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Des valeurs pour un monde plus humain

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2013


Rencontre exceptionnelle avec Edgar Morin. Propos recueillies par Jacques Durand.

 Des valeurs pour un monde plus humain dans En 2012-2013 et après 2016 images-12

Ces dernières années j’ai prêté attention aux paroles d’Edgar Morin en radio, télévision ; sa vision du monde m’a vraiment interpellé, au point que j’ai senti l’urgence de le rencontrer. A 89 ans il parcourt inlassablement la planète pour donner des conférences internationales, il est consulté par des gouvernements notamment en Amérique du Sud. Son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine à travers le monde. La France, et surtout le parti socialiste, ont jusqu’à présent dédaigné sa politique de civilisation pour sortir de cet âge de fer planétaire… préhistoire de l’esprit humain. Je remercie Mr Edgar Morin de m’avoir reçu si simplement entre 2 avions.

  En France, on voit le droit régresser, ainsi que les libertés individuelles et collectives. Vous écrivez dans « Pour une politique de civilisation »* : « Un système qui n’a pas les moyens de traiter ses problèmes est condamné soit à la régression, voire la mort, soit en se dépassant lui-même, à la métamorphose. En refusant la régression, en résistant à la mort, oeuvrons pour la métamorphose ». Quelle est votre vision de cette démocratie à la française ? Est-elle décadente ? Est- elle le reflet d’une déroute au niveau planétaire ? 

E.M : Tout d’abord il y a un problème de diagnostique, cette régression touche aussi l’Italie, la Grèce et d’autres pays à venir. Pour notre pays c’est très net, pourquoi ? Observons les partis de gauche : le PS qui n’a plus aucune pensée, ni aucune imagination, en est réduit à des conflits de personnes tout en s’adaptant à un néo-libéralisme dépassé, le PC est quant à lui comme une étoile naine qui s’est durcie, et les Trotskistes ont fait l’erreur d’appeler leur parti « anticapitaliste » alors que quoique l’on fasse, on le fait toujours pour quelque chose… ! 

Est-ce une crise de partis politiques ? Oui dans le sens de la vision d’un monde meilleur, mais j’y vois une crise sous jacente, plus grave, celle du peuple Républicain et du peuple de gauche. En France, il faut se rappeler qu’ au début du XX ème siècle, un élan a été donné à la laïcité par la 3ème République, ce qui fait que les instituteurs et les enseignants étaient porteurs d’une vision universaliste, humaniste et solidaire du monde. Les partis formaient non seulement des militants, mais une partie de la population à ces idées là. Le PC, en dépit de la perversion du stalinisme, éduquait sur les fondements de la révolution Française « Liberté, Egalité, Fraternité. » On retrouvait une culture aussi bien urbaine que rurale… 

Aujourd’hui, les éducateurs ne remplissent plus cette mission. L’enseignement s’est durci, il s’est spécialisé, les partis de gauche n’éduquent plus, d’où cette régression, les derniers représentants de ce peuple républicain de gauche ont 70 -80 ans. La victoire présidentielle de Sarkozy, ou de Berlusconi (en Italie) représente surtout la défaite d’une opposition républicaine de gauche. Si l’on prend l’exemple des sans-papiers, 30 ans en arrière, des mouvements populaires puissants les soutenaient, à présent, cette défense s’est rétrécie. 

Dans ce tableau, le seul élément positif c’est qu’une partie de la jeunesse est vagabonde, voyage, et acquiert un esprit ouvert, pas chauvin. Autrement, la régression se manifeste partout par l’existence de partis minoritaires, ultranationalistes, et xénophobes, certes qui stagnent, car le pouvoir a repris un de ses thèmes : la restriction à l’égard de l’immigration. 

