• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 12 novembre 2013

Pharmacopée chinoise – depuis 3 000 ans

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2013


La pharmacopée chinoise est extrêmement développée en Chine. Elle est la plus utilisée des 5 branches de la médecine traditionnelle chinoise (les 4 autres étant l’Acupuncture, le massage Tui Na, la diététique et les exercices énergétique). Considérée comme plus performante que l’Acupuncture, ses principes thérapeutiques reposent sur les fondements théoriques de la Médecine chinoise, notamment ceux de l’énergie, des méridiens et des cinq éléments.

Pharmacopée chinoise – depuis 3 000 ans dans Auto-Guérison telechargement-23

Expérimentée depuis plus de 3 000 ans, la pharmacopée chinoise recèle quelques milliers de substances, dont environ 300, font partie de l’usage. Shen Nong est un des grands compilateur de plantes médicinales .Empereur mythique dont le nom veut dire « paysan divin », il n’hésitait pas à expérimenter, sur lui même, certaines plantes toxiques. De son observation approfondie de la nature, il répertorie le nombre symbolique de 365 plantes, correspondant aux 365 jours de l’année. Ceci pour signifier que les plantes décrites peuvent prétendre prévenir et soigner toutes les maladies. Les plantes étudiées sont divisées en 3 catégories : supérieures, moyennes et inférieures. 

Les plantes supérieures sont employées en cuisine comme condiments ou boissons. Elles ont une visée préventive. Les plantes moyennes s’utilisent de façon curative, pour guérir les maladies, les plantes inférieures quant à elles, sont les plantes toxiques ou « poisons » qui servent à combattre les maladies graves. Aujourd’hui, la pharmacologie et la recherche, continuent d’approfondir cette science, tandis que les praticiens contemporains développent de nouveaux traitements, de mieux en mieux adaptés aux maux de notre époque. La pharmacopée chinoise est donc une approche vivante.

Des substances végétales, minérales, animales et humaines. 
La pharmacopée chinoise utilise, bien sûr, en majorité des médicaments d’origine végétale, mais elle se sert, aussi, de substances d’origine minérale, animale ou humaine. Par exemple, on utilise l’hippocampe, les reins de porc, la chair de serpent ou les bois de cerf, de l’ambre, de la perle ou du gypse parmi les minéraux ainsi que les ongles , les cheveux , les dents , les excréments, le placenta et les urines d’origine humaine, à des fins thérapeutiques. 
Alors que l’herboristerie occidentale classe les plantes selon leur nature chimique et étudie l’effet de leurs substances actives sur l’organisme, la pharmacopée chinoise répertorie les substances selon leur nature énergétique et leur impact sur les différents mouvements de l’énergie qui déterminent l’état de santé d’un individu.

Chaque produit est classé selon plusieurs critères : 
  La nature : froide, fraîche, neutre, tiède, chaude, selon l’effet thermique qu’il a sur l’organisme. 
  La direction : selon le mouvement énergétique qu’il engendre : ascendant, descendant, entrant, sortant. 
  La saveur : 

acide : descendante et entrante, collectrice, astringente, en relation avec le bois. 
amère : descendante et entrante, dessèche et raffermit, en relation avec le feu. 
douce : montante et sortante, tonifie, restaure, relâche, harmonise, en relation avec la terre. 
piquante : montante et sortante, disperse, stimule, fait circuler, en relation avec le métal. 
salée : descendante et entrante, humidifie, ramollit, assouplit, en relation avec l’eau. 
fade : diurétique. 
âpre : astringent.

L’origine des maladies étant due à un déséquilibre dans la circulation énergétique, le médecin chinois fait un diagnostic différentiel, avec des outils d’observation propres à la Médecine chinoise (prise du pouls, observation de la langue, du teint) à l’issue duquel, il choisira tel remède. Voici quelques unes des perturbations qui peuvent affecter la libre circulation de l’énergie. Faiblesse de l’énergie, du Yin, du yang, du sang. Stagnation de l’énergie, des liquides, des aliments. Troubles des mouvements de l’énergie (descente, montée, à contre-courant). Les perturbations climatiques qui sévissent pendant certaines saisons (les énergies perverses) telles le vent , la chaleur, le froid, l’humidité affectent également la qualité de l’énergie.

Selon les pathologies, différentes méthodes de traitement seront mises en oeuvre : sudorification, vomification, purgation, harmonisation, calorification, réfrigération, tonification, dispersion, utilisant les différentes propriétés des produits ( nature, saveur, mouvement). La nature et la saveur des produits seront combinées afin d’obtenir un effet de tonification de l’énergie saine et d’élimination de l’énergie perverse.

