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Les responsabilités spirituelles

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

 

Les responsabilités spirituelles dans Channeling images-5Question : lorsque nous sommes en charge de responsabilités spirituelles et matérielles devons-nous nous laisser aller à vivre les derniers sursauts de la vie sensuelle de ce monde carboné (au risque d’oublier ce à quoi nous nous sommes consacrés tout au long de notre vie), ou bien ces dernières épreuves sont-elles là pour nous permettre de les voir, pour mieux les dépasser ?

Ta question est multiple. Considérer qu’il y a quoi que ce soit à se rappeler concernant ta vie fait donc appel à un processus de mémoire ou de souvenir. Ni la mémoire, ni un quelconque souvenir, ne concerne ce que tu Es. Ce qui est apparu un jour, et ce qui disparaitra un jour (et que tu appelles ta personne, ta vie) est inscrit, nécessairement, au sein d’un éphémère. D’un autre côté, ce que tu nommes « épreuve », ce que tu nommes « responsabilité » ne concerne, justement, que cet éphémère et absolument rien d’autre. Seule la personnalité se place entre un début et une fin, correspondant à l’apparition et à la disparition de la vie, au sein de la conscience. La notion d’épreuve, la notion de responsabilité, ne concerne que ce sac de nourriture et ce sac mental et, en aucun cas, ce que tu Es. Réagir ou ne pas réagir, concernera toujours le déroulement de l’éphémère. Je t’invite donc à envisager que l’ensemble des propositions ne concerne que ce qui est éphémère et donc ne concerne que la personne, au sein d’une croyance en une évolution, d’une croyance en des épreuves, d’une croyance en la pérennité de la mémoire ou d’un souvenir. Tu n’Es rien de tout cela. Ainsi ne se pose pas la question d’agir ou de ne pas agir, mais bien de regarder agir ou pas agir, parce que tu n’es pas concerné par l’agir ou le non agir. Tant qu’il y a implication, au travers d’un éphémère, il ne peut y avoir Absolu.

EXTRAIT de BIBI canalisation 2012

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La suggestion et/ou l’hypnose

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

La suggestion et/ou l'hypnose dans APPRENDS-MOI cache_2036427

La suggestion est la possibilité qu’a une personne de prendre le contrôle du cerveau d’une autre personne. Par exemple si je dis à une personne avec autorité et insistance que sa main est très froide, elle finira par réellement avoir l’impression que sa main est glacée. 

Les possibilités de la suggestion sont très importantes : on peut rendre des parties du corps d’une personne insensibles à la douleur, on peut amener une personne à développer des maladies somatiques, on peut lui faire faire des choses spéciales comme commettre un vol, on peut la mettre dans un certain état d’esprit, on peut changer l’image qu’elle a d’elle-même… On « endort », « masque » ou « déconnecte » une partie du cerveau de la personne (son esprit critique, son centre de la douleur, ses souvenirs…) et on prend le contrôle d’autres parties. La personne devient une marionnette dont on tire une ou plusieurs ficelles. Il y a moyen « d’attacher une ficelle » à presque toutes les différentes parties du cerveau d’une personne : perception de température, vision, ouïe, décisions, état d’esprit, métabolisme, souvenirs… Les cas les plus spectaculaires seraient des personnes qui développent carrément des blessures par suggestion (?). Des brûlures au deuxième degré, par exemple, alors que rien ni personne n’a approché la zone « brûlée ». (Je ne crois pas que la personne se soit réellement « brûlée elle-même de l’intérieur », je crois plutôt que son organisme a mis en route les mécanismes de réaction à une brûlure, suite à un ordre du cerveau déclenché par suggestion. Tout le processus de guérison d’une brûlure va donc se dérouler, même s’il n’y pas réellement de brûlure.) 

La suggestion n’est pas nécessairement un acte violent. On peut aussi prendre le contrôle du cerveau d’une personne « en collaboration » avec elle. Cela peut être un acte d’amour. C’est souvent ce qu’un parent fait vis-à-vis d’un jeune enfant. (Un parent qui recoure à la violence, à la contrainte, parce qu’il n’arrive pas à utiliser la suggestion est un parent en échec : un parent qui ne comprend pas les besoins de son enfant, qui n’arrive pas à communiquer avec lui. Les résultats de la violence sont très mauvais.) 

