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A l’aube d’un ciel nouveau

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2013

A l'aube d'un ciel nouveau dans LECTURES Inspirantes telechargement-9

 

par Jean-Claude Genel aux éditions G.Productions.

Même si nous portons en nous la trace des génocides perpétrés au cours du XXe siècle, ce n’est pas un devoir de mémoire qu’il faut entretenir mais un devoir d’intelligence, celui de tourner la page et de se libérer du fardeau du passé. Allons voir comment !

L’époque nous amène à comprendre qu’il en est fini de vivre la spiritualité cinq minutes par jour et la plupart du temps avant de se coucher. Il en est fini d’assimiler spiritualité et bondieuserie et de porter cette croix. Nous avons besoin de vivre, de respirer librement et pour donner une image, il est tant de desserrer le corset psychique des limitations dans lesquelles nous nous complaisons depuis si longtemps.

Nous ressentons ce besoin d’être libres dans nos sentiments, dans nos émotions, afin de devenir responsables des mots qui les expriment. Nous devenons responsables de nous-mêmes à force de sentir vivre les choses vraies en nous. C’est comme si cela nous nettoyait des envies et des manques hérités du passé. Le monde invisible est en train de nous adombrer d’une force supérieure. Il nous équilibre également dans ce que nous sommes. C’est pourquoi les besoins qui nous limitaient jusqu’à présent, changent, laissant émerger le besoin d’être en contact direct avec la vie, avec nous-mêmes. C’est de cette vérité dont nous avons soif et faim.

Découvrir nos possibilités

Nous vivons libres et responsables parce que nous comprenons progressivement qui nous sommes, ce qui nous touche, nous parle intérieurement et qui nous élève. Cela s’appelle être intelligent. L’époque nous conduit à avoir de plus en plus confiance en cette intelligence et à nous abandonner davantage au meilleur de nous-mêmes. C’est ce meilleur qui nous aide paisiblement, à rectifier, à avancer ou à ne pas bouger, à réorganiser, à savoir dire les choses et surtout à les faire en accord avec ce qui nous entoure.

Nous sommes en train de découvrir un monde meilleur et nouveau parce que nous découvrons nos propres possibilités. Nous quittons le temps où nous vivions seulement sur ce que l’on nous avait appris. Nous nous autorisons à aller vers quelque chose de plus vaste. Cette ouverture nous ne la devons qu’à nous-mêmes, elle se fait parce que nous avons appris à créer selon notre ressenti, avec juste ce qu’il faut d’ego pour être à notre place.

Le ciel est ouvert pour que nous puissions avoir des idées, pour penser différemment et prendre conscience que notre force vient de l’intérieur. Les échafaudages et autres béquilles n’ont plus lieu d’être.

La vie devient merveilleuse… quand on la regarde sous l’angle de sa divinité. C’est ce qu’elle aurait dû toujours rester à nos yeux mais l’être humain, en devenant de plus en plus ignorant, a construit autour de lui une forteresse d’illusion dont il peine à se libérer. La clé de la libération tient dans cette idée précieuse que nous sommes des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine. Cette idée nous permet de vivre plus solidement l’incarnation, elle nous engage au renversement de conscience. Beaucoup d’entre nous voudraient que cela se produise plus rapidement. Ce n’est pas une question de temps mais de lucidité. Être lucide nous rend efficaces et si, de surcroît nous connaissons les lois spirituelles qui vivent en nous, si nous identifions clairement ce que nous voulons et si nous apprécions ce que nous vivons et que nous le fortifions, alors nous nous élevons. Et le temps s’écoule sans prise sur nous. Mieux que cela, puisque nous l’organisons, sa fonction n’est plus d’emprisonner ou de limiter, nous le rendons éternel et devenons son partenaire.

