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La transformation et Spiritualité

Posté par othoharmonie le 21 octobre 2013

 

Les Saints de toutes traditions spirituelles sont tellement comblés par cet état lorsqu’ils l’ont trouvé, que leur désir de rester en ce monde, de même que leurs autres désirs deviennent de moins en moins présents. Le corps et tous les désirs s’y rattachant sont toujours source de distraction, et même les plus grands saints, qui ont atteint cette septième phase, quittent ce monde sans griefs, soit en route vers le paradis ou bien en quête de libération du cycle de la naissance et de la mort.

Il existe néanmoins une ancienne tradition, en Chine, au Tibet et en Inde, selon laquelle, le développement spirituel ne s’arrête pas au développement spirituel de l’existence, comme ci-dessus dans la septième phase. Réalisant que le Seigneur est Ici, leur abandon au Seigneur est allé plus loin que l’abandon de leur âme au Seigneur, en samadhi. Abandonnant leur intellect, leur désir de savoir, ils sont devenus des sages, capables d’avoir une connaissance profonde de tous les sujets auxquels ils décidaient de s’intéresser. Une telle connaissance n’a pas été acquise de façon ordinaire telle que par apprentissage scolaire ou recherche empirique, mais en devenant intuitivement un avec le sujet d’intérêt. Cette connaissance approfondie, qui exprime les vérités les plus grandes, que nous n’arrivons pas toujours à exprimer, est le résultat d’une conscience suprême atteinte lors d’un état de concentration et de méditation intense, appelé samadhi.

La transformation et Spiritualité dans SPIRITUALITE c'est quoi ? telechargement-4En s’abandonnant au niveau de l’esprit, de tels adeptes devinrent des « siddhas » ou encore celui qui est en mesure de manifester des pouvoirs latents tels que la clairvoyance, la prophétie, la clair audience. En s’abandonnant au niveau vital, mah siddha ou les suprêmes et parfaits adeptes, manifestèrent des pouvoirs encore plus grands tels que la lévitation, la matérialisation d’objets, la dématérialisation de leur corps, le contrôle exercé sur la nature, le contrôle sur les évènements. En s’abandonnant au niveau du physique, les cellules elles-mêmes abandonnèrent les limitations imposées par le cycle de reproduction cellulaire, et devinrent intimement connectées à la volonté et la conscience de l’adepte. Le corps devint invulnérable, immortel, et ne fut plus soumis aux lois naturelles. Un tel abandon progressif au Seigneur n’exprime pas seulement une aspiration à se libérer de ce monde de souffrance, mais notre aspiration à permettre au Seigneur de se manifester à travers nous à tous les niveaux de l’existence, dans les cinq corps, spirituel, intellectuel, mental, vital et physique. Ne faisant plus de différence entre la matière et l’esprit mais en voyant seulement l’esprit, le Divin en tout, les Siddhas sont les guides de l’évolution humaine. Pour eux, réaliser le Divin dans un corps mort n’est pas la perfection. Ils ont réalisé l’injonction de Jésus à ses disciples : « vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matt.4 :48).

M. Govindan enseigne le Kriya Yoga de Babaji. Il habite en Estrie, au Québec, et il donne des conférences et des séminaires régulièrement en France. Son site web est: www.babajiskriyayoga.net

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Comment jeûner ?

