Notion de Dieu
Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014
La Foi donne à l’âme une force surhumaine et, si cette force est dirigée par l’Amour, ce flambeau Divin, elle éclaire la vie en cette âme ; celle-ci, alors, comprend, tout au fond d’elle, les lois Divines, elle sent l’Harmonie, l’Unité de la vie, en découvre alors les merveilles sans cesse nouvelles et toujours plus belles. La Foi n’est pas la superstition ; la Foi ne s’attache pas aux formes qui ne sont que des apparences ; la véritable Foi est la fille de la liberté, de la raison et aussi, de l’intuition. La Foi se traduit mais ne s’explique pas. C’est par la contemplation intime, la méditation et le sentiment de la Vie universelle qu’on arrive à acquérir la Foi. D’ailleurs, c’est déjà croire que respecter et aimer l’oeuvre Divine et, mieux encore que tous les prêches, les sermons et les dissertations philosophiques, la nature est l’école de la Foi et l’éducatrice de l’âme.
L’harmonie universelle
Si l’homme voulait bien regarder autour de soi, analyser la vie dans ses plus humbles manifestations, voir avec son intelligence tout en sentant avec son coeur, il ne pourrait nier l’Intelligence prévoyante qui préside à la Vie.
Dans tout l’Univers, cette Vie est assurée par des lois harmonieuses et se renouvelle, se transforme incessamment ; chaque existence particulière faisant sa part active dans l’oeuvre générale. Il ne faut jamais avoir songé un instant à l’ingéniosité vitale qui assure à la graine sa maturité, son éclatement, sa germination ; il ne faut jamais avoir regardé naître, croître le moindre brin d’herbe pour ne pas admirer la sagesse, la sollicitude avec lesquelles sont assurées les phases d’évolution du plus humble des êtres.
La science a beau constater, contrôler les phénomènes vitaux, elle n’en trouve pas la source si elle nie Dieu et, quelle que soit l’ingéniosité d’un système philosophique, scientifique, il croule s’il n’admet pas, comme Foyer de Vie, comme point de départ de toutes les forces qui assurent la Vie, un Être puissant, suprêmement intelligent. Certes, la nature semble un grand mécanisme qui répète aveuglément, inconsciemment semble-t-il ces gestes de vie mais, cependant, il faut bien qu’en elle soit enclose une Intelligence première : Celle qui a édicté les lois qui font se transmettre, se renouveler la vie ; et ces lois, à les étudier de près sont si belles, si harmonieuses, si généreuses qu’elles ne peuvent émaner que d’un Esprit suprêmement savant, suprêmement bon, comme aussi, leur application ne peut être que la manifestation d’une Force suprêmement puissante. Que l’homme examine la vie en lui ou autour de lui ; il ne peut qu’admirer, sans comprendre peut-être, ce qu’il sent si beau, si grand sous la simplicité apparente de la vie ; ce n’est que, parce qu’il est orgueilleux et pense que tout cela lui est dû, qu’il n’a pas un élan de reconnaissance humble vers la Source secrète des merveilles qui l’entourent, et parce qu’il est aveuglé spirituellement par cet orgueil, qu’il ne reconnaît pas la Grandeur, la Beauté, l’Harmonie de la Vie.
Preuves de l’existence de Dieu – Les enseignements de la nature
Il est bien des voluptés raffinées que ne traduit aucun mot : celles que procure la contemplation Divine dans la liberté de la nature sont de celles-là. Il faut déjà vivre par l’âme pour les ressentir ; ce sont des délices sans cesse renouvelées, c’est la communion de l’âme humaine en la fraternité de toutes les âmes, en l’harmonie Divine.
Le spiritualiste sent très bien, en chaque arbre, en chaque animal, en chaque plante une âme, un principe Divin et pour lui, ce n’est pas un simple mythe poétique que d’entendre un de ses frères répondre à son âme à lui ; l’Harmonie qui déborde de toute la Vie l’inonde d’une joie intime qui ne peut s’exprimer, parce qu’elle est ressentie en l’âme même et que l’intelligence ne peut l’expliquer ; mais l’âme comprend très bien le langage de ses soeurs ; la caresse d’âme des arbres, des feuilles lui parvient très bien et semble l’attirer, la retenir plus particulièrement près de certains arbres, près de certaines humbles et muettes créatures.
La contemplation de la nature dans son épanouissement ou son sommeil est une source d’enseignements Divins sans cesse renouvelés. On apprend à connaître Dieu rien qu’en regardant avec l’âme la merveille d’architecture, de chimie et d’art que représente, à elle seule, la feuille menue qui ouvre au premier souffle tiède ses tulles gaufrés, et le salut des arbres sous le vent semble fraternel tant on y sent avec certitude la communauté d’origine de toutes les créatures : soeurs Divines et filles bien aimées d’un Père suprêmement grand et généreux. À chaque nouvelle merveille, l’âme comprend davantage la sollicitude, la sagesse Divine, en constate mieux encore l’Unité, la Beauté de la Vie. Devant l’intensité de cette Vie, l’esprit entrevoit la multitude des forces mises en action par la volonté Divine pour maintenir, propager, multiplier cette Vie. L’âme sent une foule invisible d’auxiliaires Divins dont l’activité incessante et harmonieuse assure l’équilibre des moyens de Vie dans tous les domaines de l’être. On peut dire que l’âme, alors, est capable de ressentir les vibrations de Vie qui s’échappent de toute la nature, et c’est là qu’elle trouve la connaissance la plus haute de la Vérité et la prescience de Dieu ; c’est pour elle un enchantement que cette découverte, cette compréhension de Dieu dans la multitude des humbles créatures ; cette assurance de la plénitude de Vie dans le plus modeste des êtres.
Oui, c’est une leçon de grandeur que donne la nature à qui sait lire en elle. Aucun livre humain ne peut la remplacer tant elle offre de sujets de méditation et d’objets d’admiration ; il semble même que l’âme humaine ne soit assez vaste pour contenir la richesse spirituelle qui émane de l’étude de cette nature. Quand l’esprit, constatant l’Harmonie et la Beauté des lois de la vie, peut balbutier les premières lettres du secret Divin, le cœur, alors, devant tant de magnificence, déborde d’une infinie et Divine émotion, d’un bonheur supra humain ; avant-goût des félicités suprêmes que donne la connaissance.
Les voix de la nature
La forêt offre à ceux qui savent l’entendre l’harmonie de concerts variés. Chaque arbre a son langage, chaque feuillage son bruissement particulier, murmure ou tonnerre, suivant les accords du vent. Si vous pouviez connaître ce qu’un esprit de la forêt sait sur chacun de ses grands frères,…
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