Les Voeux de Francesca du forum La Vie Devant Soi
Posté par othoharmonie le 31 décembre 2013
Publié dans Bonjour d'amitiés, En 2012-2013 et après 2016, Entre amis, Penserie | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 31 décembre 2013
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Posté par othoharmonie le 31 décembre 2013
7 bonnes raisons d’entrer dans la Lumière :
Vivre sans chaîne, délier des poids des rancunes, libre et léger
Avancer sans peur, en acceptant que le plus élevé de vous-même guide vos pas.
Oublier les tourments dûs à la non-compréhension de la vie, en entrant en Soi
Se sentir protégé et aimé, accompagné à chaque instant
Pouvoir exprimer sans crainte du jugement, se sentir écouté
Libérer les autres de l’instinct possessif en aimant sans condition
La paix en soi en toutes circonstances, sagesse et plénitude
Je pourrais ainsi en rajouter encore et encore.
Vous avez beaucoup d’informations sur cette année 2012.
Que choisissez-vous ?
La peur et le repli ou enfin l’abandon dans l’Amour et la Vie.
La baguette magique est en vous.
Dans l’Amour, tout devient possible.
C’est un baume intarissable et gratuit, à disposition de tous.
Aimer et être aimé.
L’Amour vous porte au-delà des peurs.
Les changements s’opèrent alors dans vos vies sans onde de choc.
L’Ere de l’Amour où tout devient possible.
L’Ere de l’Amour où tout peut se créer.
L’Ere de l’Amour, bénédiction et libération.
ENTREZ DANS LA LUMIERE et accueillez les changements dans une paix inébranlable.
Je vous accompagne dans votre propre changement, à chaque instant.
Vous n’êtes pas seuls.
Vous êtes aimés.
Yehaweh
transmis à Cathy/Hinri le 7 avril 2012 – Richesses du site http://www.lumieresdelaudela.com/
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Posté par othoharmonie le 31 décembre 2013
Par Jean-Claude à Bois-sec
(Canalisation survenue lors d’une méditation alors que j’exprimais inconsciemment mon sentiment de déception à Dieu par rapport à la réunion de ce même matin à Tamarin.)
« ..Seigneur, je ne peux me retenir de vous avouer que j’ai été un peu déçu de notre session de ce matin, ou, mis à part le faite que ma femme a pu canaliser quelques mots lors de sa première séance, il semble y avoir eu comme un « blocage » d’inspiration par rapport au reste du groupe, alors qu’on se réunissait tous pour la 1ere fois… »
Oui…et à commencer par toi ! Tu le sais, vu que tu l’a admis aux reste de tes amis juste après la session ! Tu as reçu 3 occasions de te lancer : la première (et plus importante) étant de JESUS en personne, la 2eme de Tante Marcelle qui t’en a fait l’invitation, et la 3eme venant de moi concernant d’abord un message pour votre groupe, et un autre sujet qui te tient à cœur personnellement depuis pas mal d’années, mais qui doit aussi être entendu et interpréter correctement !
Voilà ce qui en résulte quand vous vous installez dans de telle réunion, ou votre mental n’a pas été encore préparé ou nettoyé de tous vos doutes et que vos cœurs n’étaient pas ouverts de façon collective. Plus vous serez nombreux, plus vous aurez des « interférences », provenant de toutes les directions, et plus le nombre d’être de lumières, d’entités etc…autour de vous. Cela peut compliquer la « communication » entre votre canal et les diverses sources d’énergies etc… Tout ceci n’est pas aussi simple que tu le pense, mais nous aurons à établir quelques règles de base pour vous tous, et l’occasion se présente maintenant pour élaborer sur ce sujet pour que le message qui suit soit entendu de tous au sein du groupe à venir.
Je parlerai donc d’abord de votre « groupe » et le but de vos réunions, avec amour mais aussi avec toute mon autorité ! Que ceux qui reçoivent ce message écoutent bien :
Vous avez tous par l’intermédiaire de vos guides respectifs, les divers êtres de lumières, des canalisations en groupe ou individuel, reçu des éloges sur vos progrès spirituels, l’amour que vous portez en vous, vos grandes capacités à accomplir de grandes choses etc…, mais maintenant il est grand temps de vous mettre au travail et de décider une fois pour toutes de vos ambitions réelles et sincères vis à vis de ce mouvement qui se met et qui doit se mettre en place ! Que ceux qui sont encore dans le doute, qui se sentent encore victime de l’angoisse du changement qui est en train de se mettre en place, ceux tourmentés par la culpabilité envers leurs religions ou doctrine respective, ceux qui ne sont pas entièrement sincères dans leurs démarches, se tiennent prêt à se confronter à eux-mêmes ! Car il ne tient qu’à vous, mes enfants, vous seul, de pouvoir vous alléger et vous lester de touts ces doutes et autres énergies néfastes à votre progression !
Chacun d’entre vous est « outillé » de par l’aide de vos guides respectifs, à pouvoir vous entraider soit en paroles, par actions ou en pensées positives envers ceux ou celles qui en ont besoin. Je vous demande donc, à chacun d’entre vous, de tout simplement faire un effort particulier pour régler vos « émotions négatives » en dehors de ces réunions de groupe (les Jeudi), et entre vous. Car la rapidité et l’épanouissement de vos progrès seront étroitement liés à vos capacités collectives de conserver un mental claire, et un cœur ouvert à recevoir et écouter ce qui suivra durant ces enseignements. Idéalement, touts vos chakras devraient être propres et balancés. Il existe plusieurs méthodes à vous préparer spirituellement et il existe parmi vous ceux qui pourront vous guider à cet effet.
Le succès de votre groupe dépendra aussi de vos capacités respectives à ne pas porter jugement à ce que vous entendrez, la façon dont les messages vous seront communiqués, ou de l’interprétation de ces mêmes messages qui vous parviendront. Chacun s’exprimera à sa façon, avec son interprétation de ce qu’il ressentira ou entendra, car de toute façon, votre vocabulaire humain est beaucoup trop limité pour pouvoir interpréter la vraie richesse de nos connaissances. Sachez que nous, les êtres de lumières, sommes conscient de vos moyens limités (du moins pour le moment) de transmettre nos enseignements tels qu’ils le sont dans leurs vraies réalités !
Ce qui importe lors de vos sessions de travail, c’est de pouvoir distinguer l’essentiel de nos enseignements, l’essence même des messages se trouvant « lisible entre les lignes » !
(D’ailleurs votre dicton humain : « …et ils parlent…ils parlent…jusqu’à ce qu’ils aient finalement quelques choses à raconter… ! ». Cela est tellement vrai !
Certains d’entre vous dans leurs ouvrages littéraires, écrivent des pages et des pages…dont l’essentiel du sujet se lirait en quelques lignes seulement.
Essayez donc dans la mesure du possible de ne pas gaspiller vos énergies collectives, lors de ces réunions en groupe, affin de noter et vous concentrer sur l’essentiel de nos enseignements. Vous pourrez par la suite relire vos notes et les réédités affin de les rendrent plus littéraire, si besoin en ait, mais tout en préservant l’essence des informations reçus.
Maintenant comprenez bien ceci : Sachez que « canaliser » nos énergies divines, lors de leurs voyages jusqu’aux cellules de votre cerveau, consume énormément de votre énergie, n’est-ce qu’en terme de concentration et de l’énergie « électrique » qui s’y dégage ! Eh oui…il est parfaitement vrai que votre cerveau est aussi doté de millions de petits transmetteurs qui servent à canaliser les diverses sources d’énergies magnétiques entre chacune de ces cellules. La magnétique étant étroitement lié à l’énergie électrique, vous comprenez donc pourquoi les hommes se disent souvent entre eux : « …Je ressens en ce moment comme un surmenage cérébral, un échauffement de mon cerveau etc… » !
Mes enfants, tout ceci est sujet de base, mais néanmoins…vous l’oublier trop souvent.
Ne fatiguer donc pas votre « canal » avec des choses futile, que vous pourriez vous-même en faire la recherche avec un peu de bonne volonté et de « common sense ». Répétez-vous sans cesse que vous êtes plus que ce que vous êtes ici sur terre. Vous vous sentez quelque part frustrer et incapable par rapport à ce que vous dit quelques fois votre voix intérieure. Mais sachez que vous retrouverez pleinement vos vrais capacités et connaissances en dehors de votre enveloppe terrestre. Dans l’intérim, nous sommes là pour vous guider. Votre but pour le moment est d’essayer de vous rappeler de certaines de ces connaissances qui vous appartiennent déjà. C’est pourquoi une forme de méditation est primordiale pour chacun d’entre vous (surtout pour celui qui écrit ces mots même en ce moment, et qui sait qu’il doit méditer mais qui ne le fait toujours pas !).
Autres choses concernant encore les sceptiques sur les diverses interprétations de messages reçus par l’intermédiaire de différents « Canal » :
- La façon dont vous formulerez vos questions déterminerons les différentes réponses que vous pourrez obtenir, sur un même sujet !
Mes enfants (et pour ceux qui l’ont oublié !), le monde de l’au-delà est si vaste, si hors de votre imagination, et tout étant pur énergie…vous comprendrez que même vos « mots » utilisés dégagent un magnétisme, une énergie qui se dirige dans telle ou telle direction, et il est tout à fait normal que toutes formulations différentes de vos questions vous en résulterons en de différentes réponses ! Mais elles devraient parcontre en conserver l’essentiel du sens à la réponse, comme je vous l’ai déjà expliqué.
Comprenez encore ceci : Les êtres de lumières qui vous entourent ont pratiquement toutes les réponses et enseignements à ce dont vous auriez besoin pour accomplir vos missions respectives. Mais cette « porte » de la connaissance ne peut être ouverte que par vous ! Amusez-vous à nous imaginer hurlant souvent à vos oreilles des messages, vous poussant à nous demander d’ouvrir ces diverses « porte de la connaissance », en attendant que vous formuliez les questions nécessaires à nous fournir la « permission » de vous canaliser les réponses par la suite. Tout ceci…ne tient qu’à vous.
C’est pourquoi nous sommes souvent témoin de vos frustrations, quand vous n’avez pas pu obtenir ou recevoir le message/renseignement désiré ou tant attendu lors de vos sessions de travail, même si nous avions préparé votre canal à recevoir tel ou tel message important avant même votre arrivé ! Il n’en tient qu’à vous de déclencher ce magnétisme spirituel qui quelque part, nous donne la permission de vous faire part de cette connaissance aussitôt. Encore une fois, amusez-vous à nous imaginer autour de vous tous, dans toute notre splendeur et puissance, vous hurlant à l’oreille et à votre âme, vous implorant de nous « demander » la question ou le mot clef, qui déclencherait ainsi l’ouverture d’une nouvelle porte de la connaissance pour vous, et qui par son effet boule-de-neige, vous procurerez de plus en plus les clefs de tous les autres mystères.
Que ceux qui comprennent l’essentiel de mes mots expliquent aux restes du groupe toutes ces leçons reçus, car j’ai besoin que vous les compreniez tous. La compréhension de tout ceci vous aidera à chasser encore plus loin de vous, tous vos doutes. Vous avez besoin d’une « logique » pour fonctionner sur terre, donc essayez de réunir tous ces mystères spirituels en une forme de logique, si cela peut vous aider dans votre quête de compréhension.
Dernier détail mais néanmoins très important : n’essayez pas de tout comprendre ! D’abord il n’est pas nécessaire pour vous d’essayer de tout comprendre. Chacun d’entre vous trouvera un épanouissement dans ses recherches qui lui sont propres et selon ses attributs. C’est pourquoi le partage de vos connaissances est si important et c’est le but de notre travail en vous réunissant tous.
Vraiment il en ait ainsi : même les divinités les plus élevés de mon royaume ne sont pas en possession de toutes les connaissances qui sont réunis en mon être !
Les contenir toutes leurs seraient insupportable. Concentrez-vous donc à avancer pas à pas, dans le bonheur d’une nouvelle connaissance, une à la fois. Réjouissez-vous ensemble dans le partage de ces bonnes nouvelles à venir et laissez aux anges et à mon armée céleste le soin de s’occuper de ce qui vous paraît et vous paraîtra comme étant impossible et illogique ! Les « choses anciennes » vont très vite disparaître et seront remplacées par des enseignements et commandements nouveaux.
Avec un peu d’humour, je vous dirai ceci : ne vous en faite pas pour moi, je suis très organisé !! Et mon plan d’action à travers chacun de vous, anges comme humains, se fera connaître le moment voulu, au moment choisi. Chacun trouvera sa place dans mon plan divin. Je suis « la connaissance absolue », le début et la fin de toutes choses, le centre même de ma propre création.
Que ceux qui pensent détenir la vraie connaissance de ces mots, se pose encore la question ! Je vous le répéterai sans cesse, car aucun d’entre vous ne détient encore la vraie réalité sur le sens de ces mots.
Mon canal JC s’y intéresse depuis de nombreuses années, et sa frustration de ne pouvoir projeter son imagination au delà de ses capacités humaines, m’amuse d’une certaine façon, malgré toute l’affection que je lui porte à ce sujet. Mais je lui ai promit lors d’une séance spécifique à ce sujet de lui révélé qu’une infime « essence » de cette vérité, pour aussi vous aidez à mieux vous situer sur votre vrai rôle dans la roue cosmique : qui êtes vous, qui suis-je, que suis-je, qui sommes nous ou…que sommes nous ?!
Mes enfants bien aimés, voilà l’essentiel du message que je voulais apporter à votre groupe dès ses débuts, affin que vous puissiez vous préparer, mentalement comme spirituellement, et vous conditionner à recevoir les enseignements et messages qui suivront au fil de vos rencontres futures.
Je vous souhaite donc joies à tous lors de vos canalisations futures.
Richesses du site http://www.lumieresdelaudela.com/
Publié dans Channeling, DIEU | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 30 décembre 2013
(téléchargez la version PDF de ce manifeste)
Voilà presque deux siècles qu’au nom de l’idéologie du progrès, la société occidentale (aujourd’hui étendue à la planète entière) a cru trouver le bonheur et le sens de l’existence, dans une production et une consommation sans limite de biens et de produits, jusqu’à l’épuisement programmé des ressources de la Terre qui accueille l’humanité. Sortir de cette impasse suicidaire implique de transformer radicalement nos modes de vie et de pensée.
C’est pourquoi la crise généralisée que nous traversons n’est pas seulement économique, financière, énergétique ou politique : elle est d’abord structurelle, culturelle, civilisationnelle et (osons le mot) spirituelle ; elle est la conséquence d’une idéologie absurde, réduisant l’être humain à un agent économique, sorte de créature robotique ayant pour seule finalité de produire et consommer, niant par là sa dimension affective, sensible, intuitive et idéaliste ; elle signe le désastre du matérialisme, l’échec d’un monde dédié au culte du profit, la fin d’une illusion, mais aussi peut-être la naissance d’un monde différent, plus sage, plus heureux et plus libre, comme la métamorphose de la triste chenille en somptueux papillon.
Les peuples qui nous ont précédés et qui eurent au moins le grand mérite de nous léguer une planète habitable, n’étaient pas, quant à eux, des obsédés de la croissance et du pouvoir d’achat. Leurs centres d’intérêts étaient d’une toute autre nature : ils se passionnaient pour des questions mystiques et métaphysiques et entreprirent, par de multiples voies, de connaître et développer les aptitudes et potentiels de la conscience et de l’esprit.
Aussi, sur tous les continents et dans toutes les cultures, peut-on trouver le récit ou le témoignage d’êtres s’étant affranchis des limitations de la conscience ordinaire et faisant montre de qualités et capacités exceptionnelles : une joie et un amour constants et sans limite, une totale sérénité et un niveau élevé de discernement et de sagesse.
Cet état résultant d’un changement intérieur radical, se trouve qualifié par des mots très variés : ainsi en Orient, on parle dans le bouddhisme d’éveil ou d’illumination, dans l’hindouisme : de libération ou de réalisation, et dans d’autres traditions (soufisme, taoïsme et même chamanisme) on trouvera des termes équivalents ; en Occident, on recourt aux concepts quelque peu différents de sagesse ou de sainteté, mais les états que ces divers mots tentent de traduire, s’avèrent proches ou similaires, car ils constituent une réalité universelle, un potentiel offert à tout être humain, quels que soient sa culture, son origine ou son parcours.
Le véritable bonheur serait-il donc l’Éveil ?
En quoi consiste-t-il exactement et comment en faire l’expérience ?
Comment reconnaître les « éveillés » ? Passent-ils devant une commission chargée de les évaluer, les authentifier et leur délivrer une certification ou une autorisation d’exercer ?
