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Le rire du Sage

Posté par othoharmonie le 2 août 2013

 

 Le rire du Sage dans APPRENDS-MOI images-6Par Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Le rire du sage est le rire de la liberté. Ce que le sage a compris l’a débarrassé des fardeaux inutiles de l’existence, pour le projeter jusqu’aux régions où brille un éternel soleil. Et cette lumière qu’il a conquise au prix de tant d’efforts, le sage n’a pas d’autre souhait que de la transmettre à ceux qui vivent auprès de lui, ou qui viennent le visiter. Mais que de temps il faut pour qu’ils puissent l’assimiler ! La seule chose que le sage peut donc communiquer immédiatement, c’est la joie qu’il puise dans cette sagesse, cette joie qui remplit son cœur, qui déborde de son cœur, et son rire est l’expression de cette joie qu’on peut aussi appeler amour. »(*)

L’attitude des sages : un modèle à atteindre

Dans son dernier ouvrage, Omraam Mikhaël Aïvanhov dévoile le vrai sens des comportements du sage ; comment ces attitudes, dont celles de la joie et du rire, sont le résultat vrai d’un travail intérieur immense. Ce travail lui donne alors le pouvoir d’exprimer pleinement sa nature divine ; le sage devient ainsi un miroir de ce vers quoi nous devons aller, un modèle à atteindre.

Les ouvrages d’Omraam Michaël Aïvanhov représentent un véritable enseignement de Vie basé sur une connaissance complète de la science initiatique, ces lois éternelles qui organisent l’univers, avec lesquelles nous vivons et évoluons sans cesse, et devons être en harmonie pour se comprendre et comprendre l’essentiel de notre existence. En nous habituant à voir tout ce que l’on vit ou ce que l’on observe d’un autre point de vue, parfois surprenant, ces livres éveillent l’être humain à l’importance d’un travail intérieur.

« Dans une maison, combien d’appareils on peut mettre en marche en les branchant sur des prises électriques … combien d’activités sont possibles grâce au courant électrique distribué par une centrale ! Il en est de même pour vous, du moment que vos récepteurs sont en état de fonctionner : grâce au courant céleste, toute une vie intérieure s’éveille et se met en marche. Mais tellement de gens ressemblent à des immeubles au moment d’une panne d’électricité ! Les ascenseurs, l’éclairage, plus rien ne fonctionne. Pourquoi ? Parce que ce fil tendu entre le Ciel et eux ne les intéressent pas. Seules comptent les réalisations visibles et tangibles … »(*)

Une lumière nouvelle sur la psychologie humaine : l’homme à la conquête de sa destinée

Par son savoir étonnant de la psychologie humaine, Omraam Mikhaël Aïvanhov nous aide à comprendre pourquoi nos attitudes et nos comportements nous empêchent souvent de comprendre le vrai sens de ce qui nous arrive. Mais, en même temps, il apporte méthodes et conseils qui donnent à chaque être humain les moyens de se prendre en charge et par-là même maîtriser sa vie et sa destinée. « Dans tout ce qui vous arrive, les peines comme les joies, il y a quelque chose à découvrir pour votre épanouissement, votre compréhension de la vie …Sans la vigilance, aucune acquisition spirituelle durable n’est possible : la vigilance dans la pensée, le sentiment et la volonté. J’ai compris qu’elle était essentielle, car elle représente ce frein qui permet de maîtriser le monde chaotique que chaque être humain porte en lui. La vigilance est comme une lampe allumée qui marche devant nous. C’est pourquoi rien n’est plus important que de travailler avec la lumière. » (*)

L’évolution de chaque être contribue à l’évolution de tous

Cet aspect de la pensée d’Omraam Mikhaël Aïvanhov reste primordial, un idéal de la fraternité universelle à laquelle tous aspirent consciemment ou non. Là, l’auteur n’est pas utopiste. Le travail intérieur individuel de chacun, cet apprentissage des lois de la morale cosmique qu’il dévoile, est la base pour aboutir à un tel idéal. Alors seulement, l’objectif d’un monde fraternel, d’un âge d’or, peut être envisagé. Il précisera toujours dans ses conférences : « Chacun doit travailler à son propre développement, à condition qu’il ne le fasse pas uniquement pour lui-même, mais pour le bien de la collectivité. A ce moment-là, la collectivité devient une fraternité. Une fraternité est une collectivité où règne une véritable cohésion, parce qu’en travaillant sur lui-même, chaque individu travaille aussi consciemment pour le bien de tous. »

« Le sage travaille pour le bien de la collectivité, il est comme un ouvrier dans le champ du seigneur … il est marqué , comme s’il était inscrit sur une liste, et chaque jour, il reçoit une courrier, on peut dire aussi « un salaire ». Ce salaire prend différentes formes : force pour l’esprit, dilatation pour l’âme, lumière pour l’intellect, chaleur pour le cœur, santé pour le corps physique. … Par vos pensées, vos sentiments, vos actes, efforcez-vous de participer à la vie divine et de répandre cette vie autour de vous : votre nom sera inscrit et vous ne serez plus privé de rien. »(*)

<La richesse des sujets développés par Omraam Mikhaël Aïvanhov dans « le rire du sage », donne à ce nouveau livre un intérêt à la portée de tous pour la vie quotidienne. La cohérence de la pensée de l’auteur, la clarté et la beauté de son langage pour exprimer la nature humaine, ses ressources et ses limites pour notre développement intérieur, et les moyens d’en faire le meilleur usage pour un mieux-vivre et un mieux-être sont des constantes dont beaucoup d’auditeurs et de lecteurs témoignent chaque jour.