Prenez les ex-démocraties populaires, elles se sont libérées du joug totalitaire imposé par le communisme Soviétique, mais du coup, ce système n’a pas pu inculquer les idées qui étaient son message, c’est-à-dire : fraternité des peuples, universalisme… d’où un rejet et un retour aux nationalismes, entrainant une régression en Europe ; mais elle n’est pas universelle. Si l’on prend l’Amérique Latine -qui pourtant a vécu dans le passé plusieurs dictatures militaires- j’y vois, car j’y vais régulièrement, des mouvements puissants ! Mise à part la démagogie de Chavez, il y a Lula au Brésil, Correa en Équateur, un nouveau gouvernement en Uruguay, la promotion du peuple Indien en Bolivie… tout cela montre qu’il est possible aux bonnes volontés de réaliser des choses. A titre d’exemple la lutte contre l’enfance misérable et délinquante a pu, en deux ans, redonner à ces gamins livrés à la criminalité un départ de dignité, ils n’apprennent pas seulement l’informatique, lire et écrire, mais aussi la danse, la musique, bref c’est un retour à la dignité. Je ne dis pas qu’en Amérique du Sud tout cela est généralisé, mais j’y vois une population qui aspire à mieux vivre, j’y vois une gauche vivante. Ici on ne fait rien pour les banlieues. 

La régression n’est pas universelle en revanche, ce qui l’est, c’est le cours mondial de ce qu’on appelle : développement durable, ce terme « développement » est de la pure vaseline. Les trois mots, développement, occidentalisation et mondialisation sont les trois faces d’un même processus qui conduit la planète vers des catastrophes, pourquoi ? Le développement crée des petites zones de prospérité et des grandes zones de misère. Il suffit de voir les ceintures de bidonvilles autour des grandes villes d’Afrique, d’Amérique Latine. 

Le développement détruit les solidarités traditionnelles, accroit les corruptions, il apporte un minimum de choses positives. C’est une formule homogène occidentalisante appliquée à des contextes tout à fait différents sans tenir compte des cultures, comme si celles-ci n’avaient aucune valeur ! alors que chaque culture à ses vertus, ses qualité et ce, jusqu’au plus petit peuple d’Amazonie. 


Gardons du développement ce qu’il a de valable, tout en intégrant une politique pour l’humanité qui vise des symbioses, des complémentarités. Par exemple dans les médecines, pourquoi opposer l’orient aux traditions millénaires qui ont fait leur preuve (Tao, Ayurvéda) et l’occident avec ses qualités et ses limites, je propose une symbiose, une coopération
. Les peuples d’Amazonie connaissent les vertus des plantes, leurs secrets, les shamans ont des pouvoirs guérisseurs. Le vrai universalisme est une symbiose des qualités propre à chaque culture, loin d’idéaliser les cultures traditionnelles, il s’agit de combattre ce qu’elles comportent de dogmatisme, d’autorité inconditionnée des chefs et des pères, l’émancipation de la femme qui est une chose importante. 

Sur la planète, on peut changer d’orientation mais pas de voie immédiatement parce que nous sommes lancés à toute vitesse, dans une sorte de vaisseau spatial avec ses moteurs pas contrôlés : science, technologie, économie, profit, avec en plus un développement des fanatismes divers, une dégradation de la biosphère, une prolifération du nucléaire, une économie mondiale dérégulée qui ira de crise en crise. 

La situation est dégradée, il nous faut changer de voie, certains sur la planète ont déjà commencé, car il existe sur la planète des myriades d’initiatives locales, pour l’agriculture biologique, pour dépolluer un lac, pour créer une solidarité, pour résoudre des problèmes de chômage, pour créer une ville saine comme Fribourg en Allemagne. 

Les initiatives existent partout dans la société civile mais elles ne se connaissent pas, certaines sortent au niveau mondial, par exemple Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix pour avoir créé la Gramen Bank, une banque pour les pauvres et détenue par eux. A mon avis tout est à changer, il faut lancer des réformes dans tous les domaines : économique, social… tous ces mouvements de réformes devraient se conjuguer pour devenir une force, c’est ainsi qu’une voie nouvelle pourra s’affermir et que l’ancien dépérira pour finalement se désintégrer. 

