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La fin du vouloir

Posté par othoharmonie le 11 décembre 2013

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Le dépendant regarde l’objet et pense, «je veux» et « je ne devrais pas». La tension de ce monde divisé ne peut se résoudre que temporairement en se laissant aller à l’objet du désir. Mais le dépendant se retrouve à nouveau devant le « je veux» et « je ne devrais pas». Et encore et encore, il se laisse aller.

Faisons-lui suivre un programme de réhabilitation. À présent il entend uniquement « je ne devrais pas», si fort, que le «je veux» en est étouffé. Il est libre de la dépendance, mais le prix en est une éternelle négation du «je veux», la suppression de l’élan à faire l’expérience. Le dépendant est libre de l’habitude destructrice, mais il est dans la non-expression, la non-manifestation et il n’est pas comblé. À présent la dépendance est au «je ne devrais pas», et il doit s’y laisser aller aussi fréquemment qu’autrefois il se laissait aller à ses désirs.

Et si nous faisons disparaître le conflit, si nous retirons le «je ne devrais pas» ? Tout ce qui reste est le «je veux». Le «je veux» est conduit à acquérir, à posséder, à faire l’expérience des choses. Le «je veux» est centré sur le moi, il ne se soucie pas du monde environnant car il n’y a plus de «je ne devrais pas». Le «je veux» prend et prend sans relâche. Il se nourrit sans fin de l’objet de sa convoitise sans jamais être rassasié. Il consomme, jusqu’à ce que dilaté, et surchargé, il s’effondre sous ses propres excès.

À présent, retirons le «je» du «je veux». Ôtons le centre de la perspective, l’identité de l’impulsion. Le vouloir sans le «je» qui lui est attaché ne peut trouver de direction. Il est sans l’intelligence de savoir quoi dévorer. Il n’y a pas de «je ne devrais pas» pour lui fournir des indices car il n’y a plus de «je». Le vouloir ne retire aucune joie de l’abandon à ses désirs car sa nature est de vouloir, pas d’avoir. Sa nature est de vouloir, pas de faire l’expérience des choses. Vouloir n’a ni passé ni futur. Il ne peut se souvenir de ce qu’il cherche, ni pourquoi il cherche. Ce n’est pas le vide en quête de plénitude, la dépression en quête de bonheur. Ce n’est pas la solitude en quête d’une relation. C’est vouloir. Simplement vouloir. Continûment vouloir.

Il n’y a rien à faire pour ou avec vouloir. Il existe de façon inhérente dans sa propre nature. 

Nous avons écarté «je ne devrais pas» du «je veux – je ne devrais pas» du dépendant et avons trouvé laisser-aller et destruction. Mais nous avons continué par le retrait du «je». Et là, nous sommes parvenus à un espace où le vouloir existe mais n’a pas d’activité, pas d’expression, pas de pouvoir et il ne cause aucun mal. 

Nous découvrons que l’addiction n’est pas une addiction à nos désirs, mais une addiction à nous-mêmes. Le désir n’est pas le problème. « Nous-mêmes »est le problème.

Le désir sans identification, sans «moi» n’a aucune force. La dépendance, sans le dépendant, n’a aucune expression et donc n’appelle aucune suppression.

Si le centre, le «moi», quitte l’arène de la dépendance, il n’y a pas de combat. «Devrait» et «ne devrait pas» demeurent mais il n’y a rien pour leur fournir de l’énergie. C’est l’épuisement de la dépendance et l’épuisement de «moi».

Steven Harrison – Extrait de :  Etre Un, se trouver dans la relation – Editions Accarias L’originel - 

Publié dans APPRENDS-MOI, Etat d'être | Pas de Commentaire »

La souplesse d’être et yoga Tantrique

Posté par othoharmonie le 11 décembre 2013

 

Koos Zondervan est un disciple de Jean Klein. Il enseigne le Yoga Tantrique selon la tradition non duelle du Yoga du Cachemire enseigné par Jean Klein. 

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À sa naissance, l’être humain a la capacité de se développer selon un très grand nombre de possibilités. Mais certains facteurs vont progressivement limiter et conditionner son évolution. Le lieu de sa naissance, ses conditions de vie, son hérédité biologique et karmique, son éducation, la société dans laquelle il grandira vont déterminer sa façon de penser, de sentir et d’agir. 

