas de limite à ce que je suis. Je te veux en Paix car, si tu es en Paix, je suis en Paix. Je te veux dans la Joie car si tu es dans la Joie je suis dans la Joie.

Je veux que tu attises en toi la Lumière et le Feu. Fais grandir en toi cela et, ensuite, allume en tous les autres le même Feu et la même Lumière. Tu es le Porteur de ma Lumière, comme je suis le Porteur de ton corps. Je réside en toi, comme ton esprit réside en moi.

Tu rends possible la vie au sein de cette densité. Je rends possible la manifestation de la Beauté et de la Création. Je suis la totalité des possibles. Je suis aussi l’impossible. Tu ne peux me contenir à travers une définition. Tu ne peux que me contenir au travers du Souffle et de la vibration de ton cœur. Tu es la flamme éternelle dont Je Suis le souffle.

Faire un pas vers Moi est faire un pas vers toi. Me reconnaître c’est te reconnaître. M’aimer c’est t’aimer. Je suis la Source des Sources. Je suis la Joie. Tu es moi, alors deviens cela, tu es cela. L’heure que tu vis, l’instant que tu vis, est un instant sacré où ma Présence se révèle, où ma Présence se réalise, en toi, comme partout.

N’oublie jamais que tu es la Lumière du monde. N’oublie jamais que tu es Vérité, que tu es Beauté, que tu es Simplicité, que tu es mon image, comme je suis ton image, que tu n’es pas limité à cette forme que, pourtant, tu parcours et inscris, au sein de cette densité. Nous sommes, ensemble, l’éternité. Nous sommes, ensemble, la danse, la Joie, la complétude et l’Unité. Nous sommes Un, comme je suis Un avec toi et comme tu es Un avec moi.

La Joie est ton royaume, l’Amour est ton Esprit. Tu n’as rien à craindre car tu es éternel, ni de moi, ni de la vie, ni de toi. Seul, le jeu de l’illusion t’a entraîné vers cette lourdeur et cette densité. Cela a été ton choix auquel j’ai accédé. Je t’ai suivi au sein de cette limitation et je t’ai attendu.

Je Suis le Souffle de ton souffle, la Vérité en toi, alors, révèle moi et ouvre toi à moi comme je m’ouvre à toi. En cela réside, la Félicité, le Bonheur, la Joie et la Plénitude.

Bien-aimé enfant de ma Lumière, bientôt, si tel est ton désir, tu pourras contempler ma face et la Lumière. Ce monde arrive à une période de grandes révélations. La Lumière se dévoile, ma Présence se dévoile, pour toi.

Sois digne de la Vérité, de la Simplicité, de l’Humilité, de la Beauté et de l’Amour car tu es cela et rien d’autre. Le reste ne sont que des illusions liées à des expériences que tu as menées. Tu es mon fils, comme je suis ton fils. Je suis ton Père, parce que nous sommes pères et que nous sommes frères. Tu es tout cela à la fois. Je suis tout cela à la fois.

Reçois ma Grâce car tu es Grâce. Je bénis en toi la Lumière et la Grâce. Je bénis en toi la Vérité.

Je t’aime.

 

Message de la Source 

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l’Amour est la Création

Posté par othoharmonie le 29 juin 2013


l’Amour est la Création dans Méditation couleursL’amour est la source de la création toute entière. C’est en fait la conscience qui forme les univers créés, toutes les dimensions d’existence et les mondes dans lesquels nous vivons. Lorsque nous examinons les autres mondes depuis notre point de vue dualiste, nous voyons sans cesse les choses sous la forme d’une trilogie. Nous partageons toujours le temps en trois tranches ; le passé, le présent et le futur.

Pour nous, l’espace est à considérer selon ces trois axes que son x, y et z. nous saisissons la réalité sous la forme du microcosme, le monde de tous les jours, et du macrocosme. Nous désignons ceci par la trinité de la réalité.

Tout dans cette trinité de la réalité, des particules atomiques aux gigantesques galaxies, est maintenu en place par des forces auxquelles nous avons donné différents noms parce que nous les percevons comme étant séparées et sans rapport les unes avec les autres. Les atomes sont des forces gravitationnelles qui, elles, gardent les planètes ensemble autour d’un Soleil. Et les Soleils, avec leur système tournant autour d’eux, sont eux-mêmes retenus ensemble parmi d’autres Soleils, mais tout ceci est-il vraiment dissemblable ? Ne s’agirait-il pas plutôt d’une différence de dimensions dans lesquelles tous se manifeste ?

L’amour est une vibration particulière de la conscience qui, lorsqu’elle est présente parmi les humains, rassemble les gens et leur permet de développer une vie sociale. Sans amour, le mariage n’est qu’un travesti et il finira par se dissoudre. Souvent, les parents ne resteront ensemble que pour épargner leurs enfants. Mais même dans ce cas, n’est-ce pas pour épargner leurs enfants. Mais même dans ce cas, n’est-ce pas justement l’amour qui sauve le mariage, l’amour pour les enfants ? Il se peut aussi que nous ayons d’autres raisons de continuer à entretenir des liens avec quelqu’un sans qu’il y ait d’amour, mais ce n’est jamais la même chose qu’avec un amour vrai. L’amour est le lien le plus puissant de tous. Les gens mourront d’amour, pour de l’amour ou à cause de son absence, et même par amour.

Je crois fermement que tout, dans l’univers est un miroir de la conscience. D’après ce que j’ai pu voir moi-même, l’énergie est consciente, peu importe le nom qu’on lui donne. On pourra l’appeler électricité, magnétisme, champs électromagnétiques, chaleur, énergie cinétique, forces atomiques, gravité etc… et à partir de cette croyance, nous voyons que selon la fameuse formue E = mc², l’énergie est en relation avec la matière et avec le carré de la vitesse de la lumière, qui est un chiffre. Par conséquent, la matière est aussi la conscience, mais sous une forme cristallisée. Depuis ce point de vue sur le monde, tout est conscience. Et la conscience est la lumière intérieure qui se réfléchit sur la matière du monde intérieur et crée ainsi le monde extérieur tout entier, d’un souffle à l’autre.

Le monde intérieur de la conscience, les rêves, les visions, les sentiments, les émotions, l’énergie sexuelle, la kundalini, et même nos interprétations de la réalité extérieure, constitue la source même de la matière, et la manière dont cette matières est organisée se retrouve ans la formule pré-citée. L’amour est la force de cohésion dans cette équitation. L’amour est exactement la vibration à laquelle la matière réagit. Nous avons tous un grand pouvoir de création. Nous l’avons oublié, mais il est maintenant temps de nous en souvenir.

C’est l’amour qui peut nous guérir ainsi qu’autrui. En fait, c’est l’amour et ce ne peut être que lui qui guérira ce monde. Par conséquent, parler de guérison sans parler d’amour, c’est parler sans vérité. En médecine, seules certaines choses sont possibles. Mais avec l’amour, tout l’est.  Avec l’amour, une maladie incurable n’est rien d’autre qu’une  manifestation de  lumière, et les atomes du corps peuvent être réarrangés de telle manière que la santé parfaite retourne en lui. L’absence d’amour est la source de toutes les maladies, car seul l’amour tire la matière du chaos et lui donne un certain ordre. S’il n’y a pas d’amour, le chaos s’ensuivra.

La guérison ne peut avoir lieu que par le biais de l’amour.

Qu’il s’agisse de guérir des gens, des villages entiers ou la planète dans sa totalité, c’est du pareil au même. La seule différence est le degré d’amour que l’on émet.

Le mental sait comment manipuler la matière, et l’amour aussi, mais l’amour peut également créer la matière à partir de rien. Peu importe ce qui a besoin d’être guéri, l’amour trouvera toujours un moyen. L’amour véritable est illimité.

Quel est donc le voile qui nous empêche de voir cette grande vérité et de la vivre ?

Ce que vous croyez être vrai constitue toujours votre limite. Si vous ne croyez pas à ces limites, vous êtes libre.

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oser l’humanisme aujourd’hui !

Posté par othoharmonie le 29 juin 2013


Dans son dernier ouvrage « Pulsions du temps« , la linguiste et psychanalyste offre une réflexion magistrale sur notre relation au présent.

 oser l'humanisme aujourd'hui ! dans AUTEURS A CONNAITRE humain

L’auteur Julia Kristeva, linguiste et psychanalyste, docteur honoris causa de nombreuses universités, est un nom qui compte au sein de l’intelligentsia française et internationale. Ses prestigieuses récompenses en témoignent : prix Holberg (2004) pour les sciences humaines ; prix Hannah Arendt (2006) pour la pensée politique ; prix Vaclav Havel (2008) pour la culture européenne. Preuve en est, également, son dernier livre, Pulsions du temps * : une réflexion magistrale, d’une brûlante actualité, sur notre relation au présent !

Daniel Salvatore Schiffer : Vous vous penchez, dans votre dernier essai intitulé Pulsions du temps, sur la question du temps. Qu’est-ce à dire ?

Julia Kristeva : Nous vivons aujourd’hui, à travers l’hyperconnexion planétaire, qu’elle soit due à Internet, aux réseaux sociaux ou aux médias, dans un monde de plus en plus globalisé. Ce fait a pour conséquences principalement deux choses, qui s’avèrent à la fois – le paradoxe n’est qu’apparent – contradictoires et complémentaires. D’une part, le temps ne nous est jamais apparu aussi uniforme, compact, fermé, répétitif, comme replié sur lui-même, sans réelles perspectives. D’autre part, jamais il ne s’est révélé aussi ouvert, multiple, diversifié, inconnu, changeant, riche de potentialités les plus variées. Le temps, aujourd’hui, ne s’est pas seulement accéléré. Il engendre également, et peut-être surtout, une invraisemblable quantité d’événements, mais dont le sens réel et profond, cependant, se révèle souvent difficile, dans l’immédiat, à comprendre, à interpréter à sa juste valeur. D’où, ainsi que mon livre nous y engage, la nécessité de pouvoir le décrypter.

Un ouvrage à l’usage de vos contemporains, en somme !

C’est là, en tout cas, son ambition. Ce livre questionne notre relation au présent et, donc, au monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. C’est la teneur de ce rapport, précisément, que j’interroge. Telle est la raison pour laquelle je parle, dans ces Pulsions du temps, de « reliance » : concept censé expliquer le lien existant entre la formation de la conscience, qu’elle soit individuelle ou collective, et le temps.

N’est-ce pas là une manière de reprendre, en l’actualisant, ce que Montaigne nomme dans ses Essais la « contexture » de notre relation au temps et, de manière plus spécifique, à notre présent justement ?

Absolument ! Mais, plus concrètement encore, je pense, pour ma part, que le présent, fort des leçons qu’il peut lucidement tirer de son passé, y compris dans ce qu’il a eu de plus tragique, peut aider les jeunes générations d’aujourd’hui, et même celles à venir, à sortir de ce délitement social et individuel dans lequel elles sont actuellement enferrées, ainsi qu’en témoigne, par exemple, la violence de certaines banlieues, dites pudiquement « sensibles ».

Lorsque vous évoquez les tragédies du passé, auxquelles faites-vous plus précisément allusion ?

livre dans Librairie / vidéothèqueJe me réfère là, bien évidemment, à ces deux immenses tragédies que furent, au XXe siècle, le stalinisme, avec le goulag et ses millions de morts, et le nazisme, avec ses camps de concentration et son génocide à l’encontre des juifs, ou d’autres minorités, tels les tziganes ou les homosexuels. L’enseignement qu’en a tiré la grande philosophe Hannah Arendt dans son étude sur les origines du totalitarisme, avec notamment cette notion qu’elle appelle la « banalisation du mal », est, de ce point de vue-là, très précieux, par-delà son aspect certes dramatique, lequel n’a par ailleurs pas manqué de susciter un vif débat au sein des élites intellectuelles. Ce qu’il faut retrouver impérativement, à l’instar de cet « impératif catégorique » dont parlait, quoique en un autre contexte, Emmanuel Kant, c’est le sens de l’humain, sans lequel il n’est point, c’est une évidence, d’humanité qui vaille ni ne tienne.

La cinquième section de votre livre, lequel se subdivise en sept parties, a pour très emblématique titre, précisément, « Humanisme » !

Oui. Si on considère l’histoire de la civilisation occidentale, on constate que notre modernité se caractérise par un prodigieux désir de savoir, lequel s’avère certes extrêmement positif, mais peut engendrer également de nombreux effets pervers. Ce que je m’efforce donc de comprendre, dans cette partie de mon livre, c’est la continuité pouvant exister entre le progrès scientifique et technologique de nos sociétés contemporaines et le projet intellectuel des grands humanistes du passé, depuis un penseur tel qu’Érasme de Rotterdam, par exemple, jusqu’aux Lumières, Jean-Jacques Rousseau en particulier, en passant, bien sûr, par la Renaissance. En d’autres termes, j’essaie de mettre au jour, sur le plan historique, les motivations, conscientes ou inconscientes, de ce désir de savoir.

Vous y considérez la découverte de l’inconscient et donc, à travers le travail de Freud lui-même, l’émergence de la psychanalyse comme un nouvel humanisme. C’est d’ailleurs là le sujet de la deuxième partie, intitulée « Psychanalyse », de vos Pulsions du temps !

Exactement ! Je crois la modernité analytique essentielle pour comprendre, en profondeur, les grandes mutations culturelles de notre monde, ses bouleversements politiques, dont l’évolution du concept de démocratie, fondamental pour le progrès de l’humanité. Je suis convaincue que l’expérience analytique peut être une réponse, à condition que, comme le soulignait Freud, elle se réinvente continuellement. C’est là ce que je soutiens dans le chapitre ayant pour titre « Freud : le fond du débat ».

Cette importance que vous accordez, à juste titre, à la psychanalyse, dans ce très complet et pertinent diagnostic critique, au sens noble du terme, que vous posez sur le monde contemporain, se base elle-même sur les acquis, tout aussi fondamentaux, de la linguistique moderne, depuis Ferdinand de Saussure. C’était d’ailleurs Lacan lui-même, pour s’en référer à l’un des maîtres de la psychanalyse contemporaine, qui affirmait – c’est là l’une des formules les plus célèbres au sein de ce courant philosophique que l’on appelait le « structuralisme » – que « l’inconscient est structuré comme un langage » !

Oui. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, pour la femme d’origine bulgare que je suis, si mon livre s’ouvre, précisément, sur un chapitre intitulé « Mon alphabet, ou comment je suis une lettre ». Mais, afin d’élargir davantage encore cet important débat, et de l’asseoir sur un socle plus ferme encore, il est évident que c’est cette intime relation entre la psychanalyse et la linguistique qui permet de penser aujourd’hui, en grande partie, les apports réciproques entre plusieurs continents, dont ceux existant, par exemple, entre l’Europe et la Chine, ou l’Europe et l’Islam. Ainsi, en ce qui concerne l’Europe, je crois que la France, pays où je vis principalement, peut jouer un rôle capital, grâce à sa diversité culturelle, dans ce dialogue interculturel. Mais à une condition, toutefois : il faut que la France retrouve le sens de cet humanisme qui l’a portée pendant des siècles.

Mais ne pensez-vous pas que, au-delà même d’une nation comme la France, ce soit une entité telle que l’Union européenne, dont la France est un des six pays fondateurs, qui porte, aujourd’hui, ce projet humaniste ?