Il n’existe heureusement pas de bureaucratie de l’Éveil. Le rayonnement, la bonté et l’amour qui émanent des éveillés sont les seules sources de la fascination qu’il suscitent. Pour qui a eu la chance de les rencontrer ou même de les voir en photo ou en vidéo (notamment par les livres et films d’Arnaud Desjardins), ce qui frappe est d’abord la profondeur et l’intensité de leur regard, à la fois doux et puissant, aimant et conscient.
L’amour que manifestent les éveillés a ceci de remarquable et d’inhabituel, qu’il touche chacun intimement et parfois de façon bouleversante, tout en étant parfaitement impersonnel, offert également à tous les êtres qu’ils rencontrent. Cette manière d’aimer nous est la plupart du temps inconnue, tant elle diffère de ce que nous nommons généralement « amour », sentiment possessif, exclusif et jaloux, accordé à certains et pas à d’autres, susceptible de se muer, s’il est contrarié, en haine, mépris ou même indifférence. L’amour ressenti par un être éveillé est au contraire patient, immuable, paisible et inconditionnel (accordé sans condition), parce qu’il ne dépend pas de l’autre mais de soi et résulte simplement de la joie d’être, de la reconnexion à la source intérieure et éternelle de sagesse et de bonté.
N’étant plus sujets aux projections, illusions et fantasmes qui altèrent généralement le mental humain, ayant atteint un plan de conscience situé au-delà des émotions aliénantes, ils perçoivent le réel avec clarté et précision, et s’y adaptent d’instant en instant, avec aisance, naturel, grâce et fluidité. Autrement dit, ils improvisent constamment, ce qui ne manque pas de décontenancer ceux qui ne s’autorisent pas pareille liberté. Leurs paroles, actes et décisions ne se fondent pas sur l’application de principes, règles ou commandements, mais sur la perception directe et immédiate de chaque situation et sur l’appréciation intuitive de la meilleure conduite à tenir, pour le plus grand bénéfice de chacun.
En raison de la joie, l’énergie et la sérénité qu’ils émanent, les éveillés sont souvent l’objet d’un immense respect, voire même d’une intense vénération, pouvant aller jusqu’au culte de la personnalité. Or l’adulation ou l’idolâtrie n’aide en rien à progresser sur la voie de l’Éveil. C’est même le contraire car, aussi longtemps que l’on mettra un autre être sur un piédestal en chantant ses louanges, on niera sa propre beauté et sa propre lumière, en les projetant sur son gourou de prédilection.
Pourtant, l’Éveil ne nous est pas inconnu : nous en avons tous eu des aperçus, ne serait-ce que fugitivement, durant quelques minutes, heures ou semaines dans des circonstances particulières, au cours d’un voyage, au plus fort d’une relation amoureuse, pendant un intense épisode de création artistique ou durant un séjour au cœur de la nature… Il nous est ainsi tous arrivé de ressentir soudain et sans savoir pourquoi, une immense joie et une profonde paix, éprouvant le sentiment de la perfection de l’instant présent et d’être un avec le monde, l’univers et la vie, puis de perdre cette connexion, de refermer les portes du sublime et de retomber dans les illusions et limitations de la conscience ordinaire. C’est pourquoi l’Éveil nous appartient et nous concerne tous : il existe en chacun à l’état latent ; il est notre nature véritable, notre identité ultime, essentielle et ineffaçable, qui ne peut nous être retirée, quels que soient nos torts, erreurs, défauts ou insuffisances. L’Éveil n’est donc pas l’apanage, ni la propriété exclusive de quelques ermites en lévitation dans une grotte de l’Himalaya ou de gourous fameux, entourés de leurs nombreux disciples dans de vastes ashrams. L’Éveil est le devenir et la vocation de l’humanité toute entière, notre rêve perdu, notre mission oubliée et la raison d’être de notre présence sur Terre.
Dans les milieux dits spirituels, l’Éveil est généralement conçu comme un évènement grandiose, impressionnant, spectaculaire, réservé à quelques êtres prédestinés et quasiment inaccessible au commun des mortels. Cette conception élitiste et hiérarchique de l’Éveil, qui conduit à le placer en-dehors de l’existence quotidienne de chacun, hors de portée de la majorité des humains, ne correspond pourtant pas à la réalité : pour qui en a fait l’expérience concrète et effective, le processus d’Éveil revêt de multiples formes, différentes pour chacun : il peut être immédiat ou graduel, comporter des avancées et des reculs, des ombres et des lumières ; il est mystérieux, progressif, incontrôlable et imprévisible. Le temps est venu, sans doute, de démythifier, désacraliser et démocratiser l’Éveil et de comprendre qu’il s’agit d’une possibilité universelle, chacun d’entre nous pouvant dès lors être légitimement qualifié d’éveillé en puissance ou en devenir, d’intermittent de l’Éveil comme il est des intermittents du spectacle.
Qui veut connaître l’Éveil ou souhaite entamer une « démarche spirituelle », sera généralement amené à s’adresser aux professionnels de la profession, c’est-à-dire aux autorités connues et reconnues en la matière, revêtues, selon le cas, de robes blanches, jaunes, rouges, brunes, noires ou même violettes.
L’enseignement prodigué consistera alors invariablement en une impressionnante accumulation de dogmes, doctrines, préceptes, rituels, interdits, observances et commandements, qu’il s’agira d’intégrer, réciter et appliquer, sans qu’à aucun moment, il ne soit question de s’interroger sur leur validité et leur bien-fondé. Aussi, loin de se libérer du fardeau des réflexes émotionnels et idées préconçues (qui constituent le principal obstacle sur la voie de l’Éveil), on en adoptera de nouveaux et l’on ajoutera ainsi un manteau d’aliénation de plus, sur ceux si nombreux déjà existants. Et en s’efforçant d’adopter le comportement souhaité, pour être conforme aux exigences de la nouvelle idéologie que l’on aura adoptée, on ne fera que s’éloigner encore davantage de son inspiration personnelle, de sa sagesse spontanée et de sa liberté d’esprit, de parole et d’action.
Car la logique suivie par les traditions religieuses et spirituelles, s’avère toujours la même, fondée sur l’idée que l’être humain est inapte à déterminer par lui-même la bonne manière de vivre, et qu’il doit par conséquent appliquer les idées et pratiques, que des autorités supérieures, supposées plus sages et éclairées que lui, auront établies et élaborées à sa place et pour son bien : aussi les dogmes et doctrines lui prescrivent-ils quoi penser, les prières et livres saints quoi dire et les rituels et commandements quoi faire. Comment pourrait-on devenir libre, en renonçant à sa souveraineté et en abdiquant systématiquement de son aptitude à exercer cette même liberté ? Ne pourrait-on imaginer une autre forme de spiritualité, non-religieuse, non-superstitieuse et non-dogmatique, fondée non plus sur le sacrifice, l’obéissance et la répétition de formules toutes-faites, mais sur le plaisir, l’expérience personnelle et l’autonomie de pensée ?
L’histoire des spiritualités montre bien que les êtres les plus évolués et éveillés, de Socrate à Krishnamurti en passant par le Bouddha, Tchouang-Tseu ou le Christ, furent chaque fois considérés comme des hérétiques et des dissidents par les autorités de leur temps, parce que, du fait même de leur Éveil, ils osèrent remettre en cause les croyances et idées alors communément admises. Le Bouddha par exemple, insatisfait des enseignements de ses maîtres de méditation, décida, peu avant son illumination, de ne se fier qu’a sa propre expérience et de découvrir par lui-même la vérité ultime.
Ainsi est-il possible d’aborder et de vivre les processus spirituels et états d’expansion de conscience, de manière libre et autonome, en-dehors du carcan étouffant et aliénant des dogmes et des rituels. Or cette démarche est précisément celle de l’expérimentation scientifique, dont le principe est d’étudier le réel sans tabou, interdit ou préjugé. Science et mystique, rationalité et spiritualité sont ainsi deux domaines, approches ou démarches, non seulement conciliables et compatibles, mais encore complémentaires et intimement liées, comme l’ont montré par exemple les récents développements en physique quantique.
La spiritualité, l’Éveil et la connaissance de soi ont dès lors vocation à être réintégrés au sein du vaste édifice de la culture humaine, à ne plus être considérés comme des sujets tabous, mais à devenir un objet de recherche et de débat, à être étudiés, expérimentés et enseignés comme une discipline à part entière, de manière rigoureuse et approfondie, au même titre que les mathématiques, les langues ou la géographie.
Sortir l’Éveil du ghetto des milieux spirituels, permet de lui redonner sa véritable place, son enjeu réel, qui est de constituer le socle, la racine ou la fondation des cultures et civilisations. En effet, il suffit de considérer avec attention les chefs d’œuvres qui nous furent légués par les sociétés passées, en architecture, musique ou poésie par exemple, pour percevoir que leurs auteurs avaient manifestement atteint un haut niveau d’Éveil et d’évolution. Et l’on pourrait multiplier les exemples, de Pythagore à Einstein en passant par Léonard de Vinci ou Victor Hugo, pour montrer que les grands esprits ayant marqué l’histoire des sciences et des arts, furent pour la plupart des intuitifs inspirés, mystiques et visionnaires, des explorateurs de la conscience autant que de la matière.
L’Éveil est ainsi la source du savoir, la condition de l’esprit, l’origine du génie, la puissance de la création.
C’est pourquoi l’Éveil est la patrie des artistes, philosophes, chercheurs et découvreurs, inventeurs, novateurs et révolutionnaires. Tous participent à leur manière, qu’ils en soient ou non conscients, à l’Éveil de l’humanité, à son émancipation des geôles mentales, psychiques et culturelles, qui la retiennent depuis si longtemps prisonnière. L’Éveil est la clé de la transformation du monde ; il est le facteur auquel on ne pense pas ; il est le moyen autant que le but, la carte autant que le territoire d’un nouveau monde à inventer, imaginer, créer et édifier.
Un puissant vent de liberté souffle aujourd’hui sur le monde. Les dernières dictatures s’effondrent l’une après l’autre, car les peuples de la Terre n’acceptent plus que leur dignité et leur liberté soient méprisées et bafouées. Partout sur la planète, des hommes et des femmes s’éveillent à ce qu’ils sont vraiment, font prévaloir la voix de leurs sentiments sur celle des traditions et du conformisme, et parlent, agissent, se rebellent, proposent et mettent en œuvre des solutions innovantes et modes de vie différents, que l’on qualifiera de différentes manières : alternatives, décroissance, écologie, altermondialisme, transition…
Du fait même de l’accumulation de crises multiples, chacun se trouve aujourd’hui amené à réfléchir, s’interroger, questionner et remettre en cause les pseudo-certitudes et dogmes vacillants du modèle dominant. Ainsi, c’est l’humanité toute entière, qu’elle l’ait ou non souhaitée, qui se trouve maintenant mise en présence d’ un mouvement généralisé d’Éveil de conscience, mettant peu à peu en pièces tous les repères et idées, sur lesquels elle s’était jusque-là construite.
Dès lors, chacun est confronté à ce choix : s’ouvrir, se transformer, s’accomplir et s’éveiller, ou bien se fermer, se nier, se mentir et se perdre. S’il nous faut sortir de l’impasse matérialiste et inventer un autre monde et un nouveau contrat social, il reste à savoir quel pourrait être le visage d’une société spiritualisée, éveillée ou éclairée : allons-nous être sommés de devenir de parfais dévots, arborant un éternel sourire mièvre et béat ? Va-t-il falloir adhérer et se soumettre à un nouveau culte, de nouvelles églises ou obédiences ?
Le retour du religieux (plus ou moins mâtiné d’intégrisme) et l’idéalisation de la tradition ne peuvent constituer des réponses adéquates au besoin de sens et de transcendance, tout simplement parce que ceux-ci ont amplement apporté la démonstration de leurs échecs et de leurs impasses ; ils ont abondamment fait la preuve de leur incapacité à générer un véritable épanouissement individuel et collectif. La religion n’a certainement pas pour objet l’Éveil et l’accomplissement de l’être humain, mais tout au contraire son asservissement et son enfermement dans la prison des croyances imposées et des rituels répétitifs. Au lieu de le libérer de ses chaînes, elle en forge de plus grosses encore. Elle l’abaisse quand elle devrait l’élever. Elle lui fait croire en sa faiblesse, sa petitesse et son indignité, au lieu de lui montre sa puissance, sa grandeur et sa beauté.
La religion est par essence totalitaire, puisqu’ elle décrète des dogmes arbitraires et des croyances déraisonnables, obligeant par-là celles et ceux qui y adhèrent, à se couper de leur ressenti intérieur et à renoncer à une pensée libre et souveraine. Historiquement, elle s’est le plus souvent avérée un outil de domination, de conditionnement et d’infantilisation des masses, au service des intérêts des possédants et des puissants. L’imposture de la religion consiste à se présenter comme la continuatrice, la dépositaire et la représentante officielle du message des éveillés, alors qu’elle n’en fournit qu’une version tronquée, falsifiée et corrompue, trahissant et dénaturant leurs véritables enseignements.
Prenons l’exemple du christianisme, la religion majoritaire et dominante en Occident : le message du Christ, tel qu’il apparaît dans les Évangiles, est un message révolutionnaire d’amour inconditionnel et d’émancipation de toutes les barrières et frontières mentales et institutionnelles. Or, en son nom et après sa mort, fut créée par les prêtres et les « pères de l’église », une religion incroyablement oppressive et violente, prêchant exactement le contraire de sa pensée, c’est-à-dire à la fois l’intolérance (persécution des païens, des hérétiques, des prétendues « sorcières », des cathares, inquisition, croisades, guerres de religion…) et le mépris de soi (culpabilisation du corps, du désir et de la sexualité, dépréciation de la femme, apologie du sacrifice, de l’obéissance, de la souffrance, des privations, etc.).
La prétendue spiritualité conçue comme un combat contre soi, ne peut évidemment conduire qu’à la dureté, l’amertume, la frustration et la rigidité. Et une démarche dite spirituelle, consistant pour l’essentiel à s’imposer toutes sortes d’impératifs et d’interdits (du type : « je ne dois pas dire ceci ; je ne dois pas penser cela… ») ne conduit évidemment pas à l’Eveil, mais bien plutôt à l’aliénation, la confusion et l’auto-dépréciation. Beaucoup, dans les milieux spirituels ou du développement personnel, entreprennent ainsi, avec les meilleurs intentions du monde, de se contrôler constamment, de surveiller férocement les moindres de leurs pensées et paroles, afin de se conformer aux injonctions qui leur sont faites, d’être « dans le cœur », « dans l’amour » et de ne surtout pas être « dans le mental » ou « dans le jugement ».
Cette dictature intérieure permanente, cette guerre envers soi-même, ne permettent assurément pas de s’émanciper et se réaliser, mais conduisent au contraire à perdre sa spontanéité, son naturel, sa joie de vivre, son humour et sa liberté de pensée. Il s’ensuit un véritable cercle vicieux : plus l’on se contrôle et s’oblige à n’avoir que des pensées et paroles correctes et autorisées, plus l’on perd la connexion avec soi et sa propre sagesse intuitive ; on se sent alors de plus en plus perdu et l’on se réfugie d’autant plus dans des réponses et idées toutes-faites, émanant d’autorités extérieures, dont on s’appliquera à intégrer, réciter et appliquer les préceptes et commandements.
Le problème posé par ce qu’il faut bien appeler la pseudo-spiritualité, provient d’un malentendu, issu d’une ignorance du fonctionnement émotionnel humain et de l’existence même de l’inconscient. Ce n’est pas en tournant le dos à son ombre, qu’on la fera disparaître. Ce n’est pas en niant et refoulant ses émotions douloureuses et ses tempêtes intérieures, que l’on s’en libérera comme par magie, mais bien en les ressentant et les acceptant, ce qui provoquera leur transmutation ou transformation harmonieuse. C’est pourquoi l’authentique spiritualité ne consiste pas à appliquer un vague code moral, un ensemble de règles, principes et rituels, mais à vivre un voyage intérieur, un itinéraire de transformation, menant progressivement, par la guérison du cœur, à l’Éveil de l’être intérieur.
Chacun souhaite vivre, connaître et ressentir l’amour universel et inconditionnel, mais ce sentiment ne peut être obtenu de force, par la volonté et le contrôle, au risque de n’être qu’une caricature, un simulacre, un amour faux, qui s’avère au final oppressif, hypocrite et dictatorial. Il s’agit donc d’abandonner l’ancestrale posture patriarcale de lutte et de domination envers autrui comme envers soi, pour expérimenter et développer une nouvelle attitude, d’essence féminine, d’ouverture, de lâcher-prise et d’acceptation de ce qui est en soi, comme de ce qui est en l’autre. Autrement dit, il nous faut réapprendre l’abandon, la douceur, la spontanéité et la simplicité, être vrai, nous accepter tels que nous sommes; et nous découvrirons alors notre indéniable beauté, notre remarquable sagesse et notre indéfectible Eveil.
