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Et apprendre à être heureux !

Posté par othoharmonie le 23 juin 2013

Et apprendre à être heureux ! dans Beaux textes chemin21

Cela peut paraître stupide, mais, quelle découverte lorsque l’on s’aperçoit que l’on ne détient pas le « mode d’emploi » du bonheur. Ce cher bonheur que l’on recherche avec frénésie toute notre vie. Que cela soit seul ou en compagnie, le fait d’être heureux, bien avec soi ou de le partager avec l’autre, fait partie des moments privilégiés de notre existence.
C’est ainsi que la part de nous-mêmes cherche qui ou quoi pourrait égayer une journée sans soleil ou sans présence à ses côtés.

Cette quête peut durer toute une vie, ou s’exprimer de temps à autres,  lorsque le vide intérieur a besoin de se nourrir d’autre chose que de vacuité, de rêves, de sentiments abstraits. Mais, si rien ne vient emplir ce gouffre, l’être se sent démuni et parfois même en manque.

Notre société a bien compris ce challenge du bonheur et en a profité pour nous nous nourrir à grands renforts de publicités qui racontent que, si nous avons tel objet, telle voiture, tel parfum, telle marque… nous serons comblés à jamais. D’autres, plus insidieuses, nous démontrent que de se nourrir de certains aliments nous redonnera ce punch, cette énergie, cette vigueur si importante dans notre société actuelle, faite de compétition. Ou, son contraire, qu’il ne faut s’alimenter que de produits non pollués, ou encore n’en consommer que quelques-uns en particulier, pour toutes les raisons que tentent de justifier leurs partisans.

Mais, le plus dramatique, c’est qu’on nous vend du vent. Celui-ci tentant de s’engouffrer dans nos manques, nos besoins compulsifs, nos matins chagrins, nos soirées solitudes…

Toutefois, certains d’entre nous savent reconnaitre les petits pièges de cette société qui consomme, et s’en remettre à ce que raconte le corps, à ce que ressent l’esprit, à ce que veut l’être. Sans l’opinion, des autres ou leurs recettes miracles.
Par bonheur, cette forme de « remplissage » a été supplantée par l’arrivée de la spiritualité. Celle-ci a allégé nos vies, fait rire nos rêves, charmé nos conceptions du bonheur, joué avec notre intellect et laissé éclore un monde où tout pouvait être simple et doux. Si peu  que l’on se laisse porter par des idées d’élévations, de bonheurs intenses, de joies communes. Puis, les temps ont passé et nous pouvons nous apercevoir que le même phénomène se crée de nouveau. La boulimie est réapparue mais sous d’autres formes, et les manques aussi. Par exemple, imaginez-vous le nombre de « messages » qui circulent sur la toile ou ailleurs, en ce moment ? Pouvez-vous compter tout ce que vous avez déjà lu ?

Le plus consternant est peut être que tout et son contraire y soit présent. Et que celui qui cherche une voie qui lui convient risque d’être confronté à de multiples chemins qui s’entremêlent, se ressemblent ou se contredisent totalement. Mais, comment y échapper quand cela devient comme une nouvelle friandise à absorber sans modération ? Pour autant, n’avez-vous pas souvent lu de faire preuve d’un grand discernement ?

Que pensez-vous de la nécessité de vous purifier ? Ce que vous êtes est-il souillé ? Comment concevez-vous que vous deviez faire une grande quantité d’exercices en tout genre pour devenir quelqu’un d’autre ? Alors que vous êtes venus au monde, parfaits. Pouvez-vous imaginer que votre conscience crée des malades en surnombre pour combler tous les thérapeutes qui s’investissent à prodiguer des soins pour les autres ? La vie est équilibre. Elle cherche donc à combler les souhaits de chacun. Y avez-vous songé ? Enfin, quoi penser de toutes les méthodes nouvelles et souvent très onéreuses, qui fleurissent de plus en plus ?

Ceci est aussi valable lorsque l’on vous propose des dates particulières. Celles où il va se dérouler un passage crucial, un évènement hors norme, un portail magique… Combien en avons-nous traversés sans que rien ne se produise ? Et revoilà la déception puisque le film ne se termine pas comme tout le monde l’avait annoncé. Nous voici repartis hors de notre expérience, et encore dans le sensationnel. Ce fameux exutoire qui fait son chemin dans les publicités du monde que nous cherchons à fuir et que nous reproduisons tout de même, sous un autre nom : le Nouveau Monde.