Lucidité et intelligence

Nous sommes en train de découvrir les lois éternelles de la transformation, les lois spirituelles. Nous sommes en train de les vivre dans nos cellules et cela nous permet de mettre de l’ordre, de ne plus ressasser le passé. Même si nous portons dans nos gènes la trace des génocides perpétrés au cours du XXe siècle, ce n’est pas un devoir de mémoire qu’il faut entretenir mais un devoir d’intelligence. Nous devons avoir l’intelligence de tourner la page au sens où il est possible de se libérer du fardeau du passé. On ne nous demande pas de devenir amnésiques mais de comprendre que c’est en progressant que nous transformons ce que nous vivons dans l’instant. Retourner en arrière ne change pas les images ni les abominations commises. Le souvenir est là, en soi, puissant, parce que nous nous rappelons les moments où cela s’est produit. C’est ce que nous ressentons, ce que nous vivons et ce que nous sommes présentement que nous pouvons transformer en en prenant conscience.

Nous sommes en vie pour être efficaces, pour nous-mêmes et pour les autres. Nous devons œuvrer pour le futur en abandonnant le passé. L’œuvre alchimique de transmutation se fait ici et maintenant car nous nous sommes incarnés avec les solutions et les réponses adaptés aux itinéraires que nous pourrions avoir envie d’emprunter. Nous avons fait les choix en bénéficiant de toute la lucidité et l’intelligence dont nous sommes capables de l’autre côté. Ces choix nous guident et font de nous à la fois le disciple et le gourou. Le temps de la dépendance se termine avec tous ces systèmes de croyances, de superstitions, de peurs qui hantaient nos rêves. Nous n’avons pas vocation à devenir des esclaves modernes, ni d’une religion ni d’une quelconque mondialisation.

Le monde intérieur réel

Les forces divines qui nous adombrent, touchent le meilleur de nous-mêmes. Et si cela nous apporte une force merveilleuse, alors nous aurons envie de laisser et d’oublier tout ce qui nous empêche… et nous arrange bien souvent ! Ce que l’on est en soi est infiniment plus fort et plus riche que tous les blocages psychologiques et tous les traumatismes. Il y a tant de problèmes qui n’existent pas, qui servent simplement le pouvoir et ceux qui veulent nous enfermer. Nous avançons vers des choses essentielles, merveilleuses, pures, douces et fortes à la fois ; des choses qui nous engagent à l’avenir, qui nous réveillent de ce que nous sommes et qui vont corriger ce qui nous a limités jusqu’à présent. L’intelligence est aussi dans nos cellules et le renversement de conscience s’opère donc dans tout notre être. C’est toute une trame d’intelligences subtiles qui s’harmonisent, s’imbriquent et dont l’interaction produit un renversement de conscience. Il nous est demandé d’accompagner ce processus.

telechargement-10 dans Nouvelle conscienceUn monde intérieur devient réel, c’est une loi qui se manifeste et qui nous surprend parce qu’il est invisible. Nous prenons conscience du lien intelligent qui nous unit à lui.

Nous avons le pouvoir et donc le devoir de nous libérer des mensonges de l’histoire qui encombrent nos consciences. C’est maintenant que nous devons le faire car si nous n’en avons pas le courage, ce sont nos enfants qui subiront ces mensonges. Cette période capitale que nous vivons, qu’en retiendra l’histoire ? Sans doute qu’entre les années 1980 et 2000, les sectes violaient les consciences et lavaient les cerveaux, qu’elles ont mis en péril la démocratie ! Je ne veux pas d’une histoire fausse dont j’ai dû moi-même me nourrir. Vivre sur un mensonge en croyant que c’est une vérité ne peut engendrer que désordre, guerre et souffrance. Ceux qui sont en quête d’eux-mêmes ne veulent pas vibrer du mensonge, ils deviennent lucides parce qu’ils travaillent et se sentent adombrés de forces supérieures. Et personne ne peut empêcher l’influence vibratoire d’atteindre son but.

G. PRODUCTIONS http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=93

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Sai Baba, l’instructeur miraculeux

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2013

par Michel Rousseau

Paru dans le magzine Les 3 Mondes – juillet/août 2001 n°24

Sai Baba, l’instructeur miraculeux dans Chemin spirituel images-201Depuis soixante cinq ans, Sathya Sai Baba rencontre invariablement deux fois par jour ses fidèles venus pour recevoir sa bénédiction dans son ashram du sud de l’Inde (Puttaparthi dans l’état de l’Andra Pradesh), nommé « Prashanti Nilayam » (demeure de paix  suprême) . Certains repartent avec un peu de cendre sacrée matérialisée pour eux, d’autres se voient offrir toutes sortes de présents que le maître à la couronne de cheveux touffus semble extraire directement de l’espace. Le voir, pour le croire !                                                                  