Bien sur c’est gigantesque, mais tout a toujours commencé de façon modeste ; que ce soit le message de Jésus, de Bouddha, de Mahomet, que ce soit le capitalisme, le socialisme au début… toutes furent des initiatives isolées, mais il y avait des conditions de crise, de nécessité pour que la force de leur message se répande. _ Parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. En résumé : « Un système qui n’a pas les moyens de traiter ses problèmes est condamné soit à la régression, voire la mort, soit en se dépassant lui-même, à la métamorphose. En refusant la régression, en résistant à la mort, oeuvrons pour la métamorphose ». 

  Quelles sont les valeurs humaines à cultiver pour se préparer à une métamorphose, pour vivre dignement ensemble sur une même planète nourricière ? 

E.M : En premier lieu, nous sommes dans une société où ceux qui ont un certain niveau de vie subissent une intoxication consommationiste, alors que les autres vivent dans la sous consommation. A ceux qui ont plus il s’agit de leur faire comprendre consciemment ce que chacun sait inconsciemment, c’est que l’amour, l’amitié, sont beaucoup plus importants que le fric. Quand on est seul on se console avec l’argent ; plus le monde sera « sec », plus on fera des achats pour compenser un manque. 

Deuxièmement une éducation de civilisation s’impose, il faut comprendre que mieux c’est mieux que plus, que la qualité est plus importante que la quantité. Dans le monde où nous vivons, tout est fondé sur un calcul où tout est faux, même quand vous calculez le PIB d’un type dans un bidonville urbain, il semble être le même que celui d’un paysan d’Afrique du Nord, ou d’un habitant d’une médina… mais c’est sans compter la solidarité entre voisins, avec la famille, peut être du travail au noir ou une économie souterraine… Apparemment, selon le PIB, ils vivent à un niveau très bas, pourtant, nous pouvons voir qu’ils vivent d’une autre façon, et ils peuvent survivre. 

Quand la solidarité est là, il y a des choses non calculables qui peuvent se produire, le message c’est d’aller dans le sens de la qualité de la vie avec les siens, sa famille, ses amis plutôt que dans d’être soi-même emporté dans un tourbillon de vie chronométré, millimétré

Faire prendre conscience ce que chacun sait dans les profondeurs de lui-même dont il ne peut pas se libérer car il est pris dans un système d’intoxication. Bien entendu, la réforme de vie est au cœur de toutes les réformes !! Le faire radicalement est très difficile, certains ont essayé vers 1968 dans les petites communautés, ce furent des lieux féconds un certain temps puis ils se sont désintégrés avec les querelles, les incompréhensions… La réforme de vie peut commencer de façon modeste, en observant sa propre consommation, des revues comme « UFC Que Choisir » peuvent nous aider dans nos démarches. En France il s’agirait de créer une ligue puissante de consommateurs qui pourrait peser et ainsi faire accélérer les réformes. 
Marx avait dit que le capitalisme ne créait pas seulement un produit pour le consommateur, mais un consommateur pour le produit. Nous pourrions boycotter certains produits si nous étions unis ! 

Les valeurs nous les connaissons tous : solidarité et responsabilité se sont des valeurs essentielles. La tendance serait de réduire l’autre à un aspect secondaire, négatif ou péjoratif. Je suis frappé de voir autant d’incompréhension dans nos relations les plus diverses, l’autre devient un dégueulasse, une salope… Prendre soin de soi c’est aussi prendre soin de l’autre. 

  Edgar Morin né en 1921 le 8 juillet. Connu internationalement comme sociologue et philosophe français. Ces ouvrages ont été traduits en 28 langues dans 42 pays. Parmi ses distinctions : 
  Directeur de recherche émérite au CNRS 
  Président de l’Agence européenne pour la culture( UNESCO) 
  Président de l’Association de la pensée complexe 
  Docteur Honoris causa de 14 universités images-11 dans Nouvelle conscience   Commandeur de la Légion d’honneur (France) 
  Commandeur des Arts et des lettres( France)…. 

