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A l’aube d’un ciel nouveau

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2013

A l'aube d'un ciel nouveau dans LECTURES Inspirantes telechargement-9

 

par Jean-Claude Genel aux éditions G.Productions.

Même si nous portons en nous la trace des génocides perpétrés au cours du XXe siècle, ce n’est pas un devoir de mémoire qu’il faut entretenir mais un devoir d’intelligence, celui de tourner la page et de se libérer du fardeau du passé. Allons voir comment !

L’époque nous amène à comprendre qu’il en est fini de vivre la spiritualité cinq minutes par jour et la plupart du temps avant de se coucher. Il en est fini d’assimiler spiritualité et bondieuserie et de porter cette croix. Nous avons besoin de vivre, de respirer librement et pour donner une image, il est tant de desserrer le corset psychique des limitations dans lesquelles nous nous complaisons depuis si longtemps.

Nous ressentons ce besoin d’être libres dans nos sentiments, dans nos émotions, afin de devenir responsables des mots qui les expriment. Nous devenons responsables de nous-mêmes à force de sentir vivre les choses vraies en nous. C’est comme si cela nous nettoyait des envies et des manques hérités du passé. Le monde invisible est en train de nous adombrer d’une force supérieure. Il nous équilibre également dans ce que nous sommes. C’est pourquoi les besoins qui nous limitaient jusqu’à présent, changent, laissant émerger le besoin d’être en contact direct avec la vie, avec nous-mêmes. C’est de cette vérité dont nous avons soif et faim.

Découvrir nos possibilités

Nous vivons libres et responsables parce que nous comprenons progressivement qui nous sommes, ce qui nous touche, nous parle intérieurement et qui nous élève. Cela s’appelle être intelligent. L’époque nous conduit à avoir de plus en plus confiance en cette intelligence et à nous abandonner davantage au meilleur de nous-mêmes. C’est ce meilleur qui nous aide paisiblement, à rectifier, à avancer ou à ne pas bouger, à réorganiser, à savoir dire les choses et surtout à les faire en accord avec ce qui nous entoure.

Nous sommes en train de découvrir un monde meilleur et nouveau parce que nous découvrons nos propres possibilités. Nous quittons le temps où nous vivions seulement sur ce que l’on nous avait appris. Nous nous autorisons à aller vers quelque chose de plus vaste. Cette ouverture nous ne la devons qu’à nous-mêmes, elle se fait parce que nous avons appris à créer selon notre ressenti, avec juste ce qu’il faut d’ego pour être à notre place.

Le ciel est ouvert pour que nous puissions avoir des idées, pour penser différemment et prendre conscience que notre force vient de l’intérieur. Les échafaudages et autres béquilles n’ont plus lieu d’être.

La vie devient merveilleuse… quand on la regarde sous l’angle de sa divinité. C’est ce qu’elle aurait dû toujours rester à nos yeux mais l’être humain, en devenant de plus en plus ignorant, a construit autour de lui une forteresse d’illusion dont il peine à se libérer. La clé de la libération tient dans cette idée précieuse que nous sommes des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine. Cette idée nous permet de vivre plus solidement l’incarnation, elle nous engage au renversement de conscience. Beaucoup d’entre nous voudraient que cela se produise plus rapidement. Ce n’est pas une question de temps mais de lucidité. Être lucide nous rend efficaces et si, de surcroît nous connaissons les lois spirituelles qui vivent en nous, si nous identifions clairement ce que nous voulons et si nous apprécions ce que nous vivons et que nous le fortifions, alors nous nous élevons. Et le temps s’écoule sans prise sur nous. Mieux que cela, puisque nous l’organisons, sa fonction n’est plus d’emprisonner ou de limiter, nous le rendons éternel et devenons son partenaire.

Lucidité et intelligence

Nous sommes en train de découvrir les lois éternelles de la transformation, les lois spirituelles. Nous sommes en train de les vivre dans nos cellules et cela nous permet de mettre de l’ordre, de ne plus ressasser le passé. Même si nous portons dans nos gènes la trace des génocides perpétrés au cours du XXe siècle, ce n’est pas un devoir de mémoire qu’il faut entretenir mais un devoir d’intelligence. Nous devons avoir l’intelligence de tourner la page au sens où il est possible de se libérer du fardeau du passé. On ne nous demande pas de devenir amnésiques mais de comprendre que c’est en progressant que nous transformons ce que nous vivons dans l’instant. Retourner en arrière ne change pas les images ni les abominations commises. Le souvenir est là, en soi, puissant, parce que nous nous rappelons les moments où cela s’est produit. C’est ce que nous ressentons, ce que nous vivons et ce que nous sommes présentement que nous pouvons transformer en en prenant conscience.

Nous sommes en vie pour être efficaces, pour nous-mêmes et pour les autres. Nous devons œuvrer pour le futur en abandonnant le passé. L’œuvre alchimique de transmutation se fait ici et maintenant car nous nous sommes incarnés avec les solutions et les réponses adaptés aux itinéraires que nous pourrions avoir envie d’emprunter. Nous avons fait les choix en bénéficiant de toute la lucidité et l’intelligence dont nous sommes capables de l’autre côté. Ces choix nous guident et font de nous à la fois le disciple et le gourou. Le temps de la dépendance se termine avec tous ces systèmes de croyances, de superstitions, de peurs qui hantaient nos rêves. Nous n’avons pas vocation à devenir des esclaves modernes, ni d’une religion ni d’une quelconque mondialisation.

Le monde intérieur réel

Les forces divines qui nous adombrent, touchent le meilleur de nous-mêmes. Et si cela nous apporte une force merveilleuse, alors nous aurons envie de laisser et d’oublier tout ce qui nous empêche… et nous arrange bien souvent ! Ce que l’on est en soi est infiniment plus fort et plus riche que tous les blocages psychologiques et tous les traumatismes. Il y a tant de problèmes qui n’existent pas, qui servent simplement le pouvoir et ceux qui veulent nous enfermer. Nous avançons vers des choses essentielles, merveilleuses, pures, douces et fortes à la fois ; des choses qui nous engagent à l’avenir, qui nous réveillent de ce que nous sommes et qui vont corriger ce qui nous a limités jusqu’à présent. L’intelligence est aussi dans nos cellules et le renversement de conscience s’opère donc dans tout notre être. C’est toute une trame d’intelligences subtiles qui s’harmonisent, s’imbriquent et dont l’interaction produit un renversement de conscience. Il nous est demandé d’accompagner ce processus.

telechargement-10 dans Nouvelle conscienceUn monde intérieur devient réel, c’est une loi qui se manifeste et qui nous surprend parce qu’il est invisible. Nous prenons conscience du lien intelligent qui nous unit à lui.

Nous avons le pouvoir et donc le devoir de nous libérer des mensonges de l’histoire qui encombrent nos consciences. C’est maintenant que nous devons le faire car si nous n’en avons pas le courage, ce sont nos enfants qui subiront ces mensonges. Cette période capitale que nous vivons, qu’en retiendra l’histoire ? Sans doute qu’entre les années 1980 et 2000, les sectes violaient les consciences et lavaient les cerveaux, qu’elles ont mis en péril la démocratie ! Je ne veux pas d’une histoire fausse dont j’ai dû moi-même me nourrir. Vivre sur un mensonge en croyant que c’est une vérité ne peut engendrer que désordre, guerre et souffrance. Ceux qui sont en quête d’eux-mêmes ne veulent pas vibrer du mensonge, ils deviennent lucides parce qu’ils travaillent et se sentent adombrés de forces supérieures. Et personne ne peut empêcher l’influence vibratoire d’atteindre son but.

G. PRODUCTIONS http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=93

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Sai Baba, l’instructeur miraculeux

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2013

par Michel Rousseau

Paru dans le magzine Les 3 Mondes – juillet/août 2001 n°24

Sai Baba, l’instructeur miraculeux dans Chemin spirituel images-201Depuis soixante cinq ans, Sathya Sai Baba rencontre invariablement deux fois par jour ses fidèles venus pour recevoir sa bénédiction dans son ashram du sud de l’Inde (Puttaparthi dans l’état de l’Andra Pradesh), nommé « Prashanti Nilayam » (demeure de paix  suprême) . Certains repartent avec un peu de cendre sacrée matérialisée pour eux, d’autres se voient offrir toutes sortes de présents que le maître à la couronne de cheveux touffus semble extraire directement de l’espace. Le voir, pour le croire !                                                                  

 

« C’était en 1993, j’avais entendu parler de Baba et de ses miracles. Comme une petite fille devant un arbre de Noël, je décidais de me rendre à Puttaparthi. Mes moyens financiers ne me permettaient pas de m’offrir un tel voyage et à l’instant où je pris la décision de passer outre ce problème, la somme exacte représentant cette dépense me fut offerte spontanément d’une façon complètement inattendue. Deux semaines plus tard, en présence de Sathya Sai Baba commençait une transformation qui se poursuit depuis. » Ainsi s’exprime Nelly Lewin, la traductrice du livre Sai Baba, le Seigneur.

Pour Raymonde, biologiste-ingénieur de formation, l’expérience a été directe puisque Baba l’a reçue en privé et lui a matérialisé une bague ornée d’un diamant. Elle raconte: « Je suivais un stage en France et diverses personnes me demandèrent si je connaissais Sathya Sai Baba, dont à l’époque je n’avais jamais entendu parler. Je demandai de qui il s’agissait. Il me fut répondu: c’est un Avatar (1). Lorsque je vis sa photo, au dos d’un livre, je fus mal à l’aise: je ne le trouvai pas très « christique ». Pour comble, le livre s’ouvrit directement sur une photo de Baba avec des yeux bleus. Ma réaction fut très vive, je lançai le livre contre le mur, avec la sensation d’être bernée. Six mois plus tard, j’étais en Inde. Faire l’expérience de la puissance d’amour de cet être était la réponse à toutes mes questions formulées ou non. D’ailleurs, il s’arrêta un jour devant moi et, me regardant intensément, je pus voir ses yeux devenir aussi bleus que sur la photo qui m’avait tellement dérangée. Après un grand sourire, il continua sa route. En plus de la matérialisation de la bague devant mes yeux, j’ai eu l’occasion de vivre des expériences de matérialisation et de dématérialisation d’autres objets en réponse à des questions formulées. Je remarquai que le plus souvent, les miracles se produisaient quand la personne n’était ni dans l’attente de ceux-ci, ni en état de demande.

Pendant ce séjour, je rencontrai une jeune femme scandinave qui, l’année précédente, était arrivée là en chaise roulante. Lors d’un accident de voiture, elle avait perdu l’usage d’une de ses jambes, les muscles ayant été déchiquetés. Poussée par des amis, elle avait fait le voyage sans grande envie. Son premier contact avec Sai Baba l’avait en fait beaucoup dérangée : le côté kitsch indien du décor l’avait fait violemment réagir. Elle l’interpella intérieurement : »Hey, Man, you make a good show! » (Hé, mon gars, tu fais du bon spectacle). Instantanément, Baba se retourna vers elle et lui fit un clin d’œil. Trois jours après cela, elle marchait comme avant, les muscles étaient reconstitués.« 

Le B. A. BA du message

Qu’y a-t-il de nouveau sous le soleil spirituel de l’Inde ? Sai Baba ne prétend pas apporter une nouvelle doctrine ni fonder une religion supplémentaire. Pour lui, l’unité de la foi et l’amour doivent se démontrer par un service actif envers l’humanité. Les disciples sont invités à invoquer le nom de Dieu sous ses noms traditionnels et à honorer toutes les religions. Mais, si la prière et la méditation constituent une voie de purification indispensable, le but ultime demeure conforme à l’idéal traditionnel de l’Inde : atteindre la libération. « Eteignez les désirs, dit Sai Baba, et l’illusion disparaîtra, et ce qui apparaîtra sera votre propre divinité. » Mais, pour l’instructeur miraculeux, il est hors de question de chercher à s’évader du monde. Au contraire, il faut travailler et construire ici-bas pour améliorer le sort de l’humanité. L’éducation et la médecine sont des domaines qu’il privilégie en tant que voies de service. Si les sceptiques peuvent douter des miracles opérés par Sai Baba, il faut reconnaître que ses réalisations concrètes sont assez surprenantes, telles de nombreuses écoles et universités dans le pays tout entier, entièrement gratuites comme tout le système d’éducation, ainsi que ce système d’irrigation en eau potable à l’usage d’un million et demi d’habitants de l’Andra Pradesh, ou bien ce deuxième hôpital gigantesque (ouvert à Bangalore), le premier se trouvant à Puttaparthi. Ce sont de véritables temples de la guérison. Tout y est gratuit, y compris les soins qui y sont dispensés.

La légende de Sai Baba

Sathyanarayana est né le 23 novembre 1926 dans une famille modeste du sud de l’Inde. Très tôt, il réunit ses premiers disciples parmi ses petits camarades. Un jour, il demanda à chacun quel était son fruit préféré et, au fur et à mesure des réponses, il fit apparaître dans un arbre toute la variété des fruits énumérés. Le tamarinier fut nommé « l’arbre des désirs ». Bientôt, les villageois et même ses professeurs formèrent le premier cercle de ses fidèles. Le 23 mai 1940, il déclara être un Avatar ayant reçu la mission de ramener les valeurs essentielles. Comme on lui demandait de donner les preuves de ses qualités spirituelles, il prit des fleurs de jasmin qu’il lança en l’air, et celles-ci retombèrent sur le sol en formant le nom Sathya Sai Baba en écriture télégou. Il annonça à sa famille qu’il renonçait aux liens familiaux et terrestres. Il aurait alors démontré qu’il était la réincarnation d’un Gourou (Maître Spirituel) – Shirdi Sai Baba – en réalisant des guérisons et des manifestations miraculeuses. Il aurait même opéré un malade à l’aide d’instruments chirurgicaux spécialement matérialisés pour l’occasion. La légende était née.

Dans un discours du 6 juillet 1963, Sai Baba déclara que son incarnation actuelle s’inscrivait dans une trilogie dont le but est de rétablir les valeurs morales de toutes les religions sur une période de 250 ans. Dans sa vie précédente, en tant que Sai Baba de Shirdi – du nom d’une bourgade de la région d’Hyderabad – il aurait assuré la transmission de l’énergie de Shiva (2), jusqu’à sa mort en 1918. Il s’est réincarné 8 ans plus tard, sous le nom de Sathya (Vérité) Sai Baba, dans l’énergie Shiva/Shakti. Sa réincarnation a déjà été annoncée. Sous le nom de Prema Sai, elle débutera 8 ans après son « départ » prévu pour 2020, à l’âge de 95 ans. Prema Sai devrait se faire connaître à l’âge de 20 ans, en 2048, afin de manifester « Prema », l’aspect amour et douceur (Shakti). Voilà donc un programme qui ne laisse rien au hasard. Pour démontrer la véracité de ces prédictions, certains disciples anciens ont affirmé qu’ils avaient continué avec Sai Baba des conversations commencées dans sa précédente incarnation en tant que Sai Baba de Shirdi.

Baba en ligne directe

Dans un premier livre, Graciela Busto relate son expérience de communication télépathique et médiumnique avec Sai Baba. A toutes les questions qui la préoccupent, le gourou répond par le canal d’une transmission qui ne laisse place à aucun doute dans l’esprit de la disciple. Cet acte de foi ne se discute pas.

Certains pèlerins revenus de l’ashram de Sai Baba expriment leur réserve envers ce qu’ils considèrent comme de l’idolâtrie : « Le moindre événement de la vie ordinaire est interprété comme survenant par la volonté du maître. A-t-on perdu ses clefs et voilà qu’on interprète l’incident comme une épreuve envoyée par Baba ou une de ses facéties amicales. Et lorsqu’on les retrouve, c’est bien entendu grâce à son intervention ». Sans doute, à force de projeter sur Sai Baba l’image d’un sauveur suprême, on risque la déception si l’âge d’or se fait attendre au-delà de 2015. Cette date annoncée par certains comme le début de l’âge d’or, constituant une ère de paix relative et d’opportunités spirituelles, non la fin de l’âge de fer – Kali-Yuga – dont les Ecritures prévoient qu’il doit durer encore 432000 ans. En ce domaine, les avis des diverses écoles divergent grandement. A moins que Sai Baba ne nous réserve des surprises ? Ce dernier passe davantage son temps à attirer notre attention sur les outils qui sont à notre disposition pour évoluer et atteindre la libération (réalisation, illumination) dans cette vie qu’à lancer des prédictions…

Sai Baba incite l’homme à faire l’unité à l’intérieur et à l’extérieur de lui. Il en résulte une exacerbation momentanée des dualités. Dans ce contexte, tout le spectre des réactions se trouve présent et il est facile d’alimenter les controverses. Comme nombre de mouvements qualifiés d’hindouistes souvent à tort, l’association Sri Sathya Sai rencontre en France des difficultés, depuis la parution du très controversé rapport parlementaire sur les sectes. Mais, la diffamation médiatique et la persécution administrative qui frappent un certain nombre de disciples ne sont fondées sur rien d’autre que l’allergie de la France rationaliste à toutes formes de manifestations surnaturelles et de spiritualité chaleureuse. L’expression « Faut pas rêver » n’est-elle pas typiquement française ?

1. Envoyé divin qui s’incarne sur la Terre à certaines époques cruciales.
2. Divinité détruisant l’illusion (Maya).

Source de l’article http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=57

 

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ENTRE DEUX MONDES

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2013

Jean-Claude Genel vient de publier son 27ème livre intitulé  »Entre deux Mondes ». Il est toujours aussi à l’aise à expliquer que nous sommes avant tout des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine, c’est-à-dire que nous sommes d’essence céleste incarnés pour manifester le divin à travers la matière. Précisions !