Posté par othoharmonie le 21 octobre 2013

Comment jeûner ? dans SPIRITUALITE c'est quoi ? images-61

Concernant le jeûne hebdomadaire d’une journée, il n’y a pas de précaution particulière à prendre au préalable, simplement de boire un à deux litres d’eau de bonne qualité dans la journée de jeûne. Il semble plus facile et agréable de commencer ce jeûne en supprimant le repas du soir et en remangeant le soir suivant, ainsi trois repas sont passés et l’organisme a pu se reposer. Il vaut mieux ne pas gloutonner à la reprise alimentaire. Il est essentiel de se sentir joyeux et non plaintif et malheureux, car dans ce cas, d’une part le jeûne est plus difficile, ce n’est pas une punition mais un bien que l’on se fait et d’autre part, il est beaucoup moins efficace. Le coeur et l’esprit doivent accompagner le corps. On peut avoir une haleine un peu forte, c’est normal, le corps manifestant le nettoyage et un peu d’acidose surtout si l’organisme est encrassé depuis de longues années. Si l’on veut, mais ce n’est pas indispensable bien que cela rende le jeûne encore plus efficace, on peut se faire un lavement intestinal un peu avant de le commencer, chez soi en utilisant un boc acheté en pharmacie, avec une eau chauffée à la température du corps. Bien que, surtout au cours des premiers jeûnes hebdomadaires, vous allez peut-être vous sentir un petit peu faible, vous pouvez aller travailler sauf si vous êtes de constitution très fragile, auquel cas vous pouvez rester chez vous sans toutefois vous aliter car le jeûne est plus efficace s’il y a une activité musculaire même modérée et une circulation du sang correspondante. Profitez de la reprise alimentaire pour manger très attentivement et en appréciant ce qu’est le fait de manger avec une vraie faim, un privilège rare dans notre société de surabondance où rares sont les personnes qui ne mangent que quand elles ont une vraie faim, celle que l’on qualifie de « cellulaire ».

Pour le jeûne plus long (de 4 à 6 jours), l’idéal c’est de diminuer un petit peu la quantité de nourriture des deux jours ou du jour précédent le début de celui-ci. C’est un jeûne que l’on peut faire deux fois par an, voire quatre fois, pour se régénérer et retrouver sa vitalité ou encore pour guérir une petite maladie, la guérison de maladies plus graves nécessitant un calendrier de jeûnes et un suivi médical pour lequel il vaut bien s’adresser à des organismes spécialisés qui existent en Suisse, en Allemagne ou en Russie. Ici encore, il n’y a pas de précautions spéciales à prendre, sauf qu’il est conseillé de se faire un à deux lavements intestinaux pendant le jeûne, le premier dès le premier jour, le second en milieu de jeûne, il est important de boire abondamment, de l’eau pure et des tisanes douces non sucrées. Les personnes physiquement fragiles doivent surveiller leur images-7 dans SPIRITUALITE c'est quoi ?tension et ne pas mener une activité habituelle mais les personnes en assez bonne santé peuvent mener une activité normale qui sera un peu ralentie, ce qui est normal. On peut aussi, dès le début du jeûne prendre une purge pour bien nettoyer les intestins, par exemple 30 grammes de sulfate de magnésium dissous dans un litre d’eau pure à boire au cours de la première journée pour bien vider les intestins. Pour la reprise alimentaire, il faut reprendre très progressivement, un petit peu de fruits au premier repas, un peu plus au second, quelques légumes et un tout petit peu de riz au troisième puis augmenter progressivement jusqu’à reprendre une alimentation normale à partir du 4ème jour. Il est essentiel d’en profiter pour se mettre à manger consciemment, en se consacrant uniquement à apprécier, savourer, mâcher en purée et sans se presser et aussi pour manger deux repas par jour, à la rigueur un peu de fruits le matin. Maîtriser sa relation avec l’aliment est un acte très puissant, quand on réussit cette maîtrise, toutes les autres maîtrises de soi sont beaucoup plus faciles.

Claude Paul DEGRYSE, auteur de « Chamane, le Chemin des Immortels » et de « Pratique des Gestes Conscients Toltèques » Ed Dervy-Médicis

Extrait du site source…. 

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Ultra-modernité du spirituel

Posté par othoharmonie le 21 octobre 2013

 

Ultra-modernité du spirituel dans SPIRITUALITE c'est quoi ? images-5Le Magazine « Nouvelles Clés » interroge Frédéric Lenoir sur sa formidable fresque d’histoire et de psychosociologie du phénomène religieux : Les Métamorphoses de Dieu (éd. Plon).

Nouvelles Clés : Dieu n’est pas mort, dites-vous, il se métamorphose. Le sacré prend de nouveaux visages… ou bien revêt des habits très anciens, mais dans tous les cas, le résultat est, selon vous, que nous vivons actuellement “ l’une des plus grandes mutations religieuses que l’homme ait jamais connues. ” Une mutation qui nous mettrait en résonance avec le 16ème siècle et la Renaissance, c’est-à-dire avec les débuts de la modernité, que vous prenez soin de distinguer de ses développements ultérieurs. Il y aurait eu plusieurs modernités ?

