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Droits des enfants en Inde

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014

 

Principaux problèmes rencontrés par les enfants en Inde :

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Pauvreté

Depuis 1991, l’Inde connait une forte croissance économique. Ce développement souvent qualifié de spectaculaire, laisse entrevoir de nouveaux espoirs en termes de droits humains et de développement social. Cependant, une grande partie de la population vit toujours dans une grande pauvreté.

L’Inde est fortement marquée par les inégalités entres les différentes régions indiennes et les différents groupes de population.Les plus touchés par les inégalités sociales et la pauvreté sont les enfants.

Droit à la vie

En Inde, la vie, la survie et le développement des enfants reste un sujet de préoccupation. Des milliers d’enfants perdent la vie chaque jour à cause de la pauvreté, mais aussi à cause d’infanticides pratiqués en toute impunité.

La principale atteinte au droit à la vie des enfants indiens découle de ces infanticides féminins, une pratique culturelle qui persiste. En effet, chaque jour, des milliers de petites filles indiennes ne voient pas le jour ou perdent la vie, car elles ne sont pas désirées et acceptées par leur famille.

Pour faire face à ce problème, de nombreuses familles indiennes ont recours à l’avortement sélectif des fœtus féminins (foeticide). Plus alarmant encore, lorsque la naissance de l’enfant est inévitable, les familles tuent les bébés filles par la noyade, l’empoisonnement, l’étouffement, ou les négligent délibérément jusqu’à entraîner la mort de l’enfant.

La réalité est encore plus effrayante : des millions de cas d’avortements sélectifs ne seraient pas recensés par le gouvernement indien. Toutes les minutes, 9 avortements de fœtus féminins seraient donc pratiqués en Inde…

Droit à la santé

En Inde plus de 2 millions d’enfants décèdent chaque année. On estime que plus de 20 % des décès d’enfants de moins de cinq ans ont lieu dans ce pays.

Les femmes et les enfants sont les plus en marge du système de santé indien. Les enfants défavorisés souffrent de maladies et de handicap liés à la pollution de l’eau potable, l’absence d’assainissement adéquat, ainsi que d’une sous-alimentation qui est responsable de 50 % de la mortalité infantile en Inde.

Par ailleurs la santé maternelle n’est pas suffisamment prise en charge. Seule 1 femme indienne sur 3 bénéficie d’un suivi régulier pour sa grossesse. Dans les milieux ruraux, à peine 37 % des accouchements sont assistés par du personnel de santé qualifié.

 

Droit à l’eau

L’Inde doit faire face à un double problème : répondre aux besoins en eau salubre de la population, nécessaire à la consommation et à l’agriculture ; et lutter contre la propagation de maladies causées par l’absence d’assainissement suffisant.

Même si aujourd’hui 96% de la population vivant dans les villes a accès à une eau salubre, cet accès reste limité à des rationnements chroniques.

Dans les milieux ruraux, l’accès à l’eau potable reste un problème de taille : 20 % de la population rurale n’a toujours pas accès à une eau potable. Ainsi, ce sont les enfants vivant dans ces milieux qui sont les plus exposés aux divers problèmes de santé liés à l’eau.

Les enfants souffrant du manque d’eau n’ont pas la possibilité de se développer dans un environnement sain car, ni les foyers, ni les écoles ne leur permettent de bénéficier du minimum d’hygiène requis.

Droit à l’éducation

En Inde, la question de l’accès à l’éducation reste très problématique. Dans un pays qui compte le plus grand nombre d’illettrés au monde avec 270 millions de personnes, le gouvernement indien essaie de trouver des solutions pour permettre à tous les indiens, jeunes et adultes, de pouvoir bénéficier d’une éducation de qualité et ainsi lutter contre l’analphabétisme.

Malgré tout, l’Inde peut se féliciter d’avoir fait des progrès considérables quant à son système éducatif.

Les grandes disparités entres les régions indiennes rendent l’accès à l’éducation difficile pour des milliers d’enfants. Les enfants défavorisés et habitant dans les milieux ruraux ont moins de chance de pouvoir aller à l’école.

Les discriminations liées au système des castes, ainsi que les discriminations envers les femmes persistent également, mettant en marge du système éducatif des millions de jeunes indiens.

 

Droit à la protection

En Inde, selon une étude menée par le gouvernement en 2007, plus de 69 % des enfants, âgés de 5 à 18 ans, sont victimes de mauvais traitements. Nombreux sont ceux qui doivent faire face aux humiliations et aux violences quotidiennes.