La suggestion peut être directe ou détournée. On peut explicitement formuler ce que doit faire le cerveau de la personne, comme dans l’exemple de la main froide ci-dessus. On peut aussi y aller par la bande : souffler des choses à la personne pour amener son comportement dans une certaine direction. Par exemple un employé habile peut amener son patron à avoir une bonne idée en lui donnant quelques renseignements bien ciblés. Le patron est convaincu que l’idée vient de lui, en réalité elle est strictement l’oeuvre de son employé, qui de surcroît a su implanter dans le cerveau du patron les pensées adéquates pour que cette idée en découle automatiquement. Il existe toute une panoplie de méthodes de suggestion, une véritable boîte à outils… 

La suggestion peut aussi provenir d’une image, d’un objet. La publicité et la propagande sont basés la-dessus. C’est pour cela aussi que les personnes qui pratiquent la méditation attachent une grande importance à l’objet ou à l’image qui leur sert de support de méditation. Une image pieuse, un arbre, le reflet d’une bougie dans l’eau, un mandala, de la musique… ces objets amèneront des pensées et des émotions différentes. Il est par exemple comique de voir une personne qui médite vous dire que tel objet est « vide » (il ne suscite aucune pensée) ou qu’un autre est « mauvais » (il suscite des pensées négatives). Un artiste est une personne capable de fabriquer des objets ou des images « riches » (qui amènent beaucoup de pensées, des pensées très élevées, profondes ou des pensées très belles). 

Les messes, les meetings politiques, les manifestations, les concerts, sont autant de « séances de suggestion collective ». 

Si la suggestion est à priori un acte d’une personne (ou d’un objet) vers une autre personne, il est également possible de se suggérer des choses à soi-même. C’est l’autosuggestion. Si l’on se répète avec insistance « il fait chaud », on finira par avoir réellement l’impression qu’il fait chaud. Une partie du cerveau prend le contrôle d’une autre partie du cerveau, d’une façon qui a priori n’était pas prévue par la Nature. Notre cerveau peut même pratiquer l’autosuggestion sans s’en rendre compte. Une personne qui sait qu’elle ne peut pas faire une chose peut en quelques heures ou quelques jours se convaincre inconsciemment qu’elle peut quand-même. C’est l’autosuggestion inconsciente. 

La suggestion est le moyen de la manipulation, à bon escient ou à mauvais escient. 

Les suggestions les plus nobles sont celles qui font jaillir notre richesse intérieure, qui nous amènent à créer ou mettre en route de nouvelles choses. (Que pensez-vous de cette suggestion ?) 

Hypnose et suggestion

On fait souvent un amalgame entre l’hypnose et la suggestion. Ce sont en réalité deux choses qui n’ont rien a voir entre elles, comme vous avez pu vous en rendre compte au travers des deux chapitres précédents. L’hypnose est un état du cerveau alors que la suggestion est le fait de prendre le contrôle d’un cerveau. 

Le seul rapport entre les deux est que l’état d’hypnose peut être amené par suggestion. Amener une personne en état d’hypnose fait partie des très nombreuses choses qui peuvent être faites par suggestion… C’est le rôle de l’hypnotiseur. Il prend le contrôle du cerveau de l’hypnotisé pour l’amener en état d’hypnose. 

Il est également possible, toujours par suggestion, d’avoir un certain contrôle sur le monde intérieur que parcours la personne en état d’hypnose. C’est ce que va mettre à profit un psychothérapeute pour amener son patient à aborder concrètement le problème qu’il veut résoudre, une fois qu’il est en état d’hypnose. 

Le fait qu’en état d’hypnose le cerveau d’une personne soit « à nu », qu’il y ait moyen d’y faire des changements en profondeur, le fait qu’il y ait moyen de contrôler l’hypnose d’une personne par suggestion, cela constitue évidemment un cocktail explosif. D’une façon générale, il ne faut accepter les suggestions que des personnes en qui on peut avoir confiance. Alors quand il s’agit d’hypnose… Il y a eu des cas de personnes ayant eu de sérieux problèmes à cause d’un hypnotiseur malintentionné ou gaffeur. 