ENTRE DEUX MONDES dans Chemin spirituel entre_2_mondes

Vous dites dans ce livre que nous devons apprendre à circuler entre ces deux mondes par notre intelligence pour mieux les unir. Pouvez-vous préciser ?

Pratiquer dans la voie spirituelle que l’on choisit et comprendre ces deux mondes permet de savoir bien vivre son incarnation avec toutes les valeurs qu’elle implique. Le relais se fait par l’être spirituel qui, lui-même, s’engage à travers l’expérience de la vie. Circuler entre ces deux mondes se fait naturellement par la conscience que le monde divin s’exprime dans le « ici et maintenant » de l’incarnation.

Cet « Entre deux » donne l’idée d’une situation inconfortable.

C’est une image pour montrer que, si la vie circule librement entre ces mondes, puisqu’elle nous anime nous-mêmes, nous avons la possibilité de relier ce monde bien humain et ce monde totalement spirituel que l’on croit ailleurs. Or, nous savons que le monde divin ne se trouve nulle part qu’ici-même. Le but de l’évolution est de prendre conscience qu’à travers notre incarnation, nous avons une autre histoire à vérifier, celle de notre divinité. Le monde humain est alors une expérience qui permet à l’être spirituel d’évoluer, de s’engager, de se rapprocher du monde divin et c’est bien sur terre que l’on vient vivre l’expérience. Évidemment, on pourrait penser que c’est inconfortable car l’existence humaine soulève des questions qui ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et qui n’ont de sens que dans le monde spirituel.

L’un des thèmes récurrent de votre ouvrage est celui de la « rupture ».

Le monde traverse effectivement une période de rupture qui a commencé voici quelques années et qui se poursuivra encore. C’est une zone d’énergie qui permet la prise de conscience, comme si nous étions placés au pied du mur ! Ainsi, tous ceux qui ont travaillé sur eux-mêmes vont pouvoir le montrer. Cette période très spéciale correspond à la fin d’un cycle qui met fin à l’acte karmique. Elle nous libère des dettes karmiques et la liberté que nous allons trouver nous engage dans le futur, c’est-à-dire nous fait emprunter un nouveau cycle épuré de tout karma, à condition évidemment que nous soyons capables de comprendre, de vivre en étant responsables de notre incarnation. Et puis le karma laisse place à la loi qu’il engendre que j’appelle la « loi de compensation ».

Pouvez-vous définir cette loi de compensation ?

C’est une dynamique de vie qui s’enclenche dès que vous faites appel à l’intelligence du cœur et à la conscience qui vous permet de regarder où vous allez, de comprendre ce que vous faites, l’acte posé, la pensée que vous avez. Ainsi, vous développez un état d’esprit par lequel ce que vous allez faire, la manière dont vous allez vivre ou dire les choses vis-à-vis de vous-même, des autres ou par rapport à une situation n’engendrera aucun karma. C’est une loi de libération.

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Si cette période de rupture permet à l’humanité de liquider le passé, il me semble qu’elle manque de visibilité quant à son futur ?

Nous partons dans un nouveau cycle, ce qui veut donc dire qu’il nous faut développer une vision différente et rompre définitivement avec le passé et sa charge de culpabilité ! Cette rupture va nous ramener à la source, à nos véritables besoins d’âme. C’est à partir de là que nous prendrons la responsabilité de créer notre futur. Là est la grande nouveauté et la réalité spirituelle est que, pour une fois, on nous laisse engendrer le futur, c’est-à-dire avoir une nouvelle vision. Cette vision dépend de là où nous en sommes. La prise de conscience que va engendrer cette rupture nous fera voir l’existence sous un angle totalement spirituel et nous allons pouvoir exprimer l’intelligence de notre âme, nous allons nous sentir forts, avoir des inspirations pour une société nouvelle.

Dans votre livre, vous dites que chacun de nous a le pouvoir de changer le monde, en tout cas d’y participer. Comment une personne isolée, qui fait un travail spirituel sur elle-même dans la voie qu’elle a choisie, peut-elle croire qu’elle a le pouvoir de changer le monde ?

Être seulement vivant est un acte divin. Si la personne manifeste au quotidien tout ce qu’elle a dans le cœur, tout ce qu’elle ressent au fond d’elle-même et qui vient de sa source, c’est-à-dire de son âme, alors elle manifeste un rayonnement qui peut transformer tout ce qui l’entoure. Une personne peut être physiquement seule et même isolée mais jamais elle ne le sera sur le plan spirituel ; son âme fait partie d’un tout. Une personne seule peut méditer, prier, travailler sur elle, lire. Tout cela pose des actes qui ont une influence : attitudes, réflexions, échanges avec d’autres même si elle est seule. Chaque fois que l’on prie, que l’on pense juste ou qu’on exprime une valeur au quotidien avec quelqu’un ou dans une situation, notre rayonnement agit et apporte toute sa puissance à l’âme collective que j’appelle aussi Inconscient collectif mystique.

Dans le propos des Maîtres, il est question de faire confiance à ce que l’on ressent. Comment être certain que ce que l’on ressent est juste ?

Une personne qui a travaillé sur elle-même est forcément passée par ses manques, ses lacunes, ses difficultés mais surtout par ses qualités, ses désirs, ses valeurs. Elle a donc appris à se connaître et elle comprend que les valeurs lui donnent l’axe par lequel elle peut enrichir son quotidien, sa compréhension, son intelligence. Dans ce cas, elle peut faire la différence entre quelque chose d’égoïste et une demande intérieure qui correspond à son évolution. Si j’accomplis tel acte par obéissance à ce que je perçois et qui vient du monde divin, de mon âme, forcément que ça va m’apporter quelque chose, j’en aurai la compréhension spirituelle. C’est de cette manière qu’on pourra faire la différence

Vous aborder souvent dans votre enseignement – et le livre s’en fait l’écho – « transposer spirituellement ».

Transposer est une invitation à prendre conscience de l’acte posé. Etre incarné est un acte, c’est vivre une histoire, celle liée à sa famille, son métier, ses amours, une manière d’être, le désir d’améliorer son quotidien, etc. L’être spirituel va essayer de définir également ce que cela peut apporter spirituellement. Si cela n’apporte rien, il le sait et se fera juste plaisir ou alors cela a une conséquence spirituelle dans son évolution. Cette manière de s’interroger le situe dans une compréhension spirituelle qui l’invite à prendre conscience et la prise de conscience conduit à l’intelligence. Transposer oblige à prendre conscience de l’acte que l’on accomplit, du comportement que l’on a au quotidien en saisissant ce que cela apporte à l’être profond.

En transposant continuellement au sens spirituel, ne risque-t-on de devenir indifférents aux événements humains ?

Je n’utiliserais pas le mot indifférent, je dirais que ça nous permet de ne plus avoir peur et ça c’est une grande liberté. Libéré de la peur, on se rend mieux compte de l’interaction permanente du monde invisible avec le visible. Ce que la peur nous voilait ou nous empêchait de penser ou de faire, la transposition ou fonction symbolique pour les « psy » va libérer des espaces dans notre cerveau. J’ai souvent dit que le cerveau est fait pour tisser les énergies de l’âme, alors que notre éducation le contraint à obéir à une vision très humaine de la vie.

En fonctionnant différemment, notre cerveau nous permettrait-il de voir le monde autrement ?

Là on va rejoindre ce qui a été dit par le grand philosophe Platon qui conseillait de se réapproprier ses pensées. Finalement, ça va bien dans le sens de ce que je viens d’expliquer pour libérer des espaces différents dans le cerveau, c’est-à-dire lui permettre de faire d’autres connexions. Quelqu’un qui va se mettre à penser différemment se replace naturellement dans sa propre vibration pour être sur son propre chemin et continuer l’aventure spirituelle. On peut et l’on doit apprendre à réfléchir par soi-même. Si on pense par soi-même, on génère une énergie qui nous est propre et cette énergie est comme un chemin de lumière que l’on peut suivre en toute confiance. Donc, cela nous rééquilibre et nous permet d’être dans la conviction de ce que l’on perçoit de soi, donc d’aller toujours plus loin et puis surtout de véhiculer une certaine intelligence

Les guides insistent tout au long de leurs messages sur l’importance de la pratique. En quoi est-ce si important ?

Quand on pratique, on est tenu de répéter jusqu’à ce que les résultats apparaissent dans notre manière de vivre. Et cela peut prendre beaucoup de temps !… En fait, si l’on en voyait tout de suite le résultat, on passerait à autre chose sans consolider notre structure intérieure et on pourrait ainsi construire une histoire fausse. Or, nous avons besoin de réfléchir, je dirais même de philosopher pour éveiller notre intelligence parce que c’est elle qui enveloppe notre vie et nous propulse vers quelque chose qui nous demandera de nous engager de nouveau. Pratiquer, c’est peut-être déjà notre victoire.

C’est la première fois que, dans les messages que vous transmettez, vous captez l’énergie où l’âme d’une sainte qui s’appelait Ma Ananda Moyî et qui est morte en 1982. Elle a insisté sur un état intérieur à vivre ui n’est ni un état de bonheur ni un état de victime. Pouvez-vous définir cet état dans lequel on peut être « partout chez nous » ?

Je dois dire que j’ai été extrêmement surpris de la visite de Ma Ananda Moyî. Bien sûr, je savais qu’elle existait et j’ai été touché lorsqu’elle est partie. Quand je l’ai aperçue, j’ai vraiment eu un choc, j’étais empli à la foi d’une joie indescriptible et d’une grande excitation. Puis, son regard s’est intensifié sur moi et m’a apporté une tranquillité propice à écouter ce qu’elle avait à dire. Son message est un message du cœur, elle a même utilisé l’expression les « dons du cœur ». Son désir intense était de nous communiquer la force de son amour et de nous aider à comprendre qu’à travers des mots simples, on peut recevoir beaucoup parce que ses mots à elle, simples, étaient chargés d’une force extraordinaire comme si chacun d’eux était pesé et chargé de la force et de la puissance de l’amour. A l’entendre, toute l’assemblée et moi-même avons perçu une très forte émotion et, d’un seul coup, nous avons été élevés par la douceur de cet entretien, élevés à un autre niveau. Nous n’avions plus besoin de nous poser des questions. L’amour, la sérénité, la paix, cette délicatesse dans les propos nous ont rendu légers, nous ont assemblés, soulevés jusqu’à elle ; ce qui fait qu’à l’heure actuelle je ne sais pas si c’est elle qui est venue ou nous qui avons été vers elle, mais peut-être aussi que déjà un portail était en place : elle a cheminé vers nous et nous avons cheminé vers elle pour qu’il y ait rencontre.

Livre « Entre deux Mondes » (avec CD inclus) disponible ici 

source de l’article : http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=147

 

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L’image de Soi

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2013

L’image de Soi dans Nouvelle TERRE images-18La méditation permet d’harmoniser, simplifier, rationaliser et généraliser son image de soi. (Un terme décrivant ce processus est « relaxation », dans le sens que lui donnent les mathématiciens, physiciens et certains informaticiens.) 

Le rire est signe du fait que l’on construit l’image de soi. Un enfant qui rit est un enfant qui est en train d’intégrer son environnement à l’image de lui-même. Un nourrisson rit quand sa mère le cajole parce qu’en le touchant elle construit sa relation avec lui, elle s’intègre à l’image qu’il a de lui-même. Le rire peut aussi servir de signal de « trop-plein ». Si sa mère le cajole trop fort et trop longtemps, le rire deviendra forcé, plaintif, signalera que la mère en fait trop, qu’elle sature les circuits. Une blague nous fait rire quand elle touche un point paradoxal, litigieux ou dissimulé de notre image de nous-mêmes et du monde. La blague nous amène à travailler sur ce point paradoxal et peut-être nous amène à la résoudre ou à mieux le classer. 

Le fait de pleurer est le signe d’un « effondrement » de l’image de soi. Quelque chose a disparu de notre image de nous-mêmes. 

Les images de lui-même et du monde qu’un individu se fait dans sa tête correspondent à plusieurs plans différents : plusieurs « photos » différentes. Ces « plans » ont la particularité d’être partiellement superposables et interchangeables. Quelque chose qui est présent dans un plan peut entraîner l’apparition de quelque chose de correspondant dans un autre plan. Prenons par exemple le cas d’une vieille dame qui vint en consultation chez son médecin parce qu’elle avait le bras droit paralysé. Grâce à quelques tests le médecin détermina que le problème ne venait pas d’un problème physique. Le système nerveux n’avait subit aucun dommage. Le problème venait du fait que cette dame avait perdu son mari quelques mois auparavant. Il comptait beaucoup pour elle. Il occupait une place importante dans l’image que la vieille dame avait des personnes qui l’entourent, sa « photo de famille ». Mais elle a aussi une photo « d’elle-même », d’elle entourée de parties de son corps : ses bras, ses mains, ses jambes, ses seins, son ventre sa bouche… La disparition de son mari de la première « photo » s’est répercutée sur la deuxième « photo » par une disparition de l’image de son bras droit. Elle n’avait plus de bras droit. Donc elle ne pouvait plus le sentir ni le faire bouger. Son médecin l’a orientée vers un psychiatre. (Vous connaissez certainement l’expression « Les bras m’en tombent ». Elle signifie que l’on ne se sent tout d’un coup plus capable d’intervenir, même s’il ne s’agit pas d’une intervention manuelle.)

On a peur de ce qu’on ne comprend pas. On a aussi peur que de ce qui ne nous comprend pas. Dans les deux cas il y a un danger potentiel. Nous cherchons donc à avoir une image de ce que nous rencontrons. De même nous préférons que les personnes que nous rencontrons aient une image de nous : de nos besoins, de nos préoccupations… Nous ne sommes en sécurité que si elles développent en elles une image de ce que nous sommes. 

A lire ici 

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La Nouvelle Energie

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2013

       

 La Nouvelle Energie   dans ADN Démystifiée telechargement-7

En 1987 lors de la Convergence Harmonique la conscience collective de l’humanité a été consultée quant au futur de la planète. Il y avait au moins deux possibilités: la première était d’aller vers ce que beaucoup de voyants prédisaient pour l’année 2000: l’Armageddon ou la fin du monde. L’autre impliquait un changement de paradigme et le relais des torches pour ancrer dans la planète la Nouvelle Energie, une énergie d’Unité et d’Universalité.

La Nouvelle Energie a précipité la naissance d’une Nouvelle Terre.  Kryeon, le Maître Magnétique, est l’un des êtres réalisés de l’Univers qui est venu sur terre pour nous assister à cette naissance. Commet? Il a changé la Grille Magnétique de la Planète. La Grille Magnétique est un réseau de communication avec l’ADN humain. Elle  fût créée à cet effet par nous mêmes, bien avant de peupler la terre. L‘équilibre entre lumière (conscience) et obscurité (inconscience) de la Grille fût changé radicalement par Kryeon (www.kryon.com) pour que l’ADN puisse recevoir une énergie de Maîtrise. Le corps énergétique de la Planète évolua pour qu’elle soutienne plus de conscience, ce qui entraîna la naissance du Nouvel Humain ou l’Humain Universel.

Le Nouvel Humain ou l’Humain Universel a eu aussi besoin de se transformer et fortifier son anatomie énergétique, puisque soutenir plus d’énergie de nôtre essence divine est équivalent à passer d’une énergie de «110 W à 220 W». Le Nouvel Humain a donc développé sa propre Grille Individuelle (www.EMFBalancingtechnique.com) qui est actuellement en évolution et continue à se développer au fur et à mesure que nous sommes capables de soutenir plus de nôtre lumière. La communication entre l ‘Homme et l’Univers s’est finalement rétablie avec la possibilité de réveiller nos mémoires et nôtre pouvoir intérieur. Ceci est disponible pour ceux qui en font le choix.

Le Séminaire d’Activation de l’ADN avec le Chant a été conçu comme un chemin vers la prise de ce pouvoir intérieur. La science a découvert que l’atome a 12 dimensions. Etant donné que toute la matière  -dont le corps et l’ADN sont composés d’atomes- nous sommes  des êtres multidimensionnels. Il existe une couche physique de l’ADN appelée Génome Humain qui contient des mémoires biologiques et d’autres niveaux ou couches interdimensionnelles qui contiennent des mémoires spirituelles de nôtre essence divine. Au total 12 couches, 12 niveaux, 12 portes vers l’intérieur de nôtre être qui attendent d’être réveillées.

Les 12 couches de l’ADN contiennent des informations de tout genre sur ta totalité: la première couche ou Génome Humain contient ton héritage biologique, la deuxième est la couche des émotions et de l’auto estime qui contient des informations sur ton Plan Divin ou Mission. La numéro 3 s’appelle Activation et Ascension, les couches 4 et 5 représentent les caractéristiques de ton Essence Divine, la numéro 6 est la connexion entre ta conscience humaine et ton Je Suis, les couches 7, 8 et 9 sont les couches  Lemuriennes, dont la 9 –Feu de la Shekinah- est celle qui communique tes gènes avec les Lois Cosmiques, donnant naissance à un nouveau départ  écrit dans les couches 10, 11 et 12, les couches de Dieu.

Activation de l’ADN avec le Chant ® est un séminaire de Croissance Personnelle animé par sa créatrice : Gabriela Gómez http://reikiunitario.com/adn/francais/

 

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Créer des miracles, c’est aussi guérir

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2013


Nous avons tous le pouvoir de guérir.

