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Daniel Meurois et développement personnel

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2013

 

 

téléchargement (12) - Écoutez un extrait du témoignage de Daniel Meurois présenté lors du grand Télésommet du développement personnel et du mieux-être. 

Auteur de 33 livres, Daniel Meurois est un écrivain de renommée mondiale qui, depuis plus de 30 ans, explore le domaine de l’expansion de la conscience. Il est réputé pour ses ouvrages qui sont des témoignages vécus abordant, entre autres, la multidimensionnalité des mondes, la structure énergétique du corps humain et la conception hologrammique de l’univers. Ses ouvrages consacrés aux enseignements cachés du Christ et aux Esséniens, lui donnent également une incontestable notoriété. 

Laissons Daniel raconter son point de bascule, cet événement important qui a transformé sa vie…

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Il est des moments dans une vie où il faut trouver la force de déployer ses ailes… Tel est le sens du récit personnel que je vous confie ici. Au-delà de mes premières expériences de décorporation, j’ai choisi de raconter pour la première fois comment, dans un élan de confiance totale, j’ai décidé de consacrer ma vie entière à l’écriture dans le domaine d’une spiritualité nouvelle, abandonnant ainsi toute sécurité matérielle et bravant tous les avis contraires.

Inscrivez-vous dès maintenant. 

35 conférenciers, auteurs, formateurs, coachs et thérapeutes sont réunis pendant une semaine pour vous raconter leurs points de bascule, pour vous partager une histoire inspirante et transformatrice.

EN PLUS, recevez tout à fait gratuitement les 2 livres numériques (eBooks) «Points de bascule» créés pour l’événement. plus de 250 pages qui pourraient transformer votre vie.

Pour en savoir davantage visitez :http://www.sommet2013.alchymed.com

 

 

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Guy Corneau et développement personnel

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2013

 

 images (15)Écoutez un extrait du témoignage de Guy Corneau présenté lors du grand Télésommet du développement personnel et du mieux-être. 

Psychanalyste diplômé de l’Institut Carl Gustav Jung de Zurich, Guy Corneau est l’auteur de quatre livres que l’on peut qualifier de best-sellers. Auteur et conférencier de réputation internationale, il a donné des centaines de conférences et animé de nombreux ateliers de développement personnel dans divers coins du globe. Personnalité médiatique, il a animé et coanimé plusieurs émissions télévisées. Engagé socialement, il est fondateur des Réseau Hommes Québec et Réseau Femmes Québec, dont la formule s’est répandue dans plusieurs pays francophones. Jusqu’à tout récemment, et ce, pendant près de dix ans, Guy Corneau a tenu la barre des Productions Coeur.com, organisme réunissant des artistes et des thérapeutes pour la création de nouveaux types de conférences, d’ateliers, de séminaires et de voyages alliant la compréhension psychologique et l’expression créatrice dans une perspective d’ouverture du coeur.

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Laissons Guy raconter son point de bascule, cet événement important qui a transformé sa vie…

2007 : je ne suis qu’un patient anonyme dans une salle d’hôpital. Je reçois la terrible nouvelle : un cancer de grade 4, le plus élevé. 2008 : J’entends mon oncologue me dire « M. Corneau, je ne sais pas ce que vous avez fait… mais ça a marché ! » 2009 : Yanna, ma compagne d’âme, meurt d’un cancer qui s’est généralisé. 2010 : ma vie refleurit. Entre ces dates, l’épreuve est rude et l’issue, incertaine.

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Inde et fidélité à son groupe

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2013

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« Payer sa dette à la société »

Les interviews révèlent en effet que la fidélité au groupe d’origine est une évidence qui ne saurait être contestée. Lorsque l’enquêteur demande à l’interviewé si sa réussite sociale a impliqué une prise de distance avec les membres de son groupe d’origine (parents, famille élargie, amis, etc.), les réactions sont bien souvent indignées et suivies d’une démonstration de la force des liens qu’il conserve avec ceux restés au village ou dans le bidonville. Le registre dans lequel s’effectue cette justification de la force des liens avec le groupe d’origine est particulièrement frappant. La préservation des liens avec le groupe d’origine est très souvent présentée comme une obligation morale, quelque chose imposé de l’extérieur plutôt qu’un choix personnel. C’est d’ailleurs pourquoi beaucoup de personnes interviewées choisissent de créer des écoles, des organismes de microcrédit, des bibliothèques, des systèmes de bourse d’études, etc. dans leur village d’origine. Une telle démarche n’est pas exceptionnelle chez les Dalits interviewés : elle est majoritaire et s’inscrit dans l’idéologie, qui a notamment été défendue par le leader politique dalit Kanshi Ram, de payer sa dette à la société (« pay back to society »).

