Comment mesurer le progrès spirituel ?
Posté par othoharmonie le 15 juin 2013
par M. Govindan Satchidananda
Comment mesurer le progrès spirituel ? C’est une question importante à laquelle chaque personne attirée par la spiritualité doit pouvoir répondre. De plus, la réponse n’est pas facile à donner car le chemin spirituel est progressif et l’esprit est sans forme ce qui rend le progrès spirituel difficile à mesurer. C’est pourquoi, avant de définir ce qu’est la progression, nous devons définir ce que nous entendons par « spirituel ».
Dans le yoga nous parlons de la dualité de l’égo, de l’identification avec le corps et l’esprit. Nous nous référons aux cinq corps : le corps physique (anna maya kosha, littéralement le corps de nourriture), le corps vital (prana maya kosha, qui anime le physique et est le siège des émotions), le corps mental (man omaya kosha, qui comprend le subconscient, le mémoire, les cinq sens et les facultés de discernement), le corps intellectuel (vinjnana maya kosha, qui comprend les facultés de raisonnement) et le corps spirituel (ananda maya kosha, littéralement, le corps divin, ou l’âme, qui est pure conscience, le Témoin).
Pour cette raison, le « progrès spirituel » implique une identification progressive à l’ananda maya kosha ou corps spirituel et nécessite de se détacher progressivement de l’identification aux corps physique, émotionnel, mental et intellectuel ou aux dimensions de l’existence. Cependant, comme nous le verrons par la suite, une fois que l’état de réalisation de soi est maîtrisé, il commence à descendre dans les corps intellectuel, mental, vital et physique et les transforme. Notre développement spirituel ne nécessite pas d’être au-delà et hors de ce monde. Il peut, comme nous le verrons, impliquer un développement qui intègre les cinq plans de l’existence.
Au départ, cependant, notre capacité à progresser spirituellement dépend de notre capacité à nous identifier de manière croissante avec cette partie de nous-mêmes qui est pure conscience, ou le Témoin. C’est ce qu’on appelle le processus de Réalisation de Soi.
Cela se produit dans les étapes suivantes :
1. L’état de calme s’installe. Le calme n’est pas l’absence de pensées mais le fait d’être présent avec elles. Ainsi, au fur et à mesure que nous progressons dans cette première étape, nous prenons graduellement l’habitude de remplacer notre façon de réagir habituelle comme la colère ou l’anxiété par un état de calme. L’illusion mentale, ou maya, s’affaiblit au fur et à mesure que l’on cultive un état de calme. Toutes les ascèses de yoga, c’est-à-dire les postures, la respiration, les mantras, la méditation et le bhakti yoga nous aident à ce stade à diminuer l’agitation et l’activité inutiles (rajas) et à affaiblir l’inertie, le doute, la paresse (tamas) avec tranquillité, calme, sérénité (sattva). Cela amène la présence, l’existence (sat). En pratiquant le détachement, nous commençons à lâcher prise par rapport à notre besoin d’être absorbé par notre vie.
2. Le Témoin, ou Chit, pure conscience prend place. Nous adoptons une nouvelle façon de voir les choses en gardant une partie de notre conscience en retrait, en état d’observation. Le Témoin ne fait ou ne pense rien. Il regarde simplement les actions se dérouler, les pensées ou émotions surgir et s’en aller. Une partie de notre conscience est impliquée dans les activités, une autre est passive, en retrait. Nous commençons cette étape avec la pratique de Nityananda Kriya, ou le témoin en continu pendant des durées relativement courtes ou bien en continu du début à la fin d’une activité. Cela est surtout possible lorsque nous réalisons des activités de routine qui ne requièrent pas beaucoup de concentration ou pour lesquelles nous sommes conditionnés. Par la suite, nous le pratiquons lors d’activités qui demandent davantage d’efforts ou bien lorsque nous vivons quelque chose pour la première fois, par exemple quand nous avons un accident, si nous tombons. Cette pratique demande de moins en moins d’efforts et s’intègre aux activités de notre vie quotidienne.