Créer des miracles, c’est aussi guérir dans L'Esprit  Guérisseur images-17

Mais d’abord quelques mots de mise en garde. N’allez jamais croire que la maladie et la mort sont une punition venant de Dieu ou que si vous êtes incapable de vous guérir, vous ou un être cher, vous avez échoué d’une certaine manière. Dieu ne punit pas, jamais. La maladie et la mort sont inscrites dans notre plan de vie.  Comme vous le découvrirez dans le chapitre consacré aux plans de vie, non seulement nous avons le choix de modifier en cours de route les malades et la mort que nous avons planifiées, mais nous avons également choisi cinq « points de sortie » nous permettant de quitter ce monde à certains moments précis. Les décisions que nous avons prises en rédigeant notre plan de vie servent un but supérieur, et peut-être ne comprenons-nous pas présentement pourquoi elles doivent être mises en œuvre, mais nous l’avons déjà compris et nous le comprendrons à nouveau lorsque nous serons de retour à La Maison dans l’AU DELA.

Pour produire un miracle, il faut combiner trois éléments – la prière, la foi et l’affirmation – et s’assurer que la personne à qui il est destiné accepte de le recevoir. Prière, foi et affirmation. Cela ne fait pas de doute, il s’agit d’un miracle. Investissez-y votre énergie et il se produira des miracles dans la vie de vos êtres chers. Il n’y a pas d’échec. Vous avez le pouvoir d’intervenir mais Dieu et vos êtres chers ont leurs propres priorités.

Une fois que nous avons cessés d’obstruer notre esprit avec la culpabilité et du déterminisme pour les remplacer par des affirmations de puissance et de foi et un amour véritable pour nous-mêmes, nos yeux et notre cœur seront plus ouverts que jamais à la magie du monde qui nous entoure. Prenez par exemple les expériences de déjà-vu ; il nous arrive tous d’en faire de temps en temps. Si nous considérons ces expériences comme une agréable distraction momentanée, nous n‘y voyons rien de magique. Mais si nous prenons conscience de ce qu’elles sont réellement – un aperçu de l’AU DELA – ces expériences prennent une toute autre signification.

Il existe deux types de déjà-vu. Le premier se produit lorsque vous visitez une maison, une rue, une vile, un pays ou un endroit où vous n’avez jamais mis les pieds et que vous prenez soudainement conscience que ce lieu vous semble familier. Parfois vous découvrez avec stupeur que vous êtes capable de vous orienter dans une ville que vous ne connaissez pas. Chaque fois que nous avons l’impression qu’un lieu inconnu nous est familier, ces impressions sont provoquées par les souvenirs d’une vie passée. Nous sommes déjà passé par-là, dans un autre corps,  à une autre époque. En général, ces souvenirs sont profondément enfouis dans notre subconscient, c’est pourquoi lorsqu’ils émergent dans notre esprit conscient ils sont non seulement magiques, mais ils nous laissent également entrevoir de manière miraculeuse et inoubliable le caractère éternel de notre âme. Le même genre de phénomène s’applique également aux gens.

Certains liens que vous avez noués au cours d’une vie passé peuvent resurgir dans cette vie-ci au moment où vous vous y attendez le moins et même si vous ne le voulez pas.

Le second type de déjà-vu est si courant, subtil et apparemment banal que nous y prêtons rarement attention. Il s’agit d’un moment où tous les détails, allant de ce que vous faites, à la personne avec qui vous le faite,s aux vêtements que vous portez, aux pensées et aux émotions qui vous habitent, vous semblent si familiers que vous êtes absolument convaincu de revivre un moment ressurgi du passé. Ce phénomène ne dure jamais plus que quelques secondes et ne concerne jamais un événement important. Nous avons plutôt l’impression d’avoir déjà été assis à la même place, en train d’écouter la télévision, et d’avoir étendu le bras pour saisir le même verre d’eau, à la même place sur la table de nuit… Mais invariablement, à l’instant où nous en prenons conscience, cette impression s’évanouit. Il n’est donc pas étonnant que le caractère exceptionnel de ces phénomènes nous échappe. Pour vraiment les comprendre, nous devons d’abord comprendre à quoi servent les plans de vie.

Avant que notre esprit n’entre dans l’utérus, nous élaborons avec l’aide de Dieu un plan pour cette vie que nous allons bientôt entreprendre. Ce plan contient les grandes lignes de cette nouvelle existence, mais nous pouvons néanmoins le modifier en cours de route. Par exemple, si vous avez inscrit dans votre plan de vie qu’à l’âge de 22 ans vous allez être impliqué dans un accident de voiture, au lieu d’une collision mortelle, vous pouvez choisir d’être impliqué dans un petit accrochage. S’il est clairement indiqué dans votre plan de vie que vous aurez une « maladie » à 15 ans, vous avez le pouvoir de décider si cette maladie sera un rhume ou une pneumonie. Ou disons que votre plan de vie spécifie que vous serez un « guérisseur », et que ce sera la passion de votre vie, mais vous détestez les facultés de médecine et abandonnez vos études. Cela ne veut pas dire que vous avez échoué et renoncé à votre passion. Il existe toutes sortes de « guérisseurs » dans le monde : travailleurs sociaux, spécialiste du deuil, masseurs, prêtres, rabbins, pompiers, urgentistes, etc. Il peut s’agir d’un bon ami ou d’un membre de votre famille qui sait écouter avec compassion et qui possède un dont pour résoudre les problèmes émotionnels difficiles. Nos plans de vie nous laissent en fait beaucoup de latitude, alors n’allez pas imaginer qu’ils nous maintiennent de force dans une voie tout tracée où les options sont minimes. Au contraire, on ne peut rêver avec l’aide de Dieu d’une route plus large et plus riche en possibilités.

Nous inscrivons également dans nos plans de vie quelques points de repères afin de nous assurer en cours de route que nous sommes bien sur la bonne voie. De temps en temps, l’un de ces poteaux indicateurs apparaît sous la forme d’un phénomène de déjà-vu. Étant donné qu’ils nous submergent dans un tel flot d’éléments familiers, nous supposons logiquement que nous avons, d’une certaine manière, reproduit un moment que nous avons déjà vécu au cours de cette vie. Or, il n’en est rien. Nous avons tout simplement croisé l’un de ces minuscules points de repères inscrits dans le plan de vie que nous avons élaboré dans l’AU DELA avent de venir au monde. Lorsque nous sommes confrontés à ce type de déjà-vu, notre esprit se rappelle si clairement ce que nous avons inscrit dans notre plan de vie que cette prise de conscience se répercute aussitôt dans notre esprit subconscient, où vit notre esprit spirituel, puis dans notre esprit conscient. A ce moment précis, notre esprit subconscient et notre esprit conscient reçoivent la confirmation que nous sommes parfaitement en phase avec notre plan de vie. Mais de plus, nous avons la chance d’entrevoir pendant une seconde le caractère éternel de nos vies dans l’AU-DELA, tandis que notre esprit se rappelle, reconnaît et aspire à retourner à la Maison. Les phénomènes de déjà-vu en d’autres mots, ne sont pas seulement magiques ; ils nous plongent l’espace d’un instant dans un état de pur bonheur.    

Ces mêmes aperçus magiques, miraculeux et sereins de l’AU DELA provoqués par l’apparition de ces points de repère se manifestent également sous une autre forme, si courant celle-là, qu’il nous arrive non seulement de nous en souvenir, mais aussi de les voir venir. Mais comme nous ne comprenons pas leur signification, nous leur prêtons rarement attention – après tout, ce ne sont que des « coïncidences ».

Vous pensez à une personne sans raison apparente et soudain, vous tombez sur elle pour la première fois depuis fort longtemps. Vous entendez parler d’un livre ou d’un film et soudain, on dirait que tout le monde en parle autour de vous. Vous planifiez un voyage en Angleterre et soudain, vous recevez des nouvelles d’Angleterre, vous rencontrez des gens qui vous en parlent, vous croisez des gens qui en reviennent, vous  parlez à un commis ou à une téléphoniste ayant un accent anglais. De toute façon, vous avez suffisamment vécu de coïncidences pour savoir comment cela fonctionne. L’idée vous traverse l’esprit, et tôt ou tard cela se produit sous vos yeux. Ou pour dire les choses plus précisément, vous présagez l’arrivée d’un point de repère dans votre plan de vie un peu avant que ce point de repère apparaisse – une autre raison de célébrer ce chemin que vous avez élaboré pour cette vie et une autre preuve de ce lien tangible entre vous et la divine éternité que Dieu nous a donnée.

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Dolores Lamarre et Développement Personnel

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013

 

 

Dolores Lamarre  et Développement Personnel dans TRANSFORMATION INTERIEURE images-7Écoutez un extrait du témoignage de Dolores Lamarre présenté lors du télésommet du développement personnel et du mieux-être sur http://sommet2013.alchymed.com

Dolores Lamarre est auteure, thérapeute et conférencière internationale. Sa simplicité laisse une note ensoleillée dans le cœur de ceux qui la rencontrent. Professionnelle de la santé, ayant œuvré à titre d’infirmière et de gestionnaire pendant plus de vingt-cinq ans auprès d’une clientèle variée, en régions éloignées autant qu’en ville, cette femme a toujours privilégié l’aspect humain de l’être et s’est impliquée socialement de maintes façons. Elle est l’auteure de plusieurs livres dont Le temps de lâcher prise, Êtes-vous sauveur, victime ou bourreau? et Ne laissez plus les soucis vous gâcher la vie. cela fait 21 ans cette année qu’elle s’est mariée avec le développement personnel.

Dolores raconte son Point de bascule

J’avais tout fait pour les jouer « parfaitement », croyant inconsciemment qu’en agissant ainsi, je serais encore plus aimée et plus jamais abandonnée. Au tournant de la quarantaine, une série d’événements si rapprochés les uns des autres a créé en moi un état de déstabilisation si puissant que j’ai eu le goût de mourir. La vie n’était plus une option possible. Un matin d’hiver, tout bascula. Je n’avais plus la force de lutter ni d’avancer. Jamais je n’aurais pu imaginer ce qui allait se passer par la suite. Pour survivre, j’ai eu à mourir à mon ego. Je crois que c’est le travail le plus noble que j’ai eu à faire de toute ma vie.

Le développement personnel et le mieux-être pour tous. Pour vivre mieux et plus heureux !

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Lucie Bernier et Développement Personnel

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013


Lucie Bernier et Développement Personnel dans TRANSFORMATION INTERIEURE images-61Visionnez un extrait du témoignage de Lucie Bernier présenté lors du grand télésommet du développement personnel sur http://sommet2013.alchymed.com

 Lucie Bernier est psychothérapeute, conférencière et animatrice d’ateliers de développement personnel. Après avoir terminé ses études en droit, elle a été agente de bord, puis directrice de vol auprès d’une compagnie aérienne canadienne pendant 22 ans. Parallèlement, elle a entamé en 1989, un processus de travail sur « Soi ». Elle a suivi plus de 2150 heures d’ateliers de développement personnel. Elle enseigne le Reiki, entre autres au Québec et au Nouveau-Brunswick. Elle a collaboré à la production du livre Best-Seller « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies » tout comme elle a participé à la réalisation de la deuxième édition.

Lucie raconte son Point de bascule

Cette rencontre a transformé ma Vie, m’amenant à m’ouvrir à la spiritualité et au merveilleux monde des émotions. Le fait de travailler sur « Le Grand dictionnaire des malaises et maladies » avec Jacques Martel m’a permis d’intégrer encore davantage le fait que chaque malaise ou maladie provient d’émotions mal gérées, de situations dans ma vie où j’ai interprété un manque d’amour. Que mon corps me parle afin de m’aider à prendre conscience de ce qui se passe à l’intérieur de moi et me permet d’apporter les changements nécessaires dans ma Vie afin d’être plus heureuse. Ce fut tout un changement d’attitude! Au lieu de voir les gens comme des « victimes » sans pouvoir et laissés à « leur destin », je prenais conscience de tout leur potentiel et de toutes les possibilités qui s’offraient à eux! Moi y compris! 

Le développement personnel et le mieux-être pour tous. Pour vivre mieux et plus heureux !

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Les principes de la communication non violente

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013


 

Les principes de la communication non violente dans Travail sur soi ! images-14Depuis des siècles, les principes de la communication non violent font partie de la sagesse du monde, cette sagesse si peu mise en pratique, sans doute parce qu’elle semble souvent peu pratique. Ce qui me paraît nouveau et dont j’ai l’occasion de vérifier chaque jour l’aspect très pratique, c’est l’articulation du processus proposé par Marshall Rosenberg.

D’une part, il y a l’articulation dans le langage des deux notions connues de communication et de non violence ; Ces deux notions et les valeurs qu’elles portent, pour attirantes qu’elles soient, nous laissent souvent un sentiment d’impuissance ; est-il possible de toujours  communiquer sans violence ? Comment, dans nos échanges, rendre concrètes, palpable set efficaces ces valeurs auxquelles tout le monde adhère en pensée : le respect, la liberté, la bienveillance mutuelle, la responsabilité ?

D’autre part, il y a l’articulation dans notre conscience des éléments et des enjeux de la communication. Par ce processus en quatre points, nous sommes invités à prendre conscience que nous réagissons toujours à quelque chose, à une situation (c’est le point 1, l’Observation), que cette observation suscite toujours en nous un sentiment (c’est le point 2) qui nous invite à formuler une demande (point 4). Cette méthode est basée sur la constatation que nous nous sentons mieux lorsque nous voyons clairement ce à quoi nous réagissons, lorsque nous comprenons bien tant nos sentiments que nos besoins et lorsque nous parvenons à formuler les demandes négociables en nous sentant en sécurité de pouvoir accueillir la réaction de l’autre, quelle qu’elle soit. Cette méthode est également basée sur le constat que nous nous sentons mieux lorsque nous voyons clairement ce à quoi l’autre se réfère ou réagit, lorsque nous comprenons bien ses sentiments et besoins, et entendons une demande négociable qui nous laisse la liberté de ne pas être d’accord et de chercher ensemble une solution qui satisfasse les besoins des deux parties, pas l’une au détriment de l’autre, pas l’autre au détriment de l’une. Ainsi, au-delà d’une méthode de communication, la communication non violente permet un art de vivre la relation dans le respect de soi, de l’autre et du monde alentour.

A l’ère de l’informatique, de plus en plus de gens communiquent de plus en plus vite et de plus en plus mal ! De plus en plus de personnes souffrent de solitude, d’incompréhension, de la perte de repères et du manque de sens. Les préoccupations d’organisation et de fonctionnement sont encore largement prioritaires par rapport au souci de la qualité de nos relations ; Il est urgent d’explorer d’autres façons d’être en relation.

Nous sommes nombreux à nous sentir fatigués de notre incapacité à vraiment nous exprimer et à être véritablement écoutés et compris. Même si, par nos moyens actuels, nous échangeons beaucoup d’informations, nous sommes comme handicapés de l’expression et de l’écoute vraie. De l’impuissance qui en résulte naissent beaucoup de peurs qui suscitent de vieux réflexes de repli ; intégrisme, nationalisme, racismes. Dans la conquête passionnante de la technologie, particulièrement des moyens mondiaux de communication, et dans le contexte tout à fait neuf du tissage et du métissage des ethnies, des races, des religions, des modes, des modèles politiques et économiques que ces moyens permettent, ne risquons-nous pas de manquer secrètement de quelque chose d’intime et de vrai, si précieux que toute autre quête risque bien de se révéler désespérée ; la rencontre, la rencontre réelle d’être humain à être humains, sans jeu, sans masque, qui ne soit pas parasitée par nos peurs, nos habitudes, nos clichés, qui ne porte pas le poids de nos conditionnements et de nos vieux réflexes, et qui nous sorte d e l’isolement de nos combinés, de nos écrans et de nos images virtuelles ? 

Il semble qu’il y ait là un nouveau continent à conquérir, bien mal exploré jusqu’à ce jour, et qui fait peur à beaucoup ; la relation vraie entre personnes libres et responsables. Si cette exploration fait peur, c’est que nous craignons souvent de nous   perdre dans la relation. Nous avons en effet appris à nous couper de nous pour être avec l’autre. Je propose d’explorer une piste pour des relations vraies entre des êtres libres et responsables, piste que j’évoquerai par cette double question qui m’apparaît régulièrement comme étant au cœur des difficultés d’être de beaucoup d’entre nous : 

Comment être soi sans cesser d’être avec l’autre, comment être avec l’autre sans cesser d’être soi ?

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Cesser d’être gentil pour être Vrai

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013

Cesser d’être gentil pour être Vrai dans Travail sur soi ! images2

Exprimer sa vérité dans le respect d’autrui et dans le respect de ce que l’on est, voilà le projet auquel nous convie Thomas d’Ansembourg. C’est invitation qu’il nous lance en nous proposant une véritable plongée au cœur de notre façon de dialoguer avec nous-mêmes et avec les autres. Nous y apprenons comment reprogrammer notre façon de nous exprimer, notre façon de NOUS DIRE. Au terme de cette démarche, il y a la joie d’être plus près des autres et plus près de soi, il y a le bonheur d’être ouvert aux autres. Et au coeur de cette démarche, il y a la possibilité de renoncer aux confusions accommodantes dont nous nous contentons bien souvent au lieu d’accéder à un univers de choix et de liberté. 

Avec des airs de ne pas y toucher ou de n’effleurer que la surface des choses, c’est-à-dire ce que l’on communique à l’extérieur de soi, la méthode proposée d’Ansembourg remet en question l’édifice psychologique de chacun. Entreprise exigeante, car pour arriver à énoncer clairement ce qui se vit en nous, il faut débusquer bien des conditionnements inconscients ; entreprise révolutionnaire, car chemin faisant, nous découvrirons que notre projet de NOUS DIRE clairement expose notre vulnérabilité, éprouve notre orgueil. Projet bouleversant, car il met en évidence notre propension à laisser les choses telles qu’elles sont, de peur de déranger les autres, de peur aussi que les autres nous dérangent à leur tour si nous osons parler vraiment ; Projet provocant et stimulant, car il invite chacun à travailler à son propre changement plutôt que d’attendre que l’autre change. 

