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Le corps-sans-âme

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2013

Le corps-sans-âme dans Mythologie/Légende chemin2Une jeune fille, d’une rare beauté, fut enlevée à sa famille sans que celle-ci sût par qui et comment.

Elle était fiancée à un prince qui éprouva un immense chagrin en apprenant la disparition de celle qu’il aimait. Il mit tout en œuvre pour la retrouver : des courriers furent lancés dans toutes les directions, lui-même parcourut toutes les villes du royaume ; mais malheureusement aucun indice ne vint lui donner le plus petit espoir.

Ayant entendu parler de Viviane, la fée protectrice des amoureux qui habitait la forêt de Brocéliande, il alla lui offrir de riches présents, et la prier de venir à son aide. 

Viviane, lorsqu’il la rencontra, était assise à côté de son amant, l’enchanteur Merlin, sur le perron d’une merveilleuse fontaine.

Après s’être concertée avec Merlin, la fée dit au prince : « Ta fiancée a été enlevée par le Corps-sans-âme qui l’a transportée dans son palais, sur la Montagne de verre, où il l’a métamorphosée en oiseau et enfermée dans une volière. Dirige tes pas vers l’Orient, surmonte avec courage les obstacles que tu rencontreras sur ton chemin. Tu trouveras trois animaux qui te demanderont un service. Fais en sorte de le leur rendre car ils te seront d’une grande utilité. Enfin, si tu parviens jusqu’au Corps-sans-âme, voici pour te débarrasser de lui, un tout petit œuf qu’il faudra, d’une façon adroite, lui faire manger. »

Le prince remercia la fée et se mit en route. Il voyagea pendant bien des semaines, escaladant les montagnes, traversant les vallées, passant les rivières et les fleuves à la nage, ou en bateau, et cela sans rien découvrir. Un soir qu’il était exténué de fatigue, et qu’il avait choisi pour passer la nuit le creux d’un rocher, il vit venir à lui les trois animaux annoncés par la fée. Il y avait un lion, un aigle et une fourmi. Une discussion s’était élevée entre eux, au sujet du cadavre d’un cheval qu’ils avaient mis à mort tous les trois, et ils venaient demander au voyageur s’il consentait à leur en faire le partage.

— Volontiers, leur répondit le prince. Toi l’aigle, qui n’a pas de dents, je t’adjuge les entrailles de la bête ; toi fourmi je te donne la tête qui te servira non seulement de nourriture, mais encore de logement. Enfin, toi, le maître des animaux, tu auras les membres du cheval. Êtes-vous satisfaits? Oui, dirent-ils. À notre tour de te récompenser comme tu le mérites :

Le lion lui donna un poil de sa crinière en lui recommandant de ne pas le perdre.

« Chaque fois que tu seras en péril, mets ce poil dans ta bouche, en disant : « À mon secours, seigneur lion » et aussitôt tu seras métamorphosé en lion. » 

L’aigle lui donna une de ses plumes, l’assurant que, lorsqu’il serait fatigué de marcher, ou qu’il voudrait s’élever dans l’air, il lui suffirait de mettre cette plume dans sa bouche et de s’écrier : « Salut au roi de l’air », pour être immédiatement changé en oiseau.

La fourmi lui remit une de ses pattes, en déclarant qu’en agissant de la même façon que pour le poil et la plume, il deviendrait une fourmi pouvant se glisser partout, sans attirer l’attention de personne, et même, par cette métamorphose, échapper à tous ses ennemis.

Avant de prendre congé de ses nouveaux amis, le prince leur demanda s’ils savaient où se trouvait la Montagne de verre.

Tous répondirent négativement. Toutefois, l’aigle ajouta : « Étant le roi de l’air, je vais convoquer tous mes sujets pour leur demander s’ils l’ont aperçue dans leurs voyages. »

Les oiseaux du ciel s’empressèrent d’accourir à l’ordre de leur souverain ; mais aucun d’eux ne put lui apprendre où était située la montagne en question. Un faucon arriva longtemps après les autres.

— Comment se fait-il, lui dit l’aigle mécontent, que tu sois aussi en retard ?

— Maître, parce que j’arrive d’un pays inconnu, qu’on appelle la Montagne de verre.

— Alors, tu vas y conduire ce voyageur.

Le prince mit aussitôt la plume de l’aigle dans sa bouche, en disant : « Salut au roi de l’air », et il fut immédiatement changé en oiseau de proie.

Après avoir attaché des guides au cou du faucon, il lui donna l’ordre de prendre son vol, et de retourner d’où il venait.

Malgré les orages, le tonnerre, la pluie, le vent, ils arrivèrent, après plusieurs semaines d’un voyage pénible, au sommet de la montagne de verre.

