GANDHI et l’Inde

Posté par othoharmonie le 21 août 2013

GANDHI et l’Inde dans VOYAGE EN INDE 220px-gandhi_smiling_1942

Il a été un pionnier et un théoricien du satyagraha, de la résistance à l’oppression à l’aide de la désobéissance civile de masse, le tout fondé sur l’ahimsa (« non-violence »), qui a contribué à conduire l’Inde à l’indépendance. Gandhi a inspiré de nombreux mouvements de libérations et de droits civiques autour du monde et de nombreuses autres personnalités comme Albert Schweitzer, Martin Luther King,Nelson Mandela, Steve Biko, le dalaï lama et Aung San Suu Kyi. Ses critiques importantes envers la modernité occidentale, les formes d’autorité et d’oppression (dont l’État), lui valurent aussi la réputation de critique du développement dont les idées ont influencé beaucoup de penseurs politiques.

Gandhi a été reconnu comme le Père de la Nation en Inde, son anniversaire y est une fête nationale. Cette date a été déclarée Journée internationale de la non-violence par l’Assemblée générale des Nations unies.

Avocat ayant fait ses études de droit en Angleterre, Gandhi développa une méthode de désobéissance civile non-violente en Afrique du Sud, en organisant la lutte de la communauté indienne pour ses droits civiques. À son retour en Inde, Gandhi incita les fermiers et les travailleurs pauvres à protester contre les taxes jugées trop élevées et la discrimination étendue et porta sur la scène nationale la lutte contre les lois coloniales créées par les Britanniques. Devenu le dirigeant du Congrès national indien, Gandhi mena une campagne nationale pour l’aide aux pauvres, pour la libération des femmes indiennes, pour la fraternité entre les communautés de différentes religions ou ethnies, pour une fin de l’intouchabilité et de la discrimination des castes, et pour l’autosuffisance économique de la nation, mais surtout pour le Swaraj — l’indépendance de l’Inde de toute domination étrangère.

Gandhi conduisit la marche du sel, célèbre opposition à la taxe sur le sel. C’est lui qui lança également l’appel au mouvement Quit India le8 août 1942. Il fut emprisonné plusieurs fois en Afrique du Sud et en Inde pour ses activités ; il passa en tout six ans de sa vie en prison.

Adepte de la philosophie indienne, Gandhi vivait simplement, organisant un ashram qui était autosuffisant. Il faisait ses propres vêtements — le traditionnel dhoti indien et le châle, avec du coton filé avec un charkha (rouet) — et était un militant végétarien. Il pratiquait de rigoureux jeûnes sur de longues périodes, pour s’auto-purifier mais aussi comme moyen de protestation, d’influence et de réforme chez autrui. Le successeur de l’action et de la philosophie de Gandhi, en Inde, fut Vinoba Bhave.

Jeunesse en Inde (1869-1888)

Mohandas Karamchand Gandhi est né le 2 octobre 1869 à Porbandar, dans l’actuel État du Gujarat, en Inde. Gandhi est né et a vécu toute sa vie en tant qu’hindou5, mais dans une famille ouverte aux autres communautés religieuses, qu’elles soient jaïne, musulmane, ou parsie6.

Il fait preuve de beaucoup d’attachement et de respect envers ses parents. Son père, Karamchand Gandhi, est membre du tribunal du Rajasthan, puis Premier ministre de la petite principauté de Rajkot, ainsi que l’étaient les Gandhi depuis six générations. Gandhi le décrit comme un homme qui, malgré une éducation limitée, est capable de résoudre les problèmes grâce à son expérience. Sa mère, Poutlibai, est la quatrième et dernière femme de son père, dont elle a quatre enfants, Gandhi étant le plus jeune d’entre eux. Il garde surtout d’elle le souvenir d’une femme d’une grande piété, observant de manière stricte ses vœux religieux, notamment le jeûne, et les rites vishnouites. Ainsi, Gandhi naît dans une famille aisée (son père, qui portait des bijoux d’or, peut, par exemple, offrir à son dernier fils un accordéon ; cependant, la maison des Gandhi abritait plusieurs familles qui devaient coexister) ; cela dit, sa famille, issue de la caste des vaishyas (marchands), n’appartient pas aux castes supérieures des brahmanes (lettrés, religieux) et des kshatriyas (guerriers), supériorité qui est d’ordre sacré et cosmique, et non économique.

Gandhi est selon ses propres termes un élève médiocre à l’école primaire de Porbandar, devenu ensuite studieux quoique très timide et sensible au collège à Rajkot.

En mai 1883, à l’âge de 13 ans, Gandhi est marié par ses parents à Kasturba Makhanji (aussi épelé « Kasturbai » ou connue comme « Ba »), qui a le même âge. Ils auront quatre fils : Harilal Gandhi, né en 1888 ; Manilal Gandhi, né en 1892 ; Ramdas Gandhi, né en 1897 et Devdas Gandhi, né en 1900. Suite à ce mariage, ses études sont retardées d’une année mais étant bon élève, on l’autorise à sauter une classe, ce qui ne sera pas sans lui poser des problèmes dans sa scolarité.

Son père, malade depuis longtemps et qu’il vénère, meurt alors que Gandhi a 16 ans. Il restera marqué par le fait qu’il n’ait pu assister à ses derniers instants parce qu’il passait la nuit avec sa femme. Gandhi pensera toute sa vie que c’est à cause de ce qu’il considérait comme un manque de piété filiale que le bébé qu’ils eurent peu après ne survécut que quelques jours.

Gandhi forge pendant cette partie de sa vie des aspects très importants de son éthique et de sa personnalité tels que l’honnêteté, la tolérance, le respect de ses aînés, le végétarisme et surtout le rejet du mensonge et la recherche de la vérité.

Il passe l’examen d’entrée à l’université de Samaldas située à Bhavanaga au Gujarat en 1887 mais est complètement dépassé par des exigences qui lui semblent hors de portée.

 

 

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Messagère au Féminin

Posté par othoharmonie le 21 août 2013

Indira Gandhi

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Indira Gandhi est la première femme Premier ministre en Inde. Au cours de ses deux mandats, elle va gouverner d’une main ferme la plus grande démocratie du monde. Le 31 octobre 1984, Indira Gandhi est assassinée par deux Sikhs de sa garde rapprochée.

Indira Priyadarshini Nehru est la fille unique Jawaharlal Nehru, premier Premier ministre de l’Inde, issu d’une famille de brahmanes hindou originaires du Cachemire. Les fréquentes visites de personnages très en vue — et notamment le Mahatma Gandhi dont elle est la préférée —, la personnalité de son père, de son grand-père et de sa mère Kamala vont marquer sa jeunesse et faire bientôt germer en elle la conviction que la famille Nehru est appelée à gouverner l’Inde.

Elle suit une partie de sa scolarité en Suisse, où sa mère, malade des poumons, séjourne en 1926-1927. Ensuite, elle fait des études d’histoire à l’université de Visvabharati, au Somerville College d’Oxford et, en 1941-1942, aux universités de Tagore et de Santiniketan (Allahabad).

Entre une mère malade (décédée à Badenweiler en 1936) et un père emprisonné, Indira Gandhi connaît la dure vie des combattants indiens pour la liberté. Elle a 13 ans lorsque Nehru lui écrit de prison des lettres qui plus tard feront l’objet d’un recueil et seront publiées (« Lettres à Indira »). 

Dans les années 1930, elle fonde une association pour enfants, Vanar Sena, et travaille au sein d’organisations étudiantes. Incarcérée à plusieurs reprises, elle adhère au parti du Congrès en 1937 et devient le bras droit de son père. En 1942, elle épouse un ami de jeunesse. De cette union, dissoute en 1947, naîtront trois fils : Rajiv, Ratan et Sanjay.

En 1955, Indira Gandhi est élue à la tête du parti du Congrès, dont elle ne peut pour autant pas faire cesser les divisions et les rivalités entre divers courants. A la mort de Nehru, elle occupe un fauteuil ministériel dans le cabinet de Lal Bahadur Shastri. Celui-ci disparu à son tour, elle est élue présidente du parti du Congrès et accède du même coup au poste de Premier ministre. 

Dans ses nouvelles fonctions, elle doit s’attaquer à de redoutables problèmes, qui d’ailleurs persistent encore aujourd’hui : explosion démographique, lutte pied à pied contre la misère et un système éducatif défaillant, lourdeur de la bureaucratie indienne, déficit des entreprises publiques et stagnation économique.

A cela s’ajoutent, dans les années 1960, les luttes d’influence à la tête du parti du Congrès. En 1969, Indira Gandhi évince son rival Desai du cabinet et nationalise les grandes banques. Dans la lutte qui l’oppose à la direction du parti du Congrès, elle est soutenue par le groupe majoritaire, et le parti va éclater.

La guerre qui se déclare en décembre 1971 entre l’Inde et le Pakistan débouche sur une victoire rapide des troupes indiennes et sur la création subséquente de l’État du Bangladesh.

En mars 1972, son parti remporte la majorité absolue dans les Parlements de presque tous les États. Par la suite, Indira Gandhi doit faire face à une opposition renforcée par l’absence d’avancées sociales véritables, par la précarité de la situation économique et par la corruption qui s’étend. En mai 1974, le pays est paralysé par une grève générale des cheminots. Ces difficultés de politique intérieure ne seront que passagèrement éclipsées par la réussite d’un essai nucléaire souterrain en mai 1974.

En juin 1975, un tribunal d’Allahabad accuse Indira Gandhi de corruption lors des votes à la Chambre basse. Le 25 juin 1975, elle met un terme à cette crise politique en décrétant l’état d’urgence et en faisant arrêter ses adversaires politiques, au premier chef desquels Desai, Narain et le socialiste Fernandes. 

En tentant de tailler une Constitution à sa mesure, en protégeant manifestement son fils Sanjay, qui commence à se faire un nom en politique, et en couvrant les activités économiques de celui-ci, Indira Gandhi provoque la résistance d’une opposition jusqu’alors réduite à l’impuissance, ainsi que de son propre parti.

Confrontée à des attaques toujours plus virulentes mettant en doute la légitimation de sa politique, Indira Gandhi dissout le Parlement le 19 janvier 1977 et convoque de nouvelles élections. Le parti du Congrès subit un revers électoral aussi sévère qu’inattendu, et Desai, le rival d’Indira Gandhi, forme le nouveau gouvernement. 

Sa résurrection politique, Indira Gandhi la doit en fin de compte à la désunion et à l’impéritie du gouvernement. Les élections législatives de 1980 lui assurent un triomphe politique surprenant par son ampleur. Son retour à la tête du gouvernement est assombri par un attentat dont elle est la cible en avril 1980 et par la mort de son fils préféré, Sanjay, disparu dans un accident d’avion.

Indira Gandhi entame son nouveau mandat avec circonspection, mais elle revient bientôt au style de gouvernement qui lui est propre, mêlant autoritarisme et pragmatisme au jour le jour. Elle contrecarre la propension indienne au régionalisme par une série de prérogatives étendues visant à conforter le pouvoir central.

Les élections régionales du Cachemire sont l’occasion de heurts violents entre Musulmans et Hindous ; au Penjab, enfin, les affrontements entre Sikhs et Hindous manquent de tourner à la guerre civile. En donnant la charge contre le Temple d’or d’Amritsar, sanctuaire des Sikhs, Indira Gandhi rétablit l’ordre. Lors de l’assaut, Sant Jarnail Singh Bhindranwale, leader extrémiste des Sikhs, trouve la mort avec quelque 250 partisans. 
A partir de 1980, Indira Gandhi mène une politique étrangère axée sur un non-alignement « pragmatique ». Au début des années 1980, elle multiplie les voyages à l’étranger. 
Après la mort de Sanjay, Indira Gandhi fait entrer son fils aîné Rajiv en politique dans l’intention d’asseoir le pouvoir de la dynastie de Nehru. Pourtant, ce pilote professionnel connu pour son intégrité, sa cordialité et un certain effacement ne se montre tout d’abord pas très intéressé par cette mission.

La question de la succession va se poser de manière plus aiguë et plus subite que prévu. Le 31 octobre 1984, dans les jardins attenants à son bureau, Indira Gandhi tombe sous les balles de deux Sikhs décidés à venger la mort de leur leader à Amritsar. En dépit des mises en garde, elle avait refusé d’éloigner les Sikhs de sa garde rapprochée. Sa mort va déclencher une vague de représailles sanglantes.

Rajiv Gandhi, intronisé nouveau Premier ministre le jour même de l’attentat, appelle à la réconciliation et ordonne l’intervention de l’armée. En présence de responsables politiques venus du monde entier, Indira Gandhi est solennellement incinérée ; ses cendres seront ensuite dispersées au-dessus de l’Himalaya. 

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Notre Planète en toute sagesse

Posté par othoharmonie le 21 août 2013

Notre Planète en toute sagesse dans Nouvelle TERRE arton118-122x300Texte Chrétien de Sagesse de Nag Hammadi Une nouvelle traduction avec un commentaire détaillé d’un des plus anciens Evangiles coptes se trouvant actuellement au British Museum est maintenant disponible en français. Cet enseignement de sagesse qui a pour titre Pistis Sophia est un dialogue du Christ avec ses disciples en tant que révélation de connaissance après son ascension. Rappelez-vous que la Bible nous dit que Jésus revint plusieurs fois pour se révéler à ses disciples à Jérusalem. Qu’a-t-il révélé ? De quoi parlait-il ? La Pistis Sophia pose ces questions que nous nous sommes toujours posées au sujet du Christ : Pourquoi est-il venu ici et que s’est-il passé après son ascension ?

L’enseignement du Corps de Lumière

Comme le révèle le Commentaire du texte de la Pistis Sophia, notre planète n’est qu’une partie de la mission plus grande du Christ. Dans son corps ressuscité de Lumière et de transparence, il continue de donner des enseignements révélés dans une Présence glorifiée. Ainsi, son existence montre-t-elle les deux natures en unité – la divine et l’humaine. C’est aussi, nous le croyons, le modèle d’une humanité future alors que nous parvenons aux dons de l’Esprit Saint et que nous explorerons la vie dans les mondes supérieurs. Nous aussi pouvons expérimenter le pouvoir Divin de la renaissance spirituelle et être retiré de ce continuum d’espace-temps pour faire partie de l’univers vivant. Le Christ a ouvert la Voie à tous les êtres sensibles qui comprennent l’Amour du Christ et il donne accès à l’ascension supérieure.

Et plus important encore est son rôle en tant que Divin Guide qui démontre comment nous pouvons conquérir la mort et revêtir nos propres vêtements de Lumière ressuscités. Jésus est venu sur terre ouvrir les Portes de Lumière de notre spectre évolutif pour l’ascension de toutes les âmes et pour l’avancement de toute l’humanité ainsi que pour les êtres des ordres évolutifs parallèles qui eux aussi ont perdu leur chemin. Comme le Christ, nous avons le potentiel de revêtir le corps de Lumière lorsque le corps physique meurt. Ainsi, le véritable enseignement du Christ qui doit être mis en avant est comment nous pouvons en tant que « Etres Christisés » (Christopheroi) retourner à la Lumière et revêtir le vêtement de Lumière qui n’est donné qu’avec certains niveaux préalables d’expérience et de Sagesse (Sophia) ainsi que dans le service au Divin. Pistis Sophia veut dire l’intégration de la Foi (Pistis) et de la Sagesse (Sophia). Mais son histoire présuppose que, sur cette planète, la Foi et la Sagesse à la fois ne sont pas complètes à moins d’y impliquer l’aspect féminin de la déité. Nous, en tant qu’âmes, apprenons lentement, comme Sophia dans son combat et sa croissance spirituelle, à devenir Epouses du Christ.

L’histoire de Pistis Sophia donne de l’espoir dans le pèlerinage de chaque âme qui doit prendre sur elle de bouger avec difficulté de sa « nature déchue » pour découvrir la création divine plus complète<.

Infos : www.clesdenoch.org

 

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Nos niveaux d’existence

Posté par othoharmonie le 20 août 2013

Il y a tant de dimensions d’existence, tant de mondes différents que cela dépasse de loin notre capacité de tous les concevoir. Ces divers niveaux d’existence sont très précis et pour ainsi dire mathématiques, car la progression qui existe entre eux, tout aussi bien que les longueurs d’onde qui les structurent, est identique à ce que l’on rencontre lorsqu’on étudie la gamme musicale avec ses octaves et ses progressions chromatiques. Mais pour le moment, notre conscience de la troisième dimension reste la plupart du temps coupée de notre être divin, c’est-à-dire de la partie supérieure et spirituelle de notre être. Par conséquent, nous ne sommes conscients que de ce qui se passe ici-bas sur la Terre.

 

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Pour les êtres qui n’ont pas chuté comme nous l’avons fait, cet état de choses n’est pas normal. Ce qui l’est, c’est d’être capable d’expérimenter simultanément plusieurs niveaux de conscience, tout comme dans les accords de musique, jusqu’à ce que l’on devienne finalement conscient de tout et partout à la fois.

Présentement, vous vivez sans doute déjà comme moi sans le savoir sur au moins cinq niveaux différents. Quand bien même il y aurait une cassure, un vide entre cette dimension actuelle et les autres, vous guéririez pour ainsi dire cette cassure en vous connectant avec votre être divin, votre moi supérieur.

Grâce à cette nouvelle association avec notre conscience divine, nous commençons à nous éveiller aux dimensions d’existence situées au-dessus de notre champ habituel de perception, et les êtres qui peuplent ces dimensions deviennent également peu à peu conscients de nous !

La prise de conscience de ce rapport que nous avons avec notre Moi supérieur constitue sans doute l’élément le plus important qui puisse survenir dans notre vie. Cette liaison, on pourrait presque dire ce pacte avec notre Moi supérieur, est même encore plus importante que la méthode que nous pouvons ou décidons d’utiliser pour y parvenir. En effet, dès lors que nous nous reconnectons consciemment avec ce Moi divin, nous recevons des informations très claires sur la manière de progresser pas à pas à travers n’importe quelle réalité. Chacun d’entre nous saura ainsi comment retourner chez lui, à la maison, jusqu’au sein même de la pleine conscience de Dieu. C’est pourquoi il est dit que « tous les chemins mènent à Rome. » La plupart des proverbes utilisés dans la langue française se réfèrent d’ailleurs à un authentique savoir initiatique ancestral.