Certainement ! Je pense cependant que le projet européen, malgré ses bonnes intentions de départ, s’avère aujourd’hui encore très imparfait, malheureusement. Je vois donc à ce projet humaniste une autre alternative : celle de la francophonie, injustement négligée et pourtant véritablement porteuse, quant à elle, de cette magnifique ambition culturelle.

Cet ouvrage, Pulsions du temps, se présente donc comme une synthèse magistrale, tout en restant accessible à un large public, de votre oeuvre. La première partie de ce livre s’intitule « Singulières libertés ». Qu’entendez-vous par là ?

L’universel, l’un des principaux idéaux de tout humaniste digne de ce nom se conjugue toujours et nécessairement, afin d’éviter l’écueil du totalitarisme idéologique, au singulier. Le paradoxe, là aussi, n’est qu’apparent ! Dans ces « singulières libertés », je parle donc, avant tout, de l’expérience individuelle en tant que centre d’un réseau de relations, notamment à travers la langue, à l’autre, au sens où un philosophe tel que Levinas l’entendait. Mais pas seulement, car il y a différents types de langage : parlé et écrit, bien sûr, mais aussi pictural, sculptural, poétique, musical… bref, artistique. Ainsi verra-t-on apparaître successivement, en cette partie de mon livre, des écrivains et théoriciens du langage tels Philippe Sollers, Roland Barthes ou Émile Benveniste, mais aussi des artistes plasticiens tels Jackson Pollock et Louise Bourgeois, des critiques littéraires ou des universitaires, tels Marcelin Pleynet et Jacqueline Risset.

Vous consacrez également une importante partie aux femmes. Ainsi, d’Antigone à Colette, en passant par des personnages aussi différents que sainte Thérèse d’Avila ou Simone de Beauvoir, est-ce sur la révolution anthropologique à laquelle leur libération sexuelle a donné lieu que vous mettez l’accent ?

Oui ! L’expérience maternelle, et même ce que j’appelle l’ »érotisme maternel », demeure « la » construction culturelle par excellence. Elle nous situe à l’aube de l’ »hominisation » dans la mesure où la biologie, là, « bascule en émergence du premier autre, l’enfant », comme je l’écris dans le chapitre intitulé « Le deuxième sexe, soixante ans après ». Ainsi les femmes se révèlent-elles au centre des dilemmes éthiques les plus fondamentaux pour notre civilisation. En ce sens-là, le féminisme s’avère, aussi, un humanisme. C’est dire si la construction du lien affectif comme du corps social s’opère bien avant l’émergence des phénomènes religieux.

C’est là précisément l’intitulé, « Religions », de la quatrième section de votre ouvrage !

J’y effectue, à travers l’analyse d’expériences mystiques et de la notion de « sacré » en particulier, un examen critique des religions. J’y interroge également le catholicisme et, surtout, la sécularisation dans la mesure où elle seule permet, moyennant cette nécessaire distance qu’elle introduit au sein des croyances comme de la foi, de penser la tradition. J’en appelle donc à un renouveau éthique athée, bien plus encore qu’areligieux.

Après « l’ère du soupçon », qu’incarnèrent, à la charnière des XIXe et XXe siècles, Marx, Nietzsche et Freud, quant à leur conception de la raison, voici venir donc, au XXIe siècle, « l’ère du pari », quant à cette nouvelle définition de l’humanisme, selon Julia Kristeva ? C’est d’ailleurs là ce que donne à penser le discours, intitulé « Dix principes pour l’humanisme du XXIe siècle », que vous avez prononcé à l’université de Rome III, le 26 octobre 2011, puis, le lendemain, en présence du pape Benoît XVI, à la cathédrale d’Assise !

J’aimerais, en tout cas, le penser ! L’ère du soupçon ne suffit plus. L’homme ne fait peut-être pas l’Histoire, mais il n’empêche que l’Histoire c’est l’homme. Davantage : c’est nous ! Voici donc venu en effet, face à la grave crise que nous vivons actuellement, à tous les niveaux (spirituel, matériel, culturel, philosophique, moral, religieux, économique, financier, social, politique…), l’ère du pari : parier sur le renouvellement continu des capacités des hommes et des femmes à croire ou, mieux, à savoir ensemble. Tel est ce nouvel humanisme – qui n’est pas une utopie, mais bien un processus de refondation permanente – que j’appelle de mes voeux : lui seul pourra sauver l’humanité de ses vieux et nouveaux démons !

Comment toutefois définir, de manière plus précise et concrète, plus pragmatique et moins théorique, l’humanisme ?

L’humanisme est, comme j’ai l’habitude de le dire, un grand point d’interrogation à l’endroit du plus grand sérieux. C’est au sein de la tradition européenne en ce qu’elle a de plus élevé – extraordinaire synthèse des civilisations grecque, juive et chrétienne – qu’il convient de le rechercher. Cet essai, Pulsions du temps, se veut donc aussi, et peut-être surtout, un pari sur le temps de ce que je nomme le corpus mysticum. J’ose parier là, en effet, sur la culture européenne, la seule apte, peut-être, à refonder, tout en lui redonnant ses lettres de noblesse, l’humanisme, présent et à venir !

(*) Publié chez Fayard (Paris).

N.B. : Le titre de cet entretien, Oser l’humanisme aujourd’hui !, est aussi celui de la conférence que Julia Kristeva prononcera, le 17 septembre 2013, à 19 heures, lors de la remise, à l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique), du « prix littéraire Paris-Liège », récompensant, chaque année, un essai, écrit en français, en sciences humaines.

 

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Méditation et ses citations

Posté par othoharmonie le 28 juin 2013

La méditation est notre nature

  « Qu’est-ce que la méditation? Est-ce une technique qui peut être pratiquée? Est-il un effort que vous avez à faire? Est-ce quelque chose que l’esprit peut atteindre? Il n’est pas. 

« Tout ce que l’esprit peut faire ne peut pas être la méditation – c’est quelque chose au-delà de l’esprit, l’esprit est absolument impuissant là-bas.  »L’esprit ne peut pas pénétrer dans la méditation, où l’esprit se termine, la méditation commence. Il ne faut pas oublier, parce que dans notre vie, tout ce que nous faisons, nous le faisons à travers l’esprit;. Peut importe ce que nous réalisons, nous l’obtenons grâce à l’esprit   »Et puis, quand nous nous tournons vers l’intérieur, nous avons à nouveau commencer à penser en termes de techniques, méthodes, faits et gestes, parce que l’ensemble de l’expérience de la vie nous montre que tout peut être fait par l’esprit – Oui.. à l’exception de la méditation, tout peut être fait par l’esprit  «Tout est fait par l’esprit », sauf la méditation. Parce que la méditation n’est pas un exploit – c’est déjà le cas, c’est notre nature. Il n’a pas à être atteint, il doit seulement être reconnu, il n’a qu’à se rappeler. Il est là pour nous – juste un tournant dans, et il est disponible. Et Vous serez transporté toujours et pour toujours.  »La méditation est notre nature intrinsèque. C’est nous, c’est notre être, cela n’a rien à voir avec nos actions. Nous ne pouvons pas l’avoir. Elle ne peut être possédée, ce n’est pas une chose.  «C’est nous. Il est de notre être. «  

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La méditation est Vigilance

  «Tout ce que vous faites, faites-le avec une profonde vigilance, alors même les petites choses deviennent sacrées. La cuisine ou le nettoyage devient sacré.. Ils deviennent culte  «Ce n’est pas question de ce que vous faites, la question est de savoir comment vous le faites. Vous pouvez nettoyer le sol comme un robot, une chose mécanique, vous avez à nettoyer, afin de le nettoyer. Ensuite, vous manquez quelque chose de beau. Ensuite, vous perdez ces moments qu’est le nettoyage du sol. Le nettoyage du sol aurait pu être une grande expérience, vous l’avez manqué. Le sol est nettoyé, mais quelque chose qui aurait pu arriver en vous n’a pas eu lieu. 

Si vous étiez au courant, non seulement le sol, mais vous, auriez senti un nettoyage en profondeur.   »Nettoyer le sol plein de sensibilisation, lumineux avec conscience du travail ou de s’asseoir, ou de marcher, mais une chose doit être un fil continu. rendre de plus en plus les moments de notre vie lumineux, avec conscience.

Laissez la bougie de conscience brûler à chaque instant, dans chaque acte.

« L’effet cumulatif est ce que l’illumination est. L’effet cumulatif, tous les moments ensemble, toutes les petites bougies ensemble, devenir une grande source de lumière. »

Osho, The Beloved , Vol. 1, n ° 4 Réagissez et Osho, Ancient Music in the Pines , Discuter # 7

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Born Again méditation

Posté par othoharmonie le 28 juin 2013

Born Again est une thérapie méditative créée par Osho qui nécessite deux heures par jour sur sept jours.

Pendant la première heure, les participants ont tout l’espace et la liberté de se comporter comme des enfants.

La deuxième heure, ils s’assoient en silence.

 

Born Again méditation dans Méditation sun

Voilà ce qu’Osho dit sur cette méditation :

Rappelez vous: Retrouvez, regagnez votre enfance Tout le monde aimerait la retrouver mais peu font réellement quelque chose pour la retrouver. Tout le monde voudrait regagner son enfance! Les gens disent toujours que leur enfance était le paradis…et les poètes écrient souvent sur la beauté de l’enfance. Qui vous en empêche? Regagnez la!

La poésie ne vous aidera guère et le fait de vous rappeler que c’était le paradis ne vous aidera pas plus. Pourquoi ne pas simplement y retourner? Pourquoi ne pas redevenir un enfant? Je vous dis simplement que si vous redevenez un enfant, vous grandirez d’une manière nouvelle. Pour la première fois, vous serez à nouveau plein de vie. Et quand vous retrouvez les yeux de l’enfant, sa sensibilité– jeune, et vibrant de vie– La vie entière vibre avec vous. Rappelez vous, c’est votre propre vibration qui a besoin d’être transformé. Le monde vibre déjà en extase; c’est simplement que vous n’êtes pas connectés. Le problème n’est pas avec le monde, mais avec vous: vous n’êtes pas connecté au monde. Le monde est constamment en danse, en extase…chaque moment, il est en festivité. Le festival continue d’éternité en éternité, simplement vous n’y êtes pas connectés. Vous vous êtes décrochés et vous avez accumulez plein de savoir; vous êtes devenus très mature ! Vous êtes fermés. Débarrassez-vous de ces barrières et laissez-vous portez par le courant de la vie. Quand la tempête arrive, les arbres dansent, vous aussi, dansez. Quand la nuit arrive, tout devient noir, vous aussi devenez noir. Et le matin, quand le soleil se lève, vous aussi, faîtes en sorte que le soleil se lève en vous. Soyez comme un enfant, amusez-vous sans penser au passé.

Un enfant ne pense jamais au passé. En fait, il n’a pas de passé sur lequel il pourrait réfléchir. Un enfant ne s’inquiète pas plus du futur; Il n’a pas conscience du temps. Il vit sans aucune inquiétude. Il agit dans le moment; Il ne garde jamais des choses du passé. Si il est en colère, il est en colère maintenant et dans cette colère, il peut dire à sa mère « je te hais ».Et, ce ne sont pas que des mots, il les pense. En fait, à ce moment, il est réellement en colère. Un instant plus tard, il embrassera sa maman et lui dira « je t’aime ». Il n’y a pas de contradiction. Ce sont deux moments différents. Il était pure colère et maintenant il est pur amour. Il est comme la rivière qui coule en zigzag. Mais où qu’il soit, — où que soit la rivière– il est total, et en complet laisser-aller.

Pendant ces jours, soyez totalement un enfant — totalement! Si vous haïssez, haïssez; Si vous aimez, aimez; si vous êtes en colère, soyez en colère; et si vous êtes joyeux, soyez joyeux et dansez!. Ne gardez rien du passé. Restez avec le moment présent; Ne vous préoccuper pas du futur. Durant ces 8 jours, ne vous préoccuper pas du temps. Sortez du temps! C’est pourquoi, je vous dis de ne pas être sérieux: car le plus sérieux vous êtes, le plus vous êtes conscient du temps. L’enfant vit dans l’éternité. Il n’ y a pas de temps pour lui. Il n’en est même pas conscient. Ces huit jours seront une réelle méditation si vous arrivez à être au de là du temps. Vivez dans le moment et soyez vrai.

Soyez joueur. Ce ne sera pas facile car vous êtes tellement structuré. Vous avez une armure et il vous ait difficile de vous en défaire, de vous en séparer. Vous ne pouvez pas danser, vous ne pouvez pas chanter, vous ne pouvez même pas sauter; vous ne pouvez même pas rire ou crier. Même pour rire, il vous faut quelqu’un – pour que vous puissiez vous moquez de lui. Vous ne pouvez pas simplement rire. Il vous faut une raison: alors seulement vous pouvez rire ou pleurer.

Mettez de côté votre savoir, vos connaissances et votre sérieux Soyez complètement joueur pour huit jours. Vous n’avez rien à perdre. Si vous ne gagnez rien en faisant cette méditation…de toute façon vous ne perdrez rien. Qu’est-ce que vous pouvez bien perdre ? En fait, c’est le contraire… je vous le dis: vous ne serez jamais le même àprès ce groupe. Si j’insiste sur le fait de s’amuser, c’est pour cette raison: je veux que vous reveniez au point où vous avez arrêtez de grandir. Il y a eu un moment où vous avez arrêtez de grandir et vous êtes alors devenu faux. Vous avez peut-être été en colère, un enfant dans un tantrum, en colère et votre père et votre mère qui vous disaient : »Arrête d’être en colère ! Ce n’est pas bien ! » Vous étiez naturel…puis une division a été crée en vous – il vous fallait faire un choix. Si vous restiez naturel, vous perdiez l’amour de vos parents. Je veux vous ramener au moment où vous êtes devenu »gentil », « obéissant » et non plus naturel. Amusez – vous et votre enfance reviendra. Ce sera difficile car il vous faudra ôter les masques et les « faux » visages que vous êtes habitués à porter. Vous devrez mettre de côté votre personnalité. Mais rappelez – vous, l’essence ne peut s’imposer que lorsque la personnalité n’est plus là car votre personnalité est devenue une prison. Mettez – la de côté. Ce sera douloureux, mais cela en vaut la chandelle car vous allez ni plus, ni moins renaître. Et aucune renaissance n’est possible sans douleur. Si vous êtes réellement déterminé à renaître, alors prenez le risque.

Osho
Extrait de : Meditation: The First and Last Freedom

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méditation No Mind

Posté par othoharmonie le 28 juin 2013


Osho a commencé à introduire la méditation No-Mind lors de ses discours sur le zen. Ce n’est que plus tard qu’elle devint une thérapie méditative d’une semaine.

méditation No Mind dans Méditation bonjour141

Voici un extrait du discours dans lequel Osho a présenté cette méditation :

Elle comporte trois phases. 

D’abord le charabia. Le terme charabia vient du maître soufi Jabbar. Ce mystique n’ouvrait la bouche que pour baragouiner, il produisait des sons incohérents, dénués de sens. Cela ne l’empêchait pas d’avoir des milliers de disciples. Il considérait que le mental est pur charabia et que le faire taire donne un avant-goût de notre nature profonde.

