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Le Tarot de Marrakech

Posté par othoharmonie le 28 février 2014

 

Hommage aux créateurs inconnus et aux terres ancestrales

Interview de Georges Colleuil

Marrakech

  Georges Colleuil vous avez réalisé avec le peintre Valadié un nouveau Tarot et écrit un livre dans lequel vous supposez une origine arabe au Tarot. Pouvez-vous nous expliquer votre démarche ? 

Nous avons voulu Valadié et moi-même, ressusciter le Tarot originel que d’anciennes légendes rattachent à la civilisation pharaonique. Il ne s’agit pas d’une origine exclusivement arabe. Sept sages venus d’Orient et d’Occident se seraient réunis à la fin du XIIème siècle dans la cité de Fez pour mettre en sécurité la totalité des savoirs universels disparus dans l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie et dont ils auraient conservé la mémoire. Depuis plus de deux mille ans le Tarot serait ainsi passé de mains en mains, calligraphié par un artiste de Marrakech en 1198, volé par des brigands, racheté par des cabalistes espagnols persécuté au XV° siècle, sauvé par l’amour d’une femme et quasiment échoué dans la ville de Marseille. Le Tarot contient donc dans ses symboles la mémoire d’une sagesse antique, colorée par l’énergie particulière de Marrakech.

  Comment expliquez-vous que les images du tarot aient pu traverser les siècles et les continents, déclenchant de telles passions ? 

En fait, ces images sont des archétypes. Modèles symboliques universels, les archétypes nous renvoient à ce qu’il y a d’universel dans l’homme… l’humain ! Le Tarot est donc humaniste il nous rapproche de notre humanité. Bien sûr il a pu être perverti, détourné de son but et son sens a souvent été trahi.

   Quel est le point commun entre votre Tarot et l’esprit du Tarot en général, et quelles sont les différences avec le Tarot de Marseille par exemple ? 

Notre récit raconte l’histoire d’une résistance. Notre Tarot de Marrakech, comme tous les tarots du monde, synthétise nos aspirations et notre vision du monde. Il souhaite rendre hommage à l’esprit du Tarot qui depuis des millénaires résistent à la confiscation de la connaissance. Le Tarot suit l’évolution des mentalités. Il est le témoin de son temps. Il interpelle les artistes depuis toujours. Salvador Dali, Niki de Saint Phalle, aujourd’hui Valadié. Il inspire les poètes, Breton, Nerval, Apollinaire, les écrivains, Italo Calvino, Swift, Jules Verne. Il sert de modèle aux constructeurs de cathédrales, de blason aux grandes familles italiennes de la Renaissance. Il constitue une grille de lecture philosophique, un grimoire alchimique. On l’utilise comme test de projection psychologique, outil de développement personnel, de méditation, de voyance, de coaching… A la cour des Miracles comme dans les grottes secrètes d’Orient, il sert de carte d’identité aux sans-papiers. Chaque Tarot, et il y en a des dizaines de milliers différents, met l’accent sur un aspect plutôt que sur un autre. Le « Marrakech » s’intéresse plus particulièrement aux mémoires oubliées qui continuent à vibrer en chacun d’entre nous, et surtout au caractère universel de ces mémoires.

  Les signes et symboles qui sont dans vos lames, les avez-vous voulus ? quelle est la part d’intuition, de connaissances cachées, de choix délibérés, etc.

Eternelle question du processus créatif. « L’auteur veut dire que… ! » Soit il l’a dit – et ce n’est pas nécessaire d’en rajouter, soit il ne l’a pas dit – et alors on est dans une autre alternative : Il ne l’a pas dit mais ça se dit en lui – il ne l’a pas dit mais je le lis en lui !

  En fait quelle est la part de l’inconscient de l’auteur et celle du lecteur ? 

La question est de savoir si ce que je rencontre dans un poème, une musique ou une peinture est plus ou moins réel que ce que l’auteur y a mis. Le Tarot se prête à cette réflexion. Quelle est la part de l’inconscient de l’auteur, de son intuition, de son inspiration et la part de projection du lecteur ? Nous avons abordé la création du Tarot de Marrakech sous cet angle.