J’ai compris tout le potentiel de la communication non violente alors que je voyageais dans le désert di Sahara… Je me suis rendu compte que la plupart d’entre nous, en sommes encore aux balbutiements lorsque nous tentons de communiquer. Nous sommes habitués à évaluer les autres, à les juger et à les étiqueter sans leur révéler quels sont nos propres Sentiments, sans oser NOUS DIRE. En effet, qui parmi nous, peut se vanter de faire l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent ses jugement savant de les énoncer ? Qui prend la peine d’identifier de nommer les besoins qui ont été refoulés et camouflés derrière les mots que nos prononçons ? Qui tente de faire des demandes réalistes et négociables dans ses rapports avec les autres ? 

Toutes méthodes soulignent avec justesse la nécessité que nous avons d’apprendre à parler au « je » à partir de notre propre expérience de vie et à admettre que nos besoins sont légitimes en eux-mêmes. Pourtant, cette légitimité a ses limites. Elle doit trouver son expression dans la formulation de demandes négociables adressées à autrui, sous peine d’enfermement dans une bulle d’égocentrisme. Car si tous nos besoins sont justes en eux-mêmes, il s ne peuvent pas tous être satisfaits. Des compromis acceptables pour chacun doivent être trouvés. A mon sens, la communication non violente montre ici  toute sa force. 

Une telle technique ferait des miracles en politique. Elle devrait d’ailleurs être enseignée aux écoliers dès qu’ils commencent à fréquenter l’école primaire afin de leur permettre d’éviter de prendre de mauvais plus en s’éloignant d’eux-mêmes et du mode d’expression qui leur est propre. Sur le terrain du couple, où la friction entre les êtres s’intensifie parfois douloureusement et dangereusement, elle trouve un lieu par excellence où exercer son efficacité. La communication non violente me semble à la fois l’antichambre de la psychologie et ce qui peut permettre à la compréhension psychologique de nos enjeux humains de trouver une implication très pratique dans notre quotidien. 

telechargement dans Travail sur soi !A dire vrai, si les principes de toute méthode de communication sont en général faciles à saisir, c’est précisément la pratique qui demeure difficile. En ce sens, cet ouvrage constitue vraiment un manuel de référence. Il révèle tout le talent et toute l’ouverture d’esprit de l’auteur qui donne une approche du monde des sentiments et des besoins où se reconnaissent deux atouts de sa longue pratique de juriste ; la rigueur d’analyse et le souci bien concret de l’efficacité. 

Je vous conseille de lire CESSEZ D’ETRE GENTIL, SOYEZ VRAI  de Thomas d’Ansembourg aux éditions de l’homme : avec la préface de GUY Corneau

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Abraham ou la confiance absolue en Dieu

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013

 

 

Abraham ou la confiance absolue en Dieu dans DIEU images-104Rappelons que l’étymologie du mot confiance renvoie à la «fides» (la foi, la créance, la croyance), d’où provient également le terme fidélité. Afin de goûter à la sérénité qu’offre la confiance en Dieu, il convient de faire preuve de foi. L’incrédulité ou le doute, en détournant du Père céleste, plonge l’âme dans l’isolement, les peurs et la méfiance. Le sage épris de Dieu saura éviter ces écueils. Sa confiance joyeuse, corrélée à une prudence vertueuse (et non pas frileuse), dessinera une révérence à Dieu. 

Mais l’on pourrait rétorquer qu’il est facile d’avoir la foi lorsque tout va bien. Pourtant, lorsque le temps des épreuves arrive, l’homme a tendance à se sentir abandonné, incompris et misérable. Une des clefs de l’enseignement du patriarche Abraham pour surmonter les épreuves est de se montrer inconditionnellement fidèle à Dieu, car c’est souvent après coup qu’advient un dénouement heureux. Le philosophe Kierkegaard, dans Craintes et tremblements, médite sur l’épisode biblique relatif à la ligature d’Isaac (Genèse, 22). 

Abraham a obtenu sur le tard un fils légitime, Isaac, avec son épouse Sarah. Ce fils qu’il avait tant désiré était toute son espérance. Et pourtant Dieu lui demande de l’emmener sur le mont Moriah et de le sacrifier en holocauste. Abraham ne regimbe pas, il ne doute pas, il grimpe sur le sommet de cette montagne et s’apprête à commettre l’irréparable, lorsqu’un ange l’arrête et remplace l’enfant par un bélier. Ce n’était qu’un test de foi dont Abraham est sorti victorieux. Il représente aux yeux du philosophe danois un véritable «chevalier de la foi». Abraham incarne la foi absolue, solide comme un diamant.

 Une valeur d’audace

Bien entendu, cette épreuve si particulière n’est dévolue qu’à un très grand initié. Mais à plus modeste échelle, chacun doit apprendre à sacrifier à Dieu ce qui lui tient à cœur, qu’il s’agisse de ses projets, de ses désirs, etc. Dieu, qui est toute perfection, orientera la destinée de chacun de la meilleure des manières possibles. Bien souvent une impossibilité ou un arrêt est une protection divine qu’il faut savoir reconnaître. C’est ainsi que Ste Thérèse de Lisieux affirmait: «J’ai une si grande confiance en Dieu qu’Il ne pourra m’abandonner. Je remets tout entre ses mains». Ce lâcher-prise permet à l’âme qui cherche à se perfectionner d’éviter de se tourmenter inutilement. Il s’agit donc de s’en remettre régulièrement à Dieu, tout en agissant de son côté le mieux possible, en son âme et conscience, donc avec loyauté. 

Cette confiance en Dieu n’est nullement paresseuse, mais honnête et audacieuse. Si l’homme de cœur a authentiquement fait tout ce qui était à sa portée pour servir Dieu, quand bien même il lui arriverait de manquer de force ou de clairvoyance, des anges interviendront pour le soutenir et l’aider afin de parvenir à bonne fin. Les anges revêtent diverses formes, ils peuvent se manifester par une intuition, une rencontre, un signe, une vision ou un rêve, etc. Le psaume 91 annonce à celui qui fait du Très-haut son refuge: «Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente, car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre». 

Marie-Claire Daupale : Enseignante de Philosophie

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RENCONTRE avec l’Au-delà

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013

RENCONTRE avec l’Au-delà dans Expériences images-91

 Il existe un exercice simple et fascinant qui vous permettra de faire de merveilleuses rencontres avec l’au-delà aussi souvent que vous le désirerez, et qui ne nécessite que quelques moments de quiétude. Vous pouvez demander à rencontrer votre Guide Spirituel ou un être cher décédé – mais à nouveau je vous en prie, accueillez à bras ouverts quiconque se manifestera.

 Imaginez : un de vos ancêtres a la gentillesse de se présenter à vus et vous l’envoyez paître parce que vous n’en avez jamais entendu parler ? Voulez-vous vraiment avoir cela sur la conscience ?

 Donc, en gardant l’esprit ouvert, assoyez-vous confortablement, autant que possible dans un endroit où les risques de distractions et d’interruptions sont minimes, puis fermez les yeux et détendez-vous. Imaginez  :

 Vous approchez d’immenses portes en cuivre, gravées et ornées de motifs complexes, les plus beaux que vous ayez jamais vus. Au centre de chaque porte se trouve un imposant anneau de cuivre. Vous saisissez ces anneaux en métal doux, polis et froids au toucher, puis vous ouvrez sans difficulté les lourdes portes. A l’intérieur, vous découvrez une pièce parfaitement ovale ; elle est accueillante, l’atmosphère y est sereine. Vous vous sentez en sécurité et soulagé d’un lourd fardeau. L’air est frais et propre, et vous respirez profondément tandis que vous descendez les trois marches qui mènent à cette vaste pièce.

 Les tapis blancs, doux comme des nuages, qui recouvrent les planchers de bois franc, apaisent vos pieds nus tandis que vous traversez lentement la pièce. Un feu brûle dans une cheminée de pierre grise et réchauffe la pièce. Une fenêtre cintrée s’élance jusqu’au plafond, et la brise océanique qui entre par cette fenêtre agite légèrement d’élégants rideaux de soie translucides. Un piano à queue blanc se trouve près de la fenêtre, reflétant les lueurs aux tons de pastel du couchant. Des chandelles brillent autour de vous. Vous détectez le parfum du jasmin. Deux fauteuils identiques, recouverts de riche brocart, avec des pieds en bois tourné, sont placés côte à côte. 

Vous vous assoyez dans le fauteuil de gauche, le fauteuil de droite reste vide. Vous respirez lentement. Tandis que vous observez cette pièce ovale, confortablement assis dans votre fauteuil, vous prenez conscience que vous ne vous êtes jamais senti aussi serein, en santé, vivant et comblé qu’à cette minute. Vous demandez à Dieu de vous entourer de la blanche lumière de l’Esprit Saint, et vous sentez aussitôt la chaleur de Son amour tout-puissant et inconditionnel se répandre dans votre corps, jusqu’à ce que cette lumière devienne une partie de vous-même. Vous connaissez maintenant la joie d’être adoré. Puis vous percevez un mouvement à votre droite, et vous tournez la tête dans cette direction. Une silhouette s’avance vers vous et prend place dans le fauteuil vide à côté du vôtre. Vous n’avez pas peur, sachant que rien ni personne ne peut outrepasser la divine lumière qui vous protège. La silhouette attend quelque chose, patiemment, sans bouger, mais se montre ouverte à la discussion. Sa présence est une vraie bénédiction. 

Finalement, vous lui parlez, tout doucement……

 Cette silhouette sera parfois quelqu’un que vous connaissez, un ami cher qui est décédé ou un membre de votre famille. Parlez-leur. Ouvrez-leur votre cœur. Mais n’oubliez pas d’écouter. Même si tout ce qu’ils ont à dire est « Je suis là et je t’aime », n’est-il pas merveilleux de l’entendre de la bouche d’un être qu’on croyait ne jamais revoir ?

 Si vous ne connaissez pas la personne, demandez-lui son nom. Si elle ne vous répond pas tout de suite, ce n’est pas grave. Continuez à lui parler,  à lui poser des questions et écoutez ce qu’elle a à dire. Lorsqu’elle vous expliquera pourquoi elle est venue et ce qu’elle a à vous dire, elle vous révélera son nom tôt ou tard. Il peut s’air d’un ancêtre, de votre Guide Spirituel ou d’une personne venus vous transmettre le message d’un être cher. Mais peu importe qui se présente à vous, accueillez-le à bras ouverts ! 

Si vous voulez améliorer cet exercice, demandez à un ami de s’asseoir près de vous durant l’exercice. Ensuite, donnez par écrit une description détaillée de la personne qui est venue vous voir, pliez la feuille de papier en deux pour que votre ami ne puisse voir ce que vous avez écrit, puis demandez-lui de vous décrire cette personne. Vous serez étonné de voir que sa description correspondra souvent à la vôtre, qu’il soit médium ou non. Vous serez peut-être tenté de rejeter les résultats de cet exercice comme étant le fruit de votre « imagination ». Je signale au passage que mon Guide Spirituel considère que le mot imagination est le mot le plus détestable de notre vocabulaire, car celui-ci nous sert trop souvent d’excuse pour ne pas prêter attention à des expériences qui sont pourtant réelles. 

Et cependant, si ce n’était que le fruit de votre « imagination » ? Les sentiments de paix et de bien-être que vous en retirerez seront néanmoins bien réels, non ? et d’un autre côté, c’était vrai…. 

Je vous rappelle encore une fois que nous ne sommes jamais seuls. Les preuves que l’au-delà nous vient en aide et que notre esprit est bel et bien éternel abondent. Tout ce que nous avons à faire, c’est apprendre à reconnaître ces preuves lorsqu’elles se manifestent, et si j’avais un objectif en écrivant ceci, ce serait bien celui-là.

 Extrait du livre : Aller-retour dans l’Au-delà de Sylvia Browne aux éditions Ada – page 56.

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LA CONFIANCE dès la tendre enfance

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013

LA CONFIANCE dès la tendre enfance dans APPRENDS-MOI images-81Qu’y a-t-il de plus touchant que la confiance d’un jeune enfant envers ses parents ?

Le tout petit qui entre dans l’apprentissage de la marche consolide son équilibre encore hésitant en donnant les mains à ses parents. Il sait qu’il peut compter sur eux pour le soutenir, l’encourager et l’aider à affermir ses pas encore maladroits, aussi longtemps que nécessaire. N’en va-t-il pas de même pour l’évolution spirituelle de chaque âme? Le Père céleste prend grand soin de chacun de ses enfants, il les protège et les accompagne de sollicitude en fonction de ses progrès, de ses aptitudes et de ses défis. Dès lors, nous pouvons nous demander pourquoi les peurs paralysent parfois les actions des hommes, les découragements ralentissent momentanément leurs élans créateurs et la méfiance s’insinue sournoisement dans leur cœur.

 Ne faudrait-il pas que les adultes ravivent régulièrement en eux une certaine candeur enfantine qui insuffle audace, confiance et joie à leurs mouvements, dans un regain de liberté?

Il ne s’agit pas pour autant d’adopter une attitude aveuglément confiante, source de témérité, de désillusion et d’imprudence. Le sage, en effet, sait habilement associer la fraîcheur de l’innocence à la lucidité de l’expérience, la confiance au discernement. Mais cultiver un état d’esprit serein et confiant, porté par l’Amour éblouissant du Très-Haut, pousse à innover, aller de l’avant pour accomplir sa vocation, en assumant ses responsabilités.

Le meilleur des mondes possibles

Etre au fond de soi persuadé que tout concourt au Bien, même ce qui n’en présente pas l’apparence immédiate, permet de cultiver une attitude optimiste qui n’a rien de candide, n’en déplaise à Voltaire! C’est ainsi que le philosophe Leibniz, génie universel du 17ème Siècle, affirme:

«Tout est bien pour celui qui aime Dieu». Qu’est-ce à dire?

Si Dieu existe, il possède toutes les qualités poussées à leur perfection. Il est donc infiniment bienveillant, omniscient et tout-puissant, ce qui Lui permet d’instaurer un monde harmonieux, au sein duquel tout contribue à rehausser la beauté et l’ordre admirable de l’ensemble. Il aurait pu créer un monde excluant le mal, la souffrance et les erreurs, mais ce monde n’aurait pas été le meilleur possible, car il n’aurait pas inclus la liberté de l’homme avec sa possibilité de choix, ni de ce fait son perfectionnement. Un monde où l’homme doit développer sa conscience afin de devenir acteur du Bien, et donc instrument de la volonté parfaite de Dieu, voilà la plus fabuleuse des possibilités que Dieu a actualisée!

Précisons que le service de Dieu n’a rien d’asservissant, bien au contraire, c’est une clef de liberté. En effet, en méditant sur l’idée de Dieu et en comprenant qu’Il est infinie perfection, l’âme ne peut que ressentir un immense amour envers cet Etre infiniment aimable. Or, aimer, c’est vouloir librement et gratuitement servir l’être aimé. Dès lors, penser à Dieu, c’est l’aimer, par suite, vouloir se mettre à son service.

Comment Le servir?

Leibniz répond: en participant au dessein de Dieu qui est d’instaurer du Bien, donc en servant le genre humain. Ainsi, toute personne qui consciemment agit en vue du bien commun en témoignant de l’amour à son prochain, chante une louange à Dieu et inscrit ses actes dans l’harmonie du monde. Sur cet arrière plan métaphysique, l’optimisme n’est pas seulement une attitude psychologique épanouissante, mais c’est aussi le résultat d’une logique solidement fondée sur des principes théologiques cohérents. La foi entre donc ici en conformité avec la raison. Méditer sur l’idée de Dieu, c’est L’aimer et Le servir et, de ce fait, participer activement à l’instauration d’un monde «le meilleur possible».

 La confiance est de mise, car tout conduit au Bien, même ce qui au premier abord paraît néfaste. Le sage adoptera un regard constructif sur les situations qui lui occasionnent des difficultés, en ne focalisant pas son attention sur l’épreuve du présent, ce qui serait une attitude statique coupée du devenir, mais en sachant que son expérience individuelle s’inscrit au sein de la Création divine et, de ce fait, constitue une voie de perfectionnement qu’il doit non seulement accepter, mais encore aimer et célébrer afin d’en tirer pleinement profit. Tout est enseignement, encore faut-il le comprendre. En cultivant des vues larges et vastes, décentrées de son petit moi, le disciple peut donner du sens à ce qu’il qualifie de pénible et qui constitue en réalité l’une des marches le menant plus haut sur l’escalier de l’ascension spirituelle. Dans la tourmente, avoir confiance que Dieu cisèle les consciences afin qu’elles deviennent de purs diamants constitue un réconfort inébranlable.

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La simplicité du regard

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2013


La simplicité du regard dans APPRENDS-MOI 13La confiance fondée sur un optimisme métaphysique autorise une candeur lucide. Rappelons que le mot «candeur» s’enracine dans le terme latin «candor» qui signifie blanc. Ainsi, la transparence d’une conscience reliée à Dieu permet de cultiver un regard confiant sur les événements qui jalonnent le parcours de vie d’une âme éveillée. Pour celui qui reste fixé sur l’envers de la toile cosmique (ou la matière seule), les nœuds qu’il aperçoit ne sont ni beaux, ni signifiants. Mais celui qui peut se hisser au-dessus et contempler l’endroit de cette toile (en accédant aux réalités spirituelles) découvrira que tout a sa raison d’être et participe à la réalisation d’une vaste et magnifique réalisation d’ensemble.

Comment parvenir à cette «double lecture» (matérielle et spirituelle) des événements?