Livrez-vous au charabia et devenez consciemment fou. Perdez la tête, centrez-vous dans l’oeil du cyclone. Laissez venir tout ce qui monte en vous, sans vous demander ce que cela vaut ou signifie. Contentez-vous d’évacuer votre bric-à-brac psychique, faites de la place pour le bouddha.

Dans la deuxième phase, le cyclone est passé. Il a tout balayé, y compris vous. L’espace libéré est occupé par votre bouddhéité immobile et silencieuse. Observez votre corps, votre mental, tout ce qui présente.

Dans la troisième phase , quand vous entendrez: « Lâchez tout! » , détendez vos muscles et tombez comme un sac de riz, sans rien aménager.

N.B Chaque phase est annoncée par le tambour…

Osho
Extrait de Live Zen et repris dans Meditation: The First and Last Freedom

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Eté 2013, on y est !

Posté par othoharmonie le 26 juin 2013

Eté 2013, on y est ! dans En 2012-2013 et après 2016 a-images-animee

Ça bouge fort ces temps-ci ! On le constate particulièrement bien dans l’économie ou la météo. Ces grandes turbulences sont pour moi les témoins de la profondeur des changements en cours. Des changements qui nous affectent tous, vous, moi et notre voisin. Je le vois aussi à l’intérieur de moi, dans mes émotions et mes croyances. Nous sommes dans le creuset de la transformation quantique de notre être et de notre monde. Alors, inutile espérer revenir en arrière. Il est plus constructif d’entretenir des pensées favorables avec ce futur en devenir, de s’y préparer et de s’ouvrir à une nouvelle façon de vivre. 

Cette Terre Nouvelle signifie pour moi une vie fraternelle au sens large. La fraternité à venir nous unira nous les humains au-delà de nos différences, mais nous sentirons aussi notre lien avec tous les êtres qui peuplent la planète et avec notre environnement, que nous saurons apprécier et respecter à leur juste valeur. Oui, je pense que ce sera d’une grande beauté, et que si nous y aspirons et nous y préparons, que nous aurons le bonheur d’y goûter. Mais un peu de patience et de persévérance sont requises pour traverser la zone des turbulences.

On n’en a peut-être pas conscience, mais les temps présents nous préparent à quelque chose de grandiose.

 
Comment ? En mettant en lumière tous nos travers de personnalité – vous savez, ces attitudes marquées par nos blessures, nos peurs et nos appétits égocentriques – et en nous encourageant, nous poussant même à les intégrer, à les déposer ou à les transmuter. 

Nous sommes accompagnés dans cette œuvre de libération par un cortège impressionnant d’êtres débordants d’amour. Avoir connaissance de cela et du merveilleux futur qui se profile pour notre planète m’aide à traverser mes défis et mes difficultés. Une fois ce grand ménage passé, je crois qu’on ne va plus se reconnaître. 

Et on va poursuivre notre chemin sur une spire supérieure, pour notre plus grande joie ! La lumière nous tend les bras, on s’en rapproche chaque jour un peu plus. Ça fait du bien de se le rappeler.

Michel A.Visitez le Grand Répertoire de Terre Happy en cliquant ici 

 

 

 

 

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Présence à soi seulement

Posté par othoharmonie le 26 juin 2013

… Des vacances au cœur de soi …

Présence à soi seulement dans Chemin spirituel gif-fleur

Quand on parle de présence à soi, on voit souvent cela comme un long travail. 

Certes, on ne peut nier que cette présence requière du temps et de la persévérance. 

Mais quand on observe l’enfant dans son état d’être ludique qui est tout naturellement présent à lui-même, ne peut-on pas transformer cette perception de travail pour en faire quelque chose de plus léger et invitant sans pour autant la dénaturer ?

Et si partir  » au pays du corps physique  » devenait une occasion de prendre des vacances de notre tête, de nos angoisses existentielles et de tous nos tracas ? Et si être là, conscient de ce qui se passe dans nos cellules devenait un jeu qu’on s’autorise à jouer quelques minutes par jour ? 

Et si le fait de ressentir la pulsion de vie qui circule dans le corps n’était qu’un prétexte pour écouter les messages de l’âme ?

Chaque instant de vie est une occasion pour prendre de telles vacances. Le plus génial, c’est qu’en prenant le temps de le faire ici maintenant de manière récurrente, nous accroissons notre présence aux autres et à tout ce qui nous entourent.

Cette qualité de présence est la clé pour une vie paisible et harmonieuse. Elle l’est aussi pour vivre un passage dans l’au-delà de manière plus sereine.

Merci à Sylvie Ouellet pour cette excellente réflexion !

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Et apprendre à être heureux !

Posté par othoharmonie le 23 juin 2013

Et apprendre à être heureux ! dans Beaux textes chemin21

Cela peut paraître stupide, mais, quelle découverte lorsque l’on s’aperçoit que l’on ne détient pas le « mode d’emploi » du bonheur. Ce cher bonheur que l’on recherche avec frénésie toute notre vie. Que cela soit seul ou en compagnie, le fait d’être heureux, bien avec soi ou de le partager avec l’autre, fait partie des moments privilégiés de notre existence.
C’est ainsi que la part de nous-mêmes cherche qui ou quoi pourrait égayer une journée sans soleil ou sans présence à ses côtés.

Cette quête peut durer toute une vie, ou s’exprimer de temps à autres,  lorsque le vide intérieur a besoin de se nourrir d’autre chose que de vacuité, de rêves, de sentiments abstraits. Mais, si rien ne vient emplir ce gouffre, l’être se sent démuni et parfois même en manque.

Notre société a bien compris ce challenge du bonheur et en a profité pour nous nous nourrir à grands renforts de publicités qui racontent que, si nous avons tel objet, telle voiture, tel parfum, telle marque… nous serons comblés à jamais. D’autres, plus insidieuses, nous démontrent que de se nourrir de certains aliments nous redonnera ce punch, cette énergie, cette vigueur si importante dans notre société actuelle, faite de compétition. Ou, son contraire, qu’il ne faut s’alimenter que de produits non pollués, ou encore n’en consommer que quelques-uns en particulier, pour toutes les raisons que tentent de justifier leurs partisans.

Mais, le plus dramatique, c’est qu’on nous vend du vent. Celui-ci tentant de s’engouffrer dans nos manques, nos besoins compulsifs, nos matins chagrins, nos soirées solitudes…

Toutefois, certains d’entre nous savent reconnaitre les petits pièges de cette société qui consomme, et s’en remettre à ce que raconte le corps, à ce que ressent l’esprit, à ce que veut l’être. Sans l’opinion, des autres ou leurs recettes miracles.
Par bonheur, cette forme de « remplissage » a été supplantée par l’arrivée de la spiritualité. Celle-ci a allégé nos vies, fait rire nos rêves, charmé nos conceptions du bonheur, joué avec notre intellect et laissé éclore un monde où tout pouvait être simple et doux. Si peu  que l’on se laisse porter par des idées d’élévations, de bonheurs intenses, de joies communes. Puis, les temps ont passé et nous pouvons nous apercevoir que le même phénomène se crée de nouveau. La boulimie est réapparue mais sous d’autres formes, et les manques aussi. Par exemple, imaginez-vous le nombre de « messages » qui circulent sur la toile ou ailleurs, en ce moment ? Pouvez-vous compter tout ce que vous avez déjà lu ?

Le plus consternant est peut être que tout et son contraire y soit présent. Et que celui qui cherche une voie qui lui convient risque d’être confronté à de multiples chemins qui s’entremêlent, se ressemblent ou se contredisent totalement. Mais, comment y échapper quand cela devient comme une nouvelle friandise à absorber sans modération ? Pour autant, n’avez-vous pas souvent lu de faire preuve d’un grand discernement ?

Que pensez-vous de la nécessité de vous purifier ? Ce que vous êtes est-il souillé ? Comment concevez-vous que vous deviez faire une grande quantité d’exercices en tout genre pour devenir quelqu’un d’autre ? Alors que vous êtes venus au monde, parfaits. Pouvez-vous imaginer que votre conscience crée des malades en surnombre pour combler tous les thérapeutes qui s’investissent à prodiguer des soins pour les autres ? La vie est équilibre. Elle cherche donc à combler les souhaits de chacun. Y avez-vous songé ? Enfin, quoi penser de toutes les méthodes nouvelles et souvent très onéreuses, qui fleurissent de plus en plus ?

Ceci est aussi valable lorsque l’on vous propose des dates particulières. Celles où il va se dérouler un passage crucial, un évènement hors norme, un portail magique… Combien en avons-nous traversés sans que rien ne se produise ? Et revoilà la déception puisque le film ne se termine pas comme tout le monde l’avait annoncé. Nous voici repartis hors de notre expérience, et encore dans le sensationnel. Ce fameux exutoire qui fait son chemin dans les publicités du monde que nous cherchons à fuir et que nous reproduisons tout de même, sous un autre nom : le Nouveau Monde.

Ne pensez-vous pas qu’il a de grandes similitudes avec celui que nous aimerions tant quitter ?
Pourtant, le « but » de la spiritualité n’est-il pas d’adoucir notre expérience terrestre en nous montrant une autre réalité, remplie d’aspirations simples et délicieuses ?

Depuis des années nous avons entendu dire que les changements étaient proches. Mais, c’est nous ces changements. Même si aucune date ne peuvent les identifier, car ils se produisent chaque jour en nous, et sans que nous fassions quoi que ce soit de particulier, à part aimer.

Toutefois, sans doute est-ce plus compliqué quand nous désirons ressembler à l’autre, acquérir des supers pouvoirs, se jouer de notre société, à vouloir que la balançoire aille plus vite et surtout plus haut….

Etre soi est le plus beau et le plus difficile des challenges qui nous est demandé. Bien que rien ni personne ne nous l’impose. Etre soi, c’est s’aimer inconditionnellement et totalement, avec nos valeurs et nos imperfections terrestres. C’est aimer chaque partie de nous-mêmes, du corps à l’âme. C’est s’immerger complètement dans notre société, dans notre village, sur notre planète, totalement, pour ne faire qu’un avec tout. S’aimer, c’est aussi honorer notre présence précieuse, unique et fabuleusement belle. Nous sommes des êtres de toute beauté.

Et qui d’autre que nous-mêmes pourrait nous aimer autant ?
C’est ainsi que je referme cette page garnie d’un miroir. Il vous renvoie votre éclat et me fait redécouvrir le mien, afin que nous l’aimions à en perdre la raison, pour retrouver la puissance qui est en nous depuis toujours et sans fin aucune. N’avez-vous pas lu que vous êtes le Grand Tout et qu’Il est tout Amour ? Alors, qui êtes-vous vraiment et de quoi avez-vous encore besoin pour « être » ? Si ce n’est de vous aimer tels que vous êtes venus sur ce monde d’expressions, d’expériences folles à en oublier votre Beauté infinie ! A en oublier cet enfant que vous êtes et qui s’est arrêté ici, pour jouer avec son gros ballon, qu’est la Terre…

Merci de diffuser ce texte et d’en indiquer l’auteur et la source: LaPresseGalactique.org

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Le Feu Sacré Chamanique

Posté par othoharmonie le 23 juin 2013

 par Patrick Dacquay

L’élément Feu est sans doute le plus voyant dans les pratiques Chamaniques. En effet, dans les cérémonies traditionnelles, un Feu est allumé, il est le centre de toutes les intentions des officiants et des participants. Les cérémonies ont lieu le plus souvent la nuit, le Feu apporte la lumière et permet d’échapper, au sens propre et symbolique, à l’obscurité.

Le Feu Sacré Chamanique dans Expériences nabuleuse3  

Le Feu est symbole de régénérescence, il consume ce qui n’est plus nécessaire de garder en soi, pour laisser la place à la renaissance qui tend vers une nouvelle perspective de vie. 
Le Feu est considéré par les Celtes comme un peuple à part entière avec ses Esprits inférieurs et supérieurs. C’est donc avec respect, mais aussi avec une certaine crainte, que le gardien du Feu (l’homme qui a pour responsabilité d’accompagner les cérémonies Chamaniques), remplit son office. 

L’allumage du Feu nécessite beaucoup de précautions et chaque Tradition « monte le Feu » selon une architecture précise. 
Dans notre Tradition, une croix égalitaire est construite en fondation. Elle est composée de neuf bûches solides dans sa verticale, et entourée de trois bûches par la droite et par la gauche dans son horizontale. Le tout formant une formidable croix Celtique égalitaire. 

Par la suite, le Feu est bâti sur un multiple de trois, six et neuf bûches qui forment sa super structure. Le Feu forme un cône majestueux prêt à s’enflammer. Le gardien attentif dirige ses nombreux assistants, offrant des feuilles de tabac en remerciement. La conscience qui est mise dans le montage d’un Feu présage de la qualité de la cérémonie. 

Le silence qui baigne cette préparation illustre l’importance de l’action entreprise. Le Feu devient l’axe du Monde qui prend sa force dans le bois (le végétal, qui lui-même ancre ses racines dans la Mère Terre). Les flammes, comme des danseuses en extase, montent vers le Ciel et projettent vers les étoiles des pétales embrasés de lumières oranges, rouges, jaunes et blanches.

Le Feu a donc pour mission dans le Monde du milieu, celui de la Création, de purifier et de réduire en cendres ce qui n’a plus d’utilité. Cette fonction symbolique et pourtant réelle, illustre la puissance du troisième élément

Le Feu assis sur la Terre, se nourrit de l’élément Air qui vient tournoyer avec les flammes. L’Air et le Feu dansent ensemble, s’attisent, se calment, se dévorent, s’aiment et se combattent selon les instants magiques de la cérémonie. 

La Tradition Celte n’oppose jamais les éléments et quand un Déo souffle la flamme d’une bougie, il remercie le peuple du Feu qui fait l’amour avec le peuple de l’Air. Cette union tantrique a pour conséquence d’apaiser les contraires et de laisser la place à la paix et l’harmonie. La flamme éteinte par l’Air est la tranquillité d’après l’acte d’amour. Les éléments, après s’être étreints, s’apaisent et se reposent. 

  Les cérémonies de marche sur le Feu 
L’expérience est inouïe et concrétise les sensations décrites précédemment. 
Je me souviens de ma première marche sur le Feu, où après une longue préparation, nécessaire pour éteindre mon mental, je marchais sur un long ruban de braises. Mon coeur s’ouvrait et j’avais l’impression de marcher sur une épaisse moquette de coton. Cet état de félicité et de bien-être est inoubliable. Bien sûr, mes pieds n’avaient aucune brûlure, ce qui demeure un mystère pour la science. 
Cette cérémonie ne peut pas s’improviser et doit être dirigée par un Chaman compétent et dans un cadre traditionnel. Le Feu est un principe androgyne qui, au cours de la cérémonie, exprime le masculin qui nourrit et le féminin qui reçoit. Il mange et il nourrit. Le Feu peut détruire, mais régénère et alchimise. Grâce à lui, dans de telles cérémonies, l’impétrant renait de ces cendres. 

Dans les danses autour du Feu, le danseur va offrir à ce dernier tout ce qu’il ne veut plus et les flammes qui bougent avec lui, vont illustrer la progression de sa guérison psychique ou émotionnelle. Le Feu est à son image fou ou calme, serein ou agité, il est le miroir de son âme. 

