Se faire à l’idée de Coïncidence
Posté par othoharmonie le 27 décembre 2013
C’est pendant que je vivais en pleine nature, sur la côte ouest du Canada que je commençai à réaliser ce qu’est cette idée de coïncidence ou de synchronisme parfait entre les choses, nous raconte ici Drunvalo Melchizédek.
Les deux anges nous étaient déjà apparus, à ma femme e et à moi, et nous étions constamment guidés par leurs conseils. Dès le début de notre association avec eux, ils nous avaient dit de ne pas nous inquiéter de questions d’argent, car ils nous procureraient tout ce dont nous avions besoin. Ils nous avaient expliqué que Dieu a créé « une loi naturelle » au bénéfice de l’homme. L’humanité peut soit compter sur Dieu pour la sustenter, soit compter sur elle-même. Si l’individu choisit la première option, tout ce dont il a besoin sera toujours « à sa portée immédiate ». Mais s’il ne compte que sur lui-même, Dieu ne pourra pas l’aider en fonction ses demandes.
A cette époque-là, j’énervais de plus en plus ma femme parce que nous avions besoin d’un bidon d’essence pour la voiture. Le réservoir était tombé à sec plusieurs fois alors qu’elle conduisait, et la station service la plus porche était à 32 kilomètres de chez nous. L’auto était encore tombée en panne le jour précédent, et ma femme avait du marcher longtemps pour rentrer à la maison. Elle était furieuse contre moi parce que je n’avais pas encore acheté un bidon, et le sujet revenait constamment dans la conversation, ce à quoi je lui rétorquai : « Fais confiance à Dieu ». Exaspérée, elle s’écria : « A dieu ? J’ai besoin d’un bidon »
Je tentai d’expliquer une fois de plus : « Tu te souviens de ce que les anges nous on dit. Pour l’instant, nous n’avons pas besoin de travailler, et ils vont toujours nous procurer tout ce dont nous avons besoin. Oui, c’est vrai, nous n’avons presque plus d’argent, ais s’il te plaît, continue à avoir la foi » Et c’était très vrai, nous avions vraiment tout ce dont nous avions besoin – sauf un bidon d’essence.
Tout au long de notre promenade au bord du lac, elle ne cessait de me le rappeler et de faire des remarques acerbes à ce sujet : « Retournons vivre en ville. Arrêtons-nous de ne vivre que par la foi. C’est trop difficile. Nous avons besoin d’argent ». Nous nous assîmes sur un rocher et contemplâmes ce beau lac entouré de montagnes majestueuses que Dieu nous avait donné, et ma femme continua à se plaindre de moi, de Dieu et des anges.
Alors qu’elle parlait encore avec animation et beaucoup d’émotion, mon regard se porta soudain sur un objet qui semblait posé là sur le sol, entre deux grosses pierres, à une dizaine de mètres de l’endroit où nous étions assis. Bien sûr c’était, devinez quoi… un bidon d’essence. Quelqu’un avant dû tirer son bateau à terre, camper, puis quitter les lieux en laissant l’objet derrière lui. Mais ce n’était pas un simple bidon, il n’avait rien d’ordinaire, croyez-moi ! Oh non, celui-là était incroyablement beau ; je n’en avais jamais vu de semblable. Je ne savais même pas qu’on pouvait en trouver de tels. Il était fait d’un cuivre épais recouvert d’une belle laque rouge, mis à part les poignées qui, elles, étaient bien poncées et reluisaient comme de l’or. Si j’avais dû l’acheter, il m’aurait coûté plus de 100 euros, à coup sûr !
J’interrompis gentiment ma femme : « Attends une minute », puis je me levai, allai chercher le bel objet et le posai nonchalamment devant elle : « Est-ce que tu penses que celui-là fera l’affaire ? » Abasourdie, elle se calma immédiatement et resta silencieuse pendant deux semaines.
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