Le Corps-sans-âme, appréhendant quelque malheur, gémissait en s’écriant : « Je suis malade, quelqu’un en veut à mes jours, je sens ma fin approcher. » Et il allait et venait dans ses appartements, jusqu’au mo ment où, fatigué et n’en pouvant plus, il s’étendit sur son lit.

À ce moment même, une fourmi pénétra dans la pièce où se trouvait le terrible magicien appelé le Corps-sans-âme.

En le voyant couché, les yeux fermés, et ouvrant à chaque instant une bouche démesurée pour bailler, la fourmi ne tarda pas à devenir une alouette qui, un petit œuf dans une patte, s’en alla planer au dessus du dormeur. Lorsque celui-ci ouvrit la bouche, l’oiseau laissa choir l’œuf qui pénétra jusque dans la gorge du magicien. Un rugissement épouvantable ébranla tout le palais, puis un silence complet succéda à ce bruit. Le prince put alors constater que son ennemi avait cessé de vivre.

Débarrassé du ravisseur, il s’agissait maintenant de trouver le volatile qui, sous ses plumes, cachait la prisonnière.

Le prince, ne découvrant rien, dirigea ses pas vers le jardin où des chants d’oiseaux parvinrent à ses oreilles. Il aperçut bientôt une superbe volière où les rossi gnols et les fauvettes faisaient entendre leurs plus belles mélodies.

Des monstres, qui les gardaient, voulurent s’élancer sur le mortel qui osait les approcher ; mais le prince mit le poil de la crinière du lion dans sa bouche en s’écriant : « À mon secours, seigneur lion ! » Il fut aussitôt métamorphosé en un lion furieux, qui se rua sur les monstres et les mit en lambeaux.

Comment découvrir maintenant, parmi tous ces oiseaux, la jeune fille enlevée par le Corps-sans-âme ?

L’attention du prince fut attirée par une colombe, dont le bec était traversé d’une épingle d’or. Il s’en empara, arracha l’épingle et immédiatement il eut, devant lui, sa fiancée plus belle que jamais.

Qu’on juge de la joie des amoureux qui s’empressèrent de retourner dans leur pays, où leur noce ne tarda pas à avoir lieu, et qui fut, dit-on, l’une des plus belles noces du monde.

(Conté par Marg’rite Courtillon, aubergiste à Bain). 

Nous avons entendu une variante de ce conte : la fée Vivianne ne donne pas d’œuf au prince, et la jeune fille enlevée par le Corps-sans-âme, n’est pas changée en oiseau. Elle est l’esclave et la servante de son ravisseur, auquel elle doit préparer les repas. Le monstre dort 24 heures, se réveille pour manger, et se rendort presque aussitôt.

Dans moment d’expansion, il raconte à sa prisonnière qu’il ne mourra que lorsqu’un magicien, plus fort que lui, trouvera le moyen de s’emparer, et de lui faire manger, l’œuf d’une colombe cachée dans le corps d’un dragon qui garde l’entrée d’une caverne située dans une forêt voisine.

Le prince, changé en fourmi, pénètre près de sa fiancée, et apprend d’elle ce qui précède. Métamorphosé en lion il combat le dragon et le tue, mais la colombe s’envole. Il la poursuit sous la forme d’un faucon, s’empare du faible oiseau, et trouve l’œuf dans ses entrailles. Sa fiancée parvient à le faire manger au Corps-sans-âme qui meurt.

Adolphe Orain : Contes du Pays GalloHonoré Champion, 1904 (pp. 89-96).

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La spirituelle fille du pauvre homme

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2013

La spirituelle fille du pauvre homme dans Mythologie/Légende images-16Il était une fois un homme pauvre qui pour survenir vendait du bois et de la paille. Il parvenait ainsi à obtenir un peu de pain et de fromage pour lui et sa fille unique. Un jour, alors qu’il passait sur le port, il vit le roi qui, debout sur son bateau, tenait à la main une manne remplie de pièces d’or. Il proposait des énigmes à son peuple et promettait à celui qui pourrait les résoudre l’ensemble de ce trésor. Hélas ! les questions étaient telles que personne n’y parvint. Le pauvre homme essaya, réfléchit, tourna mille fois les questions dans sa tête mais ne trouva rien. Il rentra chez lui, tout en rêvant à la manne pleine d’or. A peine entré, sa fille remarqua qu’il se passait quelque chose. Elle lui demanda : 

« Père, mon bon père, mais qu’as-tu donc? Ton regard est perdu dans des songes et tu rentres plus tard qu’à l’ordinaire. Que t’est-il arrivé? » 