Tel un poisson tournant en rond dans son triste bocal, l’homme ou la femme d’aujourd’hui étouffe et désespère dans un monde absurde, dépourvu de sens comme de finalité, et se tourne alors à raison vers la spiritualité ; mais les versions qui lui en sont le plus souvent proposées, ritualistes, dogmatiques et disciplinaires, se révèlent finalement comme autant de murs ou d’impasses, tout aussi sclérosantes et aliénantes, si ce n’est davantage.
Voilà des millénaires que l’être humain est en guerre : en guerre contre le monde extérieur, contre ses rivaux, le clan d’en face ou le pays d’à côté ; en guerre contre la nature, le « gibier », les animaux étiquetés « nuisibles », les « mauvaises herbes », les microbes et virus ; en guerre surtout contre lui-même, son corps, ses émotions, ses désirs et même ses pensées.
Dans les domaines du sport, de la politique ou de l’économie par exemple, le vocabulaire guerrier et la logique de l’affrontement sont systématiquement utilisés : on parle ainsi d’écraser, vaincre, dominer, humilier, laminer ou éliminer le concurrent, l’ennemi ou l’équipe adverse ; il s’agit de trouver la faille, l’angle d’attaque, la bonne stratégie, d’être impitoyable, un leader, un winner, un killer, etc.
On est loin de l’écoute, de l’empathie et de la coopération, conditions indispensables de toute vie en société !
Quand l’être humain va-t-il enfin cesser le combat et se réconcilier avec lui-même et avec le monde ?
Et en quoi pourraient donc consister une culture de paix et même une culture de l’Éveil ?
Chaque culture est simplement la traduction dans la matière concrète, du niveau de conscience, degré d’Éveil ou stade d’évolution, atteint et manifesté par un peuple, un groupe ou une société. Ainsi existe-t-il un art mortifère et un art inspirant, une politique d’oppression et une politique d’émancipation, une économie d’asservissement et une économie d’accomplissement, des modes de vie destructeurs et des modes de vie responsables, des technologies polluantes et des technologies écologiques… Faisons un rêve, imaginons (comme l’auraient dit Lennon ou Luther King), un monde où un nombre chaque jour croissant d’hommes et de femmes se mettent à l’écoute d’eux-mêmes, s’éveillent à leur être véritable, font prévaloir la voix de leur cœur sur celle d’idéologies extérieures, et entreprennent dès lors de réaliser leur rêve sacré ; où, par l’écoute de soi, des autres et de la nature, s’invente et s’élabore peu à peu, une nouvelle culture de douceur, de plaisir et de sagesse; et où se construit, malgré tous les obstacles, une société de dialogue, de partage et de coopération entre les individus, entre les classes, nations et cultures, ainsi qu’avec les différents peuples non-humains.
Ce monde, c’est le nôtre ; et cette époque, c’est maintenant !
Car, malgré les messages anxiogènes et démoralisants des médias, cet Éveil de l’humanité est bel et bien en cours aujourd’hui, à travers d’innombrables initiatives positives, individuelles ou collectives, chacun pouvant le voir et le créer, en soi et autour de soi. L’Éveil de conscience des peuples et des individus est ainsi le pont entre les mondes, le moyen et le moteur de la transition des âges ou de la mutation sociétale et planétaire.
Héritière du Christ et du Bouddha, comme de Woodstock ou de mai 68, la nouvelle culture spirituelle, que chacun pressent, attend et espère, ne consiste pas à prendre des poses ou des manières « spirituelles » ou à afficher un éternel sourire béat, mais à être vrai, naturel, intuitif et créatif, à œuvrer plutôt que travailler, à inventer plutôt qu’appliquer, à réfléchir plutôt que répéter, et à écouter son corps, honorer sa sexualité, vivre ses émotions, exercer sa pensée et expérimenter l’expansion de sa conscience. La nouvelle culture de vie qui s’en vient, ne vise pas à formater et enfermer l’être humain dans des moules et schémas répétitifs et restrictifs, mais à lui procurer les conditions idéales pour se connaître, se comprendre, se trouver, se transformer et se réaliser, exprimer ses plus remarquables et brillants potentiels et manifester sa nature éveillée, accomplie et unifiée.
La nouvelle spiritualité, libre, intuitive et spontanée ne conduit donc pas à être l’esclave d’un gourou, d’un groupe ou d’une doctrine, mais à devenir un humain adulte, évolué, actif et autonome, et à remplacer le rituel par l’expérience, les superstitions par la connaissance, la dévotion par l’estime de soi, l’obéissance par le dialogue, la prière par l’intuition et la discipline par l’inspiration.
C’est pourquoi le surgissement de l’Éveil n’est pas réservé ou confiné aux lieux conçus à cet effet (ashrams, monastères, ermitages etc.), mais s’invite insolemment dans tous les espaces de la vie sociale, et particulièrement ceux où les enjeux sont complexes, délicats, subtils et considérables : lieux associatifs, militants ou communautaires, salles de spectacle, ateliers d’artistes, studios de cinéma, universités, assemblées délibératives, salles de rédaction…
La réflexion, l’invention, l’imagination, l’illumination, la poésie, la spontanéité, la sensualité et le désir, sont ainsi les outils ou chemins multiples et inattendus de l’Éveil de l’humanité, qui lui permettront d’explorer et expérimenter la spiritualité essentielle et éternelle, celle de la vie, la joie, la jouissance et l’extase !
La méditation naturelle
Si, comme l’affirment les éveillés eux-mêmes, l’Éveil est ce que nous sommes, notre nature intime et notre réalité ultime, alors il n’est nul besoin de recourir à des techniques complexes ou des initiations exotiques ou ésotériques, pour retrouver la mémoire de notre identité véritable. Nul besoin en effet de discipline sévère, de pratiques rigoureuses ou de connaissances secrètes pour être soi-même, mais simplement le désir sincère de connaître et comprendre ce qui se passe en soi.
Or, dans notre monde, tout semble fait pour qu’à aucun moment, il ne soit possible de se livrer à cette exploration intérieure, l’esprit étant constamment occupé par de multiples activités et les rares moments de repos, meublés par le son de la radio, de la télévision ou de l’ordinateur. Même les instants consacrés à la méditation sont le plus souvent employés à se conformer à des techniques, protocoles ou systèmes, consistant à se focaliser sur un son, un objet , un symbole, une idée, un endroit du corps, etc. Or, pour que l’être intérieur ou le moi profond puisse se manifester, encore faut-il lui en laisser la possibilité et, pour cela, se tourner vers l’intérieur et s’ouvrir à ce qui survient spontanément en soi.
Lorsque l’on entreprend de se connaître et que l’on porte son attention sur son monde intérieur, on est d’abord frappé par sa richesse et son foisonnement : sensations, pulsions, émotions, pensées, désirs, sentiments se succèdent continuellement et (apparemment) sans ordre, ni logique, faisant penser à une jungle grouillante de vie. Si l’on est adepte de la guerre contre soi, on s’efforcera alors de mettre au pas et faire défiler en rangs bien ordonnés, ce peuple intérieur décidément trop indiscipliné et exubérant ; autrement dit, on tentera, en vue de méditer, de chasser ses pensées (parce qu’elles émanent du « mental », cette sorte d’entité dégoûtante et monstrueuse, censée être la cause de tous nos maux !), de nier ses pulsions et de masquer ses émotions ; et l’on n’aboutira qu’à brider, brimer et briser sa nature intérieure, ses envies, ses instincts, son besoin de bonheur, de joie, de liberté, sa créativité, sa sagesse et son esprit.
Mais si l’on accepte son monde intérieur tel qu’il est, en se contentant de le percevoir avec intérêt, bienveillance et neutralité, alors il reprendra forme et sens : les pensées, dès lors qu’elles sont écoutées, honorées et prises en compte, peuvent s’approfondir, quitter le plan superficiel des réactions émotionnelles et réflexes conformistes, pour donner lieu à des prises de conscience émanant de la sagesse intérieure, s’avérant être source de compréhensions, révélations et inspirations appropriées ; les émotions perçues, acceptées et libérées, se transmutent alors en paix, joie et plénitude ; quant aux désirs, si leur substrat émotionnel se transmute, ils s’approfondissent également et deviennent des intuitions justes et pertinentes, provenant des couches profondes de la conscience.
Ainsi ce que l’on pourrait appeler la méditation libre, naturelle ou spontanée, au lieu d’imposer un ordre arbitraire et artificiel à ses pensées, désirs et sentiments, consiste simplement à les accepter, les laisser être et suivre leur cours naturel, que l’on ne peut déterminer par avance, mais qui aboutit toujours à une réorganisation, réharmonisation et clarification de l’esprit.
Méditer ne consiste donc pas à adopter le look, la posture et les manières du méditant, à singer un modèle ou à devenir une statue vivante, mais au contraire à perdre ou déconstruire les déguisements sociaux, repères et croyances obsolètes, pour laisser resplendir la magnificence du moi véritable. C’est ainsi que, couche après couche, strate après strate, la méditation authentique permet de se libérer de ces vieux vêtements usés et inutiles, qui recouvrent et masquent le soleil intérieur.
Voilà maintenant quelques décennies que la méditation est devenue à la mode ; et s’est peu à peu diffusée, dans les médias notamment, l’image stéréotypée du méditant installé dans une posture impeccable, accompagnée de l’idée naïve et simpliste que cette seule position immobile allait amener magiquement et automatiquement le bien-être et la sérénité.
En réalité, la méditation est une attitude intérieure, consistant à être constamment conscient de ce qui se produit en soi et autour de soi ; et c’est le développement de cette « conscience-témoin », qui va préparer le terrain et rendre possible l’émergence progressive de l’être intérieur et la venue d’états d’Éveil et d’expansion de conscience. C’est pourquoi la méditation se pratique tout le temps ou jamais : elle ne consiste pas à s’asseoir en tailleur à horaires déterminés en suivant un protocole précis, mais à être à chaque instant attentif à ce qui advient ; elle est une dynamique intérieure qui se met en place, lorsque l’on commence à percevoir sereinement ses propres fonctionnements, comme le spectacle du monde.
La meilleure position de méditation est simplement celle qui permet le mieux de se détendre, se relâcher, s’ouvrir et lâcher prise, ce qui implique qu’elle sera différente pour chacun et selon le moment de la journée. Ce qui montre bien que la posture de méditation n’a pas l’importance quelque peu fétichiste qu’on lui accorde, c’est que les états d’expansion de conscience, en pratique, surviennent n’importe quand et n’importe où, dans le courant de la vie, au moment même où l’on se détend et où l’on lâche prise, au restaurant, dans un ascenseur, sur le périphérique, en faisant du ski, en se promenant dans la rue…
L’Éveil comme l’amour ne connaît pas de loi ; il ne dépend pas d’une technique ou d’un enseignement, mais au contraire de l’oubli ou du renoncement à toute croyance, certitude ou idée préétablie.
La méditation, au final, n’est autre que la manière normale et naturelle de vivre, connecté à soi, conscient, centré et attentif à toutes choses, adoptant dès lors naturellement un comportement juste, moral, adapté et efficace. Et c’est faute de cette vision juste, faute d’être reliés à leur sagesse intuitive, que les êtres humains adhèrent à des idéologies guerrières, obéissent à des traditions cruelles et irrationnelles ou se livrent à des activités malsaines, iniques ou prédatrices. Aussi, la science de la conscience ou l’art de l’esprit que constitue la méditation, est-elle la clé méconnue qui changera le monde, pour peu que l’on s’affranchisse d’une conception archaïque et figée de la pratique méditative, qui l’identifie à cette étrange manie de rester le plus longtemps possible dans une position rigide, statique et hiératique, sorte d’exploit masochiste, absurde et inutile.
C’est par l’expansion de la conscience et la connaissance de soi, que l’être humain pourra changer profondément et durablement, et sortir alors des multiples impasses actuelles. Chacun, tôt ou tard, sera amené à se tourner vers son propre esprit et à percevoir son propre fonctionnement ; et ce d’autant plus que se diffusera une nouvelle conception de la méditation, plus simple, plus aisée et accessible à tous, perçue non plus comme un cérémonial contraignant et fastidieux, mais comme un changement de regard sur soi et sur le monde, une découverte du bonheur d’être, de sentir et de vivre.
Car la vie est l’essence même de la méditation ; et la méditation n’est rien d’autre que l’expérience consciente de la vie.
L’Éveil, tout comme la vie, connaît mille couleurs, mille nuances et mille déclinaisons.
Aussi, ne l’emprisonnons pas dans des définitions restrictives, des conceptions figées, des catégories fermées. Sachons le reconnaître derrière les multiples fards, voiles et déguisements qu’il se plaît à emprunter. L’Éveil est partout, dans le chant du poète, l’extase des amoureux ou les cris de joie des enfants. Cessons donc d’opposer éveillés et non-éveillés ; cessons d’idolâtrer les premiers et de mépriser les seconds ; renonçons à situer les uns et les autres d’un côté ou de l’autre de la barrière, car celle-ci est parfaitement imaginaire. Même les éveillés les plus remarquables continuent chaque jour d’évoluer et de se transformer, car la vie est sans fin. L’Éveil est la matière même de nos vies ; il n’est pas une chimère à attendre ou à espérer, mais une réalité à découvrir, défricher, explorer et ressentir, dès maintenant, dès aujourd’hui. L’Éveil est l’énergie, la conscience et le signal du nouveau monde.
Aussi nous faut-il, pour le manifester, passer de l’état de disciple à celui de maître, reflétant ce que nous sommes en réalité et de toute éternité ; ce qui ne signifie nullement monter sur une estrade et nous faire adorer, mais assumer et exprimer notre vérité profonde, notre nature essentielle, notre indéfectible Éveil, chacun à sa manière et selon son inspiration. Beaucoup vivent l’époque actuelle comme un calvaire ou une épreuve, en maugréant, rechignant et trainant les pieds. Pourtant, en raison même de ses difficultés et incertitudes extrêmes, elle nous offre l’occasion idéale pour nous éveiller et nous accomplir à une vitesse accélérée. Sans doute avec le recul, ce temps apparaîtra-t-il comme une des plus fantastiques écoles d’évolution et d’Éveil, qu’il soit possible de connaître et d’expérimenter.
Alors, profitons-en pleinement ; et soyons aux premières loges pour assister et participer au fascinant spectacle de la mutation planétaire.
L’Éveil est ainsi notre droit, notre fête, notre défi et notre aventure.
L’Éveil est le changement qui vibre, pulse et court dans les printemps du monde entier, les événements joyeux, vivants et drôles, les mouvements spontanés, ludiques et imprévisibles.
L’Éveil est le sang qui coule dans nos veines, le torrent de vie qui irrigue nos cœurs, l’amour irrépressible qui émeut, bouleverse, transperce et illumine.
L’Éveil est la vocation, l’aspiration, la chance et le devenir de tout être vivant.
L’Éveil est la clé, le programme, le déclencheur et le mode d’emploi du monde à venir.
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Posté par othoharmonie le 30 décembre 2013
Reconnu comme étant un pionnier dans le domaine de la médecine du corps et de l’esprit, le docteur indien Deepak Chopra est aussi celui qui a popularisé « les 7 lois spirituelles de succès » pour atteindre la maîtrise de soi et développer sa part de divin. Si vous avez des doutes, dîtes-vous que cela doit marcher puisque Deepak Chopra a eu lui-même un succès mondial à tous les niveaux !!!
Voici les 7 lois commentées par le Docteur Deepak Chopra et comment les mettre en pratique :
1ère Loi : Loi de Pure Potentialité
Cette Loi se met en oeuvre en prenant les décisions suivantes :
2ème Loi : Loi du Don
Cette Loi se met en oeuvre en prenant les décisions suivantes :
3ème Loi : Loi du Karma ou Loi de cause à effet
Cette Loi se met en oeuvre en prenant les décisions suivantes :
4ème Loi : Loi du Moindre Effort
Cette Loi se met en oeuvre en prenant les décisions suivantes :
5ème Loi : Loi de l’Intention et du Désir
Cette Loi se met en oeuvre en prenant les décisions suivantes :
6ème Loi : Loi du détachement
Cette Loi se met en oeuvre en prenant les décisions suivantes :
7ème Loi : Loi du Dharma ou but de la vie
Cette Loi se met en oeuvre en prenant les décisions suivantes :
Extrait de Les 7 Lois spirituelles du succès par Deepak Chopra.
http://www.chopra.com/about-us/deepak-chopra-md
Noter : Deepak Chopra suggère de consacrer chaque jour de la semaine un moment pour la méditation et de se focaliser sur une loi : le dimanche la première loi, le lundi la deuxième loi et ainsi de suite jusqu’au samedi qui est dédié à la dernière loi.