(*) Textes extraits du livre « Le rire du sage ».

Le Maître Omraam Michaël Aïvanhov (1900-1986) philosophe et pédagogue français d’origine bulgare, vint en France en 1937. Sur la base de plus de 5000 conférences données en français entre 1938 et 1985, les Editions Prosveta éditent, et ce depuis 1976, une oeuvre écrite de l’auteur de près de 100 ouvrages en langue française et plusieurs dizaines traduits en 32 langues. Celui-ci n’a jamais écrit, mais a transmis son enseignement oralement. Ses ouvrages sont la retranscription de l’essentiel de ses conférences. Ces livres composent ensemble les multiples aspects d’une véritable science de la vie très actuelle prenant conscience de la dimension spirituelle de l’être humain, sa place dans notre existence, afin de pouvoir se comprendre, résoudre nos difficultés, maîtriser et ainsi transformer sa vie dans tous les domaines, par un travail complet sur nous-même.

« Le rire du sage », collection Izvor, paru au printemps 2006 aux Editions PROSVETA, prix public 8,90 euros TTC. www.prosveta.com

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On ne peut pas vivre l’instant présent sans mémoire

Posté par othoharmonie le 2 août 2013


On ne peut pas vivre l'instant présent sans mémoire dans APPRENDS-MOI namaste-239x300Pressés par le temps, nous avons tendance à oublier que nous avons une histoire, à tort, rappelle le philosophe pour qui notre mémoire fait de nous des vivants.

Ses élèves disent qu’ils n’ont jamais eu de prof aussi jovial. A 49 ans, si vous lui demandez pourquoi il est devenu philosophe, Frédéric Worms vous répond avec un immense sourire : “J’avais prévu bien d’autres choses !” Puis sa voix se pose : “Ce qui m’a poussé vers la philo a certainement été, entre autres, le besoin de répondre à des questions qui ne se posaient pas directement à moi, mais s’étaient posées à mes parents quand on les avait obligés à se cacher pendant la guerre. Les questions philosophiques peuvent mettre des années avant de se formuler consciemment.”

Tout un pan de sa vision du monde se trouve là, dans ce souci de relier son parcours à l’Histoire, non en mégalo, mais avec la sollicitude d’un homme soucieux des autres. De ces autres avec qui nous tissons le vivant relationnel sans lequel nous ne serions rien. Un tissage tendu entre passé et avenir et dont la trame change parfois, quand advient un grand “moment”, une rupture. Frédéric Worms s’est intéressé au “moment 1900” (quand l’esprit est revenu dans la philosophie, notamment grâce à Bergson) et au “moment 1940” (quand le sens de la vie a quitté l’abstrait pour devenir existentiel, individuel). Et aujourd’hui ? Nous vivons, dit-il, le “moment du soin” : des droits de l’homme à la santé pour tous, prendre soin d’autrui serait notre moyen de rester vivant.

 Du sage bouddhiste au trader fou, aujourd’hui tout le monde prône la présence dans l’instant et cherche à se libérer du passé et de l’avenir. Quel regard posez-vous sur ce présentéisme omniprésent  ?

 Il pose problème quand il devient exclusif. Bien sûr qu’il faut être présent ! Ceux qui s’enferment dans le passé ou qui ne savent que se projeter dans une rêverie d’avenir vivent mal. Mais il y a d’autres rapports possibles au passé et à l’avenir que ces hantises ou ces rêveries. Qu’est-ce qu’un présent bien vécu ? On cite toujours les épicuriens grecs et leur devise « Carpe diem » (« Cueille l’instant présent »), en oubliant qu’ils accordaient une grande place à la mémoire. Ils disaient : « Si l’instant est douloureux, convoque tes souvenirs heureux. » Albert Camus s’y réfère volontiers, se plaisant à revenir sur les moments de grand bonheur, dans la nature, au soleil, avec ses amis, ses amours, etc. Cela n’est pas toujours facile. Quand vous êtes affamé, vous souvenir des festins d’antan peut au contraire accentuer votre souffrance. 