La déontologie de l’hypnotiseur moderne lui interdit tout autoritarisme vis à vis de son sujet. Son rôle doit se limiter à « proposer des suggestions ». propos de Eric Brasseur

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Le pressentiment, le « futur » au présent ?

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir « un mauvais pressentiment » au sujet d’une personne ou d’une décision à prendre provoquant presque un malaise physique en vous ? Comment interpréter ces différentes impressions et sensations qui paraissent parfois surréalistes ? Enquête sur le pressentiment.

Le pressentiment, le

« Deviner », « pressentir » une situation à venir voudrait-il dire que nous avons accès à des informations provenant du futur ? Dean Radin, Docteur en psychologie et l’un des meilleurs spécialistes de la parapsychologie au monde, et auteur du livre La conscience invisible, définit le pressentiment comme « une impression vague que quelque chose va arriver, mais sans avoir clairement conscience de ce que ce pourrait être. » C’est exactement ce qui est arrivé à Alex, un confrère de Dean Radin. Lors de l’entretien de son revolver en prévision d’une partie de chasse, il ressent un sentiment de peur et de malaise au moment d’introduire la cinquième balle. Il se fie à son intuition et décide de l’enlever. Deux semaines plus tard, il se retrouve au pavillon de chasse avec sa fiancée et ses beaux-parents. Au cours de la soirée, une violente dispute éclate entre ses beaux-parents, au point que l’homme se saisisse de l’arme d’Alex et commence à menacer son épouse avec. Alex intervient en s’interposant entre eux et entend la détente s’enclencher. Il s’imagine déjà mort… puis réalise qu’il n’y a pas de détonation. La chambre où devait se trouver la cinquième cartouche était finalement vide… Depuis, Alex conserve cette balle dans un coffre fort. Bien qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait se passer quinze jours plus tard, un « mauvais pressentiment » s’était exprimé sous forme d’émotions. Comment analyser cela ?

Le pressentiment expliqué par la science

Depuis toujours, l’accès à des informations pouvant provenir du futur fascine et intrigue. Comment le pressentiment se manifeste-t-il en nous ? Quels sont ses mécanismes ? De nombreuses études se sont penchées sur le sujet. Certaines ont ainsi montré que le cœur réagit avant même que l’information ne soit arrivée au cerveau, comme s’il souhaitait nous prévenir d’un danger à venir. L’une d’entre elles, réalisée en conditions de laboratoire à l’Institute of HeartMath Research Center en Californie, est plutôt saisissante. Les participants, branchés à un logiciel de variabilité cardiaque pouvant détecter et enregistrer les émotions désagréables, étaient face à des ordinateurs faisant défiler de façon tout à fait aléatoire des images émotionnellement neutres et d’autres plus violentes. Le but était de voir si la visualisation de ces images avait un impact sur la courbe de variabilité cardiaque. Quelle ne fut pas la surprise de l’équipe de constater que la courbe variait avant même l’apparition de l’image ! « Le cœur « savait » ce que lui réservait l’avenir, alors que le sujet n’en n’avait pas la moindre idée consciente », commente le Dr Larry Dossey, auteur du livre La Science des Prémonitions. Quant aux chercheurs de HeartMath, ils précisent : « L’appareil perceptif du corps est constamment en train de scruter l’avenir. Le cœur est directement impliqué dans le traitement des informations concernant une stimulation émotionnelle quelques secondes avant que le corps ne soit effectivement soumis à cette stimulation. Le plus surprenant dans cette découverte, c’est que le cœur semble directement intervenir dans la perception d’événements futurs, ce qui signifie que le cerveau n’agit pas seul dans ce domaine. » 

Des pressentiments au service de notre survie ?