Nous sommes actuellement nombreux à essayer de nous reconnecter à notre Source. Mais la plupart de ceux qui sont parvenus à rétablir le contact ne savent pas au juste comment cela leur est arrivé. Cela s’est produit parce que le moment était venu pour eux, et c’est tout ! Il se passe d’ailleurs exactement la même chose chaque fois qu’un yogi parvient à faire remonter sa kundalini le long de sa colonne vertébrale. Un beau jour, en un instant, en un clin d’œil et sans crier gare, Sahasrara, le chakra situé au-dessus du crâne s’embrase, le lotus aux mille pétales s’extrait des eaux marécageuses de la subconscience, et c’est « l’illumination ». Mais quand et de quelle manière l’éveil se produira-t-il pour l’ensemble de l’humanité ? Nul autre que le Créateur Lui-même ne connaît la réponse à cette question.

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Le nouveau monde 2013

Posté par othoharmonie le 20 août 2013

Il semble donc qu’il y ait enfin de l’espoir pour l’humanité, non pas parce que nous allons tous décider de devenir meilleurs, mais parce que la conscience collective est soumise à un Plan cosmique qu’aucun être humain n’a le pouvoir de manipuler. Ce Plan prévoit que nous devenions maintenant les co-créateurs d’une Ère Nouvelle et que nous participions tous et chacun d’entre nous à l’avènement du Nouvel Âge d’Or.

Savoir que nous sommes destinés à jouer ce rôle implique que nous assumions totalement nos responsabilités envers notre planète d’accueil et acceptions de retrouver notre place dans l’Univers. Nous avons été créés pour être les gardiens de la vie sur la Terre et non pour devenir des marionnettes ni des robots. C’est pourquoi nous devons la respecter et la redécouvrir avec des yeux d’enfants en nous émerveillant chaque fois qu’il nous est donné de contempler la splendeur de sa nature sauvage et immaculée.

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Au cours de ce terrible Kali Yuga qui s’achève, nous sommes peu à peu devenus les esclaves de notre ego matérialiste, et maintenant nous allons devoir extirper nos pensées de ce piège mental avant qu’il ne se referme définitivement sur nous. C’est possible, car le nombre de personnes prêtes à participer à la naissance du Nouveau Monde est réellement en train de s’accroître à une vitesse vertigineuse. Quel étonnant spectacle d’ailleurs que celui de tous ces êtres en train de se réveiller au même moment avec des yeux pétillants d’enthousiasme, comme autant de petites ampoules de toutes les couleurs en train de s’allumer ensemble pour illuminer un immense arbre de vie cosmique ! Il y a dans cette surprenante synchronicité quelque chose de véritablement magique.

Le  chemin vers l’éveil des consciences est cependant loin d’être un long fleuve tranquille. Les systèmes qui se sont développés durant la fin de l’Âge de Fer sont particulièrement enracinés en Occident, alors qu’ils provoquent une sorte d’indicible dégoût à l’Est comme au Sud, car ils s’y sont développés par la force et y ont été imposés par des êtres abjects dont la cupidité dépassait souvent l’entendement. Aujourd’hui encore, les Occidentaux ont du mal à comprendre l’origine de cette rage et de cette haine qu’ils ont suscitées dans leurs anciennes colonies. Pourtant toutes ces richesses qu’ils se sont indûment appropriés leurs seront confisquées les unes après les autres. La crise économique actuelle n’est que le prélude à la chute des élites contrôlant l’ancien Empire de Bélial.

L’idée que quelques privilégiés soient habilités à diriger de nombreux pays dont ils ignorent la culture et méprisent les traditions, est une conception erronée entretenue par les dogmes obsolètes de religions moribondes. Il est dit dans l’Apocalypse que nous serons tous confrontés à la Bête. La Bête se tapit actuellement dans toutes les religions monothéistes. Les dogmes et les rituels des différentes religions auraient pu devenir des codes de soutien moral destinés à aider les plus démunis ; mais la plupart des chefs religieux ont accepté d’être des suppôts de la perversion matérialiste. Nous avons tous besoin d’un accès au divin mais aucun besoin d’intermédiaires corrompus.

Au cours de la seconde partie de l’année 2012, l’éveil au divin devrait cependant continuer à s’intensifier. L’élargissement des consciences aidera l’humanité à comprendre qu’il existe un autre frein majeur à l’avènement de la Nouvelle Époque. Contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, la venue de cette Nouvelle Ère de paix, de fraternité et d’abondance à laquelle nous aspirons tous n’est pas retardée à cause de l’immigration des populations les plus pauvres de la planète à destination des pays les plus riches. C’est l’explosion démographique à l’origine de cette immigration qui est la cause principale des désordres actuels. Cette explosion démographique précipitera bientôt l’effondrement du système capitaliste mondial.

La prise de conscience par les femmes qu’elles ont été prises pendant des siècles pour des machines à faire des enfants sera profonde et durable. Plus aucune n’acceptera de permettre à une âme de venir s’incarner sur notre planète sans l’avoir préalablement planifié, et le strict respect des plannings familiaux deviendra une règle universellement acceptée. Du reste, certains pays ont déjà appris à vivre avec des taux de natalité en forte diminution. Ils ont enfin compris que le fait d’avoir moins d’enfants signifie qu’ils en seront d’autant mieux chéris, nourris et éduqués.

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Après l’avènement de l’Ère Nouvelle, la femme ne sera plus considérée par l’homme comme une machine à enfanter mais comme une divinité.

En même temps que les taux de natalité chuteront, d’importantes forces spirituelles pénètreront l’ensemble des populations, ce qui permettra aux miséreux de survivre sans avoir à émigrer ni à compter sur leur descendance pour assurer leur subsistance. Les gens commenceront enfin à ressentir la souffrance des autres comme si c’était la leur, ce qui entraînera un élan de solidarité et de fraternité sans précédent.

 Parallèlement, chacun va commencer à s’apercevoir que les systèmes de santé en vigueur dans les pays riches ne profitent pas au bien-être des populations mais ne font que participer à l’enrichissement des lobbies industriels et financiers qui considèrent les malades tantôt comme des proies tantôt comme des cobayes. Les gens s’arrêteront progressivement de se gaver de médicaments chimiques et de vaccins au fur et à mesure qu’ils réaliseront qu’ils les ruinent tout en détruisant leur santé. Dans un avenir très proche, les progrès fulgurants des médecines alternatives feront que plus aucun être humain n’acceptera d’être traité comme un rat de laboratoire.

Extrait de l’article paru sur http://www.erenouvelle.fr/archives/2012/04/10/23978034.html

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Tranche de vie de Lydia : Le choix de l’âme

Posté par othoharmonie le 19 août 2013

Tranche de vie de Lydia : Le choix de l’âme dans APPRENDS-MOI espace_etoile26En fait, je me rends compte que les connaissances acquises de l’intérieur peuvent toutes être vérifiées par d’autres, médecins, psy, scientifiques, channels…

Je ne saurais dire dans le détail, avec certitude si ça vient de mon âme, de ma présence divine, des guides ou des anges mais je suis sûre que ça n’est pas issu de mon mental seulement. Dans ces cas là, il est le porte parole de l’essence divine, peu importe la forme que celle-ci revêt. Pour savoir si une info est utile et non pas si elle est vraie, puisque là encore, selon le moment, la conscience de la personne qui reçoit l’info, selon ces croyances, la vérité est très relative. Certaines peuvent même accabler quelqu’un au point de le faire régresser.

Mais pour être sûr que c’est notre âme qui nous parle et non nôtre ego qui exprime quelque chose né de la peur, il suffit de se poser la question : « à quoi ça me sert ? » Si la réponse n’est pas à m’aimer plus, à devenir plus autonome, on peut être sûr que c’est notre ego qui manifeste une peur, un besoin ou un manque, logé dans l’inconscient ou encore qui a capté une forme pensée de l’inconscient collectif ou du bas astral. Là encore, il n’est pas question de séparer les choses en bien ou mal, il s’agit d’être honnête. Puis l’ego tant diabolisé est une partie essentielle de l’humain divin. Sans lui, nous ne pouvons pas analyser, communiquer, interagir avec l’intérieur et l’extérieur. Comme chacun des corps, il est une facette du diamant que nous sommes. Pour que cette précieuse pierre rende tout son éclat, il est nécessaire de se purifier, d’être transparent et de pouvoir tourner, à partir de son centre, du cœur, d’être en mouvement afin de réfléchir la lumière. Tant qu’on valorise un de nos corps au dépend des autres, on créé un déséquilibre, un conflit, une forme d’injustice.

Le coup de barre de la mi-journée se fait ressentir. La chaleur est devenue moins écrasante et on sent déjà l’automne pointer son nez. J’ai tendance à me projeter depuis tout à l’heure et il me faut être attentive pour ne pas me laisser embarquer par le mental. Ce qui me rassure et me calme, c’est de me dire : c’est normal !

Comme le fait de juger serait retomber dans le jeu de la dualité et donc être en conflit intérieur, ces quelques mots suffisent à lâcher prise, à ne pas démarrer un dialogue interne. Calme toi, mental mon ami, l’heure est à la détente et je t’invite à l’observation des mouvements intérieurs. 

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Les connaissances acquises de l’intérieur

Posté par othoharmonie le 19 août 2013

Les connaissances acquises de l'intérieur dans Entre amis ang-300x160

En fait, je me rends compte que les connaissances acquises de l’intérieur peuvent toutes être vérifiées par d’autres, médecins, psy, scientifiques, channels…

Je ne saurais dire dans le détail, avec certitude si ça vient de mon âme, de ma présence divine, des guides ou des anges mais je suis sûre que ça n’est pas issu de mon mental seulement. Dans ces cas là, il est le porte parole de l’essence divine, peu importe la forme que celle-ci revêt. Pour savoir si une info est utile et non pas si elle est vraie, puisque là encore, selon le moment, la conscience de la personne qui reçoit l’info, selon ces croyances, la vérité est très relative. Certaines peuvent même accabler quelqu’un au point de le faire régresser.

Mais pour être sûr que c’est notre âme qui nous parle et non nôtre ego qui exprime quelque chose né de la peur, il suffit de se poser la question : « à quoi ça me sert ? » Si la réponse n’est pas à m’aimer plus, à devenir plus autonome, on peut être sûr que c’est notre ego qui manifeste une peur, un besoin ou un manque, logé dans l’inconscient ou encore qui a capté une forme pensée de l’inconscient collectif ou du bas astral. Là encore, il n’est pas question de séparer les choses en bien ou mal, il s’agit d’être honnête. Puis l’ego tant diabolisé est une partie essentielle de l’humain divin. Sans lui, nous ne pouvons pas analyser, communiquer, interagir avec l’intérieur et l’extérieur. Comme chacun des corps, il est une facette du diamant que nous sommes. Pour que cette précieuse pierre rende tout son éclat, il est nécessaire de se purifier, d’être transparent et de pouvoir tourner, à partir de son centre, du cœur, d’être en mouvement afin de réfléchir la lumière. Tant qu’on valorise un de nos corps au dépend des autres, on créé un déséquilibre, un conflit, une forme d’injustice.

Le coup de barre de la mi-journée se fait ressentir. La chaleur est devenue moins écrasante et on sent déjà l’automne pointer son nez. J’ai tendance à me projeter depuis tout à l’heure et il me faut être attentive pour ne pas me laisser embarquer par le mental. Ce qui me rassure et me calme, c’est de me dire : c’est normal !

Comme le fait de juger serait retomber dans le jeu de la dualité et donc être en conflit intérieur, ces quelques mots suffisent à lâcher prise, à ne pas démarrer un dialogue interne. Calme toi, mental mon ami, l’heure est à la détente et je t’invite à l’observation des mouvements intérieurs. 

Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d’en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr

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Les rencontres ne sont pas anodines

Posté par othoharmonie le 19 août 2013

Les rencontres ne sont pas anodines  dans Exercices simples images-16Chaque être humain imagine le monde à partir de la perception qu’il s’en fait par les informations reçues à l’aide de ses cinq sens. Votre vie se compose de l’ensemble de vos perceptions et celles-ci colorent votre réalité. C’est par vos perceptions que vous avez conscience de ce qui se passe autour de vous. Tout ce que vous voyez, touchez, sentez, goutez ou entendez est ensuite automatiquement comparé par votre cerveau aux expériences antérieures enregistrées dans votre banque de données depuis votre naissance. Toute information avec laquelle vous entrez en contact est donc interprétée à partir de cette banque de connaissance. Il est scientifiquement reconnu que le cerveau est un système extrêmement bien organisé et entrainé à interpréter les informations reçues pour en faire quelque chose de sensé, correspondant à quelque chose de connu.

Avez-vous remarqué que lorsque vous entendez ou lisez quelque chose de nouveau, vous avez tendance à comparer cette information avec ce que vous connaissez déjà ? Vous direz : « oui, c’est vraiment intéressant; je connais telle personne qui fait ceci ou j’ai déjà entendu parler de cela dans tel cours » et ainsi de suite, ou encore vous la nierez tout simplement. Dans ce processus de comparaison, très souvent l’originalité et l’unicité de la nouvelle information sont laissées de côté, vous ne percevez pas ce qui est vraiment nouveau, car vous vous efforcez tout simplement de ramener cette nouvelle information vers quelque chose que vous connaissez déjà, c’est plus rassurant.

Par ailleurs, l’information stockée dans votre banque de données n’est pas neutre. Ce qui est stocké, c’est votre perception de cette information. Par exemple si, dans votre enfance, vous avez vu un bateau et que vous avez eu le mal de mer sur ce bateau, vous associerez cette expérience avec le bateau. Et ainsi pour vous les bateaux ne représenteront pas une expérience agréable et désirable. Même en supposant que dans le futur il soit possible de construire des bateaux qui ne provoquent aucun mal de mer, cette nouvelle information sera difficile à accepter ou à croire, car votre mémoire cellulaire dit qu’un bateau n’est pas agréable. Maintenant, supposons que le bateau soit une expérience hautement positive et désirable et que vous vouliez absolument faire cette expérience, il vous sera nécessaire de laisser aller de votre mémoire cellulaire votre croyance si vous voulez être capable d’avoir une expérience positive sur un bateau.

Nous pouvons même aller plus loin et constater que les pensées sont aussi dépendantes des expériences. La majorité de vos pensées conscientes sont générées par votre perception de la réalité. Ainsi, si vous n’avez pas la mémoire d’une information ou d’une expérience, vous ne pouvez tout simplement pas avoir une pensée à ce sujet, n’est-ce pas ? C’est comme cela que votre cerveau vous maintient dans une illusion – que vous avez créée de toutes pièces.

Dans ce contexte, ce qui n’est pas visible ou ce qui ne peut être perçu avec les cinq sens devient difficile à accepter comme étant réel. Il est plus compliqué d’accepter de nouvelles informations, de nouveaux concepts ou de nouvelles façons de faire qui ne font pas partie de la banque des données connues et acceptables.

Comment pouvez-vous vous évader de la prison de l’esprit humain ? Vous devez d’abord comprendre le processus par lequel votre cerveau interprète la réalité et vous maintient dans cette illusion. Puis vous devez savoir que lorsque vous vous reliez à la nouvelle conscience provenant du centre de l’univers, et que vous ajustez votre fréquence vibratoire avec cette énergie divine et universelle, vous sortez de la prison des illusions. Vous ouvrez votre esprit à de nouvelles informations et vous élargissez votre conscience.

Votre perception joue également un rôle clé dans ce processus. Vous devez simplement être ouvert et capable d’accepter les nouvelles possibilités de l’être humain cosmique, si vous voulez que cela devienne une réalité dans votre vie. Quand vous commencerez à croire à l’existence de quelque de nouveau, vous créerez les conditions pour que cela se réalise dans le monde physique. Votre croyance provoquera de plus en plus d’évidences autour de vous de la réalité de cette information. Vous attirerez de plus en plus de confirmation et vous validerez cette réalité.

Ce concept est fondamental si vous voulez créer votre réalité consciemment. Par exemple, si vous commencez à avoir de nouvelles perceptions extrasensorielles — comme être conscient de la présence d’êtres spirituels invisibles, voir des formes d’énergie subtiles, voir de nouvelles couleurs, entendre des sons que d’autres autour de vous n’entendent pas, avoir des intuitions claires, ressentir un savoir intérieur, ressentir clairement l’énergie autour de vous — c’est la perception que vous avez de ces expériences qui déterminera comment celles-ci se développeront dans votre vie.

Vous pouvez choisir de les nier, vous dire que cela n’est pas possible, que vous ne pouvez avoir ces capacités, que vous imaginez des choses, vous pouvez douter de vous et vous dire que cela est une illusion. Dans ce cas, ces perceptions ne se développeront pas et elles finiront par vous abandonner. Si vous choisissez de croire que ce que vous percevez est vrai, vous remarquerez qu’il y aura de plus en plus d’occurrences dans votre vie. Vous trouverez de plus en plus de validations que l’information que vous avez perçue à travers ces phénomènes est vraie et réelle. Où est l’illusion, vraiment ?

Pour vivre dans un nouveau paradigme, il n’est pas nécessaire d’attendre que quelque chose se produise à l’extérieur de vous. La nouvelle réalité est présente ici et maintenant. Vous pouvez choisir de continuer à percevoir la vieille réalité, avec toutes ses manipulations et ses mensonges, comme la réalité dominante… et cela demeurera par la force des choses votre réalité. Ou, vous pouvez choisir de croire que la nouvelle réalité est une possibilité réelle et que vous êtes un être multidimensionnel, avec les capacités de créer votre vie et une réalité différente basée sur les principes universels. Et vous constaterez petit à petit autour de vous de plus en plus d’exemples vous permettant de valider votre nouvelle croyance. Croire est donc la clé qui ouvre la porte aux nouvelles expériences et aux transformations profondes.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=wo77rY6BWYY

Pour vous soutenir dans votre processus d’autoréalisation, je vous invite à faire des exercices guidés qui vous aideront d’un côté à connecter avec les fréquences universelles et de l’autre à éliminer les vieilles croyances, les vieux conditionnements et les émotions refoulées. Sur l’album « Recréez votre vie ! », vous trouverez des exercices que vous pouvez faire quotidiennement : http://www.cdbaby.com/cd/dominiquelacroix.

SOURCE …..

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Une nouvelle conscience

Posté par othoharmonie le 18 août 2013


17 raisons d’appeler à son émergence. Ils sont astrophysiciens, biologistes, psychiatres, philosophes, enseignants, artistes, maîtres zen ou pionniers de l’écologie. Tous estiment qu’il est temps d’évoluer vers une nouvelle conscience, de soi et du monde. L’INREES leur donne la parole dans le hors-série n°1 d’Inexploré.

Et si vous oubliez tout ce que vous pensiez savoir des lois qui régissent le vivant ? XVIIe siècle, Newton décrit le monde comme un ensemble d’objets mécaniques et délimités, Descartes réduit le réel à ce qui est observable et mesurable – l’homme y compris. Emerge alors en Occident la représentation d’un univers fragmenté, déterministe, quantifiable. Tout devient maîtrisable, exploitable, consommable.