Info : Un nouveau film « Les 7 Lois spirituelles du succès » est sorti en anglais.
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Posté par othoharmonie le 30 décembre 2013
S.T. : Je suis d’abord très touché et concerné par les philosophes Grecs, Platon, Plotin, etc.? Pour les Grecs d’avant Socrate, pas d’ambiguïté, l’extériorité de la pensée est encore totale. La Pythie de Delphes, par exemple, n’a pas à se consulter elle-même, mais juste à s’ouvrir au monde : elle voit un oiseau passer, ou un nuage d’une certaine forme, et elle parle, car le sens lui est directement dicté par le dehors. Avec le « Connais-toi toi-même » socratique démarre un mouvement d’intériorisation. Celui-ci va s’accentuer dans le christianisme et ne cessera de s’intensifier jusqu’à nos jours. Personnellement, je nourris mon âme à ces deux sources : la source grecque et la source judéo-chrétienne. Entre l’extériorité et l’intériorité. Mon rapport au christianisme passe par son gigantesque fonds philosophique, mais pas seulement. Je suis très sensible à l’esthétique chrétienne et tout ce qu’elle a engendré dans les domaines pictural et architectural. Tous ces domaines sont autant de pistes pour avancer dans ma réflexion clinique et dans mon approche thérapeutique. La connaissance des religions et de l’art devrait être impérativement au programme des études psychiatriques. Je constate que, sous le masque de la laïcité, se cache l’athéisme dont les ravages se font sentir non seulement sur le plan social mais aussi sur le plan individuel. Je ne crois pas à l’athéisme. Il me semble que c’est l’une des grandes impostures de notre époque, parce qu’en réalité, il y a toujours une transcendance. L’humanité en l’homme est la transcendance même. Qui pense quand je dis « je pense » ? Qui est ce « je » ? D’où vient ma volonté ? C’est une volonté intime, certes, mais d’où vient la volonté de cette volonté ? Il y a toujours un amont, une transcendance. Refuser d’entendre la question mystique revient à se boucher les oreilles quand on écoute un patient délirant. C’est le comble en psychiatrie !
N.C. : Vous voulez dire qu’il y a toujours une incomplétude, un trou noir au centre de celui qui dit « je », un « sujet manquant », comme aurait dit Lacan ?
S.T. : Selon la théorie lacanienne, le sujet fait l’épreuve de son manque dans le langage. Vous connaissez la célèbre formule de Lacan « Je dis toujours la vérité », et il ajoute « mais pas toute, parce que les mots manquent », et c’est justement par ce manque que la vérité tient au réel. Qu’est-ce que cela signifie ? Le réel est le hors langage, l’impensable. La réalité est langagière c’est-à-dire qu’elle peut être dite, imaginée, pensée. Autrement dit la vérité ne pourra jamais être « comprise » du fait de notre incomplétude. Notre condition langagière limite la portée de nos ambitions.
N.C. : Toute cette pensée ne sonne-t-elle pas très juive, l’Absolu inatteignable se laissant enfermer dans les lettres de la Torah et ne pouvant, partiellement, être connu que par celui qui lit et interprète ces lettres ?
S.T. : Bien sûr ! Nous revenons toujours d’une manière ou d’une autre à cette autre question biblique : « Qu’est-ce que la vérité ? ». Il ne faut pas oublier que le mot grec est aléthéia c’est à dire le « non oublié ». Or, l’Inconscient, c’est cela : le non oublié.
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Posté par othoharmonie le 28 décembre 2013
La Terre représente une expérience remarquable où fut déposé du matériel génétique en provenance de milliers de mondes, incluant toutes les expériences émotionnelles de toutes les espèces. C’est à partir de cet éventail émotionnel si vaste que vous percevez votre réalité. Et c’était justement l’espoir, quand cette grande aventure a été créée, que cet éventail permette des potentiels nouveaux et uniques.
Sachez qu’il existe des lignes de temps où cette expérience ne réussit pas, mais avec vous, c’est-à-dire la version avec laquelle nous communiquons, elle réussit, car vous vivez bel et bien le processus ascensionnel.
Avant de vous incarner, vous vous êtes tous créés deux plans directeurs : l’un d’avant le changement et l’autre d’après le changement, car le «jeu» a changé après 2012. La version préchangement contenait vos contrats et votre chemin de vie de la troisième dimension. Après le 21 décembre 2012, vous avez activé la version postchangement afin de tenir compte des nouvelles possibilités énergétiques.
L’information contenue dans ce livre est ce qui correspond le plus à votre fréquence vibratoire actuelle et nous sommes vraiment enthousiastes de vous voir entreprendre cette nouvelle version de la réalité. Cette fenêtre temporelle comporte un potentiel extraordinaire qui n’est limité que par votre imagination. Pour y arriver, vous allez devoir vous libérer du jugement, des contraintes de vos vieilles croyances et de savoir que tout est possible.
Il ne vous reste qu’une seule chose à faire ; rêver GRAND!
Wendy Kennedy canalise depuis plus de quinze ans et travaille avec des êtres de différents systèmes galactiques, dont les Pléiadiens de la neuvième dimension. Elle a également participé à trois productions videos intitulées Illumination Matrix, volumes I et II ainsi que Tuning In, dont participait Lee Carroll.
Madame Kennedy est reconnue comme étant une des meilleures channel aux États-Unis et actuellement, elle dessert une clientèle internationale par des canalisations privées ou de groupes et donne également des conférences aux États-Unis et en Europe.
Vous pouvez consulter son site internet : www.higherfrequencies.net
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Posté par othoharmonie le 28 décembre 2013
Tom Kenyon, Wendy Kennedy – Propos recueillis par Martine Vallée
L’information contenue dans ce livre est ce qui correspond le plus à votre fréquence vibratoire actuelle et nous sommes vraiment enthousiastes de vous voir entreprendre cette nouvelle version de la réalité. Cette fenêtre temporelle comporte un potentiel extraordinaire qui n’est limité que par votre imagination. Pour y arriver, vous allez devoir vous libérer du jugement, des contraintes de vos vieilles croyances et savoir que tout est possible.
Tom Kenyon
Musicien, chercheur, auteur et thérapeute, Tom Kenyon possède une maîtrise en assistance sociopsychologique ; il a à son escient dix-sept ans en pratique privée. En 1983, il a fondé Acoustic Brain Research ou ABR (NDLT : Recherches cérébrales acoustiques) pour documenter les effets du son et de la musique sur la conscience, car son travail thérapeutique lui a permis de cerner leur vaste potentiel. Pendant dix ans, il a fait des recherches en neurologie dans le domaine de la psychoacoustique (un terme de son cru, référant aux effets du son sur la psyché) ; comme suite à ces recherches, il a effectué plusieurs enregistrements psychoacoustiques visant à accroître la créativité, la perception et l’illumination spirituelle.
Il est auteur de Brain States (New Leaf Publishing), un guide primé sur les potentiels cérébraux non utilisés. Il est aussi co-auteur de The Hathor Material (SEE Pubishing). Son livre, Mind Thieves (ORB Communications), est un roman de science-fiction visionnaire concernant les complexités de la mécanique quantique et de la conscience.
Tom offre régulièrement des formations et des stages partout dans le monde, sur des thèmes comme la guérison par le son, la conscience et l’illumination spirituelle. Il s’est joint à Judi Sion pour présenter le Manuscrit de Marie-Madeleine partout dans le monde.
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Posté par othoharmonie le 28 décembre 2013
Histoire sacrée - Périples initiatiques de l’humanité vers l’émergence d’un monde nouveau
Si vous avez toujours été passionné(e) par l’Égypte et ses mystères antiques, ce livre paru en octobre aux Éditions Ariane pourrait bien vous intéresser – ou bien constituer un cadeau apprécié à l’être cher qui raffole d’ésotérisme et de récits palpitants.
Dans ce deuxième tome de notre série de quatre volumes sur des voyages initiatiques au Pérou, en Égypte, dans le désert de Gobi et à l’île de Pâques/Patagonie :
Nous vous proposons 2 extraits de ce livre pour vous faire une bonne idée de son contenu. Consultez d’abord cet extrait comprenant l’introduction, l’avant-propos et le premier chapitre, ainsi que cet extrait du dernier chapitre.
Recommandé en complément… Histoire Sacrée : L’éveil de l’être cristal sur Gaïa
Également de Pierre Lessard et Josée Clouâtre, il porte sur un voyage initiatique réalisé au Pérou en compagnie de 49 voyageurs. Il est paru en octobre 2011. Consultez cet extrait (pdf). Pour le commander cliquez ici.
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Posté par othoharmonie le 28 décembre 2013
Une remarquable synthèse de connaissances scientifiques cachées et de prophéties oubliées, Investigations sur le Champ de conscience unitaire révèle un grand nombre d’importants secrets : la transformation de l’ADN, la science de la conscience, les tunnels spatiotemporels, les voyages à l’aide de portes des étoiles, la géométrie sacrée, les anciennes conspirations, le temps multidimensionnel, le calendrier maya, et un étonnant nouveau modèle des champs d’énergie galactiques responsables de notre évolution biologique, mentale et spirituelle.
Dans le premier tome, David Wilcock nous fait découvrir certains des mystères scientifiques les plus incroyables de notre époque. Il y tisse de nombreux liens dans un large éventail de sujets et de découvertes scientifiques peu connus, afin de démontrer la justesse de son hypothèse sur l’existence d’un Champ de conscience unitaire à l’origine de nos pensées et de nos intuitions les plus lucides sur la nature même de la réalité.
Dans ce deuxième tome, l’auteur nous entraîne à la découverte de passionnants phénomènes – voyages dans le temps, téléportation, univers parallèles, lévitation, lois géométriques universelles, portails spatiotemporels, vortex d’énergie, agroglyphes, présence extraterrestre – dont une meilleure connaissance fait éclater les anciens paradigmes pour les remplacer par une nouvelle compréhension holistique de l’univers et de la place que nous y occupons.
La grande facilité de Wilcock à puiser dans de multiples sources pour dresser un tableau à la fois plus riche et plus fascinant que jamais de la réalité universelle explique en partie l’intérêt considérable suscité par ce livre. Comme il le dit si bien, « le Champ unitaire est la clé maîtresse, l’énergie fluidique qui est l’ultime source de l’espace, du temps, de la matière, de l’énergie, de la vie et de la conscience ». En lisant ce deuxième tome, vous comprendrez mieux ce champ de conscience universel et son effet sur vous, et votre vision de la vie et de l’univers en sera profondément transformée.
DAVID WILCOCK est un conférencier, un cinéaste et un passionné de recherches sur les civilisations anciennes, sur la science de la conscience et sur les nouveaux paradigmes de la matière et de l’énergie. Ses idées et son expertise sur l’année 2012 ont touché des millions de personnes grâce à son site Web, www.divinecosmos.com. Son prochain film, Convergence, produit par Hollywood révèle la preuve d’un champ unitaire affectant la conscience humaine d’une façon totalement fascinante. David vit en Californie.
http://editions-ariane.com/authors-details/?id=150
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Posté par othoharmonie le 27 décembre 2013
A cette époque-là, nous vivions donc en pleine nature, dans une petite maison qui nous avait été prêtée par l’Eglise paroissiale, avec l’assurance que nous pouvions demeurer là aussi longtemps que nous le voulions, sans frais ! Le site était certainement à compter parmi les plus beaux du monde. Oui, c’est vrai, nous n’avions rien… mais nous avions tout, si vous comprenez ce que je veux dire.
Pendant notre séjour, survint une période de vaches maigres et nous commençâmes à manquer d’argent, car les anges nous avaient demandé de ne pas travailler pendant tout le temps que nous serions là et de continuer à méditer.
Plus nos réserves baissaient, plus ma femme devenait nerveuse. Il ne nous resta bientôt plus que seize euros et aucun signe nous laissant croire que nous pourrions augmenter notre pécule. Elle était à bout de patience et commençait à avoir peur, très peur. C’en était trop ; je sentais qu’elle pensait sérieusement à tous nous quitter. Nous devions effectuer un paiement de 125 euros pour la voiture, le jour suivant, sinon nous allions la perdre. Nous étions loin d’avoir cette somme, et assurément, c’était un fait incontournable. Ma femme se plaignit toute la journée et continua même à lancer ses récriminations jusque tard dans la soirée. Lorsque nous nous mîmes finalement au lit, elle s’enroula dans les couvertures et s’écarta de moi autant que possible, sombrant finalement dans un sommeil agité.
Il était environ minuit. Quelqu’un frappa à la porte. Souvenez-vous que nous vivions en pleine nature, dans un isolement quasi-total. Notre petite maison était à lus de six kilomètres de la route la plus proche, et notre voisin à trois kilomètres de chez nous. Un visiteur, si tard pendant la nuit ?…
Je me tirai du lit, enfilai ma robe de chambre et allai ouvrir. Un vieil ami à moi que je n’avais pas revu depuis au moins deux ans se tenait là, debout devant moi, tout souriant, et il me dit : « Eh bien, mon vieux, je t’ai cherché partout. C’est vraiment le bled, chez toi ! T’es recherché par la police » Ce à quoi je lui répondis du tac au tac : « Bien sûr que non gros malin ! Mais nous, tu sais, on aime la nature et les petits oiseaux. Allez, entre ! Qu’est-ce que tu fous ici en plein milieu de la nuit ? »
Je dois ici préciser que je lui avais jadis prêté de l’argent. En fait, je le lui avais donné, sans même lui demander de me rembourser, et puis j’avais complètement oublié cet épisode de ma vie. Après que nous lui eûmes offert de s’asseoir, de boire et de manger, il finit par s’exclamer : « Je ne sais pas pourquoi, mais il fallait absolument que je vienne te voir et que je te rembourse l’argent que tu m’as si gentiment prêté. C’était devenu comme un idée fixe » Sur ce, il sortit une grosse liasse billets de 20 euros qu’il posa sur la table. Il y avait là environ 3500 euros. A nos yeux, et vu le fait que nous vivions le plus simplement du monde en pleine nature, cette somme était suffisante pour satisfaire nos besoins pendant longtemps.
Ma femme, une fois de plus, en resta bouche bée. Cette fois-ci, je ne l’entendis plus se plaindre pendant au moins six mois. Pas la moindre récrimination !
Quelques mois s’écoulèrent et quand la nouvelle somme d’argent finit par diminuer dangereusement elle aussi, sa foi et sa confiance en Dieu furent à nouveau mises à rude épreuve. Je dois reconnaître que cette fois-ci, il ne nous restait plus que douze euros dans la cagnotte. Ma pauvre chérie en parlait sans cesse, semant ses peurs et ses angoisses à tout vent, en en faisant richement profiter ses enfants et son mari. Puis vinrent les menaces. Elle nous déclara qu’elle allait tous nous quitter et rentrer aux Etats-Unis, où là au moins, elle pourrait rencontrer des gens « normaux » les heures passèrent, ma femme continua à se plaindre, le soleil baissa à l’horizon, finit par se coucher et nous aussi. La journée avait été épuisante, car nous nous étions disputés sur ces questions d’argent et de foi en Dieu. Chose curieuse, en plein milieu de la nuit, quelqu’un frappe à nouveau à la porte….
Je me lève, j’enfile ma robe de chambre, j’ouvre la porte et je me trouve alors face à face avec un autre copain à moi. Mais celui-là, cela faisait longtemps, très longtemps que je ne l’avais pas revu ; en fait, depuis que nous étions tous les deux étudiants. Je n’en croyais pas mes yeux. Comment donc avait-il pu me retrouver ? Je l’invitai à entrer, lui offrit à boire et à manger (je commençais à en avoir l’habitude), et exactement la même chose se passe. Il sortit lui aussi une liasse de billets de banque, qu’il déposa sur la table. Cette fois-ci, il n’y avait que 1800 euros, et il me dit : « Tiens, voilà l’argent que tu m’as prêté quand j’en avais besoin. J’espère que ça t’aidera ».