J’étais dans la Cordillère des Andes, en Equateur, dans le pays d’Otavallo et je marchais avec empressement vers la maison d’un vieux Chaman. Il m’attendait pour diriger une cérémonie de purification Quetchoua. Le bâtiment était une sorte d’accumulation de vieux parpaings, coiffée de tôles rouillées. L’atmosphère était reposante et bienveillante et un Feu éclairait la pièce. 

Une petite communauté de vieilles femmes et de jeunes hommes accompagnaient le rituel. On me demanda, après de longues préparations chantées, de me déshabiller. J’étais confiant, mais inquiet car un des assistants alluma une torche impressionnante et tout en chantant, soufflait le Feu sur mon corps. Je sentais le « cochon brûlé » car quelques poils s’étaient embrasés. Les chants redoublaient d’intensité. Le Feu grandissait à la fois inquiétant et rassurant. 

La cérémonie dura le temps de toute une vie et quand elle fut interrompue, je n’étais plus qu’un « chamallow » tout mou. Je me sentais sans force et plus aucune tension dans mon corps ne subsistait. J’étais dans un bien-être rarement connu. Le Feu avait purifié tout ce qui devait l’être et j’étais délesté de mes scories. 

Le Chaman put continuer son travail de guérison. Il fixait constamment la flamme d’une bougie qu’il avait au préalable passée sur tout mon corps et après m’avoir flagellé délicatement avec des herbes piquantes comme les orties, il chanta de concert avec la flamme de la bougie qui s’agitait. Son chant semblait être l’écho de ce que lui disait le Feu. Ce dernier « ce grand-homme-médecine » officiait et le Chaman lui obéissait, il était au service du grand Feu sacré. 

  Le Feu est donc une clé de voûte des pratiques Chamaniques 
Les Celtes, le 21 juin, à l’occasion du Solstice d’été, franchissent le Feu en sautant à travers les flammes. Les vertus purificatrices et transformatrices de ces dernières permettent aux participants de renaître transformés. 

La fête fut reprise, hélas dénaturée de son contenu, par les Chrétiens qui l’appelèrent le Feu de la Saint Jean. Les Chrétiens ont d’ailleurs beaucoup assimilé le Feu à l’Enfer, ce dernier étant le gardien de la maison du Diable. On comprend leur crainte envers la puissance du Feu et l’obligation, pour eux, de faire courir la rumeur de son rôle démoniaque. La force du Feu est telle que celui qui se l’approprie, devient inatteignable et libre de toute emprise. On voit bien l’utilité de diaboliser le Feu afin qu’il ne puisse livrer ses secrets au plus grand nombre. 

Mon Grand-Père me disait : « Va toujours où on te demande de ne pas aller, car il y aura sûrement un secret que personne ne doit connaître ». 

En Bretagne, tous les lieux puissants de l ’Ancienne Sagesse ont été diabolisés… La Roche du Diable, l a M a r e a u x Sorcières, le Bois aux Esprits… Et cela pour éloigner les paroissiens des lieux de culte anciens. Le Feu n’a pas échappé à cette manipulation. Bien sûr, il n’est pas l’arme du Diable, mais au contraire la puissance manifestée du Ciel et de la Terre unifiés. 

«  Le feu androgyne est le sang des Esprits », me disait un vieux Chaman. Le Feu est le gardien de toutes les cérémonies, bienveillant pour les adeptes respectueux et terrible pour les profanateurs. 

Il est un rempart entre le Monde profane qui méprise les lois de l’univers et le Sacré qui honore ces dernières.

www.cercledesagesse.com

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Un homme nouveau

Posté par othoharmonie le 23 juin 2013


 

par Osho – 2ème partie
Pour lire la 1ère partie cliquez ici

 

Un homme nouveau dans Chemin spirituel petit-111

J’ai fait l’expérience d’un nouveau type de bonheur, un bonheur qui ne vient jamais des autres. Le bonheur ne peut jamais venir d’autrui. Ce qu’on crée, c’est uniquement l’espoir d’un bonheur futur. En fait, on ne reçoit que l’ombre du bonheur. La situation est exactement l’inverse quand on se rencontre soi-même pour la première fois. Quand on se rencontre soi-même, au début, on fait l’expérience du malheur, mais progressivement, alors que ce face à face se poursuit, le bonheur authentique se déploie. Par contre, rencontrer l’autre procure du bonheur au début, mais le malheur suit.

Pour moi donc, être renvoyé à soi-même, c’est le début du voyage spirituel. La façon dont on est renvoyé à soi-même est une autre affaire. La vie nous en offre de nombreuses opportunités. Mais plus nous sommes malins, plus nous nous empressons d’échapper à de telles opportunités. Dans ces moment-là, nous sortons de nous-mêmes. Si ma femme meurt, je me mets immédiatement à la recherche d’une autre et je l’épouse. Si je perds mon ami, j’en cherche un autre, je ne laisse aucun espace. En remplissant cet espace, je perds instantanément l’opportunité que j’aurais eue de revenir à moi-même, ainsi que les immenses possibilités que cela représente.

Si je m’étais intéressé à l’autre, j’aurais perdu l’opportunité de ce voyage vers moi-même. Face aux autres, je devins une sorte d’étranger. Généralement, c’est à cet âge tendre qu’on entre en relation avec les autres, qu’on est admis dans la société. On pourrait dire que c’est à cet âge-là qu’on est initié par cette société qui veut nous absorber. Mais cela ne m’est jamais arrivé.
Cette initiation n’a pas été possible.

Quand je suis entré dans la société, j’y suis entré en tant qu’individu et je suis resté distant, séparé, comme une île. Je ne me souviens pas d’avoir jamais eu une quelconque amitié, même si ceux qui souhaitaient être mes amis étaient nombreux. Bien des gens se lièrent d’amitié avec moi, et ils aimaient le faire, car il était impossible de faire de moi un ennemi. Mais je ne me souviens pas d’avoir été vers quelqu’un de moi-même dans le but de m’en faire un ami. Si quoiqu’un m’approchait, c’était une autre affaire. Ce n’est pas que je n’aie jamais accueilli l’amitié. Si quoiqu’un faisait de moi son ami, je l’accueillais de tout mon coeur. Mais même dans ce cas-là, je ne pouvais pas devenir un ami au sens ordinaire. Je suis toujours resté distant.

En bref, même lorsque j’étudiais à l’école, je suis resté distant. Je n’ai jamais pu développer un type de relation qui puisse me noyer ou m’empêcher d’être une île, pas plus avec mes professeurs, qu’avec mes camarades étudiants, qu’avec qui que ce soit d’autre. Des amis sont venus et sont restés avec moi. J’ai rencontré beaucoup de gens; j’avais beaucoup d’amis. Mais pour ma part, il n’y avait rien qui puisse me rendre dépendant d’eux ou qui puisse faire que je me sou vienne d’eux.

Il est très intéressant de noter que je ne me rappelle de personne. Il ne m’est jamais arrivé de m’asseoir et de penser à quelqu’un en ayant le sentiment qu’il serait très plaisant de le rencontrer. Si quelqu’un me rencontre, cela me rend très heureux, mais ne pas rencontrer quelqu’un ne me rend pas malheureux. Je crois que seule la mort de mon grand-père est responsable de cet état de joie ultime. Cette mort m’a renvoyé à moi-même de façon définitive. Je n’ai plus été capable de revenir en arrière, je n’ai plus pu quitter le centre. Le fait d’être un étranger, quelqu’un d’extérieur, m’a fait faire l’expérience d’une dimension nouvelle. Dans cette condition, bien que je sois au milieu de tout, je continue de rester à l’extérieur. Je devins un univers à moi-même. Cette nouvelle expérience – étrange de surcroît – m’a procuré une sorte de douleur, mais cette douleur était joyeuse.

À ce jeune âge, j’ai commencé à faire l’expérience d’une sorte de maturité, je me sentais plus âgé. Dans cette expérience, l’ego n’était pas impliqué, mais une individualité était toujours présente. Cela m’a mis dans des situations embarrassantes. Par exemple, je ne pouvais accepter personne comme professeur, alors même que j’étais toujours prêt à être un étudiant. Mais je ne trouvais personne que je puisse appeler mon maître. Tous ceux que j’ai trouvés étaient très impliqués dans la vie. Quelqu’un qui n’avait pas fait face à la mort n’aurait jamais pu devenir mon maître. Je voulais éprouver du respect, mais je n’y parvenais pas. Je pouvais respecter les rivières, les montagnes et même les pierres, mais pas les êtres humains. C’était une situation très embarrassante et cela me causa de grandes difficultés.

Je n’ai pas rencontré de maître que je puisse respecter spontanément, car je n’ai jamais eu le sentiment que quel qu’un connaissait une vérité à telle point absolue que sans elle, la vie ne pourrait pas avoir de sens. Souvent, j’ai eu le sentiment que des maîtres faisaient et disaient des choses qui me semblaient infantiles – des choses que même moi, à cet âge-là, je n’aurais jamais faites ou dites. C’est pourquoi, je n’ai jamais senti que j’étais un petit enfant ni que je devais rester sous la protection, la guidance de quelqu’un. Ce n’est pas que je n’allais pas vers les autres: je me suis approché de bien des gens, mais j’en suis toujours revenu les mains vides et avec le sentiment que je connaissais déjà tout ce qu’ils avaient à partager. Il n’y avait rien que je puisse apprendre d’eux.

C’est pourquoi, une difficulté s’est présentée: les autres avaient souvent le sentiment que j’étais égoïste. C’était naturel qu’ils ressentent cela, car je n’étais pas capable de respecter, d’honorer, ni d’obéir aux ordres de qui que ce soit. Tout le monde avait l’impression que j’étais un rebelle séditieux qui manquait de modestie.

Jusqu’à un certain âge, j’ai été pris pour quelqu’un de discourtois, rebelle, séditieux et égoïste par mes maîtres, mes aînés, par tout le monde, et ils n’avaient aucun espoir que je puisse être d’une quelconque utilité à qui que ce soit dans la vie.

Lire la suite ici….. 

 

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THRIVE … ou Prospérer

Posté par othoharmonie le 22 juin 2013

Mais…  Que Faut-il Donc Pour Prospérer ?

 

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Thrive est un documentaire non conventionnel qui lève le voile sur ce qui se passe réellement dans notre monde en suivant l’argent en amont. La découverte de la consolidation mondiale du pouvoir dans presque chaque aspect de nos vies. Tisser des liens plus avancés entre chacun (Synergie), de la science à la conscience, en passant par le militantisme. Thrive offre des solutions concrètes avec l’autonomisation de Stratégies sans précédent d’une façon audacieuses pour récupérer nos vies et notre avenir

Dans la lignée directe du mouvement Zeitgeist, Thrive (qui signifie prospérer) est un mouvement visant à promouvoir un mode de pensée sain et une société de profusion basée le respect des autres. Le film traite beaucoup de sujets très intéressants :

L’énergie libre, 
Les OVNIs/Crop Circles
Les dérives sociales actuelles,
La crise de l’énergie,
Bien entendu le système bancaire,
Le nouvel ordre mondial tyrannique, 
Et les solutions à apporter aux problèmes. 

sortir de votre esprit! Et … Live From The source inépuisable qui rend tout possible                 

 

 

 

 

 

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Un film sur « Au-delà »

Posté par othoharmonie le 22 juin 2013

« Au-delà » : décryptage du film de Clint Eastwood

Au-delà est l’histoire de trois personnages hantés par la mort et des interrogations qu’elle soulève. Expériences de mort, médiumnité, deuil… Le réalisateur aborde avec une subtilité rare des sujets complexes et difficiles. Décryptage du nouveau film de Clint Eastwood.

Un film sur

Au-delà raconte l’histoire de trois personnages confrontés, chacun à leur manière, à la mort. L’actrice Cécile de France y incarne Marie Lelay, une journaliste ambitieuse qui mène sa carrière tambour battant. On la découvre en vacances en Indonésie, avec son compagnon Didier (Thierry Neuvic). La scène se passe en décembre 2004, quelques minutes avant que le tsunami ne dévaste une grande partie de l’Asie de Sud-Est. Marie est au milieu d’une rue commerçante lorsque la vague la submerge. Elle perd connaissance. Les yeux grands ouverts, le corps inerte, elle dérive sous l’eau, entre la vie et la mort. Elle est en train de vivre une expérience qui va bouleverser son existence. A San Francisco, George Lonegan, interprété par Matt Damon, vit sa vie en solitaire. Il tente de trouver sa voie après avoir renoncé à être médium. Le contact permanent avec les défunts est pour lui une « malédiction » car cela l’empêche d’avoir une vie « normale », harcelé qu’il est par les requêtes des gens qui cherchent désespérément un dernier contact avec leurs chers disparus. Retour en Europe, dans un quartier populaire de Londres, pour le dernier volet de ce triptyque. Marcus et Jason (Frankie et George McLaren) sont deux jumeaux débrouillards que leur mère, accroc à la drogue, laisse livrés à eux-mêmes. La mort de Jason survient brutalement. Marcus se retrouve seul au monde. Son obsession, dès lors, est de reprendre contact avec son frère… 

Marie, George, Marcus – Paris, San Francisco, Londres – trois solitudes dans trois lieux géographiquement éloignés, trois êtres que la vie confronte à la question de la mort. L’expérience de mort imminente, celle de la médiumnité et celle du deuil, amènent à la même interrogation : que se passe-t-il quand on meurt ? Et au-delà ? Le réalisateur Clint Eastwood aborde le sujet sans préjugés, ni dogmatisme. « Nous ne savons pas de quoi est fait l’au-delà » souligne-t-il. « Certains y croient, d’autres non, c’est seulement après que nous serons fixés. » Une évidence qu’il est bon de rappeler. Aussi, tout au long du film, le réalisateur résiste-t-il à la tentation de proposer des réponses. Il choisit à l’inverse de nous faire partager l’intimité, le cheminement et les doutes des protagonistes, sans parti pris, tout en présentant le mystère de ces expériences extraordinaires aux frontières de la mort. Il fallait la sobriété de ce réalisateur d’exception pour aborder de tels sujets dans toute leur complexité. Cette histoire, toute en mesure et étonnamment fidèle à la réalité, à la fois des récits d’expérience de mort imminente, et de la médiumnité, on la doit au scénariste Peter Morgan, auteur notamment de The Queen ou du Dernier roi d’Ecosse. Peter Morgan a d’ailleurs écrit ce film d’une manière inhabituelle, très rapidement. La mort d’un ami proche allait nourrir son questionnement. 

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« Je ne me souvenais pas d’avoir jamais lu un scénario comme celui-ci, qui pose des questions aussi fondamentales » déclare Clint Eastwood. « J’ai aimé la façon dont Peter a écrit ces trois histoires, à la fois indépendantes et étroitement connectées. » 

Ce qui intéressait Clint Eastwood était de montrer l’évolution des personnages et la manière dont leurs interrogations influent sur leur vie, en déviant le cours. Les visions appartiennent à ceux qui affirment les avoir eus. En revanche, leurs conséquences sont visibles, palpables. L’expérience de mort imminente, (EMI) de Marie ne peut être filmée, au contraire des changements qu’elle provoque. C’est aussi le point de vue des médecins et des psychiatres qui les étudient depuis longtemps. Les EMI font l’objet de recherches importantes depuis plusieurs décennies, tant en psychologie que dans différentes branches de la recherche médicale. Les scientifiques identifient en effet deux axes de recherche : l’exploration des rapports entre cerveau et conscience, et l’étude des modifications de comportement provoqués par les EMI chez les rescapés d’accident et les survivants d’arrêt cardiaque.