Une nouvelle conscience dans Nouvelle conscience images-131Au nom de quoi faire voler en éclat ces conceptions ? De la science elle-même. Depuis cent ans, des physiciens lèvent le voile sur de nouvelles dimensions. Trinh Xuan Thuan, astrophysicien : « Après avoir dominé la pensée occidentale pendant trois cents ans, la vision newtonienne a fait place à celle d’un monde holistique, indéterminé et débordant de créativité. L’avènement de la physique quantique et de la théorie du chaos a introduit les principes d’incertitude, d’imprévisibilité, d’influence entre l’observateur et le réel observé. Les atomes forment un monde de potentialités ou de possibilités, plutôt que de choses et de faits. Des phénomènes de mécanique quantique ne peuvent se comprendre avec les références classiques. Pourquoi par exemple, quand on sépare de plusieurs kilomètres deux photons qui étaient associés, l’un continue de savoir ce que fait l’autre, sans aucune communication ? Cela pose problème si on suppose que la réalité est morcelée et localisée sur chacune des particules. Le paradoxe n’a plus cours si on admet que les deux photons font partie d’une réalité globale, quelle que soit la distance qui les sépare. Ils sont interdépendants : chaque partie porte en elle la totalité, et de chaque partie dépend tout le reste. »

La réalité de cette nouvelle physique est multidimensionnelle, son univers constitué de matière, de flux d’énergie et d’information. Et si c’était le cas à tous les niveaux du vivant ? 

En biologie du cerveau, par exemple. Jean Becchio, médecin généraliste, président de l’Association française d’hypnose : « Dans les années 50-60, on pensait tout connaître du cerveau. Quarante ans plus tard, on est perdu ! La matière grise n’est plus considérée comme aussi primordiale : elle ne serait que le récepteur d’informations captées depuis l’extérieur, puis envoyées dans la substance blanche, où elles rencontrent d’autres informations issues du monde intérieur, de la mémoire, des émotions, des apprentissages… On vient aussi de trouver qu’il y a des neurones miroirs partout dans le cerveau, qui jouent un rôle important dans les phénomènes de sympathie, d’empathie et de compassion. Cette découverte fait évoluer la conception très robotique de l’humain ; il est d’abord un être relié aux autres. Le cerveau n’est plus étudié comme une boîte isolée, mais dans sa relation avec son entourage. »

Autre découverte de taille : le cerveau ne produirait pas la conscience. Pim Van Lommel, cardiologue, spécialiste des expériences de mort imminente : « Dans l’étude que j’ai menée sur des patients ayant survécu à un arrêt cardiaque, 18% rapportent une expérience d’expansion de conscience au moment où ils étaient en mort cérébrale. Ils ont perçu leur réanimation, peuvent avoir vu des souvenirs de leur vie entière, interagi avec des proches décédés… Des millions de gens dans le monde ont vécu ces phénomènes – 9 millions aux USA, 20 millions en Europe. Notre étude (la plus importante à ce jour) met en échec les explications matérialistes – manque d’oxygène, hallucinations, rêves, etc. Elle prouve que le cerveau ne crée pas la conscience ; il n’est que le catalyseur qui rend possible son expérience – comme le poste de télévision n’est qu’une interface pour accéder aux émissions. La véritable conscience est non locale, plus vaste que ce que nous percevons dans la vie quotidienne, et capable de survivre au corps physique. » 

Il existerait donc une conscience supérieure à la conscience ordinaire… Une hypothèse en voie de validation scientifique. Roger Nelson, directeur du Global Consciousness Project, chercheur en parapsychologie à l’Université de Princeton : « Nos expérimentations ont montré que les gens étaient capables, par la pensée, d’influer sur le contenu d’une séquence de nombres aléatoire. L’effet est ténu, pas suffisant pour ouvrir une porte de garage à distance, mais assez pour comprendre que l’esprit n’est pas confiné à la boîte crânienne et peut entrer en relation directe avec différents aspects du monde. Nos capteurs détectent aussi un changement lorsque les gens se retrouvent en communion, à l’occasion d’un événement fort. L’interaction des consciences individuelles induit un échange d’information et la création d’une cohérence de champ, qui n’existait pas auparavant, qu’on appelle la conscience de groupe. Nous avons plus de 400 enregistrements de ce type ; à partir de ce seuil, les critères scientifiques admettent la réalité d’un phénomène. »

Il serait même possible, par cette conscience non locale, d’accéder à des informations affranchies de l’espace et du temps. Stephan A. Schwartz, chercheur principal sur le cerveau, l’esprit et la guérison à l’Institut Samueli (USA) : « Les expériences que nous avons menées prouvent, protocoles scientifiques et données statistiques à l’appui, que nous avons la capacité de décrire des choses, des lieux ou des gens éloignés, comme s’ils étaient sous nos yeux. Nous pouvons également décrire un événement qui ne s’est pas encore produit. Les données recueillies sont de deux types : des impressions de sens – par le goût, le toucher, les odeurs – et une impression de connaissance : je ne sais pas comment, mais je sais que c’est vrai. Il n’y a rien de surnaturel là-dedans : vous vous ouvrez simplement à cette part non locale de votre conscience qui n’est pas limitée par le temps et l’espace. Cette compétence se développe, à condition d’en avoir la volonté. L’intention est un point clé. »

De quoi chambouler profondément nos visions du monde et de nous-mêmes. Comme l’ont pressenti nombre de sagesses traditionnelles, notre identité profonde ne serait pas nos corps ni nos esprits individuels, mais cette conscience connectée à un grand tout. Lynne McTaggart, journaliste scientifique : « Lorsque les particules subatomiques conversent, elles échangent de l’énergie. Quand vous multipliez cette infime quantité par tous les échanges entre toutes les particules de l’univers, vous obtenez une incroyable quantité d’énergie dans un espace vide. Ce champ permet de comprendre qu’il n’y aurait pas des objets séparés, mais un lien, c’est-à-dire une connexion si intriquée, si essentielle et si profonde qu’il est impossible de dire où une chose s’arrête et où l’autre commence. Notre environnement nous crée autant que nous le créons. C’est un processus coopératif, qui doit nous inciter à dépasser la polarisation terrible que nous observons aujourd’hui, et vivre selon une image plus organique et plus holistique. » 

Sortir du sentiment de maîtrise absolue, retrouver le sens de la globalité, de l’humilité et des responsabilités…
Dans le rapport à soi, d’abord, la manière dont on s’envisage et dont on se soigne. Thierry Janssen, médecin psychothérapeute : « En parallèle d’une médecine de plus en plus technologique, émerge un paradigme de santé issu de cultures traditionnelles, qui insistent davantage sur la prévention et, lorsqu’il s’agit de soigner, le font de manière globale, en ne réduisant pas la personne à un corps-machine. Il me paraît absolument pertinent de considérer l’humain comme un être indivisible, dont les pensées influencent le fonctionnement biologique et dont le fonctionnement biologique influence la pensée, sans tomber dans l’idée que toutes les pathologies sont causées par des conflits psychologiques et que la résolution de ceux-ci suffiraient à guérir. Dans une perspective intégrative, l’idéal serait de soigner les patients avec empathie, en développant des relations de respect, en les considérant comme des individus multidimensionnels, tout en profitant des merveilleux outils que la technologie nous offre. » 

Evolution, aussi, dans notre rapport aux autres, ce que l’on inculque et ce que l’on transmet. Antonella Verdiani, docteure en sciences de l’éducation, à l’initiative du Printemps de l’éducation : « Aujourd’hui, l’école est source d’inégalités car basée sur la compétition et non sur la coopération. Elle ne table pas sur l’échange et le partage des connaissances, mais sur un rapport autoritaire, qui n’autorise pas les enfants (et ils ne se l’autorisent pas eux-mêmes) à devenir auteurs de leurs propres vies. Notre époque n’a plus besoin des petits soldats de l’ère industrielle. Lorsque l’enseignant se positionne avec ouverture, en tant que guide et accompagnant, cela change totalement la donne. L’éducation intégrale, fondée sur le libre progrès de l’enfant, dans un cadre bienveillant, part du principe qu’il existe chez l’enfant une connaissance quasi-innée. Si on lui fait confiance, il sait très vite où il doit aller. Il faut stimuler le questionnement, les éveiller à leurs propres réponses. Y compris en matière existentielle, une dimension qui existe bel et bien chez les enfants. » 

Autres aspect fondamental : notre rapport à la nature. Pierre Rabhi, pionnier de l’agro-écologie, fondateur du mouvement Colibris : « Au lieu de prendre conscience de la beauté infinie de la planète et de considérer la Terre comme une oasis perdue dans un désert sidéral dont nous sommes totalement dépendants, nous continuons de la sinistrer, en agissant comme si ses ressources étaient inépuisables, comme si nous pouvions nous affranchir de cette nature que nous appelons “environnement”, comme si nous n’en faisions pas partie. Si des extraterrestres nous observaient, ils concluraient que nous avons des aptitudes mais que nous sommes inintelligents ! Tant que nous ne modifierons pas notre regard, nous serons dans cette dichotomie, dans ce dualisme totalement artificiel. A partir du moment où je suis à l’école de la nature, je ne cherche plus à m’imposer à elle, à la dominer ni à l’empoisonner, je suis à son écoute, j’observe son processus et je le respecte. Etymologiquement, humus, humanité, humilité, c’est la même chose. »

Jusqu’à notre rapport à l’univers, en prenant la mesure que nous n’en sommes qu’un des composants. Morvan Salez, chercheur en astrophysique : « Grâce à l’amélioration de la technologie, on trouve de plus en plus de systèmes planétaires très semblables au nôtre. Environ 780 exoplanètes ont été détectées de manière certaine, plus de 2000 sont en attente de confirmation. Les très importants progrès effectués dans la compréhension de notre propre écosystème ont aussi permis de découvrir que les bactéries sont absolument partout, dans des régions où l’on pensait que c’était impossible. Pour arriver à la biosphère actuelle à partir de molécules organiques inertes, il a fallu des mécanismes incroyablement subtils. Face à ce constat, on peut considérer que les paramètres de l’univers sont tels que si on laisse le temps agir à partir de bons ingrédients de départ, des formes de vie sont vouées à apparaître, peut-être très différentes de la nôtre. Nous dire que nous ne sommes pas seuls, c’est un électrochoc, qui peut remodeler en profondeur notre conception de nous-mêmes et de notre place au sein du cosmos. »

Cette évolution n’est pas un luxe : si on ne change rien, la planète court à sa perte, et nous avec. La crise actuelle n’est-elle pas révélatrice d’un besoin criant de retrouver un supplément d’âme, un sens et une cohérence ? Frédéric Lenoir, philosophe : « Les derniers grands succès de la littérature et du cinéma, tels que l’Alchimiste, le Seigneur des Anneaux, Harry Potter ou Avatar, réhabilitent les mythes, la magie, l’imaginaire. Preuve qu’on crève dans un rationalisme desséchant et que les gens ont besoin de rêver, de se relier au monde à travers des symboles, des archétypes. L’âme n’a pas suivi la croissance du corps matériel de l’humanité. Pourquoi ? Parce que nous ne la cultivons pas. On a aujourd’hui de plus en plus d’outils qui nous permettent de comprendre, de discerner, mais on ne sait pas bien s’en servir. Nous avons besoin de rééquilibrer notre cerveau. De plus en plus d’individus sont en quête d’une expérience intérieure qui touche leur cœur, leur vie. Ils sont à la recherche d’un éveil, d’un changement de conscience. Je crois que l’existence a un sens et que chacun peut le trouver, s’il le veut. » 

Pas seulement en acceptant un nouveau paradigme scientifique – qui ne serait alors qu’une idéologie de plus. Au-delà des théories, certaines expériences sensibles ouvrent sur une perception, intime, d’un autre réel : une musique que l’on écoute, un film que l’on regarde, une poésie que l’on lit, un paysage que l’on contemple… Jean François Clervoy, astronaute : « La Terre vue de l’espace, c’est très beau ! On en a les larmes aux yeux, on en tombe amoureux. Et on s’aperçoit que la couche d’atmosphère est fine comme du papier à cigarettes ; notre vie ne tient qu’à ce filet ! Tous les astronautes reviennent des vols spatiaux bien plus sensibles au fait que la Terre est un vaisseau spatial en soi, aux ressources limitées. L’espace enrichit : sur le plan sensoriel, émotionnel, spirituel, existentiel. Quand on voit la beauté de l’univers, on se demande pourquoi c’est aussi beau, pourquoi on est si ému. Lorsqu’on regarde la Terre par le hublot, en apesanteur, on oublie qu’on a un corps, on a l’impression qu’on est simplement une conscience qui flotte, qui a le pouvoir de voir. Je crois que l’univers n’est pas limité à la matière, aux couleurs que je vois, aux émotions que je perçois. Il y a quelque chose de supérieur. »

Un quelque chose qu’il est possible d’explorer en lâchant la raison individuelle – et les postures sociales – pour laisser vibrer cette justesse d’intuition qui sommeille en nous. Jan Kounen, cinéaste : « Créer est un processus très intuitif. Tout à coup, une histoire résonne en moi et ne me quitte plus. Cette intuition compte beaucoup dans mes choix. Avant de prendre une décision, je surveille les signaux qui m’indiquent, physiquement et psychiquement, que je ne suis pas dans la peur, dans la détresse artistique. Sinon, la décision restera liée à l’énergie qui l’a fait naître. La pensée est créatrice, elle est liée à un monde énergétique que l’on nourrit, et qui nous alimente en retour. Je pense qu’il existe à l’intérieur de nous une intelligence plus efficace que notre seule intelligence mentale, laquelle est limitée par notre culture, notre vocabulaire, nos modèles, etc. Dans le monde indigène, l’imaginaire est un outil, qui permet d’accéder à des réalités différentes, qui toutes peuvent donner des informations importantes. »

Y compris en psychothérapie, où de nouvelles méthodes explorent l’invisible, au-delà de l’ego. Olivier Chambon, psychiatre : « Focusing, cohérence cardiaque, hypnose, TIPI… Ces techniques travaillent sur le monde de l’âme, du rêve, de l’imaginal, qui amène des compréhensions dépassant les connaissances habituelles. Lorsque la conscience est attirée vers l’ego, celui-ci la rétrécit, la ratatine et la conditionne. C’est en allant chercher des choses extérieures à lui qu’on permet à l’ego de trouver des voies de transformation qu’il ne trouve pas en lui-même. On apprend à faire attention à des choses inconnues, irrationnelles, éphémères, imprévues, incontrôlées. En voyage chamanique sous hypnose ou en EMDR, on accède à des parties du soi oubliées, des souvenirs qu’on ignorait avoir, des énergies nouvelles, ainsi qu’à un espace de pardon, de compréhension et de confiance, où l’on peut se voir et voir les autres sans juger ni blâmer. On obtient alors un rééquilibrage à tous les niveaux : physique, émotionnel, mental et spirituel. » 

higgs-event dans PenserieMais la prise de conscience ne suffit pas. Elle doit se cultiver au quotidien. Thich Nhat Hanh, maître zen : « Pour que la paix, la joie de vivre, l’amour et l’espoir puissent émerger, il faut prendre soin de l’instant présent, être conscient d’être vivant, qu’on est en train de marcher sur la planète Terre, d’entrer en contact avec les merveilles de la vie. Cela s’acquiert par une pleine conscience nourrie à chaque instant, de la concentration sur le présent, et une bonne gestion de ce moment. Réorganiser sa vie quotidienne, sa manière de travailler, de manger, de dormir, de respirer… Etre capable de préserver la paix, la compréhension et la compassion dans n’importe quelle situation, est une pratique spirituelle. Une fois qu’on est habité par cette vision juste, on existe en tant qu’être véritable, solide, libre et joyeux, et on peut avoir une influence sur le monde. Il n’y a pas de cloison étanche entre le soi et le non-soi. Chaque énergie que vous émettez en termes de pensée, de parole et d’acte, a un effet sur tout le cosmos. » 

Exemple très concret avec la MBSR, une méthode de réduction du stress par la pleine conscience, implantée dans 550 hôpitaux aux Etats-Unis (et 200 ailleurs dans le monde). Jon Kabat-Zinn, professeur de médecine, concepteur du programme : « Le MBSR met de l’énergie sous forme d’attention dans ce qui va en nous, plutôt que dans ce qui ne va pas. Le patient devient acteur de sa santé, en entrant en contact avec le paysage de son être. En habitant le moment présent, qu’il soit plaisant ou non, sans rien prendre personnellement, sans créer une narration sur sa douleur, on finit par voir les idées et les opinions pour ce qu’elles sont : des habitudes de l’esprit, qui ne sont pas la vérité. Je ne suis pas ma douleur, je ne suis pas mes pensées, je ne suis pas mon cancer. Sans médicament ni chirurgie, juste avec la pleine conscience cultivée comme un muscle, la MBSR permet de réduire durablement les symptômes. Ce type de pratique change non seulement l’activité cérébrale, mais la structure du cerveau. Et il n’est pas le seul à être plastique : vos chromosomes, vos cellules, tout en vous est capable de changer en fonction de la façon dont vous mangez, dont vous aimez, dont vous faites de l’exercice, du temps que vous prenez pour le calme et l’attention méditative. »

Direction le pays des Bisounours et de l’amour rose bonbon ? Non. Le but n’est pas de vivre perché bien au chaud sur un petit nuage, mais au contraire de trouver en soi la lucidité et la force de cerner la réalité sous toutes ces facettes, même les plus sombres, et passer à l’action contre tout ce qui nous désincarne, faute de sens et d’âme. Fabrice Midal, fondateur de l’Ecole occidentale de méditation : « On n’a jamais rendu les hommes heureux en les gavant de sucreries ! Seule la vérité apaise réellement le cœur humain. Si nous ne l’affrontons pas, nous ferons de la spiritualité un rêve de plus. Impossible de s’asseoir et de méditer un moment sans rencontrer la souffrance. Mais à mesure qu’on s’y engage, la conscience s’ouvre et devient assez vaste pour soutenir les défis et les difficultés. L’important n’est pas d’avoir les solutions toutes faites, mais d’ouvrir notre champ de vision et notre capacité à faire face. La spiritualité doit chercher à comprendre le pire, afin de trouver des manières justes d’y répondre. La méditation donne le courage de revenir à l’essentiel. Elle montre un autre rapport à tout, fondé sur l’attention et la bienveillance. Partout où il y a l’être humain, il y a la possibilité d’un acte gratuit qu’on ne peut commander, instrumentaliser ni pronostiquer. C’est cela qu’il nous faut reconnaître, préserver et cultiver. »

parution : http://www.inrees.com/articles

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La mutation de la conscience

Posté par othoharmonie le 18 août 2013

La mutation de la conscience dans Etat d'être couleur

Krishnamurti : Déconditionner la totalité de la conscience.[1]

Carlos Suarès. (…) Pouvez-vous, en une phrase, me donner l’essentiel de ce que vous vous proposez de faire ?