Plus de la moitié des sévices infligés à des enfants sont commis par l’entourage proche ayant un rapport de confiance et d’autorité avec l’enfant. Dans les familles indiennes, les parents ont une autorité absolue sur leurs enfants. Par ailleurs, cette discipline stricte se retrouve aussi dans le cadre scolaire, où 62 % des enfants sont victimes de mauvais traitements de la part des enseignants.

 

Droit à l’alimentation

L’Inde, grande exportatrice de nourriture depuis plusieurs années, ne connaît pas de grandes difficultés quant à la disponibilité de la nourriture.  L’alimentation indienne, variée et principalement végétarienne, est nutritionnellement équilibrée. Pourtant, la population indienne connaît de gros problèmes de malnutrition.

Dans ce pays, deux types de malnutrition se côtoient : alors que la population aisée connaît des problèmes de sur-alimentation, la majeure partie de la population souffre de sous-alimentation.

Aussi, l’Inde compte plus de 204 millions de personnes sous-alimentées. Les enfants indiens restent les plus touchés . Le gouvernement a alors entamé une grande phase de sensibilisation de la population sur l’importance d’une alimentation variée et équilibrée.

Liberté d’expression

L’Inde est un pays qui accorde une place fondamentale aux libertés d’opinion et d’expression, libertés qui sont profondément ancrées dans la culture indienne. Pourtant, l’opinion des enfants est rarement prise en compte.

En raison des valeurs culturelles et éthiques,on n’accordent que très peu de place à la parole et à l’opinion des enfants. Aucune législation indienne ne mentionne spécifiquement ce droit aux enfants, et l’éducation se focalise sur le respect que les enfants doivent montrer aux adultes.

Travail des enfants

Aujourd’hui, plus de 60 millions d’enfants sont obligés de travailler en Inde, dont plus de 12 millions en état de servitude. Ces enfants qui évoluent et vivent dans des conditions inhumaines exercent généralement des activités comme cireurs de chaussures, domestiques, ouvriers sur les chantiers ou dans les ateliers, etc.

Outre la misère, ces enfants doivent faire face aux risques de mauvais traitements, et plus particulièrement les enfants travaillant comme domestiques. Ils travaillent 24 heures sur 24 chez leur employeur et doivent toujours être disponibles pour répondre au moindre caprice de leur « maître ». Aussi, ils sont loin des regards et à la merci des employeurs. En Inde, plus de 70 % des enfants travailleurs domestiques sont agressés physiquement par leur employeur.

Face à l’ampleur du problème, le gouvernement devra faire preuve de persévérance et travailler en collaboration avec les communautés locales pour espérer pouvoir mettre en place, un jour, un environnement protecteur pour tous les enfants indiens.

Mariage d’enfants

En Inde, malgré l’évolution des mœurs et l’adoption d’une loi d’interdiction en 2006, la tradition des mariages d’enfants continue d’être pratiquée. On dénombre encore aujourd’hui plus de 47 % de femmes indiennes qui se marient avant l’âge de 18 ans.

Les mariages d’enfants sont très fréquents dans les milieux les plus pauvres, notamment à la campagne et dans les bidonvilles. Poussées par la pauvreté, les familles marient leurs enfants dès l’âge de 10 ans pour qu’ils ne soient plus un fardeau financier pour eux.

 

Droit à l’identité

L’Inde déplore l’un des plus hauts taux de non enregistrement d’enfants dans le monde. Seules 41 % des naissances sont enregistrées. Le taux d’enregistrement des naissances varie considérablement entre les milieux urbains et ruraux.

Cela entrainera de très grandes difficultés pour ces personnes, puisqu’elles ne pourront jouir de leurs droits car elles seront considérées comme invisibles aux yeux de la société

Publié dans VOYAGE EN INDE | Pas de Commentaire »

L’ésotérisme dans les religions du Livre

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014

 

galette-des-rois4           On rencontre l’ésotérisme dans différents courants des religions du Livre, qui ont donné leur propre définition de l’ésotérisme et surtout dans quelques œuvres qui méritent d’être appelées fondamentales, parce qu’elles l’illustrent de manière exemplaire. Avant de donner quelques aperçus sur la manière dont les trois Religions du Livre définissent l’ésotérisme, si l’on peut dire leur ésotérisme, tel qu’il est pratiqué dans le cadre de leurs religions respectives, il paraît indispensable de rappeler cette réflexion de Frithjof Schuon selon laquelle « l’ésotérisme en soi » – autrement dit la sophia perennis – « est indépendant des formes particulières » de l’ésotérisme, dont il est l’essence. Cela n’empêche que les religions que l’on nomme « abrahamiques » ont développé chacune un ésotérisme, ainsi la Kabbale, le Soufisme et l’ésotérisme chrétien qui forment autant de définitions de l’ésotérisme, en relation avec « l’ésotérisme en soi ».