C’est ce dernier point qui est traité principalement dans Au-delà, à travers le parcours du personnage joué par Cécile de France, Marie. « Après avoir frôlé la mort et être passée quelques secondes de l’autre côté, Marie retourne à Paris. Elle reprend son activité, mais l’événement a bouleversé sa vie de fond en comble. Rien ne sera plus comme avant » explique Clint Eastwood. C’est précisément la nature même de ces évolutions – souvent positives – qui fait dire aux chercheurs que les EMI ne sont ni des délires, ni des hallucinations, mais des phénomènes psychiques tout à fait spécifiques. Des expériences qui remettent en outre certains de nos modèles scientifiques en question : comment avoir une expérience consciente, percevoir son environnement, et s’en souvenir, alors que l’on est en état d’arrêt cardiaque, et qu’en conséquence, le cerveau n’est plus fonctionnel ? Pourquoi les EMI changent-elles la vie de ceux qui en font l’expérience, et que nous apprennent les recherches scientifiques sur le sujet ? Eléments de réponse dans les pages de ce dossier spécial.

L’autre sujet central du film est la médiumnité, à la fois dans le personnage joué par Matt Damon, George, et à travers la quête de Marcus qui va de médium en médium en quête d’une communication avec son jumeau disparu. Parlant du rôle de George, Clint Eastwood déclare : « Nous essayons de présenter son activité comme légitime, à chacun de décider ensuite si la voyance peut-être considérée comme une pratique fondée. » C’était également l’objectif du journaliste Stéphane Allix, qui, après la mort de son propre frère en 2001 s’est retrouvé dans une quête similaire à celle de Marcus. Sa première rencontre avec le médium Henry Vignaud, relatée dans son livre La mort n’est pas une terre étrangère, n’a certes pas répondu à toutes les questions, mais elle a enrichi le kaléidoscope du mystère. Elle l’a ensuite ouvert à la recherche en cours sur ce sujet de la médiumnité. Réelle communication avec l’au-delà ou capacités extrasensorielles, le débat reste ouvert, mais les questions que ce phénomène pose sont vertigineuses. Nous y consacrons la seconde partie de notre dossier.

clint dans Librairie / vidéothèque

Pas plus que le film, le dossier que nous consacrons à ces deux sujets – EMI et médiumnité – n’a vocation à apporter de réponses définitives. La science, aujourd’hui, n’est pas en mesure de dissiper le doute sur une possibilité de la survie d’une partie de la conscience après la mort. Il demeure que l’impact des expériences de mort imminente, vécue par Marie dans le film, et par sans doute des millions d’autres femmes et d’hommes à travers le monde, est bouleversant. Ce point doit nous inciter à nous interroger, comme c’est le cas pour tous les chercheurs qui se sont penchés sur la question. C’est rester rationnel que d’être ouvert, avide d’écouter et d’apprendre, face à ces phénomènes inexpliqués…

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Pour une Conscience affûtée

Posté par othoharmonie le 22 juin 2013

Pour une Conscience affûtée dans Nouvelle conscience bb

La richesse matérielle alliée à l’individualisme et l’égoïsme génèrent de la pauvreté morale, du stress, de l’agressivité, des peurs et une multitude de fléaux. Et ces problèmes ne cessent de croître en Occident. Nos cœurs s’assèchent, deviennent arides et insensibles. Nous avons perdu le sens de l’ « humain ».

N’est-ce pas là les signes précurseurs d’une civilisation décadente ?

Nous avons cru que la technologie allait résoudre tous nos problèmes.

Elle en a certes résolu quelques-uns, mais elle en a créé beaucoup d’autres…

Pour autant ce n’est pas la science qui est en cause, mais l’utilisation que l’on en fait. Et celle-ci repose sur nos choix de société qui sont eux-mêmes l’expression de nos valeurs fondamentales.

Nous devons avoir le courage de reconnaître nos erreurs. De dire à nos enfants que nous nous sommes trompés. Afin qu’ils bâtissent, eux, une société au service de l’humain et non pas une société ou l’homme y est asservi et relégué au simple rôle de consommateur.

Nous devons dire aux nouvelles générations que l’être est bien plus important que le paraître, même si ce premier est plus long à se forger et ne contribue pas comme le second à alimenter nos sociétés de consommation…

Que la coopération est plus porteuse d’avenir que la compétition.

Que l’ambition collective est au moins aussi importante que l’ambition personnelle.
Qu’une répartition des richesses plus juste, plus équilibrée, est la garantie à long terme de moins de tensions et de violences dans le monde et plus d’harmonie entre les individus et les peuples.

Qu’il est possible aux sociétés comme aux individus de prospérer en entretenant des rapports pacifiques et tolérants, dans le respect des diversités culturelles, des croyances, des religions et des races. Que c’est même le seul avenir possible pour la survie de notre planète. Que c’est la seule façon d’enrayer cette spirale de violence imbécile qui conduit l’homme irrésistiblement à son autodestruction.

Que les inégalités, les discriminations, la pauvreté, la maltraitance, la faim dans le monde… sont autant de fléaux qui ne peuvent être résolus par une seule approche politique, économique ou technologique.

Tant que nous ne considérerons pas que chaque être humain est digne de respect et a droit à une vie décente, et qu’il est du devoir de chacun d’y contribuer, rien de fondamental ne changera.

Enfin, nous devons leur dire que nos plus grandes richesses nous viennent de notre cœur et de notre conscience.
Le premier nous amène à considérer l’autre avec bienveillance plutôt qu’avec méfiance.

Les qualités du cœur sont la générosité, l’amour, la solidarité, la compassion, l’honnêteté, l’abnégation, l’humilité… Autant de valeurs exsangues de nos systèmes éducatifs et de notre mode relationnel. Sans doute parce qu’elles sont des valeurs « féminines » et que celles-ci, à l’instar des femmes, sont très largement sous représentées dans les instances dirigeantes de nos sociétés…

La seconde nous amène à aborder le monde avec sagesse et discernement. C’est-à-dire assumer nos responsabilités en tant que citoyen du monde en nous affranchissant de tous les dogmes politiques, culturel, religieux et sectaire qui alimentent l’intolérance, l’égoïsme, la discrimination et l’étroitesse d’esprit.
Nous pouvons chacun contribuer à rendre nos sociétés plus humaines.

Agir maintenant et concrètement pour rendre le monde plus juste, plus solidaire et plus fraternel.

Voilà les raisons qui nous ont amené à créer l’association Cœur et Conscience.

Propos de Amédée, Président Fondateur de Coeur & Conscience


Amédée LOUIS-FERNAND : Après avoir été instructeur dans le domaine du sport et du bien-être, créateur et dirigeant d’entreprises, directeur de rédaction de deux magazines, Amédée se consacre depuis plus de quinze ans au monde associatif et à l’action humanitaire.
Site web : www.coeuretconscience.org

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L’épreuve du coeur

Posté par othoharmonie le 20 juin 2013

L'épreuve du coeur dans Entre amis aaaaa

Au cœur de chaque épreuve, il y a l’épreuve du coeur. Je veux dire par là que peu importe la difficulté qui nous est donnée à vivre, qu’elle vienne d’une enfance difficile, de la perte d’un être cher, de la dérive d’un enfant que l’on aime, d’une maladie dégénérative, d’un cancer, d’une séparation terrible, d’une catastrophe financière, le défi sera toujours et à chaque fois le même : remettre en question notre identité pour ouvrir notre cœur à ce qui nous est offert par la vie. Plus précisément, je pense que tous les désastres de nos vies visent l’apprentissage de l’amour inconditionnel, l’amour de la vie sans condition, une ouverture joyeuse et amoureuse sans souci pour soi-même.

Toute forme d’écueil vient remettre en question des croyances et des prétentions que nous avons par rapport à l’existence. Nous sommes convaincus qu’en vivant de telle ou telle façon, nous arriverons à éviter les écueils de la vie. C’est même là notre transaction fondamentale avec notre destin : je serai joyeux, courageux et optimiste à condition que l’existence ne soit pas trop dure avec moi. Mais voilà que la vie nous sert des épreuves quasi impossibles à traverser, des épreuves qui abattent nos résistances et nous montrent l’illusion de nos positions. Nous nous retrouvons alors déprimés, suicidaires, craignant de ne plus rien valoir, ayant l’impression que personne ne peut nous aider et que nous ne nous en sortirons jamais. 

Si nous ne trouvons pas la force de remettre en question de tels mouvements, nous allons mourir de l’épreuve. Nous n’en aurons pas saisi le caractère initiatique, celui qui peut engager une véritable transformation. Car il faut que notre survie même soit menacée pour qu’une épreuve permette un réel changement. De quel changement s’agit-il ?

La suite du texte de Guy Corneau en cliquant ici.  

 

 

 

 

 

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La transmission spirituelle

Posté par othoharmonie le 18 juin 2013

Extrait de la Revue 3e Millénaire n° 100 Eté 2011

La transmission spirituelle dans Noble Silence-Vipassana aaaaaaa

Par commodité de langage, nous emploierons les mots de « maître » et de « disciple ». Cependant, ce mot de « maître », ou de guru, qui nous vient d’Orient, est abusivement employé en Occident. Bien souvent, ce sont de simples psychothérapeutes qui sont pris pour des gurus par des faux disciples en mal de réconfort égotique.

Les maîtres de sagesse font partie de cette lignée fraternelle qui se perpétue sur la terre depuis des millénaires et qui, dans son immense compassion, éclaire la voie de ceux qui cherchent avec sincérité et audace.

Remercions tous ces éclaireurs que nous aimons, qui sont comme des balises tout au long de cette distance mentale que nous nous créons. Avec la tendresse, avec la patience de ceux qui « savent », ils montrent la direction. Ils coupent net toute croyance en des étapes pour atteindre une réalité qui serait hors de soi.

Ils sont souvent économes de mots, afin de faire prendre conscience aux disciples qu’ils sont encore dans le mental et peu dans le cœur…. Ce qui est dit l’est avec sensibilité, bonté et fermeté, dans la simplicité et le dénuement nécessaires.

Tout individu qui se met en quête de découvrir le sens de son passage sur la terre ressent le besoin, à un moment donné, de se mettre en situation d’être aidé. Lire les enseignements de sages, savoir que « cela » existe, ou simplement s’asseoir auprès d’êtres unifiés, participe de la mise en marche indispensable qui ouvrira les vannes de la compréhension profonde, qui dissoudra la pensée ignorante, discriminante, et préparera à la pénétration dans la pure conscience par-delà toute chose.

Il ne s’agit pas ici de progression spirituelle que favoriserait un individu qui se pose en maître et présente des étapes marquées par des techniques, par des discours habiles qui ne satisfont que l’intellect ou par des récitations de prières présentées comme sacrées mais qui ne font qu’endormir le mental. L’esprit du chercheur doit rester libre, souple, vif, efficient pour l’entrée en vigilance et la juste perception de ce qui est dans l’instant. Le cheminement est une illusion mentale. En réalité, il n’y a pas de progression, pas de trajet graduel à effectuer.

Le véritable maître ne « fait » rien. Il sait que chacun est à la fois le maître, le disciple et l’éveil tant recherché. L’essence lumineuse ne cesse d’être, par-delà tous les moyens, toutes les disciplines qui ne relèvent que du domaine temporel de l’expérience.

Les différentes modalités de transmission spirituelle encadrées par des règles définies appartiennent aux cultures des différentes traditions, et souvent se perdent dans des spéculations mentales. La Réalité est liberté absolue et ne peut entrer dans nos règles humaines codifiées et rattachées au passé. Lorsque la Lumière transperce le cœur et brûle tous les résidus, ce n’est pas une expérience reliée à une tradition, car cet évènement cosmique ne s’inscrit pas dans le temps.

Le véritable maître n’est pas un simple enseignant qui propose à ceux qui le suivent des exercices en vue de se libérer, exercices qui provoquent des efforts chez le disciple qui, s’appuyant sur son passé, se projette dans un avenir qu’il veut conforme à ses désirs. Cette tension étire le temps et entretient l’illusion inhérente à cette zone temporelle. En outre, les méthodes rattachées à des cultures précises, propres à telle religion ou à tel système philosophique, ne peuvent jamais être parfaitement adaptées à ce qu’est le disciple, exactement là où il se trouve, dans un présent renouvelé à chaque instant. Aussi, la voie est-elle unique pour chacun d’entre nous. Le vrai maître se tient dans ce présent renouvelé. Discret, il ne dit jamais ce qu’il donne, qui est fonction de l’ouverture offerte en retour par le disciple. Loin de méthodes imposées, la transmission se fait dans le secret des cœurs.

Le véritable maître n’est pas non plus celui qui, ayant eu un aperçu de la réalité lumineuse, a simplement vu le rideau de ses propres illusions tomber. Fort de cette « gloire », il se sert de cette expérience inscrite dans un moment donné de son existence pour enseigner. Incapable d’approfondissement, il ne fait que répéter, souvent en des termes approximatifs, ce que la mémoire lui restitue. Son discours n’est jamais neuf, frais, innocent… Il s’enferme dans une impasse tragique et y entraine ceux qui, attirés par son habileté intellectuelle ou sa forte personnalité, le suivent dans ce processus stérile.

Il y en a même qui n’ont rien aperçu, mais ont entendu parler… Ils n’ont rien vécu de cette lumineuse réalité, mais s’arrogent le droit de discourir. Ce sont des imposteurs au cœur sec. Leurs propos habiles ne correspondront jamais à la vérité qui surgit soudainement dans le cœur ouvert de celui qui s’avance nu.

C’est notre propre voyage, et non celui suivi par un autre, qui nous permettra de développer le discernement indispensable à la reconnaissance de la Réalité lorsque celle-ci sera vue. Sur cette voie intérieure, intime, le véritable maître – celui qui nous aura trouvé -, dissoudra, en les portant à notre observation, les peurs enfouies, les constructions imaginaires, les convictions erronées.

Il faut avoir entrepris soi-même le voyage pour pouvoir en connaître les multiples tours et détours, ses enthousiasmes et ses désespérances qui nous métamorphosent et nous donnent la certitude que la réalisation jaillissante n’est pas une illusion de plus.

Certains enseignent aujourd’hui, à contre-courant de la longue lignée des maîtres, que nous sommes déjà arrivés avant même de nous être mis en marche. Ils se situent d’emblée à la fin du voyage, lorsqu’est réalisé le saut ultime… Leurs propos fascinent intellectuellement, mais dessèchent, voire désespèrent, les chercheurs sincères. Ces enseignants développent une pensée mortifère, un rejet de l’engagement dans l’existence, encourageant une apathie qui est la maladie de nos sociétés, une indifférence à la vie, dernier refuge protecteur d’un ego qui se croit éveillé… Leurs disciples tombent dans un vide stérile qui s’apparente au néant et flirte avec le nihilisme cher à l’Occident.

La proximité du maître peut provoquer une prise de conscience des discriminations qui font écran à la connaissance directe, des nombreuses différenciations accumulées qui entravent la vision claire, préalable au surgissement de la Conscience en Elle-même, dans Sa pureté vide.
Le maître apprend à demeurer tranquille. Peu à peu, le silence se déploie, dans un espace totalement libre et ouvert. Tout est vu avec un regard neuf, frais, émerveillé.

