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Regarder pour la première fois

Posté par othoharmonie le 4 juin 2013

Méditer, c’est regarder pour la première fois

Par Jean Bouchart d’Orval

 

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La méditation n’a vraiment rien à voir avec une technique. Méditer c’est regarder pour la première fois, alors que pratiquer une technique consiste à répéter pour la nième fois. Se concentrer c’est se couper de la vie, c’est un manque de respect envers ce qui est là. Qu’est-ce donc que vous ne voulez pas voir dans votre vie au juste et pourquoi ? Il n’y a pas à se concentrer ; il n’y a qu’à écouter, regarder.

Méditer ce n’est ni fuir les objets ni aller à la pêche pour en attraper ; ce sont là les deux facettes d’un même manque de maturité. Tout ce qu’on attend, tout ce qu’on espère, tout ce qu’on peut comprendre, ce sont des objets, c’est-à-dire quelque chose qu’un observateur particulier découpe de toutes parts par rapport aux autres « objets » et par rapport à l’arrière-plan silencieux. Si vous allez à la chasse ou à la pêche au fond des bois, vous risquez de tuer un animal ou un poisson qui, comme vous, ne demande qu’à vivre. Ce n’est certes pas là une marque de grande sensibilité, mais quand vous partez chaque jour à la pêche intérieure pour attraper quelque chose de substantiel, vous faites preuve d’une insensibilité encore plus fondamentale : vous n’allez peut-être pas tuer un animal, mais vous allez tuer, ou du moins ensevelir, ce qui en vous est vivant. Au bout de quelques années, vous irez grossir les rangs des vieux croûtons qui errent à la surface de la soupe prétendument spirituelle de cette planète. Chercher à distinguer un objet, chercher à comprendre, chercher un état de conscience, vouloir transcender le monde, devenir un être réalisé, tout cela reflète un manque de clarté et c’est encore un compromis.

Mais alors le mot méditer a-t-il un sens pour vous ?

La méditation, c’est le respect total de ce qui est là, le respect de la vie telle qu’elle est. C’est le respect de ce que j’appelle ma vie, avec mon corps et mon psychisme tels qu’ils sont. C’est la non-violence parfaite. Cela veut dire que vous ne faites plus dans l’ailleurs ou dans le plus tard. Vous ne pensez plus à votre vie, vous la vivez clairement, directement.

Vous savez ce que veut dire vivre ? Cela veut dire être présent : sentir, ressentir, goûter, regarder, écouter. Ce n’est pas anesthésier cette sensibilité en vivant dans un monde abstrait tissé de notions engluées de mots. Quand vous voyez un arbre, un cerf, un homme, vous vous donnez vraiment à la vision et aussi à ce que vous sentez en vous, vous vous abandonnez au toucher intérieur. Vous n’êtes pas en train d’évaluer l’âge de l’arbre, si c’est un beau cerf ou un homme sympathique. Bien sûr, toutes ces notions peuvent vous venir – vous ne choisissez pas ! – mais vous ne mettez pas l’accent sur elles. Vous êtes beaucoup trop occupé à ressentir, à toucher, à goûter, pour avoir le temps de courir après des concepts ou des opinions. C’est un manque de temps. Généralement, quand on perçoit un objet, un visage ou une énergie, que fait-on immédiatement ? On se détourne de la réalité pour se tourner vers les images proposées par la mémoire. C’est cela vivre de manière abstraite, complexe, virtuelle. La vie est très simple, sauf quand on la regarde à travers le brouillard de la mémoire.

Observez bien ! Notez ce que vous échafaudez par-dessus la perception du moindre objet physique ou mental. Voyez ce que vous construisez encore qui étouffe et ensevelit le regard. Au moment même où vous plongez la main nue dans la neige, il n’y a rien à penser, à juger, à analyser ni à classifier. Au moment même où vous ressentez la tristesse, la colère ou la peur, il n’y a pas davantage à penser ou à « comprendre ». À un moment donné, il vous apparaît étrange de rechercher autre chose que ce qui est là, autre chose que ce qui est offert par la vie. Vraiment, cela paraît très étrange.

