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Edifier le temple du Dieu vivant

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014

Omraam et DeunovDans la nourriture que nous prenons tous les jours, les quatre éléments, terre, eau, air et feu sont présents. C’est pourquoi chaque repas peut devenir une occasion d‘entrer en relation avec les Anges qui les gouvernent pour leur demander de nous communiquer leurs vertus : à l’Ange de la terre, la fermeté, la solidité, la stabilité ; à l’Ange de l’eau, la pureté, la vie subtile ; à l’Ange de l’air, l’intelligence, la finesse et la rapidité de compréhension ; à l’Ange du feu, la lumière et la chaleur de l’amour divin. C’est ainsi que nous deviendrons la demeure du Christ, du Dieu vivant. 

Pour réaliser cet idéal : devenir le temple du Seigneur, nous devons commencer par apprendre à manger, car l’essentiel est dans la façon de manger, dans la manière dont nous considérons la nourriture. Bien sûr, il est nécessaire que chacun sache choisir des aliments adaptés à son âge, à son tempérament, à son état de santé ; Mais tellement de livres de diététique traitent de ces questions qu’il n’est pas vraiment nécessaire que je vous en parle ; A ce sujet, je vous dirai seulement que je préconise le végétarisme et une alimentation saine ; éviter l’alcool, les produits traités chimiquement et tous les excès quels qu’ils soient. Depuis déjà un certain temps, les médecins en Occident manifestent leur inquiétude en constatant que les gens consomment trop de sucre, trop de sel, trop de matières grasses. La règle doit être la prudence, la mesure, c’est tout.  Voilà pourquoi je n’approuve  pas non plus ceux qui prétendent qu’on devrait manger seulement des céréales, ou seulement des fruits, ou seulement des légumes crus, ne jamais boire une goutte de vin, de thé ou de café. Non, c’est excessif. 

De nos jours, l’homme et particulièrement l’homme occidental, aurait la possibilité de se nourrir sans massacrer des quantités d’animaux innocents. En élevant des animaux pour pouvoir les manger, il fait non seulement preuve de cruauté, mais encore sans le savoir il se nuit à lui-même. 

La différence entre la nourriture carnée et la nourriture végétarienne réside dans la quantité de rayons solaires qu’elle contient ; Les fruits et les légumes sont tellement imprégnés de lumière solaire qu’on peut dire qu’ils sont une condensation de lumière. Quand on mange un fruit ou un légume, on absorbe indirectement de la lumière solaire et cette lumière laisse très peu de déchets en nous. Tandis que la viande est plutôt pauvre en lumière solaire, c’est pourquoi elle se putréfie rapidement ; or, tout ce qui se putréfie rapidement n’est pas bon pour la santé. De nombreux médecins reconnaissent maintenant les bienfaits du végétarisme ; Le cas du poisson est différent et il est même recommandé aux végétariens d’en consommer. 

La nocivité de la viande a encore une autre cause. Lorsqu’on conduit les animaux à l’abattoir, ils sentent le danger, ils ont peur, ils s’affolent ; Cette peur provoque un dérèglement dans le fonctionnement de leurs glandes, et elles sécrètent alors un poison que l’homme absorbe en mangeant leur chair. 

Enfin, il faut savoir que les animaux ont une âme ; bien qu’elle ne soit pas semblable à celle des humains, cette âme existe. Celui qui a mangé la chair d’un animal est obligé d’accepter la présence de son âme en lui ; car avec la chair on absorbe également le sang, et le sang est le véhicule de l’âme. Or l’âme d’un animal est une émanation de l’astral inférieur ; l’âme d’un animal, le plus gentil, le plus doux soit-il, reste une âme animale, donc inférieure à l’âme humaine. Vous direz qu’il y a des humains qui sont pires que les animaux les plus féroces. Eh, je le sais bien, mais c’est une autre question ; dans la mesure où une entité est descendue dans un corps d’homme, elle a reçu une âme humaine et elle appartient à un certains règle de l’évolution. L’animal appartient à un règne inférieur, et si vous mangez de la viande, la présence d’âmes animales en vous se manifeste comme des tendances, des volontés dirigées contre la vôtre et qui s’opposent donc à votre évolution spirituelle. 