« Ah! ma fille, répondit l’homme, je reviens du port où le roi propose des énigmes au peuple et promet à qui pourra les résoudre une manne pleine d’or. Si je pouvais résoudre ces trois énigmes, nous serions riches. » 

« Dis-moi ces énigmes, mon bon père. Peut-être pourrai-je les résoudre et ramener un peu de lumière dans cette maison. »
« Volontiers. Voici la première : Qui embrasse le monde entier et ne rencontre personne qui lui ressemble? »
« Mais c’est le soleil, dit la jeune fille. Il embrasse le monde entier et ne rencontre personne qui lui ressemble. Quelle est la deuxième? »

« Qui est celle qui nourrit ses petits enfants et dévore les grands? »
« Mais c’est la mer. Elle dévore les grands fleuves. Et quelle est la dernière? »
« Quel est l’arbre à demi noir et à demi blanc? »

« Mais c’est l’année, mon bon père, avec ses nuits et ses jours. Va, retourne sur le port et donne ces trois réponses au roi. »
L’homme courut au port, il s’agitait, levait les bras et, une fois arrivé, cria:

« Je connais les réponses, noble sire! » 
Le roi incrédule écouta le pauvre homme. Lorsqu’il entendit les réponses, il regarda l’homme et dit: 

« Cela ne se peut. Ton cerveau vieux et fatigué ne pouvait trouver les solutions. Qui t’a donné les réponses? » 
Le vieillard se laissa tomber à genoux sur le sol et dit: 

« C’est ma fille, noble sire. Elle a résolu les énigmes. » 
« C’est bien, dit le roi. J’aimerais voir, à présent, si ta fille est vraiment aussi spirituelle. Amène-là moi afin qu’elle tue cette pierre devant tout le peuple. Je veux qu’elle la tue de manière à ce que le sang en coule. »

Sur le port, les gens s’esclaffaient. Ils attendaient la fille du pauvre homme. Leur attente ne fut pas très longue. Déjà la fille s’avançait vers le roi, son couteau à la main.

« Voici mon couteau, noble sire, je vais tuer ta pierre mais avant cela, il faut que tu lui donnes une âme, car seul ce qui est vivant saigne. Si après cela, je ne la tue pas, fais-moi couper la tête. » 

Le roi rit à cette réponse et dit: 
« Je crois que tu es la plus intelligente de mon royaume. » 

Et comme en plus d’être intelligente, la fille du pauvre homme était aussi très belle, le roi ajoute :
« J’aimerais faire de toi ma reine. D’ici trois jours, tu devras être dans mon château. J’y mets cependant trois conditions : Tu dois chevaucher et ne pas chevaucher, m’apporter un cadeau et ne pas l’apporter. Nous tous, petits et grands, nous sortirons pour t’accueillir, et il te faudra amener les gens à te recevoir et pourtant à ne pas te recevoir. » 

La jeune fille revint chez elle et demanda à son père de l’aider à attraper quatre lièvres et deux pigeons vivants. Au troisième jour, elle mit les lièvres dans un sac, les donna à porter à son père et dit: 

« Quand je te dirai de les laisser partir, fais-le! » De son côté, elle les deux pigeons, s’assit à califourchon sur une chèvre et s’en alla vers le château du roi.

Entendant qu’elle approchait, le roi et toute sa maison sortirent de la ville à sa rencontre.
Lorsque la jeune fille ne fut plus très loin et qu’elle aperçut les ministres, les hauts dignitaires et les courtisans, le peuple rassemblé, elle dit à son père de laisser s’en aller les lièvres. Aussitôt, tous se mirent à les poursuivre, afin de les rapporter. La jeune fille, assise à califourchon sur la chèvre, tantôt marchait sur ses pieds, la chèvre entre les jambes, tantôt, levait les pieds et chevauchait sur le dos de la chèvre. Elle s’avança vers le roi en tirant les deux pigeons de sa poche et les lui tendit. Au moment où il voulut s’en saisir, la fille ouvrit la main et les pigeons s’envolèrent. 

« Me voici, noble sire. Les gens m’ont reçu et pas reçu. Je t’ai apporté un cadeau et pas apporté. J’ai chevauché et pas chevauché. »

Le roi la souleva de la selle et dit: 

« Tu seras ma reine, car une femme intelligente m’est plus précieuse qu’une femme riche et de haute naissance. Je dois encore te faire promettre une chose: je voudrais qu’à aucun moment tu ne te mêles pas des affaires d’Etat, car je tiens à gouverner seul. » 

La jeune fille lui promit et il vécurent un grand bonheur.
Il arriva qu’un jour, alors que de pauvres paysans gardaient des chevaux dans la prairie, le roi vint à passer. Les paysans s’étaient endormis et un cheval s’élança sur le roi en tuant son cheval, une belle jument grise. Il entra dans une immense colère et ordonna qu’on jette les paysans en prison, en attendant de leur faire couper la tête. 