 

« C’était en 1993, j’avais entendu parler de Baba et de ses miracles. Comme une petite fille devant un arbre de Noël, je décidais de me rendre à Puttaparthi. Mes moyens financiers ne me permettaient pas de m’offrir un tel voyage et à l’instant où je pris la décision de passer outre ce problème, la somme exacte représentant cette dépense me fut offerte spontanément d’une façon complètement inattendue. Deux semaines plus tard, en présence de Sathya Sai Baba commençait une transformation qui se poursuit depuis. » Ainsi s’exprime Nelly Lewin, la traductrice du livre Sai Baba, le Seigneur.

Pour Raymonde, biologiste-ingénieur de formation, l’expérience a été directe puisque Baba l’a reçue en privé et lui a matérialisé une bague ornée d’un diamant. Elle raconte: « Je suivais un stage en France et diverses personnes me demandèrent si je connaissais Sathya Sai Baba, dont à l’époque je n’avais jamais entendu parler. Je demandai de qui il s’agissait. Il me fut répondu: c’est un Avatar (1). Lorsque je vis sa photo, au dos d’un livre, je fus mal à l’aise: je ne le trouvai pas très « christique ». Pour comble, le livre s’ouvrit directement sur une photo de Baba avec des yeux bleus. Ma réaction fut très vive, je lançai le livre contre le mur, avec la sensation d’être bernée. Six mois plus tard, j’étais en Inde. Faire l’expérience de la puissance d’amour de cet être était la réponse à toutes mes questions formulées ou non. D’ailleurs, il s’arrêta un jour devant moi et, me regardant intensément, je pus voir ses yeux devenir aussi bleus que sur la photo qui m’avait tellement dérangée. Après un grand sourire, il continua sa route. En plus de la matérialisation de la bague devant mes yeux, j’ai eu l’occasion de vivre des expériences de matérialisation et de dématérialisation d’autres objets en réponse à des questions formulées. Je remarquai que le plus souvent, les miracles se produisaient quand la personne n’était ni dans l’attente de ceux-ci, ni en état de demande.

Pendant ce séjour, je rencontrai une jeune femme scandinave qui, l’année précédente, était arrivée là en chaise roulante. Lors d’un accident de voiture, elle avait perdu l’usage d’une de ses jambes, les muscles ayant été déchiquetés. Poussée par des amis, elle avait fait le voyage sans grande envie. Son premier contact avec Sai Baba l’avait en fait beaucoup dérangée : le côté kitsch indien du décor l’avait fait violemment réagir. Elle l’interpella intérieurement : »Hey, Man, you make a good show! » (Hé, mon gars, tu fais du bon spectacle). Instantanément, Baba se retourna vers elle et lui fit un clin d’œil. Trois jours après cela, elle marchait comme avant, les muscles étaient reconstitués.« 

Le B. A. BA du message

Qu’y a-t-il de nouveau sous le soleil spirituel de l’Inde ? Sai Baba ne prétend pas apporter une nouvelle doctrine ni fonder une religion supplémentaire. Pour lui, l’unité de la foi et l’amour doivent se démontrer par un service actif envers l’humanité. Les disciples sont invités à invoquer le nom de Dieu sous ses noms traditionnels et à honorer toutes les religions. Mais, si la prière et la méditation constituent une voie de purification indispensable, le but ultime demeure conforme à l’idéal traditionnel de l’Inde : atteindre la libération. « Eteignez les désirs, dit Sai Baba, et l’illusion disparaîtra, et ce qui apparaîtra sera votre propre divinité. » Mais, pour l’instructeur miraculeux, il est hors de question de chercher à s’évader du monde. Au contraire, il faut travailler et construire ici-bas pour améliorer le sort de l’humanité. L’éducation et la médecine sont des domaines qu’il privilégie en tant que voies de service. Si les sceptiques peuvent douter des miracles opérés par Sai Baba, il faut reconnaître que ses réalisations concrètes sont assez surprenantes, telles de nombreuses écoles et universités dans le pays tout entier, entièrement gratuites comme tout le système d’éducation, ainsi que ce système d’irrigation en eau potable à l’usage d’un million et demi d’habitants de l’Andra Pradesh, ou bien ce deuxième hôpital gigantesque (ouvert à Bangalore), le premier se trouvant à Puttaparthi. Ce sont de véritables temples de la guérison. Tout y est gratuit, y compris les soins qui y sont dispensés.