Ne pensez-vous pas qu’il a de grandes similitudes avec celui que nous aimerions tant quitter ?
Pourtant, le « but » de la spiritualité n’est-il pas d’adoucir notre expérience terrestre en nous montrant une autre réalité, remplie d’aspirations simples et délicieuses ?

Depuis des années nous avons entendu dire que les changements étaient proches. Mais, c’est nous ces changements. Même si aucune date ne peuvent les identifier, car ils se produisent chaque jour en nous, et sans que nous fassions quoi que ce soit de particulier, à part aimer.

Toutefois, sans doute est-ce plus compliqué quand nous désirons ressembler à l’autre, acquérir des supers pouvoirs, se jouer de notre société, à vouloir que la balançoire aille plus vite et surtout plus haut….

Etre soi est le plus beau et le plus difficile des challenges qui nous est demandé. Bien que rien ni personne ne nous l’impose. Etre soi, c’est s’aimer inconditionnellement et totalement, avec nos valeurs et nos imperfections terrestres. C’est aimer chaque partie de nous-mêmes, du corps à l’âme. C’est s’immerger complètement dans notre société, dans notre village, sur notre planète, totalement, pour ne faire qu’un avec tout. S’aimer, c’est aussi honorer notre présence précieuse, unique et fabuleusement belle. Nous sommes des êtres de toute beauté.

Et qui d’autre que nous-mêmes pourrait nous aimer autant ?
C’est ainsi que je referme cette page garnie d’un miroir. Il vous renvoie votre éclat et me fait redécouvrir le mien, afin que nous l’aimions à en perdre la raison, pour retrouver la puissance qui est en nous depuis toujours et sans fin aucune. N’avez-vous pas lu que vous êtes le Grand Tout et qu’Il est tout Amour ? Alors, qui êtes-vous vraiment et de quoi avez-vous encore besoin pour « être » ? Si ce n’est de vous aimer tels que vous êtes venus sur ce monde d’expressions, d’expériences folles à en oublier votre Beauté infinie ! A en oublier cet enfant que vous êtes et qui s’est arrêté ici, pour jouer avec son gros ballon, qu’est la Terre…

Merci de diffuser ce texte et d’en indiquer l’auteur et la source: LaPresseGalactique.org

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Le Feu Sacré Chamanique

Posté par othoharmonie le 23 juin 2013

 par Patrick Dacquay

L’élément Feu est sans doute le plus voyant dans les pratiques Chamaniques. En effet, dans les cérémonies traditionnelles, un Feu est allumé, il est le centre de toutes les intentions des officiants et des participants. Les cérémonies ont lieu le plus souvent la nuit, le Feu apporte la lumière et permet d’échapper, au sens propre et symbolique, à l’obscurité.

Le Feu Sacré Chamanique dans Expériences nabuleuse3  

Le Feu est symbole de régénérescence, il consume ce qui n’est plus nécessaire de garder en soi, pour laisser la place à la renaissance qui tend vers une nouvelle perspective de vie. 
Le Feu est considéré par les Celtes comme un peuple à part entière avec ses Esprits inférieurs et supérieurs. C’est donc avec respect, mais aussi avec une certaine crainte, que le gardien du Feu (l’homme qui a pour responsabilité d’accompagner les cérémonies Chamaniques), remplit son office. 

L’allumage du Feu nécessite beaucoup de précautions et chaque Tradition « monte le Feu » selon une architecture précise. 
Dans notre Tradition, une croix égalitaire est construite en fondation. Elle est composée de neuf bûches solides dans sa verticale, et entourée de trois bûches par la droite et par la gauche dans son horizontale. Le tout formant une formidable croix Celtique égalitaire. 

Par la suite, le Feu est bâti sur un multiple de trois, six et neuf bûches qui forment sa super structure. Le Feu forme un cône majestueux prêt à s’enflammer. Le gardien attentif dirige ses nombreux assistants, offrant des feuilles de tabac en remerciement. La conscience qui est mise dans le montage d’un Feu présage de la qualité de la cérémonie. 