Ainsi la cannelle de nature chaude et de saveur piquante réchauffe les reins et l’estomac et soigne les douleurs lombaires et les troubles digestifs dus au froid. Le noyau d’abricot humidifie le poumon en cas de toux sèche, la peau d’orange clarifie les mucosités, l’orge chinoise draine l’excès d’eau du corps, la schisandra réduit l’incontinence et la diarrhée, le noyau de la datte sauvage calme l’esprit 

Le fameux Ginseng de nature chaude et de saveur sucrée, tonifie l’énergie générale, fortifie le cœur, les reins, l’estomac et les poumons. Alors que l’Angélique chinoise, le Ginseng des femmes nourrit le sang et régule les problèmes gynécologiques. En ce qui a trait aux propriétés, prenons l’exemple d’un type d’arthrite qui est aggravé par l’humidité ou la pluie : dans la perspective chinoise, cela est attribuable à de l’Humidité et du Froid dans les méridiens ; or la plante Hai Tong Pi , qui pousse en bordure de mer, possède, selon la logique chinoise (et l’expérience d’années de pratique), la propriété de disperser l’Humidité et le Froid. Mentionons aussi que la propriété de tonification est fondamentale dans cette approche et sert de base à toute entreprise thérapeutique. Ici, « tonifier » veut dire accroître la compétence, l’adaptabilité et la résistance de l’organisme aux facteurs adverses.

Ensuite, les herbes sont choisies spécifiquement en fonction de la personne à traiter : le « bon » médicament convient à telle personne, comme la bonne clé ouvre telle serrure. Pour prescrire une plante ou une formule, le praticien doit comprendre, non seulement les causes sous-jacentes des symptômes, mais la dynamique propre de son patient – ce qu’on appelle le « terrain ».

La méthode de préparation : les produits peuvent être utilisés « tels quels » ou subir des préparations : lavés, trempés, macérés, grillés, carbonisés, séchés, cuits, bouillis, distillés,… mélés à des adjuvants lors des préparations comme le vinaigre, le miel, le gingembre, le sel, le vin, ce qui peut modifier leur nature et leur saveur. Les produits seront prescrits dans différents types d’ordonnances, dans lesquels ils joueront des rôles différents selon l’effet recherché par le prescripteur : 
  L’empereur : le produit prescrit à sa dose maximale jouera le premier rôle thérapeutique, c’est l’élément fondamental de la prescription. 
  Le ministre : renforce l’empereur et joue sur un des aspects de la maladie. 
  Le conseiller : renforce les deux premiers ou joue sur les aspects secondaires du problème, ou contrôle et atténue les effets des deux premiers. 
  L’ambassadeur : oriente la prescription vers la zone à traiter, harmonise. Ces préparations pourront se présenter sous diverses formes : décoctions, poudres, pilules, vins, comprimés, sirops, extraits, onguents… 

Bien que faisant appel à des produits d’origine naturelle, ces préparations sont de véritables médicaments dont la prescription doit être réservée aux personnes averties et compétentes dans le domaine de la médecine traditionnelle chinoise.

Applications thérapeutiques 
Le but premier de la Médecine traditionnelle chinoise et de sa pharmacopée est la prévention. Il s’agit alors de maintenir l’organisme en bonne santé – ce qui, dans nos mots, veut dire renforcer le système immunitaire. De nombreuses plantes et formules possèdent ce potentiel et, à ce titre, font partie du quotidien de millions de personnes. 

Du point de vue curatif, la Médecine traditionnelle chinoise est un système thérapeutique complet et les plantes qui en relèvent, sont censées traiter tous les problèmes. Il semble donc que les états et maladies, pour lesquels les Occidentaux consultent le plus souvent un praticien en MTC soient ceux provoqués par des problèmes qui ne répondent pas bien aux traitements classiques : douleurs chroniques, allergies, problèmes de ménopause, arthrite, symptômes du stress, fatigue et problèmes digestifs. 

Sauf quelques exceptions (dont certains produits pour des maux bénins et courants), les plantes et formules chinoises ne sont pas indiquées pour l’automédication ou pour des ordonnances d’amateur : elles doivent être prescrites et dispensées par un docteur en médecine chinoise, un acupuncteur ou un herboriste qualifié. 

<Cela dit, il n’existe pas, semble-t-il, de médecine efficace qui soit totalement sans risque. Les plantes médicinales chinoises, comme la plupart des substances actives, peuvent provoquer des effets secondaires. Heureusement, la très longue tradition orientale fait que ces effets sont connus avec précision ; dans une grande majorité de cas, ils sont d’ordre digestif (ballonnement, perte d’appétit, nausée). De façon générale, la pratique chinoise privilégie d’abord des plantes non toxiques qui servent à soutenir le système d’autoguérison, tandis qu’elle réserve les plantes possédant des propriétés toxiques aux cas sévères.