La légende de Sai Baba

Sathyanarayana est né le 23 novembre 1926 dans une famille modeste du sud de l’Inde. Très tôt, il réunit ses premiers disciples parmi ses petits camarades. Un jour, il demanda à chacun quel était son fruit préféré et, au fur et à mesure des réponses, il fit apparaître dans un arbre toute la variété des fruits énumérés. Le tamarinier fut nommé « l’arbre des désirs ». Bientôt, les villageois et même ses professeurs formèrent le premier cercle de ses fidèles. Le 23 mai 1940, il déclara être un Avatar ayant reçu la mission de ramener les valeurs essentielles. Comme on lui demandait de donner les preuves de ses qualités spirituelles, il prit des fleurs de jasmin qu’il lança en l’air, et celles-ci retombèrent sur le sol en formant le nom Sathya Sai Baba en écriture télégou. Il annonça à sa famille qu’il renonçait aux liens familiaux et terrestres. Il aurait alors démontré qu’il était la réincarnation d’un Gourou (Maître Spirituel) – Shirdi Sai Baba – en réalisant des guérisons et des manifestations miraculeuses. Il aurait même opéré un malade à l’aide d’instruments chirurgicaux spécialement matérialisés pour l’occasion. La légende était née.

Dans un discours du 6 juillet 1963, Sai Baba déclara que son incarnation actuelle s’inscrivait dans une trilogie dont le but est de rétablir les valeurs morales de toutes les religions sur une période de 250 ans. Dans sa vie précédente, en tant que Sai Baba de Shirdi – du nom d’une bourgade de la région d’Hyderabad – il aurait assuré la transmission de l’énergie de Shiva (2), jusqu’à sa mort en 1918. Il s’est réincarné 8 ans plus tard, sous le nom de Sathya (Vérité) Sai Baba, dans l’énergie Shiva/Shakti. Sa réincarnation a déjà été annoncée. Sous le nom de Prema Sai, elle débutera 8 ans après son « départ » prévu pour 2020, à l’âge de 95 ans. Prema Sai devrait se faire connaître à l’âge de 20 ans, en 2048, afin de manifester « Prema », l’aspect amour et douceur (Shakti). Voilà donc un programme qui ne laisse rien au hasard. Pour démontrer la véracité de ces prédictions, certains disciples anciens ont affirmé qu’ils avaient continué avec Sai Baba des conversations commencées dans sa précédente incarnation en tant que Sai Baba de Shirdi.

Baba en ligne directe

Dans un premier livre, Graciela Busto relate son expérience de communication télépathique et médiumnique avec Sai Baba. A toutes les questions qui la préoccupent, le gourou répond par le canal d’une transmission qui ne laisse place à aucun doute dans l’esprit de la disciple. Cet acte de foi ne se discute pas.

Certains pèlerins revenus de l’ashram de Sai Baba expriment leur réserve envers ce qu’ils considèrent comme de l’idolâtrie : « Le moindre événement de la vie ordinaire est interprété comme survenant par la volonté du maître. A-t-on perdu ses clefs et voilà qu’on interprète l’incident comme une épreuve envoyée par Baba ou une de ses facéties amicales. Et lorsqu’on les retrouve, c’est bien entendu grâce à son intervention ». Sans doute, à force de projeter sur Sai Baba l’image d’un sauveur suprême, on risque la déception si l’âge d’or se fait attendre au-delà de 2015. Cette date annoncée par certains comme le début de l’âge d’or, constituant une ère de paix relative et d’opportunités spirituelles, non la fin de l’âge de fer – Kali-Yuga – dont les Ecritures prévoient qu’il doit durer encore 432000 ans. En ce domaine, les avis des diverses écoles divergent grandement. A moins que Sai Baba ne nous réserve des surprises ? Ce dernier passe davantage son temps à attirer notre attention sur les outils qui sont à notre disposition pour évoluer et atteindre la libération (réalisation, illumination) dans cette vie qu’à lancer des prédictions…