Un grand désespoir saisit les femmes des paysans qui ne voyaient d’autre solution que de s’adresser à la femme du roi qu’on disait bonne et sage. Elles arrivèrent près de la reine, tombèrent à genoux et la prièrent, au nom de Dieu et de leurs enfants, de les aider.

« Que puis-je faire pour vous être utile ? Le roi m’a défendu de me mêler des affaires de l’Etat. Je ne peux que vous donner un conseil. Ce soir, placez-vous avec vos enfants sur la plage. Tenez-vous sous la fenêtre tournée du côté de la mer et pleurez, gémissez toute la nuit. Il ne recevra pas son soporifique et vous pourrez lui dire : 

« Le monstre marin est venu pour nous dévorer. Sauve-nous, ô noble sire. Nous prierons pour qu’une longue vie te soit accordée! » 

Il vous répondra: 
« Malheureuses, bien que je sois le roi, il n’est pas en mon pouvoir d’empêcher le monstre marin de tuer. » 

Vous lui direz alors: 
« Ô noble sire, tu ne peux nous sauver du monstre marin, bien que tu sois le roi. Et tu veux faire tuer nos maris qui n’ont pas pu empêcher un cheval d’en tuer un autre. » 

Et le roi vous dira: 
« Prenez cette clef, allez à la prison et délivrez les. »
Les femmes firent comme la reine le leur avait dit, et tout se passa exactement comme elle l’avait prédit. Le lendemain matin, en se réveillant, le roi dit à sa femme: 

« Tu peux me donner mon soporifique, afin que je rattrape le sommeil perdu. Lorsque je me réveillerai, je ne veux plus te voir au château. Tu a le droit d’emporter en partant ce qui t’est le plus cher et le plus précieux dans cette maison. » 
« Bien volontiers, mon roi! » 

Elle lui présenta son verre d’eau. Il le but et s’endormit. La reine enveloppa soigneusement le roi dans une couverture, en fit un paquet et dit à son serviteur: 
« Emporte ce paquet dans la maison de mon père. Prends garde, il est rempli de porcelaine. Il faut le déposer doucement afin de ne rien casser. »

Elle s’en alla vers la maison de son père, et y arriva peu avant le réveil du roi. Lorsque celui-ci se réveilla dans un lit inconnu, dans une maison étrangère, il dit: 

« Où suis-je? Qui m’a apporté ici? »

La reine lui répondit: 
« C’est moi, noble sire. Tu m’as permis d’emporter du château ce qui m’y était le plus cher et le plus précieux. Il n’y a pour moi rien de plus précieux que toi, mon roi. »

« Rentrons au château, ma mie, s’écria le roi en se levant. Il n’existe nulle part sur terre une femme plus spirituelle que toi, et je t’appartiens comme tu m’appartiens. » 

Il l’emmena et rejoignit le château en sa compagnie. Ils y vécurent très heureux et qui sait s’ils ne vivent encore ?

 

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LA REPROGRAMMATION DE L’ADN

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2013


par Kishori Aird
formation en France et au Québec

 LA REPROGRAMMATION DE L'ADN dans ADN Démystifiée an

Après la découverte de l’ADN dans les années 1950, les scientifiques ont tenté de nous convaincre que l’être humain était entièrement déterminé par son code génétique et que nous ne pouvions rien y changer. Nous étions sensés être programmés de façon irréversible, et les changements génétiques ne pouvaient, selon eux, se produire que sur de longues périodes, au fil d’une lente évolution. 50 ans plus tard, rien n’a véritablement changé : les biologistes continuent à vouloir nous convaincre que la seule façon d’altérer notre génétique est de procéder mécaniquement (ou dans certains cas biochimiquement) : enlever un gène ici, en remettre un là, en détruire quelques autres à l’aide de produits chimiques ou de virus.

Naturopathe professionnelle de formation, Kishori Aird est « une intuitive médicale » qui a vécu dans un ashram dès l’âge de 18 ans et a un long parcours spirituel derrière elle.
Devenue Maître de reiki, elle s’est spécialisée depuis 1990 dans la kinésiologie. Elle a perfectionné cette technique en collaborant avec des chiropraticiens et des naturopathes. Et depuis l’été 1997, elles entreprend des recherches sur l’ADN et sur les moyens par lesquels le reprogrammer et se le réapproprier.
Elle a notamment découvert que notre ADN possède un champ vibratoire et électromagnétique qui est sensible à nos intentions, et que, comme un ordinateur, il contient « des programmations par défaut » sur lesquelles ont peut agir par la pensée et que l’on peut modifier.
La reprogrammation consciente de notre ADN est, selon Kishori, l’une des clés de l’Ascension.