Que de millions de litres de sang répandus sur la terre qui crient vengeance vers le Ciel ! La vaporisation de ce sang attire non seulement des microbes, mais des milliards de larves et d’entités inférieures du monde invisible qui se faufile pour nuire aux humains en se mêlant à leur vie. Evidemment, même le végétarisme et la nourriture la plus saine et de la meilleur qualité n’empêcheront jamais les humains d’être méchants, vicieux et de vouloir dévaster le monde entier. La nourriture n’est qu’un moyen. Ce qui importe le plus, c’est la qualité de la vie psychique ; le fait de manger te ou tel aliment vient en second. Donc, seul celui qui est décidé à faire un travail sur lui-même peut trouver dans la nourriture les éléments qui contribueront à alimenter en lui la vraie vie. 

Combien de gens se plaignent des rythmes accélérés de l’existence, de l’air pollué, de la nourriture contaminée par des produits toxiques. Et c’est vrai qu’ils ont de quo se plaindre ; Mais il faut voir aussi que beaucoup d’anomalies proviennent de la façon dont ils prennent leurs repas, des conditions dans lesquelles ils mangent. C’est là surtout qu’il y a beaucoup de choses à rectifier. Une bonne nutrition ne dépend pas uniquement de la qualité des aliments ; la façon de considérer la nourriture, l’état de conscience dans lequel on mange sont essentiels. C’est pourquoi je vous ai souvent dit que la nutrition doit être considérée comme une sorte de yoga, un exercice qui doit contribuer à notre intérieur. 

Manger, c’est introduire dans notre organisme des matériaux qui entreront non seulement dans la construction de notre corps physique, mais aussi dans la construction de nos corps subtils ; Donc cet acte que nous répétons chaque jour, plusieurs fois par jour, il est particulièrement important de le réaliser dans un état de paix et d’harmonie en mangeant dans le silence ; non seulement ne pas parler, mais être également attentif à ne pas faire de bruit avec les couverts, les plats, les assiettes, etc… Mais ne pas faire de bruit et se taire ne suffisent pas encore ; celui qui se tait peut manger dans la même attitude intérieure que s’il ne cessait de bavarder ou de récriminer ; Tandis qu’il met les aliments dans sa bouche, sa tête et son cœur continuent à remuer des soucis, des rancunes … Ce n’est pas ainsi qu’on fait un bon travail sur soi-même. 

Le silence est une condition qui prépare le terrain pour le travail intérieur : la méditation sur la bonté infinie de Dieu qui a mis tant de richesses dans la nourriture. Car les aliments sont des matériaux, des forces qui ne viennent pas uniquement de la terre, ils viennent aussi du soleil et de l’univers entier. Ils arrivent jusqu’à nous remplir de la vie cosmique et il est important de les recevoir avec la conscience qu’ils formeront la substance de nos corps physique et psychiques. Or, cette nourriture qui est une quintessence de l’univers s’imprègne aussi de nos paroles, de nos sentiments, de nos pensées. Celui qui mange dans un état d’irritation, en ruminant toutes les raison qu’il a d’être de mauvaise humeur contre quelque chose ou quelqu’un, est en train d’imprégner sa nourriture de particules empoisonnées et, en les absorbant, il s’empoisonne lui-même. 

Omraam… Rejoindre mon autre blog ici : http://herosdelaterre.blogspot.fr/

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La Conquête du DIEU est en Soi

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014

 

images12Vous êtes la force qui joue avec votre esprit et qui utilise votre corps comme son jouet favori pour s’amuser. Voilà la raison pour laquelle vous êtes ici : pour jouer et vous amuser. Nous naissons avec le droit d’être heureux, et le droit de jouir de notre vie. Nous ne sommes pas ici pour souffrir. Si quelqu’un souhaite souffrir, il est libre de le faire, mais personne n’y est contraint. 

Alors, pourquoi souffrons-nous ? Parce que le monde entier souffre, et que nous supposons donc qu’il est normal de souffrir. Ensuite de quoi, nous créons un système de croyances qui justifie cette « vérité ». Les religions nous disent que nous sommes venus ici pour souffrir, que la vie est une vallée de larmes. Souffrez aujourd’hui, soyez patient, et vous serez récompensé une fois mort. Ça a l’air formidable, mais ce n’est pas vrai. 