  Quel est le message du tarot de Marrakech ? 

Nous avons voulu dire des choses mais sans velléité de transmettre un message. Sachant l’intérêt du processus de projection dans le Tarot, nous avons laissé de grandes possibilités d’interrogation aux lecteurs. Il y a ce que nous avons « voulu dire », ce qui « se dit » à notre insu et ce qui est projeté par le lecteur. Celui-ci a le choix entre « l’auteur a voulu dire que » et « ce que je vois ou comprends est la projection de mes désirs ou de mes peurs ». C’est une des particularités du Tarot d’être en permanence réécrit par ses créateurs mais aussi par celui qui l’utilise.

  Pouvez-vous comparer deux lames ? 

Le Mat et le Mejnoun. Tous deux libres parce que hors les cadres et cheminant loin des sentiers battus. Ils flirtent tous les deux entre folie et sagesse. La sagesse du Mat est atypique et rebelle, celle du Mejnoun est folie d’amour.

  Pour quoi dites-vous que le fou d’amour est un authentique sage ? 

Parce qu’il a dépassé le besoin d’être aimé et prodigue tout son amour avec une vraie générosité. Il ne souffre pas du sentiment d’insécurité affective propre aux hommes en général. Cela ne l’empêche pas de connaître le chagrin mais son chagrin n’est pas une plainte, il se transforme en un chant universel, que les hommes se transmettent ensuite de générations en générations… Le fou d’amour ne connait pas le désespoir car il est fou d’amour pour l’amour, il aime l’amour et l’amour jamais ne l’abandonne.

  Mais il est rejeté par la société ! 

Oui, les hommes ne lui font pas de place au sein de leur communauté. Le Mejnoun, comme le Mat, ne sont inscrits dans aucun parti, n’appartiennent à aucune confrérie, ils ne cotisent à aucune caisse, si ce n’est à la caisse d’insécurité sociale… Le Mat est rebelle à la société, c’est un contrebandier un sdf, un hors la loi, un voyou, un insoumis. Il est insaisissable, inclassable, incassable. Le Mejnoun est tout entier tourné vers l’amour. Les scorpions, les serpents et les hyènes tentent de le détourner de son chemin de sagesse mais ils n’y parviennent pas. Son regard est illuminé. Certains diraient allumé ! Le sourire qu’il affiche est très différent de celui du Mat. Le sourire du Mat est cynique, ironique, j’menfoutiste, provocateur, moqueur comme le chant du merle… Celui du Mejnoun est réjoui, comblé, ravi. Ravi comme si on l’avait ravi des territoires de la médiocrité et qu’un Djinn bienveillant, s’étant emparé de son âme, l’avait conduite vers des terres radieuses !

  téléchargement (3)Georges Colleuil anime des séminaires sur le Tarot de Marrakech et ses méthodes de tirage. Paris les 26 et 27 avril 2008 ou Annecy les 24 et 25 mai 2008. 

  Pour tout renseignement : 06 12 51 87 31 Visitez les sites www.georgescolleuil.comwww.tarotdemarrakech.com

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Donner à l’inconscient la permission d’exister

Posté par othoharmonie le 28 février 2014

images (3)par Raynald Bouchard
Article publié dans la revue Vie et Santé du mois d’octobre 2005 

L’imaginaire, étroitement lié à l’inconscient, est géré par des ressources créatrices. C’est une sorte de sixième sens permettant d’élargir notre conscience afin d’accèder à une plus grande compréhension de soi et des autres. 