Ma femme, elle, passa exactement par les mêmes changements qu’auparavant. Elle se sentit d’abord très soulagée et je ne l’entendis plus se plaindre pendant plusieurs mois. Mais alors que notre nouveau pécule diminuait, elle perdit à nouveau la foi. Elle ne pouvait simplement pas croire que les anges – qui lui apparaissaient tout aussi bien qu’à moi – pourraient vraiment continuer à nous procurer « tout ce dont nous avions besoin », selon leurs propres paroles, même s’ils nous l’avaient amplement démontré pendant presque deux ans déjà.
Dès qu’il n’y eut plus d’argent du tout, ma pauvre femme, n’en pouvant vraiment plus, nous laissa tous tomber et rentra effectivement aux Etats-Unis pour trouver un emploi. En ce qui la concernait, c’était bien le commencement de la fin de ce genre de vie spirituelle. Elle perdit bientôt sa capacité de voir les anges, et il lui fallut compter uniquement sur elle-même pour gagner sa vie. Elle retrouva du travail et retourna au train-train quotidien qu’elle avait connu avant la venue des anges. Son existence journalière redevint comme une chaîne de vieilles habitudes et de contraintes en tout genre, et la magie s’évanouit.
Les anges eux, ne m’nt jamais quitté. Même aujourd’hui, ma subsistance dépend entièrement d’eux, et en contrepartie je dédie toutes mes activités à Dieu. J’ai la foi et je fais confiance à l’invisible. Alors que l’argent continuait à se manifester dans notre vie, ma foi se renforçait de plus en plus, mais c’était exactement le contraire pour ma femme. C’est un peu comme cette histoire du verre que certains voient à moitié plein, alors que d’autres le voient à moitié vide. Souvenez-vous de cette petite histoire vraie, car en ce qui concerne les siddhi et les lois naturelles créées par Dieu, nous serons tous testés.
Pendant toute la durée de ce séjour de rêve en pleine nature, ma femme et moi avions été les témoins de nombreux miracles. Il ne se passait pas une semaine, que dis-je, pas un seul jour sans que quelque chose de miraculeux nous arrive, et ceci, pendant presque deux ans. Il était question d’événements tellement incroyables que n’importe quel témoin aurait juré qu’il s’agissait bien là de miracles. Personnellement, la grande leçon que je tirai de cette aventure fut que même les plus grands miracles ne sont pas suffisants pour quelqu’un qui se laisse subjuguer par la peur. Par contre, les miracles peuvent également inciter quelqu’un à aimer Dieu davantage et à lui faire encore plus confiance.
Il y a donc un grand danger spirituel avec les siddhi, et pas seulement parce que l’ego peut gonfler, tel un beau paon empanaché, et tenter de les utiliser pour un gain uniquement personnel. Il se peut aussi que l’ego prenne de plus en plus peur et que l’individu finisse par mettre un terme à ses méditations. D’une façon comme de l’autre, la croissance spirituelle s’arrête, jusqu’à ce que le bon moment se présente. Personne ne se perd à tout jamais. En fait, il ne s’agit que d’un délai.
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Posté par othoharmonie le 27 décembre 2013
« Nos pensées sont extérieures à notre corps », « Le délire est une expérience de libération », « Les mots sont notre asile, mais aussi les murs de notre prison »… Qui exprime ces idées étranges ? Serge Tribolet est psychiatre hospitalier à Paris et docteur en philosophie, spécialiste de Plotin et de Lacan. Ce qu’il dit sort des pistes ordinaires. Il nous met en garde contre le réductionnisme neuro-psychologique actuel – et contre un certain conformisme antifreudien – nous rappelant que le génie de la psychanalyse est d’être une anti-psychologie.
Nouvelles Clés : Après le Livre noir de la psychanalyse , voilà que le philosophe Michel Onfray « démonte » Freud, comme titrent les journaux. Comment réagissez-vous à cette furieuse attaque antifreudienne ?
Serge Tribolet : Rien de neuf sous le soleil ! Mais c’est toujours « onfrayant » de voir les ravages de l’idéologie. Michel Onfray est un personnage sympathique qui, à mes yeux et surtout à mes oreilles, est plus un militant qu’un philosophe. Mais à trop militer ses causes politiquement correctes (une bonne pensée qui se pense à gauche), il en devient un militaire de la pensée. Il était déjà un templier de l’athéisme, il vient de rejoindre l’énorme armée des anti-freudiens… Ce qui est triste, c’est que cette armée est déjà en territoire conquis. Pour la psychiatrie universitaire, par exemple, la psychanalyse n’est plus bien vue du tout, elle est montrée du doigt, doit se cacher, faire acte de résistance. Onfray rejoint les bataillons de la psychologie, c’est elle qui est au pouvoir. La psychanalyse venait justement montrer une autre voie, une voie de liberté : elle venait sortir l’homme du cadre exigu des « sciences humaines ». L’homme vaut beaucoup plus que tout ce que la psychologie peut en dire. La psychanalyse dépasse ce cadre. C’est pour cette raison qu’elle a toujours fait peur : elle est interdite dans les dictatures, elle est étrangère aux matérialistes, elle est suspecte pour la religion. C’est à tous ces titres qu’elle est géniale. Il n’y aurait pas beaucoup de difficultés à reprendre l’argumentation de Michel Onfray pour faire entendre ce qui s’y cache. Il me fait penser à ces étudiants qui, dans les années post 68, apostrophaient Lacan, en lui lançant les invectives visant à renverser l’ordre du savoir. En réponse, Lacan les invitait à se méfier : de quel savoir parle-t-on ? Où est le pouvoir ? La psychanalyse est plus révolutionnaire que les révolutionnaires eux-mêmes. Son discours est à l’envers même du discours révolutionnaire qui, contre toute apparence, n’est qu’une face cachée du discours du Maître. A ces étudiants, Lacan répondait : « Ce à quoi vous aspirez comme révolutionnaires, c’est à un maître. Vous l’aurez. ». C’est aussi ce que je dis, très respectueusement et chaleureusement, à Michel Onfray.
N.C. : A la fois psychiatre et philosophe, vos champs de recherche sont vastes, mais vous ne semblez pas trop vous intéresser aux spectaculaires avancées neuro-cognitivistes, à toutes ces découvertes qui, de l’EMDR aux neurones-miroirs, révèlent combien nous sommes encore loin de comprendre comment fonctionne notre cerveau.
S.T. : Toute nouvelle découverte est intéressante. Mais je pense que l’actuelle démarche « cognitiviste » – qui occupe tout le terrain médiatique, mais aussi scientifique – constitue une régression. Nous sommes revenus au « tout cérébral », c’est un retour à la période qui précédait la découverte freudienne. De nouveau, la moindre anomalie psychique est ramenée à du neuronal. Et je trouve cela affligeant. Quand j’étais jeune interne en psychiatrie, je me souviens d’une formule qu’avait lancée le professeur Lucien Israël, grande figure de la psychanalyse strasbourgeoise: « Vous verrez qu’ils finiront par redécouvrir l’inconscient. » Cette prévision me plait, mais je crains qu’elle ne soit trop optimiste. Récemment, je participais au jury du concours national de praticiens hospitaliers : constatant, une fois de plus, à quel point la nouvelle génération des psychiatres est très peu sensibilisée à la psychanalyse, j’ai demandé à une brillante interne qui venait d’exposer au jury les préceptes de la pensée cognitiviste: « Que pouvez-vous nous dire de l’inconscient, tel que l’a théorisé Freud ? » Elle m’a fusillé du regard et a fini par bredouiller : « Je pense évidemment qu’il y a des choses dont on n’a pas conscience. » Cette réponse est tout bonnement consternante. Comme si l’inconscient freudien était le « silence des organes » ! C’est aussi fâcheux que de se méprendre sur le mot « sexe » tellement important dans la psychanalyse, et de le confondre avec le génital. Le « sexe » désigne avant tout la séparation – en latin,sexus, c’est le fait de couper.
N.C. : Mais Freud ne rêvait-il pas lui-même d’aboutir un jour à une explication psychosomatique de ses visions ?
S.T. : L’essentiel est ailleurs. Ce que Lacan a génialement su montrer, c’est que la psychanalyse de Freud était une anti-psychologie. Nous vivons aujourd’hui dans un monde entièrement gouverné par la psychologie. Un monde où le Moi tient une place centrale. « Moi qui pense, je suis ». En quelque sorte, toute la psychologie repose sur l’étude de la communication entre le Moi et le monde, entre le Moi et les autres Moi, etc. Alors que, comme dit Lacan, « l’inconscient, ça ne communique pas », ajoutant : « Le grand secret de la psychanalyse, c’est qu’il n’y a pas de psychogenèse. » Ça veut dire quoi ? La psychologie intègre le fait psychique dans une relation de causalité : tel fait est lié à tel blocage, qui remonte à tel trauma, etc. La psychanalyse montre quelque chose de radicalement différent. Le psychanalyste dit en substance à celui qui vient le voir : « Étendez-vous sur le divan et dites tout ce qui vous passe par la tête. Dites même ce qui vous paraît futile ou absurde, soyez sans crainte parce qu’il ne s’agit pas de comprendre ce que vous dites, mais d’entendre, à travers vos mots, quelque chose qui est ailleurs et pourtant déjà là : votre inconscient. » La découverte est prodigieuse, elle est révolutionnaire ! La psychanalyse nous révèle qu’une parole « parle » par nous. Ce n’est pas « Moi » qui parle. Le Moi n’est qu’un faiseur (de mots), il joue un rôle, il truande, il n’est même « pas maître en sa propre maison », selon la célèbre formule de Freud. C’est donc une toute nouvelle logique que Freud a introduit pour appréhender l’appareil psychique. Devant cette nouvelle logique, toute la psychologie s’effondre. Jacques Lacan utilisait des mots durs envers les psychanalystes qui ramenaient Freud du côté de la psychologie. Il les traitait de canailles !
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Posté par othoharmonie le 27 décembre 2013
C’est pendant que je vivais en pleine nature, sur la côte ouest du Canada que je commençai à réaliser ce qu’est cette idée de coïncidence ou de synchronisme parfait entre les choses, nous raconte ici Drunvalo Melchizédek.
Les deux anges nous étaient déjà apparus, à ma femme e et à moi, et nous étions constamment guidés par leurs conseils. Dès le début de notre association avec eux, ils nous avaient dit de ne pas nous inquiéter de questions d’argent, car ils nous procureraient tout ce dont nous avions besoin. Ils nous avaient expliqué que Dieu a créé « une loi naturelle » au bénéfice de l’homme. L’humanité peut soit compter sur Dieu pour la sustenter, soit compter sur elle-même. Si l’individu choisit la première option, tout ce dont il a besoin sera toujours « à sa portée immédiate ». Mais s’il ne compte que sur lui-même, Dieu ne pourra pas l’aider en fonction ses demandes.
A cette époque-là, j’énervais de plus en plus ma femme parce que nous avions besoin d’un bidon d’essence pour la voiture. Le réservoir était tombé à sec plusieurs fois alors qu’elle conduisait, et la station service la plus porche était à 32 kilomètres de chez nous. L’auto était encore tombée en panne le jour précédent, et ma femme avait du marcher longtemps pour rentrer à la maison. Elle était furieuse contre moi parce que je n’avais pas encore acheté un bidon, et le sujet revenait constamment dans la conversation, ce à quoi je lui rétorquai : « Fais confiance à Dieu ». Exaspérée, elle s’écria : « A dieu ? J’ai besoin d’un bidon »
Je tentai d’expliquer une fois de plus : « Tu te souviens de ce que les anges nous on dit. Pour l’instant, nous n’avons pas besoin de travailler, et ils vont toujours nous procurer tout ce dont nous avons besoin. Oui, c’est vrai, nous n’avons presque plus d’argent, ais s’il te plaît, continue à avoir la foi » Et c’était très vrai, nous avions vraiment tout ce dont nous avions besoin – sauf un bidon d’essence.
Tout au long de notre promenade au bord du lac, elle ne cessait de me le rappeler et de faire des remarques acerbes à ce sujet : « Retournons vivre en ville. Arrêtons-nous de ne vivre que par la foi. C’est trop difficile. Nous avons besoin d’argent ». Nous nous assîmes sur un rocher et contemplâmes ce beau lac entouré de montagnes majestueuses que Dieu nous avait donné, et ma femme continua à se plaindre de moi, de Dieu et des anges.
Alors qu’elle parlait encore avec animation et beaucoup d’émotion, mon regard se porta soudain sur un objet qui semblait posé là sur le sol, entre deux grosses pierres, à une dizaine de mètres de l’endroit où nous étions assis. Bien sûr c’était, devinez quoi… un bidon d’essence. Quelqu’un avant dû tirer son bateau à terre, camper, puis quitter les lieux en laissant l’objet derrière lui. Mais ce n’était pas un simple bidon, il n’avait rien d’ordinaire, croyez-moi ! Oh non, celui-là était incroyablement beau ; je n’en avais jamais vu de semblable. Je ne savais même pas qu’on pouvait en trouver de tels. Il était fait d’un cuivre épais recouvert d’une belle laque rouge, mis à part les poignées qui, elles, étaient bien poncées et reluisaient comme de l’or. Si j’avais dû l’acheter, il m’aurait coûté plus de 100 euros, à coup sûr !
J’interrompis gentiment ma femme : « Attends une minute », puis je me levai, allai chercher le bel objet et le posai nonchalamment devant elle : « Est-ce que tu penses que celui-là fera l’affaire ? » Abasourdie, elle se calma immédiatement et resta silencieuse pendant deux semaines.
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Posté par othoharmonie le 26 décembre 2013
Le Père Noël n’a pas toujours existé. Ou du moins, sous sa forme actuelle. Le vieil homme bien aimé des enfants a connu de nombreuses mutations en fonction des croyances régionales, avant de s’imposer dans le monde occidental au sortir de la seconde guerre mondiale. Son histoire est également intimement liée à celle de la célébration de Noël et de sa progressive sécularisation.
Bien avant la naissance de Jésus, les Européens ont pris l’habitude de fêter le passage du solstice d’hiver, et donc le retour annoncé du printemps, à la fin décembre. On décore les habitations avec des feuillages et des branches de sapin, on organise des festins, on s’échange des cadeaux. Ces célébrations païennes, ancrées dans la tradition depuis des siècles, ne sont pas du goût de l’église catholique qui souhaite les voir disparaître. En 354, le pape Libère fixe la date de la naissance de Jésus au 25 décembre. L’objectif est atteint: la fête du solstice d’hiver est peu à peu oubliée au profit d’une célébration purement religieuse.
Sept cent ans plus tard, dans l’Europe germanique, un autre personnage chrétien fait parler de lui: Saint Nicolas. Cet évêque, ayant vécu à la fin du IIIe siècle au sud de l’actuelle Turquie, est paré de nombreuses vertus. On raconte que par sa générosité, il a réalisé des miracles. D’autres disent qu’il aurait ressuscité des enfants tués par un boucher. Le saint devient le protecteur des petits. La tradition germanique célèbre sa mort, le 6 décembre, en distribuant des cadeaux aux enfants sages. La figure de Saint-Nicolas est née. Le Saint descend du ciel dans la nuit du 5 au 6 décembre, accompagné d’un âne ou d’un cheval blanc, selon les pays. Il se glisse dans les cheminées, et distribue cadeaux et friandises: sa monture, elle, se nourrit des pommes et des carottes laissées par les enfants. Mais gare à ceux qui n’ont pas été sages. Le compère de Saint-Nicolas, le Père Fouettard, est chargé de punir les vilains enfants.
Les célébrations de la Saint-Nicolas s’étendent à l’Europe du Nord, centrale et de l’Est. En France, il est fêté dans les Flandres, en Alsace, en Champagne et en Franche-Comté. Au XIXe siècle, les Hollandais migrant aux Etats-Unis importent la tradition de «Sinterclaes», qui deviendra par déformation «Santa-Claus». La première pierre à la création du mythe du Père Noël est posée en 1823, avec la publication dans un journal américain du poème «A visit from St Nicholas», mieux connu depuis sous le nom de «The night before Christmas». L’oeuvre raconte la venue de Saint-Nicolas, un sympathique lutin dodu et souriant, qui descend du ciel dans un traineau tiré par huit rennes, et distribue des cadeaux aux enfants dans la nuit du 24 au 25 décembre.
Dans les décennies suivantes, l’imagerie de Santa-Claus varie au gré des illustrateurs et des nouvelles histoires inventées par les romanciers. En 1885, on précise que l’homme vient non pas du ciel, mais du Pôle Nord, où il dispose d’une usine à jouets. Ces représentations s’imposent peu à peu dans l’inconscient collectif américain, tout comme la distribution des cadeaux le 25 décembre. Notre Père Noël actuel prend forme en 1931, quand la marque de soda Coca-Cola cherche un moyen de vendre ses boissons en hiver. Elle charge l’illustrateur Haddon Sundblom de trouver une mascotte. Ce dernier s’oriente vers Santa-Claus, et s’inspire de précédentes représentations parues dans la presse du début du siècle, et montrant un vieil homme habillé en rouge et en blanc. Les couleurs de Coca-Cola! Haddon Sundblom accentue dans sa publicité la jovialité et la bonhommie du vieil homme: le Père-Noël moderne est né, et son image s’impose dans tous les Etats-Unis.