Nous choisissons de souffrir, parce que nous avons appris à souffrir. Si nous continuons à faire les mêmes choix, nous continuerons de souffrir. Le Rêve de la Planète contient l’histoire de l’humanité et l’évolution des humains, or la souffrance est le résultat de l’évolution humaine. Nous, humains, souffrons, parce que nous savons ; nous savons ce que nous croyons, et nous croyons tous les mensonges qu’on nous a inculqués, et comme nous ne parvenons pas à nous y conformer, nous souffrons. Il n’est pas vrai que vous allez en enfer ou au paradis après votre mort. Oui, vous vivez en enfer et au paradis, mais maintenant. L’enfer et le paradis n’existent que dans notre esprit. Si nous souffrons maintenant, nous souffrirons encore après notre mort, car l’esprit ne meurt pas avec le cerveau. Le rêve continue et s’il est infernal, lorsque notre cerveau est mort nous continuerons de rêver le même enfer. La seule différence entre la mort et le sommeil est que, lorsque l’on dort, on peut se réveiller, puisqu’on a un cerveau. Lorsqu’on est mort, on ne peut plus se réveiller, puisqu’on a plus de cerveau ; mais le rêve est toujours là. L’enfer et le paradis sont présents ici et maintenant. Vous n’avez pas à attendre d’être mort. Si vous assumez la responsabilité de votre vie, de vos actes, votre futur est alors entre vos mains, et vous pouvez connaître le paradis en étant encore en vie. 

Le rêve que créent la plupart des humains est, de toute évidence, infernal. Cela n’est ni juste ni faux, ni bon ni mal, et il n’y a de reproches à faire à personne. Faut-il en accuser nos parents ? Non. Ils ont fait de leur mieux en vous programmant quand vous étiez enfant. Leurs propres parents avaient fait la même chose pour eux : ils avaient fait de leur mieux. Si vous aviez des enfants, vous ne sauriez pas non plus quoi faire d’autre. Comment pouvez-vous vous faire des reproches ? Devenir conscient ne signifie pas qu’il faille accuser quiconque, ni se sentir coupable de ce qu’on a fait. Comment peut-on avoir honte ou se sentir coupable d’une maladie qui est hautement contagieuse ? 

Vous savez, tout ce qui existe est parfait. Vous êtes parfait tel que vous êtes. C’est la vérité. Vous êtes un maître. Même si vous êtes maître de la colère et de la jalousie, votre colère et votre jalousie sont parfaites. Même si votre vie est faite de nombreux drames, ceux-ci sont parfaits, ils sont merveilleux. Vous pouvez aller voir un film comme « Autant en emporte le vent » et pleurer durant toute la séance. Qui dit que l’enfer n’est pas beau ? Il peut vous inspirer. Même l’enfer est parfait, car seule la perfection existe. Même si vous rêvez l’enfer dans votre propre existence, vous êtes parfait tel que vous êtes. C’est seulement notre savoir qui nous fait croire que nous ne sommes pas parfait. Mais le savoir n’est rien d’autre qu’une description du Rêve. Le Rêve n’étant pas réel, le savoir ne l’est pas non plus. D’où qu’il vienne, le savoir n’est réel que d’un certain angle de perception. Nous ne nous trouverons donc jamais nous-mêmes grâce à lui. Et au bout du compte, c’est bien ce que nous cherchons : à nous trouver, à être nous-mêmes, à vivre notre vie, et non celle du Parasite, c’est-à-dire celle qu’on nous a programmé à vivre. 

Ce n’est pas le savoir qui nous conduira à nous-mêmes : c’est la sagesse. Il faut distinguer l’un de l’autre, car ils ne sont pas pareils. On se sert principalement du savoir pour communiquer avec les autres, pour se mettre d’accord sur ce que l’on perçoit. Le savoir est notre outil pour communiquer, car les humains ne communiquent pour ainsi dire pas de cœur à cœur. L’important, c’est notre façon d’utiliser notre savoir, car nous en devons les esclaves et nous ne sommes plus libres. 

La sagesse n’a rien à voir avec le savoir ; elle concerne la liberté. Lorsque vous êtes sage, vous êtes libre d’utiliser votre esprit et de gouverner votre vie. Un esprit sain est un esprit libéré du Parasite ; il est libre comme il l’était avant sa domestication. Lorsque vous guérissez votre esprit, vous vous libérez du Rêve, et alors vous n’êtes plus innocent, mais sage. Vous êtes à nouveau semblable à un enfant, à bien des égards, mais avec une grosse différence : l’enfant est innocent, il ne sait pas, et c’est pourquoi il peut chuter dans la souffrance et le malheur. Mais celui qui a transcendé le Rêve est sage ; c’est pourquoi il ne retombe plus, car désormais il sait ; il possède la connaissance du Rêve. Vous n’avez pas besoin d’accumuler le savoir pour devenir sage ; tout le monde peut devenir sage. Tout le monde. Une fois sage, la vie devient facile, car vous devenez qui vous êtes vraiment. Par contre, il est difficile de s’efforcer d’être qui vous n’êtes pas, d’essayer de vous convaincre, ainsi que les autres, que vous êtes quelqu’un d’autre. Jouer à ce jeu vous vide de toute votre énergie. Alors qu’être vous-même n’exige aucun effort. 