Le philosophe néoplatonicien Plotin répond : en apprenant à simplifier son regard. Pour cela, il convient de se déprendre des préoccupations strictement matérielles, d’entamer un mouvement de conversion intérieure, afin d’entrer dans «la course immobile» d’un voyage en Esprit. Cette découverte des espaces métaphysiques requiert une vie pure et donc des exercices cathartiques. Le miroir de l’âme doit être lisse, impeccable, pour pouvoir refléter les beautés immatérielles. En méditant sur de belles idées (des vertus par exemple), le disciple fait fleurir dans le jardin de son âme des semences de vérité. Cette ascension intérieure s’opère de façon très progressive (sur des années, et même des vies). Elle permet à l’homme de redécouvrir sa nature profonde qui est éternelle et unie à Dieu. En méditant sur le principe premier, l’Un dont on ne saurait à la limite parler, l’âme parvient à dépasser l’appréhension strictement rationnelle pour activer sa sensibilité mystique ou son intuition spirituelle. Tout en elle se simplifie, au sens où tout s’harmonise, s’apaise et s’éclaire.

 Au contact de la Source, l’âme avec confiance se désaltère. Pourvue d’ailes, cette âme aérienne reçoit la grâce de s’envoler vers le Très-Haut. Et ainsi que le dit le Psaume 91 : 

«Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant». C’est donc cette capacité à se relier à la Lumière divine qui permet à l’homme conscient de s’établir dans la confiance, car il se sait protégé, accompagné et guidé.

Marie-Claire Daupale : Enseignante de Philosophie

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L’au-delà et le voyage astral

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2013

 

L’au-delà et le voyage astral dans APPRENDS-MOI esprit-50Avez-vous déjà fait un rêve impliquant un être cher disparu qui semblait particulièrement réel, ancré dans le présent, et qui se déroulait, contrairement à vos autres rêves, suivant une progression logique du début à la fin ? Si oui, ce n’était sans doute pas un rêve, mais votre esprit qui rendait visite à un être cher via un voyage astral. 

On parle de voyage astral lorsque l’esprit quitte le corps durant le sommeil ou une séance de méditation pour aller se promener où bon lui semble. Avant d’aller au lit, vous pouvez demander à Dieu de vous aider dans vos voyages astraux. De tels voyages peuvent être utilisés à plusieurs fins ; vous pouvez visiter des êtres chers disparus, revoir des gens et des lieux qui vous manquent ici sur terre t même faire un voyage éclair dans l’AU-DELA avec un peu de pratique et de la concentration. Les gens que vous visiterez sur terre ne vous verront probablement pas, mais il leur arrivera de vous entendre. Plusieurs  amis m’ont confié avoir été réveillés au beau milieu de la nuit par un être cher qui répétait leur nom encore et encore. Si cela vous arrive, téléphonez à cet être cher et parlez-lui de votre expérience. Il est probable qu’au moment où vous vous êtes réveillé, il méditait en pensant à vous ou « rêvait » de vous. Mais d’une manière ou d’une autre, son esprit est entré en contact avec le vôtre, grâce à la douce magie des voyages astraux. 

Si vous voulez visiter un être cher disparu via un voyage astral, vous devriez peut-être demander l’aide de votre Guide Spirituel. Rappelez-vous, si vous vous présentez chez cet être cher sans vous annoncer, il est probable que son apparence physique sera celle qu’il avait à l’âge de trente ans, puisque tout le monde a trente ans dans l’au-delà. Si vous ne savez pas de quoi il avait l’air à trente ans, il se peut que vous ne le reconnaissiez pas. Toutefois, si votre Guide Spirituel veut bien l’avertir d’avance, votre être cher peut prendre une apparence qui vous est plus familière, comme le font tous les êtres chers lorsqu’ils viennent nous rendre visite sur terre. De plus, donnez à votre Guide Spirituel des indications précises quant au lieu où se déroulera la rencontre avec votre être cher – sur un banc de par, près d’un lac, dans une église ou un temple que vous affectionnez. 

Il se peut aussi que vous désiriez rencontrer cet être cher dans l’au-delà. Si cette idée vous plaît, je vous recommande fortement de vous retrouver dans l’immense Palais des Archives, un magnifique édifice de style classique surmonté d’un dôme. Croyez-moi, cet édifice existe bel et bien. J’y suis entrée, je l’ai vu et j’ai même eu la chance (ou la malchance) de pouvoir tenir mon plan de vie entre mes mains. Ce fut une chance, car cela prouve que les plans de vie ne sont pas une rumeur ou un joli produit de notre imagination ; comme tous les autres écrits conservés dans cet imposant édifice, mon plan de vie était inscrit sur un parchemin d’une belle écriture dorée. Mais ce fut aussi une malchance, car même si je voyais les signes sur le papier, je n’arrivais pas à lire ce qui était écrit. Peut-être m’a-t-on empêchée de connaître mon propre avenir parce que je n’ai pas le droit de me servir de mes dons pour moi-même ou peut-être personne n’a-t-il le droit de prendre connaissance de son propre plan de vie et de ce que l’avenir lui réserve. Mais que vous demandiez à rencontrer un être cher disparu dans le Palais des Archives ou à Dieu de vous aider à faire un voyage astral dans l’au-delà, présentez-lui une dernière requête avant de vous endormir – demandez-lui de vous accorder de vous souvenir de votre expérience ! Comme après un rêve, il nous arrive de ne garder aucun souvenir de nos voyages astraux, à part peut-être quelques images fugitives que nous écartons promptement. Quel dommage puisqu’ils s’agit d’une expérience magique que vous ne voudriez surtout pas oublier, croyez-moi. 

C’est un voyage inattendu au Palais des Archives qui me pousse aujourd’hui à vous suggérer de laisser un magnétoscope en marche près de votre lit pendant que vous dormez, surtout si vous avez demandé dans vos prières de faire un voyage astral ou de rencontrer quelqu’un dans le monde des esprits. Ce voyage en question s’est produit durant une séance d’hypnose. Je possède une licence d’hypnose depuis vingt-cinq ans et je considère que l’hypnose est un outil de travail inestimable non seulement dans le cadre de mes recherches sur les régressions dans les vies passées, mais aussi pour avoir accès à l’esprit subconscient om sont parfois bloquées des informations qui pourraient les aider. Le sommeil et l’hypnose étant deux états voisins où notre subconscient est particulièrement disponible, il est utile d’avoir recours à un magnétophone dans les deux cas. 

J’étais en pleine séance d’hypnose avec une cliente et à ma grande surprise, pour la première fois au cours d’une séance, je me rendis compte que je marchais à ses côtés dans ces stupéfiantes allées infinies où étaient conservés tous ces parchemins. Tout en parlant, elle me guida à travers cette formidable enceinte sous ce magnifique dôme, jusqu’à ce que je remarque, deux allées plus loin, une femme aux cheveux noirs, vêtue d’un voile bleu transparent qui s’avançait vers nous. Je savais qu’il s’agissait du Guide Spirituel de Susan, et je savais qu’elle s’appelait Rachel. Mais je gardai néanmoins le silence….. Je lui demandai qui était cette femme, tâchant de ne pas trahir mon enthousiasme qui allait grandissant. Comme je l’ai dit, je n’avais jamais accompagné astralement un client sous hypnose auparavant, et encore moins reçu la confirmation immédiate que nos esprits se trouvaient effectivement au même endroit dans l’au-delà. Susan me répondit : « C’est une femme. Je ne sais pourquoi, mais je crois qu’il s’agit de mon Guide Spirituel ». 

A cet instant, Rachel nous aperçu et appela Susan. Je me mordis la langue, déterminée à laisser l’initiative à Susan. Et effectivement, elle me répondit en haletant : « Avez-vous entendu ?  Je lui demandai ce qu’elle avait entendu. Elle me répondit : « Elle a prononcé mon nom ». 

Ce fut un moment exaltant. Et pourtant ce ne fut pas aussi exaltant que la découverte que nous fîmes lorsque nous réécoutâmes l’enregistrement de la séance. Au moment précis où je demande Susan « Qui est avec nous ? «  on entend la voix de Susan qui répond claire « c’est une femme aux cheveux noirs. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois qu’il s’agit de mon Guide Spirituel ». 

Puis on entend sur l’enregistrement une troisième voix, claire comme de l’eau de source, qui dit « Susan »… c’était la première fois que j captais la vois d’un esprit sur une cassette. Mais ce ne fut pas la dernière.

  Extrait du livre : Aller-retour dans l’Au-delà de Sylvia Browne aux éditions Ada.

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Le peuple juif a-t-il inventé Dieu ?

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013

par André Chouraqui

Le peuple juif a-t-il inventé Dieu ? dans DIEU images-123

Il y avait déjà la Bible de Jérusalem, la Bible d’Osty, la « TOB » (traduction oecuménique)… Il y avait déjà des dizaines de traductions du Nouveau Testament et du Coran. Mais à lire ces mêmes textes, fondateurs du christianisme, du judaïsme et de l’islam, traduits par André Chouraqui, on a l’impression de les découvrir pour la première fois. Et l’on s’aperçoit que les racines de notre inconscient spirituel collectif de Paris à Rio et de New York à Bagdad, remontent toutes à Abraham. Le Dieu prié sur la moitié de la planète serait-il juif de naissance ?

Nouvelles Clés : Vos traductions ont pour caractéristique essentielle de toujours serrer de très près le sens premier des mots « Si vous avez choisi de reconduire ainsi les textes monothéistes à leur origine hébraïque, est-ce parce que vous considérez le peuple hébreu comme « l’inventeur » du Dieu unique ?

André Chouraqui : Vous savez, on ne peut pas se réveiller un matin et se dire : « Je vais réaliser cette oeuvre », si on ne la porte pas déjà à l’intérieur de soi. J’ai traduit ces textes tout simplement parce que je portais ces traductions depuis toujours en moi. A vrai dire, j’ai l’impression d’avoir été traversé par cette oeuvre de résurrection des mots, je crois qu’elle a passé à travers moi parce qu’elle devait à tout prix passer.

Quant à votre question sur « l’invention » du Dieu unique, j’ai plutôt conscience que c’est le Dieu unique qui l’inventeur du peuple hébreu ! En vérité, ces choses-là ne s’inventent pas, elles sont ou elles ne sont pas. Elles touchent en fait aux réalités les plus profondes de l’homme et de l’humanité. Le judaïsme, certes, est un phénomène unique en son genre, irréductible à toute autre tradition… mais l’on peut dire la même chose du bouddhisme, du shintoïsme, du christianisme, etc. La multiplicité de ces unicités est infinie ! Cela dit, la Bible, en tant que livre, est une oeuvre particulièrement unique. Qu’elle soit traduite en plus de 1900 langues et dialectes, qu’elle soit le best-seller de tous les temps, qu’elle le demeure encore chaque année, cela ne s’invente pas non plus: il y a là quelque chose qui, à l’évidence, ne dépend pas seulement des hommes. De même pour le Coran, qui lui aussi est annonciateur de l’Elohim d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, et a connu un destin à nul autre comparable. Face à ces himalayas mystiques, les auteurs humains de livres, même les plus lus, font tous figure de petits nains !

N. C. : Dans son « activité » créatrice, le Transcendant de la Genèse se manifeste sous le nom dElohim. Dans le fait que ce vocable intraduisible soit un pluriel ne voyez-vous pas comme la trace, la réminiscence d’un polythéisme originel du peuple hébreu ?

A. C. : Le nom général générique de la divinité chez les Hébreux, comme chez tous les autres peuples sémites, est Elohim. Il vient d’un mot qui a rapport au cerf, symbole de la force.

Eloha, c’est la Force qui mène le monde. Elohim, c’est cette même force conçue sous le mode pluriel. En ce sens, vous avez raison : si l’on était allé dire à Abraham ou à Moïse qu’ils étaient monothéistes, ils auraient été les premiers surpris . L’idée de monothéisme, en fait, est une conception philosophique récente. Le peuple hébreu a trop conscience de la vie pour penSer qu’il n’y a qu’un dieu, ou plus exactement, pour penser que la vie et la divinité ne sont pas plurielles dans leur unité. Prenez le mot « visage », par exemple : en français, on dit « le visage d’un homme », mais c’est un mensonge. Qu’ya-t-il de commun entre votre visage d’enfant et votre visage d’adulte,entre votre visage en colère, ou pleurant, ou plein de joie, ou désespéré ? Les Hébreux, eux, disent Panim, « les Visages » , ou « les faces », comme je l’ai traduit. Tout ce qui est vraiment vivant est par essence multiple, et il n ‘y a rien de plus vivant que le Vivant par excellence que la Bible nomme Elohim.

N. C. : Ihvh est l’autre nom qui indique l’intervention du Transcendant dans la Bible et qui s’accouple maintes lois à celui dElohim. Etonnante. cette dualité des noms qui désignent le Dieu Un…

A. C. : Il s’agit simplement de la dualité qui existe entre le nom commun et le nom propre : vous êtes un homme, c’est ce qui vous définit de façon générique, mais vous êtes aussi votre nom propre, qui vous désigne vous, personnellement, intimement, dans votre unicité. Le nom propre de l’Elohim de la Bible, le seul nom révélé directement par Lui à l’homme dans la liturgie du Buisson-Ardent, se compose de quatre lettres : Yod-hé-vav-hé, Ihvh. De même qu’Elohim dérive d’un mot qui signifie la Puissance, de même le « Tétragramme » dérive d’une racine qui a rapport à l’Etre. Lorsque Moïse demande à Elohim: « S’ils (les enfants d’Israël) demandent quel est ton nom, que leur répondrai-je ? », il lui est dit : « éhévé asher éhyév », « je serai qui je serai ». On pourrait aussi bien traduire: « je serai : je serai », car la conjonction asher est la plus subtile des conjonctions. Il y a ici la répétition, à la première personne, du verbe être dans sa forme « inaccomplie ». En hébreu, n’existe pas succession passé-présent-futur, mais la distinction sur un autre plan, entre l’accompli et l’inaccomplie est donc toujours « Celui qui vient », l »‘Eternel », quoique le concept d’éternité tel que l’entend l’Occident soit foncièrement étranger à la pensée biblique. Disons plutôt: « l’Etre qui a été, qui est, qui sera » à chaque instant.

En un mot, la Transcendance pure.

N. C. : lhvh est non seulement. comme Elohim, intraduisible. mais également imprononçable. On serait bien en peine. d’ailleurs de le prononcer puisque du fait de l’absence de voyelle dans l’hébreu écrit ce tétragramme ne nous dit rien de sa prononciation originelle. Comment interpréter cette béance. ce silence crucial au coeur même du judaisme ?

A. C. : Le Tao dit que le nom qui peut se prononcer n’est pas le Nom qui fut toujours, et que la route qui peut se parcourir n’est pas la Route qui fut toujours. Ce que la Bible nous apporte, c’est la compréhension d’un fait essentiel : dès que vous donnez un nom à la divinité, vous suscitez la contradiction. Je suis attaché à la Bible parce que son « dieu » n’a pas de nom, ou plutôt, parce qu’il a un nom silencieux. On ne peut donc sérieusement se diviser sur cet Essentiel, on ne peut que se fondre dans cet Essentiel. La Réalité la plus universelle (la plus « catholïque », si ce mot avait encore un sens), c’est l’Etre. On peut dire : « Je ne crois pas en un Dieu » … et pour tout vous avouer,

el est mon sentiment. Mais comment pourrait-on ne pas croire en Ihvh l’Ineffable, l’Imprononçable, c’est à dire en l’Etre de l’être ? Le mot croire, d’ailleurs, est un piège, car la foi en l’Etre n’est pas une croyance d’ordre mental, mais une adhérence.
L’homme de fois adhère à Ihvh comme l’écorce adhère à. l’arbre. Cela se passe de mots, cela se passe de noms pour nommer l’Innommable. Aussi, les Hébreux, pour lire le Tétragramme, prononcent Adonaï que l’on a souvent traduit par Seigneur ; mais là encore, à quoi bon employer un mot aux connotations médiévales et féodales ? Il y a tant de mots étrangers déjà intégrés tels quels dans la langue française que je ne vois aucune raison de ne pas conserver ce nom d’Adonaï, qui, en réalité n’est pas étranger au christianisme puisque c’est celui qu’employait Jésus.

N. C. : Lorsque nos manuels d’histoire nous parlent de lavhé ou de Jéhovah, ils sont donc, du point de vue spirituel complètement hors-sujet. Mais les chrétiens ont-ils mieux en nommant « Dieu  » cet indicible ?