Carlos Suarès : Vous voulez dire que vous demandez à chacun de déconditionner l’absolue totalité de sa propre conscience ? Permettez-moi de vous dire que ce qui déconcerte le plus, dans votre enseignement, c’est votre insistante affirmation que ce déconditionnement total de la conscience n’a besoin d’aucun temps.

Krishnamurti : Si c’était un processus évolutif, je ne l’appellerais pas mutation. Une mutation est un changement d’état brusque.[2]

La mutation psychologique n’est pas ce que vous croyez

Carlos Suarès : Je n’imagine pas un « mutant », c’est-à-dire un homme changeant d’état de conscience, qui n’emporterait pas avec lui la résultante de tout le passé. L’homme modifie le milieu et le milieu le modifie…

Krishnamurti : Non : l’homme modifie le milieu et le milieu modifie telle partie de l’homme qui est branchée sur la modification du milieu, non l’homme tout entier, dans son extrême profondeur. Aucune pression extérieure ne peut faire cela : elle ne modifie que des parties superficielles de la conscience. Aucune analyse psychologique ne peut non plus provoquer la mutation car toute analyse se situe dans le champ de la durée. Et aucune expérience ne peut la provoquer, quelque exaltée et« spirituelle » qu’elle soit. Au contraire, plus elle apparaît comme une révélation, plus elle conditionne. Dans les deux premiers cas – modification psychologique produite par l’analyse ou introspection, et modification produite par une pression extérieure – l’individu ne subit aucune transformation profonde : il n’est que modifié, façonné, réajusté, de manière à être adapté au social.

Dans le troisième cas, modification amenée par une expérience dite spirituelle, soit conforme à une foi organisée, soit toute personnelle, l’individu est projeté dans l’évasion que lui dicte l’autorité de quelque symbole.

Dans tous les cas il y a action d’une force contraignante prenant appui sur une morale sociale, c’est-à-dire un état de contradiction et de conflits. Toute société est contradictoire en soi. Toute société exige des efforts de la part de ceux qui la constituent. Or contradiction, conflit, effort, compétition sont des barrières qui empêchent toute mutation, car mutation veut dire liberté.

Extrait de Entretien : Carlo Suarès – J.Krishnamurti – Revue Planète N°14 (1964)

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L’Amour définition par Jiddu Krishnamurti

Posté par othoharmonie le 13 août 2013

 

  L'Amour définition par Jiddu Krishnamurti dans APPRENDS-MOI dieu10

Qu’est-ce que l’amour ? Tout le monde parle de l’amour : tous les périodiques, tous les journaux et les missionnaires parlent d’un amour éternel « J‘aime mon pays. j’aime mon roi, j’aime tel livre, j’aime cette montagne, j’aime le chocolat, j’aime le plaisir, j’aime ma femme, j’aime Dieu » L’amour est-il une idée ? Dans ce cas on peut le cultiver, le nourrir, le chérir, le promouvoir, le déformer de toutes les façons. Parce que nous ne trouvons pas de solution à l’amour entre humains, nous avons recours à des abstractions.

L’amour pourrait bien être l’ultime solution à toutes les difficultés des hommes entre eux, à leurs problèmes, à leurs peines, mais comment nous y prendre pour savoir ce que c’est ? En le définissant ? L’Eglise le définit d’une façon, la société d’une autre, et il y a, en outre, toutes sortes de déviations et de perversions ; adorer quelqu’un, coucher avec quelqu’un, échanger des émotions, vivre en compagnie, est-ce cela que nous appelons l’amour ? Mais oui, c’est bien cela, et ces notions sont, malheureusement, si personnelles, si sensuelles, si limitées, que les religions se croient tenues de proclamer l’existence d’un amour transcendantal. En ce qu’elles appellent l’amour humain, elles constatent du plaisir, de la jalousie, un désir de s’affirmer, de posséder, de capter, de dominer, d’intervenir, dans la pensée d’autrui, et voyant toute cette complexité, elles affirment qu‘existe un autre amour, divin, sublime, infrangible, impollué. Des hommes saints, partout dans le monde, soutiennent que regarder une femme est mal ; qu’il est impossible de se rapprocher de Dieu si l’on prend plaisir à des rapports sexuels ; et, ce faisant, ils refoulent leurs désirs qui les dévorent, en niant la sexualité, ils se bouchent les yeux et s’arrachent la langue, car ils nient toute la beauté de la terre. Ils ont affamés leur coeur et leur esprit. Ce sont des êtres déshydratés, ils ont banni la beauté, parce que la beauté est associée à la femme.

Peut-on diviser l’amour en sacré et profane, divin et humain, ou est-il indivisible ? Se rapporte-t-il à une personne et pas au nombre ? Lorsqu’on dit : « je t’aime », cela exclut-il l’amour pour d’autres ? L’amour est-il personnel ou impersonnel ? Moral ou immoral ? Est-il réservé à la famille ? Et si l’on aime l’humanité, peut-on aimer une personne ? Est-ce un sentiment ? Une émotion ? Un plaisir ? Un désir ? Toutes ces questions indiquent, n’est-ce pas, que nous avons des idées au sujet de l’amour, des idées sur ce qu’il devrait être ou ne pas être, en somme un critérium ou un code élaboré par la culture à laquelle nous appartenons. Pour voir clair en cette question, il nous faut donc, au préalable, nous libérer des incrustations des siècles, mettre à l’écart tous les idéaux et idéologies au sujet de ce qu’il faut ou de ce qu’il ne faut pas que soit l’amour. Créer une séparation entre ce qui est et ce qui devrait être, est la façon la plus illusoire de considérer la vie. Comment saurai-je ce qu’est cette flamme qu’on appelle l’amour ? Je ne cherche pas à savoir comment exprimer l’amour, mais je veux comprendre en quoi il consiste. Je commence donc par écarter tout ce que m’ont dit à ce sujet les Églises, la société, mes parents, mes amis. Et toutes les personnes que j’ai rencontrés et les livres que j’ai lus, car c’est par moi-même que je veux savoir.

Voici donc un énorme problème, qui englobe l’humanité toute entière. Il y a eu des milliers de façons de le définir et je suis moi-même pris dans le réseau des choses qui me plaisent et dont je jouis dans l’instant. Ne devrais-je pas, pour comprendre ce problème, commencer par me libérer de mes inclinations et de mes préjugés ? Me voici dans un état de confusion, déchiré par mes désirs, et je me dis : commence par te vider de cette confusion ; alors, peut-être, découvriras-tu ce qu’est l’amour, par le truchement de ce qu’il n’est pas. L’État nous dit d’aller tuer par amour de la patrie. Est-ce cela, l’amour ? La religion nous dit de renoncer, à notre sexualité par amour pour Dieu. Est-ce cela l’amour ? L’amour est-il désir ? Ne dites pas non ! Il l’est pour la plupart d’entre nous : c’est un désir et son plaisir, le plaisir des sens, de l’attachement sexuel, d’une plénitude. Je ne suis pas contre les pratiques sexuelles, mais voyez ce qu’elles impliquent : elles vous mettent momentanément dans un état de total abandon de vous-mêmes, et lorsque vous vous retrouvez plongés dans vos désordres habituels, vous désirez que se répète encore cet état en lequel vous n‘aviez pas de soucis, pas de problèmes, pas de moi. Vous prétendez aimer votre femme. Cet amour comprend un plaisir, plaisir d’avoir quelqu’un à la maison pour s’occuper de vos enfants, pour faire la cuisine. Vous avez besoin de cette femme qui vous a donné son corps, ses émotions, ses encouragements, un certain sens de sécurité et de bien-être. Puis elle se détourne de vous, par ennui, ou pour partir avec quelqu’un, et tout votre équilibre est détruit. Ce désagrément, vous l’appelez jalousie ; il comporte une souffrance, une inquiétude, de la haine, de la violence. Ce qu’en réalité vous dites à votre femme c’est : « Quand vous m’appartenez je vous aime, dès l’instant que vous ne m’appartenez pas je vous hais. Tant que je peux compter sur vous pour satisfaire mes exigences, sexuelles et autres, je vous aime ; dès que vous cessez de me fournir ce que je demande vous me déplaisez ». Et voici créé entre vous deux un antagonisme et une séparation qui excluent l’amour. Si, cependant, vous pouvez vivre avec votre femme sans que la pensée crée ces états contradictoires, sans entretenir en vous-même ces perpétuelles querelles, alors peut-être, peut-être… saurez-vous ce qu’est l’amour, et vous serez libre, et elle le sera aussi, car nous sommes esclave de la personne dont dépendent nos plaisirs.

Ainsi lorsqu’on aime il faut être libre, non seulement de l’autre personne, mais par rapport à soi. Le fait d’appartenir à quelqu’un, d’être nourri psychologiquement par cette personne, cet état de dépendance, comporte toujours de l’inquiétude, des craintes, de la jalousie, un sens de culpabilité. La peur exclut l’amour. Un état douloureux, sentimental ou émotionnel, le plaisir et le désir n’ont rien de commun avec lui. L’amour n’est pas un produit de la pensée. La pensée, étant le passé, ne peut pas le cultiver. L’amour ne peut pas être enclos dans le champ de la jalousie. La jalousie est le passé et l’amour le présent actif. Les mots « j’aimerai », ou «J’ai aimé » n’ont pas de sens. Si l’on sait ce qu’est aimer, on n’est tributaire de personne. L’amour n’obéît pas. Il est en dehors des notions de respect ou de familiarité. Ne savez-vous pas ce que veut dire aimer réellement une personne, sans haine, ni jalousie, ni colère, sans vouloir vous mêler de ce qu‘elle fait ou pense, sans condensation ni comparaison ? Ne le savez-vous pas ? Lorsqu’on aime, compare-t-on ? Lorsqu’on aime de tout son coeur, de tout son corps, de son être entier, compare-t-on ? Lorsqu’on s’abandonne totalement à cet amour, l’autre n’est pas. En réalité, on ne nous aime pas, parce que nous ne savons pas aimer. L’amour a-t-il des responsabilités et des devoirs, et se sert-il de ces mots ? Lorsqu’on agit par devoir, y a-t-il de l’amour ? La notion de devoir ne l’exclut-elle pas ? La structure du devoir emprisonne l’homme et le détruit. Tant qu’on s’oblige à agir par devoir, on n’aime pas ce que l’on fait. L’amour ne comporte ni devoir ni responsabilité. La plupart des parents se sentent, malheureusement, responsables de leurs enfants, et ce sens de responsabilités les pousse à leur dire ce qu’ils doivent faire, ce qu’ils ne doivent pas faire, ce qu’ils doivent devenir. Les parents veulent que leurs enfants aient une situation, se « rangent » dans la société. Ce qu’ils appellent responsabilité fait partie de cette « respectabilité » pour laquelle ils ont un culte, et il me semble que là où est cette respectabilité il n’y a pas d’amour. Ils n’aspirent en fait, qu’à devenir de parfaits bourgeois. Lorsqu’ils éduquent leurs enfants en vue de les « adapter » à la société, ils perpétuent les conflits, les guerres, la brutalité. Est-ce cela que vous appelez protection et amour ? Protéger l’enfance avec amour, c’est se comporter à la façon du jardinier qui soigne ses plantes, les arrose, étudie avec douceur et tendresse leurs besoins, le sol qui leur convient le mieux. Mais lorsque vous préparez vos enfants à être « adaptés » à la société, vous les préparez à se faire tuer. Si vous aimiez vos enfants, vous n’auriez pas de guerres.

Lorsqu’on perd un être aimé, on verse des larmes, sont-elles pour vous, ou pour la personne qui vient de mourir ? Pleurez-vous pour vous-même ou pour quelqu’un ? Avez-vous jamais pleuré pour qui que ce soit ? Avez-vous jamais pleuré pour votre fils, tué sur un champ de bataille ? Vous avez pleuré, bien sûr, mais était-ce parce que vous vous preniez en pitié ou parce qu’un être humain avait été tué ? Si l’on pleure parce qu’on se prend en pitié, ces larmes, versées sur soi, n’ont aucun sens. Si l’on pleure parce qu’on est privé d’une personne en qui l’on a placé beaucoup d’affection, c’est que ce n’était pas de l’affection. Lorsque vous pleurez votre frère que ce soit donc pour lui. Il vous est facile de pleurer pour vous en pensant qu’il est parti. En apparence, vous pleurez parce que votre coeur est blessé, mais ce n’est pas pour votre frère que vous souffrez, c’est pour vous, car vous vous prenez en pitié, et cette pitié vous endurcit, vous replie sur vous-même, vous rend terne et stupide. Pleurer sur soi, est-ce de l’amour ? Pleurer par solitude, parce qu’on a été abandonné, ou parce qu’on a perdu son prestige, ou parce qu’on se plaint du sort, ou parce qu’on accuse le milieu, c’est toujours ce vous-même en pleurs. Comprenez-le, entrez aussi directement en contact avec cette réalité que si vous touchiez un arbre, un pilier, une main, et vous verrez que cette douleur est auto-engendrée, qu‘elle est produite par la pensée. La douleur est le produit du temps.

«J’avais un frère il y a trois ans, maintenant il est mort, et me voici seul, affligé, sans personne qui vienne me consoler et me tenir compagnie ; et c’est cela qui me fait venir les larmes aux yeux» : c‘est tout cela que vous pouvez voir se produire en vous, dès que vous l’observez ; vous pouvez le voir complètement, totalement, d’un seul coup d’oeil, sans prendre du temps pour l’analyser. On peut voir en un instant toute la structure et la nature de cette pauvre petite chose appelée le « moi », avec ses larmes, sa famille, sa nation, ses croyances, sa religion, avec toute cette laideur : tout cela est en nous, et lorsqu’on le voit du plus profond du coeur et non par le seul intellect, on tient la clé qui met fin à la douleur. La souffrance et l’amour ne peuvent aller de pair, mais dans le monde chrétien on a idéalisé la douleur. On l’a mise sur une croix et on l’adore, entendant par là qu’il est impossible d’y échapper, sauf par cette porte particulière. Telle est toute la structure d’une société qui exploite religieusement.

Lorsqu’on demande ce qu’est l’amour, il arrive que l’on soit trop effrayé par la réponse pour l’accepter, car elle peut provoquer un bouleversement complet, rompre des liens familiaux. On peut découvrir que l’on n’aime pas sa femme, son mari, ses enfants… (Les aimez-vous ?)…on peut aller jusqu’à démolir l’édifice que l’on a construit autour de soi ; ne plus jamais aller au temple. Si, malgré cela, vous voulez le savoir, vous verrez que la peur n’est pas l’amour, que la jalousie n’est pas l’amour, que la possession et la domination ne sont pas l’amour, que la responsabilité et le devoir ne sont pas l’amour, que se prendre en pitié n’est pas l’amour, que la grande souffrance de n’être pas aimé n’est pas l’amour. L’amour n’est pas plus l’opposé de la haine que l’humilité n‘est l’opposé de la vanité. Si donc vous pouvez éliminer toutes ces choses, non par la force mais en les faisant disparaître à la façon dont la pluie lave la feuille chargée de la poussière de nombreuses journées, peut-être rencontrerez-vous cette étrange fleur à laquelle, toujours, les hommes aspirent. Tant que vous n‘aurez pas d’amour, non en petite dose mais en grande abondance, tant que vous n’en serez pas remplis, le monde ira vers des désastres. Vous savez, cérébralement, que l’unité de l’homme est essentielle et que l’amour est la seule voie, mais qui vous apprendra à aimer ? Est-ce qu’aucune autorité, aucune méthode, aucun système vous diront comment aimer ? Si qui que ce soit vous le dit, ce n’est pas l’amour. Pouvez-vous dire : Je m’exercerai à aimer ; j’y penserai jour après jour, je m’entraînerai à être doux et charitable, je m’efforcerai de me pencher sur les autres ? Pouvez-vous vraiment me dire que vous vous disciplinerez, que vous appliquerez votre volonté à aimer ? Si vous le faisiez, l’amour s’enfuirait par la fenêtre. Par la pratique de quelque méthode ou de quelque système en vue d’acquérir de l’amour, vous pourriez devenir extraordinairement habiles ou un peu plus bienveillants, ou parvenir à un état de non-violence, mais tout cela n’aurait aucun rapport avec l’amour. 

Dans le déchirant désert de ce monde, l’amour est absent, parce que le plaisir et le désir y jouent les rôles principaux. Pourtant, sans amour la vie quotidienne n’a aucun sens. Et il ne peut exister d’amour sans beauté. La beauté n’est pas dans ce que l’on voit : elle n’est pas celle dont on dit : c’est un bel arbre, un beau tableau, un bel édifice, une belle femme. Il n’y a de beauté que lorsque le coeur et l’esprit savent ce qu’est l’amour. Sans l’amour et sans cette beauté, il n’y a pas de vertu, et vous savez fort bien que, quoi que vous fassiez : que vous amélioriez la société, ou nourrissiez les pauvres, vous ne feriez qu’ajouter au chaos, car sans amour il n’y a que laideur et pauvreté dans votre coeur et votre esprit. Mais avec la présence de l’amour et de la beauté, tout ce que l’on fait est bien fait, ordonné, correct. Si l’on sait aimer, on peut faire ce que l’on veut, parce que cela résoudra tous les autres problèmes. Nous arrivons au point suivant ; peut-on entrer en contact avec l’amour sans disciplines, ni impositions, ni livres sacrés, ni le secours de guides spirituels, et même sans l’intervention de la pensée ? Le rencontrer, en somme, à la façon dont on aperçoit soudain un beau coucher de soleil ? Une chose me semble-t-il, est nécessaire à cet effet : une passion sans motif, une passion non engagée, et qui ne soit pas d’ordre sensuel.