Lorsque vous devenez sage, vous n’avez plus besoin d’utiliser toutes les images que vous avez créées ; vous n’avez plus à prétendre être quelqu’un d’autre. Vous vous acceptez tel que vous êtes, et cette acceptation totale de vous-même débouche sur l’acceptation totale d’autrui. Vous n’essayez plus de changer les autres ni d’imposer votre point de vue. Vous respectez les croyances d’autrui. Vous acceptez votre corps et votre propre humanité, ainsi que tous vos instincts. Il n’y a rien de mal à être un animal. Nous sommes des animaux, et les animaux suivent toujours leurs instincts. Mais nous sommes aussi humains, et comme nous sommes intelligents, nous apprenons à réprimer nos instincts ; nous n’écoutons pas ce qui vient du cœur. Et voilà pourquoi nous agissons à l’encontre de notre propre corps et essayons de réprimer ses besoins ou de nier leur existence. Ce n’est pas faire preuve de sagesse. Lorsque vous devenez sage, vous respectez votre corps, vous respectez votre esprit, vous respectez votre âme. Lorsque vous êtes sage, votre vie est régie par votre cœur, pas par votre tête. Vous cessez de vous saboter vous-même, et de saboter votre bonheur et votre amour. Vous n’avez plus honte et ne vous sentez plus coupable ; vous mettez fin à tous ces jugements envers vous-même, et vous ne jugez plus personne d’autre. A par tir de cet instant, toutes les croyances qui vous rendaient malheureux, qui vous poussaient à vous battre dans la vie, et rendaient celle-ci difficile, disparaissent purement et simplement. 

Abandonnez toutes les idées que vous cultivez concernant qui vous êtes, et devenez qui vous êtes véritablement. Lorsque vous vous abandonnez à votre vraie nature, à ce que vous êtes réellement, vous ne souffrirez plus. Lorsque vous vous abandonnez à votre vrai moi, vous vous en remettez à la Vie, à Dieu. Une fois que vous avez fait cela, il n’y a plus de lutte, plus de résistance, plus de souffrance. 

Étant sage, vous recherchez la facilité, c’est-à-dire être vous-même, qui que vous soyez. Souffrir, ce n’est rien d’autre que résister à Dieu. Plus vous résistez, et plus vous souffrez. C’est simple. 

Imaginez que, du jour au lendemain, vous vous réveillez du Rêve, et que vous soyez complètement sain. Vous n’avez plus de plaies, ni de poison émotionnel. Imaginez la liberté que vous allez ressentir. Tout vous rendra heureux d’être simplement en vie, où que vous alliez. Pourquoi ? Parce qu’un être humain sain n’a plus peur d’aimer. Vous n’aurez ni peur d’être en vie, ni peur d’exprimer votre amour. Imaginez comment vous vivriez votre vie, comment vous vous comporteriez avec vos proches, si vous n’aviez plus de plaies ni de poison dans votre corps émotionnel. Dans les écoles de mystère du monde entier, on appelle cela l’éveil. C’est exactement comme si vous vous réveilliez un jour, et que vos plaies avaient disparu. A ce moment-là, les frontières disparaissent, et vous voyez toutes choses telles qu’elles sont, et non plus en fonction de vos croyances. Lorsque vous ouvrez les yeux, libéré de vos plaies, vous devenez un sceptique, mais pas pour accroître votre ego et montrer à tout le monde combien vous êtes intelligent, ni pour se moquer de ceux qui croient encore à tous ces mensonges. Non. Lorsque vous vous éveillez, vous devenez un sceptique, parce qu’il est clair à vos yeux que le Rêve n’est pas vrai. Vous ouvrez les yeux, vous êtes éveillé, et tout devient évident. 