A. C. : Pour Jéhovah, on a purement et simplement marié les consonnes de Ihvh avec les voyelles de la prononciation d’Adonaï. Les chrétiens qui ont fait cela n’ont fait que montrer leur profonde ignorance du principe biblique qui commande de ne pas prononcer I’lmprononçable. Ce qui est invraisemblable, c’est que les deux mots les plus importants de la Bible, Adonaï et Elohim, soient rayés, effacés des 1900 traductions existantes ! Au moment de réaliser ma propre traduction, je me suis aperçu qu’aucune de celles qui existaient depuis deux mille ans n’avait jusqu’alors adopté cette clé, pourtant lumineusement évidente. Ce faisant, elles vidaient la Bible de son contenu essentiel et irremplaçable, et étaient toutes entachées du plus grand sacrilège. Les traducteurs étaient pourtant avertis par le commandement : « Tu respecteras le nom d’Adonaï Elohim » commandement dont dérivent tous les autres, y compris le : « Tu ne tueras point », puisque ne pas respecter le Nom, c’est en quelque sorte tuer l’Etre de l’être. Mais il y a pire : outre ce sacrilège, le véritable drame c’est qu’on nous propose en prime, au lieu du nom d’Adonaï Elohim, son exact contraire : kurios theos, qui, en grec, désigne les dieux de l’Olympe, puis les empereurs romains qui se sont attribués le nom de dominus deus. Theos, deus, Dieu, ne sont autre que le Zeus, et le despote romain qui s’y assimile ! Chez les anglo-saxons et les normands, même confusion: Gad, Gott, dérivent de Wotan et de Tor, les dieux de la guerre ! Au Japon, depuis Saint François-Xavier, on a cherché un « équivalent » au nom d’Adonaï Elohim, et en fin de compte, comme le montre la dernière traduction oecuménique de la Bible en Japonais, on est tombé sur Kami, qui est le nom général des quelque huit millions de divinités shintoïstes. « Une de plus, une de moins… » se sera-t-on sûrement dit ! Mais on a fait là un contresens catastrophique sur la quidité, sur la nature profonde de la Bible. « Oui, me disent parfois certains de mes mis, mais lorsque I’on prie « Dieu », on ne pense pas à Zeus ». Ce à quoi je réponds toujours : « Alors dites-Ie, et n’ayez pas peur d’employer les noms justes ! Ou bien, si vous pensez que les mots n’ont pas de sens, qu’ils n’ont aucun rapport essentiel avec l’être, taisons-nous, tout se vaut et rien ne vaut la peine de vivre, de parler et de prier ! Mais on ne peut raisonner ainsi et en même temps faire semblant de croire au commandement : « Tu n’élèveras pas, tu ne porteras pas le nom d’Adonaï Elohim en vain. « Ne voyez dans mes propos aucune idolâtrie du Nom.

holistique explique pourquoi la science n’est pas venue d’Orient, qui fut pourtant longtemps en avance dans le domaine technologique. Les Chinois ont inventé la poudre, la boussole et bien d’autres innovations techniques, mais la science n’est pas née chez eux. Le concept d’un « dieu horloger » qui impose des lois strictes étant absent, ils ne se donnèrent pas la peine de rechercher celles-ci. Il leur a manqué cette notion grecque de la raison humaine, capable, par sa propre rigueur, de retrouver les lois de la nature imposé par des dieux créateurs. a quelque dix mille ans. Les éléments naturels se sont transformés en dieux, tout en acquérant des pouvoirs surhumains. Dès lors, on ne pouvait plus leur parler familièrement. Pour communiquer avec eux, il fallait avoir recours à des intermédiaires spéciaux, des prêtres – qui gagnèrent par leur fonction un grand pouvoir. Ce furent d’abord des astrologues qui lisaient dans les événements naturels le destin des hommes. Observant le ciel, ils firent de la lune et du soleil des dieux, et expliquèrent l’univers par des mythes. Pour les Égyptiens, par exemple, le ciel était le corps de la belle déesse Nout, dont les bijoux formaient les étoiles. Le dieu soleil Rê traversait son corps pendant le jour, pour revenir la nuit sur ses pas à travers les eaux souterraines dans les entrailles de la Terre. Ainsi se trouvait expliquée l’alternance du jour et de la nuit. Dans l’univers mythique, tout phénomène naturel, la création de l’univers incluse, était la conséquence des actions des dieux, de leurs amours et de leurs accouplements, de leurs haines et de leurs guerres. L’alliance entre l’homme et la nature fut rompue. L’homme se mit à adorer les dieux, mais perdit le contact intime et familier avec son environnement. Les dieux de l’univers mythique créent le monde, contrôlent tout et s’éloignent de l’homme. Eux seuls ont accès à la connaissance. 
Cette vision a duré jusqu’au VI° siècle avant notre ère, quand, le long de la côte de l’Asie Mineure, en Ionie, survient le « miracle grec ». En plein milieu de l’univers mythique, les Grecs ont l’intuition extraordinaire que les phénomènes naturels peuvent être compris sans s’abandonner aveuglément à l’action des dieux. Les composantes du monde sont régies par des lois qui peuvent être appréhendées par la raison humaine. Puisque les dieux imposent ces règles et que la nature les suit, l’idée que l’harmonie du monde ne peut être perçue qu’à travers les mesures et les observations des mouvements célestes s’impose. Seule l’observation de la nature peut en livrer les clés. Les Grecs ont entrepris de les chercher. Toute la science moderne occidentale est née de cette quête.

Des scientifiques de très haut niveau, réunis il y a un quart de siècle autour de cette question, estimèrent que l’Occident avait dû son succès au déisme, et particulièrement au monothéisme. Vous – pourtant nourri de culture orientale – semblez partager cet avis ? 

Oui. Si l’Orient a aussi élaboré de temps à autre des concepts mythiques de personnalité divine, il s’est plutôt construit sur une vue non déiste. Pour les Chinois, le monde est engendré par l’effet réciproque et dynamique de deux forces polaires opposées, le yin et le yang. Le ciel est le yang, la force masculine, créatrice et forte. La Terre est le yin, la force féminine et maternelle. Le yin et le yang se succèdent dans un mouvement perpétuel, la lumière chaude et sèche du Soleil, le yang, cédant la place à la lumière sombre, froide et moite de la Lune, le yin. De leur interaction serait né l’univers. Je pense en effet que cette vision plus holistique explique pourquoi la science n’est pas venue d’Orient, qui fut pourtant longtemps en avance dans le domaine technologique. Les Chinois ont inventé la poudre, la boussole et bien d’autres innovations techniques, mais la science n’est pas née chez eux. Le concept d’un « dieu horloger » qui impose des lois strictes étant absent, ils ne se donnèrent pas la peine de rechercher celles-ci. Il leur a manqué cette notion grecque de la raison humaine, capable, par sa propre rigueur, de retrouver les lois de la nature imposé par des dieux créateurs.

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Comment fonctionne la pleine conscience ?

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013

Comment fonctionne la pleine conscience ? dans Nouvelle conscience images-112

« Grâce au non agir tout se met en place », dit Lao Zi. Lao Zi et Tchouang Zi sont deux de mes « amis ». Je les lis régulièrement. Ils sont très inspirants. Tout est dit dans leurs œuvres.

Lorsque notre attention, notre conscience se portent sur ce que l’on ressent, pense… il importe de faire attention aux mots que l’on utilise mentalement pour prendre conscience de ce qui se passe en nous. Souvent, ils font obstacle à la présence en nous. Quand on est dans le passé ou le futur, il importe donc de le noter simplement et de revenir au présent. Nos pensées, les bruits, les sensations, les douleurs… ne sont pas nos ennemies. Ils sont là, c’est tout. C’est normal de les percevoir. Méditer ne signifie pas ne rien percevoir, avoir l’esprit vide. Nous sommes des humains, nous avons des pensées. Le contraire serait inquiétant. C’est la manière dont nous nous attachons ou pas à ces pensées, à ces perceptions, à ces sensations et ce que nous en faisons qui va déterminer la qualité de notre présence à l’instant. L’esprit se ballade et c’est normal. La pratique consiste à revenir, sans cesse, au moment présent. C’est un entraînement. Elle est affinée en fonction de chacun. Nous sommes à la fois uniques et différents. Nous devons apprendre à revenir à nous même de manière intime et authentique.

La pleine conscience est donc faites à la fois d’attention et d’expansion de la conscience ?

C’est ça, c’est comme la double hélice de l’ADN. L’une des hélices représente l’attention, la concentration et l’autre l’expansion de la conscience. Elles se soutiennent mutuellement. Nous avons besoin des deux. Il n’y a pas possibilité d’accéder à la sagesse à partir de la seule concentration. L’expansion de la conscience nous aide à développer la sagesse, à comprendre les choses.
Le point de rencontre entre les deux hélices, c’est le « vide médian » dont parle Lao Zi, la vacuité bouddhiste, le lieu où tout se crée et où tout retourne. Quand on commence à faire attention à ses pensées, c’est comme si on observait un flot de voiture qui passe. Entre les pensées, il y a cet espace. On n’est pas très doué pour le reconnaître. La pratique aide à voir cet espace entre les pensées et l’espace en dessous des pensées qui est la pleine conscience elle-même. C’est pourquoi, il ne faut pas fermer le robinet des pensées. C’est une énorme erreur de penser que l’esprit est vide, sans pensées. C’est très important de le comprendre. L’idée est de parvenir à demeurer stable intérieurement même en présence des pensées, des émotions quelles qu’elles soient. On peut alors voir que l’agitation qui les meut est vide, sans substance. On se rend compte qu’habituellement, ces riens qui sont vides de substance nous manipulent totalement. Ils conduisent nos vies, nous rendent fou. Ce sont des tyrans. Réaliser que nous ne sommes pas nos pensées, nos émotions, nos peines, nos colères, nos souffrances, est une expérience de

libération. On ne l’oublie jamais. Cette expérience demeure accessible en nous 24 h sur 24… si on ne cherche pas à la retrouver ! En revanche, si on s’en saisit, on est alors dans l’avidité et il est impossible de la retrouver.

Les bouddhistes disent que c’est l’esprit qui crée le monde dans lequel nous sommes…

C’est vrai à un niveau absolu. Mais sur le plan relatif, penser ainsi peut nous rendre « dingue » et n’aide pas toujours à se libérer de la souffrance. La pleine conscience c’est, découvrir en profondeur, à l’intérieur de soi, cette capacité que l’on a et qui s’appelle la conscience. Parfois, nos pensées nous rendent fou. La conscience est la seule méthode qui permet de contenir les pensées de manière à ce qu’elles cessent de nous tyranniser. C’est vrai aussi pour les émotions. Pensées et émotions sont imbriquées les unes dans les autres. Elles créent un univers à elles et on finit par croire à la réalité de cet univers. C’est ce que le bouddhisme tibétain appelle une fabrication de l’esprit. Je ne veux pas dire que le monde n’existe pas, mais qu’on ne le voit pas tel qu’il est. On ne voit que celui que l’on crée dans notre esprit.

Est-ce que les Occidentaux développent facilement cette capacité de la conscience ?

Notre programme s’est répandu dans le monde entier et montre que les Occidentaux sont aussi à l’aise que des canards dans une mare pour le pratiquer. Depuis des années maintenant, la plupart des maîtres orientaux passent la plupart de leur temps en Occident, car c’est là que « l’énergie » est maintenant. Si les enseignements sont présentés selon un dharma authentique, les Occidentaux se donnent à fond dans ces pratiques. Le dharma n’est pas seulement l’enseignement bouddhique, c’est la loi, le mouvement naturel de la vie. C’est une vérité universelle. Le dharma existait bien avant la naissance du Bouddha.

Comment définissez-vous ce qu’est la nature fondamentale de l’esprit ?

Je ne la définirais pas, cela serait trop limitant. La magie réside dans le mystère de la question : qu’est-ce que l’être humain ? Ce qu’est ce mystère, nous le découvrons peu à peu grâce à la méditation. Notre conscience englobe tout ce que nous sommes, des parties belles, des pensées sombres. Notre pratique est d’accueillir avec bienveillance l’ensemble de ces états.

C’est le début de la sérénité ?

Oui. L’impulsion qui nous pousse à suivre cette voie est déjà une forme de compassion de soi.
Il importe de garder à l’esprit cependant que rien n’est tracé d’avance. Cette aventure dure toute la vie. Elle est un engagement à comprendre qui on est. On ne sait pas où cela nous amène, mais une chose est certaine, en approchant la vie ainsi on est beaucoup moins prisonnier de nos conditionnements et de nos émotions destructives et si réactives.

Propos recueillis par le Dr Jon Kabat-Zinn

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La méditation selon le Dr Jon Kabat-Zinn

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013

Propos recueillis par Catherine Barry

 La méditation selon le Dr Jon Kabat-Zinn dans Méditation images-103

Plus de deux cents hôpitaux américains et des facultés de médecine aussi prestigieuses que Stanford, Duke ou Harvard pratiquent et enseignent les exercices de méditation préconisés par le Dr Jon Kabat-Zinn pour réduire le stress des traitements et les souffrances des malades.

Pour la première fois, le docteur Jon Kabat-Zinn est venu en France pour parler de la méditation de la pleine conscience et des méthodes qu’il a commencé à mettre au point il y a 30 ans maintenant, aux Etats-Unis. Il vient de fêter ses 65 ans. Son travail commence à peine à être découvert par les Européens, du moins dans le milieu médical, encore peu familiarisé avec les étonnantes capacités de transformation de l’esprit. Mais, les choses changent rapidement. En quelques jours, dès l’annonce de sa venue à Paris pour animer un séminaire, plus de 300 personnes se sont inscrites pour venir écouter cet homme, qui est à la fois médecin, scientifique, écrivain, enseignant de méditation et professeur émérite à la Faculté de Médecine de l’Université du Massachussets (le célèbre MIT), où il a fondé en 1979, la première clinique de réduction du stress, la Mindfulness Based Stress Reduction Clinic (MBSR = Méditation de la pleine conscience pour réduire le stress). Et en 1995, le Center for Mindfulness in Medecine, Health Care, and Society, un centre dédié au concept de pleine conscience dans les domaines de la médecine, de la santé et de la société. Il est aussi, membre du conseil d’administration du célèbre Mind and Life Institute, qui promeut le dialogue et la recherche, au plus haut niveau, entre les sciences modernes et les traditions contemplatives.

Quelle fut votre motivation de départ, en 1979, pour associer méditation, thérapie et réduction du stress ? A l’époque, cette démarche devait apparaître inattendue de la part d’un professeur de médecine et docteur en biologie moléculaire comme vous !

Au départ, mon souhait était de faire un travail « proche de mon cœur » (en français dans l’interview : aussi souvent que possible, par souci d’être au plus près de la pensée de ces interlocuteurs français, JKZ utilise notre langue qu’il a appris quand il était élève au Lycée Henri IV de Paris). Je voulais partager avec mes patients, les bienfaits que j’avais expérimentés en faisant ce type de méditation. Leurs effets profonds, en relation avec la santé physique et avec celle du cœur, du mental et de l’esprit, m’apparaissaient clairement. Cela, je l’avais découvert en suivant l’enseignement d’un maître coréen, Seung Sahn, dans les années 70.

Quand j’ai fondé, en 1979, la Clinique de Réduction du Stress, je n’ai pas pensé en termes de « thérapie » mais en termes d’éducation, de « self éducation », d’auto-éducation. Mais, c’est vrai que la pratique de la pleine conscience a de nombreux effets thérapeutiques, au plan physiologique et psychologique. C’est pourquoi, des méthodes issues de la MBSR existent maintenant. Le programme MBCT (Mindfulness Based Cognitive Therapy, ou thérapie cognitive basée sur la pleine conscience), par exemple, est une forme de thérapie particulièrement efficace dans la prévention des rechutes dépressives. Elle favorise la construction d’une nouvelle attitude à l’égard des pensées, émotions, comportements. Ce programme intègre la méditation de la pleine conscience et des méthodes cognitives, qui aident à se centrer sur le moment présent, de manière à éviter les ruminations négatives et tout comportement qui conduit à générer des états d’esprit faits de tristesse, d’angoisse, de peur et de mal être. Le recours à la MBCT permet de diviser par deux le risque de récidive après deux épisodes dépressifs sévères ou plus.

C’était une manière d’aider vos patients à se prendre en charge ?

Quand j’ai crée cette méthode, il y a 30 ans, en dehors de tout contexte bouddhique, c’était pour aider mes patients qui n’étaient pas satisfaits des traitements habituels. Il s’agissait de mettre en place une forme de médecine qui soit complémentaire au traitement médical qu’ils avaient. J’ai pu le faire sans rencontrer de problèmes particuliers avec mon administration et mes collègues. Mes diplômes représentaient une garantie aux yeux de mes interlocuteurs. Ce programme a eu tant de succès qu’il a fallu que je forme des instructeurs. La plupart ne sont pas médecins. À ce jour, 18 000 personnes ont suivi le programme de huit semaines, pratiqué dans plus de 200 hôpitaux aux États-Unis.

Le programme se déroule sur 8 semaines, 6 jours par semaine, et aide les patients à faire tout un travail sur eux-mêmes, sur leur esprit et sur leurs relations à la souffrance. Le choix de participer à ces groupes montre que les patients se prennent en charge. Ils opèrent un changement de vie radical et immédiat grâce à la discipline quotidienne qu’ils suivent. Cela se voit très vite. Le soutien du groupe et les nombreuses interactions qui existent entre les personnes sont très important dans ce processus. Dans un même groupe, tous non pas les mêmes maladies ou problèmes. J’ai brisé en quelque sorte une loi médicale non écrite qui disait que tous les patients ayant un même type de maladie devaient être regroupés ensemble. Cela renforçait en réalité leur stress et leur angoisse. Ce qui compte ici, c’est de travailler ensemble, à développer la capacité de la conscience à l’attention.

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Grands personnages et quête intérieure

Posté par othoharmonie le 24 septembre 2013

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Une quête est toujours guidée par une voix intérieure. Cette voix peut être spirituelle ou profane. « Kim » de Rudyard Kipling est l’exemple de ces deux cheminements parallèles. Dans l’Inde de la fin du XIXe siècle, un vieux lama descendu de son monastère himalayen pour un pèlerinage sur les traces de Bouddha prend pour disciple le jeune orphelin Kim.

Ce dernier est guidé dans sa quête d’identité par la voix intérieure que lui dévoile un oracle légué par son père comme seul bien sur cette terre. Tout voyageur qui se respecte sait bien que le voyage n’est qu’un prétexte au voyage intérieur. Cette voix intérieure se fait entendre dans les moments d’intense questionnement urgence, survie, crise existentielle… qu’on l’appelle intuition, maître intérieur ou voix de la conscience.

