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LA belle histoire du lingam qui donnait des ailes…

Posté par othoharmonie le 13 octobre 2013


LA belle histoire du lingam qui donnait des ailes... dans A et B images-11Sacrée Planète (n°53)… a consacré un article à propos des lingams Ci-dessous, vous pourrez lire le témoignage de Daniel Meurois, à qui Swami Premananda a confié un lingam !

Le témoignage dont j’aimerais vous faire part ici commence au début des années 90… Avec quelques proches, je m’étais rendu en Inde du sud auprès de Swami Premananda, ainsi que j’avais la chance de pouvoir le faire une ou deux fois par an.

Lors d’une conversation privée avec lui, la notion d’accompagnement des mourants a été abordée. Note petit groupe nourrissait en effet le projet de créer une structure d’accueil afin d’aider des personnes en fi n de vie. Le projet était peu avancé mais l’idéal était là, bien présent.

J’avais personnellement l’habitude d’essayer – hors corps – de faciliter le passage de ceux qui allaient “naître au Ciel” et que la vie mettait sur ma route, mais participer à la création d’une structure dans la matière me paraissait important. Swami Premananda s’est aussitôt montré très intéressé et a déclaré sans attendre son intention de nous soutenir par le don d’un ou deux lingams spécifiques.

Sans qu’il se soit expliqué davantage, nous l’avons immédiatement vu bouger légèrement l’extrémité de ses doigts dans l’espace qui se trouvait devant lui et faire jaillir de l’Invisible, un puis deux petits œufs de pierre couleur de chair sous nos yeux émerveillés… et même sous l’objectif d’une caméra.

Swami Premananda nous alors expliqué qu’il venait de matérialiser ceux-ci en leur donnant pour fonction d’aider au détachement de l’âme à l’approche de la mort. Leur utilisation était très simple, leur capacité prenant sa pleine mesure avec le niveau de compassion manifesté par celui qui les utiliserait. L’un de ces deux lingams me fut remis en main propre. Je m’en suis donc retrouvé en quelque sorte le « gardien ».

Bien des années ont passé depuis ce jour béni… Bien des évènements se sont aussi produits. Le projet de créer une Maison d’accueil pour les personnes en fi n de vie n’a pas pu aboutir mais le lingam dont j’avais la responsabilité n’en a pas moins été extrêmement utile. À de nombreuses reprises, il a pu jouer son rôle protecteur et lumineux auprès d’hommes, de femmes et même d’enfants qui s’apprêtaient à quitter ce monde.

Au fi l des années, il n’a jamais cessé d’offrir sa paix, cette si importante décrispation de l’âme et du corps dont nous avons tant besoin lorsque nous arrivons au bout de notre chemin.

Le petit rituel par lequel je sollicitais son aide était toujours le même, très simple, très discret mais d’une portée évidente. Le lingam de Swami Premananda était un vrai don du Ciel… Et puis… le jour est venu qui m’a amené au chevet de ma propre sœur. Elle se nommait Martine et était atteinte d’un cancer généralisé en phase terminale. Elle avait souhaité finir sa vie à son domicile. Chacun avait respecté sa volonté même si cela diminuait inévitablement la qualité des soins médicaux qui pouvaient lui être prodigués. L’instant ultime approchait. Mon épouse Marie Johanne et moi-même, en relais avec quelques amis, passions d’interminables heures à son chevet, attentifs aux moindres fluctuations de sa respiration.

Qu’elles étaient longues et souffrantes ces heures et comme nous aurions voulu voir Martine être libérée au plus vite et sans douleur puisqu’il n’y avait manifestement plus de retour possible ! Mais son âme paraissait être incroyablement chevillée à son corps ; elle ne parvenait pas à entrer dans le lâcher-prise.

J’utilisais le lingam de Swami Premananda cependant, même si je ne pouvais douter de son action subtile, j’aspirais à en voir les effets concrets.