Lorsque vous vous éveillez, vous franchissez une ligne de non-retour, et vous ne pouvez plus jamais voir le monde comme avant. Vous rêvez encore, car on ne peut éviter de rêver, puisque c’est la fonction de l’esprit, mais la différence est que vous savez que vous rêvez. Sachant cela, vous pouvez pleinement jouir du rêve, ou en souffrir. Cela dépend de vous. Être éveillé, c’est comme si vous étiez à une réception où des milliers de personnes sont saoules, sauf vous. Vous êtes les seules personnes sobres. C’est cela l’éveil, car la vérité est que la plupart des humains voient le monde à travers le filtre de leurs plaies émotionnelles, de leur poison émotionnel. Ils n’ont pas conscience de rêver un rêve d’enfer, tout comme les poissons n’ont pas conscience de vivre dans l’eau. 

Quand nous prenons conscience d’être la seule personne sobre au milieu de gens ivres, nous pouvons faire preuve de compassion, car nous aussi étions saoul auparavant. Nous n’avons pas à juger, pas même ceux qui sont en enfer, car nous y étions aussi. Lorsque vous vous éveillez, votre cœur devient une expression de l’Esprit, une expression de l’Amour, une expression de la Vie. L’éveil, c’est quand vous prenez conscience que vous êtes la Vie. Quand vous êtes conscient que vous êtes cette force qu’est la Vie, tout devient possible. Des miracles se produisent sans cesse, car c’est l’œuvre du cœur. Le cœur est en communion directe avec l’âme, et quand le cœur parle, même avec la résistance de la tête, quelque chose change en vous ; votre cœur peut ouvrir un autre cœur, et l’amour véritable devient possible. En Inde, il existe une vieille histoire sur Dieu, Brahma, qui se trouvait tout seul. Rien d’autre n’existait que Brahma, et il s’ennuyait à mourir. Il décida donc de jouer à un jeu, mais il n’y avait personne avec qui jouer. Il créa donc une déesse magnifique, Maya, simplement pour pouvoir s’amuser. Lorsque Maya apparut et que Brahma lui expliqua le but de son existence, elle dit : « D’accord, jouons donc au jeu le plus merveilleux qui soit. Mais tu dois faire ce que je te dis. » 

Brahma donna son accord, et, suivant les instructions de Maya, créa l’univers tout entier. Il créa le soleil et les étoiles, la lune et les planètes. Puis, il créa la vie sur terre : les animaux, les océans, l’atmosphère. Tout.

 Maya lui dit : « Ce monde d’illusion que tu as créé est magnifique. Je veux maintenant que tu crées une sorte d’animal qui soit si intelligent et conscient qu’il apprécie ta création. » Brahma créa donc les humains. Et quand il eut achevé la création, il demanda à Maya quand le jeu allait commencer. 

« On commence tout de suite », dit-elle. Elle prit Brahma et le coupa en milliers de minuscules morceaux qu’elle mit en chaque être humain. Elle dit alors : « Le jeu commence ! Je vais te faire oublier qui tu es, et tu essaieras de le découvrir par toi-même ! » Maya créa le Rêve, et à ce jour, Brahma essaie toujours de se rappeler qui il est. Brahma est là, en vous, et Maya vous empêche de vous souvenir de qui vous êtes. 

Lorsque vous vous éveillez du Rêve, vous redevenez Brahma, et vous recouvrez votre divinité. Alors, si Brahma en vous dit : « Bon, je suis éveillé ; mais qu’en est-il du reste de moi ? », comme vous connaissez les astuces de Maya, vous pouvez partager la vérité avec d’autres qui pourront aussi s’éveiller. Deux personnes sobres dans une réception remplie d’ivrognes peuvent davantage s’amuser. Trois personnes sobres, c’est encore mieux. Commencez par vous-même. Ensuite, les autres se mettront à changer, jusqu’à ce que tout le rêve, toute la réception soit sobre. 

Les enseignements qui nous viennent de l’Inde, des Toltèques, des Chrétiens, des Grecs – de toutes les civilisations du monde – découlent de la même vérité. Tous parlent de recouvrer sa divinité et de trouver Dieu en soi. Tous nous disent d’ouvrir notre cœur et d’acquérir la sagesse. Pouvez-vous imaginer ce que serait ce monde si tous les humains ouvraient leur cœur et y trouvaient l’amour ? Nous pouvons le faire. Chacun peut le faire à sa manière. Il ne s’agit pas de suivre des dogmes imposés ; il s’agit de vous trouver vous-même, et de vous exprimer de la façon qui vous est propre. Voilà pourquoi votre vie est une œuvre d’art. « Toltèque » signifie « artiste de l’esprit ». Les Toltèques sont ceux qui s’expriment avec le cœur, ceux qui ont un amour inconditionnel. 