  Le nombre d’ouvrages écrits est impressionnant mais « La Méthode » (6 volumes) représente le cœur de sa pensée Pour les livres récents : 

Pour une politique de  civilisation, Arléa 1997 

« Edgar Morin l’Indiscipliné » une biographie paru au Seuil en 2009 
Vers l’abîme, L’Herne 2007 
Où va le monde, L’Herne 2007 
La pensée tourbillonnaire- introduction à la pensée d’Edgar Morin, Editions Germina, entretiens Edwige, l’inséparable, Fayard 2009.

 

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valeurs humaines par Edgard Morin

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2013

 

 valeurs humaines par Edgard Morin dans En 2012-2013 et après 2016 telechargement-7

Quelles sont les valeurs humaines à cultiver pour se préparer à une métamorphose, pour vivre dignement ensemble sur une même planète nourricière ? 

E.M : A ceux qui ont plus il s’agit de leur faire comprendre consciemment ce que chacun sait inconsciemment, c’est que l’amour, l’amitié, sont beaucoup plus importants que le fric. Quand on est seul on se console avec l’argent ; plus le monde sera « sec », plus on fera des achats pour compenser un manque. Deuxièmement une éducation de civilisation s’impose, il faut comprendre que mieux c’est mieux que plus, que la qualité est plus importante que la quantité. 

Dans le monde où nous vivons, tout est fondé sur un calcul où tout est faux, même quand vous calculez le PIB d’un type dans un bidonville urbain, il semble être le même que celui d’un paysan d’Afrique du Nord, ou d’un habitant d’une médina… 

Quand la solidarité est là, il y a des choses non calculables qui peuvent se produire, le message c’est d’aller dans le sens de la qualité de la vie avec les siens, sa famille, ses amis plutôt que dans d’être soi-même emporté dans un tourbillon de vie chronométré, millimétré. 
Faire prendre conscience ce que chacun sait dans les profondeurs de lui-même dont il ne peut pas se libérer car il est pris dans un système d’intoxication. Bien entendu, la réforme de vie est au coeur de toutes les réformes !! Le faire radicalement est très difficile, certains ont essayé vers 1968 dans les petites communautés, ce furent des lieux féconds un certain temps puis ils se sont désintégrés avec les querelles, les incompréhensions… 

La réforme de vie peut commencer de façon modeste, en observant sa propre consommation, des revues comme « UFC Que Choisir » peuvent nous aider dans nos démarches. En France il s’agirait de créer une ligue puissante de consommateurs qui pourrait peser et ainsi faire accélérer les réformes. Marx avait dit que le capitalisme ne créait pas seulement un produit pour le consommateur, mais un consommateur pour le produit. Nous pourrions boycotter certains produits si nous étions unis ! 

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Les valeurs nous les connaissons tous : solidarité et responsabilité se sont des valeurs essentielles. La tendance serait de réduire l’autre à un aspect secondaire, négatif ou péjoratif. Je suis frappé de voir autant d’incompréhension dans nos relations les plus diverses, l’autre devient un dégueulasse, une salope… 
Prendre soin de soi c’est aussi prendre soin de l’autre. 

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Pratiquer les fêtes sacrées pour Guérir la Nature

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2013

 par Pierre Lassalle

Pratiquer les fêtes sacrées pour Guérir la Nature dans Guérir en douceur natura

Vous aimez la Nature ? Vous voulez retrouver la paix avec elle et l’aider à guérir ? Si vous souhaitez aller bien plus loin que l’écologie, c’est possible ! Grâce à l’écosophie, trouvez des réponses concrètes à toutes vos questions : que peut faire l’être humain pour remédier à la destruction de la Nature ? Quels sont les outils pratiques à mettre en oeuvre dès aujourd’hui ?