Voilà une définition de l’imaginaire très différente de celle du Petit Robert qui fait plutôt référence à quelque chose d’irréel, de fictif, de fabuleux, de mythique ou de chimérique. C’est pourtant cette définition qu’emploie Sylvain Bélanger pour expliquer l’Écoute imaginaire, une approche intuitive qu’il a développée depuis une dizaine d’années. Cette écoute, que l’on pratique comme si on était dans un état de rêve, permet non seulement de mieux comprendre sa propre dynamique énergétique, psychique ou spirituelle, mais aussi celle d’une autre personne. « À l’aide de techniques précises et accessibles à tous, il est possible, selon lui, d’utiliser l’imaginaire pour observer un champ d’énergie autour d’un être humain. Le but de la pratique de l’Écoute imaginaire est de faire en sorte que la personne aidée comprenne d’abord la raison d’être des dynamiques qui l’animent pour ensuite les rééduquer afin qu’elle retrouve la voie de l’équilibre. » 

Donner à l’inconscient la permission d’exister 

Comprendre les mécanismes de l’intuition 

Après avoir reçu un enseignement auprès de chamans et guérisseurs, un monde qu’il décrit comme fascinant mais par trop hermétique et ésotérique, Sylvain a acquis la conviction qu’il était possible d’expliquer et d’enseigner les mécanismes de l’intuition de façon moderne, ordinaire et sans connotation magique ou mystique. Cette conviction l’a progressivement conduit à prendre conscience que l’intuition se développait par l’apprivoisement du monde imaginaire. Pour lui, l’écoute dont il est question ici n’a pas le sens qu’on lui donne habituellement. « Il faut, dira-t-il, apprendre à capter les messages inconscients qui se manifestent à soi sous la forme d’images, de voix ou de sensations. » 

S’ouvrir aux perceptions imaginaires 

La première étape du processus consiste, selon Sylvain Bélanger, à décrire ce que l’on observe. Il suffit ensuite de questionner la raison d’être des manifestations imaginaires en comprenant bien qu’elles peuvent nous répondre et dévoiler leurs besoins. Au fur et à mesure que l’on s’ouvre à ces perceptions imaginaires, affirme-t-il, on découvrira un univers en soi, régi par une sagesse extraordinaire. On découvrira aussi que cette sagesse propose une voie d’unification permettant à chacune des énergies perturbées de s’harmoniser. Un véritable échange énergétique, psychique et spirituel s’en suit alors, ouvrant la porte à la rééducation du champ d’énergie qui anime la personne aidée. Le but du thérapeute en Écoute imaginaire est essentiellement, en établissant une relation de confiance et de communication avec la personne aidée, de favoriser l’équilibre entre l’intelligence de son corps souhaite et ses propres souhaits. 

Les deux pieds sur terre 

Pratiquer la technique de l’Ecoute imaginaire nécessite toutefois un apprentissage pour apprendre à faire confiance à ces perceptions imaginaires que nous ne sommes pas habitués de valoriser. « Donner du pouvoir au monde imaginaire est très confrontant puisqu’il nécessite d’avoir la foi en lui, ce qui implique de faire davantage confiance à ce que nous ressentons qu’à notre côté rationnel. » Cet apprentissage, conclut-il, nécessite conséquemment une démarche personnelle encadrée pour assurer que l’on restera bel et bien les deux pieds sur terre. 

Un travail de précurseur 

Le mot de la fin qu’on retrouve dans un des livres écrits par Sylvain Bélanger. “Si j’ai rarement douté des qualités intuitives des divinateurs, c’est tout l’aspect magique ou mystique entourant leur don qui me met mal à l’aise. Trop désincarné. À ce compte, nous n’avons guère évolué depuis le Moyen-Âge. Si on n’avance pas plus vite sur ce plan, c’est que la collectivité a toujours craint, dénigré et inhibé l’instrument qui la mettrait en lien direct avec ses aptitudes intuitives et son monde inconscient : l’imaginaire ! 