  Nadine Daniel est praticienne en Shiatsu et Médecine Traditionnelle Chinoise. Revient d’un séjour d’un mois à Shanghai où elle a approfondi ses connaissances en Pharmacopée chinoise. 
   Elle dirige l’Institut de Shiatsu Traditionnel qui dispense une formation de Shiatsu sur 3 ou 4 ans. Des modules spécifiques de Moxibustion,  de psycho-énergétique et d’Énergétique chinoise sont également proposés ainsi que des ateliers de Do In le samedi matin  
  Exerce en cabinet sur rendez-vous en Avignon à l’Espace Viarmonia, 25 Place des Carmes 84000 AVIGNON.

 www.institut-shiatsu.com

Publié dans Auto-Guérison, L'Esprit Guérisseur | Pas de Commentaire »

La poupée et la rose blanche

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2013


 La poupée et la rose blanche dans Mythologie/Légende images-4

Auteur Un-connu

Dans un magasin je me suis retrouvée dans l’allée des jouets. Du coin de l’œil, j’ai remarqué un petit garçon d’environ 5 ans, qui tenait une jolie poupée contre lui et une dame.
Il n’arrêtait pas de caresser les cheveux de la poupée et de la serrer doucement contre lui.
Je me demandais à qui était destinée la poupée.

Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui :
– « Ma tante, es-tu certaine que je n’ai pas assez de sous ? »
La dame lui répondit avec un peu d’impatience :
– « Tu sais que tu n’as pas assez de sous pour l’acheter. »
Puis sa tante lui demanda de rester là et de l’attendre quelques minutes, puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains.
Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée.
– « C’est la poupée que ma petite sœur désirait plus que tout pour Noël, elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait. »
Je lui dis alors qu’il allait peut-être lui apporter, il me répondit tristement :

- « Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite sœur se trouve maintenant… Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu’elle la lui apporte. »

Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.
– « Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi, alors j’ai pensé qu’elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite sœur. »
Mon cœur s’est presque arrêté de battre.
Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m’a dit :
– « J’ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d’attendre que je revienne du magasin. »
Puis il m’a montré une photo de lui, prise dans le magasin, sur laquelle il tenait la poupée en me disant :
– « Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m’oubliera pas. J’aime ma maman et j’aimerais qu’elle ne me quitte pas, mais papa dit qu’il faut qu’elle aille avec ma petite sœur. »

Puis il baissa la tête et resta silencieux.
Je fouillais dans mon sac à mains, en sortis une liasse de billets et je demandais au petit garçon :

- « Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ? »
– « OK, dit-il, il faut que j’en aie assez. »
Je glissais mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus.
Doucement, le petit garçon murmura :
– « Merci Jésus pour m’avoir donné assez de sous. »
Puis il me regarda et dit :
– « J’avais demandé à Jésus de s’arranger pour que j’aie assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l’apporter à ma petite sœur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n’osais pas lui demander.
Mais il m’a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche.
Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches… »
Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m’éloignais en poussant mon panier.

Je terminais mon magasinage dans un état d’esprit complètement différent de celui dans lequel je l’avais commencé.
Je n’arrivais pas à oublier le petit garçon.
Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d’un conducteur en état d’ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvaient une jeune femme et sa fille.
La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée.
La famille devait décider s’ils allaient la faire débrancher du respirateur.
Est-ce que c’était la famille de ce petit garçon ?

Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte.
Je ne pus m’empêcher d’aller acheter un bouquet de roses blanches et de me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.
J’ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours.

L’amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa sœur était tellement grand, tellement incroyable !

Publié dans Mythologie/Légende, SAGESSE | Pas de Commentaire »

Un sage critique et corrosif

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2013


 

Un sage critique et corrosif dans SAGESSE images-3Critique, négative, éventuellement destructrice, telle est encore la sagesse occidentale. Les autres sagesses – le bouddhisme constituant une exception relative – sont toutes centrées sur un cœur de doctrine. En Occident dominent des aspects corrosifs, insoumis, subversifs. Voyez Diogène de Sinope crachant au visage des riches, Erasme célébrant la folie ou Schopenhauer conchiant les professeurs de philosophie : les sages occidentaux sont souvent plus irrespectueux que sereins, plus iconoclastes que pacifiés. 

Dogmes, conventions, préjugés, croyances, rien ne se trouve à l’abri : la raison parlante peut, tout le temps, tout remettre en cause. Sans oublier, évidemment, de mettre à l’épreuve la raison elle-même. Etrillée, critiquée elle aussi, sans complaisance ni faux respect. L’outil ne saurait se soustraire à l’examen : il serait curieux qu’il fût inoxydable, alors qu’il oxyde tout. 