3. « Je ne suis pas l’acteur». Au fur et à mesure que notre conscience Témoin se développe, nous n’avons plus l’impression que nous faisons quelque chose car nous ne nous identifions plus avec les mouvements du corps et du mental. Nous sommes plutôt un simple observateur et notre corps et notre esprit sont des instruments. Une partie de notre conscience est impliquée dans les faits et gestes que nous faisons, que ce soit marcher, parler, travailler, manger, etc., mais maintenant une partie de notre conscience est en retrait. Elle ne fait rien. Elle observe un état passif qui ne juge pas. Nous avons l’impression d’être un instrument et que le Divin fait tout. Nous sentons qu’il n’y a pas d’acteur impliqué. Et pourtant, tout est fait. Nous apprécions l’enchaînement des évènements, leur harmonisation et leurs conséquences. Nous sommes de plus en plus sensibles à la façon dont les actions, les mots et les pensées entraînent des conséquences, ou karma et comment cette loi peut être utilisée pour apporter de la joie plutôt que de la souffrance aux autres. Avec ce nouveau sens du Soi élargi, nous avons l’impression que les besoins des autres sont nos propres besoins. Nous ressentons de l’amour pour les autres, nous les aidons à trouver le bonheur.
4. « Je suis celui qui est ». En méditation profonde nous devenons conscients de ce qui est conscient. La conscience même devient l’objet. Nous sentons que «Je suis dans tout » et « Tout est en moi ». Par la suite, progressivement, la réalisation du Soi commence à imprégner nos actions quotidiennes. La réalisation de Dieu nous vient avec l’intensification de cette étape. Les Saints et les mystiques de toutes les traditions spirituelles ont essayé de décrire cette expérience, mais les mots leur ont généralement manqué. En fait, plus nous essayons de le décrire, plus nous nous en éloignons car en décrivant, ou même en y pensant, nous en venons à le restreindre à quelques idées. Comme « celui qui est » surpasse tous les noms ou formes, imprègne tout et est infini et éternel, tout autre expérience ne peut s’y mesurer. Tous ceux qui en ont fait vraiment l’expérience préfèrent garder le silence plutôt que d’en parler. Comme Swami Rama Tirtha, le premier Yogi à introduire le yoga en Amérique à la fin du 19ème siècle l’a dit d’une manière convaincante : « Un Dieu défini, est un Dieu limité. Tout ce qu’il y a à dire à son sujet ne peut être raconté ni même loué ».
Les étapes ci-dessus ne représentent pas une ligne droite. Nous pouvons fréquemment zigzaguer entre elles du fait de la nature instable de l’esprit et de nos habitudes (samskara), du karma, de maya et de l’action des gunas. Mais de manière générale, c’est le cheminement que nous suivons si nous progressons spirituellement. Notre identification au corps, aux émotions et aux mouvements de l’esprit diminue et est remplacée par l’identification avec celui qui est, qui est sans nom, sans forme, qui est le Soi, Pure conscience et qui est finalement Divin.
Phases de la réalisation de Dieu
Notre conception de Dieu ou de l’Etre Suprême se développera aussi de manière progressive par des phases qui sont parallèles aux étapes mentionnées ci-dessus concernant le développement spirituel. Que nous considérions Dieu comme « quelque chose complètement en dehors de nous » ou comme « ce qui est à l’intérieur de nous », il est intéressant d’analyser comment nous concevons Dieu et ce que nous identifions en soi, évolue au fur et à mesure que nous avançons sur le chemin spirituel. En faisant cela, nous évitons de rester bloqués à un niveau inférieur. Les Théologiens ont classifié les différentes conceptions de Dieu selon les religions. Chaque religion et même chaque groupe culturel considère que sa conception de Dieu est la seule qui soit bonne. Il est évident que notre conception de Dieu est limitée par notre éducation, notre compréhension de la nature, notre expérience personnelle, notre imagination, nos désirs et peurs. La situation humaine est projetée sur notre conception de Dieu. Ce qui suit illustre ce propos.