Il y a dans cette réflexion beaucoup d’incitatifs à approfondir le travail de précurseur de Sylvain Bélanger qui offre des thérapies individuelles d’Ecoute imaginaire dans son bureau de Montréal et donne en plus des conférences et séminaires en Europe francophone, particulièrement en Belgique où, comme il ironise un peu, les gens subissent moins l’influence du fast-food ésotérique importé des Etats-Unis. Il nous invite à écouter les personnages imaginaires qui nous habitent et à suivre notre guide intérieur, question de donner à notre inconscient la permission d’exister !

issu du site : Donner à l’inconscient la permission d’exister

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Le reiki, source d’énergie

Posté par othoharmonie le 28 février 2014

Le reiki, source d'énergie avec Astrocenter


En Japonais, Rei signifie source et Ki signifie énergie. Découvert au 19e siècle par un médecin japonais, le reiki nous apprend à écouter notre corps et à nous détendre. Efficace et doux, nous l’avons testé pour vous…

Créé au 19e siècle par Mikao Usui, un professeur de médecine de Kyoto, il permet de faire circuler l’énergie dans le corps grâce à l’imposition des mains sur des zones bien définies. Le reiki ne se substitue pas à la médecine « traditionnelle » mais permet un mieux-être en cas de stress ou de douleurs en traitant la zone concernée. Egalement compatible avec des techniques comme la réflexologie plantaire, il en accentue les effets. Pour donner le reiki, il faut faire le calme dans sa tête – rassurez-vous, cela s’apprend ! On appel « canal », la personne qui administre le reiki : elle ferme les yeux et commence le traitement en posant les mains environ trois minutes par zone. La personne qui reçoit le reiki ferme également les yeux et se détend. Les picotements et la chaleur sont des exemples de sensations possibles tout au long de la séance. Cela permet de relâcher toutes les tensions et de se mettre à l’écoute de son corps. 

Le reiki, pour qui, pourquoi ?

Tout le monde peut recevoir le reiki : du nourrisson à la personne en fin de vie. Cette technique très douce peut même être pratiquée à quelques centimètres de la zone du corps si elle est sensible. Sa pratique peut avoir lieu en cas d’urgence : blessure ou crise d’angoisse seront vite traitées. Il n’est pas nécessaire de se déshabiller, ce est pratique les plus pudiques d’entre-nous. Si le consultant dispose d’une vingtaine de minutes, il est possible de recevoir un traitement complet, assis sur une chaise. On peut bien sûr s’autotraiter en posant ses mains sur une zone que l’on veut décontracter.

 

Autres usages du reiki

Moins connus mais tout aussi efficaces, ils s’adaptent à votre vie quotidienne.
En effet, on peut donner le reiki à un animal. Votre chien ou votre chat bénéficiera d’un moment de détente. S’il s’enfuit alors que vous tentez de le traiter, c’est qu’il n’en a pas besoin. En revanche, s’il se laisse faire, il reviendra certainement vous faire comprendre qu’il est prêt à renouveler l’expérience.

Pareil pour les plantes ! Imaginez que votre géranium favori manque d’eau. Arrosez-le et ensuite, posez vos mains autour du pot. Votre plante s’en trouvera revigorée. Passons à la cuisine : pour remplir vos petits plats d’amour, ne vous privez pas de poser vos mains autour du saladier !
Enfin, au bureau : que ce soit pour une lettre personnelle ou une déclaration d’impôts, rien ne vous empêche de transmettre cette énergie… Même si cela ne garantit pas une réduction d’impôts. Mais pour une lettre à un amoureux, c’est certainement très bénéfique car le reiki est une énergie d’amour qui nous guide et nous protège!
Cependant, pour pouvoir bénéficier de toutes ces applications aussi alléchantes qu’utiles il faut être initiée…

 

J’ai franchi le pas : j’ai passé mon premier degré

J’ai testé le reiki une ou deux fois en tant que consultante. J’ai très vite eu envie d’être initiée afin d’en recevoir les bienfaits et le faire découvrir à mes proches. J’ai aussitôt convaincu mon chéri, un grand sceptique, de me suivre dans l’aventure ! Nous avons suivi un stage de deux jours loin des centres commerciaux bondés, du ciné et du foot ! Formés par Françoise Goubert, Maître reiki au Cannet, nous avons pu nous relaxer totalement en recevant quatre rituels d’initiation (imposition des mains) entrecoupés de séances de méditation. Nous ne l’avions jamais pratiquée auparavant et nous avons essayé de sentir ce qu’est le « lâcher prise »…C’est assez difficile mais ce n’est pas insurmontable. De plus, apprendre à donner le reiki est une expérience très gratifiante. Depuis, nous nous entraînons mutuellement à traiter une personne assise. Cependant, l’apprentissage est long et passe par l’obtention de deux autres degrés… Le maître mot est la patience. D’ailleurs, il est conseillé d’attendre au moins trois mois entre les différentes étapes, le temps de digérer cette initiation en douceur …