Très tôt, la construction d’un moi nécessaire à son intégration sociale en fera un être qui se différenciera du Tout dans lequel il vivait immergé jusqu’alors. Cette construction d’un moi sera forcément restrictive et entraînera une double identification au corps et à la pensée : «Je suis moi». Affirmation qu’il lui faudra sans cesse réitérer face à un monde ressenti comme extérieur. Cette identification se fixera peu à peu grâce à la mémoire, elle s’attribuera un passé, une histoire, un projet, des goûts et des dégoûts. 

En un mot, elle va créer une personne. Et c’est ainsi que cette ouverture totale à la vie qui était présente à la naissance va se trouver progressivement submergée par toute une panoplie de conditionnements et de défenses. Elle se retrouvera finalement à l’arrière-plan, là où la conscience siège encore en son état naturel, sans aucun attribut. Jean Klein nomme cette conscience non objectivée l’ultime Sujet. 

Ainsi l’être humain, identifié à son moi, va devoir pour sa survie résister à toutes sortes d’agressions et s’affirmer sans cesse. Le sentiment de peur, initialement lié à la survie du corps, va s’étendre à la survie du moi. Il contribuera à conditionner la personne et à émousser la sensibilité originelle. De la sorte vont se créer des schémas de comportement et des programmations mentales qui iront se répercuter jusque dans le corps, engendrant au fil du temps raideurs, tensions, dysfonctionnements et douleurs diverses. Ce processus finira par inhiber le corps d’énergie, source de la vitalité. L’éveil du corps d’énergie va restituer au corps physique une disponibilité qui permettra aux tensions engrammées de se libérer par strates successives, selon l’ordre inverse de leur apparition, des plus superficielles aux plus profondes. Dans ce but, il s’agira de prendre conscience, par une observation très fine, de la façon dont nous réagissons aux événements…

Grâce à la prise de conscience de nos fonctionnements, nous pouvons nous rendre compte des effets que produisent sur nous les différents événements de notre vie : effets sur nos humeurs, sur nos sentiments, nos pensées ainsi que sur notre corps. Nous sommes affectés par ce qui nous arrive dès lors que nous ramenons l’événement à notre personne, ce qui est le plus souvent source de conflits. Nos actions sont alors entachées d’une charge émotionnelle qui agite constamment le mental

Lorsqu’en revanche il nous arrive de considérer la situation d’un point de vue non identifié au moi, force est de constater que le résultat est tout autre. Nous agissons alors de façon simplement fonctionnelle, au mieux de nos possibilités, sans que les événements laissent de trace en nous. 

Il est des moments d’émerveillement, d’étonnement, de béatitude ou d’urgence où la situation ne se réfère pas à notre personne. Dans ces moments, nous agissons spontanément suivant l’impulsion de notre cœur et le mental reste absolument libre de toute tension. 

Nous découvrons ainsi que nous avons le choix de nous positionner face aux évènements d’une façon personnelle ou non personnelle et que, suivant ce choix, leurs effets sur nous –mêmes et par conséquent sur notre environnement en seront bien différents. Nous avons pris l’habitude de nous identifier à notre personne, oubliant par là que nous pouvons nous situer autrement. Le yoga du Cachemire est un moyen privilégié pour retrouver cette souplesse d’être

Koos Zondervan – extrait de : Le Yoga Tantrique – Editions Almora - 

Publié dans Etat d'être, Exercices simples | Pas de Commentaire »

Télépathie : la force des liens affectifs

Posté par othoharmonie le 11 décembre 2013

 

images (4)Nouvelles Clés : Notre dernière rencontre date de 2003. Nous avions parlé de l’intuition et de la télépathie, entre humains et entre humains et animaux. Quoi de neuf depuis ?