Notre mode de vie détruit la Nature 
Aujourd’hui, la majorité des individus reconnaît que la Nature est en danger et qu’il faut faire « quelque chose ». 
Mais cependant rien n’est fait pour arrêter la destruction de la Nature, et plus les pays détruisent, et moins ils veulent faire d’efforts pour stopper le massacre ! 

L’humain est tellement coupé de la Nature qu’il ne se sent pas responsable de sa destruction, et qu’il trouve normal d’utiliser la Nature pour ses besoins sans se poser de question. 

La première prise de conscience à réaliser est que nous ne sommes pas séparés de la Nature. L’intellectualisme et l’individualisme forcenés du consom – mateur lui font croire qu’il y a « lui » d’un côté et la « Nature » de l’autre. Mais, si l’être humain se croit séparé de la Nature, donc du vivant, alors pour qui se prend-il puisqu’il détruit le vivant ? Il se range du côté de la mort ! 

Il est urgent que l’humain se range dans le camp de la vie, à savoir celui de la Nature, dont il fait partie. La deuxième prise de conscience à réaliser est que notre mode de vie matérialiste, utilitariste nous sépare de la Nature, et nous fait croire qu’elle existe uniquement pour satisfaire nos désirs égoïstes. 

Nous devons transformer notre mode de vie, afin qu’il respecte la Nature et permette l’expression de notre gratitude envers elle. 

Enfin, la troisième prise de conscience à réaliser est que si nous nous sommes coupés de la Nature, à cause de notre mode de vie, nous devons nous reconnecter à elle… avec un nouveau mode de vie ! 

   La pratique des fêtes sacrées 
L’un des meilleurs moyens pour se relier à la Nature, et ressentir que l’on en fait partie, est d’entrer dans son rythme annuel, de le vivre en soi, grâce à la compréhension et à la pratique de ses fêtes sacrées. 

Pratiquer les fêtes sacrées c’est un mode de vie. 
Ce que je propose dans la pratique des fêtes sacrées demande réflexion, méditation, voire un travail intérieur. J’ai créé certains exercices visant à vous « plonger » dans l’atmosphère de la fête sacrée en question. Ils vous proposeront d’effectuer des recherches, et d’accomplir certains actes dans votre vie. Cela vous aidera à instaurer un rythme à votre mode de vie, en accord ou en harmonie avec la Nature. 

Ces exercices font partie intégrante de ce que j’appelle l’écosophie, et ils peuvent contribuer à un plus grand respect de la Nature, et même lui offrir des forces de régénération et de guérison. Chaque année, tout au long des saisons, vous pouvez comprendre les forces qu’apporte la Nature. Ensuite, vous pouvez vous y relier et les cultiver en vous. Ce chemin vous amènera à communier avec la Nature. 

  La vision christique du rythme de l’année 
Habituellement, l’automne est présenté en tant que troisième saison de l’année, après le printemps et l’été. Ce n’est pas faux, dans le sens où l’année commence véritablement à l’équinoxe du printemps, lorsque le Soleil semble entrer dans le signe astrologique du Bélier (vers le 20 mars). D’un point de vue spirituel, c’est le début de l’année. 

Toutefois, lorsque l’on s’intéresse aux fêtes sacrées il est essentiel de saisir qu’il y a… avant Noël et après Noël. Et la fête de Noël réfère à la naissance de l’enfant Jésus qui intervient juste après le solstice d’hiver. 

Donc, l’automne se déroule « avant »… 
En d’autres termes : tout ce qui se passe avant le solstice d’hiver fait référence au lointain passé pré-christique. 
Ainsi, l’automne est la saison qui nous rappelle un passé antérieur de plus de deux mille ans ! 
Or, de nos jours, nous vivons dans une période post-christique. Ainsi, chaque année, durant l’automne, nous sommes, en quelque sorte, projetés en arrière dans une époque pré-christique. Pourquoi ? Justement, pour nous débarrasser de tout ce qui n’est pas « christique » en nous ! 