Phase 1 : Dieu est le Protecteur. Je suis le corps physique.
La croyance en un être suprême apparaît lorsque nous devenons conscients de la peur et la plus grande peur est la peur de mourir. Les hommes primitifs cherchaient à surmonter les peurs en attribuant aux événements qui se produisaient des sources supra mentales. Afin d’apaiser leurs craintes, ces derniers offraient des sacrifices dans l’espoir que cela calmerait les esprits en colère responsables des orages, inondations, sécheresses, guerres, maladies et de la mort. Dans les premières religions polythéistes, les être surnaturels, qu’ils soient malveillants ou bienveillants pouvaient être des ennemis ou des alliés. Les croyants cherchaient la protection des dieux et déesses pour écarter le mal, les forces maléfiques et les souffrances engendrées. Les forces surnaturelles pouvaient être capricieuses et même vindicatives. La vie était courte, bestiale et la survie était la chose la plus importante, la protection était plus que tout nécessaire. Dans cette phase, nous nous identifions tout d’abord avec le corps physique et la survie est la première chose recherchée. Si je suis le corps, alors le mal est ce qui menace ma survie. Le bon est celui qui apporte la sécurité, la nourriture et le logis. L’ignorance qui fait partie de notre identité et par conséquent l’égoïsme est profondément ancré dans le corps physique.
Phase 2 : Dieu est omnipotent. Je suis l’esprit et la personnalité.
Une fois que la société a trouvé une certaine stabilité et que la survie n’est plus la préoccupation première, les humains cherchent à établir des lois pour régir leur vie sociale. L’autorité est attribuée à un Dieu « Tout Puissant ». Dieu est alors à l’origine de tout pouvoir et toute autorité. Ceux qui prennent le pouvoir le font parce que Dieu leur a donné. Les chefs de tribu deviennent rois, les juges deviennent prêtres. Mais le pouvoir finit par les enivrer car plus nous en avons, plus nous en devenons avides. L’être humain maintenant libéré de sa préoccupation de survie s’identifie à son esprit et ses désirs vitaux. L’égo, l’habitude de s’identifier à son corps et son esprit, englobe maintenant un éventail presque illimité de possibilités au fur et à mesure que les désirs augmentent. L’un concurrence les autres. Nous sommes égoïstes. Avec le pouvoir, nous cherchons à accomplir des choses, à dominer les autres, à réaliser ses ambitions. Nous le faisons, tout en essayant de respecter les lois définies par Dieu, craignant néanmoins d’être punis si nous les transgressons.
Phase 3 : Dieu est Imperturbable : « soit en paix et sache que je suis Dieu ». Je suis Témoin.
De nombreuses personnes atteignent cette phase quand, pour une raison ou une autre, elles découvrent leur être intérieur, qui est au-delà des mouvements du corps, des sens et de l’esprit. Ce peut être au cours d’une expérience spirituelle spontanée, dans laquelle nous transcendons notre nature, ce peut être à la suite d’une pratique de méditation définie, cela peut arriver à la suite d’une expérience physique intense accompagnée de douleur ou qui a nécessité une concentration intense au cours de laquelle nous nous détachons de notre état mental ordinaire. Par la suite, nous commençons à réaliser que les conceptions que nous avions de Dieu sont juste des concepts, c’est-à-dire que nous nous rendons compte que jusqu’à présent, nous avons créé un Dieu pour nous servir, pour faire face à nos peurs et satisfaire nos désirs. Mais dans cette phase, nous trouvons la paix, et Dieu est la paix. Nous nous rendons compte de la vérité contenue dans les Psaumes : « sois en paix et sache que je suis Dieu ». Nous réalisons que c’est seulement en développant la perspective intérieure de son vrai Soi, un Témoin conscient, que nous parvenons à surmonter l’agitation du monde extérieur. Dans la paix de l’esprit nous découvrons la pure conscience. C’est comme une pièce baignée de lumière. Trop préoccupés jusqu’à présent par les objets réfléchis par la lumière, nous ignorons la lumière elle-même Au début, nous observons une tension entre la vie intérieure et la vie extérieure qui peut conduire à l’un rejetant l’autre. Au fur et à mesure que cette phase évolue, nous cherchons à cultiver le calme, la conscience méditative à travers chaque moment de la journée que nous vivons. Nous ne rejetons pas le monde. Selon les paroles de Jésus, nous sommes dans ce monde, mais pas de ce monde.