Le pressentiment est souvent difficile à décoder. Comment en effet faire la différence entre une déduction issue d’un raisonnement purement intellectuel et un pressentiment dont le ressenti peut parfois sembler irrationnel. Il peut s’agir de sensations physiques alertant « qu’un événement important est sur le point de se produire, c’est un système d’alerte par prémonition », explique le Dr Larry Dossey dans son livre. Dans les années 1950, William Cox, chercheur et homme d’affaires américain, s’est intéressé à la fréquentation des trains accidentés. Il s’est aperçu que ces derniers comptaient généralement moins de passagers que ceux qui atteignaient leur destination sans problème particulier. Le 15 juin 1952, jour de son accident, le Georgian de la Chicago and Eastern Illinois Railroad n’avait à son bord que neuf voyageurs, alors qu’il transportait une moyenne de soixante-deux personnes cinq jours plus tôt. « Les passagers potentiels ont plus probablement le sentiment d’une gêne physique, d’une dépression, ou d’une angoisse sans logique ni cause manifeste. La motivation à renoncer au trajet est parfois si profondément enfouie dans l’inconscient qu’elle n’émerge pas et que l’on annule un projet de voyage sans savoir pourquoi », analyse le Dr Larry Dossey. 

La plupart du temps, ces sensations, gênes physiques, impressions désagréables, seraient là pour nous protéger. Les expériences menées sur le pressentiment au Heart Math Research Center ont montré que « ce ne sont pas les images plaisantes et apaisantes mais les violentes qui déclenchent une réaction physique, avant d’avoir été choisies par l’ordinateur », souligne le Dr Larry Dossey. Le pressentiment s’apparente alors à l’instinct animal, nous alertant qu’un danger immédiat se présente et nous permettant ainsi de nous en protéger. C’est ainsi qu’au dernier moment, nous ne nous engageons pas dans une rue et faisons un détour, ou que nous renonçons à un trajet, à doubler une voiture… Et si le pressentiment est d’ordre inconscient, nos réactions le sont tout autant, une bonne chose selon Dean Radin pour qui « il est possible que les réactions inconscientes soient mêmes plus opérantes car elles contourneraient les défenses psychologiques qui risquent, en état de conscience ordinaire, de bloquer les perceptions psi. » Dès que nous sentons comme un sentiment d’alerte ou de menace, il faut autant que possible être à l’écoute de cette impression.

Le futur accessible dans le présent ?

Pour le parapsychologue Stanley Krippner, les différentes études menées sur le pressentiment « laissent entrevoir que le pressentiment est bel et bien une prescience d’événements futurs. Il s’agit à mes yeux des plus importantes recherches en cours dans le domaine de la parapsychologie. » L’Unité de recherche Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a mené des centaines d’expériences de perception à distance. L’objectif était de déterminer s’il était possible de faire circuler mentalement des informations entre deux individus à distance, un émetteur et un récepteur. Le taux de réussite est considérable. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est que la plupart de ces expériences ont révélé que le récepteur avait enregistré l’information avant même qu’elle n’ait été émise. Concernant le pressentiment, il est généralement dit qu’il n’existe que quelques secondes d’intervalle entre un pressentiment et l’événement en question. Or, le PEAR a mesuré « des intervalles précognitifs atteignant jusqu’à cent cinquante heures, soit près d’une semaine, au point que le laboratoire parle de Precognitive Remote Perception (perception précognitive à distance) », précise le Dr Larry Dossey.

Ces résultats confirment l’hypothèse d’un accès aux informations du futur, mais surtout, nous interrogent sur la notion du temps actuel ainsi que sur la nature de la conscience. « Que l’on essaie, je ne dis pas d’arrêter, mais de prêter vraiment attention à l’instant présent. C’est une des expériences les plus troublantes. Où est-il ce présent ? Il s’est dissous entre nos doigts, enfoui avant qu’on ait pu le saisir, disparu à l’instant où il advenait », a déclaré William James, considéré comme le père de la psychologie américaine et l’un des premiers penseurs modernes à avoir soutenu l’idée d’une conscience extérieure au cerveau. Selon cette hypothèse, notre conscience pourrait ainsi « voyager » et obtenir des informations présentes dans un espace temps qui diffère de notre modèle actuel. « Les notions telles que « passé », « présent », et « avenir » paraissent davantage relever de la linguistique que de la physique. Il n’y a rien de tout cela en physique… Il n’a jamais été réalisé d’expérience physique visant à déceler le passage du temps », déclare le physicien Davies. Une vison partagée par le célèbre physicien Albert Einstein qui a écrit dans une lettre de condoléances adressée à l’épouse de son meilleur ami : « Pour nous, physiciens convaincus, la séparation entre passé, présent, et avenir n’a d’autre sens que celui d’une illusion, si tenace soit-elle. » Des déclarations et des réflexions qui permettraient sans doute d’expliquer de nombreux phénomènes parapsychologiques.