Vous êtes en vie grâce à la puissance de Dieu, qui est la puissance de la Vie. Vous êtes la force de Vie, mais étant capable de penser, vous avez oublié qui vous êtes. Il est alors facile de penser : « Oh, mais il y a Dieu. Dieu est responsable de tout. Dieu me sauvera ». 

Non. Dieu est simplement venu vous dire – dire à Dieu en vous – que vous devez être conscient, faire un choix, avoir le courage de vous frayer un chemin à travers vos peurs et les transformer, afin de ne plus craindre d’aimer. La peur d’aimer est la peur le plus importante cultivée par les hommes. Pourquoi ? Parce que dans le Rêve de la Planète, avoir le cœur brisé fait de nous une victime, un « pauvre de moi ». 

Vous vous demandez peut-être : « Si nous sommes vraiment la Vie ou Dieu, comment se fait-il que nous ne le sachions pas ? » Parce que nous avons été programmés pour ne pas le savoir. On nous enseigne ceci : « Vous êtes humain ; voici vos limites ». Et ensuite nous limitons nos possibilités à cause de nos propres peurs. Vous êtes ce que vous croyez être. Les humains sont des magiciens puissants. Lorsque vous croyez être qui vous êtes, c’est effectivement ce que vous devenez. Et vous pouvez accomplir cela parce que vous êtes la Vie, vous êtes Dieu, l’Intention. Vous êtes capable de vous transformer en ce que vous êtes maintenant. Mais ce n’est pas votre raison qui contrôle votre puissance ; ce sont vos croyances. 

Vous voyez, tout tourne autour de la croyance. Quelles que soient les choses auxquelles nous croyons, ce sont-elles qui gouvernent notre existence, qui dirigent notre vie. Le système de croyances que nous nous créons est comme une petite boîte dans laquelle nous nous mettons ; nous ne pouvons pas nous en échapper, car nous croyons en être incapables. Telle est notre situation. Les humains créent leurs propres limites, leurs propres frontières. Nous décidons ce qui est humainement possible ou non. Puis, comme nous le croyons, cela devient vrai pour nous. 

Les prophéties Toltèques ont annoncé la venue d’un nouveau monde, d’une nouvelle humanité, dans laquelle les humains assumeront la responsabilité de leurs propres croyances et de leur existence. Le temps approche où vous serez votre propre gourou. Vous n’avez pas besoin que d’autres humains vous disent quelle est la Volonté de Dieu. Désormais, c’est vous et Dieu, face-à-face, sans aucun intermédiaire. Vous cherchiez Dieu, et vous l’avez trouvé en vous. Dieu n’est plus là-bas, hors de vous. Lorsque vous savez que la puissance de la Vie se trouve en vous, vous acceptez votre propre Divinité ; et vous restez humble, parce que vous voyez la même Divinité en chacun. Vous constatez à quel point il est facile de comprendre Dieu, parce que toute chose en est une manifestation. 

Le corps mourra, l’esprit se dissoudra aussi, mais pas vous. Vous êtes immortel ; vous existez depuis des milliards d’années, sous diverses formes, parce que vous êtes la Vie, et que la Vie ne peut pas mourir. Vous êtes dans les arbres, dans les papillons, les poissons, dans l’air, la lune, le soleil. Où que vous alliez, vous êtes là à vous attendre vous-même. 

Votre corps est un temple, un temple vivant dans lequel Dieu vit. Votre esprit est un temple vivant dans lequel Dieu vit. Dieu vit en vous en tant que Vie. La preuve que Dieu vit en vous est que vous êtes vivant. Votre Vie en est la preuve. Bien entendu, il y a des poubelles et du poison émotionnel qui encombrent votre esprit, mais Dieu est là aussi. 

Vous n’avez rien à faire pour atteindre Dieu ou l’illumination, ou pour vous éveiller. Personne ne peut vous conduire à Dieu. Quiconque dit qu’il vous guidera jusqu’à Dieu est un menteur, parce que vous y êtes déjà. Il n’y a qu’un seul être vivant, et, que vous le vouliez ou non, que vous y résistiez ou non, vous êtes déjà avec Dieu, sans effort. 