Prés du maître, le disciple se sent soulevé à sa juste mesure, allégé par la grâce qui se dégage de lui de façon discrète, presque timide. Le véritable maître n’a pas de comportement ostentatoire, n’offre aucune apparence distinctive, n’étale pas de faux pouvoirs magiques, ne cherche pas de publicité. Seul le disciple qui aspire à l’essentiel est capable de le reconnaître, de l’intérieur.

Parfois, il suffit de s’asseoir prés de cet être unifié pour que la Réalité soulève un coin du voile, et que, dans cet aperçu éphémère, le caractère illusoire de la souffrance apparaisse. On y voit alors ses propres énergies renouvelées, dans le sillage de sa bonté, de son amour, de son humanité. D’autres fois, les mots sont nécessaires, tous les mots, ceux qui réconfortent et ceux qui décapent. Le maître sait que ni l’éloquence ni même le silence ne peuvent exprimer le mystère. Mais il a une grande joie à témoigner de la Réalité qui l’habite.

Ici, il n’est pas question de réponse du maître à des attentes, ni même de demande du disciple. Il s’agit d’imprégnation subtile d’une vibration unique, qui englobe émetteur et réceptacle, dans une totalité qui est Conscience. Le maître sourit parce qu’il a la paix inébranlable et la liberté souveraine de celui qui sait que c’est la grâce, suprême énergie qui rayonne dans l’espace rendu à sa vacuité originelle, qui toujours saisit soudainement. L’éveil est la reconnaissance instantanée par la Conscience de Son essence lumineuse. Il ne dépend que de la grâce, qui agit comme un foudroiement. Il surgit comme un appel de l’intérieur, du cœur du disciple, qui entre en résonance avec la vibration neutre, dénuée de toute subjectivité et vide d’objet, du maître. Celui-ci est l’expression extérieure et visible de la Réalité. Cette Réalité étant l’Invisible de l’univers. Or, l’essentiel se déroule dans l’Invisible… C’est là qu’a lieu le saut dans le vide.

Le véritable maître ramène le disciple à son intériorité, à sa présence. S’il indique une voie, c’est celle de la vie vécue en conscience, exactement là où elle nous place, nous invitant à chaque instant à creuser au plus profond de son sens. Il n’y a pas d’autre « pratique » que celle de vivre intensément ce voyage dans les profondeurs, sans nous égarer vers l’extérieur, l’éphémère, le reflet. Le maître, à la lumière de son propre vécu, rappelle sans cesse au disciple de vivre pleinement, c’est-à-dire de ne pas oublier qui il est en vérité.

Son message est simple, trop pour ceux qui préfèrent se remplir de méthodes et de concepts, effrayés par le vide qu’ils pressentent.

Le véritable maître, imprégné de la grâce et la vivant intensément, sait que le jeu qui se joue dans le rapport maître/disciple est celui d’une seule et même Conscience… Mêlant sa pure énergie à celle, morcelée, du disciple, il revivifie le courant qui portera celui-ci vers la source. Les liens sont tranchés, les doutes brûlés, les désirs brisés… Seule demeure, dans le cœur du disciple, la confiance, qui est l’amour exprimé.

Le disciple authentique ne cherche pas une autorité qui lui fournira son dernier refuge d’illusions, un paradis conforme à ses désirs, mais celui qui sera capable de l’ébranler au point qu’il ne saura plus qui il est. La perte complète de tout repère égotique est la condition indispensable à la découverte de la liberté. Le vrai disciple est celui qui est prêt à traverser la nuit la plus obscure, sans douter. Il se laisse aller à ce qui l’entraîne vers le cœur du maître sans certitude, sans rien demander, sans vouloir enlever ou ajouter quoi que ce soit. Il n’a plus de mouvement propre, il se laisse disposer, oublieux de lui-même, au point de ne plus se voir, de ne plus se connaître, au point de se fondre dans un espace infini… Il n’y a pas de véritable quête qui ne tende vers cette absorption totale. Ce n’est pas une entrée dans un lieu indépendant. C’est alors que l’on comprend que le maître peut être visible ou invisible, incarné ou non…

Il s’agit, pour le chercheur sincère, d’être très vigilant et de voir clairement lorsque la dualité s’immisce dans sa quête et lui fait croire que la transmission doit se faire obligatoirement ici, par l’intermédiaire d’un maître incarné.

Pour le chercheur authentique, vient un moment où il ne peut plus se contenter de discours et de conférences. L’esprit et le cœur silencieux, il a besoin d’une transmission directe de l’Energie, de cette intelligence créatrice qui œuvre en Son sein.

Cette transmission directe est rare. Elle n’a pas de rapport avec ce qui se passe lors de réunions publiques organisées avec un enseignant, où trop de questions fusent, bien souvent inutiles… Loin d’alléger le mental, ces rencontres entravent toute imprégnation par-delà la pensée et attisent les revendications égotiques à « l’éveil ».

Le véritable maître sait ne prononcer que les paroles qui peuvent toucher le centre intime du disciple, être comprises, supportées par lui, accueillies à la mesure de son propre discernement, de sa capacité de pénétration et d’absorption dans le feu du souffle partagé.

C’est le maître qui trouve le disciple, celui qui est digne de la transmission, qui possède en lui la force de supporter la Lumière, et qui n’a besoin ni d’explications, ni de conseils, ni de techniques pour reconnaître la Réalité.

Un même souffle, qui brûle et éclaire, circule entre les deux cœurs. La grâce agit librement et opère d’espace à espace, de l’espace vide et intensément vivant du maître qui demeure dans l’illimité, à celui, recueilli et confiant, du disciple qui se tient prêt à se fondre dans le courant cosmique. C’est un flot d’énergie d’amour qui coule d’un être totalement absorbé dans la réalité sans fond – et cependant rempli de compassion pour l’obscurité souffrante – vers un être nostalgique qui entend l’appel et y répond… Le silence vibrant, actif, créatif, du maître, qui est celui, infini, de la Présence, rejoint l’espace en repos, accueillant et attentif, du disciple. En réalité, un même espace indifférencié, qui est Conscience unique… Silence et Amour de l’Essence en sa plénitude. La véritable transmission se fait par réfléchissement de l’Energie lumineuse en Elle-même.

Le seul trésor que transmet réellement le maître, qui en est le témoin éveillé, est celui du Vivant au sein de la Présence, Vivant que l’être humain exprime par ses pensées, ses émotions, ses sentiments, qu’il rend manifeste à travers les expériences qui le traversent. Vivant qui jamais ne s’arrête. L’être humain participe de Son éternelle danse dans le vide.

Tel est le sens du voyage – essentiellement intérieur – entrepris ici par le pèlerin, qui demeure un « passant ».

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LA PAIX est un état d’Esprit

Posté par othoharmonie le 18 juin 2013

LA PAIX est un état d’Esprit dans Humeur krish

J. Krishnamurti

 

Coupé de tout rapport avec la nature, on devient un tueur.

Si l’on perd le contact avec la nature, on perd le contact avec l’humanité. Coupé de tout rapport avec la nature, on devient un tueur. On peut alors massacrer des bébés phoques, des baleines, des dauphins et des hommes, pour le profit, le « sport », pour sa nourriture ou au nom de la science. La nature se sent alors menacée par vous et vous prive de sa beautée. Vous pourrez effectuer de longues promenades dans les bois ou camper dans des endroits merveilleux, vous resterez un tueur et tout rapport d’amitié avec ces lieux vous sera refusé. Vous n’êtes probablement proche de rien ni de quiconque, qu’il s’agisse de votre femme ou de votre mari. Vous êtes bien trop occupé, pris dans la course des profits et des pertes et dans le cycle de votre propre pensée, de vos plaisirs et de vos douleurs. Vous vivez dans les trénèbres de votre propre isolement et vouloir le fuir vous plonge dans des ténèbres encore plus profondes. Vous ne vous préoccupez que d’une survie à court terme, irréfléchie, que vous soyez accomodant ou violent. Et des milliers d’êtres meurent de faim ou sont massacrés à cause de votre irresponsabilité. Vous abandonnez la marche de ce monde aux politiciens corrompus et menteurs, aux intellectuels, aux spécialistes. Etant vous -mêmes dépourvu d’intégrité, vous édifiez une société immorale, malhonnête, qui repose sur l’égoïsme absolu. Et quand vous tentez de fuir cet univers dont vous êtes seul responsable, c’est pour aller sur les plages, dans les bois ou faire du « sport » avec un fusil. 

Il est possible que vous sachiez tout cela, mais cette connaissance ne peut nullement vous transformer. Ce n’est qu’en éprouvant le sentiment de faire partie intégrante du tout que vous serez relié à l’univers. (Le journal de Krishnamurti, le 4 avril 1975)

La paix est un état d’esprit indissolublement lié à l’amour.

Les êtres humains aiment tuer, soit les autres humains, soit les animaux qu’il s’agisse d’un daim des forêts aux grands yeux inoffensifs, ou d’un tigre venant d’attaquer le bétail. On écrase délibérément un serpent sur la route, on prend au piège les loups ou les coyottes. Des gens très bien vêtus et très gais s’en vont avec leurs précieux fusils tuer des oiseaux qui, l’instant d’avant, chantaient encore. Un jeune garçon tue un geai bleu caquetant avec un revolver à plomb et parmi ses aînés, nul n’a le moindre mot de pitié, et personne ne le gronde; tous, au contraire, le félicitent d’être si fin tireur. Tuer au nom du soi-disant sport, au nom de son pays ou de la paix, ou pour la nourriture – il n’y a pas de grande différence entre tout cela. Toute justification est vaine. Il n’est qu’une règle absolue : ne jamais tuer. Pour l’Occidental, les animaux n’existent qu’en fonction de son estomac, ou en vue du plaisir de tuer, ou simplement pour la fourrure qu’ils procurent. Et à l’Oriental, on enseigne depuis des siècles, à travers des générations, de ne pas tuer, d’avoir pitié et compassion envers les animaux. Ici les animaux n’ont pas d’âme, on peut les tuer impunément tandis que là-bas, ils en ont une, alors réfléchissez et laissez votre coeur connaître l’amour. Manger la chair des animaux est considéré dans toute une partie du monde comme normal et naturel, l’Eglise et la publicité nous y encouragent. Ailleurs il n’en est pas de même; les gens réfléchis et religieux n’en mangent jamais, la tradition et la culture s’y opposent. Mais cela aussi est en train de s’effondrer. En Occident, on a toujours tué au nom de Dieu et de la Patrie et il en est partout ainsi. La tuerie s’étend partout. Presque du jour au lendemain, les anciennes cultures sont balayées et l’efficience, la cruauté et tous les moyens de destruction sont soigneusement alimentés et renforcés. 

La paix ne dépend ni de l’homme politique ni de l’homme d’Eglise non plus que de l’avocat ou du policier. La paix est un état d’esprit indissolublement lié à l’amour.

(Commentaires sur la vie, volume 2, J. Krishnamurti)

 

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Trouver les chemins qui mènent à moi

Posté par othoharmonie le 16 juin 2013

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Chanteur, humoriste, comédienne, réalisateur… tous à l’aise dans des métiers prestigieux, ils ont pourtant, chacun à leur façon, tâtonné pour se trouver. Récits de retrouvailles avec soi-même.

Isabelle Yuhel

Certains, l’adolescence à peine envolée, s’embarquent sur les chemins de l’existence avec cette tranquillité que donne la conscience d’être un humain aimable. Quoi qu’il en soit des aléas de la vie, pour eux, c’est une évidence : ce n’est qu’en s’aimant soi-même que l’on peut aimer les autres et espérer palper le cœur réel et profond du monde. D’autres, plus tourmentés, ont du mal à recoller les bouts de cette personnalité complexe dont ils héritent à l’âge adulte. Alors, ils avancent masqués par simple méconnaissance de qui ils sont vraiment.

Or, on ne peut s’aimer, jouir de ce beau sang qui circule dans nos veines, que si l’on se connaît. Cinq personnalités – Arthur H., Mathilda May, Michèle Bernier, Serge Moati et Vanessa – nous montrent que, si s’apprendre demande parfois du temps, une multitude de voies, depuis les arts martiaux jusqu’à la psychanalyse en passant par l’humour, peuvent aider à débroussailler ce chemin qui mène à s’aimer soi-même.

Trouver les chemins qui mènent à moi dans APPRENDS-MOI images-4

Arthur H

Arthur H, chanteur de jazz-rock 
« J’éprouve des états de jubilation comme quand, enfant, vous courez très vite et que la plénitude vous submerge »

« Il y a quelques années, durant une nuit d’angoisse, j’ai passé en revue dans ma tête les artistes qui me touchaient, et je me suis aperçu qu’ils représentaient pour moi, au-delà d’une forme d’art ou de pensée, une présence physique. Et je me suis dit que, malgré mes désirs et mes rêves, je n’avais pas la présence physique.

A la même époque, je suis tombé sur un article d’Albert Palma (1) à propos des arts martiaux. Il ne mettait pas en avant l’aspect agressif que l’on imagine aller avec ce genre de pratiques, et expliquait qu’il s’agissait de retrouver une énergie naturelle proche de celle des bébés : libre et spontanée. Je me suis donc inscrit à son cours de shintaïdô, et j’ai eu l’impression de tomber dans un ouragan. C’était trois heures d’une folle intensité physique, car une des techniques de cet art est d’aller au-delà de l’épuisement.

En fait, le travail, c’est un aller-retour permanent entre la souffrance et la jouissance ; la souffrance que l’on s’impose, parce que l’énergie ne circule pas bien et qu’il faut donc aller la chercher très loin dans le corps ; et la jouissance quand enfin tu la trouves. Tu connais alors des moments de grâce comparables à ceux que j’éprouve avec la musique. Le shintaïdô est une véritable initiation, puisqu’il y a des épreuves physiques à dépasser et des remises en question profonde, et l’aide d’un maître est nécessaire pour effectuer certains passages.

Pour moi, ce maître fut Albert Palma. C’est lui qui m’a initié à cette dimension physique de l’énergie qui me manquait, et cela a changé ma façon de goûter la vie. J’ai fait l’apprentissage de la rigueur : quand tu entres sur le dojo, où les exercices ont lieu, tu salues, tu te tais, tu ouvres les yeux, et tu essayes de reproduire le plus fidèlement possible les “kata”, les formes faites par le maître. J’ai tout de suite ressenti un changement radical dans ma vie. Je ne dirais pas que cela m’a donné le goût de la joie parce que je l’ai toujours eue, mais elle était enfouie sous trois tonnes et demi d’idées et de douleurs. Or, grâce au shintaïdô, j’ai souvent éprouvé des états de jubilation qui m’ont ramené à des sensations connues pendant l’enfance, par exemple quand vous vous mettez à courir très vite et que la plénitude vous submerge.

Récemment, j’ai décidé de faire un break avec cette pratique, parce que je ne veux pas m’enfermer dans une technique. Les sensations que j’ai éprouvées, je veux les vivre, sans l’aide du groupe ni du maître, dans mon quotidien. Aujourd’hui, je sais que l’énergie est partout, dans un fou rire avec ma fille, quand je fais l’amour ou que je donne un concert. »

1- Maître de shintaïdô reconnu internationalement. Son dernier livre : “Geïdô, la voie des arts” (Albin Michel, 2001).