Dinesh Bhongare, professeur de psychologie à l’université de Mumbai, parle ainsi de ses activités :

« En plus de mon travail je me dois [accentué fortement] d’être impliqué dans d’autres activités sociales. Je ne peux pas ignorer cette responsabilité sociale. Donc je mets en place des programmes de soutien aux personnes désavantagées socialement, je les aide, j’organise des programmes pour les aider à développer leur conscience sociale, des programmes de soutien psychologique aussi. Nous organisons ce genre d’activités. Notre priorité n’est pas de gagner de l’argent. Donc comparés aux autres professeurs, nous sommes obligés d’organiser ce type d’activités. Et nous ne pouvons pas faire de compromis là-dessus ».

En plus du très symptomatique glissement du « je » vers le « nous », cet extrait d’entretien montre bien que cet engagement social répond à un impératif moral. La dimension personnelle de l’engagement est effacée et c’est au contraire une logique de groupe quivient motiver les prises de position. C’est l’identité collective de dalit qui dicte les modalités de l’action, et cette identité de caste vient informer tous les aspects de la narration de l’histoire de vie.

Le succès de ces personnes est un succès individuel. C’est une personne, voire une famille, qui bénéficie de cette mobilité et pourtant ces individus choisissent de parler de leur mobilité comme si c’était la communauté entière qui s’élevait à travers leur réussite. Et si certains reconnaissent le caractère individuel de leur réussite, ils n’en replacent pas moins leur histoire individuelle dans le cadre de l’histoire de leur groupe. Ainsi, lorsque ces personnes sont interrogées sur ce qu’elles pensent être les causes de leur réussite, beaucoup répondent, sans aucune hésitation, que leur succès s’explique par les luttes menées par Ambedkar. Non seulement les enseignements d’Ambedkar ont permis à leurs parents d’incorporer un certainethos de la réussite qui a structuré leur éducation et les a poussés à valoriser l’éducation, mais Ambedkar est en outre à l’origine du système de « réservations » dans l’enseignement et la fonction publique sans lequel ces personnes n’auraient jamais pu connaître une telle mobilité. La figure d’Ambedkar en particulier et le mouvement dalit en général sont donc toujours présents et viennent informer la narration de soi.

De très nombreuses personnes mentionnent, lors de l’interview, leurs premiers contacts avec le mouvement dalit, l’importance que cela a pu avoir dans leur vie et la façon dont cela a pu marquer en profondeur leur socialisation. La conversion d’un ou plusieurs membres de la famille au bouddhisme (pour certains le jour même de la conversion d’Ambedkar) est une anecdote qui revient très souvent dans les entretiens et qui est mobilisée comme un exemple de la très précoce sensibilisation à l’idéologie dalit. Dans une famille dalit pauvre, la conversion constitue en effet un événement fort pour au moins deux raisons. Tout d’abord, elle symbolise la rupture d’avec la tradition hindouiste, tradition dans laquelle s’inscrivaient les ancêtres depuis des siècles. Une telle rupture est loin d’être évidente tant elle implique une remise en cause radicale des pratiques quotidiennes et de la façon de penser sa place dans le monde physique et métaphysique. La conversion de proches est donc d’autant plus marquante qu’elle est difficile. Cette difficulté de la conversion est souvent plus forte chez les femmes pour qui la conversion a été imposée par leur mari. Par ailleurs, la conversion, telle que la pensait Ambedkar, marque le début d’un processus de déculturation et de désincorporation des structures sociales hindoues incorporées. La conversion symbolise l’entrée dans une nouvelle identité qui est moins religieuse que sociale. Dans la biographie de sa famille, Narendra Jadhav, un très haut fonctionnaire dalit, raconte ainsi la cérémonie de la conversion d’Ambedkar au bouddhisme :

« Dans une déclaration fracassante, il annonça qu’il ne suivrait plus le rite hindou prescrit pour l’anniversaire de la mort de ses parents. Il jura de suivre les grands principes bouddhistes : connaissance, droiture et compassion envers le prochain. Mon corps frissonna, tant l’instant était chargé d’émotion. Des larmes coulaient de mes joues, je sentais la lumière irradier de Babasaheb [surnom souvent donné à Ambedkar]. Jamais je n’oublierai cette journée, ni ce discours, ni le moment où Babasaheb nous demanda de tous nous lever. Avec fierté, nous nous sommes levés, les épaules bien droites, la tête haute. Babasaheb était notre chef et notre sauveur, il allait nous guider vers une vie de bonheur où les castes n’existaient pas, où l’égalité régnait pour tous » .

L’incorporation d’une identité dalit, centrée autour de la lutte contre l’oppression de caste, se fait de manières multiples. Si les personnes issues de caste mahar ont été beaucoup plus exposées au mouvement ambedkariste et ont donc intégré de manière plus précoce cette identité politique, il s’agit de ne pas limiter la définition de l’identité dalit à une orthodoxie ambedkariste et mahar. À la suite d’auteurs aussi divers que Gail Omvedt, Kancha Ilaiah ou Ghanshyam Shah , nous pensons qu’être dalit c’est avant tout refuser la domination sociale héritée de l’ordre brahmanique. Il y a diverses façons d’être dalit, des nuances dans les positionnements, des parcours de socialisation différents, mais le socle commun est le choix d’inscrire la lutte contre la domination au centre de l’identité sociale.