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A la recherche du Soi

Posté par othoharmonie le 27 février 2014

 

Hommage à Arnaud DESJARDINS

AVT_Arnaud-Desjardins_1954Arnaud Desjardins nous parle du cheminement spirituel et de la relation au maître (le gourou)…

Le mot chemin, ou le mot voie, a été depuis toujours utilisé pour désigner la transformation possible à l’homme, transformation qui débouche sur ce que l’on a appelé éveil ou libération. Le Bouddha a même employé les mots véhicule et bateau, disant que lorsqu’on a utilisé un bateau pour passer sur l’autre rive, on n’a plus qu’à le laisser et à continuer sans lui. Il est parfaitement légitime de s’appuyer sur cette comparaison et de faire des rapprochements entre la sadhana et le voyage ou la navigation (c’est-à-dire le déplacement d’un lieu à un autre).

Quand on voyage, il est nécessaire de faire souvent le point en se demandant : « Où est-ce que je me trouve ? À quel degré de longitude, de latitude ? Quelle direction dois-je prendre ? Quelle distance ai-je franchie depuis mon point de départ ? Quelle distance me reste-t-il à franchir ? » Sur le chemin, il faut faire souvent le point, reprendre toutes les questions fondamentales, même celles qu’on croit résolues, et dix ans après, se reposer les questions qu’on se posait : « Qu’est-ce que je veux ? Sur quel chemin suis-je engagé ? Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce qui m’est demandé ? Pourquoi ? » Reprendre souvent les grandes notions fondamentales de la voie qu’on comprend de mieux en mieux, d’année en année, et leur donner un sens nouveau. Il ne faut pas penser qu’une fois pour toutes on a compris ce qu’était le mot méditation, ou n’importe quelle autre donnée concernant le chemin. Il s’agit d’une entreprise réellement nouvelle par rapport à tout ce que le courant d’existence nous a enseigné, une entreprise toujours nouvelle.

Dans l’existence, très vite, tout se répète. Celui qui a mangé d’un certain plat peut se dire : « Ce sera toujours la même chose toute ma vie, chaque fois que je remangerai de ce plat. » Si un homme a eu une fois des relations sexuelles avec une femme, il y a de fortes chances pour que ces relations sexuelles se répètent toujours identiques à elles-mêmes, sauf si cet homme et cette femme évoluent et se transforment, auquel cas leur sexualité se transformera aussi. Mais les expériences de la vie, très vite, deviennent répétition ; on ne vit plus rien de réellement nouveau. Au contraire, sur le chemin – si l’on y progresse vraiment – tout est tout le temps nouveau.

Par rapport à la voie, la vie consiste à rester sur place, comme quelqu’un qui vivrait toujours au même endroit et qui n’aurait d’autre horizon, pendant toute son existence, que les maisons de son village. La voie, au contraire, c’est le voyage. Je quitte mon village, je quitte les paysages auxquels je suis habitué, et chaque jour, à chaque kilomètre, je découvre de nouvelles montagnes, de nouvelles végétations. Après les plaines les montagnes, après les montagnes les plaines ; après les forêts les déserts, après les déserts les oasis, et de nouvelles forêts. Un des critères de l’engagement sur le chemin, c’est cette impression de renouvellement, de nouveauté. La vie, au lieu d’être fastidieusement pareille à elle-même, commence à apporter du nouveau tous les jours. Ce que j’appelle aujourd’hui méditation sera tout autre dans un an, et encore tout autre dans cinq ans. Si ma méditation se répète d’année en année toujours pareille, cela signifie que je ne suis pas sur le chemin, que je ne progresse pas. Tous les éléments de ce chemin évoluent.