Pour le célèbre aventurier Jean-Louis Etienne, cette voix est la boussole vers son « Pôle intérieur ». Un sentiment diffus, mélange d’ambition et d’insatisfaction, le pousse dès l’adolescence à sortir d’un destin tout tracé, à poursuivre sa formation d’ajusteur par… des études de médecine. Au moment où il entame une carrière de chirurgien, un désir d’autre chose le jette dans les bras de l’aventure, en réponse à une proposition d’embarquement venue d’Eric Tabarly. Le voici médecin d’expéditions, à l’Everest, en Patagonie ou en mer, et le désir est toujours là, qui l’incite à aller plus loin. Jusqu’à un soir de décembre où tout se concentre, et où sa voix intérieure lui souffle enfin l’idée qui va tout changer dans sa vie :

“ Sous je ne sais quelle influence, dans un déclic immédiat, le pôle Nord s’imposa à moi, matérialisé dans mon esprit comme le point de convergence idéal de tout ce que j’étais humainement et techniquement capable de mettre en œuvre ”…

Cette voix intérieure se manifeste parfois dans des situations pour le moins incongrues. Ainsi, Eileen Caddy nous confie sans fausse pudeur comment, alors qu’elle vivait le déchirement d’une séparation, c’est sur le trône des W.C. que se fit entendre « La Petite Voix ». Cette dernière lui enjoignait de planter un potager dans la terre inculte de la côte nord de l’Écosse, battue par des vents dévastateurs.

Les esprits de la nature, qu’elle appelle les Devas, l’inspirèrent ensuite dans son jardinage, lui suggérant d’employer une approche et des techniques inédites qui se révélèrent incroyablement efficaces.

Depuis 1962, la communauté de Findhorn, où Krishnamurti avait coutume de séjourner, s’est développée autour du jardin potager luxuriant d’Eileen Caddy (superbe livre de photos « Magic of Findhorn garden »), et est devenue un pôle majeur du développement personnel en Europe.

Une quête individuelle sincèrement menée, sincèrement à l’écoute de sa voix intérieure, peut déboucher sur une action qui dépasse l’individu pour rejaillir sur la communauté humaine. Serait-ce parce que, qu’on l’appelle intuition, maître intérieur ou voix de la conscience, elle est la manifestation du cerveau droit, relié à la conscience universelle.

extrait Tao http://livreblogdujeudutao.unblog.fr/

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Ta petite voix intérieure !

Posté par othoharmonie le 24 septembre 2013

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Tu l’as peut-être deviné (à propos, comment, sinon grâce à elle ?), cette petite voix intérieure dont je te parle s’appelle aussi, tout simplement, l’intuition !

Curieux phénomène, si tu y songes un instant : l’intuition est-elle un reste d’instinct animal, lié par exemple à l’odorat (comme on dit que l’on “ ne peut pas sentir ” quelqu’un), ou est-elle une fonction encore mal contrôlée de la capacité humaine à se projeter en avant, dans le futur ou le conditionnel, activité impossible, en principe, aux animaux ? 

Quoi qu’il en soit, l’intuition nous parle, et pas forcément en mots : parfois c’est une image qui vient subitement à l’esprit, parfois une simple sensation. “ La petite voix intérieure est une fulgurance de l’esprit. Elle se distingue avec évidence du bavardage incessant de notre mental ”, écrit Catherine Balance dans un livre consacré au sujet.

Inutile donc, tu l’auras compris, de rationaliser sur les informations que ton intuition t’apporte : elles relèvent d’un autre registre que celui de la réflexion. “ Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ” écrivait le philosophe Pascal au XVIIè siècle. Mais cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’un don venu du ciel (ou d’ailleurs), ni que certains l’ont reçu et d’autres pas, sans que l’on puisse y faire quoi que ce soit. Comment faire, dès lors, pour en tirer tous les avantages sans pour autant sombrer dans la pensée magique ?

La solution passe, comme c’est souvent le cas, par une réconciliation de ces deux éléments apparemment contradictoires que sont le cerveau gauche, adepte du raisonnement, et le cerveau droit, plus imaginatif et intuitif (l’exercice te sera souvent demandé au cours de ce jeu !).

Avant de savoir si tu peux te fier à tes intuitions, il faut donc, dans un premier temps, apprendre à les détecter, à les repérer.

Au quotidien, tu peux par exemple :

- Solliciter souvent l’avis de ta voix intérieure (même si c’est, finalement, pour ne pas le suivre), 
- Demander à ton sommeil et à tes rêves de répondre à ta question,
- T’entraîner à deviner quelle sera l’issue d’une situation,
- Répondre rapidement, par oui ou par non, aux questions qui se posent à toi.

Mais tout ceci servira uniquement si tu décides, dans un second temps, d’accepter les réponses. Pour cela, conseille par exemple Catherine Balance, tu dois: 

- Accepter les réponses, au début sur des sujets peu importants,
- Accepter de te tromper tout en restant vigilant,
- Éviter de juger, rester neutre,
- Ne pas te décourager,
- Ne rien forcer, mais persévérer.

extrait Tao http://livreblogdujeudutao.unblog.fr/

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La planète malade de l’homme

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2013

et le cycle dégénératif de l’oxygène

 

La planète malade de l’homme dans Nouvelle TERRE images-122Une approche selon la clairvoyance éthérique. Bilan : la race humaine devra quitter la Terre où elle s’auto-étouffe tout en dénaturant un milieu originellement conçu pour l’évolution des espèces non humaines. En s’accrochant à une dimension qui n’est pas la sienne, l’âme humaine se dénature, devient malade et perturbe l’harmonie planétaire. Il faut donc concevoir une véritable écologie spirituelle, et mettre en place une civilisation qui nous permettrait de retrouver notre nature originelle. Mais nous allons en sens contraire en nous accrochant au plan physique  par oubli de notre origine. 

Les défenseurs de la nature sont très gentils, mais leur rêve d’une planète idéale provient de leur ignorance du cycle dégénératif constant. La consommation d’oxygène entraîne l’émission de  gaz carbonique qui est réassimilé par les autres règnes, qui à leur tour dégagent un oxygène de plus en plus dégradé selon son essence éthérique. Donc, la qualité spirituelle de l’air que notre âme absorbe et dont dépend sa santé est en chute continue. Ce processus est lent mais irréversible. Il est invisible à l’observation normale qui ne s’alarme que de la pollution chimique, sans voir qu’un auto empoisonnement définitif nous menace à  long terme. Bien entendu, il s’agit là d’une position qui semble plus philosophique que scientifique, car l’humanité ne s’est jamais souciée de la qualité spirituelle de l’oxygène quelle respire. Les naturistes et idéalistes voudraient que la nature soit originellement pure et dans un état d’équilibre parfait. Mais c’est ignorer les  raisons métaphysiques de la présence de l’être humain ici-bas.

Les mythes racontent que nous avons été déportés de l’Eden initial sous une forme spirituelle d’abord, et que nous avons progressivement cristallisé notre enveloppe matérielle. Qu’importe si l’on rejette l’hypothèse spirituelle de l’origine de l’humanité, mais le fait de la constante dégradation du cycle de l’oxygène demeure.  Les ésotéristes pouvant lire dans la mémoire de la nature, sont seuls capables de détecter la raison métaphysique du problème. L’empoisonnement est de nature éthérique. Il découle directement de la présence anormale de l’humanité sur une dimension qui n’était pas originellement la sienne. L’on peut appeler cela « évolution », mais il s’agit en réalité d’une entropie, d’une chute constante dont la conséquence finale sera l’impossibilité de respirer sur cette dimension. C’est là l’origine de nos problèmes existentiels, lesquels ne sont pas créés par des prédateurs ou par un esprit mauvais inhérent à notre nature humaine, mais par notre présence anormale sur le plan terrestre. C’est pourquoi, quoi que nous fassions, en bien ou en mal, sur cette terre, nous l’usons et la détruisons. Nous la dégradons par le simple fait de respirer. Comment est-ce possible diront les gentils naturistes si fiers de leur planète bleue ?

Voilà le secret. L’être humain était à l’origine un être spirituel qui a été déporté dans une zone galactique réservée aux règnes végétaux et animaux pour lesquels la Terre est un paradis. Ce paradis éthérico-organique a accueilli les entités humaines en quête d’un lieu de refuge et leur a fourni des corps extraits de son milieu. Ces organismes corporels sont terrestres mais l’entité spirituelle qui les habite est d’une autre nature. Il y a incompatibilité.

C’est là l’origine de notre malaise existentiel, de notre folie, de notre incapacité de vivre heureux comme les animaux dans le vert paradis des bêtes, des plantes et des fées.

Nous usons lentement notre milieu d’accueil par notre souffle même, et finalement, nous le détruirons par notre science qui est une tentative désespérée pour survivre.

C’est pourquoi, le salut de l’homme et de la planète terre serait que nous retrouvions notre état spirituel afin de ne plus dépendre des conditions physiques, en soulageant ainsi les autres règnes de notre présence incongrue.

La nature retrouverait alors sa qualité éthérique d’harmonie, et le monde retrouverait son état originel de « jardin de plaisance des dieux », alors qu’il en est devenu le dépotoir.

Mais qui se soucie de la qualité éthérique des éléments vitaux ? Et pourtant, c’est là où réside la pollution irréversible, celle qui fera qu’un jour l’humanité ne pourra plus se maintenir sur le plan terrestre.

L’homme est semblable à une pile qui assimile et transforme des forces éthériques présentes dans l’atmosphère et dans les quatre éléments chimiques : hydrogène, oxygène, azote et carbone. A chacun de ces éléments correspond une force éthérique. L’oxygène est une condensation de « l’éther lumineux ». L’âme humaine assimile ces quatre nourritures éthériques correspondant à l’hydrogène, l’oxygène, l’azote et le carbone.

Notre vitalité, notre énergie vitale provient de ces substances éthériques que nous convertissons en forces dans notre organisme.

Prenons l’exemple de la respiration.

images-9 dans Nouvelle TERRELa substance que nous inhalons est différente de celle que nous exhalons. Nous exhalons entre autres du gaz carbonique, oxyde de carbone qui est un produit de la combustion, une transformation de son double vital « l’éther chimique ».

Nous connaissons différentes propriétés du gaz carbonique. L’atmosphère en contient naturellement, attendu qu’il se forme par la respiration des hommes et des animaux et par la combustion et la décomposition de matières organiques. Si rien ne l’empêchait, notre atmosphère contiendrait toujours davantage de gaz carbonique, ce qui nous serait funeste ; car une flamme s’éteint immédiatement dans ce gaz. Tout processus de combustion deviendrait donc impossible dans une atmosphère ainsi surchargée et toute vie y serait littéralement étouffée.

Pour parer à cette menace, le règne végétal intervient. Les feuilles de la plante absorbent le gaz carbonique et rejettent de l’oxygène.

Le règne végétal prévient donc notre asphyxie par un produit de notre propre pile humaine !

Des observateurs ont déterminé dans quelle mesure l’atmosphère peut être saturée de gaz carbonique sans entraîner la mort.

Un homme normal peut, dit-on, supporter 5% de gaz carbonique. Or, remarquez que ce gaz est toujours présent dans l’atmosphère, quoiqu’à un degré moindre !

Pensez maintenant à votre maison, à votre chambre, à votre jardin. Vous passez une très grande partie de votre vie dans votre habitation. Vous y respirez et y produisez du gaz carbonique que vos plantes absorbent avidement. C’est une bénédiction pour vous et pour les plantes aussi. Car, sans gaz carbonique, pas de plantes et sans plantes, vous étoufferiez !

Le règne végétal et le soin qu’il exige est donc de nécessité vitale pour tout homme de la nature. Plus il y a de décomposition et de combustion, plus il y a de gaz carbonique ; plus il y a de gaz carbonique, plus il y a de plantes ; et plus il y  a de plantes et plus il y a d’assurance- vie pour nous.

Donc, en retour du gaz carbonique qu’elles reçoivent de vous et de votre chat, vos plantes vous fournissent de l’oxygène. Cependant, ce n’est pas un oxygène complet mais un sous-produit.

Sur le plan éthérique, on observe que la qualité de cet oxygène est toujours un éther lumineux, mais plus sombre, de vibration très ralentie. Cet oxygène végétal déficient se mélange de nouveau à l’oxygène de l’atmosphère, après quoi, nous l’inhalons de nouveau et produisons du gaz carbonique…

Considérez cette chaîne de vie et comprenez que vous vivez à la faveur du règne végétal !

Vous découvrirez peut-être également que tout ceci est un processus alarmant et très critique, parce qu’il est dégénératif.

D’autres facteurs interviennent simultanément avec le cycle de l’oxygène. Le sous-produit du carbone rend nécessaire le règne végétal, et  cela pour notre salut. Mais les sous-produits de l’azote, de l’hydrogène et de l’oxygène rendent nécessaires, outre le règne végétal et animal, celui des insectes et des microbes, et celui des êtres élémentaux. Et ceci à notre attention ! En effet, ces règnes assimilent tout ce qui nous ferait mourir. Ils vivent, et existent littéralement de nos radiations de mort, et nous donnent en retour le produit de la dissociation de ces radiations.

Dès lors, trouvez-vous étrange que ces règnes naturels qui vivent des exhalaisons de mort de notre existence coupée de la source originelle, s’épient, se chassent, s’entre-dévorent, se mutilent et se souillent mutuellement dans la lutte pour la survie ? Comment est-il possible d’y voir de la beauté et la main de Dieu ? Comment est-il possible d’en espérer une perfection ? Voyez-vous clairement la tragédie de cette loi naturelle inexorable ? Vous qui cherchez la « santé » sur le plan matériel, ne réalisez-vous pas qu’il s’agit d’un enfer qui ne produit que de la souffrance ?

Avez-vous compris que votre état actuel provient d’une « chute », une rupture avec la loi universelle,  et que cet état vous oblige à contribuer à cette dégénérescence ?

Combien réalisent que l’humanité est entraînée à une vitesse vertigineuse dans une abomination lorsqu’elle produit de l’énergie en dissociant l’atome d’hydrogène qui est sur le plan spirituel le milieu de naissance de l’âme ?

Si les écologistes pouvaient comprendre la véritable écologie spirituelle, ils cesseraient de protester pour ce qui semble des broutilles en comparaison du drame fondamental.

Comprendrons-nous à temps que nous collaborons à une catastrophe cosmique ?

L’homme originel reçut le souffle de vie, mais il exhale à présent un souffle de mort.

images-102Un enfant pourrait comprendre que les règnes naturels qui sont là pour nous protéger, ne peuvent suffire à la tâche. L’homme consomme de la nourriture synthétique; des contrées toujours plus étendues sont déboisées et défrichées ; le danger microbien et le venin des insectes, combattus de façon de plus en plus massive ; les maladies sont refoulées par les vaccins et les médicaments ; les animaux des campagnes remplacés par des machines…que ne fait l’homme dans sa rage d’assurer son existence conservatrice ?

Il combat les dangers en en déchaînant d’autres. C’est la mer à boire ! Les forces génératrices de mort engendrées par ces piles vitales que sont les humains, ces forces dégradées que les règnes protecteurs de la nature ne peuvent plus absorber entièrement, s’étendent et se multiplient. Sans cesse, le souffle  de mort gagne du terrain et le résultat ne peut être qu’une explosion atomique sous forme d’une crise :  une « révolte cosmique ».

Toutes les maladies qui accablent l’humanité sont occasionnées par l’un des règnes naturels sous-humains ; ces règnes étant nécessaires à l’absorption des dangereux produits de nos piles vitales.

Prenons par exemple, le moustique qui n’est rien qu’un bout de venin piquant, et qui est la cause de maladies dans de nombreux pays. Cet insecte vit à partir des produits atomiques de notre pile vitale. Il nous recherche et nous pique par réaction aveugle, car pour se maintenir, toute créature se tourne vers son créateur. (Nous ne développerons pas ici comment les pensées humaines finissent par se matérialiser au fil de longues périodes, sous formes de monstres qui reviennent vers la source de leur existence, nous-mêmes…)

Que faire pour contrer les moustiques ?

Ils sont exterminés et cela est compréhensible. D’autres insectes qui succèdent à cette tâche sont également combattus. Les microbes et virus qui, pour les mêmes raisons reviennent vers nous et rongent nos corps, sont combattus. Nous devons le faire, parce que nous ne pouvons pas faire autrement !

Mais quand nous réussissons à exterminer ces agents d‘infection, alors, c’est du super venin que nous produisons nous-mêmes, et dont nous devenons entièrement la proie, tandis que, jusqu’ici, grâce aux fonctions biologiques de ces règnes sous-humains, nous n’en subissions, sous forme de maladies, qu’une réaction ralentie, donc affaiblie !

Peut-on imaginer tragédie plus profonde ?  Combattre des maladies, rechercher la santé et, par là même, inhaler à larges traits nos propres miasmes de mort.

Celui qui comprend clairement tout ceci et l’éprouve en pleine conscience : celui qui parvient à cette connaissance, commence à se connaître lui-même. Il s’engage alors dans une recherche sérieuse sur l’origine et la destination de l’humanité. 

Au bout de son enquête, il ferme ses livres et ses oreilles aux élucubrations des spécialistes et des réformateurs. Il n’y a plus en lui qu’une aspiration : retourner à la source de la Vie.  Mais, il doit d’abord abandonner ses croyances idéalistes, philosophiques, scientifiques et religieuses pour parvenir à une totale lucidité.

Ce travail de déconditionnement des idées reçues est une tâche que bien peu veulent effectuer car notre culture ne nous apprend pas à aller au fond des choses. Il y a toujours une restriction, un préjugé, une crainte pour nous détourner de la lucidité. Et lorsque nous commençons à comprendre, alors, les marchands d’espoir rappliquent avec leurs évasions, leurs fausses solutions et leurs bricolages messianiques.

Or, il y a une espérance. Il y a une issue, mais elle implique une profonde connaissance de soi et un profond désir de libération.

Heureusement, l’humanité n’est pas abandonnée à son ignorance et aux mauvais bergers qui lui font miroiter un bonheur artificiel dans leur camp de concentration planétaire.

