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De l’énergie mentale à l’énergie spirituelle

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2013

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Question : Renoncer à la résistance, c’est plus facile à dire qu’à faire. Je ne réussis pas encore clairement à voir comment laisser aller. Si c’est par le lâcher-prise comme vous le dites, la question reste entière : « Comment ? » 

Eckhart Tolle :

– EXERCICE –

 Commencez par reconnaître qu’il y a résistance. Soyez présent lorsque cela arrive. Observez la façon dont votre mental la crée, comment il étiquette la situation, vous-même ou les autres. Attardez-vous au mental qui entre en jeu. Sentez l’énergie de l’émotion. En vous faisant le témoin de cette résistance, vous verrez qu’elle ne sert à rien. En concentrant toute votre attention sur le présent, la résistance inconsciente est conscientisée et c’en est fait d’elle. 

Il vous est impossible d’être conscient et malheureux, conscient et dans la négativité. Peu importe leur forme, la négativité, le tourment et la souffrance veulent dire résistance, et la résistance est toujours inconsciente. 

Question : Je peux certainement être conscient de mes émotions tourmentées. 

Eckhart Tolle : Choisiriez-vous vraiment le tourment ? Si vous ne le choisissez pas, alors comment se produit-il ? Quelle est sa raison d’être ? Qui le maintient en vie ? 

Vous dites être conscient de vos émotions tourmentées, mais la vérité, c’est que vous êtes identifié à elles et que vous entretenez ce processus par la pensée compulsive. Et tout cela est inconscient. Si vous étiez conscient, c’est-à-dire totalement présent à l’instant, toute négativité disparaîtrait presque instantanément. Celle-ci ne pourrait pas survivre en votre présence. Elle ne peut y arriver qu’en votre absence. 

Même le corps de souffrance ne peut survivre longtemps en votre présence. Vous maintenez donc votre tourment en vie par le temps. C’est son oxygène. Remplacez le facteur temps par la conscience intense du moment présent, et le temps meurt. Mais voulez-vous vraiment qu’il meure ? En avez-vous vraiment eu assez ? Qui voudrait s’en passer ? 

À moins de mettre en pratique le lâcher-prise, la dimension spirituelle est quelque chose qu’on lit dans les manuels, dont on parle, qui nous enthousiasme, sur lequel on écrit des livres, on réfléchit, auquel on croit ou non, selon le cas. Cela ne fait aucune différence.

 

– LECTURE MÉDITATIVE –

 

Du moins, pas avant que le lâcher-prise devienne une réalité concrète dans votre vie. Quand c’est le cas, l’énergie qui émane de vous et mène votre vie a une fréquence vibratoire beaucoup plus élevée que l’énergie mentale qui contrôle encore notre monde, c’est-à-dire l’énergie à l’origine des structures sociales, politiques et économiques de notre civilisation. Cette énergie mentale est aussi celle qui se perpétue en permanence par l’intermédiaire des médias et de l’éducation. C’est ainsi que l’énergie spirituelle advient dans ce monde.
Cette énergie n’occasionne aucune souffrance pour vous, les autres humains, ou n’importe quelle autre forme de vie planétaire.
 

À l’inverse de l’énergie mentale, elle ne pollue pas la Terre et n’est pas assujettie à la loi des contraires selon laquelle rien ne peut exister sans son contraire, qu’il ne peut y avoir de bien sans le mal. Ceux qui fonctionnent avec l’énergie mentale, c’est-à-dire la grande majorité de la population terrestre, restent inconscients du fait que l’énergie spirituelle existe. Celle-ci appartient à un ordre différent de réalité et créera un monde différent quand un nombre suffisant d’humains connaîtront le lâcher-prise et seront ainsi totalement libérés de la négativité. Si la planète Terre doit survivre, telle sera l’énergie de ceux qui l’habiteront. 

C’est à cette énergie que Jésus faisait référence quand il fit sa célèbre et prophétique déclaration du Sermon sur la montagne : « Bénis soient les faibles, car la Terre leur appartiendra. » 

Cette énergie est une intense mais silencieuse présence qui dissipe les structures inconscientes du mental. Peut-être resteront-elles actives pendant un certain temps, mais elles ne mèneront certainement plus votre vie. Les circonstances extérieures auxquelles vous résistiez tendront à se modifier ou à se dissiper rapidement grâce au lâcher-prise. Ce dernier a la puissante capacité de transformer les situations et les gens. Si les circonstances ne changent pas immédiatement, l’acceptation de l’instant présent vous permet de vous élever au-dessus d’elles. D’un côté comme de l’autre, vous êtes libéré. 

Eckhart Tolle/Le pouvoir du moment présent et son guide/Chapitre dix : La signification du lâcher-prise/De l’énergie mentale à l’énergie spirituelle

 

 

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Au-delà du bien et du mal : le bien supérieur

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2013

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Question : Y a-t-il une différence entre bonheur et paix intérieure ? 

Eckhart Tolle : Oui. Le bonheur dépend de conditions perçues comme étant positives, pas la paix intérieure. 