Le silence qui baigne cette préparation illustre l’importance de l’action entreprise. Le Feu devient l’axe du Monde qui prend sa force dans le bois (le végétal, qui lui-même ancre ses racines dans la Mère Terre). Les flammes, comme des danseuses en extase, montent vers le Ciel et projettent vers les étoiles des pétales embrasés de lumières oranges, rouges, jaunes et blanches.

Le Feu a donc pour mission dans le Monde du milieu, celui de la Création, de purifier et de réduire en cendres ce qui n’a plus d’utilité. Cette fonction symbolique et pourtant réelle, illustre la puissance du troisième élément

Le Feu assis sur la Terre, se nourrit de l’élément Air qui vient tournoyer avec les flammes. L’Air et le Feu dansent ensemble, s’attisent, se calment, se dévorent, s’aiment et se combattent selon les instants magiques de la cérémonie. 

La Tradition Celte n’oppose jamais les éléments et quand un Déo souffle la flamme d’une bougie, il remercie le peuple du Feu qui fait l’amour avec le peuple de l’Air. Cette union tantrique a pour conséquence d’apaiser les contraires et de laisser la place à la paix et l’harmonie. La flamme éteinte par l’Air est la tranquillité d’après l’acte d’amour. Les éléments, après s’être étreints, s’apaisent et se reposent. 

  Les cérémonies de marche sur le Feu 
L’expérience est inouïe et concrétise les sensations décrites précédemment. 
Je me souviens de ma première marche sur le Feu, où après une longue préparation, nécessaire pour éteindre mon mental, je marchais sur un long ruban de braises. Mon coeur s’ouvrait et j’avais l’impression de marcher sur une épaisse moquette de coton. Cet état de félicité et de bien-être est inoubliable. Bien sûr, mes pieds n’avaient aucune brûlure, ce qui demeure un mystère pour la science. 
Cette cérémonie ne peut pas s’improviser et doit être dirigée par un Chaman compétent et dans un cadre traditionnel. Le Feu est un principe androgyne qui, au cours de la cérémonie, exprime le masculin qui nourrit et le féminin qui reçoit. Il mange et il nourrit. Le Feu peut détruire, mais régénère et alchimise. Grâce à lui, dans de telles cérémonies, l’impétrant renait de ces cendres. 

Dans les danses autour du Feu, le danseur va offrir à ce dernier tout ce qu’il ne veut plus et les flammes qui bougent avec lui, vont illustrer la progression de sa guérison psychique ou émotionnelle. Le Feu est à son image fou ou calme, serein ou agité, il est le miroir de son âme. 

J’étais dans la Cordillère des Andes, en Equateur, dans le pays d’Otavallo et je marchais avec empressement vers la maison d’un vieux Chaman. Il m’attendait pour diriger une cérémonie de purification Quetchoua. Le bâtiment était une sorte d’accumulation de vieux parpaings, coiffée de tôles rouillées. L’atmosphère était reposante et bienveillante et un Feu éclairait la pièce. 

Une petite communauté de vieilles femmes et de jeunes hommes accompagnaient le rituel. On me demanda, après de longues préparations chantées, de me déshabiller. J’étais confiant, mais inquiet car un des assistants alluma une torche impressionnante et tout en chantant, soufflait le Feu sur mon corps. Je sentais le « cochon brûlé » car quelques poils s’étaient embrasés. Les chants redoublaient d’intensité. Le Feu grandissait à la fois inquiétant et rassurant. 

La cérémonie dura le temps de toute une vie et quand elle fut interrompue, je n’étais plus qu’un « chamallow » tout mou. Je me sentais sans force et plus aucune tension dans mon corps ne subsistait. J’étais dans un bien-être rarement connu. Le Feu avait purifié tout ce qui devait l’être et j’étais délesté de mes scories. 

Le Chaman put continuer son travail de guérison. Il fixait constamment la flamme d’une bougie qu’il avait au préalable passée sur tout mon corps et après m’avoir flagellé délicatement avec des herbes piquantes comme les orties, il chanta de concert avec la flamme de la bougie qui s’agitait. Son chant semblait être l’écho de ce que lui disait le Feu. Ce dernier « ce grand-homme-médecine » officiait et le Chaman lui obéissait, il était au service du grand Feu sacré. 