En Europe, c’est une autre histoire. La tradition de la Saint-Nicolas est toujours très vivace dans les pays de tradition germanique et dans l’est de la France, tandis que «Un conte de Noël» de Charles Dickens, paru en 1843 au Royaume-Uni, met l’accent sur l’esprit de générosité personnelle et de rédemption durant cette période. Il faudra attendre la fin de la Seconde guerre mondiale pour que le Père Noël débarque brusquement dans les foyers européens. Notre pays succombe rapidement à l’aura de ce personnage lié à la séduisante «american way of life» et importe des traditions qui lui sont peu ou pas connues: le sapin richement décoré, le papier cadeau, les cartes de voeux, et les cadeaux bien plus onéreux que la traditionnelle orange dévolue aux enfants.
Ce mouvement n’est pas pour plaire à l’église catholique, qui voit d’un très mauvais oeil ce personnage païen détournant les familles du message de la naissance du Christ. Cette défiance est illustrée de manière spectaculaire à Dijon, le 23 décembre 1951: le Père Noël est brûlé comme un hérétique devant les grilles de la cathédrale de la ville! «Il ne s’agissait pas d’une attraction, mais d’un geste symbolique. Le Père Noël a été sacrifié en holocauste. À la vérité, le mensonge ne peut éveiller le sentiment religieux chez l’enfant et n’est en aucune façon une méthode d’éducation», écrivait l’église de Dijon. «Pour nous, chrétiens, la fête de Noël doit rester la fête anniversaire de la naissance du Sauveur».
L’épiscopat français approuve cette action, et déplore que «le Père Noël et le sapin se sont introduits dans les écoles publiques alors qu’ils sont la réminiscence de cérémonies païennes liées au culte de la Nature qui n’ont rien de chrétiennes alors qu’au nom d’une laïcité outrancière la crèche est scrupuleusement bannie des mêmes écoles.» Ces résistances de l’église catholique française seront vaines face à la puissance du Père Noël, et des célébrations associées. Mais rien est figé, et l’imagerie de Noël pourrait encore évoluer dans les siècles à venir.
article paru sur http://epanews.fr/
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Posté par othoharmonie le 26 décembre 2013
Le dialogue intérieur est le monologue que nous avons en permanence avec nous-mêmes.
Nous parlons tout le temps à nous-mêmes. Nous avons une conversation avec « nous-mêmes » qui ne s’ arrête jamais.
La plupart des êtres humains ne sont pas du tout conscients de ce dialogue intérieur. Ceux qui « savent » que ce bavardage incessant se produit en eux, n’ y prêtent pas trop attention, ils trouvent cela normal.
Et pourtant, il serait peut-être intéressant de regarder ce phénomène de plus près. Peut-être qu’il pourrait nous fournir une clé importante pour mieux comprendre l’ homme.
Un constat essentiel est le suivant : nous ne sommes pas capables d’arrêter ce bavardage. Impossible. Asseyez-vous et essayez d’ interrompre ce flot incessant de pensées et d’images qui passe par votre tête. Si vous essayez, vous allez très vite arrêter parce que le fait d’observer et de vouloir intervenir dans ce dialogue intérieur, le vivifie !
Le regarder le rend insoutenable !
Insoutenable ? Oui car un deuxième constat nous fait comprendre que nous ne maîtrisons ni l’ intensité, ni les sujets de ce dialogue intérieur. Les pensées se présentent, se mélangent, se bousculent les unes les autres dans un chaos total. Il n’y a aucune logique, ni dans le rythme, ni dans la cohésion de ce dialogue. Nous ne maîtrisons pas nos pensées.
Vous connaissez tous la chanson qui « reste dans notre tête » pendant des journées. Si vous avez le courage de regarder de très près ce dialogue intérieur, de le suivre dans toute sa course et sa bousculade folle et insensée, vous verrez qu’il agit comme la chanson : les mêmes idées, les mêmes pensées, les mêmes souhaits, les mêmes frustrations, les mêmes colères, les mêmes désirs, etc… sont formulés et répétés en boucle, sans fin, suscitant les mêmes espoirs, les mêmes déceptions : un moulin fou !
Dans ce dialogue s’exprime l’ensemble de tout notre être, tout « notre champ de respiration ». Tout ce qui a été réalisé dans notre vie. Tout ce qui ne s’ est pas réalisé mais que nous aurions voulu. Et toutes les frustrations, les regrets et les émotions négatives que ces possibilités et ces impossibilités ont engendrés.
Ce dialogue intérieur nous enchaîne littéralement ; il ne nous lâche jamais. C’est le boulet que nous traînons au pied, notre prison à vie. Il nous conditionne entièrement et nous empêche à chaque moment d’être libre, neuf, ouvert et sans préjugé.
Pouvons-nous nous libérer de ce dialogue intérieur ?
Oui, cela est possible. Car le dialogue intérieur a besoin de certaines conditions pour se maintenir en nous. Il a besoin de notre inconscience, de notre état de « rêverie » dans lequel nous sommes la plupart du temps. Si nous sommes conscients, éveillés et dans cette attention particulière qui nous rend vigilants à la qualité de chaque pensée et de chaque émotion qui l’ accompagne, le dialogue intérieur perdra son pouvoir sur nous et s’ essoufflera. Pour… ? Laisser la place à un autre souffle d’une toute autre qualité ! Une nouvelle réalité pointe à l’horizon…
L’ être humain ne maîtrise pas ses pensées. Il peut en devenir conscient. Cette prise de conscience est indispensable pour devenir un homme libre, juste et fraternel.
article vu sur http://epanews.fr
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Posté par othoharmonie le 25 décembre 2013
N. C. : En dehors des effrayants intégrismes réactionnaires et de l’aimable butinage individualiste de type new-age, qui prend ce qui lui plaît dans chaque tradition, où voyez-vous se dégager une cohérence nouvelle ?
R. S. : Nulle part hélas. La majorité des gens du new-age sont plutôt anti chrétiens et vaguement bouddhistes, mais sans réelle pratique et totalement individualistes. Un peu de magie, un peu de méditation, un peu de médecines alternatives, cela ne donne pas la grande vision collective dont nous avons besoin pour motiver toute une société.
Personnellement, je suis chrétien, membre de l’Église d’Angleterre. Je pense que la tradition chrétienne reste très importante pour l’Europe, à condition de l’incorporer dans une nouvelle vision. Elle nous relie à nos racines. Par chance, en Angleterre, nous avons une Église libérale, ni agressive ni dogmatique, débarrassée des lourdeurs hiérarchiques passéistes des catholiques romains. Nos prêtres peuvent se marier, ou être des femmes. Cela dit, nous ne sommes pas différents du reste du monde : 8 % seulement des Britanniques vont à l’église le dimanche, dont la moitié seulement sont anglicans. 4 % de la population, ce n’est pas un mouvement de masse, surtout quand la plupart des intellectuels ont grandi dans un mode de pensée athée, anti-religieux et surtout anti-chrétien.
N. C. : Le bouddhisme a la faveur d’un certain nombre.
R. S. : Nous avons aussi une forme soft de panthéisme naturaliste et gaïesque, ou un néochamanisme. Mais certainement rien de chrétien. Bref, je ne voudrais pas être décourageant, mais je ne saurais prédire d’où sortira la solution. Selon moi, les ingrédients à synthétiser sont les suivants : la tradition chrétienne, l’expérience mystique, la méditation, une conscience écologique, une philosophie, une science et une médecine holistiques, des communautés locales, avec une relation forte à la région où l’on vit, ainsi qu’à l’histoire et aux traditions. Mais rien de tout cela ne fait partie de l’ordre du jour libéral, dont les objectifs restent fixés sur la croissance de la production, la libre circulation des personnes et des richesses, la gestion des forces de travail.
En fait, nous sommes certainement à la veille de grands changements, à une étape pré-révolutionnaire, ou pré-mutante. Et nous voyons ce qui devrait se passer. Mais que se passera-t-il réellement ? Nul ne le sait. D’habitude, les changements sont lents, étalés sur deux ou trois générations au moins. Là, ça va devoir aller très vite. Si la crise économique s’amplifie, avec un chômage massif et de graves troubles sociaux, montée de l’extrême-droite xénophobe, on peut imaginer le pire. Des régimes autoritaires reposant sur la peur. Une sorte d’éco-dictature. Je réfléchis, travaille et prie pour que cela ne se produise pas, mais…
N. C. : Peut-on croire à une mutation brusque ? Cela existe-t-il, ou l’évolution est-elle forcément graduelle ?
R. S. : En un sens, l’arrivée d’Obama a été une mutation brusque. Et il initie à l’évidence de grands changements, même si l’inertie est gigantesque… J’ai lu récemment un livre passionnant, Culture Codes – Comment déchiffrer les rites de la vie quotidienne à travers le monde , d’un psychanalyste français qui travaille aux États-Unis, Clotaire Rapaille (Ed. JC Lattès). Selon lui, pour influencer les gens, il est nécessaire de trouver le récit sous-jacent à leur culture. Les Américains sont fondamentalement religieux. Leur grand récit mythique est fondé sur l’idée du héros salvateur de la culture juive : Moïse, qui entraîne son peuple à travers le désert et l’amène jusqu’à la Terre promise. Quiconque a émigré aux États-Unis participe individuellement à cette mythologie très forte, sur laquelle se fondent toutes les Églises noires américaines. Obama vient de là. Il correspond à l’archétype de Moïse. Toute sa rhétorique est biblique. Mais ce dernier meurt avant d’atteindre la Terre promise. L’inaccomplissement est structurel, c’est une marche en avant éternelle.
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Vous pouvez suivre la plupart des expériences de Rupert Sheldrake et voir les vidéos de ses débats, avec ses amis ou avec ses contradicteurs, sur www.sheldrake.org
Publié dans APPRENDS-MOI, En 2012-2013 et après 2016 | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 25 décembre 2013
N. C. : Vous disiez qu’un Pic de la Mirandole se sentirait à l’aise aujourd’hui. Avec son éclectisme et son goût pour le merveilleux, on le retrouverait donc dans les réseaux New Age – auquel vous consacrez d’ailleurs un chapitre central dans votre livre, pour le meilleur et pour le pire !
F. L. : Sauf que Pic de La Mirandole et les grands humanistes de la Renaissance avaient une exigence intellectuelle que n’ont pas la plupart de ceux que l’on regroupe, souvent avec condescendance, sous le terme de “New Age” – syncrétisme, il faut dire, particulièrement mou, en particulier aux États-Unis. La confusion mentale me semble l’un des principaux défauts de ce mouvement – les deux autres étant l’égotisme (le monde ramené à mon bonheur) et le relativisme (l’idée paresseuse que toutes les croyances se valent à travers l’espace et le temps).
Cela dit, je trouve l’intention du New Age très bonne : elle consiste à aller chercher dans toutes les traditions ce qui peut nous parler et nous permettre de vivre une expérience d’éveil. Mais l’expression New Age me semble avoir fait son temps. Je lui préfère “Réenchantement du monde”, où je vois le meilleur de cet élan très vaste, qui joue en effet un rôle capital dans l’ultra-modernité spirituelle. De quoi s’agit-il ?
Le premier à avoir parlé du “désenchantement du monde” est Max Weber. Pour lui, le processus était fort ancien, puisqu’il le faisait démarrer avec la Bible et la propension des juifs à rationnaliser le divin. Je ne suis pas d’accord, mais une chose est sûre, c’est qu’avec la “modernité seconde” dont je parlais tout à l’heure, celle du “Grand Horloger” des philosophes des Lumières, le monde a peu à peu perdu son immense aura magique – ce qui a contribué à éteindre toutes sortes de correspondances liant les gens à la nature, au vécu, au corps. Ce désenchantement a atteint un paroxysme au 20ème siècle. Jusqu’à la nausée de la société de consommation, où tout est observable, manipulable, déchiffrable, rationnalisable, marchandisable… Mai 68 peut être décrypté comme un besoin de réenchantement. Mais bien avant, c’est tout le mouvement romantique ! Dès le 18ème siècle en effet, certains esprits refusent le “refroidissement” de la modernité cartésienne ou kantienne.
Un Goethe, par exemple, a clairement l’intuition des dangers de la modernité scientiste. Plus tard un Lamartine aussi. Ou un Hugo. Ceux qui chercheront le plus à réintroduire le sens du mythe, de l’imaginaire et du sacré, à réhabiliter cette partie de l’homme niée par les Lumières, sont certainement les grands romantiques allemands, de Novalis aux frères Grimm. Mais la révolution industrielle commence à peine et les romantiques – au rang desquels il faut compter les premiers écologistes américains, Thoreau, Emerson, etc.- sont relégués dans la catégorie des poètes inoffensifs. Si bien que le message philosophique dont ils sont porteurs va passer à d’autres types d’acteurs sociaux : les cercles ésotériques de la fin du 19ème siècle, dont la Société théosophique est l’une des expressions les plus abouties – avec le prolongement antroposophique de Rudolf Steiner…
Nouvelles Clés interroge Frédéric Lenoir
icône. Pour moi, le religieux se définit fondamentalement par la pratique et l’expérience de plusieurs niveaux de réalité…
N. C. : … dont le centre est là, en nous, et pourtant nous échappe toujours ?
F. L. : Notre conception du “centre”, c’est-à-dire de Dieu, a considérablement évolué en quelques générations. Pour un nombre croissant de nos contemporains, le divin se conçoit désormais beaucoup plus dans une sorte d’immanence, d’intimité extrême. Et en même temps, paradoxalement, nous sommes allés chercher en Orient des catégories philosophiques comme la “vacuité” ou le “dépassement de la dualité”, qui nous ont permis de repenser le monothéisme de façon plus parlante, mais aussi plus impersonnelle. Nous y avons d’ailleurs retrouvé toute une approche de la religiosité alternative occidentale : celle de Maître Eckhart ou les mystiques néo-flamands, pour qui Dieu est avant tout ineffable et ne peut se définir que négativement, par tout ce qu’il n’est pas.
Ce qui nous ramène à cette caractéristique de l’ultramodernité : l’acceptation de l’incertitude, avec une maturité suffisante pour ne pas nous paniquer face à l’idée d’Inconnaissable.
N. C. : On sent bien cette exigence de l’Orient vis-à-vis de l’Occident dans le mouvement “jew-bu , ou les bouddhistes rappellent aux juifs que l’ineffabilité du Tétragramme n’est pas un détail.
F. L. : L’exigence est indispensable. On critique volontiers la France pour sa fermeture d’esprit, son intolérance, son scepticisme. Mais je pense qu’elle peut jouer un rôle important dans l’émergence de la nouvelle spiritualité, précisément parce qu’elle ne gobe pas tout – comme le fait par exemple le Brésil, où la confusion des mélanges peut atteindre des sommets inimaginables. Nous sommes assez vaccinés contre les amalgames fous.
Du coup, si quelque chose passe chez nous, c’est du sérieux !
- Les métamorphoses de Dieu , éd. Plon
- Le livre des sagesses et Encyclopédie des religions , avec Ysé Tardan-Masquelier, éd. Bayard
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Posté par othoharmonie le 25 décembre 2013
Parmi les valeurs les plus motivantes et régénératrice qui soient, la confiance semble la plus lumineuse. Mais, comme l’étoile dans la nuit, elle semble parfois bien éloignée. Marie-Claire Daupale nous montre le chemin de cette ascension lové au cœur même de notre esprit.
Enseignante de Philosophie
Qu’y a-t-il de plus touchant que la confiance d’un jeune enfant envers ses parents? Le tout petit qui entre dans l’apprentissage de la marche consolide son équilibre encore hésitant en donnant les mains à ses parents. Il sait qu’il peut compter sur eux pour le soutenir, l’encourager et l’aider à affermir ses pas encore maladroits, aussi longtemps que nécessaire. N’en va-t-il pas de même pour l’évolution spirituelle de chaque âme? Le Père céleste prend grand soin de chacun de ses enfants, il les protège et les accompagne de sollicitude en fonction de ses progrès, de ses aptitudes et de ses défis. Dès lors, nous pouvons nous demander pourquoi les peurs paralysent parfois les actions des hommes, les découragements ralentissent momentanément leurs élans créateurs et la méfiance s’insinue sournoisement dans leur cœur. Ne faudrait-il pas que les adultes ravivent régulièrement en eux une certaine candeur enfantine qui insuffle audace, confiance et joie à leurs mouvements, dans un regain de liberté? Il ne s’agit pas pour autant d’adopter une attitude aveuglément confiante, source de témérité, de désillusion et d’imprudence. Le sage, en effet, sait habilement associer la fraîcheur de l’innocence à la lucidité de l’expérience, la confiance au discernement. Mais cultiver un état d’esprit serein et confiant, porté par l’Amour éblouissant du Très-Haut, pousse à innover, aller de l’avant pour accomplir sa vocation, en assumant ses responsabilités.