Voyez les enfants – tant ceux des êtres humains que ceux des animaux -, voyez comme ils ne sont que regard, écoute, sensibilité, attention. C’est universel, c’est inné ; voilà notre vraie nature. N’y a-t-il pas là un signe très clair ? C’est avec l’accumulation des impressions mentales laissées par les innombrables expériences passées que nous nous mettons à vivre dans l’habitude. Avec le temps, nous en venons à accepter l’idée que ce n’est pas la première fois, la seule fois, que nous ouvrons les yeux sur le monde. La notion d’objet va alors de soi et il ne nous vient plus de douter de la réalité de nos images. Notre cerveau, très tôt dans notre vie, a échafaudé une image du « monde » à partir des impressions des cinq sens. Nous sommes dès lors convaincus de la solidité des choses « là-bas » et d’un moi « ici ». Le cerveau a construit les notions même de « là-bas » et « ici ». Mais si vous absorbez des substances hallucinogènes, alors vous voyez différemment et avec la même conviction. Est-il vraiment nécessaire de se livrer aux drogues pour voir l’aspect fallacieux de nos fragiles images du monde ? Il suffit d’être attentif ! Pendant combien de temps allons-nous rêver et remplacer une image par une autre image ?

La vie méditative, c’est la maturité du regard, dans lequel il n’y a plus l’habituelle ruée bovine sur des objets. C’est une persistance du regard. C’est par impatience que nous nous jetons sur des objets et sur des situations. L’impatience c’est la peur et cette peur repose uniquement sur une pensée. Méditer, c’est persister avec ce qui est là. Cela implique donc le refus des images. Non pas les combattre, non pas chercher à les détruire – qu’y a-t-il à combattre ? – Non. Cela consiste à refuser de se contenter du pâle reflet de la réalité qu’est l’image de soi-même. Quand vous demeurez avec « ce qui est là », à un moment donné cette attention devient silence, étonnement, ravissement, tranquillité. La brume des images se dissipe et il reste une lucidité dans laquelle il n’y a plus ni objet ni sujet. Méditer, c’est vivre sans se localiser. Il n’y a que pur regard, pure attention.

Jean Bouchart d’Orval
Extrait de l’article publié en 2003 dans le numéro 67 (« Prière et méditation ») de la revue 3e Millénaire.
http://www.jeanbouchartdorval.com
http://www.revue3emillenaire.com

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Essence de la Nouvelle Terre

Posté par othoharmonie le 4 juin 2013

Accueillir et manifester l’essence de la Nouvelle Terre

Un nouveau monde est possible à condition que le niveau de conscience de l’humanité change, que les êtres humains passent d’une conscience de séparation générant la peur, le manque, les abus de pouvoir à une conscience d’unité, de partage, de respect, de fraternité, de compassion et d’amour, à condition que les êtres humains vivent dans la lumière de leur âme. 

Essence de la Nouvelle Terre dans Nouvelle TERRE earthlog-300x251C’est possible, le temps est venu.
Il existe toutes sortes de moyens d’actions extérieures pour participer à la construction d’un nouveau monde. Il est par contre un principe fondamental qu’on a souvent tendance à oublier lorsque pris dans le feu de l’action : C’est l’intention de fond, sous-jacente aux actions qui produit les résultats et non pas seulement l’action en elle-même.

Les actions concrètes, aussi bonnes que paraissent les intentions en surface, resteront peu efficaces, si le travail de conscience de base n’a pas été fait, si cela est pratiqué à partir des centres de conscience inférieurs, c’est-à-dire, entre autres, sans discernement, avec fanatisme, orgueil, prétention, ou avec un sens quelconque de séparation (même avec les meilleures raisons du monde) ou désir d’avoir raison, avec haine, colère ou frustration, sans détachement, sagesse, compréhension ni compassion. Il faut se souvenir encore 
une fois que : La qualité des résultats concrets que nous produisons dans notre vie ne dépendent pas tellement de l’aspect extérieur de nos actions, mais essentiellement du niveau de conscience avec lequel on agit.