Sai Baba incite l’homme à faire l’unité à l’intérieur et à l’extérieur de lui. Il en résulte une exacerbation momentanée des dualités. Dans ce contexte, tout le spectre des réactions se trouve présent et il est facile d’alimenter les controverses. Comme nombre de mouvements qualifiés d’hindouistes souvent à tort, l’association Sri Sathya Sai rencontre en France des difficultés, depuis la parution du très controversé rapport parlementaire sur les sectes. Mais, la diffamation médiatique et la persécution administrative qui frappent un certain nombre de disciples ne sont fondées sur rien d’autre que l’allergie de la France rationaliste à toutes formes de manifestations surnaturelles et de spiritualité chaleureuse. L’expression « Faut pas rêver » n’est-elle pas typiquement française ?

1. Envoyé divin qui s’incarne sur la Terre à certaines époques cruciales.
2. Divinité détruisant l’illusion (Maya).

Source de l’article http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=57

 

Publié dans Chemin spirituel, VOYAGE EN INDE | Pas de Commentaire »

ENTRE DEUX MONDES

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2013

Jean-Claude Genel vient de publier son 27ème livre intitulé  »Entre deux Mondes ». Il est toujours aussi à l’aise à expliquer que nous sommes avant tout des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine, c’est-à-dire que nous sommes d’essence céleste incarnés pour manifester le divin à travers la matière. Précisions !

ENTRE DEUX MONDES dans Chemin spirituel entre_2_mondes

Vous dites dans ce livre que nous devons apprendre à circuler entre ces deux mondes par notre intelligence pour mieux les unir. Pouvez-vous préciser ?

Pratiquer dans la voie spirituelle que l’on choisit et comprendre ces deux mondes permet de savoir bien vivre son incarnation avec toutes les valeurs qu’elle implique. Le relais se fait par l’être spirituel qui, lui-même, s’engage à travers l’expérience de la vie. Circuler entre ces deux mondes se fait naturellement par la conscience que le monde divin s’exprime dans le « ici et maintenant » de l’incarnation.

Cet « Entre deux » donne l’idée d’une situation inconfortable.

C’est une image pour montrer que, si la vie circule librement entre ces mondes, puisqu’elle nous anime nous-mêmes, nous avons la possibilité de relier ce monde bien humain et ce monde totalement spirituel que l’on croit ailleurs. Or, nous savons que le monde divin ne se trouve nulle part qu’ici-même. Le but de l’évolution est de prendre conscience qu’à travers notre incarnation, nous avons une autre histoire à vérifier, celle de notre divinité. Le monde humain est alors une expérience qui permet à l’être spirituel d’évoluer, de s’engager, de se rapprocher du monde divin et c’est bien sur terre que l’on vient vivre l’expérience. Évidemment, on pourrait penser que c’est inconfortable car l’existence humaine soulève des questions qui ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et qui n’ont de sens que dans le monde spirituel.

L’un des thèmes récurrent de votre ouvrage est celui de la « rupture ».

Le monde traverse effectivement une période de rupture qui a commencé voici quelques années et qui se poursuivra encore. C’est une zone d’énergie qui permet la prise de conscience, comme si nous étions placés au pied du mur ! Ainsi, tous ceux qui ont travaillé sur eux-mêmes vont pouvoir le montrer. Cette période très spéciale correspond à la fin d’un cycle qui met fin à l’acte karmique. Elle nous libère des dettes karmiques et la liberté que nous allons trouver nous engage dans le futur, c’est-à-dire nous fait emprunter un nouveau cycle épuré de tout karma, à condition évidemment que nous soyons capables de comprendre, de vivre en étant responsables de notre incarnation. Et puis le karma laisse place à la loi qu’il engendre que j’appelle la « loi de compensation ».

Pouvez-vous définir cette loi de compensation ?