Les lois universelles corrigent les situations déviantes qui mettent en péril les systèmes planétaires sur toutes les dimensions. 

Une telle correction est à l’oeuvre dans le système solaire. Ce qui nous paraît infiniment long à cause de notre dimension ralentie est  l’effet d’un règlement cosmique immédiat.

C’est pourquoi les hiérarchies conservatrices terrestres et d’autres races parasitaires sont très actives aujourd’hui.

Se sentant menacés, ces groupes tentent de plaquer l’humanité au sol par la violence politique ou à l’aide d’illusions diverses. Mais, peut-on tricher avec les lois universelles ?

Le jugement tombera inéluctablement car il a été prononcé dès le tout début de la déviation.

L’univers enregistre parfois des expériences négatives du point de vue de l’harmonie divine, expériences se déroulant sur des dimensions éloignées de la Source. Mais la correction est inéluctable, sauf qu’elle est enregistrée sur une dimension de vibration ralentie, telle cette longue période qui est l’histoire du monde.

Ainsi, le risque n’est pas de manquer le salut ultime, mais plutôt de chercher à l’anticiper par toutes sortes d’artifices. Ces tentatives spéculatives nées de la douleur et de l’espoir qui en découle, sont plus pernicieuses que le mal qu’elles tentent de combattre. Ne prenant pas en compte le Plan divin, ces expériences politiques et scientifiques « humanistes » aggravent la situation planétaire.

L’on peut dire que la grande trahison provient de la théologie qui a interprété à rebours les textes sacrés. C’est la racine de l’illusion dans notre culture. Nous avons été manipulés à croire le contraire de la vérité, et quoique nous commencions à ouvrir les yeux, ces croyances enracinées forment notre structure mentale.

Il faut donc remettre en question ce que l’on a voulu nous faire croire dans le but de nous maintenir plaqués au sol.

Dans l’état actuel de notre conscience, dépendante de son support physique programmé pour une survie aveugle, il est difficile de VOIR la situation avec lucidité.

Cela est même impossible si l’on réalise combien notre conscience est tributaire de la forme. Cette forme physique capte toute notre énergie pour son entretien et sa survie.  Lorsque nous nous « spiritualisons », ce désir de survie prend un caractère plus noble mais tout au fond, c’est la peur sécuritaire qui parle.

Cette peur enracinée dans le subconscient nous sollicite afin que nos efforts soient détournés vers une spiritualisation de la matière, telle la politique des loges occultes, mais pas vers une émancipation réelle.

Les lois universelles en ont décidé autrement  et la vérité va faire craquer le système. Ceux qui ne pourront pas s’ouvrir aux rayonnements cosmiques qui corrigent la situation, seront toujours plus malades et deviendront quasi déments. On ne peut exister contre l’univers.

Il y a un salut pour la race humaine si elle accepte de se défaire de ses fausses croyances. Alors, les processus de redressement s’accélèrent et l’homme retrouve sa puissance originelle.

Il se délivre et délivre la création « malade de l’homme » en même temps.

 

Auteur : Yasmine ROONEY – LE PROJET PLEIADIEN – l’Assistance pléiadienne dans la vie humaine. 

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Le danseur-passeur de lumière

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013

… vers un renouveau de la danse sacrée

Notre monde matérialiste a besoin de retrouver le lien avec le sacré. La danse est pour moi ce lien vivant. En Occident malheureusement elle a depuis longtemps perdu les racines qui la reliaient à une tradition spirituelle, la religion ayant séparé le corps et l’âme.

Le danseur-passeur de lumière dans Musique au coeur danseurs045_ancien

“La danse de l’Être” tente d’approcher ce mystère de l’indicible en reliant le corps, l’âme et l’esprit. Pour cela, je dirais qu’elle est à la fois un art et un art-thérapie, transcendé par un troisième élément qui est la dimension sacrée de la danse. Je parlerais plutôt de la fonction de danseur-passeur de lumière, faisant référence à un archétype ancien où la danse était l’Art qui permettait le passage d’un monde à l’autre.

J’aimerais pour cela vous partager la vision qui m’habite d’un archétype des temps anciens de “danseuse-passeuse de lumière”.

Elle dansait dans les temples ou dans la nature. Sa danse, en harmonie avec le lieu, les éléments, la communauté et en lien avec l’Esprit permettait la connexion Terre-Homme-Ciel. 

Son corps habité était un temple vivant et vibrant où l’Esprit pouvait descendre. Dans sa reliance corps-âme-esprit, elle faisait le pont entre les mondes. Son costume était l’univers. Ses gestes et les formes qu’elle créait, étaient comme un mandala ou figure géométrique sacrée qu’elle traçait dans l’éther. Son rôle était d’harmoniser, équilibrer, élever la vibration des lieux ou des personnes, alchimiser le lourd en léger, amener les mondes de beauté sur Terre. Parfois accompagnée d’un danseur, ils symbolisaient dans leur danse l’union sacrée, une des portes d’accès à l’Êtreté.

Cet Art de la danse des temps anciens est de plus en plus présent en moi. Je crois qu’il est inscrit en chacun de nous, femme ou homme. Ne serait-il pas en train de revenir pour nous souvenir de ce que nous sommes réellement : des Êtres de lumière ? 

Je crois qu’un renouveau de la danse sacrée est nécessaire pour notre monde matérialiste moderne en décrépitude, perdu dans les méandres de l’égo. Je citerais Isadora Duncan, femme visionnaire et initiatrice de la danse libre, disant en 1909 : “La danse de l’avenir sera un art hautement spirituel comme au temps des Grecs. Car un art qui n’est pas spirituel n’est pas un art, c’est une marchandise quelconque”.

Ce renouveau du sacré dans l’art auquel je me consacre avec la “danse de l’Être” est pour moi un appel du Vivant, un hymne à la vie, une ode à la nouvelle Terre en train d’émerger.

 

Site internet : www.danse-de-l-etre.fr 

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La musique Spirituelle

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013

La musique Spirituelle dans Méditation music

Q : Pourrais-tu nous donner une définition de la « musique spirituelle » ?

Je crois que tout ce qui est issu de la nature, toute la vie est musique, et que la manière dont nous nous relions à la vie et à la nature nous permet de qualifier ou de différencier telle musique de telle autre. La musique spirituelle est celle qui nous relie à l’esprit ou au spirituel. Comment nous relier à l’esprit ? Il y a une forme de méditation à laquelle on peut associer une activité, elle est source d’énergie. Cela signifie que vous donnez la couleur ou la force de la méditation à cette activité ou à toute forme d’art. Voilà ce qu’est toute musique pour moi.

La musique sacrée ancienne était composée selon ce principe ; on sélectionnait des notes, on combinait certains sons ; le plus important n’était pas l’architecture musicale, c’était la force que la musique recevait grâce à la méditation, et elle devenait spirituelle parce qu’elle provoquait un état dans lequel on pouvait faire l’expérience de la relation avec le reste de l’univers, avec la création toute entière, ou, si je puis dire, avec l’esprit.

Revenons à la musique ancienne ; comment est-elle apparue à l’origine ? Nos très lointains ancêtres avaient appris à sauter, à inventer des danses et à produire différents sons pour créer une sorte de musique. Ce n’est que plus tard, quand les maîtres des temps anciens ont accédé à des états de conscience plus profonds en méditant qu’ils ont entendu ou perçu des sons dans leur tête et dans leurs oreilles. Nous appelons ce son « le Nad intérieur ».

Les hommes étant par nature curieux, ils ont essayé de retrouver ce son béni qu’ils avaient entendu et qui venait de l’intérieur d’eux-mêmes. Ils ont alors inventé toues sortes d’instruments pour l’imiter, mais en vain.

Voilà un procédé qui va de l’intérieur vers l’extérieur. Une fois que ces instruments furent créés, il devint possible d’inverser le procédé, c’est à dire, de trouver des sons à l’extérieur qui en en entrant en résonance avec l’intérieur permettent de retrouver cet état. C’est la vibration, la résonance qui agit dans ce principe.

Roop Verma propose un concert de musique indienne en utilisant cette « musique spirituelle » dont il nous parle dans cet interview.

 

Lire la suite des propos de Roop Verma ici….. 

 

 

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Comment savoir si c’est spirituel

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013

Comment savoir si c’est spirituel dans Méditation aah

Comment sais-tu quand il s’agit d’une musique spirituelle ou d’une autre musique ?

La musique spirituelle est celle qui porte l’énergie de l’être humain, de tout l’être. Je ne dis pas que les musiciens qui font de la musique Pop ou Rock ne mettent pas d’énergie dans leur musique. Au contraire, ils déploient une énergie considérable, mais elle vient d’un mouvement extérieur, c’est une énergie physique, or nous parlons d’une énergie spirituelle, de celle qui suit un mouvement vertical, non un mouvement horizontal dans lequel on continue à se mouvoir sur un même plan. Dans un mouvement vertical vous allez de plus en plus profond ou de plus en plus haut. Dans la méditation c’est ce mouvement que nous rencontrons, qui donne la profondeur, la qualité, le sentiment spirituel : une étincelle divine. Quand vous écoutez cette musique, vous êtes en harmonie avec la nature, la création, vous-même et les autres qui eux aussi ressentent la même chose. Quand vous sortez d’un concert rock, vous êtes très excités, vous avez envie de bouger, une activité surgit. La musique spirituelle au contraire vous met dans une attitude de repos. Dans le cycle de la création, il y a l’activité et le repos, le mouvement et le repos : l’activité est pour la création, le repos pour la re-création, pour se ré-énergétiser. Les battements du coeur aussi ont ces deux phases, systole et diastole, contraction et décontraction et c’est merveilleux de savoir que la période de repos est la plus longue ; que le coeur se repose plus qu’il ne travaille ; donc que le repos est plus important car il nous ramène à notre état neutre. Je crois qu’il y a un point d’équilibre quand nous sommes un avec la nature ; c’est ainsi que je définis la non-activité consciente, car la conscience est très éveillée au moment où l’activité est réduite à zéro. Dans notre langue nous avons un mot pour traduire cet espace : c’est « Akasha ». C’est quelque chose de très subtil. Le même espace est à notre disposition ici, entre vous et moi, entre nous et le soleil, entre le soleil et les autres galaxies ; c’est le même espace, on ne peut pas le diviser, et c’est la même énergie qui fait que si vous produisez un son ici, comme ce claquement de doigts, en deux secondes il a fait sept fois le tour de la planète. En cet instant, vous êtes unis à l’espace, vous êtes reliés au tout si vous êtes totalement conscient. Un son créé ici est partout, tout est relié dans l’espace, les planètes, les galaxies… et si maintenant je vais cueillir une fleur dans le parc, je fais bouger une étoile car elles sont reliées. Cette inter-relation doit, absolument, être reconnue.

Roop Verma propose un concert de musique indienne en utilisant cette « musique spirituelle » dont il nous parle dans cet interview.

Lire la suite des propos de Roop Verma ici…..

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Protocole de désintoxication

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2013

 

Protocole de désintoxication dans Auto-Guérison images-20Aborder le changement de saison qui arrive dans de bonnes conditions. Pour cela on peut être amené dans un premier temps à favoriser les processus d’éliminations des déchets accumulés dans l’organisme. Puis faire suivre cette étape d’une période de revitalisation par les graines germées ou les jus d’herbes d’orges par exemple.

 

Se désintoxiquer, cela consistera tout simplement à passer la journée avec une boisson d’environ deux litres ou plus en période chaude. 

Préparation d’une boisson à base de tisane pour un litre à boire pendant 1 mois entre les repas.
Choisir de préférence des plantes d’origine biologique vendue en magasin de diététique. 

Mélanger dans un litre d’eau 3 à 4 cuillères à soupe de plante. Porter à ébullition et faire macérer toute la nuit. Boire ensuite entre les repas : 1⁄2 heure minimum avant repas et 2 heures minimum après repas pour ne pas troubler la digestion en cours. Par exemple : vigne rouge, cassis, menthe poivrée, romarin, thym, tilleul, ortie, chiendent, pissenlit, etc. Il est conseillé de choisir quelques plantes de ci-dessus et de les associer ensemble. 
En plus : 1 fois par mois faire une journée uniquement de jus de légumes et de tisane :   

Alternance de tisane et de jus de légumes. 
Exemple de jus pendant cette journée de diète avec des légumes d’origine biologique de préférence ; légumes à passer dans une centrifugeuse ou un appareil à extraire les jus comme le « Champion » ou le « Green Power  », dont la technologie respecte les fruits et légumes sans en oxyder les composants : 

– 1⁄2 concombre. 
– 1 branche de céleri. 
– 1⁄2 fenouil ou une poignée de jeunes pousses de fenouil. 
– 1 poignée de pissenlit. 
– 1 morceau de gingembre frais. 
– 1 ou 2 branches de menthe fraîche. Spécial antioxydant 
  1⁄2 concombre. 
  1 courgette. 
  1 carotte. 
  1 poivron rouge. 
  1 poignée de jeunes pousses de brocolis. 
  1 morceau de curcuma frais. 
  1 branche de thym. 

Tous les jus frais doivent être consommés dès leur extraction en raison de leur oxydation rapide. Il vaut mieux les consommer dans un estomac vide, 30 minutes au moins avant d’avaler des aliments solides. Ne pas oublier de bien « mastiquer » ces boissons afin de bien les assimiler. On peut alterner ces jus de légumes avec la tisane. Par exemple un jus de légumes (ci-dessus) matin, midi, et soir. Et entre ces repas de jus de légumes, boire les tisanes proposées (ci-dessus). 

Cette journée à base de tisanes et de jus, bien que participant à augmenter les “autolyses”, va contribuer à drainer et à favoriser les processus de désintoxication de l’organisme.

Les jus de légumes participent à combler les subcarences éventuelles du corps. Les vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes, etc., sont sollicités pour assurer les différents processus nécessaires à l’élimination des kilos superflus et des toxiques divers de l’organisme. 

Par exemple différents minéraux dont le magnésium, contribuent à activer les cellules hépatiques (cytochrome P 450), favorisant l’évacuation des toxines. 

Certaines enzymes (lipases par exemple) sont nécessaires pour l’hydrolyse ou l’élimination des graisses. Pendant ce protocole, l’organisme rejette dans le sang une quantité importante de cholestérol, mais aussi de toxiques divers accumulés dans les graisses. 

Il est donc important de favoriser les processus de désintoxication de l’organisme. Le foie, les reins, les intestins, les poumons et la peau peuvent être particulièrement sollicités. 

images-21 dans Guérir en douceur

Exemples de menus équilibrés à adopter en parallèle Germination des graines : mode d’emploi Choix du matériel 

On utilise : 
• soit des germoirs prêts à l’emploi vendus dans le commerce (à 2 niveaux et plus) ; 
• soit un bocal de verre blanc (pot de récupération de conserve ou de confiture, par exemple). Il faudra en plus : 
• du tissu de moustiquaire et un élastique par flacon, qui serviront de couvercle à travers lequel l’air pourra pénétrer ; 
• des graines d’origine biologique récentes et en bon état ; 
• de l’eau potable filtrée de préférence une eau de bonne qualité biologique. 

Le froid ralentissant la germination, il faut choisir en hiver une pièce suffisamment chaude (comme la cuisine). On peut trouver dans le commerce des germoirs électriques pour conserver une température constante idéale. Pour les débutants, il est conseillé de commencer par de toutes petites quantités : 1 à 2 cuillères à soupe, par exemple. 

Les différentes étapes de la germination à respecter 
• Versez dans le bocal la quantité de graines nécessaire et faites tremper dans l’eau pendant environ 12 heures (utilisez de préférence une eau filtrée ou de source). Les graines doivent être largement immergées dans un bon volume d’eau. 
Si elles ne sont pas très propres, on peut les laver à grande eau avant de les tremper. Pour les petites graines (comme la luzerne, le sésame, le tournesol décortiqué), la durée de trempage peut être ramenée entre 1 à 5 heures. 
• Pendant la première phase de trempage, le bocal sera debout. 
• Après cette période de trempage, rincez abondamment les graines, 1 à 2 fois par jour, avec de l’eau filtrée froide en été et de l’eau tiède en hiver. 
• Pour la deuxième phase, le bocal sera placé horizontalement ou légèrement penché en oblique à environ à 30° pour que les graines puissent « respirer » et ne pas être entassées les unes sur les autres ; 
• Ne mettez pas une trop grande quantité de graines, afin de favoriser une bonne oxygénation. 
• L’endroit choisi pour réaliser vos cultures doit être aéré, mais sans exposition trop forte à la lumière solaire. 
• Après quelques jours de germination, les graines seront prêtes à la consommation. 
• Pour le blé et les céréales, le germe peut avoir entre 1 à 3 mm de longueur. 
• Les petites graines (radis, choux, etc.) peuvent être consommées jusqu’à ce que le germe ait 2 ou 3 cm. 
• Pour le tournesol, la luzerne et le soja, les germes peuvent avoir de 6 à 7 cm. Ne consommez jamais la graine de soja elle-même, seulement la pousse. 
• Ne faites pas germer les graines de solanées (comme la pomme de terre, l’aubergine, la tomate, le poivron). Consommation des graines germées Les graines germées se consomment : 
• soit seules (de 1 à 3 cuillerées à soupe le matin ou le midi de préférence)  ; 
• soit en association avec des crudités ; 
• soit en association avec des fruits oléagineux (mais pas avec des fruits aqueux) ; 
• soit en les incorporant à un potage ; 
• soit en association avec des céréales (légumineuses germées et pâtes ou riz, par exemple) ; 
• soit avec des galettes de céréales ; 
• soit sous forme de graines germées pulvérisées et incorporées à des biscuits ; etc. 

  Contact : Eric DARCHE Naturopathe Spécialisé en Nutrition Auteur de 7 livres 
www.ericdarche.com 

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