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Le bien-être est déjà là

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

printempsUn bon thérapeute ne regarde pas « seulement » la maladie, mais aussi tout ce qui est en bonne santé chez un malade. L’expression « prendre soin de l’Etre », chez les thérapeutes d’Alexandrie, peut sembler paradoxale. Elle revient à dire : «soigner Dieu dans l’autre». Soigner Dieu ?… Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

Soigner Dieu dans l’autre, c’est croire et expérimenter que l’autre va guérir à partir du point de santé qui est en lui. Quand on parle de la nature de bouddha en nous, il s’agit de ce quelque chose en nous qui n’est pas malade, déjà éveillé, non né, non conditionné.

Nous sommes déjà sauvés, déjà guéris, en bonne santé, mais nous ne le savons pas, nous n’en faisons pas l’expérience. L’expérience du salut (soteria), c’est l’esprit saint en nous.

Ce n’est pas le médecin qui guérit, mais la nature. Le thérapeute, quel qu’il soit, met la personne qui souffre dans les conditions qui permettront à la nature de la soulager.

C’est l’Etre qui guérit de l’intérieur. Cela suppose de la part du thérapeute, ou de celui qui est sur un chemin spirituel – celui qui travaille au bien-être de tous les vivants – de savoir que le bien-être est déjà là, ce n’est donc pas lui qui l’apporte.

Nous devons nous le répéter chaque fois que nous soignons quelqu’un : nous n’allons pas guérir la personne, nous allons simplement créer les dispositions les plus favorables pour que puisse opérer ce qui est sain en elle.

Ce n’est pas nous qui allons apporter ce qu’il y a de plus précieux, car cela se trouve déjà dans la personne. Il y a au milieu de nous quelqu’un que nous ne connaissons pas ; il y a au cœur de nous une dimension de vie, de plénitude, de paix, que nous n’avons jamais goûtée.

Cette considération nous permet de soigner les autres sans désespérer, car le désespoir nous guette sur ce chemin. Quand on voit toutes les souffrances du monde, on se dit qu’on n’y arrivera jamais! Il faut pourtant croire que la santé sera la plus forte, que le bonheur aura le dernier mot ; mais cela suppose une certaine expérience de l’Éveil ou de la libération (soteria) chez celui qui accompagne une personne qui souffre. 

Dans la tradition chrétienne, on parle de l’esprit du Christ, de la nature du Christ, de l’être du Christ: «Là où je suis, je veux que vous soyez aussi … Tout ce que vous faites aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites.» C’est parfaitement clair : quand on fait quelque chose à quelqu’un, on ne le fait pas seulement à ce quelqu’un qui est là, on le fait aussi au Christ qui est en lui, qui est son « Je Suis » essentiel.

Tout être, quel qu’il soit, est porteur de la nature du Christ, de la nature divine. Dans tout être il y a cette Présence de ce qui est libre, de ce qui est sauvé ; on peut alors agir sans être désespéré : quand on fait quelque chose de l’extérieur, cela « coopère » aussi de l’intérieur.

D’où l’importance de la prière dans tous les actes que l’on pose, appeler chez l’autre la Présence, le réveil de son Esprit, parce que c’est de l’intérieur qu’il peut être guéri. Face à certaines maladies mentales difficiles, douloureuses, on sait qu’on ne peut rien de l’extérieur ; tout ce qui est dit ou fait risque au contraire de conforter le délire. Mais on peut appeler à l’intérieur de celui qu’on accompagne, l’Être qui sait le guérir et le sauver : cette forme de prière s’appelle l’intercession. 

Jean Yves Leloup – Extrait de : La montagne dans l’océan – Editions Albin Michel 

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La graine deviendra l’arbre

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

 téléchargement (3)« Chaque enfant qui naît est la preuve de l’espoir que Dieu met dans les êtres humains. »

J’ai « l’espoir » de voir cet article devenir un partage de vie entre vous et moi pour que tous les enfants du monde réalisent l’espérance qu’ont mis en eux leurs parents et le monde. Si nos ancêtres n’avaient pas eu cette puissance de l’espoir en actes, s’ils n’avaient pas entrepris de franchir les obstacles et les épreuves de la vie, nous n’existerions pas… La force de leurs pensées était de réaliser dans l’avenir quelque chose de favorable pour leurs familles. Leur détermination était décuplée par la pensée de créer un monde de paix. Aujourd’hui, où en sommes nous personnellement ? Est-ce que l’espoir nous manque ! Comment agir efficacement pour incarner le potentiel de la graine qui donnera un arbre de vie ? 

Tout espoir de bonheur, de succès ou de guérison, est logique et souhaitable tant qu’il sert de motivation pour avancer, mais attention si les actes à poser ne suivent pas. Un espoir sans acte pour concrétiser le rêve peut tourner à la croyance et votre pensée risque de se mettre en « mode victime ». Quand vous êtes découragés, angoissés, tristes ou fatigués, avez-vous remarqué combien l’impression de manquer d’énergie vous envahit.

Vous venez de vous brancher sur « Radio souffrance », votre lampe torche se décharge, l’espoir aussi ; le désespoir s’invite alors comme une fatalité ou une malchance. Quel est ce mécanisme mental dans lequel la pensée dérape et broie du noir, ce mécanisme « menteur » qui nous enferme dans une prison mentale ?