Question : N’est-il pas possible d’attirer à soi seulement des circonstances positives ? Si notre attitude et nos pensées étaient toujours positives, nous pourrions créer seulement des situations et des événements positifs, n’est-ce pas ? 

Eckhart Tolle : Savez-vous vraiment ce qui est positif et ce qui est négatif ? Avez-vous une vue d’ensemble de la chose ? Pour un grand nombre de gens, les limites, l’échec, la perte, la maladie ou la souffrance sous quelque forme que ce soit se sont avérés leurs plus grands maîtres. Ils leur ont appris à laisser tomber les fausses images de soi et les objectifs et désirs édictés par l’ego superficiel. Ils leur ont donné profondeur, humilité et compassion. Ils les ont rendus plus vrais. 

Quand une situation négative se présente, une leçon est profondément cachée en elle, bien que vous ne puissiez pas la voir à ce moment-là. Même une petite maladie ou un accident peuvent vous faire voir ce qui est réel et ce qui ne l’est pas dans votre vie, ce qui en fin de compte a de l’importance ou n’en a pas. 

Considérées sous l’angle d’une perspective supérieure, les circonstances de la vie sont toujours positives. Pour être plus précis, elles ne sont ni positives ni négatives. Elles sont ce qu’elles sont. Et lorsque vous vivez en acceptant complètement ce qui est – seule façon saine de vivre –, il n’y a plus ni « bien » ni « mal » dans votre vie. Il y a seulement le bien supérieur, qui contient également le « mal ». Si l’on examine les choses du point de vue du mental, par contre, on trouve les opposés bien-mal, plaire-déplaire, aimer-haïr. D’où l’affirmation, dans le livre de la Genèse, qu’Adam et Ève n’avaient plus la permission de demeurer au « paradis » après « s’être nourris de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». 

Question : Ce que vous dites me semble de la dénégation et de l’aveuglement. Quand quelque chose de terrible m’arrive ou advient à un de mes proches – un accident, une maladie, une souffrance quelconque ou la mort –, je ne peux prétendre que rien de mal ne se passe, puisque quelque chose de mal survient effectivement. Alors pourquoi le nier ? 

Eckhart Tolle : Il n’y a pas à prétendre quoi que ce soit. Il faut seulement permettre à ce qui est d’être. C’est tout. Cette attitude, ce « permettre d’être », vous aide à dépasser le mental ainsi que tous les scénarios de résistance qui créent les polarités positif-négatif. Ceci constitue un aspect essentiel du pardon. Pardonner dans le présent est encore plus important que pardonner le passé. Si vous le faites à chaque instant – c’est-à-dire si vous permettez au présent d’être tel qu’il est –, aucune accumulation de ressentiment n’aura à être pardonnée plus tard.

 N’oubliez pas que nous ne parlons pas de bonheur ici. Par exemple, quand un être cher vient de mourir ou que vous sentez votre propre mort approcher, vous ne pouvez pas être heureux. C’est impossible. Par contre, vous pouvez être en paix. La tristesse et les larmes seront là, mais si vous avez renoncé à la résistance, vous sentirez sous cette tristesse une profonde sérénité, un calme, une présence sacrée. Ceci est la paix intérieure, l’émanation même de l’Être, le bien qui n’a pas de contraire. 

Question : Et si c’est une situation où je peux faire quelque chose ? Comment lui permettre à la fois d’être telle qu’elle est et la changer ? 

Eckhart Tolle : Faites de votre mieux tout en acceptant ce qui est. Comme le mental est synonyme de résistance, l’acceptation vous libère immédiatement de la domination du mental et vous remet en contact avec l’Être. De ce fait, cesseront les motivations habituelles de l’ego pour passer à l’action, c’est-à-dire la peur, la cupidité, le contrôle, la défense de soi et la sustentation du faux sens de soi. Une intelligence bien plus grande que le mental prend alors les choses en main et une qualité différente de conscience transparaîtra alors dans ce que vous ferez.

 « Accepte tout ce qui vient à toi et qui est tissé dans la trame de ta destinée, car quoi d’autre pourrait convenir le mieux à tes besoins ? » Cette phrase a été écrite il y a plus de deux mille ans par Marc Aurèle, un de ces très rares humains à avoir détenu pouvoir mondain et sagesse innée. 

Il semblerait que la plupart des gens doivent connaître la souffrance de façon répétitive avant de pouvoir renoncer à la résistance et de trouver l’acceptation, c’est-à-dire avant d’être capables de pardonner. Dès qu’ils y réussissent, le plus grand des miracles se produit : l’Être-conscience s’éveille grâce à ce qui semble être le mal, la souffrance se métamorphose en paix intérieure. Tout le mal et la souffrance qui existent dans le monde auront ultimement comme effet de forcer les êtres humains à prendre conscience de ce qu’ils sont au-delà du nom et de la forme. Ce que nous percevons donc comme mal selon notre vision limitée appartient en réalité au bien supérieur qui n’a pas de contraire. Cependant, ceci ne s’avère pas exact pour vous si vous ne pardonnez pas. A moins qu’il n’y ait pardon, le mal n’est pas racheté et reste par conséquent le mal. 