Le mot « christique » ne fait aucunement référence à une religion. Il s’agit de l’impulsion que le Christ, a placée au sein de l’humanité, il y a deux mille ans, et qui s’adresse à chaque être humain, dans le temps et l’espace. 

Ainsi, quels que soient le moment de votre incarnation et son lieu, vous pouvez décider de saisir cette impulsion divine (peu importe le nom que vous lui donnez), et évoluer avec elle. Ceci n’a rien à voir avec la religion. L’impulsion christique est pour tous les êtres humains : elle est universelle. 

  Le combat et… la victoire de l’automne 
Puisque nous sommes dans l’automne en ce moment, voyons plus ce qu’elle nous propose de vivre. Que signifie « ce qui n’est pas christique » ? C’est ce qui n’est pas humain-divin en soi : les vices, l’égoïsme, le mensonge, l’individualisme, l’agressivité, la petitesse, le reniement de soi, fuir ses responsabilités, imiter ou copier (au lieu de créer), la trahison, la lâcheté, etc.

Au cours de la saison de l’automne, il est essentiel de comprendre qu’il se joue un véritable combat dans le but d’être meilleur, plus pur et davantage vertueux à la période de Noël, afin d’accueillir l’enfant Jésus dans la crèche de notre coeur ! 

Il n’est donc pas étonnant que l’automne soit la saison de l’Archange Michaël : le chef des armées célestes ! 
C’est le champion de l’automne, et il nous apprend à combattre nos ennemis : avec une pensée claire, du discernement, on peut voir en face ce que l’on doit transformer en nous ; puis, avec une volonté motivée par le bien, nous devenons héroïques en combattant aux côtés de Michaël, pour la victoire du vrai, du beau et du bien. 

C’est la victoire à viser pour l’Automne ! 

  Quelques fêtes sacrées de l’automne :
  2 octobre – Fête des Anges : méditer sur le fait de « penser comme son Ange ». Renforcer sa vie intérieure pour prendre conscience des Imaginations envoyées par l’Ange et les recréer avec la substance de vie de ses pensées. 

  9 octobre – Fête de Denys L’Aréopagite (St Denis) : mage-astrologue, disciple de St Paul, il fonda l’École d’Athènes, donna le premier enseignement christique sur le Monde Spirituel (Astrosophie). Décapité, il posa sa tête sur son coeur, signe hautement symbolique. 

  9 novembre – Fête des Mères et de Déméter : vraie « fête des mères », fête des Déesses-mères et de la principale pour les Grecs : Déméter (« terre-mère »). Déméter est la Mère de la Nature cultivée (agriculture, par exemple). 

  Début de l’Avent (pendant 4 semaines), avec l’entrée du Soleil dans le signe du Sagittaire (vers le 22 novembre) : période de purification et préparation à Noël. Dernière semaine de novembre et les trois premières semaines de décembre, pendant le transit du Soleil en Sagittaire. Chaque semaine peut faire l’objet d’un travail sur soi spécifique. 

  Pour en savoir plus… 

Découvrez dans le livre “Natura ou les secrets du livre de la Nature” (Pierre Lassalle aux Ed. terre de Lumière),

la mise en pratique de l’écosophie, notamment l’explication détaillée des fêtes sacrées de chaque saison : bien comprendre leur signification ; comment les mettre en pratique ; se relier avec l’Archange de la saison et les différents êtres de la Nature,… 
Retrouvez aussi toutes les fêtes sacrées dans l’Agenda « Horizon 2014 », créé par Céline Lassalle et Lucidaëlle, et inspiré du livre Natura.

Pierre LASSALLE est l’auteur d’une trentaine de livres, dont plusieurs best-sellers et traductions. 

A l’occasion de la sortie du livre « Natura », il donnera, avec Céline Lassalle, une conférence exceptionnelle, « La Nature et Nous », le Samedi 30 Novembre 2013 à Paris. 

Renseignements et réservations 
www.editions-terre-de-lumiere.com/natura

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