  Le Feu est donc une clé de voûte des pratiques Chamaniques 
Les Celtes, le 21 juin, à l’occasion du Solstice d’été, franchissent le Feu en sautant à travers les flammes. Les vertus purificatrices et transformatrices de ces dernières permettent aux participants de renaître transformés. 

La fête fut reprise, hélas dénaturée de son contenu, par les Chrétiens qui l’appelèrent le Feu de la Saint Jean. Les Chrétiens ont d’ailleurs beaucoup assimilé le Feu à l’Enfer, ce dernier étant le gardien de la maison du Diable. On comprend leur crainte envers la puissance du Feu et l’obligation, pour eux, de faire courir la rumeur de son rôle démoniaque. La force du Feu est telle que celui qui se l’approprie, devient inatteignable et libre de toute emprise. On voit bien l’utilité de diaboliser le Feu afin qu’il ne puisse livrer ses secrets au plus grand nombre. 

Mon Grand-Père me disait : « Va toujours où on te demande de ne pas aller, car il y aura sûrement un secret que personne ne doit connaître ». 

En Bretagne, tous les lieux puissants de l ’Ancienne Sagesse ont été diabolisés… La Roche du Diable, l a M a r e a u x Sorcières, le Bois aux Esprits… Et cela pour éloigner les paroissiens des lieux de culte anciens. Le Feu n’a pas échappé à cette manipulation. Bien sûr, il n’est pas l’arme du Diable, mais au contraire la puissance manifestée du Ciel et de la Terre unifiés. 

«  Le feu androgyne est le sang des Esprits », me disait un vieux Chaman. Le Feu est le gardien de toutes les cérémonies, bienveillant pour les adeptes respectueux et terrible pour les profanateurs. 

Il est un rempart entre le Monde profane qui méprise les lois de l’univers et le Sacré qui honore ces dernières.

www.cercledesagesse.com

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Un homme nouveau

Posté par othoharmonie le 23 juin 2013


 

par Osho – 2ème partie
Pour lire la 1ère partie cliquez ici

 

Un homme nouveau dans Chemin spirituel petit-111

J’ai fait l’expérience d’un nouveau type de bonheur, un bonheur qui ne vient jamais des autres. Le bonheur ne peut jamais venir d’autrui. Ce qu’on crée, c’est uniquement l’espoir d’un bonheur futur. En fait, on ne reçoit que l’ombre du bonheur. La situation est exactement l’inverse quand on se rencontre soi-même pour la première fois. Quand on se rencontre soi-même, au début, on fait l’expérience du malheur, mais progressivement, alors que ce face à face se poursuit, le bonheur authentique se déploie. Par contre, rencontrer l’autre procure du bonheur au début, mais le malheur suit.

Pour moi donc, être renvoyé à soi-même, c’est le début du voyage spirituel. La façon dont on est renvoyé à soi-même est une autre affaire. La vie nous en offre de nombreuses opportunités. Mais plus nous sommes malins, plus nous nous empressons d’échapper à de telles opportunités. Dans ces moment-là, nous sortons de nous-mêmes. Si ma femme meurt, je me mets immédiatement à la recherche d’une autre et je l’épouse. Si je perds mon ami, j’en cherche un autre, je ne laisse aucun espace. En remplissant cet espace, je perds instantanément l’opportunité que j’aurais eue de revenir à moi-même, ainsi que les immenses possibilités que cela représente.

Si je m’étais intéressé à l’autre, j’aurais perdu l’opportunité de ce voyage vers moi-même. Face aux autres, je devins une sorte d’étranger. Généralement, c’est à cet âge tendre qu’on entre en relation avec les autres, qu’on est admis dans la société. On pourrait dire que c’est à cet âge-là qu’on est initié par cette société qui veut nous absorber. Mais cela ne m’est jamais arrivé.
Cette initiation n’a pas été possible.

Quand je suis entré dans la société, j’y suis entré en tant qu’individu et je suis resté distant, séparé, comme une île. Je ne me souviens pas d’avoir jamais eu une quelconque amitié, même si ceux qui souhaitaient être mes amis étaient nombreux. Bien des gens se lièrent d’amitié avec moi, et ils aimaient le faire, car il était impossible de faire de moi un ennemi. Mais je ne me souviens pas d’avoir été vers quelqu’un de moi-même dans le but de m’en faire un ami. Si quoiqu’un m’approchait, c’était une autre affaire. Ce n’est pas que je n’aie jamais accueilli l’amitié. Si quoiqu’un faisait de moi son ami, je l’accueillais de tout mon coeur. Mais même dans ce cas-là, je ne pouvais pas devenir un ami au sens ordinaire. Je suis toujours resté distant.