Phase 4 : Dieu est sage. Je suis intuitif.
Une fois que nous nous sommes affranchis de la peur et du désir et que nous avons trouvé la paix intérieure, nous réalisons que Dieu nous aime, qu’il nous pardonne, qu’il comprend. Il est par conséquent sage. Dieu est toute connaissance et en écoutant Dieu je connais aussi. Je l’écoute en étant calme, réceptif et en laissant mon intuition s’exprimer. Je commence à m’identifier à celui qui connaît, non pas parce que j’ai appris quelque chose à l’école, mais simplement parce que je connais. La compréhension arrive spontanément, à chaque fois que mon attention se fixe sur quelque chose, « ça coule de source ». Les choses deviennent claires. Je vois la vérité sous-jacente derrière toute chose et la sagesse grandit. Je parviens à distinguer ce qui est permanent de ce qui est impermanent, ce qui amène la joie et ce qui cause la souffrance, et Qui Je Suis vraiment, l’âme éternelle, la pure conscience. Nous ne sommes plus soucieux de nous conformer aux lois et d’éviter ce qui fait souffrir, particulièrement dans l’agitation du monde « extérieur », comme dans les phases précédentes. Nous nous tournons vers un Dieu aimant transcendantal en toute confiance, en chérissant Celui qui est dans notre cœur constamment, nous nous sentons intuitivement aimés, purifiés et guidés par le Seigneur. A la fin de cette phase, nous nous sentons complètement innocents, nous lâchons prise sur toutes notions de bon et de mauvais, de culpabilité et d’orgueil. Nous nous identifions aux autres, nous les aimons et nous les aidons à trouver le bonheur.
Phase 5 : Dieu est mon co-créateur. Je crée.
A ce niveau de développement spirituel, nous réalisons que nous détenons la possibilité et la responsabilité de créer notre propre vie. Nous allons au-delà de l’état ordinaire de « rêver les yeux ouverts » à celui de visionnaire. Nous devenons un visionnaire. Nous restons fidèles à nos rêves, les rêves qui, nous le savons, sont en accord avec notre chemin vers la sagesse et la Réalisation de Soi. Le Seigneur n’est plus distant et nous sentons que nous sommes un « co-créateur » avec le Seigneur. Le Seigneur donne gracieusement. Le Seigneur inspire. Lorsque nous avons l’intention de manifester quelque chose, par voie de conséquence, l’univers fait en sorte de nous soutenir afin que nos intentions se réalisent. Nous pouvons avoir à travailler beaucoup pour atteindre nos objectifs, mais nous sentons que nous ne sommes plus l’acteur, juste un instrument. Nous devenons patients quant aux résultats car nous savons que l’univers s’en charge. Nous demeurons dans le moment présent et les choses se font quel que soit ce qui doit être fait. Nous nous alignons de plus en plus avec la volonté du Seigneur au fur et à mesure que nous purifions l’égo. Quel que soit le résultat, nous nous sentons bénis.
Phase 6 : Dieu est un miracle. Je suis radieux et conscient.