 

par http://www.laviedesidees.fr/spip.php?page=auteur&id_auteur=0Jules Naudet [

 

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Vie sociale en Inde

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2013

 

 

L’expérience de la mobilité sociale des Dalits

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Il existe aujourd’hui très peu d’études permettant d’évaluer quantitativement la mobilité sociale en Inde. Les quelques études disponibles  ont notamment beaucoup de mal à analyser la mobilité sociale en fonction à la fois de la classe et de la caste. Ces études mettent cependant en évidence le rôle joué par les politiques de « réservation » qui ont permis de multiplier les chances de mobilité sociale ascendante pour les Dalits.

Notre travail de recherche repose davantage sur une approche qualitative de la mobilité sociale et consiste en une cinquantaine d’interviews avec des Dalits issus de milieu pauvre et ayant atteint des positions élevées dans la haute fonction publique indienne, dans le milieu académique (chercheurs et enseignants à l’université en lettres et sciences sociales) et dans le secteur privé (diplômés d’instituts prestigieux tels que l’IIT, l’IIM, etc.).

Le résultat le plus original de nos travaux est qu’il semblerait que, à la différence de ce qui ressort de la littérature américaine et européenne sur l’expérience de la mobilité sociale dans les pays occidentaux, l’ajustement identitaire au nouveau statut social ne semble pas être un véritable problème. Au contraire, l’analyse des procédés de narration de la trajectoire de vie de ces personnes révèle que tout se passe comme si ce changement radical de statut social n’impliquait pas vraiment de véritable transformation ou ajustement identitaire. Un tel constat semble assez surprenant dans la mesure où l’ampleur des parcours d’ascension réalisés laisserait imaginer que l’ajustement au nouveau statut social ne serait pas de toute évidence. Il est en effet tentant de postuler que la thèse durkheimienne de l’anomie comme conséquence d’un changement social rapide s’appliquerait en Inde plus qu’ailleurs. Bien des personnes interviewées ont en effet grandi dans des bidonvilles, dans des huttes en terre, ont connu la pauvreté, la faim, l’humiliation, les discriminations, le racisme de caste fondé sur le déni de toute humanité, etc. Et ces mêmes personnes, grâce à leurs efforts, à leurs succès scolaires, se retrouvent aujourd’hui dans des positions leur offrant un grand prestige social ainsi qu’un confort matériel que leurs parents n’auraient jamais osé espérer.

Cependant ces parcours, malgré leur ampleur rare, ne semblent pas impliquer de véritables problèmes d’ajustement. Il convient ici d’éviter toute méprise : ces parcours demeurent exceptionnels d’un point de vue statistique et sont certainement loin d’être faciles. On pourra ainsi citer en exemple extrême des difficultés de ces parcours l’exemple d’une personne, aujourd’hui professeur à la très prestigieuse université Jawaharlal Nehru à New Delhi, qui, pendant une année entière de son parcours universitaire, était contrainte, pour des raisons économiques, à dormir dans la rue, à étudier à la lumière d’un lampadaire, et dépendait de ses camarades de classe pour obtenir stylos et papier.

Quand nous parlons de facilité de l’ajustement au nouveau statut, nous entendons donc que, dans le récit que ces personnes nous font de leur mobilité, elles ne mentionnent que de manière exceptionnelle ou marginale des problèmes tels qu’un sentiment de double-absence, de déconnexion de leur milieu d’origine, de honte de leurs origines ou de trahison des membres du groupe d’origine, etc. Pour autant, ces narrations ne sont absolument pas réalisées sur le mode de la célébration de la réussite. Il n’est en effet pas rare que la réduction de la tension qu’implique la mobilité sociale s’opère par des assertions du type : « Après tout, je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir mal de réussir car je ne fais que réaliser ce qui est valorisé dans cette société ». Or ce n’est absolument pas ce type de perspective qui est celle des Dalits en mobilité sociale ascendante.

Bien entendu, les registres de narration de la réussite sociale de ces personnes sont extrêmement divers, mais on peut néanmoins distinguer un trait récurrent à la quasi totalité des entretiens réalisés. En effet, la plupart des personnes rencontrées construisent le récit de leur réussite autour de leur identité de dalit. On pourrait même aller plus loin et affirmer que c’est leur identité de dalit qui construit leur expérience de la mobilité. 

par http://www.laviedesidees.fr/spip.php?page=auteur&id_auteur=0Jules Naudet [

 

Publié dans VOYAGE EN INDE | Pas de Commentaire »

 

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