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I love me !

Posté par othoharmonie le 16 juin 2013

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Depuis trente ans, les Américains apprennent la “self-esteem” dans les livres, lors de stages et même à l’école où des élèves suivent des cours de “Je m’aime”. Mais le mouvement des “anti” s’amorce.

Claudine Mulard

I love me ! dans Travail sur soi ! chemin2

Les Américains sont depuis longtemps friands de ces guides pratiques de « self-help » qui les aident à vivre, à aimer, à réussir, à se désintoxiquer, etc., sans avoir à se déplacer chez un thérapeute ! Et ce secteur de l’édition fait tout particulièrement ses choux gras avec les guides de « self-esteem » (estime de soi), qui mènent le lecteur vers une représentation plus positive de sa personnalité.

Née comme un mouvement thérapeutique qui encourageait consciemment le patient à une meilleure estime personnelle, elle se décline maintenant sous tous les formats, pour tous les publics et à tous les prix.

La self-esteem

Le mot lui-même est devenu un mot courant du vocabulaire américain. « He has a low self-esteem… » (son estime de lui-même est au plus bas). Et dans le film, “Les Liaisons dangereuses”, censé se dérouler dans la France du xviiie siècle, le personnage de Glenn Close dit : « Je vous ai voulu dès le premier instant. Ma self-esteem l’exigeait. »

Le mouvement est né, il y a environ trente ans, avec la publication des premiers travaux des psychologues fondateurs de cette école thérapeutique. On trace aussi ses origines à la démocratisation de l’enseignement américain, après la Seconde Guerre mondiale, favorable à l’idée que l’école ne doit pas seulement fournir des connaissances théoriques, mais une « adaptation à la vie ».

Des cours d’estime de soi

L’estime de soi est donc entrée dans les écoles. Les enseignants intègrent des leçons quotidiennes de « I love me » (je m’aime) dans leur emploi du temps, d’autres programmes proposent « I am great » (je suis quelqu’un de très bien).

« Une bonne estime de soi est plus importante que les résultats scolaires », va jusqu’à dire Jean Mitchell, directrice d’école dans un quartier difficile de Los Angeles [South Central Los Angeles, Ndlr]. Tous les progammes extra-curriculaires de l’école qu’elle dirige – aide psychologique, contact avec les parents, activités récréatives, programmes antidrogue, antigang, antitabac –, se concentrent sur la question de la self-esteem.

« Je leur dis qu’ils ont intérêt à se dire qu’ils s’aiment, car il n’y aura peut-être personne d’autre pour le leur dire… », explique cette enseignante de la même école de Los Angeles, qui poursuit : « beaucoup de mômes dans cette partie de la ville ont une estime d’eux-mêmes très faible, alors tous les programmes qui encouragent sont bénéfiques. »

Les « anti self-esteem »

Mais la self-esteem a ses critiques. Dans cette école du Colorado, on lui consacrait trois heures par semaine, jusqu’au jour où la direction a constaté que seulement 12 % des élèves en âge de lire savaient le faire. Le programme fut annulé, les profs, forcés de revenir à l’enseignement fondamental, virent les notes grimper et 64 % des élèves passèrent le test de lecture. « Du coup, les enfants se sentent vraiment mieux », explique une enseignante, Rhonda Holcomb, convaincue que de bons résultats contribuent à l’image qu’un élève a de lui.

Le président de la National Association of Self-Esteem dénonce, de son côté, les programmes irresponsables qui prétendent encourager à se « sentir bien » des élèves qui ne savent ni lire ni écrire. La self-esteem a aussi été critiquée comme une incitation trop systématique à l’égoïsme ou au narcissisme. Est-ce que trop de compliments peuvent miner la confiance que quelqu’un a en lui ? D’aucuns dénoncent même les effets toxiques de cette nouvelle manie baptisée « self-esteemia », qui consisterait à se « sentir » bien plutôt qu’à « agir » bien.

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Etre conscients de notre Divinité

Posté par othoharmonie le 16 juin 2013

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L’enseignement de Sri Aurobindo

Etre conscients de notre Divinité dans Chemin spirituel lune

L’enseignement de Sri Aurobindo prend pour point de départ celui des anciens sages de l’Inde : derrière les apparences de l’univers se trouve la Réalité d’un Être, d’une Conscience, Moi de toutes choses, unique et éternel. Tous les êtres sont unis dans ce Moi, dans cet Esprit unique, tout en étant divisés parce que dans le mental, la vie et le corps, la conscience revêt un caractère séparateur qui leur fait ignorer leur vrai Moi et leur vraie Réalité. Par une certaine discipline psychologique, nous pouvons retirer ce voile de la conscience séparatrice et devenir conscients du vrai Moi, de la Divinité en nous et en tous.

Selon l’enseignement de Sri Aurobindo, cet Être, Conscience unique, est involué ici-bas dans la Matière. Il se libère progressivement par l’évolution; la conscience apparaît dans ce qui semble inconscient et, dès son apparition, elle est d’elle-même poussée à s’élever toujours plus haut tout en s’élargissant et en évoluant vers une plus grande perfection. La vie est la première étape de cette libération de la conscience ; le mental en est la seconde ; mais le mental n’est pas le terme de l’évolution, il attend de pouvoir s’élargir en quelque chose de plus grand, en une conscience spirituelle et supramentale. La prochaine étape de l’évolution doit faire du Supramental et de l’Esprit le pouvoir dominant dans l’être conscient. Car alors seulement la Divinité involuée dans les choses se libérera entièrement, et la vie deviendra capable de manifester la perfection.

Mais alors que la Nature a parcouru les étapes précédentes de l’évolution sans qu’il existe, dans la vie végétale et animale, une volonté consciente, en l’homme elle a la possibilité d’évoluer en utilisant la volonté consciente de son instrument. Cette évolution ne peut cependant s’accomplir tout entière par la volonté mentale de l’homme, car le mental, une fois qu’il a atteint un certain point, ne peut plus que tourner en rond. Une conversion, un renversement de la conscience doit s’opérer, grâce auquel le mental se transformera en un principe supérieur. Le moyen d’effectuer ce renversement se trouve dans l’ancienne discipline psychologique du yoga et dans sa pratique. Dans le passé, cette tentative se traduisait par un retrait hors du monde et une disparition dans les hauteurs du Moi ou Esprit. Sri Aurobindo enseigne qu’une descente de ce principe supérieur est possible, descente qui libérera le Moi spirituel, non seulement du monde, mais dans le monde, remplacera l’ignorance du mental, ou sa connaissance très limitée, par une Conscience-de-Vérité supramentale qui sera un instrument digne du Moi intérieur, et permettra à l’être humain de se trouver dynamiquement autant qu’intérieurement, et le fera sortir de l’espèce humaine et de sa condition encore animale et accéder à une espèce plus divine. La discipline psychologique du yoga peut être utilisée à cette fin, car elle ouvre toutes les parties de l’être à une conversion ou transformation qui se fera par la descente et l’action du principe supramental supérieur non encore révélé.

Cela ne peut cependant se faire d’emblée ou en peu de temps, ni par une transformation rapide ou miraculeuse. Le chercheur doit franchir bien des étapes avant que la descente supramentale soit possible. L’homme vit surtout à la surface de son mental, de sa vie et de son corps, mais au-dedans de lui se trouve un être intérieur aux possibilités plus vastes, auquel il doit s’éveiller; car à présent il n’en reçoit qu’une influence très réduite qui le pousse à rechercher sans cesse une beauté, une harmonie, une puissance et une connaissance plus grandes. Son premier pas dans le yoga consiste donc à ouvrir les domaines de cet être intérieur et à y vivre, en gouvernant de là la vie extérieure par une lumière et une force intérieures. Ce faisant, il découvrira en lui son âme véritable, qui n’est pas ce mélange d’éléments mentaux, vitaux et physiques à la surface, mais quelque chose qui participe de la Réalité cachée derrière eux, étincelle du Feu divin unique. Il lui faut apprendre à vivre dans son âme dont l’élan vers la Vérité le portera à purifier et à orienter le reste de sa nature. Ensuite pourront se produire une ouverture vers le haut et la descente d’un principe supérieur de l’ Être. Même alors, cependant, la Lumière et la Force supramentales n’apparaissent pas immédiatement dans leur plénitude. Car de nombreux plans de conscience s’étagent entre le mental ordinaire de l’homme et la Conscience-de-Vérité supramentale. Il faut ouvrir ces plans intermédiaires et faire descendre leur pouvoir dans le mental, la vie et le corps. Ensuite seulement le plein pouvoir de la Conscience-de-Vérité pourra agir dans la nature. Le processus de cette auto-discipline ou sâdhanâ est par conséquent long et difficile, mais en effectuer ne serait-ce qu’une petite partie est autant de gagné, car la possibilité d’atteindre ultérieurement la libération et la perfection en est accrue.

Nombre d’éléments appartenant aux anciens systèmes sont nécessaires sur le chemin : ouvrir plus largement le mental, l’ouvrir au Moi et à l’Infini, émerger dans ce que l’on a appelé la Conscience Cosmique, dominer les désirs et les passions. Un ascétisme extérieur n’est pas essentiel, mais la conquête du désir et de l’attachement et la maîtrise du corps, de ses besoins, de ses appétits et de ses instincts sont indispensables. Les principes des anciens systèmes se combinent : la voie de la Connaissance, par le mental qui apprend à discerner entre la Réalité et les apparences, la voie du Coeur, qui est celle de la dévotion, de l’amour et de la soumission, et la voie des Oeuvres, où la volonté se détourne des motifs d’intérêt personnel pour se diriger vers la Vérité et le service d’une Réalité plus grande que celle de l’ego. Car il faut préparer l’être tout entier à répondre et à se transformer lorsque la Lumière et la Force plus grandes pourront se mettre à l’oeuvre dans la nature.

Dans cette discipline, l’inspiration du Maître et, lors des phases difficiles, son autorité et sa présence sont indispensables, car il serait impossible autrement d’aller jusqu’au bout sans commettre quantité de faux-pas et d’erreurs qui s’opposeraient à toute chance de succès. Est Maître celui qui s’est élevé à une conscience et à un être supérieurs dont il est souvent considéré comme la manifestation et le représentant. Il aide non seulement par son enseignement, mais plus encore par son influence et son exemple, par son pouvoir de communiquer aux autres sa propre expérience.

Tel est l’enseignement de Sri Aurobindo et sa méthode de mise en pratique. Son dessein n’est pas d’élaborer une quelconque religion, d’amalgamer les religions anciennes ou d’en fonder une nouvelle : car l’un ou l’autre de ces objectifs l’écarterait de son but central. 

Le seul but de son yoga est un développement intérieur grâce auquel tous ceux qui le pratiquent pourront, le moment venu, découvrir le Moi unique en tous et élaborer une conscience spirituelle et supramentale qui transformera et divinisera la nature humaine.


Sri Aurobindo a écrit lui-même l’original anglais de « L’Enseignement de Sri Aurobindo » en 1934, comme élément d’un livret édité par l’Ashram intitulé « Sri Aurobindo et son Ashram ». Il y parle de lui à la troisième personne.
La première édition française date de 1988.
Edité par 
Sri Aurobindo Ashram - Pondichéry – Inde

diffusion par SABDA

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Comment mesurer le progrès spirituel ?

Posté par othoharmonie le 15 juin 2013

Comment mesurer le progrès spirituel ? dans Chemin spirituel a1 

par M. Govindan Satchidananda

Comment mesurer le progrès spirituel ? C’est une question importante à laquelle chaque personne attirée par la spiritualité doit pouvoir répondre. De plus, la réponse n’est pas facile à donner car le chemin spirituel est progressif et l’esprit est sans forme ce qui rend le progrès spirituel difficile à mesurer. C’est pourquoi, avant de définir ce qu’est la progression, nous devons définir ce que nous entendons par « spirituel ».

Dans le yoga nous parlons de la dualité de l’égo, de l’identification avec le corps et l’esprit. Nous nous référons aux cinq corps : le corps physique (anna maya kosha, littéralement le corps de nourriture), le corps vital (prana maya kosha, qui anime le physique et est le siège des émotions), le corps mental (man omaya kosha, qui comprend le subconscient, le mémoire, les cinq sens et les facultés de discernement), le corps intellectuel (vinjnana maya kosha, qui comprend les facultés de raisonnement) et le corps spirituel (ananda maya kosha, littéralement, le corps divin, ou l’âme, qui est pure conscience, le Témoin).

Pour cette raison, le « progrès spirituel » implique une identification progressive à l’ananda maya kosha ou corps spirituel et nécessite de se détacher progressivement de l’identification aux corps physique, émotionnel, mental et intellectuel ou aux dimensions de l’existence. Cependant, comme nous le verrons par la suite, une fois que l’état de réalisation de soi est maîtrisé, il commence à descendre dans les corps intellectuel, mental, vital et physique et les transforme. Notre développement spirituel ne nécessite pas d’être au-delà et hors de ce monde. Il peut, comme nous le verrons, impliquer un développement qui intègre les cinq plans de l’existence.

Au départ, cependant, notre capacité à progresser spirituellement dépend de notre capacité à nous identifier de manière croissante avec cette partie de nous-mêmes qui est pure conscience, ou le Témoin. C’est ce qu’on appelle le processus de Réalisation de Soi.

Cela se produit dans les étapes suivantes :

1. L’état de calme s’installe. Le calme n’est pas l’absence de pensées mais le fait d’être présent avec elles. Ainsi, au fur et à mesure que nous progressons dans cette première étape, nous prenons graduellement l’habitude de remplacer notre façon de réagir habituelle comme la colère ou l’anxiété par un état de calme. L’illusion mentale, ou maya, s’affaiblit au fur et à mesure que l’on cultive un état de calme. Toutes les ascèses de yoga, c’est-à-dire les postures, la respiration, les mantras, la méditation et le bhakti yoga nous aident à ce stade à diminuer l’agitation et l’activité inutiles (rajas) et à affaiblir l’inertie, le doute, la paresse (tamas) avec tranquillité, calme, sérénité (sattva). Cela amène la présence, l’existence (sat). En pratiquant le détachement, nous commençons à lâcher prise par rapport à notre besoin d’être absorbé par notre vie.

2. Le Témoin, ou Chit, pure conscience prend place. Nous adoptons une nouvelle façon de voir les choses en gardant une partie de notre conscience en retrait, en état d’observation. Le Témoin ne fait ou ne pense rien. Il regarde simplement les actions se dérouler, les pensées ou émotions surgir et s’en aller. Une partie de notre conscience est impliquée dans les activités, une autre est passive, en retrait. Nous commençons cette étape avec la pratique de Nityananda Kriya, ou le témoin en continu pendant des durées relativement courtes ou bien en continu du début à la fin d’une activité. Cela est surtout possible lorsque nous réalisons des activités de routine qui ne requièrent pas beaucoup de concentration ou pour lesquelles nous sommes conditionnés. Par la suite, nous le pratiquons lors d’activités qui demandent davantage d’efforts ou bien lorsque nous vivons quelque chose pour la première fois, par exemple quand nous avons un accident, si nous tombons. Cette pratique demande de moins en moins d’efforts et s’intègre aux activités de notre vie quotidienne.