Une chose est cependant certaine : le présent est ancré dans notre corps. On pourrait même dire que c’est le corps qui définit le présent. Par exemple dans l’urgence vitale. Si j’ai soudain une attaque cardiaque, là, sous vos yeux, ou si un tremblement de terre secoue l’immeuble où nous nous trouvons, plus rien d’autre que nos corps ne comptera à cette seconde. Et l’oubli de tout le reste sera très légitime. Mais une fois ce moment passé, notre présent lui-même exigera d’être replacé dans le temps : une mémoire vivante et non pas une hantise, un futur en train de se faire ici et maintenant. Même le sage, plongé dans l’« éternel présent » d’une contemplation du monde, sera soumis à cette exigence : lui aussi, tôt ou tard, devra se replacer dans une mémoire et une action où il retrouvera les autres et le monde. Autrement nous ne serions pas humains.

 Vous travaillez sur deux axes dont vous dites qu’ils définissent la vie humaine : la mémoire et la vulnérabilité, mais aussi la création et l’avenir…

 Oui, et ces deux axes sont liés. La mémoire augmente notre vulnérabilité qui est celle de notre vie corporelle, mais aussi de notre identité. L’homme peut souffrir de ses souvenirs. Il peut aussi perdre la mémoire. C’est pourquoi la maladie d’Alzheimer est si symbolique de notre temps. Elle replie la personne dans l’instant, ne la déployant plus du tout dans la durée, cette grande oubliée de la pensée contemporaine. Mais la mémoire est aussi une force, une source de création ouverte sur l’avenir. Elle est ce qui étend notre intelligence dans la durée et la rend vivante, donc vraiment humaine. C’est d’ailleurs pour cela que, comme tout ce qui est vivant, elle peut tomber malade. Le philosophe Georges Canguilhem faisait de la « possibilité de la maladie » la définition même de la vie – la défaillance de la mémoire n’étant pas la moindre de nos vulnérabilités. Seul ce qui est vivant peut tomber malade.

 Qu’est-ce qui relie entre elles mémoire, vulnérabilité et création ? 

 La relation à l’autre. Nous vivons certes à une époque fascinée par la vulnérabilité et nous devons nous garder de tomber dans une « victimisation » générale. Mais c’est bien notre marque de départ. Que nous le voulions ou non, nous sommes nés totalement vulnérables et n’avons pu exister que parce que quelqu’un d’autre s’est occupé de nous. Nous avons tous été bébés, puis enfants, nous risquons tous d’être plus tard malades, accidentés, dépendants. Le paradoxe est que cette faiblesse est aussi une ressource : admettre notre fragilité relationnelle, c’est aussitôt reconnaître notre ressource relationnelle. Avant d’être des individus, nous avons été en relation ; la relation a fait de nous des individus capables d’être autonomes et créateurs ; mais être un individu, c’est encore créer des relations, en inventer d’autres. Ainsi, nous ne sommes pas seulement dépendants et passifs, nous sommes autonomes et actifs, mais nous le sommes toujours dans la relation. 

 Mais de quelle manière l’autre intervient-il dans ma mémoire ?

 De différentes façons. D’abord quand la mémoire est souffrante : nous avons tous des souvenirs négatifs que nous voudrions oublier. Le romancier John Cowper Powys en a fait une clé de son œuvre : selon lui, il faut oublier l’insupportable pour vivre enfin, pour renaître. Et il en veut terriblement aux psychanalystes, ces « partisans de l’atrocité » qui exigent que nous nous souvenions des horreurs passées, sous prétexte qu’elles constitueraient le « réel » – lisez notamment « L’Art d’oublier le déplaisir » (José Corti, 1997). Ce refus peut se discuter, mais une chose semble sûre : on ne peut affronter seul la mémoire douloureuse. Cet affrontement avec notre intimité passe de façon étonnante par le partage avec autrui – que celui-ci soit un psychothérapeute ou pas. Pourquoi ? Parce que c’est l’individu, le « soi » lui-même qui est atteint, et pas seulementune partie de lui. Comment donc pourrait-il « se » soigner seul ? S’il n’a pu correctement se constituer, c’est souvent à cause des relations ; il pourra se reconstituer, mais seulement par des relations.

Cela dit, le bonheur, et donc la mémoire heureuse, passent également par la relation à l’autre. Pourquoi ? Parce que le bonheur, lui aussi, est menacé de bégaiement. Ce danger-là nous apparaît surtout sous l’angle de la mauvaise expérience que nous nous complaisons à ruminer comme un disque rayé (nous avons tous cette propension à revenir mille fois, tout seuls et en vain, sur ce qui nous a blessés). Mais le disque peut aussi se rayer dans l’ordre positif : prenez le « je t’aime » que l’amoureux répète pour la millionième fois à l’astre de sa vie. Là, c’est Kierkegaard qui démine le terrain. Dans « La Répétition », il montre les deux pièges possibles : soit le « je t’aime » reste superficiel et se répète à vide, n’inscrivant rien dans l’existence de qui que ce soit, se perdant dans les sables du donjuanisme ; soit il s’adresse au ciel de « l’amour éternel », sublime et platonique, mais ne s’inscrit là non plus dans aucune vie personnelle. Pour faire en sorte que cet amour s’adresse à un être réel, il faut que l’autre existe enfin pour de bon, dans sa chair et dans la nôtre, dans notre mémoire et dans la sienne.

 

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