Ne pas connaître cette qualité de passion c’est ne pas savoir ce qu’est l’amour, car l’amour ne peut prendre naissance que dans un total abandon de soi. Chercher l’amour – ou la vérité – n’est pas le fait d’un esprit réellement passionné. Rencontrer l’amour sans l’avoir cherché est la seule façon de le trouver ; le rencontrer sans s’y attendre, non en tant que résultat d’efforts, ni parce que l’on a acquis de l’expérience. Un tel amour n’est pas tributaire du temps, il est à la fois personnel et impersonnel, il s’adresse à la fois à l’individu et au nombre. Semblable à la fleur qui a son parfum, on peut s’en délecter ou passer outre. Cette fleur-là est pour tous, tout autant que pour celui qui prend la peine de la respirer profondément et de la regarder avec joie. Que l’on soit tout près d’elle dans un jardin, ou qu’on en soit éloigné, cela importe peu à la fleur, car elle est remplie de son parfum et le partage avec tout le monde. L’amour est toujours neuf, frais, vivant. Il n’a pas d’hier et pas de demain. Il est au-delà des mêlées qu’engendre la pensée. Seul l’esprit innocent sait ce qu’est l’amour et un esprit innocent peut vivre dans ce monde qui n’est pas innocent. Cette chose extraordinaire que l’homme a toujours cherchée, par le sacrifice, l’adoration, les rapports sexuels, par des plaisirs et des peines de toutes sortes, ne peut être trouvé que lorsque la pensée, se comprenant elle-même, arrive à sa fin naturelle. Alors l’amour n’a pas d’opposé, alors l’amour n’a pas de conflit.

Vous vous demandez peut-être : si je trouve un pareil amour, qu’adviendra-t-il de ma femme, de mes enfants, de ma famille, il leur faut une certaine sécurité. Si vous vous interrogez de la sorte, c’est que vous ne vous êtes jamais trouvés au-delà du champ de la pensée, au-delà du champ de la conscience. Si vous vous y trouviez une seule fois, vous ne poseriez pas de telles questions, car vous sauriez ce qu’est l’amour, en lequel il n’y a peu de pensée, donc pas de temps. Aller au-delà de la pensée et du temps, ce qui veut dire au-delà de la douleur, c’est se rendre compte qu’il existe une autre dimension qui s’appelle l’amour. Ne sachant pas comment atteindre cette source extraordinaire, que faites-vous ? Rien, n’est-ce pas ? Absolument rien. Dans ce cas vous voilà, intérieurement, complètement silencieux. Comprenez-vous ce que cela veut dire ? Cela veut dire que vous ne cherchez plus, que vous ne désirez plus, que vous ne poursuivez plus rien, bref qu’il n’y a plus de moi du tout. Alors l’amour est là ».

« Première et dernière liberté » par Krishnamurti

Vu sur http://gracedelamour.blogspot.fr

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Un livre Lumineux de Olivia Boa

Posté par othoharmonie le 12 août 2013


Un livre Lumineux de Olivia Boa dans AUTEURS A CONNAITRE luminanceLuminance - Principe d’intégration de la conscience à la matière - Les fondements quantiques

Enfant, Olivia Boa percevait les auras et les champs d’énergies subtiles. Elle s’aperçut, alors qu’elle captait les différents champs de fréquence de la lumière, qu’elle visualisait en couleur. C’est aussi cette perception qu’elle a décidé d’expliquer de manière rationnelle et scientifique dans son livre Luminance, selon l’inspiration qu’elle reçoit d’enseignants pléiadiens.

Lisez cet extrait que nous vous proposons de son livre et vous aurez probablement envie de vous le procurer. À noter qu’il est offert en spécial ce mois-ci avec 2 autres nouveautés des Éditions Ariane.

PRINCIPE D’INTÉGRATION DE LA CONSCIENCE À LA MATIÈRE – LES FONDEMENTS QUANTIQUES

«La matière est composée d’énergie», affirmait Einstein. Non seulement avait-il compris ce rapport, mais il l’avait aussi établi mathématiquement dans sa célèbre formule E = mc2. Dans ce livre, l’auteure fait un pas de plus en établissant le lien entre la lumière, dont la notion acquiert ici une dimension conscientisée, et la matière sous-jacente à notre réalité. Ainsi, lumière, conscience et matière se découvrent dans une relation unitaire.

Cette relation est exprimée dans des termes qui nous permettent de saisir comment la réalité, par sa structure subatomique, est en fait une substance malléable répondant aux intensités de la conscience. Qui plus est, par sa sensibilité à être inspirée par la science de l’Avaël des Pléiades, l’auteure nous présente ici la constitution de la particule selon des équations qui répondent aux recherches actuelles de la physique quantique – par exemple sur la nature même de la masse et le fameux boson de Higgs. En fait, la constitution de chaque particule et l’interrelation entre toutes les particules, en incluant ici la notion de gravité/antigravité, peuvent se comprendre selon les principes au cœur de chaque particule – principes révélés dans ce livre.

Nous sommes témoins ici d’une compréhension de la réalité où les grands thèmes de la science et de la spiritualité se rejoignent dans une vision fort inspirante liant toute forme de vie à l’ensemble de l’univers.

Voici un commentaire M. Paul Bégin reçu au sujet de ce livre : « Je suis tout à fait d’accord avec le fait que c’est un livre très  »lumineux »… c’est un des meilleurs livres que j’ai lu jusqu’à maintenant… Lorsque les scientifiques prendront connaissance de ces informations et les comprendront vraiment, nous ferons alors des pas de géants dans les avancés et créations scientifiques et techniques… Merci à l’auteure et à ses sources… »

Signalons qu’Olivia Boa donnera une conférence et un atelier lors de l’événement «Émergence d’un monde nouveau – Perspectives actuelles sur la transition planétaire en cours» organisé par les Éditions Ariane à Toulouse les 4 et 5 mai prochain - détails ici. Les autres auteurs invités à y donner une conférence et un atelier seront Tom Kenyon, Rosanna Narducci, Philippe Weber, Lee Carroll, Pierre Lessard et Cindy Daoust. Voir la présentation qui est faite d’Olivia Boa dans ce document où vous retrouverez également une présentation détaillée de tous les intervenants qui seront présents lors de cet événement.

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Devenez visionnaire de votre vie !

Posté par othoharmonie le 12 août 2013


(paru dans le magazine L’Initiation)

Devenez visionnaire de votre vie ! dans AUTEURS A CONNAITRE images-14par Yannick LE CAM

Toutes les traditions offrent le monde des images comme outil de connaissance de soi et de reconquête de notre liberté. Comme si l’imaginaire nous offrait, à travers l’art de visualiser, toutes les possibilités de renouer avec le divin. Explorons pourquoi il est essentiel de retrouver la vision. 

 

Voir, prévoir, visualiser

Dans la spiritualité, nous découvrons rapidement que nous sommes tous créateurs de notre réalité. Nous l’appelons communément illusion ou monde des apparences car cette réalité est avant tout un phénomène engendré par notre pensée, elle-même fluctuante et éphémère. Si nous parvenons à la centrer, c’est-à-dire à la relier à notre âme, ce qui en résulte devient source de connaissance et d’expérience libératrice. Mais si notre pensée subit la tyrannie de l’ego, la réalité devient le terrain de nos luttes, de nos errances et de nos souffrances. Si vous vous intéressez particulièrement au domaine de la pensée créatrice – et vous êtes de plus en plus nombreux – vous avez sans doute remarqué que la vision est le plus sollicité de nos cinq sens. Voir, prévoir, visualiser et imaginer sont les maîtres mots utilisés dans tous les courants traditionnels pour nous faire comprendre que nous devons porter notre regard au-delà du monde sensible pour nous libérer des limites qu’il nous impose.

Une vision de survie

Depuis les transes des chamans des premiers temps, en passant par les quêtes de visions amérindiennes, les prophéties, les visions mystiques et même celles des médiums, notre rapport au mystère et au divin passe par les images. Le philosophe Gaston Bachelard disait que le monde des images est plus constitutif de notre être que le monde des idées. Le XXIe siècle ne le démentira pas avec l’explosion du numérique et de l’Internet qui, en plus des médias (télévision, presse, cinéma) démultiplient ce phénomène à l’infini. Pourtant, plus les images abondent et plus leur sens nous échappe. Et plus l’illusion gagne du terrain dans notre esprit car nous devons admettre que nous ne sommes pas visionnaires de grand-chose. Il suffit de constater que beaucoup d’entre nous vivent par défaut, c’est-à-dire selon des schémas de pensée qui réduisent notre vision de l’existence à une survie plus ou moins réussie ! Heureusement, de plus en plus de personnes veulent sortir de cet aveuglement. Cela demande quelques repères et une période d’apprentissage.

La visualisation de l’âme

Dans un  livre de Jean-Claude Genel, nous pouvons lire que « l’incarnation est une visualisation de l’âme ». Recouvrer la vue ou plutôt la vision est essentiel pour réintégrer le programme original de notre âme (le modèle) et nous réapproprier le sens de notre incarnation. Mais l’auteur va plus loin en nous indiquant que toute vision prend sa source au cœur même des valeurs qui structurent le monde de l’âme. Autrement dit, nous devons faire plus qu’ouvrir les yeux ! En effet, les yeux ouverts, nous ne voyons pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous le pensons ! Un raciste ne voit pas un être humain mais un noir ou un Arabe ; un anti-secte ne voit chez une personne en quête de sens qu’une future victime d’un manipulateur de cerveau ! Notre manière de penser agit donc comme un modèle à partir duquel nous élaborons notre réalité. Un peu comme l’image sur la boîte de puzzle détermine la façon dont nous allons assembler les pièces. Dès lors, notre réalité intérieure repose sur un enchaînement logique d’attitudes, de comportements et d’habitudes qui engendrent des résultats souvent bien éloignés de ce que nous dit notre petite voix. Le monde extérieur n’est que le miroir de cet engrenage. Il s’agit donc de rééduquer non pas notre sens de la vue, mais notre manière de penser.

Reprendre le contrôle

Le monde dans lequel nous évoluons est depuis longtemps passé sous le contrôle de ceux qui fabriquent les images. Peu à peu, celles-ci sont devenues notre vision du monde. Par le phénomène de répétition, pour ne pas dire du matraquage, nous avons adopté une réalité à l’exclusion de tout autre. Nous avons laissé notre esprit à l’abandon et les pièces du puzzle de la pensée unique se sont assemblées dans notre tête sans effort. Pouvons-nous reprendre le contrôle et nous débarrasser de la matrice qui nous maintient dans l’illusion ? Le parcours de Néo, le héros de la trilogie Matrix, démontre que c’est possible, mais que ce n’est pas facile. La première prise de contrôle que nous pouvons exercer est celle qui passe par la visualisation. Les disciplines spirituelles l’utilisent car elle engage celui qui la pratique. Même si l’exercice est guidé, chacun voit selon ses propres repères. Il s’agit bien d’une création en soi, donc d’une action et nous savons tous qu’il est indispensable d’agir pour reprendre en main notre existence et ne plus vivre par défaut.

Le sésame de l’imaginaire

Pour cesser cette errance, il faut redevenir un(e) visionnaire. Les sessions « Coacher sa vie par le pouvoir des valeurs » (et d’autres thèmes) de l’Ecole, animées par les motivateurs de vie, permettent d’entrer en apprentissage d’une visualisation créatrice de sa vie basée sur les valeurs. Elles ont un formidable levier car elle nous font saisir tout l’art de capter les désirs de notre âme. Elles créent déjà en soi un constat et les exercices nous amènent peu à peu vers une acceptation qui nous conduira à l’action. Sans vision, c’est-à-dire sans direction, nous ne nous mettons pas en marche et les moyens nous manquent. Le ressenti des valeurs crée un pont entre deux mondes, celui de l’âme et celui de l’incarnation. Il est la connexion indispensable images-15 dans AUTEURS A CONNAITREqui fait passer les données rêvées (spirituelles) vers le domaine sensible (matériel). Les valeurs sont le sésame qui nous ouvre l’imaginaire. C’est une manière d’embarquer à bord de soi-même avec, pour toute destination, Soi.

Notre désir en images

La visualisation est un scénario d’accomplissement avec, pour seul héros, nous-mêmes. C’est une manière de se réapproprier notre histoire et d’y prendre notre place. Avec une vision claire ce que nous désirons créer et donc être, nous nous sentons motivés et nous partons en quête de notre propre réalisation. Nous décidons et les moyens nous sont offerts car nous appliquons le principe du « Aide-toi, le ciel t’aidera ». L’âme avec qui nous rétablissons le dialogue – puisque nous redevenons visionnaires comme elle – nous fait voir les moyens nécessaires sous la forme de synchronicités. Mais la visualisation est encore plus que cela. C’est une manière de mettre notre désir en images et par là même de reprendre le pouvoir. C’est la raison pour laquelle la spiritualité fait si peur car elle propose un certain nombre d’outils, comme la visualisation, sur lesquels la police de la pensée unique n’a aucun pouvoir ! En visualisant, on reprend donc le pouvoir sur soi, à partir de soi. C’est faire une expérience de vie imminente ! Et enfin, visualiser est un formidable moyen de concentrer notre énergie pour le nouveau monde, énergie qui devient ainsi de moins en moins disponible pour lutter contre l’ancien. La visualisation est une étape indispensable dans la conquête de soi.

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La peur de l’inconnu

Posté par othoharmonie le 12 août 2013


La peur de l’inconnu dans APPRENDS-MOI images-13La pensée a peur non seulement de perdre le connu, mais encore elle a peur de quelque chose qu’elle appelle la mort et qui est inconnu. Comme nous l’avons dit, on ne peut pas se débarrasser de la peur, mais elle peut être comprise quand les choses qui la font naître, comme la mort sont elles-mêmes comprises. Or, au cours du temps, l’homme a toujours repoussé la mort loin de lui ; les anciens égyptiens, en revanche, vivaient en vue de mourir. La mort est quelque chose que l’on tient à distance, cet intervalle de temps et d’espace qui s’écoule entre la vie et ce que nous appelons la mort. La pensée qui a établi cette division, qui a séparé le vivre du mourir, la pensée entretient cette division. Approfondissez donc la chose, messieurs. Si vous le voulez, c’est très simple. La pensée a séparé ces choses parce qu’elle s’est dit : « je ne sais pas ce que c’est que le futur » ; je ne peux me complaire à d’innombrables théories : si je crois à la réincarnation, cela veut dire qu’il me faut me comporter, travailler, agir maintenant – si c’est cela que je crois. Ce que vous faites maintenant a de l’importance et en aura le jour où vous mourrez – mais ce n’est pas là votre façon de croire. Vous croyez à la réincarnation comme à une idée réconfortante, plutôt vague, et vous ne vous inquiétez pas du tout de ce que vous faites maintenant. Vous ne croyez pas vraiment au karma, bien que vous en parliez beaucoup. Si vous y croyez vraiment, réellement, comme vous croyez à la valeur de l’argent, des expériences sexuelles, alors chaque mot, chaque geste, chaque mouvement de votre être aurait de l’importance, parce que vous vous paierez tout cela dans votre prochaine vie. Et une telle croyance entraînerait une discipline stricte ; mais vous n’y croyez pas, ce n’est qu’une évasion, et vous avez peur seulement parce que vous ne voulez pas lâcher prise.

Or, que s’agit-il de lâcher ? Regardez, quand vous dites :« j’ai peur de lâcher prise », de quoi avez-vous peur ? De lâcher quoi ? Mais regardez de très près.

Votre famille, votre femme, votre mère, votre enfant ? Avez-vous jamais eu des rapports réels avec eux ? Vous avez eu des relations avec une idée, une image, et quand vous dites « j’ai peur de lâcher prise, d’être détaché », de quoi croyez- vous vous détacher ? De souvenirs ? Simplement de souvenirs, souvenirs de plaisirs sexuels, d’être devenu un homme important ou d’être un petit homme de rien du tout qui a grimpé un ou deux échelons dans l’échelle sociale, des souvenirs de votre carrière, de vos amitiés – simplement des souvenirs. Et vous avez peur de perdre ces souvenirs. Mais si agréables ou pénibles qu’ils puissent être, que sont des souvenirs ? Ils n’ont aucune substance. Vous avez donc peur de perdre quelque chose qui n’a aucune valeur, le souvenir étant une chose qui a une continuité, un assemblage dans la mémoire, une unité, un centre.

Donc quand on comprend ce que c’est que de vivre, c’est à dire quand on comprend la jalousie, l’anxiété, la culpabilité, le désespoir, et quand on est au-delà et au-dessus de toutes choses, la vie et la mort sont très proches l’une de l’autre. Vivre alors, c’est mourir. Vous savez, si vous vivez selon les souvenirs, les traditions, dans l’idée de ce que vous « devriez être », vous ne vivez pas vraiment. Vous vivez non pas dans un monde fantastique de concepts, mais vous vivez vraiment, non pas selon les Védas, les Upanishad qui n’ont pas de substance ; mais ce qui a de la substance, c’est votre vie de tous les jours, c’est la seule chose que vous ayez, et faute de la comprendre, jamais vous ne comprendrez l’amour, la beauté et la mort.

Extrait des écrits de krishnamurti

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Décodage biologique et guérison

Posté par othoharmonie le 10 août 2013

Décodage biologique et guérison dans Guérir en douceur images-8

Auteur Sylvain Bélanger pour un article dans le journal Émeraude

Découvrez l’Écoute Imaginaire, une approche intuitive et énergétique favorisant le mieux être et la guérison

Depuis une vingtaine d’années j’ai eu l’occasion d’observer le champ d’énergie de nombreuses personnes malades. Cette occasion m’a été donnée parce que j’exerce une profession bien spéciale : je suis un thérapeute intuitif. Au cours de mes innombrables rencontres avec mes patients, j’ai observé que la maladie résultait la plupart du temps d’un désaccord psychique entre les besoins du corps et le cerveau et que cette mauvaise communication corps-cerveau se manifestait toujours par une mauvaise circulation dans le champ d’énergie

Cette situation doit être gérée car elle épuise inévitablement les ressources vitales de la personne. Pour rétablir la situation, il est d’une absolue nécessité d’identifier la programmation que le cerveau a adoptée et qui est à l’origine du déséquilibre. Ensuite il faut rééduquer les signaux énergétiques et psychiques afin de rétablir une circulation plus harmonieuse entre le cerveau et le corps. Pour parvenir à atteindre ces objectifs, j’ai développé une approche intuitive que j’appelle l’Écoute Imaginaire. Cette approche s’inspire de techniques chamaniques telles que la clairvoyance et elle permet de décoder la cause des perturbations énergétiques, psychiques ou transpersonnelles qu’une personne peut subir. Il s’agit d’une méthode pratique utilisant le monde imaginaire pour décoder l’inconscient d’une autre personne. L’écoute dont il est question ici n’est pas effectuée dans le sens qui lui est couramment attribué. On n’écoute pas qu’avec ses oreilles, son rationnel, ses préconceptions et ses théories; on écoute aussi avec son cœur et ses perceptions intérieures. On n’écoute pas la carapace de l’autre, masquant son incapacité à se dévoiler; on écoute ce qui se cache derrière, son essence. Quiconque pratique ce type d’écoute découvre peu à peu que son imaginaire est animé d’une sagesse intelligente capable de dévoiler les besoins inconscients d’une autre personne. Il s’en suit une communication véritable entre la personne qui « écoute » et l’inconscient de la personne qui est « écoutée ». 