Si nous méditons pour la paix mais que nous avons de la haine dans le coeur pour notre conjoint, un collègue de travail ou une quelconque personne de cette planète, c’est cela que nous envoyons dans l’espace en même temps que nos pensées. Si nous protestons de façon véhémente et agressive le coeur plein de colère contre les grands pollueurs de cette planète, c’est en fait notre agressivité qui sera véhiculée et transmise partout 
où elle trouvera écho. Et même si on mange des légumes biologiques mais que l’on hait ou méprise son voisin pour quelque raison que ce soit, c’est un monde de haine et de fanatisme que l’on génère. Ainsi sont faites les lois de l’Univers. On ne peut pas générer plus sur cette planète que ce que l’on a réalisé soi-même. Mais par contre, lorsque la source de nos actions est l’amour inconditionnel, la sérénité et la sagesse, l’intelligence intuitive, 
la force, le courage et le centrage unis à un sens profond d’unité et de fraternité, alors nos actions, porteuses de vibrations élevées, feront beaucoup de bien sur cette planète.

Plus on évolue intérieurement, plus notre taux vibratoire est élevé et plus nos actions deviennent efficaces. 

Il n’est pas nécessaire non plus d’attendre d’être parfait pour agir. Travail intérieur et action vont de pair et il est bon de faire les deux en même temps, travailler sur soi-même et agir à tous les niveaux : social, économique, politique, écologique et au niveau de l’éducation, non seulement éducation des enfants mais aussi éducation des masses. 

Si nous voulons un nouveau monde ceci doit changer maintenant à une échelle plus grande. Il nous faut des éducateurs inspirés, des politiciens intègres au service du peuple, des journalistes courageux, des écrivains, poètes et artistes en tout genre qui soutiennent par leur action et leur création cette grande ouverture de la conscience collective.

Pour que la conscience de l’humanité change de niveau, il n’est pas nécessaire que chaque être humain réalise ce changement individuellement. Il suffit qu’un certain nombre de personnes choisisse de fonctionner à partir de valeurs supérieures pour créer une masse critique positive. Une fois la masse critique positive atteinte, le reste de l’espèce humaine devrait suivre naturellement.

Ce texte est tiré du livre Le Défi de l’humanité de Annie Marquier

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Certaines choses vont disparaître

Posté par othoharmonie le 4 juin 2013

Dans le futur, certaines choses vont disparaître

par Osho

Certaines choses vont disparaître dans Nouvelle TERRE amour-640x533-300x249Vous avez dit hier que le ZEN était le magnifique résultat du mélange du TAO et du Bouddhisme, et que le Soufisme était la fleur qui était apparue par la rencontre de l’Hindouisme et de l’Islam. Est-ce que votre enseignement est la super fleur, le croisement du Zen et du Soufisme ?

Ce n’est pas une fleur, c’est juste le mélange de deux parfums. Le Zen est une super fleur, et le Soufisme aussi. On ne peut rien leur ajouter ; ils sont parfaits. En ce qui concerne les fleurs, ils ont atteint la perfection, on ne peut rien leur ajouter, ils ont fleuri. Ce que j’essaie de faire est de fusionner leurs parfums.
Une rose a fleuri, et un lotus a fleuri aussi. Ils répandent tous les deux leur fragrance, qui est un phénomène très subtil. La fleur est de la matière, la fragrance est subtile. La fleur est visible, son parfum est invisible. Une fleur est matérielle, son parfum est spirituel.

Ce que je fais ici c’est d’essayer de mettre ensemble toutes les fleurs du Tantra, du Yoga, du Tao, du Soufisme, du Zen, de l’Hassidisme, des Juifs, des Musulmans, des Hindous, des Bouddhistes, des Jaïns. J’essaie de réunir tous les parfums qui ont été répandus au cours des siècles. C’est une grande expérience qui n’a jamais été tentée avant.

Bouddha n’est concerné que par le chemin qui lui a permis d’atteindre l’éveil. La même chose est vrai pour Mahâvîra, ou pour Jésus.