C’est une dynamique de vie qui s’enclenche dès que vous faites appel à l’intelligence du cœur et à la conscience qui vous permet de regarder où vous allez, de comprendre ce que vous faites, l’acte posé, la pensée que vous avez. Ainsi, vous développez un état d’esprit par lequel ce que vous allez faire, la manière dont vous allez vivre ou dire les choses vis-à-vis de vous-même, des autres ou par rapport à une situation n’engendrera aucun karma. C’est une loi de libération.

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Si cette période de rupture permet à l’humanité de liquider le passé, il me semble qu’elle manque de visibilité quant à son futur ?

Nous partons dans un nouveau cycle, ce qui veut donc dire qu’il nous faut développer une vision différente et rompre définitivement avec le passé et sa charge de culpabilité ! Cette rupture va nous ramener à la source, à nos véritables besoins d’âme. C’est à partir de là que nous prendrons la responsabilité de créer notre futur. Là est la grande nouveauté et la réalité spirituelle est que, pour une fois, on nous laisse engendrer le futur, c’est-à-dire avoir une nouvelle vision. Cette vision dépend de là où nous en sommes. La prise de conscience que va engendrer cette rupture nous fera voir l’existence sous un angle totalement spirituel et nous allons pouvoir exprimer l’intelligence de notre âme, nous allons nous sentir forts, avoir des inspirations pour une société nouvelle.

Dans votre livre, vous dites que chacun de nous a le pouvoir de changer le monde, en tout cas d’y participer. Comment une personne isolée, qui fait un travail spirituel sur elle-même dans la voie qu’elle a choisie, peut-elle croire qu’elle a le pouvoir de changer le monde ?

Être seulement vivant est un acte divin. Si la personne manifeste au quotidien tout ce qu’elle a dans le cœur, tout ce qu’elle ressent au fond d’elle-même et qui vient de sa source, c’est-à-dire de son âme, alors elle manifeste un rayonnement qui peut transformer tout ce qui l’entoure. Une personne peut être physiquement seule et même isolée mais jamais elle ne le sera sur le plan spirituel ; son âme fait partie d’un tout. Une personne seule peut méditer, prier, travailler sur elle, lire. Tout cela pose des actes qui ont une influence : attitudes, réflexions, échanges avec d’autres même si elle est seule. Chaque fois que l’on prie, que l’on pense juste ou qu’on exprime une valeur au quotidien avec quelqu’un ou dans une situation, notre rayonnement agit et apporte toute sa puissance à l’âme collective que j’appelle aussi Inconscient collectif mystique.

Dans le propos des Maîtres, il est question de faire confiance à ce que l’on ressent. Comment être certain que ce que l’on ressent est juste ?

Une personne qui a travaillé sur elle-même est forcément passée par ses manques, ses lacunes, ses difficultés mais surtout par ses qualités, ses désirs, ses valeurs. Elle a donc appris à se connaître et elle comprend que les valeurs lui donnent l’axe par lequel elle peut enrichir son quotidien, sa compréhension, son intelligence. Dans ce cas, elle peut faire la différence entre quelque chose d’égoïste et une demande intérieure qui correspond à son évolution. Si j’accomplis tel acte par obéissance à ce que je perçois et qui vient du monde divin, de mon âme, forcément que ça va m’apporter quelque chose, j’en aurai la compréhension spirituelle. C’est de cette manière qu’on pourra faire la différence

Vous aborder souvent dans votre enseignement – et le livre s’en fait l’écho – « transposer spirituellement ».

Transposer est une invitation à prendre conscience de l’acte posé. Etre incarné est un acte, c’est vivre une histoire, celle liée à sa famille, son métier, ses amours, une manière d’être, le désir d’améliorer son quotidien, etc. L’être spirituel va essayer de définir également ce que cela peut apporter spirituellement. Si cela n’apporte rien, il le sait et se fera juste plaisir ou alors cela a une conséquence spirituelle dans son évolution. Cette manière de s’interroger le situe dans une compréhension spirituelle qui l’invite à prendre conscience et la prise de conscience conduit à l’intelligence. Transposer oblige à prendre conscience de l’acte que l’on accomplit, du comportement que l’on a au quotidien en saisissant ce que cela apporte à l’être profond.

En transposant continuellement au sens spirituel, ne risque-t-on de devenir indifférents aux événements humains ?