Le visage tourné vers le mur de sa chambre, Martine demeurait fermée, crispée à l’extrême et comme nourrissant dans sa demi-conscience une secrète colère. Il ne fallait surtout pas qu’elle parte ainsi… Mais que faire de plus pour que l’acceptation s’installe en elle et lui permette de déployer ses ailes sans trop attendre ?

À un moment donné, je me suis retrouvé seul avec elle. L’avant de son corps toujours tourné vers le mur – c’était la position qu’elle réclamait – je ne la voyais que de dos, décharnée au point d’en être devenue presque transparente.

Encore une fois, que faire de plus ? La prière, bien sûr… le dialogue intérieur avec son âme aussi, évidemment Soudain, une idée telle une étincelle de lumière a surgi en moi : Et pourquoi ne pas essayer de placer le lingam de Swami Premananda au niveau du cœur de Martine, sous la paume de ma main et directement en contact avec son dos ?

Je l’ai fait sans réfléchir davantage mais tout en continuant à prier sans rien demander d’autre que ce qui devait être. C’est alors qu’au bout de quelques minutes, avec la rapidité de l’éclair, j’ai senti le lingam se faire littéralement absorber par Martine au point précis où je l’avais appliqué sur elle. Ne comprenant pas ce qui se passait, J’ai aussitôt voulu regarder entre la paume de ma main et son dos. Il n’y avait plus rien ; le lingam avait disparu…

Mon premier réflexe a bien sûr été de le chercher dans les draps. Il avait dû glisser quelque part… Ma recherche fut totalement vaine. Le lingam de Swami Premananda s’était comme volatilisé, me laissant avec l’incroyable certitude qu’il avait été ¨avalé¨ par le corps de Martine au niveau de son cœur. Il fallait donc que je me rende à l’évidence… Si le besoin d’aide et d’amour de ma sœur avait fait en sorte que le lingam soit ainsi aspiré par elle, c’était nécessairement juste. C’était aussi l’ultime destin du petit œuf de pierre rose.

Rien pourtant ne changea chez Martine ce jour-là. Il fallut attendre le lendemain matin : Elle avait réussi à se placer d’elle – même sur le dos, une détente s’était délicatement installée sur son visage et son être tout entier semblait enfin connaître l’état de décrispation tant espéré.

Vingt-quatre heures plus tard, Martine prenait son envol…

L’histoire que j’avais à vous conter pourrait s’arrêter là, mettant déjà en évidence l’intelligente douceur et la force du lingam de Swami Premananda… Cependant, il n’en est rien… Quelques heures après le départ de Martine, cette histoire a en effet connu un rebondissement tout à fait inattendu.

Marie Johanne et moi étions alors seuls dans la chambre où nous logions, à quelques centaines de mètres de la maison où tout s’était accompli le matin-même. J’entends encore la réflexion de mon épouse : «Ne sens-tu pas cette odeur ? C’est celle de Martine. Son âme doit être ici…» J’y ai prêté attention et j’ai effectivement perçu cette odeur si caractéristique que la maladie donne souvent à ceux qu’elle emporte. Cela n’a pas duré longtemps mais la perception a été tellement nette qu’il fut impossible d’en douter.

Épuisés par tant de choses, nous sommes ensuite sortis de la pièce pour nous restaurer succinctement… jusqu’au moment où j’ai éprouvé le besoin d’y retourner sans attendre. Je ne sais pas ce qui m’a alors poussé à chercher sur la commode de notre chambre la petite boîte de nacre dans laquelle j’avais pour habitude de ranger le lingam d’accompagnement.