Mais cette expérience n’a jamais encore été tentée sur la terre.
Vous êtes bénis, vous avez de la chance. Peut-être n’en avez-vous pas encore conscience – personne ne réalise les choses au moment où elles se passent ! Y avez-vous jamais réfléchi ? Est-ce que les disciples de Jésus étaient conscients de ce qui se passait au moment où cela avait lieu ? Se doutaient-ils que quelque chose d’une grande importance se produisait, quelque chose qui allait décider du destin de l’humanité pour les siècles à venir ? Non, ils n’en étaient pas conscients. Est-ce que les disciples de Bouddha étaient conscients que quelque chose d’une grande importance se produisait ? Vous non plus, vous n’en êtes pas conscients. Quelque chose d’une grande importance est en train de se passer, quelque chose qui n’est encore jamais arrivé, et qui va être déterminant, car les vieilles religions ne peuvent pas survivre dans le futur ; leurs jours sont comptés.

Dans le futur, certaines choses vont disparaître. Les nations devront disparaître parce que la terre est devenue un petit village, et leur existence n’a plus aucun sens. Inde et Pakistan et Chine et Canada et Angleterre et Allemagne… ça n’a plus aucun sens !

La terre est devenue une.

Le jour où l’homme a réussi à dépasser la gravitation (les avions), la terre est devenue indivisible. Le premier homme qui a été dans l’espace s’est mis à pleurer quand il a vu la terre dans sa globalité. Personne n’avait jamais vu la terre comme cela. En regardant la terre, il ne put pas comprendre qu’il puisse y avoir la moindre division… Amérique, Russie, Chine… et ceci et cela ! Il ne pouvait plus se voir ni en Américain, ni en Russe.

Il ne pouvait plus se considérer que comme un habitant de la terre. Et il ne put voir aucune division sur la terre, parce que les divisions n’existent seulement que sur les cartes ; la terre reste indivise. Le jour où l’homme a franchi la barrière de la gravitation, qu’il est devenu libre de la gravitation, la terre est devenue une. Maintenant ce n’est plus qu’une question de temps… les nations vont devoir disparaître, et avec les nations vont disparaître le monde des politiciens, et le monde de la politique. Un grand cauchemar va disparaître de la terre.

Et la seconde chose qui va disparaître avec les nations c’est l’Hindouisme, l’Islam, le Catholicisme, le Judaïsme… Tout comme la politique a divisé la carte de la terre, les religions ont divisé la conscience de l’homme. Et la division des religions est certainement pire encore que la division politique, parce que la politique ne peut que diviser la terre, les religions ont divisé la conscience de l’homme.

On n’a pas permis à l’homme d’accéder à son être. On doit être uniquement Musulman – quelque chose de très limité. On doit être uniquement Hindou, quelque chose de très limité. Pourquoi ? Quand vous pouvez avoir tout l’héritage ? Quand tout le passé vous appartient, et tout le futur aussi, pourquoi devriez-vous diviser ? Pourquoi dois-je me dire Hindou, ou Musulman, ou Catholique ? On doit revendiquer l’ensemble. En revendiquant l’ensemble vous devenez le tout : vous perdez toutes ces divisions étroites, ces distinctions, vous devenez total, vous devenez sacré. Cela va arriver, c’est obligé d’arriver. Cela DOIT arriver. Autrement l’homme ne sera pas capable de grandir davantage.

C’est tout à fait crucial que l’homme laisse tomber toutes les barrières mises entre les nations, les religions, les églises. C’est ce que je fais ici : réunir toutes les fragrances émises au fil des siècles par différentes floraisons de la conscience humaine. Lao Tsu est une fleur, Bouddha aussi, Jésus aussi, Mahomet aussi, mais nous devons maintenant réunir tous ces parfums en un seul – un parfum universel.

Alors, pour la première fois, l’homme sera capable d’être spirituel (vraiment religieux) sans être divisé. L’église vous appartient, la mosquée aussi, et le temple également. La Gîta vous appartient, le Coran aussi, les Védas et la Bible aussi – tout vous appartient. Vous devenez vaste.

Non, je n’essaie pas de créer une nouvelle fleur – les fleurs sont déjà apparues. J’essaie de créer un nouveau parfum à partir de ces fleurs. C’est plus subtil, plus invisible ; seuls ceux qui ont des yeux seront capables de le voir.

OSHO – TAO : The pathless path, vol 1

Pour en savoir plus sur Osho

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