           Pour expliciter cela, on peut recourir à une sorte de « typologie religieuse », en rapport avec ces deux voies qui sont celle de l’expérience du Soi et celle des profondeurs de Dieu : « L’Absolu peut être approché par deux voies, écrit Frithjof Schuon, l’une fondée sur « Dieu en soi », et l’autre sur « Dieu fait homme » ; c’est ce qui fait la distinction entre, d’une part l’Abrahamisme, le Mosaïsme, l’Islam, le Platonisme, le Védantisme, et d’autre part le Christianisme, le Ramaïsme, le Krishnaïsme, l’Amidisme, et d’une certaine manière même le Bouddhisme tout court.

La deuxième de ces voies – celle du Logos – est comparable à une barque qui nous même à l’autre rive : la terre lointaine se fait proche, sous la forme de la barque ; Dieu se fait homme parce que nous sommes hommes ; Il nous tend la main en assumant notre propre forme. (…) La première de ces voies se fonde au contraire sur l’idée que l’homme, par sa nature même – déchue ou non – a accès à Dieu, et que c’est la foi en « Dieu en soi » qui sauve ; mais cette foi doit être intégrale, elle doit englober tout ce que nous sommes, à savoir la pensée, la volonté, l’activité, le sentiment ».

            Quoi qu’il en soit, toutes les « formes particulières » de l’ésotérisme, dans les religions du Livre, se comprennent en référence à un exotérisme. En ce qui concerne la Kabbale, par exemple, qui est strictement l’ésotérisme hébraïque, même si l’on parle parfois de Kabbale chrétienne ou que l’on fasse passer parfois Jacob Boehme pour un cabaliste, on peut se rapporter à cette mise en garde du Zohar : « Le sens littéral de l’Écriture, c’est l’enveloppe ; et malheur à celui qui prend cette enveloppe pour l’Écriture même ».

« De toutes les doctrines traditionnelles, écrit René Guénon, dans ses Aperçus sur l’ésotérisme islamique et le taoïsme, la doctrine islamique est peut-être celle où est marquée le plus nettement la distinction de deux parties complémentaires l’une de l’autre ». La première est la Shariya (le chemin extérieur) et la seconde la Haqîqa (la « vérité » intérieure). « On les compare souvent, ajoute-t-il, pour exprimer leur caractère respectivement « extérieur » et « intérieur », à l’« écorce » et au « noyau ».

            S’agissant de l’ésotérisme chrétien, enfin, rien de plus explicite que cette définition de Frithjof Schuon : « On peut et doit entendre par « ésotérisme chrétien » la vérité pure et simple – métaphysique et spirituelle – en tant qu’elle s’exprime ou se manifeste à travers des formes dogmatiques, rituelles et autres du Christianisme ; ou, formulé en sens inverse, cet ésotérisme est l’ensemble des symboles chrétiens en tant qu’ils expriment ou manifestent la métaphysique pure et la spiritualité une et universelle ».

extrait issu du site http://www.moncelon.com/tradition.htm Jakob Böhme

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La spiritualité commence par le silence

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014

 

 

 

f60a47f7792630a3a86bc14c0657e89c_LJacqueline Kelen, auteur de plusieurs ouvrages, nous invite à explorer la dimension spirituelle de notre vie

Votre dernier livre s’intitule «Parlez- moi, je vous prie, du Royaume des Cieux». Les Eglises n’en parlent-elles pas assez? 
Jacqueline Kelen: Je m’intéresse à la démarche spirituelle, au Christ et au christianisme. Si je me suis éloignée de la pratique, c’est parce que je ne me sentais pas nourrie spirituellement en allant à l’église. Mon expérience rejoint malheureusement celle de nombreux chrétiens. C’est un signe de notre temps. Je ne me rends pas au temple pour entendre parler de problèmes sociaux, politiques ou économiques, même s’ils existent. Mais pour entendre une parole transcendante, éternelle. Ce message ravalé au niveau du quotidien me paraît trahir la dimension véritable du christianisme.