En bref, même lorsque j’étudiais à l’école, je suis resté distant. Je n’ai jamais pu développer un type de relation qui puisse me noyer ou m’empêcher d’être une île, pas plus avec mes professeurs, qu’avec mes camarades étudiants, qu’avec qui que ce soit d’autre. Des amis sont venus et sont restés avec moi. J’ai rencontré beaucoup de gens; j’avais beaucoup d’amis. Mais pour ma part, il n’y avait rien qui puisse me rendre dépendant d’eux ou qui puisse faire que je me sou vienne d’eux.

Il est très intéressant de noter que je ne me rappelle de personne. Il ne m’est jamais arrivé de m’asseoir et de penser à quelqu’un en ayant le sentiment qu’il serait très plaisant de le rencontrer. Si quelqu’un me rencontre, cela me rend très heureux, mais ne pas rencontrer quelqu’un ne me rend pas malheureux. Je crois que seule la mort de mon grand-père est responsable de cet état de joie ultime. Cette mort m’a renvoyé à moi-même de façon définitive. Je n’ai plus été capable de revenir en arrière, je n’ai plus pu quitter le centre. Le fait d’être un étranger, quelqu’un d’extérieur, m’a fait faire l’expérience d’une dimension nouvelle. Dans cette condition, bien que je sois au milieu de tout, je continue de rester à l’extérieur. Je devins un univers à moi-même. Cette nouvelle expérience – étrange de surcroît – m’a procuré une sorte de douleur, mais cette douleur était joyeuse.

À ce jeune âge, j’ai commencé à faire l’expérience d’une sorte de maturité, je me sentais plus âgé. Dans cette expérience, l’ego n’était pas impliqué, mais une individualité était toujours présente. Cela m’a mis dans des situations embarrassantes. Par exemple, je ne pouvais accepter personne comme professeur, alors même que j’étais toujours prêt à être un étudiant. Mais je ne trouvais personne que je puisse appeler mon maître. Tous ceux que j’ai trouvés étaient très impliqués dans la vie. Quelqu’un qui n’avait pas fait face à la mort n’aurait jamais pu devenir mon maître. Je voulais éprouver du respect, mais je n’y parvenais pas. Je pouvais respecter les rivières, les montagnes et même les pierres, mais pas les êtres humains. C’était une situation très embarrassante et cela me causa de grandes difficultés.

Je n’ai pas rencontré de maître que je puisse respecter spontanément, car je n’ai jamais eu le sentiment que quel qu’un connaissait une vérité à telle point absolue que sans elle, la vie ne pourrait pas avoir de sens. Souvent, j’ai eu le sentiment que des maîtres faisaient et disaient des choses qui me semblaient infantiles – des choses que même moi, à cet âge-là, je n’aurais jamais faites ou dites. C’est pourquoi, je n’ai jamais senti que j’étais un petit enfant ni que je devais rester sous la protection, la guidance de quelqu’un. Ce n’est pas que je n’allais pas vers les autres: je me suis approché de bien des gens, mais j’en suis toujours revenu les mains vides et avec le sentiment que je connaissais déjà tout ce qu’ils avaient à partager. Il n’y avait rien que je puisse apprendre d’eux.

C’est pourquoi, une difficulté s’est présentée: les autres avaient souvent le sentiment que j’étais égoïste. C’était naturel qu’ils ressentent cela, car je n’étais pas capable de respecter, d’honorer, ni d’obéir aux ordres de qui que ce soit. Tout le monde avait l’impression que j’étais un rebelle séditieux qui manquait de modestie.

Jusqu’à un certain âge, j’ai été pris pour quelqu’un de discourtois, rebelle, séditieux et égoïste par mes maîtres, mes aînés, par tout le monde, et ils n’avaient aucun espoir que je puisse être d’une quelconque utilité à qui que ce soit dans la vie.

Lire la suite ici….. 

 

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