La seule chose qui reste à faire est de jouir de la vie, d’être vivant, de guérir le corps émotionnel afin de créer sa vie de telle manière qu’on puisse partager ouvertement tout l’amour que l’on porte en soi. Le monde entier peut vous aimer, mais cet amour ne vous rendra pas heureux. Seul l’amour qui sort de vous vous rendra heureux. C’est cet amour-là qui fera la différence, et non celui que les autres ont pour vous. L’amour que vous avez pour chacun est votre moitié de la relation ; l’autre moitié peut provenir d’un arbre, d’un chien, d’un nuage. Vous représentez une de ces moitiés ; l’autre Est-ce que vous percevez. Vous êtes une moitié en tant que rêveur, et le rêve en est l’autre moitié. 

Vous êtes toujours libre d’aimer. Si vous faites le choix de démarrer une relation, et que votre partenaire joue le même jeu que vous, quel cadeau ! Lorsque votre relation se situera totalement hors de l’enfer, vous vous aimerez tellement que vous n’aurez plus du tout besoin l’un de l’autre. C’est par votre propre volonté que vous serez ensemble, afin de créer de la beauté. Et ce que vous créerez ensemble, c’est un rêve paradisiaque. 

Vous êtes déjà un maître de la peur et du rejet de soi ; vous êtes prêt maintenant à revenir à l’amour de vous-même. Vous pouvez devenir si fort et si puissant que votre amour pour vous vous permettra de transformer votre rêve de peur en un rêve d’amour, et votre souffrance en bonheur. Alors, comme le soleil, vous ne ferez que donner votre lumière et votre amour en permanence, sans conditions. Et lorsque vous aimez sans conditions, l’humain et le Dieu en vous s’harmonisent avec l’Esprit de la Vie qui se meut en vous. Votre vie devient l’expression de la beauté de l’Esprit. La vie n’est qu’un rêve, et si vous créez votre existence avec amour, votre rêve devient un chef-d’œuvre. 

Extrait de la maîtrise de l’amour – apprendre l’art des relations, Don Miguel Ruiz

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Notion de Dieu

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014

 jésus1La Foi donne à l’âme une force surhumaine et, si cette force est dirigée par l’Amour, ce flambeau Divin, elle éclaire la vie en cette âme ; celle-ci, alors, comprend, tout au fond d’elle, les lois Divines, elle sent l’Harmonie, l’Unité de la vie, en découvre alors les merveilles sans cesse nouvelles et toujours plus belles. La Foi n’est pas la superstition ; la Foi ne s’attache pas aux formes qui ne sont que des apparences ; la véritable Foi est la fille de la liberté, de la raison et aussi, de l’intuition. La Foi se traduit mais ne s’explique pas. C’est par la contemplation intime, la méditation et le sentiment de la Vie universelle qu’on arrive à acquérir la Foi. D’ailleurs, c’est déjà croire que respecter et aimer l’oeuvre Divine et, mieux encore que tous les prêches, les sermons et les dissertations philosophiques, la nature est l’école de la Foi et l’éducatrice de l’âme

L’harmonie universelle

Si l’homme voulait bien regarder autour de soi, analyser la vie dans ses plus humbles manifestations, voir avec son intelligence tout en sentant avec son coeur, il ne pourrait nier l’Intelligence prévoyante qui préside à la Vie. 

Dans tout l’Univers, cette Vie est assurée par des lois harmonieuses et se renouvelle, se transforme incessamment ; chaque existence particulière faisant sa part active dans l’oeuvre générale. Il ne faut jamais avoir songé un instant à l’ingéniosité vitale qui assure à la graine sa maturité, son éclatement, sa germination ; il ne faut jamais avoir regardé naître, croître le moindre brin d’herbe pour ne pas admirer la sagesse, la sollicitude avec lesquelles sont assurées les phases d’évolution du plus humble des êtres. 