Le Royaume des Cieux, qu’est-il au juste? 
En chacun de nous, une dimension dépasse la simple existence terrestre. La grande question posée par la philosophie et par la religion chrétienne porte sur une vie supérieure à celle du corps, à l’activité cérébrale et à la vie émotionnelle. C’est la vie de l’esprit. Le Royaume des Cieux en est une belle image. Celle de réalités éternelles et divines, quand nous ne serons plus dans notre corps de chair. Cette image recouvre des questions essentielles. Qu’est-ce que la vie véritable? Que veut dire être chrétien? Que veut dire aimer Dieu?

Ne convient-il pas d’adapter le message de Jésus à notre époque? 
C’est dans l’air du temps. Or la parole de l’Evangile est parfaitement claire, et de tous les temps. Pas seulement parce que Jésus utilise des paraboles, mais parce qu’il s’adresse au coeur de chacun. C’est avoir l’esprit arrogant que de vouloir adapter une parole magnifiquement limpide qui s’adresse à tous. La question serait plutôt de s’élever jusqu’au Royaume des Cieux, de se souvenir que nous sommes créés à la ressemblance de Dieu.

Vous faites le constat d’une société où les hommes ont perdu le sens de l’éternel? 
C’est un constat affligeant. La plupart des contemporains ne se rendent pas compte qu’ils sont dépouillés de leur trésor véritable. A cause de la propagande laïciste, l’obligation d’athéisme et de matérialisme est effarante. La personne est réduite à son niveau existentiel: l’égocentrisme, les possessions, la notoriété, les ambitions et après il n’y a plus rien. Nous sommes rivés sur le matériel. Le combat spirituel est d’autant plus important de la part des fidèles. La démarche spirituelle ouvre à la liberté.

Est-il possible de retrouver le sentiment du divin, quand il est perdu? 
Oui, déjà en faisant silence. Toutes les sagesses indiquent ce chemin intérieur. Nous sommes happés par les passions ordinaires. La seule façon de retrouver son axe est de se recueillir, d’aller au plus profond de soi. Là, dans le château de l’âme dont parlait Thérèse d’Avila, une présence se manifeste. Ce n’est pas un hasard si notre société vit sous le signe de l’animation permanente, des bruits de fond. La découverte de la vie spirituelle, c’est le silence. Cela demande une discipline. Nous ne sommes plus possédés par des démons, mais par des gadgets électroniques.

Comment voulez-vous réveiller en nous l’aspiration au divin? 
Je n’ai pas de baguette magique, mais j’écris et je parle. Je me sens une grande combattante sur le plan spirituel. Au nom de la liberté de Dieu et de la liberté humaine. Je n’aime pas qu’on rabaisse l’être humain à ce point. Nous avons un héritage fabuleux, culturel et spirituel en Occident, et nous le négligeons pour des bêtises. Contre ces forces du mal qui cherchent à engloutir la lumière, chacun a à combattre, là où il se trouve. Il est capital de rappeler la dimension transcendante.

Quel sens donnez-vous à la fête de Noël? 
Pour moi, Noël est la fête du recueillement et de l’émerveillement, devant un nouveau-né qui rend toutes choses possibles et qui rappelle une magnifique espérance. A Noël, la simplicité devrait être mise en avant, au vu des circonstances précaires dans lesquelles Jésus est né. L’hospitalité aussi correspond à l’esprit de Noël. Je suis surprise de voir à quel point l’accueil se limite au cercle familial. Si vous n’avez pas de famille, vous n’existez pas à Noël.

Vous parlez de «la naissance de Dieu en nous». C’est aussi cela Noël? 
Mais oui. C’est une grande tradition dans la spiritualité chrétienne qui remonte à Origène, et reprise par maître Eckhard. La naissance de Dieu en l’homme. J’aime le mystique Angelus Silesius qui dit: «Christ serait-il mille fois né à Bethléem et non en toi, tu restes perdu à tout jamais.» La crèche, le berceau, ce n’est pas simplement à l’extérieur que nous les voyons. La naissance spirituelle de Dieu dans l’âme est quelque chose d’important. Cette lumière intérieure n’est jamais éteinte.

// V.Vt

  • Jacqueline Kelen
  • UN LIVRE Jacqueline Kelen, « Parlezmoi, je vous prie, du Royaume des Cieux », Ed. François Bourin
  • UNE CONFÉRENCE jeudi 16 janvier, 19 h, église Saint-François, Lausanne, Jacqueline Kelen parlera sur le thème « Courir, courir vers le Seigneur ». La prière comme élan du coeur. Dans le cadre d’«Offices 2014», un itinéraire culturel et spirituel, www.passionregard.ch 

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