C’est l’identification à « l’image que j‘ai de moi », moi, celui qui contrôle ou qui attend, celui qui veut que les évènements et les choses arrivent suivant ses plans et ses projections. Faisant ainsi nous ne lâchons rien. Par contre nous attendons que les autres lâchent prise, qu’ils nous donnent ce que nous espérons, qu’ils nous consolent tandis que nous boudons, qu’ils nous comprennent tandis que nous râlons ou réagissons par la colère ou l’indifférence. Toutes ces stratégies nous maintiennent prisonnier de l’image que nous avons de nous-même déjà enfermé dans notre cage mentale. Nous misons sur nos stratégies d’humain prisonnier sans espoir de sortie ou de délivrance alors que la porte de la cage est ouverte. Le seul lieu où peut se développer le potentiel de la graine à travers l’espoir, est dans notre esprit face aux épreuves du quotidien. C’est savoir utiliser une pensée puissante, créatrice et discriminatrice, une pensée insoumise aux regrets et aux plaintes, une « pensée-laser » qui utilise un minimum d’énergie pour éclairer très loin. En réalité tous les sages vous disent : « Vous êtes en dehors de la cage » ! 

Volez de vos propres ailes, n’emportez pas vos échecs avec vous dans vos projets ou espérances. Apprenez la lucidité et la patience! N’abandonnez pas avant d’avoir commencé ! Tout vient à point à qui sait attendre sans se désespérer. Ne regrettez pas, apprenez de vos regrets… : apprenez à faire « ami-ami avec vos émotions, votre façon de penser et d’agir. Tout est apprenti-sage. Laissez la vie vous enseigner son intelligence, sa créativité et son ordre ! Ayez de la gratitude car vous pouvez exister vous personnellement et réjouissez-vous d’avoir des parents et une terre comme grands parents! L’espoir est un mouvement de l’imaginaire entre le rêve et la réalité. Ce qui compte ce n’est pas seulement le résultat mais la façon d’y arriver. Ne désirez pas plus mais essayez de mieux vivre avec ce que la vie vous présente à l’endroit où vous êtes. Embellissez votre regard sur le monde au lieu de vouloir le changer.

David Ciussi  david.ciussi@numericable.fr 
www.davidciussi.net

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Il est trop tard pour être pessimiste.

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

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Il est trop tard pour être pessimiste. Je sais qu’un homme, même seul, peut abattre tous les murs. Il est trop tard pour être pessimiste. Dans le monde, quatre enfants sur cinq vont à l’école. Jamais l’instruction n’a été donnée à tant d’êtres humains. Chacun peut agir, du plus pauvre au plus riche. Le Lesotho, l’un des pays les plus démunis de la planète, est celui qui investit le plus largement ses richesses dans l’éducation. Le Qatar, l’un des plus riches, s’ouvre aux meilleures universités du monde. La culture, l’éducation, la recherche, l’innovation, sont des ressources inépuisables. Face aux malheurs et aux souffrances, des millions d’O.N.G. apportent la preuve que la solidarité des peuples est plus forte que l’égoïsme des nations. Au Bengladesh, un homme a eu l’idée de créer une banque impensable : elle ne prête qu’aux pauvres. En 30 ans à peine, elle a changé la vie de 150 millions de personnes dans le monde.

La solidarité des peuples est plus forte que l’égoïsme des nations

L’Antarctique est un continent aux ressources immenses que personne ne pourra plus s’approprier, une réserve dédiée à la paix et à la science. Un traité signé par 49 états en a fait le bien de l’humanité entière. Il est trop tard pour être pessimiste. Les gouvernements protègent près de 2% de leur eau territoriale : c’est peu, mais c’est déjà deux fois plus qu’il y a dix ans. Les premiers parcs naturels ont un peu plus d’un siècle, ils recouvrent près de 13% des continents, ils créent des espaces où l’activité humaine se conjugue à la préservation des espèces, des sols et des paysages. Cet accord des hommes et de la terre peut devenir la règle, et non plus l’exception. Aux Etats-Unis, New York a compris les services que rend la nature. Ses forêts et ses lacs fournissent l’eau potable de toute la ville. En Corée du sud, les forêts avaient été dévastées lors de la dernière guerre. Grâce à un programme national de reboisement, elles couvrent de nouveau 65% de la surface du pays. Plus de 75% du papier est recyclé. Le Costa Rica a fait son choix entre dépenses militaires et préservation de son territoire. Le pays n’a plus d’armée. Il a préféré mettre ses ressources dans l’éducation, l’écotourisme et la protection de sa forêt primaire. Le Gabon est l’un des plus grands producteurs de bois au monde. Il a imposé la coupe sélective : pas plus d’un arbre pour chaque hectare. Sa forêt est l’une de ses principales ressources économiques, mais elle a le temps de se régénérer. Des labels existent qui garantissent la bonne exploitation des forêts. Ils doivent devenir la norme obligatoire. Entre producteur et consommateur, la justice est une chance pour tous. Quand le commerce est équitable, qu’il bénéficie à la fois au vendeur et à l’acheteur, chacun peut faire prospérer son travail et en vivre dignement. Quelle justice et quelle équité peuvent-elles s’établir entre ceux qui travaillent à la main et ceux qui engrangent leurs récoltes à la machine avec l’aide de leurs états ? Soyons des consommateurs responsables. Réfléchissons à ce que nous achetons. Il est trop tard pour être pessimiste. J’ai vu une agriculture à la mesure de l’homme. Elle peut nourrir la terre entière si la production de viande n’accapare pas la nourriture des hommes. J’ai vu des pêcheurs responsables de leurs prises et soucieux de la prospérité des mers.

La suite dans la revue N°35 – l’Avenir de l’Homme

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