Voici son témoignage :

« La première brèche qui a entamé la certitude scientifique quant à l’impossibilité d’influencer notre génétique par la pensée ou l’esprit, provient des observations de psychiatres sur des individus présentant le « syndrome des personnalités multiples ». Ces individus ont un code génétique unique. Mais ce code est capable de s’adapter en quelques minutes à une identité différente avec un nom différent, une vision du monde différente et un comportement relationnel (et souvent sexuel) différent.

Il est vrai que les programmes génétiques existent et déterminent notre apparence physique, notre biologie, nos aptitudes innées et même une bonne partie de notre psychologie, ainsi que des limitations que nous n’avons pas choisies. Mais ce qui est moins certain, c’est que nous n’y pouvons rien. Nous y pouvons quelque chose.

Les biologistes qui ont travaillé sur le génome humain n’ont défini que 3 % de notre code génétique, 3 % seulement. Selon les scientifiques, il existe un certain nombre d’agencements de gènes qui sont actifs dans notre code génétique et d’autres qui sont latents. Notre patrimoine génétique contient de vastes étendues quasi désertiques entre les gènes ainsi qu’à l’intérieur même des gènes, qu’ils ont appelées « l’ADN superflu ».

Si nous imaginons l’ADN superflu c’est-à-dire 97 % de nos gènes et 41 codons sur 64 possibles comme une partie restreinte, impuissante et inutile de notre ADN, c’est cela qui sera « syntonisé » et la réalité collera à cette image que nous nous en faisons. À l’inverse, si nous parvenons à concevoir une réalité plus vaste, à accéder à un concept temporel plus large en nous rappelant que l’ADN superflu recèle une puissance insoupçonnée, sa réponse sera illimitée. Il suffit de voir les immenses possibilités de ces 3 % d’ADN pour imaginer tout le pouvoir qui peut se trouver dans les 97 % restant.

La deuxième brèche pratiquée dans la tour d’ivoire de la science matérialiste provient de la physique quantique. Grâce à elle, nous savons maintenant que la matière n’est pas aussi « solide » qu’il y paraît, qu’elle est variable et qu’elle interagit avec la réalité tout comme avec le temps. Elle nous apprend en particulier qu’au niveau de l’infiniment petit, la matière n’a plus la même réalité concrète : ce n’est plus de la matière, mais de l’énergie, et la forme (réalité concrète) qu’elle prendra est influencée et même déterminée par l’observateur tout en étant soumise aux lois de la physique.

Les scientifiques ont même fini par admettre que l’onde de l’ADN peut se modifier selon l’état d’esprit de l’individu. La spirale peut s’allonger ou se recroqueviller, selon que nous sommes en état de faiblesse ou de déprime, ou au contraire dans un état créatif ou de bonheur. Cela signifie que la science accepte enfin de reconnaître l’influence de nos pensées sur la conformation physique de l’ADN. L’ADN se comporte comme un petit moteur électrique et il est sensible au magnétisme. Même l’ADN dit « superflu » est capable de répondre à ce que nous commandons, à nos choix et à nos souhaits et à la qualité de notre énergie.

Dans mon livre « l’ADN démystifié », j’ai conçu des protocoles de reprogrammation pour transformer et restructurer les programmes fautifs ou inconscients de notre code génétique. Tout le travail de reprogrammation se fait vibratoirement, au niveau de l’ADN superflu, et les outils en sont l’intention, la kinésiologie (ou une autre méthode de test) et ce qu’elle appelle « l’ingénierie » des protocoles.

L’intention

Si vous avez l’impression qu’il faut avoir atteint un très haut niveau de connaissance ou d’évolution spirituelle pour pouvoir reprogrammer votre propre code génétique, détrompez-vous ! Quand il est question de l’ADN, on s’imagine toujours que c’est vraiment beaucoup plus compliqué que ça ne l’est en réalité. La vérité, c’est qu’il n’est absolument pas nécessaire d’être clairvoyant, de faire partie d’un groupe d’initiés ni même de connaître l’abc de la télépathie pour pouvoir commencer à se reprogrammer. Comme l’ADN superflu a un champ vibratoire et électromagnétique qui répond bien à l’intention, c’est le pouvoir de l’intention qui agira et nous guidera dans ce travail de reprogrammation de notre ADN.