Frédéric Lenoir : Que sont les premiers modernes ? Des gens comme Pic de la Mirandole, pour qui l’homme doit être parfaitement libre de ses actes et de ses choix, y compris de ses choix religieux – ce qui, à l’époque, est une révolution considérable -, chacun doit exercer sa raison, son esprit critique… mais cela ne le ferme pas au sacré, bien au contraire ! L’être libre, conscient de son incomplétude, est en quête de quelque chose de plus grand que lui.

Il se passionne pour toutes les sciences, toutes les langues, toutes les traditions. Il relit la Bible, plonge dans la kabbale, expérimente l’alchimie, l’astrologie et tous les langages symboliques qu’ont explorés les cultures humaines et dont il découvre, ébloui, qu’ils sont à sa disposition. Cette émergence à la liberté de conscience, ce désir de tout expérimenter, s’accompagnent d’une immense soif de tolérance. Là, nous trouvons Montaigne, qui sait allier ses convictions catholiques profondes avec une acceptation des opinions les plus différentes, voire les plus opposées à la sienne.

Cette modernité première, je pense que nous sommes en train d’en retrouver l’esprit en ce moment même, mais riche de cinq siècles de folle traversée – d’où ma proposition de l’appeler “ultra-modernité” : ce n’est pas une “post-modernité” qui serait en rupture avec les idéaux de la Renaissance, bien au contraire : la caractéristique n°1 n’a pas changé, c’est l’autonomie du sujet, l’individu reste LA référence. En revanche, je la distingue d’une modernité seconde, qui a lentement émergé au 17ème siècle, s’est affirmée au 18ème, pour devenir hégémonique au 19ème… Avec Descartes en effet, on scinde le monde en deux : d’un côté la foi en Dieu, l’imaginaire, le symbolique, qui deviennent des affaires privées, sans prise sur le monde physique ; de l’autre côté, la science, en pleine ascension, qui étudie une nature désenchantée, habitée par des hommes-machines doués de raison, et qui va prendre le pouvoir. Ce deuxième temps de la modernité est systématisé par les Lumières. Kant ou Voltaire sont aussi croyants que Descartes, mais leur Dieu, lointain et froid architecte de l’univers, n’a plus qu’un ascendant moral sur les hommes. Leur quête principale, guidée par la raison, entièrement accaparée par une laïcisation du décalogue (la loi kantienne) et par la recherche scientifique, n’a plus rien à faire du symbolique ou de la Kabbale. Un siècle plus tard, le scientisme règne, moteur des grands systèmes athées et aboutissement logique de la scission entre foi et raison. Feuerbach, Marx, Nietzsche, Freud, chacun à sa façon, tirent la leçon des Lumières

: si le “grand architecte” n’a plus de rapport réel avec le monde, si l’on ne peut même plus raisonner sur lui, c’est donc qu’on peut se passer de lui, il n’est plus qu’une idole ! C’est l’apothéose du mythe de la modernité. Sa caricature. L’homme ne se rend pas compte qu’il se coupe de la nature, de son corps, pour ne plus être qu’une sorte de cerveau qui, finalement, a réponse à tout et peut apporter le bonheur à l’humanité entière. L’illusion du progrès rationnel triomphe avec le marxisme et ses lendemains radieux… Là-dessus, l’humanité se prend sur la figure le siècle le plus violent de l’histoire humaine – d’Auschwitz au clonage, en passant par le Goulag et Hiroshima – et nous nous retrouvons, à l’aube du troisième millénaire, à nous interroger.

Remettre en cause les fondements de la modernité, à commencer par la liberté individuelle ?

Certainement pas. Mais revenir sur la coupure entre l’humain et la nature, entre l’esprit et le corps, entre la raison et l’émotion ? Certes oui.

41d0bx5tptl._aa190_ dans SPIRITUALITE c'est quoi ?

La nouvelle modernité est donc modeste et mûre. Adulte. Tolérante. C’est-à-dire qu’elle accepte les limites du rationnel, du scientifique, de la technologie, et du coup, le sacré redevient possible. C’est d’ailleurs pourquoi j’estime que les chercheurs qui ont travaillé sur l’imaginaire, sur le mythe, sur les archétypes, etc., Carl G. Jung, Mircea Eliade, Gilbert Durand ou Edgar Morin, sont ceux qui ont le mieux compris de qu’était l’essence de la modernité débarrassée de son propre mythe. Ils ont su nous rendre la dimension dont nous avions été amputés.

Les métamorphoses de Dieu  

 

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