La transparence d’une conscience reliée permet de
cultiver un regard confiant
sur les événements qui jalonnent notre vie.
Le meilleur des mondes possibles
Etre au fond de soi persuadé que tout concourt au Bien, même ce qui n’en présente pas l’apparence immédiate, permet de cultiver une attitude optimiste qui n’a rien de candide, n’en déplaise à Voltaire! C’est ainsi que le philosophe Leibniz, génie universel du 17ème Siècle, affirme: «Tout est bien pour celui qui aime Dieu». Qu’est-ce à dire? Si Dieu existe, il possède toutes les qualités poussées à leur perfection. Il est donc infiniment bienveillant, omniscient et tout-puissant, ce qui Lui permet d’instaurer un monde harmonieux, au sein duquel tout contribue à rehausser la beauté et l’ordre admirable de l’ensemble. Il aurait pu créer un monde excluant le mal, la souffrance et les erreurs, mais ce monde n’aurait pas été le meilleur possible, car il n’aurait pas inclus la liberté de l’homme avec sa possibilité de choix, ni de ce fait son perfectionnement. Un monde où l’homme doit développer sa conscience afin de devenir acteur du Bien, et donc instrument de la volonté parfaite de Dieu, voilà la plus fabuleuse des possibilités que Dieu a actualisée! Précisons que le service de Dieu n’a rien d’asservissant, bien au contraire, c’est une clef de liberté. En effet, en méditant sur l’idée de Dieu et en comprenant qu’Il est infinie perfection, l’âme ne peut que ressentir un immense amour envers cet Etre infiniment aimable. Or, aimer, c’est vouloir librement et gratuitement servir l’être aimé. Dès lors, penser à Dieu, c’est l’aimer, par suite, vouloir se mettre à son service. Comment Le servir? Leibniz répond: en participant au dessein de Dieu qui est d’instaurer du Bien, donc en servant le genre humain. Ainsi, toute personne qui consciemment agit en vue du bien commun en témoignant de l’amour à son prochain, chante une louange à Dieu et inscrit ses actes dans l’harmonie du monde. Sur cet arrière-plan métaphysique, l’optimisme n’est pas seulement une attitude psychologique épanouissante, mais c’est aussi le résultat d’une logique solidement fondée sur des principes théologiques cohérents. La foi entre donc ici en conformité avec la raison. Méditer sur l’idée de Dieu, c’est L’aimer et Le servir et, de ce fait, participer activement à l’instauration d’un monde «le meilleur possible».
La confiance est de mise, car tout conduit au Bien, même ce qui au premier abord paraît néfaste. Le sage adoptera un regard constructif sur les situations qui lui occasionnent des difficultés, en ne focalisant pas son attention sur l’épreuve du présent, ce qui serait une attitude statique coupée du devenir, mais en sachant que son expérience individuelle s’inscrit au sein de la Création divine et, de ce fait, constitue une voie de perfectionnement qu’il doit non seulement accepter, mais encore aimer et célébrer afin d’en tirer pleinement profit. Tout est enseignement, encore faut-il le comprendre. En cultivant des vues larges et vastes, décentrées de son petit moi, le disciple peut donner du sens à ce qu’il qualifie de pénible et qui constitue en réalité l’une des marches le menant plus haut sur l’escalier de l’ascension spirituelle. Dans la tourmente, avoir confiance que Dieu cisèle les consciences afin qu’elles deviennent de purs diamants constitue un réconfort inébranlable.
La simplicité du regard
La confiance fondée sur un optimisme métaphysique autorise une candeur lucide. Rappelons que le mot «candeur» s’enracine dans le terme latin «candor» qui signifie blanc. Ainsi, la transparence d’une conscience reliée à Dieu permet de cultiver un regard confiant sur les événements qui jalonnent le parcours de vie d’une âme éveillée. Pour celui qui reste fixé sur l’envers de la toile cosmique (ou la matière seule), les noeuds qu’il aperçoit ne sont ni beaux, ni signifiants. Mais celui qui peut se hisser au-dessus et contempler l’endroit de cette toile (en accédant aux réalités spirituelles) découvrira que tout a sa raison d’être et participe à la réalisation d’une vaste et magnifique réalisation d’ensemble. Comment parvenir à cette «double lecture» (matérielle et spirituelle) des événements?
Le philosophe néoplatonicien Plotin répond : en apprenant à simplifier son regard. Pour cela, il convient de se déprendre des préoccupations strictement matérielles, d’entamer un mouvement de conversion intérieure, afin d’entrer dans «la course immobile» d’un voyage en Esprit. Cette découverte des espaces métaphysiques requiert une vie pure et donc des exercices cathartiques. Le miroir de l’âme doit être lisse, impeccable, pour pouvoir refléter les beautés immatérielles. En méditant sur de belles idées (des vertus par exemple), le disciple fait fleurir dans le jardin de son âme des semences de vérité. Cette ascension intérieure s’opère de façon très progressive (sur des années, et même des vies). Elle permet à l’homme de redécouvrir sa nature profonde qui est éternelle et unie à Dieu. En méditant sur le principe premier, l’Un dont on ne saurait à la limite parler, l’âme parvient à dépasser l’appréhension strictement rationnelle pour activer sa sensibilité mystique ou son intuition spirituelle. Tout en elle se simplifie, au sens où tout s’harmonise, s’apaise et s’éclaire. Au contact de la Source, l’âme avec confiance se désaltère. Pourvue d’ailes, cette âme aérienne reçoit la grâce de s’envoler vers le Très-Haut. Et ainsi que le dit le Psaume 91: «Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant». C’est donc cette capacité à se relier à la Lumière divine qui permet à l’homme conscient de s’établir dans la confiance, car il se sait protégé, accompagné et guidé.
Abraham ou la confiance absolue en Dieu
Rappelons que l’étymologie du mot confiance renvoie à la «fides» (la foi, la créance………….suite de l’article ICI
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Posté par othoharmonie le 25 décembre 2013
par Jean Biès
Pour l’auteur de « Paroles d’urgence » et de « Passeport pour des temps nouveaux », l’événement majeur du XXème siècle dans l’ordre spirituel est la découverte de l’Orient par l’Occident. Un Occident épuisé de matérialisme, avide de solutions pour ses angoisses, soucieux de clés, désireux de se revivifier avant qu’il ne soit trop tard.
En l’espace de cinquante ans, l’Occident a découvert toute une pléiade d’initiateurs qui continuent de lui être précieux : René Guénon, Frithjof Schuon, Karl G. Durckheim, Marie-Magdeleine Davy, Mircea Eliade. Il a découvert en particulier le christianisme oriental – autrement dit l’Orthodoxie – dont il s’était séparé depuis dix siècles, et qui lui a révélé, sous l’impulsion de Berdiaev et d’Olivier Clément en particulier, une théologie non-dualiste, une liturgie immuable, empreinte du sens de la sacralité, une méthode d’intériorisation : la « Prière du Cœur », fondée sur la répétition du nom du Christ et la respiration contrôlée, véritable yoga chrétien.
Cette exploration du christianisme oriental s’accompagne naturellement de celle des Pères grecs, sensiblement éloignés de la scolastique latine et du rationalisme cartésien qui a suivi. L’Occident a découvert dans le même temps la psychologie des profondeurs élaborée par Carl G. Jung, rompant avec le réductionnisme freudien, apportant des notions décisives comme celle des quatre fonctions, de l’animus et de l’anima, de l’amplification des rêves, et aidant l’analysant à la réconciliation des contraires à partir des données de l’alchimie médiévale et du taoïsme chinois (le Yi King). Sa disciple la plus éminente, Marie-Louise von Franz, a appliqué ces principes à l’interprétation des contes de fées.
Conquête pacifique de l’Orient
Non content de s’en tenir à son propre territoire, l’Occident, à la faveur de nouveaux moyens d’ouverture, s’est également lancé à la conquête pacifique des philosophies orientales. L’Inde était connue dès le XVIIe siècle ; elle le sera beaucoup mieux désormais, grâce en particulier aux traductions qu’a données Jean Herbert des enseignements de Ramakrishna, Swami Ramdas, Ma Ananda Mayi, Ramana Maharshi, Aurobindo. Seront simultanément mis en relief l’importance de la nature et celle du féminin, (rôle des shakti, ou « Energies divines »), la non-violence, popularisée par Gandhi, la loi du karma faisant de nous les héritiers de nos pensées et de nos actes, la variété des points de vue (les darshana), gage de tolérance, et celle des principaux yoga (jnana, intellectuel ; bhakti, affectif ; karma, opératif ; hatha, corporel), adaptés à la nature de chacun. La bhakti se fonde sur l’invocation d’un nom divin (R‚ma, Krishna,…), inclus dans un mantra (le japa-yoga). Lekarma-yoga se fonde sur l’action désintéressée.
Plus récemment, l’Occident s’est familiarisé avec le bouddhisme, déjà décrit par Alexandra David-Neel, lequel offre la singularité de ne pas parler de Dieu, ce qui l’a fait qualifier à tort d’athée. Sa virulente dénonciation de l’illusion cosmique, piège suprême, son balisage du chemin vers la vacuité (shunyata), l’enseignement de la compassion universelle, sont quelques-uns des joyaux qu’il propose à notre contemplation. La version japonaise du bouddhisme est le Zen, d’une pédagogie abrupte, et combattant tout spécialement le mental et ses phantasmagories.
Le soufisme, « âme de l’Islam », son ésotérisme, offre de semblables voies d’accès à « l’autre face du Réel », en privilégiant, outre diverses ascèses, la répétition du nom d’Allah (le dhikr).
Des notions d’ordre universel
Ces démarches, aussi dérangeantes que salutaires, ont rendu à un Occident qui n’entendait pas se laisser endormir, des notions d’ordre universel, oubliées ou perdues depuis longtemps : l’interprétation symbolique des textes sacrés, la formulation paradoxale des vérités métaphysiques, l’aspect ternaire et non-duel du macrocosme, la Sur-Essence, Dieu, le monde phénoménal, auquel répond le microcosme humain : l’esprit, l’âme et le corps. Il faut y ajouter la nécessité de se connaître soi-même et la panoplie des exercices indispensables et appropriés : sans une pratique régulière et patiente, le savoir théorique reste lettre morte.
Il n’y a pas lieu de devenir « oriental », par exotisme ou originalité forcée, mais bien plutôt, de retrouver en soi les valeurs éternelles qui transcendent aussi bien l’Orient que l’Occident. Il ne s’agit donc pas en fait d’une découverte mais d’une redécouverte, d’un recouvrement ; car la vérité ignore les frontières et habite en tout homme. Elle n’est autre que notre propre patrimoine retrouve.
Je vous souhaite de rentrer dans vos biens et de vous faire héritiers de votre héritage, de cet héritage singulier, bien souvent mystérieux, qui a pour vocation de faire passer du multiple à l’un, de l’avoir à l’être, du néant à la plénitude.
Autre article sur le même thème : ici
Publié dans En 2012-2013 et après 2016, Nouvelle conscience | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 24 décembre 2013
Publié dans Entre amis, Penserie | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 24 décembre 2013
Auteur : Matthieu Ricard
Un film de Guido Ferrari
« Partout où la vie s’épanouit dans l’univers, la souffrance est présente : maladie, vieillesse, mort, séparation d’avec ceux qu’on aime… Mais la souffrance ne possède pas un caractère absolu, et le malheur n’a pas de causes immuables. S’il est difficile de changer le monde, il est toujours possible de transformer notre manière de le percevoir. La méditation ne consiste pas simplement à ‘vider son esprit’ ou à se détendre pendant quelques instants des tensions de la vie quotidienne. «
Un film de Guido Ferrari – Témoignages et photos de Matthieu Ricard
Synopsis:
. langue française seulement de C’est Notre esprit Qui Traduit-les Circonstances extérieures, Bonnes ou Mauvaises, salle Bonheur ou en mal-être. Changement de l’ONU, même minime, Dans la manière de Percevoir et d’interprète Le Monde Transforme considérablement la qualité de CHAQUE instant de Notre existence. Certes partout ou la vie s’épanouit DANS L’UNIVERS, la souffrance Est présente: maladie, vieillesse, mort, séparation d’avec CEUX Que l’on aime … MAIS LA SOUFFRANCE NE PAS possédé ONU caractere Absolu, et Le Malheur N’A PAS DE provoque immuables. S’Il Est difficile de le changeur monde, il Est Toujours possible de transformateur Notre manière de le Percevoir. La meditation NE PAS SIMPLEMENT : Consiste à un Vider esprit ou a se détendre pendentif Quelques instants des tensions de la vie quotodienne. C ‘EST ONU processus de familiarisation AVEC UNE NOUVELLE MANIERE D’ETRE ET UNE entrainement Qui Permet de cultiver les-qualités Index thématique Fondamentales, Comme l’altruisme, la compassion, la joie de vivre et. l’Equilibre Emotionnel Pourquoi TANT hésiter à Notre égard Tourner Vers l’interieur? C’EST POURTANT bien au coeur de la nature meme de l’espirit Que l’sur may s’ouvrir au Potentiel de serenite Qui est Toujours présent au plus les profond de soi. Ailleurs Par, les études récentes en neurosciences – sous les auspices du Dalaï Lama et de l’Institut Mind and Life – Que montrent les émotions positives et le bonheur de Sont en grande party le resultat d’expertise juin Acquise.
Publié dans Méditation, Nouvelle conscience, PENSEE MAGIQUE - LEITMOTIV et RITUELS, TRANSFORMATION INTERIEURE | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 23 décembre 2013
Je vous propose une Série de vidéos à votre intention….
Des valeurs pour reprendre notre pouvoir personnel et nous ouvrir la porte au bonheur !
Je partage donc avec vous 8 vidéos de 58 minutes chacune, conduite par Lucie Douville (rédactrice en chef du magazine Vivre) et J.Claude Genel (explorateur de l’âme humaine), plus un invité-valeur, des interviews dans la rue, des analyse et des exemples pour améliorer votre qualité de vie et devenir, chaque jour, une meilleur personne !
Je vous souhaite de bons moments à tous et toutes !
Et maintenant je m’en vais vous mettre à la suite, les vidéos de développent …
– LA TOLERANCE
Vous pourrez trouver la suite de cette vidéo sur YouTube… jusqu’à 4/4
- LE COURAGE
- LA PATIENCE
Vous pourrez trouver la suite de cette vidéo sur YouTube… jusqu’à 4/4
- L’HONNETETE
- L’Obéissance -
Vous pourrez trouver la suite de cette vidéo sur YouTube… jusqu’à 4/4
Vous pourrez trouver la suite de cette vidéo sur YouTube… jusqu’à 4/4
Vous pourrez trouver la suite de cette vidéo sur YouTube … jusqu’à 4/4
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Posté par othoharmonie le 22 décembre 2013
un texte de Jean-Michel Blanquer
L’un des grands plaisirs de la lecture réside dans cette impression de proximité, si souvent éprouvée, vis-à-vis d’un auteur qui, selon l’expression erronée, « n’est plus de ce monde ». Nous sommes touchés, à des milliers d’années d’intervalle, par l’épopée de Gilgamesh refusant la mort. Nos dilemmes sont ceux des personnages de Sophocle. Nous parcourons les pensées de Pascal comme un chemin familier qu’auraient emprunté nos ancêtres, avant lui et après lui.
Ces hommes nous donnent le plaisir de sentir une universalité concrète. Il y a ainsi des auteurs avec qui l’on aimerait parler, une fois le livre fermé, avec la certitude que le temps s’immobiliserait comme cela se produit quand on discute entre amis. J’ai ressenti cela dès ma première lecture de Charles Baudouin qui est mort à peu près quand je suis né.
Nous ne refoulons pas seulement nos instincts. Nous refoulons aussi notre âme. L’affirmation vient d’un psychanalyste, fortement influencé par Jung, et elle me paraît lumineuse. Elle éclaire l’oeuvre de Baudouin dans toutes ses dimensions, scientifique et littéraire. L’homme se présente en effet avant tout comme un pédagogue, ou même comme un psychagogue. Il a commencé par enseigner la philosophie au lycée de Neufchâteau, non loin de Nancy où il était né. Il a alors une vingtaine d’années.