La première chose à faire pour comprendre et savoir comment utiliser l’intention, c’est d’accepter que l’on puisse sortir consciemment de nos vieilles programmations en devenant soi-même programmeur, c’est-à-dire en utilisant nos doutes et nos faiblesses comme pôle négatif d’un aimant et nos nouveaux choix comme pôle positif pour pouvoir magnétiser et commander de nouvelles possibilités. Nous allons devoir commander de nouveaux programmes et nous le ferons par l’intention au point zéro qui inclut ces deux polarités. L’intention représente une commande émise à voix haute concernant l’état dans lequel nous voulons être. Émettre une intention constitue un acte responsabilisant qui redonne à l’individu le contrôle sur sa vie. L’intention est donc une phrase (une commande) mentionnant un nouveau programme à installer en nous en incluant sa contrepartie négative inconsciente « par défaut ».

Une partie de notre ADN est constituée de nos codes originels perdus, enfouis quelque part dans une zone inexplorée que les scientifiques appellent l’ADN superflu ; une autre partie a été programmée de génération en génération par nos aïeux biologiques, une autre partie encore par nos parents et notre environnement à un âge où nous n’avions pas le choix d’accepter ou de refuser ces programmations, et une dernière, le plus souvent inconsciemment, par nos expériences du passé. Ce sont nos programmations inconscientes par défaut, celles auxquelles nous avons tendance à retourner tout naturellement.

Pour expliquer ce que j’entends par « programmation par défaut », j’utiliserai l’analogie avec les systèmes d’exploitation de nos ordinateurs. Actuellement, 90 % des micro-ordinateurs fonctionnent avec un système d’exploitation appelé Windows, développé et commercialisé par Microsoft. Windows est préinstallé dans nos ordinateurs lorsque nous les achetons et offre une foule d’options géniales installées par défaut. Ce système fonctionne depuis si longtemps que presque toute notre correspondance par courriel utilise la même typographie. Nous avons même tendance à penser qu’un micro-ordinateur qui n’affiche pas le logo de Windows au démarrage n’est pas un bon micro-ordinateur, pas un « vrai » micro-ordinateur et qu’il sera inadapté à nos besoins. Parce que Windows est installé par défaut, parce que ses options ou paramètres sont définis par défaut, beaucoup sont convaincus que Windows est le seul système d’exploitation compatible avec nos logiciels. Or, il y a quelques années, des programmeurs indépendants ont décidé de défier Microsoft. Ils ont développé un autre système d’exploitation appelé Linux et ils l’ont offert gratuitement. Pourtant, Linux est très peu répandu. Pourquoi ? Parce que nous choisissons constamment un système d’exploitation « par défaut » – Windows – même s’il est souvent instable, « bogué », complexe et qu’il coûte cher. C’est un peu la même chose avec l’ADN. Notre ADN est « bogué », mais nous continuons de choisir nos programmations par défaut.

Dans notre enfance, notre milieu a installé en nous des programmes qui nous ont semblé aussi parfaits que Windows puisqu’ils venaient de l’autorité parentale (Microsoft). Aussi nos programmations par défaut acquises proviennent-elles le plus souvent de l’enfance. Une personne qui a, par exemple, appris dans son enfance que pour être aimée, elle devait rester silencieuse et ne pas faire trop de bruit, aura tendance, chaque fois qu’elle sentira le besoin d’être aimée, à choisir automatiquement le « mode silencieux », parce que tel est son programme par défaut. Elle achète Windows plutôt que Linux, sans même y penser. C’est un choix par défaut plutôt qu’un choix conscient.

Pour sortir de nos programmes inconscients par défaut, nous devons faire des choix conscients plutôt que de nous soumettre à nos choix par défaut, c’est-à-dire travailler avec des intentions conscientes plutôt que des intentions par défaut. L’intention consciente, c’est l’équivalent d’aller dans le panneau de configuration de notre ordinateur et de choisir des paramètres différents de ceux qui y étaient installés par défaut. En d’autres mots, nous devons devenir semblables à ces programmeurs indépendants qui ont créé Linux, et créer de nouveaux programmes dans notre ADN.

L’une des raisons pour lesquelles nous laissons nos intentions par défaut nous mener est ce que certains ont appelé « la pensée magique » – l’habitude de laisser les choses se faire, de ne pas intervenir, en se disant que le temps finira par tout arranger. « La pensée magique », c’est croire qu’un jour tout s’améliorera sans que je n’aie rien à transformer en moi, c’est croire que je vais gagner le million ou que tout à coup le monde va découvrir que je suis une artiste de talent, bref, c’est croire que les choses que je souhaite vont se produire comme par magie.

La première fois que j’ai entendu cette expression de « pensée magique », j’ai essayé de comprendre ce que cela signifiait au niveau de ma propre vie. Et je me suis rendue compte que j’espérais secrètement qu’un jour, dans un futur hypothétique, par une alchimie quelconque, j’aurais une vie qui me comblerait. Je n’avais pas encore compris que j’allais devoir m’atteler à la tâche et faire face à mes vulnérabilités plutôt que de continuer à espérer que tout allait automatiquement finir par s’arranger. Il m’a fallu bien des déboires pour enfin accepter ma responsabilité de la réalité dans laquelle je vivais.