La raison d’être des perturbations et le chemin de la guérison que le corps souhaite effectuer sont alors dévoilés. Un thérapeute qui maîtrise l’art de « l’écoute » peut même verbaliser l’information qu’il reçoit de son imaginaire à la personne qui est « écoutée » afin que le conscient de cette dernière (i.e. son cerveau) puisse s’harmoniser à son inconscient (traduit par les ressentis du corps). Dans le cadre d’une thérapie, cette forme d’écoute intuitive doit être combinée à des techniques énergétiques et de rééducation afin de favoriser un processus de changement chez l’autre, condition essentielle à sa guérison. Les techniques énergétiques dont il est question ici favorisent non seulement la circulation de l’énergie mais aussi des influx psychiques que le cerveau a besoin d’intégrer pour s’ouvrir aux changements que l’organisme souhaite entreprendre. Quant aux techniques de rééducation, elles aident la personne aidée à devenir davantage autonome en s’harmonisant à elle-même. Après une rééducation, les gens me disent qu’ils se sentent unifiés, complets, en harmonie avec eux-mêmes.

Pour terminer, voici un exemple pour illustrer mes propos : Jacques me rencontre pour traiter une impression de fatigue mentale combinée à une difficulté à se concentrer. J’observe par le biais de l’imaginaire que la circulation énergétique dans le haut de son corps est faible. Le sang semble rempli de taches sombres. Je questionne donc ce sang que je perçois par le biais de mon imaginaire pour mieux me mettre en relation énergétique avec lui. Le sang me répond qu’il est fatigué. Je lui demande pourquoi. Il me répond que Jacques sollicite continuellement sa tête. Il m’apparaît tout à coup une image dans laquelle Jacques semble avoir peur de s’affirmer. Je le vois fuir dans l’esprit pour éviter de manifester ses besoins. Il semble que Jacques doive apprendre à exprimer ce qu’il ressent plutôt que de chercher à réfléchir et être inactif. J’exprime cela à Jacques. Il se reconnaît et comprend mieux ses malaises. 

Je lui propose alors de rééduquer son inconscient en transférant de l’énergie vers son sang. L’énergie reçue dynamise le sang de Jacques et aussitôt une nouvelle image apparaît dans mon imaginaire. Je vois Jacques en plein désir d’affirmation mais qui se recroqueville plutôt sur lui-même. Il est incapable de s’affirmer car il est déçu de lui-même. Il croit que la colère est une réaction de faible. Je demande à l’inconscient de Jacques ce que je peux faire pour l’aider. Son inconscient me répond qu’il veut rester seul car personne ne le comprend. Pour poursuivre la rééducation, j’envoie de nouveau de l’énergie vers son inconscient. Je perçois alors que le sang circule dans le haut du corps et que son visage devient très rouge. L’inconscient de Jacques me précise qu’il aime le travail bien fait et qu’il lui faut apprendre à communiquer ce qu’il veut sinon il sera toujours insatisfait de sa vie. Jacques reçoit ces informations avec beaucoup d’émotion. 

Il ressent que quelque chose vient de débloquer en lui. Il comprend soudainement qu’il a toujours refusé d’accueillir sa réelle nature. Il souhaite aujourd’hui s’ouvrir à elle. Je lui propose alors la technique d’accueil souvent utilisée dans la pratique de l’Écoute Imaginaire. Je lui demande d’imaginer qu’une représentation imaginaire de lui-même se tient devant lui et que deux mains énergétiques s’extériorisent de son cœur pour envelopper cette image de lui et l’amener dans son coeur. Jacques accepte de jouer le jeu sans résistance. Il accueille cette énergie dans son cœur et ressent instantanément un renouveau. Il perçoit son désir de s’affirmer comme étant très positif. 

De mon côté, je perçois que son énergie inconsciente s’intègre harmonieusement à son cœur. Ce nouvel état génère aussitôt dans mon imaginaire des images de Jacques où il apparaît particulièrement susceptible. Je comprends alors qu’il serait possible que Jacques puisse se mettre en colère facilement au cours des prochains jours. Je lui explique que ces réactions sont normales et qu’elles vont s’adoucir à mesure qu’il va les accueillir. C’est un peu comme un trop plein qui doit s’exprimer. Lors de la rencontre suivante, Jacques me confirme qu’il a ressenti des colères démesurées qui l’ont mis en relation avec l’impression qu’il devait toujours comprendre les autres et ne jamais manifester d’impatience. À mesure qu’il a laissé les colères s’exprimer, il a constaté que sa concentration était de plus en plus importante. Je constate de mon côté que sa circulation sanguine s’est beaucoup améliorée et qu’il existe une meilleure harmonie entre le cerveau et le corps de Jacques. 

Pour de plus amples informations, visitez le site Internet : www.ecouteimaginaire.com ou communiquez avec Sylvain au (514) 842-4190. 

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La Mystic Rose

Posté par othoharmonie le 10 août 2013

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La Mystic Rose est une thérapie méditative puissante et unique qui dure trois heures par jour pendant trois semaines et qui permet une véritable transformation intérieure selon les expériences de milliers de participants.

L’homme et la femme d’aujourd’hui sont très différents de l’époque de Jésus ou de Bouddha. Nous avons beaucoup plus d’émotions et un nettoyage émotionnel est souvent nécessaire pour trouver la paix intérieure.

L’enseignant spirituel Osho, le créateur de la méthode a dit au sujet de la Mystic Rose : « C’est vraiment ma méditation par excellence ! » et il ajoute « J’ai inventé beaucoup de méditations, mais celle là est certainement la plus essentielle et la plus fondamentale. Elle peut transformer la planète entière ! ».

Le processus est très simple. Pendant la première semaine (3 heures), les participants rient « sans aucune raison ». Cela permet de faire disparaître les blocages et de libérer notre spontanéité intérieure et notre joie.

La deuxième semaine est consacrée aux pleurs (3 heures) et la troisième semaine consiste simplement à observer le silence et à entrer en méditation (3 heures).

Cette technique est libératrice et certaines recherches scientifiques récentes en Italie ont montré qu’elle amène des résultats exceptionnels : elle favorise le détachement par rapport aux émotions négatives, augmente la capacité à ressentir et à être plus serein dans le quotidien.

 

Les 3 étapes détaillées :

Les Rires

Trois heures de rire par jour pendant la première semaine, vous permettra de retrouver la source du rire de l’enfant en vous. Physiquement et psychiquement, il est sain de rire et très vite vous découvrirez une fraîcheur et une sensibilité dans votre corps qui vous apporteront un profond sentiment de  » lâcher-prise ».

Les Pleurs

Trois heures de pleurs par jour pendant la deuxième semaine : une fois le rire passé, vous vous retrouverez inondé de larmes. Ce phénomène sera libérateur et vous serez soulagé de beaucoup de peines et de souffrances. A l’heure actuelle les psychiatres modernes (Janov notamment) reconnaissent les bienfaits des pleurs sur notre santé mentale

Le Silence

Au plus profond du rire et des pleurs, le mental lâche prise et une immense relaxation se produit, vous ouvrant la porte à la méditation et au silence. Pendant la dernière semaine vous pourrez, sans effort, allez plus profondément dans ce silence qui est votre propre nature.

En dehors des trois heures de la Mystic Rose, les participants sont en général pris en charge et invités à rester dans l’énergie de la semaine dans laquelle ils se trouvent. Par exemple, ils peuvent faire du travail méditatif, des ateliers qui restent dans l’esprit du rire si c’est la semaine du rire.

 

Témoignages :

Marc, fonctionnaire, 51 ans de Franche comté
« Je n’ai fait la mystic rose d’Osho qu’une fois… au départ…cela me semblait une chose un peu démente, folle (rire, pleurer et être en silence pendant 3 semaines !) mais en la faisant j’ai compris… en allant chercher ses pleurs intérieurs et ses rires intérieurs on peut s’oublier et casser un peu l’ego et le mental… à un moment donné on s’arrête tout simplement de penser et on relaxe dans le silence… »

Kumar, hollandais 48 ans, Grenoble
« Je pratique du Tai Chi, du Tantra et la méditation dynamique….tout ce qui m’amène une joie de vivre !
La mystic rose pour moi c’est à consommer sans modération ! J’en ai fait deux et elles m’ont aidé émotionnellement à gérer mes colères et ma rage dans la vie.
 »

Julie, Marseille, 32 ans
« La Mystic rose est une des techniques les plus puissantes que j’ai pu faire et pourtant j’en ai fait des choses. Ces 3 semaines m’ont permis d’évacuer toute ma tristesse. Depuis, je me sens tellement mieux ! Je savais que j’avais des chagrins, des douleurs accumulées, des déceptions mais je ne savais pas comment évacuer toutes ces émotions. La mystic rose est vraiment une solution efficace. »

Cliquez ici pour lire l’interview d’un facilitateur de mystic rose
qui répond aux questions de Meditationfrance

Contactez directement Meditationfrance si vous voulez participer à une thérapie méditative, nous tenterons de vous donner les différentes possibilités.

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Les thérapies méditatives

Posté par othoharmonie le 10 août 2013

Les thérapies méditatives dans Guérir en douceur images-7

L’enseignant spirituel Osho considère la thérapie comme insuffisante pour régler les problèmes humains mais efficace pour amener à la méditation. C’est dans cet esprit qu’il a développé les thérapies méditatives.

Elles permettent aux participants de se débarrasser des tensions et des répressions qui les empêchent de s’asseoir en silence et d’observer le mental qui est en fait le problème de base.

Ces méthodes sont simples et effectives et nécessitent peu d’interaction entre les participants. Elles aident simplement chaque individu à aller plus profondément dans son processus de transformation. Aucun thérapeute n’est nécessaire – seul un animateur formé à ces méthodes est suffisant.

Les Thérapies Méditatives d’Osho sont offertes régulièrement à la Mulitversité du Centre International de Méditation Osho à Pune en Inde et aussi parfois en France ou en Europe.

Contactez directement Meditationfrance si vous voulez participer à une thérapie méditative, nous tenterons de vous donner les différentes possibilités.

Découvrez les 3 thérapies méditatives :

La Mystic Rose

Born Again

No Mind

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UN MAÎTRE EN DEVENIR

Posté par othoharmonie le 8 août 2013

Qui est le Maître en nous ? – Comment le re-connaître ?

par Yvan Poirier

UN MAÎTRE EN DEVENIR dans LECTURES Inspirantes images-50J’aimerais vous présenter mon livre intitulé « Un Maître en devenir ». Toutefois et avant tout, je veux vous parler qu’en ces temps dit-apocalyptiques d’explosions et d’implosions des révélations sous toutes leurs formes, nous sommes prêts à explorer l’invisible en nous, et d’y découvrir tout ce qui nous a été caché depuis des centaines de milliers d’années. Ainsi, dans un processus d’évolution, de transformation et de transsubstantiation dans nos vies en 3ième dimension dés-unifiée de la Lumière Vibrale, il est essentiel de comprendre que tous ces changements ne sont pas le fruit du hasard. Ce sont plutôt les causes et les effets de multiples facettes de la multidimensionnalité que nous méconnaissons qui s’interposent et se synchronisent, autant dans notre vie de tous les jours, dans sa forme éternellement énergétique et dimensionnelle, que dans sa Lumière la plus pure.

Le titre complet du livre : 

Un Maître en devenir…

« Qui est le Maître en soi? Comment le Re-Connaître? »

 

Ce manuscrit a pour but de regarder notre vie ordinaire et de nous reconnecter avec celle du Maître intérieur. Donc, je me sens honorer de vous livrer humblement ce manuscrit avec ce que je suis. Dans ce livre, je me sens privilégié de vous formuler ce que j’entends par les Voix, dans les deux sens du terme, de notre Maître intérieur. Voici donc ce que j’apporte comme dimensions de compréhension du Maître intérieur qui vit en nous : 

  • Les quatre (4) principes qui sous-tendent la multidimensionnalité de notre Maître intérieur : Humilité, Simplicité, Authenticité et Spontanéité ou si vous préférez l’expression de l’Enfant intérieur
  • Qui est le Maître en soi?
  • Les 108 préceptes « Comment Re-Connaître notre Maître intérieur »
  • Les 24 Enseignements de « L’Écho du Maître intérieur »
  • Le Verbe qui se fait chair : « La Parole Diamantée »
  • Un message d’un Maître ascensionné qui nous vient directement au Cœur
  • Une prière de reconnaissance avec notre Maître intérieur 

De plus, j’ai créé un audio dans lequel je me ferai également un plaisir de vous donner certaines clés existentielles simples à appliquer afin de nous reconnecter au Maître intérieur. Ces clés permettent, entre autres, de garder une centricité dans le processus d’arrimage avec le Maître intérieur, tout en nous libérant des circuits qui tenaient notre conscience endormie depuis des millénaires. 

Vous réaliserez à l’écoute de l’audio que les clés sont faciles à mettre en pratique, et que la reconnexion avec le Maître intérieur se fait en toute simplicité et en douceur. Certes, ces clés sont, en quelque sorte, des trucs et astuces, qui aident à traverser des moments plus difficiles dans la vie de tous les jours pour chaque personne en mode de conscientisation. Voici d’ailleurs 18 volets thématisés que j’ai choisies d’élaborer et d’étudier avec vous afin d’entrer en communion vibratoire avec le Maître intérieur : 

  • Le 1e volet : Comment peut-on arriver à garder nos énergies, sans les dilapider? Toutefois, comme nous le savons, notre énergie sous tous ses plans, est précieuse. Nous devons la protéger, l’utiliser à bon escient et la façon de la donner parcimonieusement dans l’objectif de la réénergiser; mais pas à n’importe quel prix. Donc, comment arriver à la gérer intelligemment afin de vivre en santé à tous les niveaux. 
  • Le 2e volet : Comprendre nos différences. C’est quoi au juste nos différences vis-à-vis des gens qui sont dans le même cheminement spirituel que nous face à la recherche du Maître intérieur? Comment éviter de nous comparer ou même parfois nous sentir meilleurs ou supérieurs aux autres? 
  • Le 3e volet : Pourquoi on se sent coupables? Quelques principes afin d’éviter de nous culpabiliser? Comment arriver à ne plus nous culpabiliser? 
  • Le 4e volet : La Science des 3D : Détachement, Deuil et Dualités. Détachement : Comment nous détacher de la forme, de la matière et des gens avec Amour? Est-ce vraiment important et nécessaire et pourquoi? Deuil : Comment vivre un deuil sans se sentir coupable, tout en se sentant plutôt libérer?Dualités :Comment composer et briser nos dualités quelles qu’elles soient? 
  • Le 5e volet : Les clés pour se pardonner et pardonner. Comment arriver à pardonner et à se pardonner? Quels sont les moyens les plus doux et les plus efficaces pour pardonner et nous pardonner avec un Amour Vibral? 
  • Le 6e volet : Contrecarrer nos peurs. Comment les observer? Comment faire pour les contrer en affinité vibratoire avec l’Amour Vibral du Maître intérieur? 
  • Le 7e volet : Pourquoi prendre sa place dans la vie? Comment arriver à prendre sa place sans prendre celle des autres? 
  • Le 8e volet : Une parole juste équivaut à une pensée multidimensionnelle nous signale une équation plausible. Comment comprendre le fait de nous saboter avec nos paroles dégénératrices ou négatives ou mêmes positives à l’excès? Comment apprendre à créer un parole juste par nos pensées multidimensionnelles? 
  • Le 9e volet : Comment regarder le fait de douter? Pourquoi doutons-nous? Comment arriver à cesser de douter et commencer à regarder où notre FOI intérieure est rendue dans tout ça. 
  • Le 10e volet : Apprendre à DIRE NON avec discernement! Pourquoi parfois devons-nous dire NON, malgré nos craintes? De quelle façon pouvons-nous dire NON sans se sentir coupables! 
  • Le 11e volet : La confiance et l’estime de soi! Comment perd t’on la confiance en soi et l’estime de soi? Comment les reconquérir sans que cela soit de l’ordre de l’ego qui veut avoir raison ou de la personnalité qui le fait pour l’apparence des choses? 
  • Le 12e volet : L’autonomie! C’est quoi au juste être vraiment autonome? Comment arriver à une autonomie sans se défiler de nos responsabilités, tout en se reconnectant avec notre Maître intérieur? 
  • Le 13e volet : Qu’est-ce que l’Intelligence du Maître intérieur? Comment intelligencer notre vie au quotidien afin de nous connecter à notre divin? Finalement, accepter de nous abandonner à l’Intelligence de la Lumière afin qu’elle nous aiguille vers nos bons choix et notre Maître intérieur. 
  • Le 14e volet : Vivre le lâcher prise? Pourquoi on ne lâche pas prise? Comment arriver à lâcher prise en s’abandonnant à la Lumière Vibrale? Comment on s’y prend pour s’abandonner à la Lumière vibrale? 
  • Le 15e volet : Savoir Vivre, c’est Savoir-Être? C’est quoi savoir-vivre dans ces temps de Lumière vibrale? Comment arriver à communier avec notre Maître intérieur par le Savoir-Être? 
  • Le 16e volet : Ouvrir son cœur à 360 degrés. C’est quoi le Cœur Vibral? Quand le Maître intérieur parle t’il avec son Cœur Vibral? Comment pouvons-nous ouvrir notre Cœur, sans le mental discursif, sans les désirs de l’ego et sans le paraître de la personnalité? Ouvrir son Cœur sans se faire mal ou de faire du mal à quiconque. 
  • Le 17e volet : Vivre le moment présent? Comment vivre synchroniquement avec le moment présent, sans nous déresponsabiliser? Et aussi, comment faire une CURE du silence avec le Cœur Vibral? 
  • Le 18e volet : Comment être en communion avec notre Maître intérieur? Quelques clés essentielles pour notre réunification avec le Maître intérieur. Finalement, quelques invocations vibratoires pour nous connecter multidimensionnellement avec notre Maître intérieur 

Dans la lecture de ce livre et à l’écoute de l’audio, je souhaite à tous ceux et celles qui sont dans une phase de conscientisation, un bon voyage virtuel dans ces mondes multidimensionnels où la conscience deviendra de plus en plus illimitée, et ce, en compagnie du Maître intérieur qui se révélera de plus en plus en chacun de nous.

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« UN MAÎTRE EN DEVENIR »

(70 pages en format PDF)

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Apprendre à reconnaître les connexions qui nous lient…

Posté par othoharmonie le 8 août 2013

Apprendre à reconnaître  les connexions qui nous lient… dans Etat d'être images-49-154x300Sommes-nous tous reliés par des liens invisibles ? C’est ce que pense la journaliste scientifique Lynne Mc Taggart, qui nous éclaire dans son livre « Le lien quantique » sur cette nouvelle approche du monde.