La science des prémonitions, Larry Dosseycouvmax_593 dans Etat d'être
Éditions Robert Laffont (Mai 2011 ; 392 pages) 

couvmax_203La conscience invisible, Dean Radin
Éditions J’ai Lu (2006 ; 502 pages) 

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Et l’intuition dans tout ça

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013


 

L’intuition est une capacité qui ignore les limites temporelles et spatiales. Pour elle, passé, présent et futur sont pareillement accessibles. Rencontre avec un super intuitif, Alexis Champion, fondateur-directeur de IRIS Intuition consulting, un cabinet de formation et de conseil spécialisé dans l’intuition.

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Qu’apporte l’intuition dans la quête du futur ?
Pour saisir le fonctionnement de l’intuition, il faut comprendre qu’il n’y a aucune raison de considérer le futur de manière différente du présent ou du passé. La vraie problématique, c’est le temps, et le fait de percevoir quelque chose qui n’est pas forcément dans le présent, ici et maintenant. Le physicien Russell Targ dit souvent :« Si vous pensez que percevoir le futur est différent de percevoir le présent ou le passé, vous vous trompez. » On peut se dire : « Je veux aller à telle époque, à telle autre, en avant, en arrière. » Toutes les recherches sur l’intuition montrent que si je veux obtenir de l’information sur le futur, j’en aurai. Pour notre partie intuitive, tout est maintenant. Il n’y a pas de différence entre futur et présent, par exemple. 
Une des premières choses qu’on a découvertes en laboratoire, c’est que si on ne donne pas de repères temporels à la personne qui cherche à obtenir intuitivement de l’information, son intellect peut se tromper complètement par rapport à l’époque qu’elle est en train d’observer. Dans notre espace-temps quotidien, nous avons la sensation du maintenant, du présent qui semble s’écouler. En mode intuitif, rien ne nous permet de dire à quel moment on se trouve. Pour mon intuition, ce que je perçois, c’est toujours maintenant, le présent, peu importe si l’événement que je suis en train de percevoir se situe il y a 1 000 ans ou après-demain.

Est-ce comme cela que nous devrions envisager la voyance ?
A mon sens, oui. A ce sujet, nous sommes encore trop dans ce que la science appelle le folklore. Considérer la voyance professionnelle comme le fait d’aller chercher des informations dans le futur, c’est une méconnaissance et une déformation culturelle. On cherche à être rassuré sur son avenir, à avoir des assurances sur la façon dont la situation va évoluer. Alors que les véritables enjeux sont dans le présent. Soulignons par ailleurs que la fascination pour le futur est récente. Jusqu’au début du siècle dernier, les gens allaient voir un voyant pour résoudre un problème concret, dans le présent. Nous-mêmes, chez IRIS, venons de signer avec un client un contrat qui concerne des faits advenus dans le passé. L’intuition, en tant que capacité de perception et de connaissance, et donc la voyance professionnelle, ne se cantonnent pas à l’exploration du futur. Lier futur et voyance entraîne donc une incompréhension de la pratique et des capacités qui la rendent possible. Une approche plus juste nécessite d’avoir une vision du monde, du temps, et de la conscience qui n’est pas celle généralement admise. Elle suppose aussi de développer ses compétences. Car si tout le monde a la capacité d’intuition, elle peut être développée, comme n’importe quelle autre capacité cognitive.

Comment cette perception intuitive est-elle possible ?
Si je peux percevoir des informations dans le temps, c’est que ma conscience n’est pas localisée dans un présent donné mais dans tous les temps qui sont tous – pour elle – des présents. Si on considère le futur du point de vue de ce qui nous arrive maintenant, c’est plus tard. Mais pour une partie de moi, le futur, c’est maintenant. Le passé et le futur sont des constructions du cerveau, comme tant d’autres choses. Nous les utilisons comme repères. Mais ce ne sont que des repères. Ils n’ont pas de réalité absolue. …

 

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