Dans les années 1980 – 1990, la « pensée magique » est apparue sous la forme des affirmations. Nous pensions qu’il suffisait de faire une affirmation (« Je vais de mieux en mieux chaque jour » est la plus classique) pour que notre réalité s’y conforme et change. J’ai beaucoup utilisé les affirmations, mais j’ai dû admettre que cette technique n’avait pas d’emprise réelle sur les embûches que j’affrontais au quotidien. Aux prises avec les dilemmes de la vie courante et les contraintes de la troisième dimension, les affirmations me procuraient plus de frustration que de plaisir. Pourtant, ces affirmations sont des intentions, des commandes, n’est-ce pas ?

La pensée magique nous convainc que tout va devenir simple et elle a pour résultat que nous nous décourageons lorsque cela ne se produit pas. C’est elle qui se cache dans cette phrase que l’on entend souvent en thérapie : « Je croyais que c’était réglé et que j’en avais fini avec ce problème. »

Lorsque nous espérons voir disparaître notre inconfort « comme par magie », nous abdiquons notre rôle de programmeur, notre pouvoir sur notre réalité. Pourtant, la vie nous demande de nous impliquer dans notre évolution. Elle veut que nous soyons des créateurs imaginatifs travaillant et cocréant avec l’intention consciente, tout en donnant la place qui leur revient à nos souffrances. Et là est la clef, dans les mots « tout en donnant la place qui leur revient à nos souffrances ». Il m’a fallu plusieurs années pour comprendre que j’avais des programmes par défaut qui annulaient l’effet de mes affirmations parce que je niais mes souffrances et ma vulnérabilité, parce que, en d’autres mots, je niais mon humanité, ma dualité.

Cependant, même après m’être attelée à la tâche de changer mes programmes et intentions par défaut grâce à l’intention consciente, j’avais encore de la difficulté à me reprendre et à sortir de l’inertie des programmes par défaut quand les émotions me paralysaient. J’avais beau vouloir être heureuse et créative, je restais sensible aux lundis matin brumeux, à la circulation dense des débuts de semaines et aux exigences domestiques de ma vie familiale.

Mais depuis que j’utilise l’intention pour restructurer mon ADN, j’assiste à une vraie mutation à l’intérieur de moi-même ! Je reste humaine, mais je change tellement que même les lundis matin commencent à se métamorphoser !!! J’ai enfin le sentiment que la réalité change et je peux en témoigner par des améliorations évidentes dans ma vie quotidienne. Une chose est certaine : plus je m’implique dans mon code génétique, plus je change. Plus je change, plus je suis décidée à installer ces nouveaux paradigmes dans ma réalité, et plus ma vie de famille est harmonieuse et plus ma vie professionnelle est active !

La Kinésiologie

En tant qu’« intuitive médicale », j’entre en contact avec l’intelligence innée du corps par le moyen de la kinésiologie qui permet de tester des questions et d’obtenir des réponses pour la reprogrammation de l’ADN.

L’intelligence innée recèle des informations en quantité phénoménale, mais comme elle ne se situe pas dans un fonctionnement linéaire, l’interroger avec une pensée linéaire risque de nous faire passer à côté de trésors. Pour trouver les bonnes questions, il faut procéder par étapes. C’est une condition essentielle pour devenir un bon programmeur de l’ADN. Voici un exemple : à une première question que je me suis posée : « Est-ce que mon gène paternel du diabète, qui me donne des tendances à l’hypoglycémie, accepterait d’être modifié ? » J’ai obtenu un oui. J’ai ensuite demandé : « Est-ce que je peux faire cette modification génétique de façon vibratoire ? » et ainsi de suite. J’ai découvert en pratiquant cette technique que je pouvais accéder au centre de moi-même rapidement, simplement en posant les questions qui me venaient à l’esprit à mon intelligence innée. Par exemple : «Y a-t-il une émotion ou une cause physique qui m’empêche de méditer maintenant ? » Ensuite, je continuais à tester pour trouver laquelle.

Tout réside dans l’art de savoir poser ces questions et dans l’habitude de faire confiance aux réponses. Pour vous entraîner à la programmation de votre ADN, amusez-vous à poser des questions légères et d’autres plus importantes, comme celles qui concernent la reprogrammation de votre ADN. Vous découvrirez un monde d’émerveillement.

