Messages à tous ceux qui partagent nos vies
Posté par othoharmonie le 20 octobre 2013
Ce texte s’applique aux couples, aux amis, aux parents, à tous ceux qui partagent notre vie, et par-dessus tout, à la relation essentielle entre nous-mêmes et la Divine Lumière de Dieu à l’intérieur de nous.
Ce texte s’intitule : « L’invitation » !
Je ne veux pas savoir ce que vous faites dans la vie.
Je veux savoir ce qui vous fait envie, et si vous oseriez rêver de satisfaire tous vos désirs.
Je ne veux pas savoir votre âge.
Je veux savoir si vous prendriez le risque de passer pour un imbécile par amour, pour vos rêves, pour avoir la sensation d’être en vie.
Je ne veux pas savoir quel était l’alignement des planètes à votre naissance.
Je veux savoir si vous avez déjà touché du doigt vos propres souffrances, si vous avez été trahi par la vie ou si vous êtes recroquevillé et fermé de peur de souffrir d’avantage.
Je veux savoir si vous pouvez supporter la douleur, que ce soit la mienne ou la vôtre, sans chercher à la cacher, à l’atténuer ou à y remédier.
Je veux savoir si vous pouvez vivre dans la joie, que ce soit la mienne ou la vôtre, si vous pouvez danser follement et laisser l’extase vous gagner de la tête aux pieds sans pour autant nous avertir qu’il faut être prudent, réaliste, et nous rappeler nos limites en tant qu’être humain.
Je ne veux pas savoir si votre récit est vrai ou faux.
Je veux savoir s’il vous arrive de décevoir ceux qui vous font confiance, si vous pouvez supporter les accusations de traîtrise et ne pas trahir votre âme du même coup, s’il vous arrive d’être déloyal et par conséquent, indigne de confiance.
Je veux savoir si vous êtes capable de voir la beauté, même si elle ne se montre pas tous les jours, et si vous pouvez vous y ressourcer lorsqu’elle est présente.
Je veux savoir si vous pouvez vivre dans l’échec, que ce soit le mien ou le vôtre, et néanmoins vous tenir sur la rive d’un lac et crier à la pleine lune « Oui ! »
Je ne veux pas savoir où vous vivez ou combien d’argent vous avez.
Je veux savoir si vous pouvez vous lever, après une nuit de chagrin et de désespoir, fatigué et usé à la corde, et faire ce qu’il faut faire pour donner à manger à vos enfants.
Je ne veux pas savoir qui vous connaissez ou comment vous êtres arrivés ici.
Je veux savoir si vous êtes prêt à venir au front avec moi et à ne pas reculer.
Je ne peux pas savoir où vous avez étudié, dans quel domaine ou avec qui.
Je veux savoir ce qui vous soutient de l’intérieur, quand tout le reste s’est effondré.
Je veux savoir si vous êtes capable d’être seul avec vous-mêmes et si vous aimez vraiment votre compagnie dans ces moments vides.
- Paroles de Sage Amérindien -
Oriah Mountain Dreamer
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