Lorsque la guerre est déclarée en 1914, il est réformé parce qu’il est tuberculeux. L’Est de la France est envahi. Il entend parler d’un institut à Genève qui porte le nom du philosophe qu’il vénère, Jean-Jacques Rousseau. On y expérimente les méthodes pédagogiques les plus modernes. Il s’y rend. Il y reçoit le meilleur accueil. Il restera en Suisse toute sa vie. Il commence une analyse et, tout en continuant à enseigner, va devenir rapidement un psychanalyste reconnu.
Baudouin est révolté par son époque. La boucherie de 1914 en fait un pacifiste convaincu, comme en témoigne sa correspondance nourrie avec Romain Rolland, avec qui il partage notamment une même passion pour Tolstoï. La modernité qui se profile l’effraie par bien des traits. Il déteste la vitesse, la superficialité, la violence. Il se défie de nouveaux phénomènes comme l’automobile, le tourisme ou le sport qui commencent déjà à envahir le monde. Il veut rester proche de la nature, à l’image de Rousseau. Une bonne partie de ses lectures se fait en marchant sur les sentiers*! Pourtant, Baudouin n’est pas un conservateur. Il tient à distance égale la morale ancienne et l’amoralité nouvelle dont il constate les ravages symétriques sur les patients qu’il reçoit. Il veut échapper aux catégories qu’elles soient professionnelles ou idéologiques. Il se veut libre.
Ses livres s’en ressentent. Une de ses premières qualités est la clarté dans un domaine, la psychanalyse, où le vocabulaire dresse trop souvent une barrière entre profanes et initiés. Cela se manifeste dans celui de ses livres qu’il faut lire en premier « L’Œuvre de Jung »1. Tout est limpide dans cette présentation d’une pensée complexe. Baudouin expose parfaitement l’importance des « archétypes », ces mythes communs à l’humanité, qui se révèlent dans nos rêves comme dans nos récits et qui nous indiquent quelque chose de la psychée humaine.
Cette idée, au noeud de la discorde entre Freud et Jung, fut d’emblée très combattue car certains voyaient se profiler en conséquence des notions peu engageantes comme celle d’inconscient collectif. Pourtant, la psychanalyse s’est sans doute séparée d’une moitié d’elle-même en rejetant cette conception. Baudouin tente courageusement de lui restituer cette plénitude. Comme il le répètera dans « Psychanalyse du symbole religieux », le mythe nous indique des réalités plus hautes que le concept. C’est le symbole qui est donné d’abord à l’Homme, comme l’ont compris toutes les grandes religions. L’idée rationnelle ne vient qu’après. « En un mot, nous dit Baudouin, ici comme devant tous les objets essentiels, la poésie est plus fidèle que la prose. »
Ce nécessaire réenchantement du monde se poursuit dans tous ses autres ouvrages de psychanalyse avec peut-être une idée directrice : I’unité de l’Homme. Cela signifie : prendre en considération en chaque homme les multiples dimensions de son être, mais aussi reconnaître chez tous les hommes le travail de ces mêmes aspirations.
Il y a en tout homme, plus ou moins refoulée, la force de l’instinct, notamment sexuel. Ici, I’héritage de Freud doit être accepté avec toutes ses conséquences fondatrices. Il y a en tout homme, plus ou moins manifestée, une volonté de puissance. Baudouin, très marqué par Nietzsche, ne peut qu’intégrer aussi cet apport des théories d’Alfred Adler. Il y a enfin en tout homme une quête du « Soi », cette personne intérieure recherchée depuis le « connais-toi toi-même » des Grecs jusqu’au « centre invisible où tout se rattache » de Mounier qui est à la fois être intime et être idéal, parcelle d’une humanité commune ancrée en chaque individu.
Sur ce point, Baudouin prolonge Jung en cherchant dans les grands mythes et symboles de l’histoire humaine des explications de la psychée humaine. On le voit ainsi travailler avec persévérance sur la figure orientale ancestrale de l’équilibre.
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Posté par othoharmonie le 22 décembre 2013
Tous les individus du monde entier sont fascinés par leur devenir. Autant dire par leur avenir. Il existe une vraie raison à cela, aussi bien pour les parapsychologues que pour les astrologues, les philosophes et, bien sûr, les psychanalystes : l’inconscient est visionnaire. Pour autant, nous redoutons de nous tromper devant la tentation d’interpréter ce qui nous semble être des signes. Explications.
Effectivement, nous avons l’art de dramatiser et d’analyser de façon négative des manifestations qui nous parlent, qui nous semblent adressées. Alors qu’il est si simple de remédier à ce type de dérive. Tout d’abord, un signe s’adresse véritablement à nous s’il compulse dans une même journée. Ensuite, il faut le positiver ! À chacun sa méthode, à chacun sa technique. Entre en jeu à ce moment précis l’envie de chasser l’horrible Thanatos et de savourer… Eros. Très vite cette saine attitude fait un pied-de-nez au négatif tout en dégageant les mauvais réflexes/but. Et là, enfin, les signes prennent tout leur sens…
Qu’est-ce qu’un |
Le fondateur de la Gestalt-thérapie, Fridrich Perls, s’est intéressé aux individus soumis à la réelle difficulté d’identifier leurs besoins. Or, en tant qu’organismes vivants, les humains répondent à des pulsions d’autoconservation qui demandent à être assouvies régulièrement. Nos instincts nous y aident la plupart du temps, à moins – effectivement – que des résistances inconscientes s’y opposent. Fondamentalement, chacun d’entre nous est donc lié à des besoins primaires et secondaires. Les gestaltistes, dont la particularité consiste à prendre en compte les perceptions, étudient le « figuratif » en tant qu’un événement puisse se détacher de façon sensible du fond. Pour Perls, ce processus figure-fond considère le «champ». Le Clown-Gestalt ouvre sur la compréhension de cet outil thérapeutique singulier comme médiation tout aussi étonnante que probante. Patchwork étonnant, drôle, poétique, l’habit de clown version Gestalt nous pousse à révéler à la face de l’Univers les recoins les plus secrets, les plages les plus lumineuses de notre être. But du jeu : nous équiper d’une palette plus large dans nos relations aux autres et avec le monde. Bref, le jeu avec le nez rouge remet de la couleur sur nos visages pâlots.
C’est un mariage de raison et de coeur que ce duo du clown-théâtre et de la Gestalt, pratique de développement personnel et psychothérapie. Pour cause, Fridrich Perls, quand il crée la Gestalt, est nourri de philosophies orientales, avec des axes comme l’ici et maintenant, la mort/renaissance mais également le théâtre « moderne » et son travail sur la présence, la mémoire du corps, de l’invisible. La Gestalt se donne comme objectif de nous ouvrir sur une vie intérieure-extérieure plus complète, une attitude plus riche et plus souple vis-à-vis de notre environnement. Elle veut soigner ce qui en nous bloque, freine, filtre, déforme, répète sans renouvellement. Retrouver le mouvement avec l’énergie de l’essentiel et la totalité de notre être : voilà ce sur quoi elle peut aboutir. Sur tous ces points, elle est en harmonie avec le clown-théâtre, avec son présent, sa présence, son corps, ses mouvements, regards, contacts, sens, imaginaire, poésie, rire et sourire. Concret, son univers onirique a les pieds sur terre. En contact, son regard pointe et partage ses émotions les plus riches. De chair, son corps est vivant, respire, échange constamment avec ce qui l’environne et ceux qui l’entourent. Animé, bruyant ou sonore, il surfe sur les vagues de ses états intérieurs. Spontané, il traverse ses peurs et s’ouvre à l’inconnu. Ouvert, il rencontre ses partenaires d’improvisation dans une totale liberté, les respectant en les bousculant tout à la fois. Créatif, il fait de chaque objet, de chaque chose, du moindre événement, du son qui passe, comme de l’ombre qui s’étend, un élément de son monde imaginaire, le transforme, jongle, joue, manipule jusqu’à plus soif. Il est curieux sans cesse, découvre tout sous un jour nouveau ; son regard est lumière, une lumière tellement particulière, quasi «numineuse», pure, sans biais et sans faux-semblant et, s’il est menteur, moqueur, tricheur ou voleur, c’est toujours entièrement et sans demi-ton. Le clown-théâtre est éclatant. Il est la vie en bloc, matière première essentielle et brutale, poésie des temps oubliés où nous connaissions sans savoir, où nous étions totalement.
Clown-contact
Examinons maintenant le clown à travers concepts et outils de la Gestalt. Du fond de la Gestalt se détache nettement le concept de contact-retrait et, avec lui, la notion de cycle. C’est ce qu’on appelle une gestalt (la forme en allemand). C’est la manière dont un besoin émerge à notre conscience, se développe, trouve satisfaction puis s’estompe pour laisser place à un nouveau besoin. Ce mouvement se reproduit de manière continue et ascendante chez une personne saine. Exemple très simple, la faim ! Ici, deux nouvelles notions gestaltistes sont nécessaires pour exprimer la qualité de déploiement d’une gestalt : l’awarness et l’ajustement créateur. La première peut se résumer (de manière très réductrice) par conscience-présence-acceptation à (et de) ce que je suis, sens, veux, désire et ai besoin. La deuxième (de manière tout aussi lapidaire) par comment je peux faire, agir, me comporter, créer pour satisfaire ce que mon awarness met à jour. Le clown-théâtre est contact, awarness et ajustement créateur. Il est le prototype même du contact : soit conscience sans a priori de ce qui l’entoure, sensibilité de ce qui change et bouge en lui, une présence sans cesse active, partie prenante, intégrante, transformante, mutante. Une conscience de soi et de ses envies. Une conscience en action, une âme désirante faite d’actes poussés jusqu’à leur épuisement, respectueuse du rythme qui lui est propre et, chose primordiale, face (le mot n’est pas neutre !) au «public» représenté en stage par les autres stagiaires et l’animateur. Un public « validateur » de contact… une clé de contact ? Car avec son public le jeu est d’une totale vérité : rien n’échappe à cette instance à la fois chaleureuse (rire, émotions, applaudissements, etc.) et glaciale (trop silencieux, dissipé, bruyant). Tel un équilibriste sur son fil, le clown-théâtre suit une ligne située entre son centre intime et le coeur du public. Toute déviation, tout mensonge, tout faux-semblant, toute tricherie trouble, détend ce lien ténu. Une fois coupé, le clown vit une solitude intense ; il n’est plus nourri, plus alimenté. Or, il a encore une chance de se rattraper, un joker : vivre totalement et vraiment cet instant de perte et d’éloignement et, en le partageant avec les autres par le regard et le coeur, renouer, retisser et retendre le lien vital. Revivre en somme.
Etapes et écueils
De nombreuses Gestalt (les cycles du contact) restent inachevées sous l’effet des résistances. Le jeu du clown va permettre de les repérer assez rapidement. Elles sont présentes dès les premiers exercices, dès les premières improvisations. Elles sont les étapes et les écueils sur le chemin du clown intérieur. Mais révélées et acceptées, elles font aussi partie du clown, de son jeu avec les choses de la vie. Comme dans la vie ? « Parle moins fort ! », « Sois poli ! », « Dis bonjour ! », « Une chaise est une chaise pas une balançoire », voilà le prototype même de l’empêcheur de clowner en rond, c’est l’introjection. Mal digérées, entassées, stockées en nous, tels des paquets de linge sale, elles nous appesantissent et nous rétrécissent. C’est « l’apprentis-sage » mais souvent trop sage ! Le clown plonge dans le paquet et s’en délecte. La projection consiste à attribuer à l’environnement des éléments personnels. Une gourmandise pour le clown qui va pouvoir sans frein, ni raison, répandre et projeter sur la réalité extérieure la richesse de son imaginaire, de sa folie, de sa fantaisie. La confluence dans laquelle plus de différence entre l’individu et l’environnement n’existe. Le clown se fond et absorbe ce qui l’entoure et, en effet, tout est lui et lui est tout. Il est tout pouvoir, toute-puissance et rien du tout. Il est le maître du monde et le jouet de son imaginaire. Ces résistances sont les principales. Elles ont à la fois un rôle de sauvegarde et de déformation de nos cycles de contact. La démarche Gestalt et clown permet de les transmuter.
Exprimer l’indicible
Dans le jeu de clown, toutes ces résistances sont là naturellement mais, avec le plaisir du jeu, leur exploration devient dynamique et dédramatisée. Le clown gestaltiste, qu’il soit débutant ou avancé, repart des sessions avec une moisson d’expériences émotionnelles, créatives, relationnelles hors du commun. De quoi travailler « à la maison ». Il a vécu une belle aventure, un voyage au coeur de ses potentialités, de ses différentes « polarités » amour/haine, violence/douceur, colère/impassibilité, joie/tristesse, etc. Le travail du clown assouplit, attendrit, réveille et revivifie ces parties de nous-mêmes laissées pour compte : notre corps, notre ombre, notre inconscient. Le jeu du clown-théâtre sert donc de support, de milieu-test ; c’est un espace éprouvette où chacun à sa mesure, en son temps, avec ses ressources, expérimente des manières d’être différentes, autorise ses sens cachés à resurgir, exprime l’indicible, dévoile sa part occulte et honteuse, laisse jaillir et célèbre son humanité. D’ailleurs, c’est sur un espace dénudé et vide que le clown donne la pleine mesure de la qualité de son contact ! Là, son imaginaire, sa vie intérieure s’expriment le plus clairement. Là, sa capacité à « communiquer » ses émotions et ses sentiments est la plus éclatante, la plus magistrale. Le clown-théâtre dans sa dimension d’expérimentation, de training, recrée pour l’individu-acteur une situation de forte intensité dans laquelle celui-ci devra mettre en jeu toutes ses potentialités créatrices. C’est la subjectivité de l’Homme qui est mise en lumière, dans un espace de grande liberté.
Article de Manuel Fréchin paru sur http://www.psychanalysemagazine.com/
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Posté par othoharmonie le 22 décembre 2013
« Jamais content ! », chantait Alain Souchon… Nous avons, nous autres humains, une propension à nous plaindre… Ainsi pouvons-nous pester contre nos enfants qui nous prennent tout notre temps ! À l’inverse, nous désespérons de ne pas en avoir. Celui-ci se désole de n’être pas marié, celui-là envie le célibat, comme le « nec plus ultra » de la liberté. Untel se plaint de ne pas avoir Internet, un autre rêve d’une île déserte, enfin débarrassé de tous ces courriels qui l’envahissent…
Bref, voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ne semble pas aller de soi. Pourtant, il suffirait d’arrêter un tout petit peu nos jérémiades afin de considérer la face cachée de la médaille…
Changer de point de vue !
Des ressources insoupçonnées
L’existence nous réserve de véritables cadeaux pour peu qu’on accepte de ne pas se fier aux apparences.
Pierre Pradervand écrit encore : Quand on a compris qu’absolument tout ce qui nous arrive dans la vie contient une leçon, que nous sommes sur terre pour apprendre les grandes lois de l’existence, de l’Univers, alors toute la vie change. Quand des difficultés surviennent, au lieu de rechigner, nous plaindre, notre réaction devient : qu’ai-je donc à apprendre de ce revers, de cet accident, de cette tuile qui me tombe dessus ? Le fait de regarder l’autre côté des choses peut effectivement nous apporter du bonus, avec la perspective du bonheur en surcroît. Sigmund Freud, le maître de la psychanalyse, dans sa description de l’appareil psychique, parle de conscient et d’inconscient, de ça (le plaisir) et de surmoi (le gendarme), de processus actif et passif, bref de couples d’opposés. Un symptôme, un mal-être peuvent effectivement nous mettre à l’envers, pour peu qu’on y reste fixé. Carl Gustav Jung, disciple de Freud, dans son ouvrage « Ma vie », apporte sa pierre à l’édifice de la manière suivante : L’âme est, pourrait-on dire, cette moitié du monde qui n’existe que dans la mesure où l’on en prend conscience. Il est très intéressant, partant de là, de s’intéresser à cette idée et de découvrir la face cachée et positive des évènements… Il suffit parfois d’un peu de persévérance et de foi en soi-même pour comprendre que tout a un sens, même si la dure réalité du moment peut nous persuader du contraire. Sans sombrer dans une crédulité stérile, il est toutefois bon de se remettre en mémoire la définition que donne la Bible de la foi. Il s’agit de la ferme attente de choses qu’on espère, la claire démonstration de réalités que pourtant l’on ne voit pas…
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