A la pointe ultime du geste de sagesse occidental, on trouvera donc une possibilité permanente d’attaque de toutes les valeurs et institutions, de tous les savoirs et acquis. Il faut souligner cette manière très étrange de ne jamais être arrivé, installé, de toujours s’efforcer de défaire ce qu’on a édifié, en le corrodant du dedans. Il n’est aucune norme, aucune méthode, aucun régime politique qui n’ait été soumis à cette forme singulière de corrosion, d’oxydation de la critique rationnelle. En Occident, pas d’anti-oxydant !

Le risque, évidemment, étant de tout détruire, de ne rien laisser debout. Entre l’espace libéré des erreurs anciennes et le champ de ruines des vérités défaites, il arrive qu’il ne soit pas simple de faire passer une distinction claire et nette. Autrement dit, cette sagesse décapante est toujours susceptible de se retrouver du côté du néant, de la négation pure, de la destruction nihiliste. 

En fait, c’est un beau risque. Car il faut s’exposer à l’errance, à la désolation et à la mort pour se donner les moyens de faire éclater tous les carcans, de briser toutes les clôtures, d’extirper tous les enracinements. Si on veut se libérer de tout ce qui asservit l’existence, en Occident, il convient effectivement de risquer le néant. C’est un risque, encore une fois, mais qu’il faut allègrement porter, endurer, assumer, sans en faire toute une histoire, toute une tragédie habitée de pathos et d’angoisse. 

S’il existe quelque chose comme une sagesse occidentale, elle ne peut être close sur un dogme, une doctrine, une seule vérité. Elle se confond plutôt avec l’ouverture à des aventures indéfiniment nouvelles. Elle est toujours sur le point de s’annuler, de s’autodétruire – c’est ce qui la fait perdurer. Un certain négatif assure sa longévité.

 Un sage politique

Dernier point : si l’homme occidental, demain, descend du sage, ce sera par le biais du politique. Le temps des ascètes solitaires n’est plus. Il n’y a d’avenir pour la figure du sage que réinscrite dans l’histoire, confrontée aux défis actuels, mêlée aux luttes pour un monde moins inhumain. Ce ne sont pas le retrait, la fuite hors du présent, l’indifférence à l’histoire, qui peuvent lui permettre d’avoir un avenir. C’est tout l’inverse. 

 Ici, il reste beaucoup à inventer. Le point de départ est sans doute une curieuse boucle Orient-Occident. Car l’hybridation du sage et du politique, on ne l’a pas assez remarqué, est pour une part un effet de l’occidentalisation du monde. Gandhi en fut un des pionniers, mais pas en résistant d’entrée de jeu à l’Empire britannique – en découvrant au contraire les textes fondateurs de la sagesse indienne à Londres, en traduction anglaise. Il aura fallu cette boucle pour que démocratie à l’européenne et sagesse à l’indienne s’engagent dans une étrange et nouvelle confluence. 

Le quatorzième dalaï-lama aura prolongé cette voie en renonçant au pouvoir temporel absolu dont il était investi par tradition, en abandonnant son droit féodal sur les terres et les gens, en instaurant la démocratie, en luttant pour l’indépendance du peuple tibétain. D’autres leaders modernes ont, eux aussi, esquissé cette voie – Martin Luther King, Nelson Mandela, Aung San Suu Kyi. On pourrait les considérer comme des hybrides : ce sont des figures spirituelles engagées dans des luttes politiques, ce sont aussi bien des militants politiques dont la stature déborde de leurs actions militantes. Il y a des chances que cette lignée d’hybrides ne soit pas stérile. Mais nul ne sait encore de quelle manière. J’ai la faiblesse de croire qu’elle réserve encore à la vieille Europe quelques surprises.

 En résumé, il se pourrait bien que la figure du sage, en Occident, soit à la fois derrière nous et devant nous. Estompée depuis les Grecs par les dominations du christianisme, de la philosophie abstraite et des scientifiques, elle a des chances de renaître à mesure que ces dominations déclinent. Alors se développerait une forme de sagesse rationnelle, soutenue par un entraînement constant, à la fois critique et corrosive, mais aussi politique et solidaire. Et la sagesse, peut-être, redeviendrait une affaire occidentale. Hypothèse, cela va sans dire. 

 vu sur http://antahkarana.forumzen.com

Publié dans SAGESSE | Pas de Commentaire »

 

katoueluv |
jeanneundertheworld |
darkangelusmag |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | debbyka
| nouvelles du front ... en a...
| Les ateliers d'Anissina Tur...