Quand on pardonne, ce qui veut essentiellement dire que l’on reconnaît le caractère irréel du passé et que l’on permet au présent d’être tel qu’il est, une transformation miraculeuse advient non seulement en nous mais aussi en dehors de nous. Un espace d’intense présence silencieuse voit le jour en nous et autour de nous. N’importe qui ou n’importe quoi entrant dans ce champ de conscience sera marqué par lui, parfois visiblement et immédiatement, parfois à un niveau profond, les changements survenant plus tard. Vous pouvez dissoudre le désaccord, guérir la souffrance et dissiper l’inconscience sans faire quoi que ce soit, seulement en étant et en maintenant la fréquence vibratoire de l’intense présence. 

Eckhart Tolle/Le pouvoir du moment présent et son guide/Chapitre neuf : Au-delà du bonheur et du tourment : la paix/Au-delà du bien et du mal : le bien supérieur

 

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Sciences et religions ; pensée du Maître

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2013

 

 

 

Analyse et synthèse – Extrait de la Collection Synopsis Volume 3 – Omraam Mikhaël Aïvanhov

 retrouvez les écrits d’Omramm sur mon autre blog  : http://herosdelaterre.blogspot.fr/

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Voilà un sujet de réflexion pour les scientifiques et les chercheurs, quel que soit leur domaine, car tous ont trop tendance à se spécialiser… On ne peut nier que la spécialisation soit à l’origine de progrès fantastiques. Pour approfondir leurs connaissances dans un domaine, les scientifiques doivent limiter leur champ d’investigation. Oui mais, ensuite il est important qu’ils sachent voir les liens qui unissent le sujet qu’ils étudient avec la totalité des existences. 

Or, que font-ils ? Ils détachent une petite écorce de l’Arbre Cosmique et, quand ils l’ont bien pesée, bien épluchée, ils écrivent des livres, ou rassemblent quelques centaines de personnes, leurs collègues, leurs étudiants, pour leur présenter les résultats de leurs recherches. Et c’est cela qu’ils appellent « science ». Mais une fois que ce morceau est coupé, d’une certaine façon, il est mort ! Puisqu’il est retranché de la vie universelle, il est mort… 

C’est pourquoi, un jour, les scientifiques seront obligés d’admettre que, par leur manière de procéder, ils ont énormément contribué à la mauvaise compréhension de cet ensemble qu’est la vie, et ils seront penauds. Bien sûr, quand ils énumèrent les particularités d’un minéral, d’une plante ou d’un animal, il n’y a rien à leur reprocher. Mais si ce qu’ils disent est exact, cela ne représente qu’un fragment de la réalité. Pour avoir une vision complète, il faut qu’ils relient l’objet de leur étude à la vie cosmique qui jaillit, qui vibre, qui rayonne… 

…Comprenez-moi bien, il ne s’agit pas de critiquer ou de nier les découvertes scientifiques ; le problème est ailleurs, dans la tête des chercheurs, dans leur attitude envers la vie, dans leur incapacité à relier les objets de leurs études à l’ensemble de la vie. Ils mettent trop l’accent sur l’analyse et négligent la synthèse. Or qu’est-ce que l’analyse ? Une descente dans la matière. Et la synthèse ? Une montée vers l’esprit. Plus on s’élève, plus on perd le détail des êtres et des choses, mais plus on découvre les relations qui existent entre eux et on marche ainsi vers le savoir véritable. Le savoir, c’est de regarder du point de vue le plus élevé afin d’avoir une vision de la totalité… 

…Or que fait la science ? Elle travaille de plus en plus dans le sens de l’analyse : elle découvre des particules de plus en plus minuscules de la matière : elle décompose, disloque, désintègre… Mais le plus grave, c’est que ces méthodes d’investigation qu’ils emploient pour étudier la matière, les chercheurs ont fini par les appliquer à l’être humain… 

…En réalité le plus grave encore, c’est que les méthodes analytiques auxquelles les scientifiques ont recours dans leurs disciplines, ils croient pouvoir les étendre à tous les domaines, y compris la religion. 

Science et religion ne sont pas faites pour se combattre, mais pour se compléter. D’ailleurs ce n’est jamais la science qui combat la religion ou inversement : ce sont les scientifiques et les religieux qui s’affrontent au nom d’une conception erronée de l’être humain. En deux mots on peut dire que les religieux veulent faire triompher le cœur, et les scientifiques l’intellect, parce qu’ils mettent ces deux facteurs en opposition. Cela prouve tout simplement qu’ils ne savent pas comment Dieu a pensé l’univers et l’homme. Dieu a créé l’homme pour qu’il soit en même temps un religieux et un savant… 

…Alors que ce soit clair : pas plus que, malgré tous ses efforts, la religion n’a pu s’opposer au développement de la science, la science ne pourra anéantir la religion. 

Vous pouvez vous procurer les livres d’Omraam aux Editions PROSVETA lien http://www.prosveta.com/

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