En considérant Dieu notre co-créateur, nous commençons à voir le monde comme un miracle de la création et nos vies sont une aire de jeux. Les miracles abondent. Dieu est « une joie sans cesse renouvelée » comme le disait Yogananda, tellement grandiose est chaque moment, chaque évènement. Nous percevons le Seigneur comme ce qui est au-delà de toute cause, non affecté par la création, la lumière de la conscience. Nous réalisons que notre Soi le plus profond est le même : radieux et conscient. La lumière est une métaphore pour la conscience, mais c’est aussi ce que les mystiques expérimentent au fond de leur âme. Le Seigneur est au-delà du temps, de l’espace, non limité par quoi que ce soit. A ce stade, la grâce du Seigneur apporte de nombreuses choses merveilleuses. Nous voyons le sacré dans le banal. Nous voyons avec les yeux d’un mystique l’omniprésence du Seigneur. La Grâce, contrairement au karma, ne se mérite pas, et ne dépend pas de la qualité de nos actions, bonnes ou mauvaises ; c’est la réponse du Seigneur à l’appel de celui qui veut s’unir avec Celui qui est, qui est sans nom, sans forme, un appel à l’abandon de la dualité de ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas, d’avoir et de perdre, de la réussite et de l’échec, du succès ou de la honte. Nous reconnaissons que le jeu de l’égo avec tous ses désirs est un grand piège et nous nous en remettons au Seigneur non seulement mentalement mais consciemment. Nous cherchons à nous libérer des jeux de l’égo. Nous nous plongeons dans ce qui est au-delà du mouvement du mental, la source fondamentale, la lumière de la conscience.
Phase 7 : Dieu est l’Etre, la Conscience et la Béatitude Absolue. « Je suis »
Ayant vaincu la dualité de l’esprit, nous atteignons l’état de non dualité « satchidananda » ou l’être, la conscience et la béatitude absolue. Cet état est inconditionnel en ce qu’il ne dépend de rien. Il est simplement et nous réalisons : « ce que je suis ». Nous ne devenons rien de particulier ; nous n’expérimentons rien de particulier. Car particulier implique que nous sommes séparés et à ce stade nous avons dépassé les opposés et réalisé l’unité avec tout. A ce stade, que les théologiens classifieraient de monisme, il n’y a qu’un et un seul. Dans le théisme, il y a l’âme et le Seigneur, ils sont séparés. Pour les monistes, il n’y a qu’un et un seul. L’un est infini, intact, éternel, indéfinissable, la source de tout. Nous atteignons Celui qui est en état de méditation profonde, le mental devient silencieux et la conscience s’élargit. Lorsque Moïse a demandé à Dieu « Qui est tu ? » Dieu s’est exprimé par le buisson ardent et a répondu « Je suis celui qui est ». Ce qui exprime à la fois les états ultimes de la vie, qu’ils soient objectifs ou subjectifs. « Je » est le sujet et « Celui » est l’objet. Ce n’est pas le vide. C’est la source de tout ; c’est l’intelligence suprême elle-même. Être ici maintenant devient par conséquent la seule façon d’être ! Être, et non pas faire, devient notre véhicule et notre but. Être présent, quelles que soient les circonstances, apporte la conscience et la conscience amène l’extase : « satchidananda ». Il n’est alors plus possible de répondre à la question « Qui es-tu ? » si ce n’est par la réponse « Je suis ». Toute autre réponse serait l’expression d’une fausse identification, le jeu de l’égo. Nos vieilles habitudes, goûts et dégoûts s’évanouissent et le sentiment de « Je suis » prévaut. Il n’existe plus « autre ». Cette réalisation, que l’on nomme « samadhi » en yoga, se produit lors d’expèriences méditatives profondes et pendant de nombreuses années cette réalisation peut être évasive car nous avons tellement l’habitude de nous identifier à nos mémoires, notre corps et notre esprit. Mais en retournant continuellement à cet état, l’ignorance, l’égoïsme, l’illusion et le karma se dissipent progressivement dans la réalisation de soi.
M. Govindan enseigne le Kriya Yoga de Babaji. Il habite en Estrie, au Québec, et il donne des conférences et des séminaires régulièrement en France.
Son site web est: www.babajiskriyayoga.net
courriel : info@babajiskriyayoga.net
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