Elle y était, bien à sa place. Je l’ai saisie sans savoir pourquoi et, ce faisant, j’ai immédiatement senti “quelque chose” rouler en elle. Je l’ai ouverte… Le lingam était là. Il était revenu…

Était-ce l’âme de Martine qui avait réussi à le restituer en laissant derrière elle l’odeur de son passage ? Était-ce le lingam lui-même qui, manifestant sa puissance divine, avait su franchir le seuil des mondes afin de retrouver sa place et pouvoir ainsi continuer à servir ? Je l’ignore aujourd’hui encore. Cela ne me questionne cependant pas car, en réalité, ce n’est pas très important. Ce qui l’est, à mes yeux, c’est l’enseignement de tout cela, c’est l’extraordinaire confirmation du caractère divin du cadeau de Swami Premananda.

Cette seule constatation devrait alors suffire à ce que nous nous posions tous la question suivante : Qui est en vérité cet homme pour pouvoir nous faire de tels présents ? Lorsque la subtile Lumière des mondes de l’Esprit accepte de se densifier pour nous rappeler son existence, il n’y a rien de plus beau pour nous faire grandir en Amour.

Et puis… Comment ne pas être émerveillés par l’Intelligence sacrée qui vit et agi au sein d’un petit œuf de pierre ? Il faut que nous repensions notre “ordre du monde” sans tarder…

Daniel Meurois

Article paru au magazine sacrée planète   oct/nov. 2010

Publié dans A et B, Expériences, LECTURES Inspirantes | Pas de Commentaire »

LA CHARTE DE LA COMPASSION

Posté par othoharmonie le 13 octobre 2013

LA CHARTE DE LA COMPASSION dans APPRENDS-MOI images-10

Le précepte de compassion, qui est au cœur de toutes les traditions religieuses, spirituelles et éthiques, nous invite à toujours traiter autrui de la manière dont nous aimerions être traités nous-mêmes. La compassion nous incite à nous engager sans relâche à soulager les souffrances de tous les êtres et à apprendre à ne pas nous considérer nous-mêmes comme le centre du monde, mais à être capable de placer autrui à cette place centrale. Elle nous enseigne à reconnaître le caractère sacré de chaque être humain, et à traiter chacune et chacun, sans aucune exception, avec un respect inconditionnel et dans un esprit de justice et d’équité.

Cela implique aussi de s’abstenir d’infliger de la souffrance à autrui, en tout temps et en toutes circonstances, que ce soit dans la sphère publique ou privée. Agir de manière violente, que ce soit par malveillance, chauvinisme, colère ou égoïsme; exploiter qui que ce soit ou le priver de ses droits fondamentaux; inciter à la haine et dénigrer autrui – même nos ennemis – sont autant de négations de notre condition humaine commune à toutes et à tous. Nous reconnaissons que nous n’avons pas toujours été capables de vivre avec compassion, et que d’aucuns ont même infligé bien des souffrances au nom de la religion.

LA CHARTE DE LA COMPASSION

Rencontre avec KAREN ARMSTRONG du magazine Sacrée planète

Le précepte de compassion, qui est au cœur de toutes les traditions religieuses, spirituelles et éthiques, nous invite à toujours traiter autrui de la manière dont nous aimerions être traités nous-mêmes. La compassion nous incite à nous engager sans relâche à soulager les souffrances de tous les êtres et à apprendre à ne pas nous considérer nous-mêmes comme le centre du monde, mais à être capable de placer autrui à cette place centrale. Elle nous enseigne à reconnaître le caractère sacré de chaque être humain, et à traiter chacune et chacun, sans aucune exception, avec un respect inconditionnel et dans un esprit de justice et d’équité.

Cela implique aussi de s’abstenir d’infliger de la souffrance à autrui, en tout temps et en toutes circonstances, que ce soit dans la sphère publique ou privée. Agir de manière violente, que ce soit par malveillance, chauvinisme, colère ou égoïsme; exploiter qui que ce soit ou le priver de ses droits fondamentaux; inciter à la haine et dénigrer autrui – même nos ennemis – sont autant de négations de notre condition humaine commune à toutes et à tous. Nous reconnaissons que nous n’avons pas toujours été capables de vivre avec compassion, et que d’aucuns ont même infligé bien des souffrances au nom de la religion.