La science a beau constater, contrôler les phénomènes vitaux, elle n’en trouve pas la source si elle nie Dieu et, quelle que soit l’ingéniosité d’un système philosophique, scientifique, il croule s’il n’admet pas, comme Foyer de Vie, comme point de départ de toutes les forces qui assurent la Vie, un Être puissant, suprêmement intelligent. Certes, la nature semble un grand mécanisme qui répète aveuglément, inconsciemment semble-t-il ces gestes de vie mais, cependant, il faut bien qu’en elle soit enclose une Intelligence première : Celle qui a édicté les lois qui font se transmettre, se renouveler la vie ; et ces lois, à les étudier de près sont si belles, si harmonieuses, si généreuses qu’elles ne peuvent émaner que d’un Esprit suprêmement savant, suprêmement bon, comme aussi, leur application ne peut être que la manifestation d’une Force suprêmement puissante. Que l’homme examine la vie en lui ou autour de lui ; il ne peut qu’admirer, sans comprendre peut-être, ce qu’il sent si beau, si grand sous la simplicité apparente de la vie ; ce n’est que, parce qu’il est orgueilleux et pense que tout cela lui est dû, qu’il n’a pas un élan de reconnaissance humble vers la Source secrète des merveilles qui l’entourent, et parce qu’il est aveuglé spirituellement par cet orgueil, qu’il ne reconnaît pas la Grandeur, la Beauté, l’Harmonie de la Vie. 

Preuves de l’existence de Dieu – Les enseignements de la nature

Il est bien des voluptés raffinées que ne traduit aucun mot : celles que procure la contemplation Divine dans la liberté de la nature sont de celles-là. Il faut déjà vivre par l’âme pour les ressentir ; ce sont des délices sans cesse renouvelées, c’est la communion de l’âme humaine en la fraternité de toutes les âmes, en l’harmonie Divine. 

Le spiritualiste sent très bien, en chaque arbre, en chaque animal, en chaque plante une âme, un principe Divin et pour lui, ce n’est pas un simple mythe poétique que d’entendre un de ses frères répondre à son âme à lui ; l’Harmonie qui déborde de toute la Vie l’inonde d’une joie intime qui ne peut s’exprimer, parce qu’elle est ressentie en l’âme même et que l’intelligence ne peut l’expliquer ; mais l’âme comprend très bien le langage de ses soeurs ; la caresse d’âme des arbres, des feuilles lui parvient très bien et semble l’attirer, la retenir plus particulièrement près de certains arbres, près de certaines humbles et muettes créatures. 

La contemplation de la nature dans son épanouissement ou son sommeil est une source d’enseignements Divins sans cesse renouvelés. On apprend à connaître Dieu rien qu’en regardant avec l’âme la merveille d’architecture, de chimie et d’art que représente, à elle seule, la feuille menue qui ouvre au premier souffle tiède ses tulles gaufrés, et le salut des arbres sous le vent semble fraternel tant on y sent avec certitude la communauté d’origine de toutes les créatures : soeurs Divines et filles bien aimées d’un Père suprêmement grand et généreux. À chaque nouvelle merveille, l’âme comprend davantage la sollicitude, la sagesse Divine, en constate mieux encore l’Unité, la Beauté de la Vie. Devant l’intensité de cette Vie, l’esprit entrevoit la multitude des forces mises en action par la volonté Divine pour maintenir, propager, multiplier cette Vie. L’âme sent une foule invisible d’auxiliaires Divins dont l’activité incessante et harmonieuse assure l’équilibre des moyens de Vie dans tous les domaines de l’être. On peut dire que l’âme, alors, est capable de ressentir les vibrations de Vie qui s’échappent de toute la nature, et c’est là qu’elle trouve la connaissance la plus haute de la Vérité et la prescience de Dieu ; c’est pour elle un enchantement que cette découverte, cette compréhension de Dieu dans la multitude des humbles créatures ; cette assurance de la plénitude de Vie dans le plus modeste des êtres. 

Oui, c’est une leçon de grandeur que donne la nature à qui sait lire en elle. Aucun livre humain ne peut la remplacer tant elle offre de sujets de méditation et d’objets d’admiration ; il semble même que l’âme humaine ne soit assez vaste pour contenir la richesse spirituelle qui émane de l’étude de cette nature. Quand l’esprit, constatant l’Harmonie et la Beauté des lois de la vie, peut balbutier les premières lettres du secret Divin, le cœur, alors, devant tant de magnificence, déborde d’une infinie et Divine émotion, d’un bonheur supra humain ; avant-goût des félicités suprêmes que donne la connaissance. 

Les voix de la nature

La forêt offre à ceux qui savent l’entendre l’harmonie de concerts variés. Chaque arbre a son langage, chaque feuillage son bruissement particulier, murmure ou tonnerre, suivant les accords du vent. Si vous pouviez connaître ce qu’un esprit de la forêt sait sur chacun de ses grands frères,… 

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