Quand les trois vagues de vingt-quatre mètres de haut du tsunami de décembre 2004 ont frappé la baie de Bon Yai, au sud de l’île de Surin, la tribu Moken, une petite communauté nomade de pêcheurs, a été témoin de l’anéantissement de son village et de la mort instantanée de 24 000 villageois qui s’étaient réfugiés sur l’une des plus hautes collines de l’île. Les anciens avaient prévenu toute la tribu des Moken, c’est-à-dire 200 personnes, et tous, à part un garçon handicapé, ont réussi à se sauver bien avant que les vagues n’arrivent. Quand le tsunami a balayé le nord, en atteignant les îles d’Andaman, de Nicobar et le sud de l’Inde, les 250 membres de la vieille tribu Jarawa, seuls occupants de l’île de Jirkatang, ont tous fui dans la forêt de Balughat. Ils ont vécu pendant 10 jours de noix de coco et s’en sont sortis. 

Tous les membres des quatre autres tribus indigènes de l’archipel indien des îles Andaman et Nicobar – les Onges, les Grands Andamanais, les Sentinelles et les Shompen – ont eux aussi eu la prémonition du tsunami, alors que d’ordinaire ils auraient dû être en mer en train de pêcher. Quand un hélicoptère indien a survolé l’île, pour chercher des survivants, une Sentinelle nue, offensé par cette intrusion sans raison d’être, a brandi son arc et lancé une flèche vers l’engin. 

Quand on leur a demandé comment ils savaient que le tsunami arrivait, un ancien de la tribu a haussé les épaules. C’était évident. L’un des petits garçons de la tribu avait été pris de vertiges. Le niveau du ruisseau près de leur village avait soudain baissé. L’un des membres de la tribu avait remarqué des petites différences entre la façon dont une vague grossissait par rapport à une autre. Ils avaient remarqué une agitation inhabituelle chez les plus petits mammifères qui griffaient davantage, une légère altération dans les figures de nage des poissons. 

Quand il était enfant, on avait appris à l’ancien à faire attention à ces signaux subtils. Ils annonçaient des secousses de la terre et de la mer qui allaient se déchaîner avec rage. L’ancien avait compris que les signes étaient là, que la mer et que la Terre étaient « en colère » et que son peuple devait se réfugier sur les plus hautes Terres. 

L’une des régions les plus affectées par le tsunami comprenait le Yala National Park, la réserve de vie sauvage la plus grande du Sri Lanka, où les raz-de-marée ont inondé jusqu’à 3km à l’intérieur des terres. Pourtant, selon Ravi Corea, président de la Sri Lanka Wildlife Conservation Society, parmi toutes les centaines d’animaux de la réserve, seulement deux buffles d’eau sont morts. Des centaines d’éléphants, de léopards, de tigres, de crocodiles et de petits mammifères se sont cachés dans leurs repaires ou se sont sauvés pour se mettre à l’abri. 

La survie remarquable des animaux sauvages et des peuples indigènes a été attribuée à un sens très aigu de l’ouïe, à un don « sismique » qui leur permet de sentir les vibrations d’un tremblement de terre, ou à une compréhension ancestrale des changements subtils dans le vent et dans l’eau. « Ils peuvent sentir le vent », déclare Ashish Roy, avocat et activiste environnemental, en parlant des indigènes. « Ils peuvent jauger de la profondeur de la mer rien qu’avec le son de leurs rames. Ils ont un sixième sens que nous ne possédons pas. »
Mais il y a une autre possibilité qui est quelque chose d’encore plus extraordinaire : une différence énorme entre la façon dont ils voient le monde et la façon dont nous le voyons. (…)

Nous avons perdu notre sens du lien, mais notre perte n’est pas irrévocable. Nous pouvons remettre l’intégralité dans nos vies et retrouver le sentiment de la connexion entre les choses, mais cela nécessite de suivre une série de règles très différentes de celles avec lesquelles nous vivons à présent. Vivre le lien, c’est s’abandonner à la poussée de la nature vers l’intégralité et reconnaître le tout dans chaque aspect de notre vie quotidienne. Nous devons nous poser certaines questions fondamentales : comment pourrions-nous voir le monde comme autre chose qu’un lieu qui existe seulement pour nous ? Comment pourrions-nous avoir des relations les uns avec les autres qui ne soient pas basées sur la compétition ? Comment pourrions-nous nous organiser dans notre voisinage – la tribu immédiate autour de nous et notre plus petit groupe en dehors de la famille – pour nous soutenir mutuellement plutôt qu’entrer en compétition ? 

Nous avons besoin de percevoir différemment le monde, de communiquer différemment avec les autres, de nous organiser – d’organiser nos amitiés, notre voisinage, nos villes et nos cités différemment. Si nous ne voulons pas être séparés, mais toujours attachés et engagés, nous devons changer notre but fondamental sur Terre en quelque chose de plus grand que celui qui est fondé sur la lutte et la domination. Nous devons voir nos vies à partir de perspectives complètement différentes, d’un point de vue plus large afin que nous puissions voir finalement l’interconnexion. Nous devons changer la façon même de voir le monde, afin de voir comme voient les Moken, non pas pour prévenir les tsunamis, mais pour remarquer les connexions qui nous lient tous ensemble. (…)

Nous avons oublié comment regarder. Nous ratons la connexion subtile, l’idée périphérique, le moindre changement dans le vent qui nous amènerait à la conclusion inéluctable qu’un tsunami se prépare. Même les Moken qui étaient sur leurs bateaux avant que le tsunami ne frappe ont su aller vers les eaux plus profondes et s’éloigner du bord, contrairement à leurs voisins, les pêcheurs birmans, qui ont péri. Un Moken a accueilli la nouvelle de leur mort d’un hochement de tête : « Ils pêchaient des sèches. Ils n’ont rien vu venir. Ils ne savent pas comment regarder. »

Nous avons vu que notre besoin le plus fondamental est de toujours chercher un lien et une unité, et d’aller au-delà de l’individualité. Pourtant, quand nous regardons notre monde, nous ne voyons que des choses individuelles, séparées et sans rapport. Nos impulsions les plus basiques sur nous-mêmes vont à l’encontre de la façon actuelle dont nous voyons et interprétons notre monde. En apprenant à voir comme un Moken, à voir l’espace entre les choses, nous pouvons apprendre à reconnaître les connexions qui ont toujours été présentes, mais qui sont restées invisibles à l’œil occidental : les connexions qui nous lient ensemble. Nous commencerons à reconnaître ce qui est le plus invisible : l’impact de nous-mêmes sur les autres et sur ce qui nous entoure.

Le lien quantique, Lynne Mc Taggart
Macro Éditions (Janvier 2012 ; 392 pages) 

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Vivre en conscience

Posté par othoharmonie le 7 août 2013

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Pour découvrir ce que c’est que de vivre, il nous faut avoir non seulement l’énergie, mais encore une qualité de passion soutenue, et ce n’est pas l’intelligence qui peut soutenir la passion. Pour qu’existe cette passion, il faut nous demander d’où vient le gaspillage de l’énergie. Il est aisé de voir que c’est un gaspillage d’énergie que de suivre quelqu’un – vous comprenez ? – d’avoir un leader, un gourou, parce que quand vous suivez, vous imitez, vous copiez, vous obéissez, vous établissez une autorité, et votre énergie est par conséquent diluée. Observez ceci, je vous en prie, faites le. Ne retournez pas vers vos gourous, vos sociétés, vos autorités, laissez les tomber comme des objets brûlants. Vous pouvez voir comment vous gaspillez votre énergie quand vous acceptez un compromis. Vous savez ce que c’est qu’un compromis ? Il y a compromis quand il y a comparaison. Or, depuis notre enfance, nous sommes entraînés à comparer ce que nous sommes avec celui qui est le meilleur de la classe ou le meilleur de l’école : ou encore nous comparer avec ce que nous étions naguère, nobles ou ignobles, nous comparer aux moments heureux par lesquels nous avons passé hier, qui sont survenus sans que nous soyons prévenus, mais subitement ce bonheur nous est arrivé, la joie de contempler un arbre, une fleur, le visage d’une belle femme, d’un enfant ou d’un homme, et nous comparons l’état d’aujourd’hui avec celui d’hier. Une telle comparaison, une telle mensuration, c’est le commencement d’un compromis. Je vous en prie, voyez ceci par vous-même. Voyez-en la vérité, voyez que, dès l’instant où vous mesurez, c’est à dire où vous comparez, vous être en train de négocier avec ce qui est. Quand vous dites qu’un tel homme est fonctionnaire, qu’il gagne tant, qu’il est à la tête de ce département ci ou de celui-là, vous comparez, vous jugez, vous situez certaines personnes comme étant importantes, oubliant leurs qualités humaines, mais les jugeant selon des diplômes, leur qualité, leur valeur économique, leur job et toutes les lettres de l’alphabet qui figue après leur nom. Et ainsi vous comparez, vous vous comparez à un autre, que l’autre soit un saint, un héros, un dieu, une idée ou une idéologie – vous comparez, vous mesurez – et tout ceci donne naissance à des compromis qui ne sont rien d’autre qu’un immense gaspillage d’énergie. Il ne s’agit pas ici de votre vie sexuelle et de toutes les traditions qui accompagnent cette idée. Donc, quand on voit que tout ceci constitue un gaspillage d’énergie et que cette énergie est complètement perdue, quand vous vous complaisez à des activités purement intellectuelles, des théories, vous demandant s’il existe ou non une âme, tout cela c’est du temps perdu, de l’énergie gaspillée. Quand vous lisez ou que vous écoutez les sempiternelles citations d’un saint quelconque, ou d’un sanyasi, ou les commentaires qu’il a pu faire de la Gita, ou des Upanishad, mais pensez combien c’est absurde, combien c’est enfantin ! Voilà quelqu’un qui donne une explication d’un livre, lequel est lui-même mort et écrit par un poète qui est mort, pour lui attribuer une signification immense. Tout ceci montre l’infantilisme d’un tel gaspillage d’énergie.

Seul un esprit infantile se compare à ce qui est et à ce qui devrait être. Un esprit mûr ne compare pas, ne mesure pas. Je ne sais pas si jamais vous vous êtes regardé vous-même pour constater comment vous vous comparez à une autre en disant : « il est tellement beau, il est si intelligent , si habile, si éminent : moi je ne suis rien du tout et j’aimerais tellement être comme lui »

Ou bien encore : « comme elle est belle, comme elle est bien faite. Elle a un esprit vraiment intelligent, séduisant, bien supérieur au mien ». Toujours nous pensons et nous fonctionnons dans un mode de comparaison et de mesure. Et si jamais vous vous êtes examiné, peut-être que vous vous êtes dit :« maintenant plus de comparaison, plus de comparaison avec n’importe qui, même pas avec l’actrice la plus prestigieuse ». Voyez-vous, la beauté ne se trouve pas dans l’actrice, la beauté est une chose totale, qui n’est ni dans le visage, ni dans la taille, ni dans le sourire, mais là où il y a une qualité de compréhension totale, la totalité de son être ; quand c’est là ce qui apparaît, là est la beauté. Voyez la chose en vous-même, s’il vous plait, essayez, ou plutôt faites-le.

Extrait des écrits de krishnamurti

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Etre libre : qualité de l’esprit

Posté par othoharmonie le 7 août 2013

Etre libre : qualité de l'esprit dans APPRENDS-MOI images11

La liberté est la qualité de l’esprit qui est absolument nécessaire quand il s’agit de voir. Ce n’est pas liberté de quelque chose. Si vous êtes libre de quelque chose, ce n’est pas la liberté, c’est une réaction. Si vous fumez et renoncez à fumer, et vous dites alors : « je suis libre », vous n’êtes pas tellement libre, mais vous êtes libéré de cette habitude particulière. La liberté intéresse tout le mécanisme de la création des habitudes, et pour comprendre ce problème de la création des habitudes, il faut être libre d’observer, de regarder ce mécanisme.

Nous avons peut-être peur de cette liberté là aussi, et c’est pourquoi nous la reléguons dans un paradis hypothétique. C’est donc peut-être la peur qui est cause de ce que nous n’avons pas cette énergie dans la passion, énergie qui nous permettrait de découvrir pour nous-mêmes pourquoi cette qualité d’amour nous fait défaut. Nous avons bien d’autres choses : l’avidité, l’envie, la superstition, la peur, la laideur d’une vie triviale, la routine consistant à aller au bureau tous les jours pendant les 40 ou 50 années à venir, ce n’est pas dire qu’il ne faut pas aller au bureau, malheureusement on y est contraint, mais cela devient une routine et cette routine, cet éternel bureau, cet accomplissement de la même tâche jour après jour, interminablement, pendant 40 annnées, moule l’esprit, mais dans une seule direction.

Il se pourrait, et c’est probablement vrai, que chacun de nous a tellement peur de la vie parce que, faute de comprendre tout ce processus, nous ne pouvons absolument pas comprendre ce que c’est que de ne pas vivre. Vous voyez ? Ce que nous nommons vivre, l’ennui quotidien, la lutte, le conflit journalier qui se produisent en soi-même et en dehors de soi-même, les exigences cachées, les besoins dissimulés, les ambitions, les cruautés et ce fardeau énorme de souffrances conscientes et inconscientes, voilà ce que nous appelons vivre, n’est-ce-pas ? Nous pouvons chercher à fuir tout cela, à fréquenter le temple ou le cercle, ou suivre un nouveau « gourou, ou devenir un hippie, ou nous mettre à boire ou faire partie d’une société quelconque qui nous promet quelque chose, n’importe quoi, tout cela pour nous évader. C’est la peur qui constitue le principal problème de ce que nous appelons vivre, la peur de ne pas exister, d’être lié avec toute la souffrance qui s’ensuit, comment se détacher, savoir s’il existe une sécurité physique, émotive, psychologique, la peur de tout cela, la peur de l’inconnu, du lendemain, de voir votre femme vous abandonner, d’être sans croyance aucune, de se sentir isolé, solitaire et, à chaque instant, profondément désespéré en soi-même ; voilà ce que nous appelons vivre, c’est une lutte, une existence torturée, pleine de pensées stériles. Et c’est ainsi que nous vivons, parce que telle est notre existence avec de rares moments d’équilibre, de clarté, auxquels nous nous attachons avec fureur.

Extrait des écrits de krishnamurti

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un Blog de soutien à votre Ascension

Posté par othoharmonie le 7 août 2013

un Blog de soutien à votre Ascension dans Entre amis coccinelle

Yvan Poirier se fait une joie de répondre à toutes vos questions dans le NOUVEAU BLOG D’ÉCHANGES SUR LA TRANSFORMATION offert quotidiennement aux membres de la Presse Galactique. N’hésitez pas à utiliser ce blog conçu spécialement pour apporter certains éclairages relatifs à ce que vous vivez personnellement et intérieurement en cette période intense de mutation planétaire…

Voici un aperçu de sujets récents traités dans ce blog à partir des questions des lecteurs :

  • Des lourdeurs dans les jambes peuvent être causées par l’Onde de Vie provenant autant du Soleil central de la Terre que du Soleil d’Alcyone
  • Comment vivre une augmentation soudaine du poids
  • Peu importe qui nous sommes sur cette Terre, nous devons comprendre que nous ferons tous et toutes bientôt un Face-à-face avec nous-mêmes.
  • Le bien et le mal représentent la dichotomie psychique qui nous a gardée dans la dualité tout au long de nos vies.
  • La Loi d’attraction comme nous l’entendions, ne fait plus partie de notre monde depuis quelques mois. La loi d’attraction faisait partie de la manifestation électromagnétique de la matrice astrale qui est en train de se dissoudre. Elle a été remplacée par la Loi de Grâce. Celle-ci représente l’ajout multidimensionnel qui est transmis par notre Soleil ainsi que d’autres Soleils comme Alcyone et Sirius pour ne nommer que ces deux lieux de création.

VOUS POUVEZ VOUS AUSSI PARTICIPER À CE BLOG D’ÉCHANGES

VOICI COMMENT…

 

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Le journal de mes nuits

Posté par othoharmonie le 5 août 2013

Interprétation des rêves

Extrait de : Le journal de mes nuits
Dr Jean-Michel Crabbé

Le journal de mes nuits dans AUTEURS A CONNAITRE images-22

Le but de l’ouvrage « Le journal de mes nuits » est de nous montrer par l’exemple – celui de l’auteur – comment les rêves contribuent sur une longue période au déroulement du processus d’individuation que Jung a décrit.

Plus de 300 rêves
Jean-Michel Crabbé nous livre et nous commente une sélection de ses propres rêves, basée sur les milliers de rêves qu’il a noté au cours d’une période qui s’étend de 1984 à 2005.

Par essence le processus d’individuation est unique, aussi l’exercice auquel se livre l’auteur est difficile. Il nous dévoile ses rêves et met chacun d’eux en relation avec sa situation du moment, ses interrogations, sa vie passée et à venir. Au fil des pages, se dessine une lente évolution, le travail autour des rêves prend tout son sens. 

Le rêveur et le rêve
L’auteur précise « Parler objectivement des rêves m’oblige à parler de moi et de mes propres rêves, le plus honnêtement possible, et sur le long terme. Parler de mes rêves m’oblige à donner mes propres associations, à dévoiler les idées et les réflexions qui me viennent peu à peu à l’esprit à propos de tel ou tel rêve, et à parler un peu de la vie que je mène ». Il ajoute « En dernière analyse, seul le rêveur lui-même peut commenter ses rêves et en donner une interprétation valable ». Aussi le présent ouvrage servira d’exemple pour tous ceux qui s’engagent dans cette voie de prise en compte et de reconnaissance des messages véhiculés par les rêves.

Chaque rêve me bouscule
L’auteur souligne que « L’initiation et l’épreuve sont bien réelles. Mon travail intérieur est un véritable parcours initiatique. Chaque rêve me bouscule, un peu ou beaucoup, me montre quelque chose de nouveau et je deviens un autre homme ». Il ajoute : « Mes rêves ont une cohérence et une logique interne indiscutables, avec des lignes directrices stables pendant des années, des rappels de rêves très anciens, de rêves emboîtés, des réponses à des problèmes tout à fait concrets, des critiques, des avertissements et des encouragements, une complémentarité entre des rêves séparés par de longs intervalles de temps. Mes rêves reprennent les mêmes thèmes sous différents aspects. Ils me répètent les mêmes conseils pendant des mois ou des années jusqu’à ce que je comprenne et que j’en tienne compte ».