Pour cela, nous invitons solennellement tout le genre humain ~ à placer la compassion au cœur de toute éthique et de toute religion ~ à adhérer au principe ancestral selon lequel toute interprétation des Ecritures qui suscite violence, haine ou mépris, est illégitime ~ à s’assurer que la jeunesse soit informée de manière respectueuse et authentique sur les autres traditions, religions et cultures ~ à encourager une approche positive de la diversité des cultures et des religions ~ à se doter d’une compréhension empathique des souffrances de tous les êtres humains, même de ceux considérés comme ennemis.

Nous devons de toute urgence agir pour que la compassion devienne une force dynamique et lumineuse qui puisse nous guider dans ce monde de plus en plus polarisé. Enracinée dans la ferme détermination à transcender l’égoïsme, la compassion peut faire tomber les barrières politiques, idéologiques, dogmatiques et religieuses. Née de la réalisation de notre profonde interdépendance, la compassion est essentielle aux rapports entre humains et pour une humanité accomplie. Elle est la voie vers l’illumination et elle s’avère indispensable à la création d’une économie plus juste et d’une communauté globale harmonieuse et pacifique.

La charte a été traduite en 30 langues. Elle est téléchargeable sur http://charterforcompassion.org/the-charter/

Dans son intervention devant les Français en avril dernier, Karen Armstrong s’est attachée à susciter une mobilisation active de notre éthique compassionnelle, dans les actes de notre quotidien, convaincue que « nous pouvons changer le monde». Chaque jour, demandez-vous simplement comment vous pouvez changer la vie de quelqu’un seulement par des paroles gentilles…/…

« Regardez votre univers à vous, votre environnement, que pourriez-vous faire pour élargir la compassion dans le monde au travers de votre profession, au niveau de l’éducation, ou encore dans les médias ? et soyez très vigilant sur la façon dont vous vous exprimez avec les autres. Nous vivons une époque de l’information avec un sentiment d’omniscience. Nous savons tout sur tout le monde en cliquant sur une souris.

Même la façon dont nous parlons les uns des autres est « omnisciente », car nous avons tendance à vouloir résumer le mystère singulier de chaque être humain dans une phrase “ il est ceci ou cela”… Chaque fois qu’on s’apprête à parler de la sorte, posons-nous la question sur ce que nous savons réellement de cette personne, quelle sont ses souffrances, les douleurs qu’elle a dû endurer étant enfant ?

Chacun d’entre nous est un mystère extraordinaire. Ce que les Indous font quand ils saluent quelqu’un en joignant leurs mains est une façon d’honorer la divinité présente en chacun d’entre nous. Ne pas juger autrui est une règle d’or et se souvenir à quel point nous savons peu de choses sur les autres est une occasion de ne pas passer à côté de notre propre richesse.

Dieu, omniscient et omniprésent, ne peut pas être confiné, réduit à une seule forme de croyance, de doctrine. Nous avons besoin des autres pour devenir humain. Aller à leur rencontre va nous humaniser et parfois, nous ferons des erreurs. Nous avons un proverbe en Angleterre qui dit : «He who never made mistakes never made anything», c’est-à-dire «celui qui n’a jamais fait aucune erreur n’a jamais rien fait».

Alors, oui, il faut accepter de prendre des risques et de paraître stupide ou ridicule parfois. Saisissons nous de l’humour pour rire de nous-mêmes, de nos petites mesquineries. Qui sait ce qui pourrait se passer tandis que nous nous efforçons, jour après jour, de devenir meilleur ?»

Agir efficacement, DANS LA VIE DE tous les jours ? Le Dalaï Lama, un exemple de compassion.

On ne peut pas se permettre d’attendre d’être des humains accomplis et magnifiques pour commencer à aider les autres, parce que nous nous construisons, en tant qu’être humain en interaction !

images-91 dans Beaux textes

Publié dans APPRENDS-MOI, Beaux textes, Nouvelle conscience | Pas de Commentaire »

 

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