Rupert Sheldrake : J’ai continué ma recherche sur la télépathie. Les choses ont été facilitées par l’acceptation de mon « Parrott Warrick Project », par mon université d’origine, Cambridge, en 2005. Le Trinity College de Cambridge a un fonds consacré aux phénomènes inexpliqués, légué par deux personnes riches, en mémoire d’un ancien de Cambridge, Frederik Mayers, l’un des fondateurs de la société britannique de parapsychologie, en 1882. Généralement confié à des sceptiques, il m’a été attribué. C’est la première fois depuis 25 ans que je reçois un salaire. Je me sens tout à fait en harmonie avec l’esprit de Mayers : cet argent va enfin servir à ce à quoi il était destiné ! Je l’ai surtout utilisé pour faire des recherches sur la télépathie, notamment par téléphone. …

Les premières expériences étaient manuelles, il fallait composer le numéro soi-même, etc. Depuis, tout s’est automatisé. Il a fallu attendre que la technologie soit au point. Désormais, n’importe qui peut y participer, du moins en Angleterre. Vous pouvez par exemple vous enregistrer sur mon site, en cliquant sur «Telephone Telepathy Test», vous inscrivez votre nom et votre numéro de portable, puis vous inscrivez les numéros de trois autres personnes de votre choix. L’ordinateur choisit au hasard l’une des trois personnes, l’appelle et lui signale qu’il va vous mettre en contact avec vous. Puis l’ordinateur vous appelle et vous dit : « L’un de vos trois contacts est en ligne. Devinez lequel en tapant sur la touche 1, 2 ou 3. » Vous choisissez et aussitôt, vous découvrez si vous avez trouvé ou pas, en entrant en contact avec votre interlocuteur, avec qui vous pouvez parler pendant une minute (pas davantage, c’est moi qui paye la note !). Au bout d’un certain temps, l’expérience recommence. Et cela six fois de suite. Puis l’ordinateur vous rappelle une dernière fois, en vous donnant votre taux de réussite.

C’est un type de recherche que j’aime encourager. C’est très simple et tout le monde peut y participer, depuis n’importe où, et c’est fondé sur des choix réellement aléatoires. Plusieurs majors d’Internet s’y sont intéressées. J’ai été invité, par exemple, à animer un séminaire de recherche chez Google, dans la Silicone Valley, l’automne dernier. Vous le trouverez aussi sur UTube. Il y avait bien sûr un certain nombre de sceptiques, mais leurs objections n’étaient pas difficiles à démonter. Plusieurs responsables de Google se passionnent pour mon expérience, voyant qu’ils pourraient en tirer un produit commercialisable – parce qu’il y a un immense intérêt populaire pour ces questions. Deux autres compagnies de téléphones portables m’ont également contacté. Ils veulent mettre au point un procédé d’entraînement de l’intuition. Toutes les semaines, vous pourrez vérifier si la vôtre s’améliore.

N. C. : Voilà que la technologie devient votre alliée !

R. S. : Nous testons, aujourd’hui même, les modalités techniques d’une version précognitive de la même expérience. L’ordinateur vous appelle et dit : « L’un de vos trois correspondants va vous appeler, devinez lequel. » Ce n’est qu’ensuite qu’il choisit aléatoirement l’un des trois et lui demande de vous appeler. Il faut donc deviner avant le choix. Est-ce de la télépathie ou de la précognition ? Ces différentes expériences vont nous aider à savoir quelle dimension est la plus importante, ou s’il y un mélange entre les deux.

L’expérience précognitive présente l’avantage qu’on ne peut absolument pas tricher. Alors qu’avec la télépathie, on pourra toujours prétendre que la personne qui appelle se signale en cachette à celle qui doit deviner. La plupart des personnes impliquées dans ces expériences ne trichent pas, et puis nous filmons les gens… mais rendre tout trucage techniquement impossible est intéressant.

N. C. : Vous disiez, il y a quelques années, que la télépathie marche bien mieux entre des personnes ayant entre elles des liens affectifs.

R. S. : Nous l’avons testé sur des jeunes venus de différents pays du monde, qui devaient téléphoner chez eux depuis Londres. La télépathie la meilleure était celle des élèves venus de très loin : ils étaient aussi ceux dont le mal du pays était le plus grand. C’est donc la proximité émotionnelle qui joue le plus dans la télépathie, la distance géographique semble ne pas compter.

Je mène des recherches sur d’autres phénomènes. Par exemple pour savoir si quelqu’un vous écoute. Une expérience utilise les répondeurs. Vous appelez quelqu’un, vous entendez se mettre en route son répondeur, et vous devez dire si vous avez l’impression qu’elle est derrière son répondeur ou pas. Je collecte toutes sortes d’histoires et dispose d’une immense banque de données, qui constitue en somme la base d’une histoire naturelle de ce type d’expériences.

Source 

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