L’individuation
L’auteur définit le processus d’individuation tel qu’il le vit : « L’individuation est une sorte de jeu de piste intérieur, avec des directions, des messages énigmatiques, des voies sans issue, des périodes de progrès et de régression. Le rêve transforme peu à peu la façon de penser et la vie de celui qui s’y consacre. Le rêve nous révèle notre nature profonde et il nous différencie de nos conditionnements familiaux et sociaux ». Ce processus balaye tout le spectre de la vie psychique, des fonctions instinctives aux fonctions les plus élevées, intellectuelles et spirituelles. Il confirme l’importance de la notion jungienne d’inconscient collectif.

Le rêve surprend, répare et guide
Il ajoute : « Le langage du rêve est une sorte de langue maternelle universelle que l’homme a oubliée au fil des siècles. Comme un événement imprévu, le rêve surprend, provoque un arrêt et un retour sur soi, une réflexion. Le rêve nous corrige et nous répare, il est en permanence adapté à tout ce que nous sommes. Le rêve est le germe d’une pensée nouvelle que la conscience doit saisir et développer. Le rêve est la source et l’avenir de la pensée, il nous guide vers notre propre totalité et notre accomplissement ».

Jung ne s’étudie pas, il doit se vivre
Voici comment interviennent C.G. Jung et M.L. von Franz dans la vie de Jean-Michel Crabbé : « Dans mes rêves, Jung et ses livres sont toujours très importants. Je préfère ses livres les plus vivants comme Ma Vie, C.G. Jung parle, l’Âme et l’a vie, Un mythe moderne ou son Essai d’exploration de l’inconscient. [...] Avec Jung, le principal danger est de passer sa vie à l’étudier sans jamais faire soi-même l’expérience de l’inconscient et sans faire le premier pas vers sa propre individuation. Jung ne s’étudie pas, il doit se vivre. Avant ce travail, je n’avais pas remarqué la place de Marie-Louise von Franz dans mes rêves. Cette plus proche collaboratrice de Jung y intervient d’une façon très positive comme une inspiratrice, une muse, une guide images-21 dans Rêvespour mon travail. »

L’interprétation jungienne des rêves
Jean-Michel Crabbé rappelle que « L’interprétation jungienne considère le rêve comme un témoin de la situation intérieure du rêveur, un instantané de sa vie psychique, une fonction d’équilibrage et de croissance psychique, une fonction créatrice. Presque chaque rêve concerne la vie intérieure du rêveur et doit être interprété sur le plan du sujet. Dans sa fonction compensatrice, le rêve corrige le point de vue de la conscience par celui de l’inconscient. L’inconscient élargit le champ de la conscience à ce qu’elle ne perçoit pas ». D’où un enrichissement, une évolution qui s’enclenche.

Éditions Robert Laffont, collection Réponses, 304 pages

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entre rêves et réalités

Posté par othoharmonie le 5 août 2013

Paralysie du sommeil  

entre rêves et réalités dans Rêves images16

Imaginez que vous vous réveilliez, le corps bloqué, le souffle oppressé, la conscience inondée de perceptions étranges – dont celle d’une présence immatérielle à vos côtés. Plus courante qu’il n’y paraît, l’expérience a un nom: paralysie du sommeil. A quoi tient-elle ? Que faut-il en penser ? Que faire pour la dompter ?

« J’étais étudiant, raconte David Hufford, professeur au Penn State College of Medecine (USA). Epuisé par un bachotage intense, je m’étais couché tôt. Une heure plus tard, je me réveille ; j’entends un bruit de porte et des pas étouffés. Bizarre : j’avais fermé à clé. J’essaye de bouger, de crier. Impossible. Je commence à paniquer. Soudain, je sens une forte pression sur ma poitrine, quelque chose enserrer mon cou. Je n’arrive plus à respirer, je me dis que je vais y passer ! Puis mes muscles finissent par réagir, je saute du lit et m’enfuis. »

L’histoire paraît abracadabrante. Elle concerne pourtant, au moins une fois dans leur vie, 30 à 40% des gens.« Rien ne me préparait à ce type d’expérience, commente David Hufford. J’étais jeune, en bonne santé, ne consommais aucune substance. Je n’étais pas non plus particulièrement croyant, m’apprêtant plutôt à devenir un bon matérialiste. »

Entre rêve et réalité

Déstabilisants, parfois source d’angoisse, ces épisodes, isolés ou récurrents, sont connus de la science sous le terme de « paralysies du sommeil ». Premier point important, le blocage de l’activité musculaire est parfaitement normal pendant le sommeil : il évite qu’on vive physiquement ses rêves. Le trouble survient quand, par une sorte de mauvais timing, cette inhibition s’invite à un moment où la conscience n’est pas totalement endormie. Piégé entre sommeil et éveil, le cerveau perçoit un état qu’il n’est pas censé distinguer. « Ce processus biochimique est parfaitement compris, confirme David Hufford. Il explique l’impossibilité de bouger le corps, ainsi que la sensation de pression sur la poitrine et de manque d’oxygénation, liée au blocage involontaire des muscles respiratoires », sous l’effet de la panique.

Permet-il aussi d’expliquer les autres sensations ? Là-dessus, les scientifiques sont plus circonspects. « 80% des personnes ayant vécu une paralysie du sommeil témoignent de perceptions extraordinaires », rappelle David Hufford. Auditives, comme « des souffles, des voix, de la musique, des grincements ». Visuelles, via souvent la distinction d’une présence, sous la forme d’une ombre, d’un halo ou d’une masse sombre. « Certains disent la voir nettement, d’autres plutôt percevoir où elle est, où elle va, quelles sont ses intentions », précise David Hufford. D’autres impressions, encore, peuvent être évoquées : « J’ai vécu une dizaine de paralysies du sommeil lorsque j’étais étudiante, témoigne Patricia Serin, psychologue clinicienne.J’avais l’impression qu’une ombre s’approchait de moi jusqu’à me fixer puis m’attaquer. Parfois, en pleine agression, un bourdonnement m’enveloppait, je me sentais sortir de mon corps pour m’éloigner de cette violente intrusion. J’atterrissais une fois l’entité partie, avant de plonger d’épuisement dans un sommeil profond. » 

Pour Allan Cheyne, professeur de psychologie à l’Université de Waterloo (Canada), qui a étudié plus de neuf mille cas, ces perceptions s’apparentent biologiquement aux rêves. « Cheyne explique que deux mécanismes cérébraux interdépendants gèrent notre sommeil, décrypte Patricia Serin. L’un nous permet de nous réveiller, l’autre de nous maintenir en état de rêve. Lorsqu’ils ne fonctionnent pas correctement, le premier n’inhibe plus le second, et l’on se réveille sans cesser de rêver. » Mis en alerte brusquement, inquiet de sentir le corps paralysé et la respiration oppressée, le cerveau nourrirait l’activité onirique d’images internes, représentatives de nos peurs.

Mais alors, comment se fait-il que les visions induites par les paralysies du sommeil convergent tellement ? Les rêves, eux, varient énormément d’un individu à l’autre !

Selon David Hufford, qui a étudié le sujet pendant trente ans, dans plus de douze pays, ces similitudes ne peuvent être le fruit d’une influence culturelle. « Les témoignages concordent partout dans le monde, à toutes les époques », rappelle-t-il. Au point que la paralysie du sommeil se retrouve dans les folklores d’Orient et d’Occident, sous forme d’une vieille sorcière en Amérique du Nord, d’un démon mâle ou femelle en Europe du Sud, d’une kanashibari au Japon, d’un djinn au Maroc, d’un elfe en Europe du Nord… « Aujourd’hui, ces légendes sont aux oubliettes, mais des gens continuent de vivre ce type d’expérience. Elles ne sont donc pas le fruit de croyances. »

Ni de troubles neurologiques. Car si certaines prédispositions favoriseraient le déclenchement de la paralysie du sommeil, « aucun processus physiologique connu n’est capable de produire des contenus hallucinatoires aussi complexes »

Autre hic : l’expérience est bien réelle. Tous ceux qui la vivent disent s’être sentis aussi lucides qu’en état de veille. Et tous s’en souviennent parfaitement le lendemain – ce qui n’est pas le cas des rêves. « Les travaux de l’anthropologue Michael Winkelman suggèrent que les humains sont câblés pour voir des esprits, indique Ryan Hurd, auteur d’un guide sur la paralysie du sommeil. Nul ne sait s’ils sont des représentations mentales, symboliques, fomentées par notre inconscient pour nous passer un message, ou s’ils ont une existence propre, extérieure à nous. Mais le vécu, lui, est authentique. » Alors de quoi s’agit-il ? « Etat modifié de conscience », répond David Hufford, comme ceux qu’on atteint parfois volontairement par l’hypnose, la transe, les psychotropes ou la méditation intense. « On ne dispose pas d’une cartographie précise de ces états, mais on sait qu’ils existent. » Dans ces moments, le cerveau serait capable de capter d‘autres champs vibratoires et de percevoir d’autres dimensions du monde, différentes à la fois de l’univers du rêve et de la réalité matérielle ordinaire. 

Moteur de ce processus : une certaine sensibilité. Innée chez certains, elle peut émerger chez d’autres dans ces moments où la vie nous submerge, où une brèche se crée dans nos systèmes de défense habituels : suractivité physique ou intellectuelle, horaires chaotiques, retard de sommeil, anxiété, mort d’un proche, naissance d’un enfant, passage à l’âge adulte, crise de la cinquantaine, problème professionnel, difficultés socio-économiques, changement d’environnement… « J’ai remarqué que ça m’arrivait surtout lorsque j’étais stressée ou fatiguée », note ainsi Leila, victime de paralysies de sommeil depuis trois ans.

Jusqu’à révéler, parfois, des malaises plus profonds. « Les troubles post-traumatiques peuvent promouvoir la paralysie du sommeil », indique le psychiatre Devon Hinton dans un article de Sciences News – par exemple chez les victimes d’abus sexuels ou les rescapés d’actes violents. « En plongeant dans l’inconscient, la psychanalyse peut proposer des explications à des paralysies du sommeil régulières, telles qu’un refoulement, un déni, une phobie, une tendance à l’hystérie, la paranoïa ou la dépression », ajoute Patricia Serin.

Voie de transformation

Si ça vous arrive, pas de panique. « Vous n’êtes ni fous, ni maudits ! rassure Hufford. Par méconnaissance, beaucoup de psychiatres, devant de tels symptômes, concluent à un épisode psychotique. Savoir que la paralysie du sommeil est courante, qu’elle peut arriver à n’importe qui, l’inscrit dans une normalité. »

Qu’on soit convaincu d’être harcelé par des esprits ou qu’on jette sur l’expérience un regard très rationnel, l’important est d’abord de retrouver confiance dans sa capacité à surmonter le trouble. Puis d’envisager la paralysie du sommeil comme la manifestation d’un déséquilibre, une invitation (certes musclée) à l’identifier et tenter de le résoudre. « Le poète Robert Bly décrit ces ombres comme tout ce qu’on évite de regarder en face, tels un trait de caractère, une histoire personnelle ou collective, une situation difficile, commente Ryan Hurd. Ces visions ne s’invitent pas dans nos nuits pour nous faire peur, mais pour être entendues. »

Jusqu’à en faire, pourquoi pas, une opportunité de transformation personnelle. « Les paralysies du sommeil sont perturbantes mais pas dangereuses, témoigne Jean-Christophe Terrillon, professeur au Japan Advanced Institute of Science and Technology. A moins d’être cardiaque au point de succomber à la panique, elles sont sans conséquence physiologique. Explorer la peur qu’elles suscitent conduit à un changement psychologique radical, d’un état défensif à une attitude courageuse d’observation et d’apprentissage. » Ce que Patricia Serin appelle « une voie d’accomplissement de soi », dont il faut « apprendre à utiliser les ressources pour se transcender ».

OK, mais comment ? « Sur le moment, le premier réflexe, qu’on soit religieux ou non, est souvent de prier », observe David Hufford. Sous une forme ou une autre, concentrer son esprit sur des choses positives et rassurantes semble assurément une première clé. Dieu, le Dalai Lama, votre mère, votre copain, peu importe ! « Vous pouvez aussi imaginer un cercle d’amour tout autour de vous, propose Ryan Hurd. Ça semble ridicule, mais ça marche. »

Le plus important : se calmer. « Qu’on pense rêver ou être éveillé, il s’agit d’admettre qu’on vit une paralysie du sommeil, qu’on va s’en sortir, recommande Patricia Serin. La peur active dans notre cerveau deux types de réaction : se battre ou fuir. Impossible dans une paralysie du sommeil, puisque le corps est bloqué ! On passe alors en mode terreur. » Pour l’évacuer, il faut « reprendre aussi tranquillement que possible la maîtrise de sa respiration, en l’amplifiant et en la ralentissant », visualiser une partie précise de son corps – comme le bout de ses doigts ou de ses orteils – puis essayer de les faire bouger. Et, si l’on estime être attaqué par une entité, « s’affirmer face à l’intrus, en exigeant qu’il parte et ne nous dérange plus », préconise Patricia Serin. « Dans cette expérience, nous ne sommes pas des victimes passives, estime aussi Ryan Hurd. Le corps est bloqué, mais le reste est modelé par nos peurs et nos pensées. Si le visiteur se fait insistant, demandez-lui ce qu’il veut, comment vous pouvez l’aider. Face à cette présence, soyez curieux, ouvert mais ferme. Si vous êtes dans l’acceptation et la confiance, l’expérience se métamorphosera. La nature reflète le visage que l’on tourne vers elle. »

Une fois la crise passée, pour éviter qu’elle recommence dans la foulée, David Hufford conseille d’allumer la lumière, « se lever, boire un verre d’eau », voire faire quelques exercices avant d’aller se recoucher, « mais pas sur le dos ! Les trois-quarts des paralysies du sommeil surviennent quand on dort dans cette position ».

Patricia Serin, elle, recommande de noter sur un carnet les détails de l’expérience, les émotions ressenties, le contenu de la journée précédente, afin de mieux l’apprivoiser. « Seul ou avec un psy, on peut ensuite associer avec d’autres vécus, des souvenirs, des traumatismes. Le fait de pouvoir en parler représente déjà un grand soutien. » Au-delà, pour tous les spécialistes, les paralysies du sommeil régulières doivent inviter à repenser son mode de vie. Exit les drogues, l’alcool et les excitants. Exit les pics de stress, les nuits trop courtes, les retards de sommeil accumulés. Exit les activités stimulantes avant d’aller se coucher. Au programme : régime alimentaire équilibré, chambre paisible et fraîche, volets formés (la lumière favorise le phénomène), soirées calmes, activités permettant de se poser, de se reconnecter à son intériorité, d’exprimer sa créativité… 

Certains affirment même devenir suffisamment sereins et ancrés face à l’expérience pour en faire un tremplin vers d’autres dimensions. « Leur terreur initiale se transforme progressivement en excitation ou en ravissement », confirme Allan Cheyne, notamment lorsque la paralysie du sommeil ouvre vers un rêve lucide ou une sortie hors du corps (maîtrisée)…

Autant d’états modifiés de conscience qui « questionnent deux siècles de postulats sur le nature non-empirique et non-rationnelle de la spiritualité », conclut David Hufford. 

Plus de conseils pratiques autour du sujet

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Au commencement était le rêve

Posté par othoharmonie le 5 août 2013

Au commencement était le rêve dans Rêves 9

Dans les croyances chamaniques, certains rêves sont considérés comme des enseignements provenant directement du monde des esprits. Par leur intermédiaire, les chamanes ont accès à des informations vitales pour eux-mêmes et leur communauté Ces « grands rêves » sont au centre d’une pratique onirique très élaborée.

Tout commence par une anecdote hypothétique qu’il m’arrive de raconter lorsque l’on me demande d’expliquer comment le chamanisme a été inventé par l’Homme. En effet, comment nos ancêtres préhistoriques en sont-ils venus à utiliser des états modifiés de conscience pour faire voyager leurs âmes dans un autre monde ? Et surtout, comment en sont-ils venus à utiliser ces états modifiés de conscience pour résoudre des problèmes de la vie courante, ce qui est aujourd’hui encore le but de la pratique chamanique ?

Je me plais à imaginer une tribu regroupée autour d’un feu ; la nuit est froide et cela fait plusieurs jours que les chasseurs n’ont pas ramené de gibier. Dans le regard des uns et des autres, on peut lire la faim et la peur. Au petit matin, une femme du groupe raconte que durant son sommeil, son âme a voyagé de l’autre côté de la montagne, et que là, elle a vu un troupeau de bisons. Elle les a vus paître et ruminer. Elle a senti leur odeur et leur force. Ne doutant pas une seconde de ce que cette femme a pu voir et ressentir, les chasseurs de la tribu s’en vont de l’autre côté de la montagne et reviennent le soir même avec assez de gibier pour tout le monde.

La femme qui a rêvé est bien évidemment remerciée : elle reçoit une patte de bison, comme cela se fait aujourd’hui encore dans certaines peuplades traditionnelles, et sa capacité à « voir » en rêvant est considérée comme une bénédiction pour la tribu. On lui demande alors d’affiner ses perceptions et de trouver un moyen d’accéder au monde des rêves sur demande, selon les requêtes, de jour comme de nuit.

C’est comme cela que j’imagine la naissance du chamanisme : grâce à un rêve. 

Le voyage de l’âme

Pour comprendre la manière dont le rêve s’inscrit dans la pratique chamanique, il est nécessaire d’avoir à l’esprit que pour les chamanes, l’âme n’est pas une entité monolithique immuable. En effet, contrairement à la manière dont elle est décrite dans certaines cosmologies religieuses, l’âme chamanique change, elle évolue, elle vit une vie d’âme, parfois très aventureuse. Et surtout, elle voyage, parce qu’elle est indépendante du corps et qu’elle le quitte régulièrement, par exemple au moment du sommeil.

C’est autour du voyage de l’âme – ou voyage chamanique – que les chamanes ont construit leurs pratiques, leurs techniques et leurs cosmologies. En apprenant à provoquer ce voyage intentionnellement, ils sont parvenus à se frayer considèrent comme étant la réalité ultime sous-tendant la réalité visible dite « ordinaire ». Cette réalité ultime est parfois appelée l’ « autre monde », bien qu’elle soit en fait « le » monde qui forme la trame de toutes les réalités, y compris celle du rêve.
Au départ, il y a cependant une différence subtile entre le voyage chamanique proprement dit et le rêve : l’un est provoqué volontairement par l’intermédiaire de diverses méthodes, les plus répandues étant l’utilisation de rythmes et de chants, ou l’ingestion de plantes psychotropes, alors que l’autre a lieu spontanément durant le sommeil. Mais lorsque le voyage chamanique et le rêve coïncident, qu’ils fusionnent en un seul et même continuum onirique, les « grands rêves » font leur apparition…

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