Les protocoles

an1 dans ADN DémystifiéeMaintenant que nous avons une meilleure idée des composantes scientifiques de l’ADN, de l’influence de la conscience sur la programmation de nos codes génétiques et de notre responsabilité dans notre rôle de programmeur, nous allons passer à la reprogrammation elle-même. Pour ce faire, j’ai conçu, expérimenté et validé un ensemble de protocoles qui vous permettront de réorganiser, de reprogrammer vos codes génétiques et de vous réapproprier la souveraineté de votre ADN.

J’ai consacré d’innombrables heures à l’élaboration de ces protocoles, car je ne travaille pas en canalisation et je ne voulais pas m’en tenir uniquement à des images ou à de la visualisation. Ma tâche a consisté à « saisir » des concepts vibratoires éthérés pour les traduire dans un mode « terrestre » concret et dans un langage compréhensible. Ensuite, il m’a fallu les ordonner de telle façon que mes lecteurs puissent s’en servir facilement et sans risque.
Chaque protocole permet l’installation d’un nouveau programme, soit pour réveiller des programmes endormis, soit pour éliminer un programme fautif, soit pour réparer un gène fautif, soit encore pour remplacer un programme par défaut. Un protocole consiste donc en une série d’instructions à suivre pour effectuer une reprogrammation directement dans nos gènes.

La simple lecture des protocoles suffit à éveiller ou à accélérer la reconnexion des hélices de votre ADN superflu dans chacune de vos cellules. Et ceux d’entre vous qui saisiront l’essentiel du message et du processus pourront devenir autonomes dans la reconstrutcion cellulaire de leur être par la reprogrammation génétique.

Chaque protocole a fait l’objet d’une longue période d’expérimentation, tant sur moi-même que sur notre petit groupe de travail. À chaque étape, j’ai veillé à inclure dans les protocoles les instructions les plus appropriées pour inscrire dans chaque reprogrammation les données les mieux susceptibles de réveiller les programmes éparpillés dans l’ADN superflu. Mon livre « l’ADN démystifié » est le résultat de ce travail de longue haleine et sa rédaction n’a commencé qu’une fois que j’ai pu sentir et constater que nous avions enfin atteint les résultats attendus, c’est-à-dire une plus grande force vitale, une intuition plus précise et un sentiment de libération. J’ai pris le parti de donner le maximum, car je considère que l’humanité a besoin de se réapproprier la maîtrise de son ADN. Mais il est important de se rappeler que chacune des instructions qui figurent dans les protocoles a sa raison d’être et vise à assurer une reprogrammation sécuritaire de l’ADN.

C’est pourquoi, même si vous êtes un peu sceptiques et considérez les protocoles comme des élucubrations, je vous incite à jouer le jeu et à les suivre à la lettre, du moins jusqu’à ce que vous ayez acquis suffisamment d’expérience pour constater par vous-même le bien-fondé de chaque instruction et la nécessité de les effectuer dans l’ordre indiqué. D’ailleurs, vous saurez que vous maîtrisez véritablement la reprogrammation de l’ADN lorsque vous aurez acquis assez d’expérience dans l’utilisation des protocoles pour comprendre intuitivement comment ils ont été bâtis.

Même si vous trouvez ces protocoles hermétiques ou incompréhensibles, vous pouvez les utiliser avec autant d’efficacité que si votre mental comprenait tout. Surtout, ne vous découragez pas ! Rappelez-vous que l’intelligence innée en vous a accès à toutes les informations qui font partie de la Conscience humaine collective. Ce n’est probablement que votre mental qui rouspète parce qu’il n’y a pas encore accès consciemment et qu’il ne comprend pas (mais ça viendra, c’est certain !). Ou encore, vous avez peut-être un vieux programme par défaut qui vous dit que vous n’êtes « pas capable ». Si c’est le cas, utilisez l’intention : « je peux utiliser efficacement ces protocoles même si je n’y comprends rien » (ou même si je ne m’en sens pas capable » ou toute autre forme du « même si je ne peux pas »). Graduellement, à mesure que vous les utiliserez, vous apprivoiserez ces protocoles et les résultats vous rassureront.

La fréquence planétaire actuelle consiste à installer la fréquence de l’Amour dans la dualité et non pas à installer l’Amour en niant la dualité. C’est cela, la nouvelle spiritualité. C’est une spiritualité en rapport avec le fait de créer une nouvelle fréquence. Nos manipulations génétiques personnelles ne se feront pas en laboratoire. La reprogrammation de notre ADN superflu passe par le non-jugement de notre côté vulnérable et par la prise de conscience de notre rôle de programmeur.

C’est ainsi que nous allons réclamer la richesse génétique qui nous appartient de plein droit et accéder à la maîtrise de notre héritage personnel et humain. »

Kishori Aird : www.kishori.org

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