Je n’utiliserais pas le mot indifférent, je dirais que ça nous permet de ne plus avoir peur et ça c’est une grande liberté. Libéré de la peur, on se rend mieux compte de l’interaction permanente du monde invisible avec le visible. Ce que la peur nous voilait ou nous empêchait de penser ou de faire, la transposition ou fonction symbolique pour les « psy » va libérer des espaces dans notre cerveau. J’ai souvent dit que le cerveau est fait pour tisser les énergies de l’âme, alors que notre éducation le contraint à obéir à une vision très humaine de la vie.

En fonctionnant différemment, notre cerveau nous permettrait-il de voir le monde autrement ?

Là on va rejoindre ce qui a été dit par le grand philosophe Platon qui conseillait de se réapproprier ses pensées. Finalement, ça va bien dans le sens de ce que je viens d’expliquer pour libérer des espaces différents dans le cerveau, c’est-à-dire lui permettre de faire d’autres connexions. Quelqu’un qui va se mettre à penser différemment se replace naturellement dans sa propre vibration pour être sur son propre chemin et continuer l’aventure spirituelle. On peut et l’on doit apprendre à réfléchir par soi-même. Si on pense par soi-même, on génère une énergie qui nous est propre et cette énergie est comme un chemin de lumière que l’on peut suivre en toute confiance. Donc, cela nous rééquilibre et nous permet d’être dans la conviction de ce que l’on perçoit de soi, donc d’aller toujours plus loin et puis surtout de véhiculer une certaine intelligence

Les guides insistent tout au long de leurs messages sur l’importance de la pratique. En quoi est-ce si important ?

Quand on pratique, on est tenu de répéter jusqu’à ce que les résultats apparaissent dans notre manière de vivre. Et cela peut prendre beaucoup de temps !… En fait, si l’on en voyait tout de suite le résultat, on passerait à autre chose sans consolider notre structure intérieure et on pourrait ainsi construire une histoire fausse. Or, nous avons besoin de réfléchir, je dirais même de philosopher pour éveiller notre intelligence parce que c’est elle qui enveloppe notre vie et nous propulse vers quelque chose qui nous demandera de nous engager de nouveau. Pratiquer, c’est peut-être déjà notre victoire.

C’est la première fois que, dans les messages que vous transmettez, vous captez l’énergie où l’âme d’une sainte qui s’appelait Ma Ananda Moyî et qui est morte en 1982. Elle a insisté sur un état intérieur à vivre ui n’est ni un état de bonheur ni un état de victime. Pouvez-vous définir cet état dans lequel on peut être « partout chez nous » ?

Je dois dire que j’ai été extrêmement surpris de la visite de Ma Ananda Moyî. Bien sûr, je savais qu’elle existait et j’ai été touché lorsqu’elle est partie. Quand je l’ai aperçue, j’ai vraiment eu un choc, j’étais empli à la foi d’une joie indescriptible et d’une grande excitation. Puis, son regard s’est intensifié sur moi et m’a apporté une tranquillité propice à écouter ce qu’elle avait à dire. Son message est un message du cœur, elle a même utilisé l’expression les « dons du cœur ». Son désir intense était de nous communiquer la force de son amour et de nous aider à comprendre qu’à travers des mots simples, on peut recevoir beaucoup parce que ses mots à elle, simples, étaient chargés d’une force extraordinaire comme si chacun d’eux était pesé et chargé de la force et de la puissance de l’amour. A l’entendre, toute l’assemblée et moi-même avons perçu une très forte émotion et, d’un seul coup, nous avons été élevés par la douceur de cet entretien, élevés à un autre niveau. Nous n’avions plus besoin de nous poser des questions. L’amour, la sérénité, la paix, cette délicatesse dans les propos nous ont rendu légers, nous ont assemblés, soulevés jusqu’à elle ; ce qui fait qu’à l’heure actuelle je ne sais pas si c’est elle qui est venue ou nous qui avons été vers elle, mais peut-être aussi que déjà un portail était en place : elle a cheminé vers nous et nous avons cheminé vers elle pour qu’il y ait rencontre.

Livre « Entre deux Mondes » (avec CD inclus) disponible ici 

source de l’article : http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=147

 

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