3. « Je ne suis pas l’acteur». Au fur et à mesure que notre conscience Témoin se développe, nous n’avons plus l’impression que nous faisons quelque chose car nous ne nous identifions plus avec les mouvements du corps et du mental. Nous sommes plutôt un simple observateur et notre corps et notre esprit sont des instruments. Une partie de notre conscience est impliquée dans les faits et gestes que nous faisons, que ce soit marcher, parler, travailler, manger, etc., mais maintenant une partie de notre conscience est en retrait. Elle ne fait rien. Elle observe un état passif qui ne juge pas. Nous avons l’impression d’être un instrument et que le Divin fait tout. Nous sentons qu’il n’y a pas d’acteur impliqué. Et pourtant, tout est fait. Nous apprécions l’enchaînement des évènements, leur harmonisation et leurs conséquences. Nous sommes de plus en plus sensibles à la façon dont les actions, les mots et les pensées entraînent des conséquences, ou karma et comment cette loi peut être utilisée pour apporter de la joie plutôt que de la souffrance aux autres. Avec ce nouveau sens du Soi élargi, nous avons l’impression que les besoins des autres sont nos propres besoins. Nous ressentons de l’amour pour les autres, nous les aidons à trouver le bonheur.

4. « Je suis celui qui est ». En méditation profonde nous devenons conscients de ce qui est conscient. La conscience même devient l’objet. Nous sentons que «Je suis dans tout » et « Tout est en moi ». Par la suite, progressivement, la réalisation du Soi commence à imprégner nos actions quotidiennes. La réalisation de Dieu nous vient avec l’intensification de cette étape. Les Saints et les mystiques de toutes les traditions spirituelles ont essayé de décrire cette expérience, mais les mots leur ont généralement manqué. En fait, plus nous essayons de le décrire, plus nous nous en éloignons car en décrivant, ou même en y pensant, nous en venons à le restreindre à quelques idées. Comme « celui qui est » surpasse tous les noms ou formes, imprègne tout et est infini et éternel, tout autre expérience ne peut s’y mesurer. Tous ceux qui en ont fait vraiment l’expérience préfèrent garder le silence plutôt que d’en parler. Comme Swami Rama Tirtha, le premier Yogi à introduire le yoga en Amérique à la fin du 19ème siècle l’a dit d’une manière convaincante : « Un Dieu défini, est un Dieu limité. Tout ce qu’il y a à dire à son sujet ne peut être raconté ni même loué ».

Les étapes ci-dessus ne représentent pas une ligne droite. Nous pouvons fréquemment zigzaguer entre elles du fait de la nature instable de l’esprit et de nos habitudes (samskara), du karma, de maya et de l’action des gunas. Mais de manière générale, c’est le cheminement que nous suivons si nous progressons spirituellement. Notre identification au corps, aux émotions et aux mouvements de l’esprit diminue et est remplacée par l’identification avec celui qui est, qui est sans nom, sans forme, qui est le Soi, Pure conscience et qui est finalement Divin.

Phases de la réalisation de Dieu

36 dans ExpériencesNotre conception de Dieu ou de l’Etre Suprême se développera aussi de manière progressive par des phases qui sont parallèles aux étapes mentionnées ci-dessus concernant le développement spirituel. Que nous considérions Dieu comme « quelque chose complètement en dehors de nous » ou comme « ce qui est à l’intérieur de nous », il est intéressant d’analyser comment nous concevons Dieu et ce que nous identifions en soi, évolue au fur et à mesure que nous avançons sur le chemin spirituel. En faisant cela, nous évitons de rester bloqués à un niveau inférieur. Les Théologiens ont classifié les différentes conceptions de Dieu selon les religions. Chaque religion et même chaque groupe culturel considère que sa conception de Dieu est la seule qui soit bonne. Il est évident que notre conception de Dieu est limitée par notre éducation, notre compréhension de la nature, notre expérience personnelle, notre imagination, nos désirs et peurs. La situation humaine est projetée sur notre conception de Dieu. Ce qui suit illustre ce propos.

Phase 1 : Dieu est le Protecteur. Je suis le corps physique.

La croyance en un être suprême apparaît lorsque nous devenons conscients de la peur et la plus grande peur est la peur de mourir. Les hommes primitifs cherchaient à surmonter les peurs en attribuant aux événements qui se produisaient des sources supra mentales. Afin d’apaiser leurs craintes, ces derniers offraient des sacrifices dans l’espoir que cela calmerait les esprits en colère responsables des orages, inondations, sécheresses, guerres, maladies et de la mort. Dans les premières religions polythéistes, les être surnaturels, qu’ils soient malveillants ou bienveillants pouvaient être des ennemis ou des alliés. Les croyants cherchaient la protection des dieux et déesses pour écarter le mal, les forces maléfiques et les souffrances engendrées. Les forces surnaturelles pouvaient être capricieuses et même vindicatives. La vie était courte, bestiale et la survie était la chose la plus importante, la protection était plus que tout nécessaire. Dans cette phase, nous nous identifions tout d’abord avec le corps physique et la survie est la première chose recherchée. Si je suis le corps, alors le mal est ce qui menace ma survie. Le bon est celui qui apporte la sécurité, la nourriture et le logis. L’ignorance qui fait partie de notre identité et par conséquent l’égoïsme est profondément ancré dans le corps physique.

Phase 2 : Dieu est omnipotent. Je suis l’esprit et la personnalité.

Une fois que la société a trouvé une certaine stabilité et que la survie n’est plus la préoccupation première, les humains cherchent à établir des lois pour régir leur vie sociale. L’autorité est attribuée à un Dieu « Tout Puissant ». Dieu est alors à l’origine de tout pouvoir et toute autorité. Ceux qui prennent le pouvoir le font parce que Dieu leur a donné. Les chefs de tribu deviennent rois, les juges deviennent prêtres. Mais le pouvoir finit par les enivrer car plus nous en avons, plus nous en devenons avides. L’être humain maintenant libéré de sa préoccupation de survie s’identifie à son esprit et ses désirs vitaux. L’égo, l’habitude de s’identifier à son corps et son esprit, englobe maintenant un éventail presque illimité de possibilités au fur et à mesure que les désirs augmentent. L’un concurrence les autres. Nous sommes égoïstes. Avec le pouvoir, nous cherchons à accomplir des choses, à dominer les autres, à réaliser ses ambitions. Nous le faisons, tout en essayant de respecter les lois définies par Dieu, craignant néanmoins d’être punis si nous les transgressons.

Phase 3 : Dieu est Imperturbable : « soit en paix et sache que je suis Dieu ». Je suis Témoin.

De nombreuses personnes atteignent cette phase quand, pour une raison ou une autre, elles découvrent leur être intérieur, qui est au-delà des mouvements du corps, des sens et de l’esprit. Ce peut être au cours d’une expérience spirituelle spontanée, dans laquelle nous transcendons notre nature, ce peut être à la suite d’une pratique de méditation définie, cela peut arriver à la suite d’une expérience physique intense accompagnée de douleur ou qui a nécessité une concentration intense au cours de laquelle nous nous détachons de notre état mental ordinaire. Par la suite, nous commençons à réaliser que les conceptions que nous avions de Dieu sont juste des concepts, c’est-à-dire que nous nous rendons compte que jusqu’à présent, nous avons créé un Dieu pour nous servir, pour faire face à nos peurs et satisfaire nos désirs. Mais dans cette phase, nous trouvons la paix, et Dieu est la paix. Nous nous rendons compte de la vérité contenue dans les Psaumes : « sois en paix et sache que je suis Dieu ». Nous réalisons que c’est seulement en développant la perspective intérieure de son vrai Soi, un Témoin conscient, que nous parvenons à surmonter l’agitation du monde extérieur. Dans la paix de l’esprit nous découvrons la pure conscience. C’est comme une pièce baignée de lumière. Trop préoccupés jusqu’à présent par les objets réfléchis par la lumière, nous ignorons la lumière elle-même Au début, nous observons une tension entre la vie intérieure et la vie extérieure qui peut conduire à l’un rejetant l’autre. Au fur et à mesure que cette phase évolue, nous cherchons à cultiver le calme, la conscience méditative à travers chaque moment de la journée que nous vivons. Nous ne rejetons pas le monde. Selon les paroles de Jésus, nous sommes dans ce monde, mais pas de ce monde.

Phase 4 : Dieu est sage. Je suis intuitif.

Une fois que nous nous sommes affranchis de la peur et du désir et que nous avons trouvé la paix intérieure, nous réalisons que Dieu nous aime, qu’il nous pardonne, qu’il comprend. Il est par conséquent sage. Dieu est toute connaissance et en écoutant Dieu je connais aussi. Je l’écoute en étant calme, réceptif et en laissant mon intuition s’exprimer. Je commence à m’identifier à celui qui connaît, non pas parce que j’ai appris quelque chose à l’école, mais simplement parce que je connais. La compréhension arrive spontanément, à chaque fois que mon attention se fixe sur quelque chose, « ça coule de source ». Les choses deviennent claires. Je vois la vérité sous-jacente derrière toute chose et la sagesse grandit. Je parviens à distinguer ce qui est permanent de ce qui est impermanent, ce qui amène la joie et ce qui cause la souffrance, et Qui Je Suis vraiment, l’âme éternelle, la pure conscience. Nous ne sommes plus soucieux de nous conformer aux lois et d’éviter ce qui fait souffrir, particulièrement dans l’agitation du monde « extérieur », comme dans les phases précédentes. Nous nous tournons vers un Dieu aimant transcendantal en toute confiance, en chérissant Celui qui est dans notre cœur constamment, nous nous sentons intuitivement aimés, purifiés et guidés par le Seigneur. A la fin de cette phase, nous nous sentons complètement innocents, nous lâchons prise sur toutes notions de bon et de mauvais, de culpabilité et d’orgueil. Nous nous identifions aux autres, nous les aimons et nous les aidons à trouver le bonheur.

Phase 5 : Dieu est mon co-créateur. Je crée.

A ce niveau de développement spirituel, nous réalisons que nous détenons la possibilité et la responsabilité de créer notre propre vie. Nous allons au-delà de l’état ordinaire de « rêver les yeux ouverts » à celui de visionnaire. Nous devenons un visionnaire. Nous restons fidèles à nos rêves, les rêves qui, nous le savons, sont en accord avec notre chemin vers la sagesse et la Réalisation de Soi. Le Seigneur n’est plus distant et nous sentons que nous sommes un « co-créateur » avec le Seigneur. Le Seigneur donne gracieusement. Le Seigneur inspire. Lorsque nous avons l’intention de manifester quelque chose, par voie de conséquence, l’univers fait en sorte de nous soutenir afin que nos intentions se réalisent. Nous pouvons avoir à travailler beaucoup pour atteindre nos objectifs, mais nous sentons que nous ne sommes plus l’acteur, juste un instrument. Nous devenons patients quant aux résultats car nous savons que l’univers s’en charge. Nous demeurons dans le moment présent et les choses se font quel que soit ce qui doit être fait. Nous nous alignons de plus en plus avec la volonté du Seigneur au fur et à mesure que nous purifions l’égo. Quel que soit le résultat, nous nous sentons bénis.

Phase 6 : Dieu est un miracle. Je suis radieux et conscient.

En considérant Dieu notre co-créateur, nous commençons à voir le monde comme un miracle de la création et nos vies sont une aire de jeux. Les miracles abondent. Dieu est « une joie sans cesse renouvelée » comme le disait Yogananda, tellement grandiose est chaque moment, chaque évènement. Nous percevons le Seigneur comme ce qui est au-delà de toute cause, non affecté par la création, la lumière de la conscience. Nous réalisons que notre Soi le plus profond est le même : radieux et conscient. La lumière est une métaphore pour la conscience, mais c’est aussi ce que les mystiques expérimentent au fond de leur âme. Le Seigneur est au-delà du temps, de l’espace, non limité par quoi que ce soit. A ce stade, la grâce du Seigneur apporte de nombreuses choses merveilleuses. Nous voyons le sacré dans le banal. Nous voyons avec les yeux d’un mystique l’omniprésence du Seigneur. La Grâce, contrairement au karma, ne se mérite pas, et ne dépend pas de la qualité de nos actions, bonnes ou mauvaises ; c’est la réponse du Seigneur à l’appel de celui qui veut s’unir avec Celui qui est, qui est sans nom, sans forme, un appel à l’abandon de la dualité de ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas, d’avoir et de perdre, de la réussite et de l’échec, du succès ou de la honte. Nous reconnaissons que le jeu de l’égo avec tous ses désirs est un grand piège et nous nous en remettons au Seigneur non seulement mentalement mais consciemment. Nous cherchons à nous libérer des jeux de l’égo. Nous nous plongeons dans ce qui est au-delà du mouvement du mental, la source fondamentale, la lumière de la conscience.

Phase 7 : Dieu est l’Etre, la Conscience et la Béatitude Absolue. « Je suis »

Ayant vaincu la dualité de l’esprit, nous atteignons l’état de non dualité « satchidananda » ou l’être, la conscience et la béatitude absolue. Cet état est inconditionnel en ce qu’il ne dépend de rien. Il est simplement et nous réalisons : « ce que je suis ». Nous ne devenons rien de particulier ; nous n’expérimentons rien de particulier. Car particulier implique que nous sommes séparés et à ce stade nous avons dépassé les opposés et réalisé l’unité avec tout. A ce stade, que les théologiens classifieraient de monisme, il n’y a qu’un et un seul. Dans le théisme, il y a l’âme et le Seigneur, ils sont séparés. Pour les monistes, il n’y a qu’un et un seul. L’un est infini, intact, éternel, indéfinissable, la source de tout. Nous atteignons Celui qui est en état de méditation profonde, le mental devient silencieux et la conscience s’élargit. Lorsque Moïse a demandé à Dieu « Qui est tu ? » Dieu s’est exprimé par le buisson ardent et a répondu « Je suis celui qui est ». Ce qui exprime à la fois les états ultimes de la vie, qu’ils soient objectifs ou subjectifs. « Je » est le sujet et « Celui » est l’objet. Ce n’est pas le vide. C’est la source de tout ; c’est l’intelligence suprême elle-même. Être ici maintenant devient par conséquent la seule façon d’être ! Être, et non pas faire, devient notre véhicule et notre but. Être présent, quelles que soient les circonstances, apporte la conscience et la conscience amène l’extase : « satchidananda ». Il n’est alors plus possible de répondre à la question « Qui es-tu ? » si ce n’est par la réponse « Je suis ». Toute autre réponse serait l’expression d’une fausse identification, le jeu de l’égo. Nos vieilles habitudes, goûts et dégoûts s’évanouissent et le sentiment de « Je suis » prévaut. Il n’existe plus « autre ». Cette réalisation, que l’on nomme « samadhi » en yoga, se produit lors d’expèriences méditatives profondes et pendant de nombreuses années cette réalisation peut être évasive car nous avons tellement l’habitude de nous identifier à nos mémoires, notre corps et notre esprit. Mais en retournant continuellement à cet état, l’ignorance, l’égoïsme, l’illusion et le karma se dissipent progressivement dans la réalisation de soi.

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M. Govindan enseigne le Kriya Yoga de Babaji. Il habite en Estrie, au Québec, et il donne des conférences et des séminaires régulièrement en France.
Son site web est: www.babajiskriyayoga.net
courriel : info@babajiskriyayoga.net

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