Je peux même dire que le chemin, c’est la transformation du sens que nous donnons à un certain nombre de mots. Le mot « je », le mot « amour », le mot « liberté », sont de ceux dont le sens se transformera le plus au cours des années. Vous devez être parfaitement disponibles et souples, ne pas vous crisper involontairement sur le sens d’un mot, ne pas figer le sens d’un mot que vous avez utilisé d’une certaine façon, à un certain moment, et en rester là.
Il y a plus grave. Il existe un certain nombre de termes que nous avons connus avant même de nous engager sur un chemin réel. Qui n’a pas entendu prononcer les mots « libération », « éveil », « sagesse », « méditation », et ne s’en est pas fait mécaniquement une certaine idée (on devrait même dire qu’une certaine idée s’est faite en lui). Et puis, on arrive avec cette idée, avec ce sens qu’on donne au mot, sans songer à le mettre en question ; on fait comme si l’on savait de quoi il s’agit : « Je reconnais bien de quoi l’on parle » – alors que je ne reconnais rien du tout et que je ne sais pas de quoi l’on parle.

A la recherche du Soi dans SAGESSE 220px-2012-10-19_16-18-19-musee-beaux-arts-belfortUn des mots les plus critiques pour les Européens est le mot hindou gourou, qui est devenu tellement à la mode. Il vous faudra peut-être des années pour comprendre vraiment ce qu’est un gourou et il m’a fallu personnellement des années pour entrevoir peu à peu le sens véritable de ce mot. Ce n’est pas quand vous avez vu dans un livre sur l’hindouisme que le mot gourou peut s’interpréter étymologiquement comme « la lumière qui dissipe les ténèbres », que vous avez compris ce qu’est un gourou. Le mot « maître » en français, que nous employons pour un académicien ou un avocat, ne nous éclaire pas beaucoup plus. On dit bien de quelqu’un qu’ « il a trouvé son maître », quand il a trouvé celui devant qui il s’incline, à qui il va enfin se décider à obéir, alors que jusqu’à présent il n’en avait toujours fait qu’à sa tête. « Ni Dieu ni Maître. » « Maître » prend dans cette expression un sens autoritaire, comme le maître par rapport à l’esclave.

Nous pouvons penser aussi au maître d’école, avec tous les souvenirs conscients, semi-conscients ou inconscients qui se rattachent à cette notion. Rien de cela ne correspond vraiment à celle de gourou. Le fait est que dans tous les enseignements traditionnels, il y a des maîtres, que cette notion de maître est essentielle et qu’il est difficile pour l’Européen de se rendre compte à quel point elle est importante. Une grande partie du chemin consiste à chercher son maître et à le trouver. Certains ont mis des années, Tibétains, soufis, hindous, à aller de monastère en monastère, de confrérie en confrérie, pour trouver leur maître. Les hommes ont rarement idée qu’il est nécessaire de trouver un maître et se mettent rarement à sa recherche. Plus rares encore sont ceux qui trouvent leur maître (ce qui est autre chose que de rencontrer un certain nombre de sages).

Je sais maintenant par expérience, puisque je n’ai pas vécu et grandi en Orient et que je suis un pur Occidental, que cette notion de maître, de gourou, est celle sur laquelle on se trompe le plus au départ. On se trompe, parce qu’on croit assez vite qu’on sait de quoi il s’agit, alors qu’on ne le sait absolument pas. Quel genre de relation va s’établir avec un maître ? Quelle différence y a-t-il entre cette relation et toutes les autres relations que nous avons connues jusque-là ? La relation du disciple au gourou est une relation unique, incomparable. La première erreur consiste à penser qu’on peut pressentir dès le début quelle va être cette relation, la deviner ou la connaître, en référence à d’autres expériences qui n’ont réellement rien à voir avec elle. C’est un sujet immense, où l’on est à peu près certain de parler à des sourds, tellement ce dont il est question est incommensurable avec l’expérience courante. Si l’on vous dit : « la sagesse transcendante », « les états supra-conscients », vous vous rendez compte de quelque chose dont vous n’avez pas idée ; mais si l’on vous parle d’un gourou et qu’on traduit gourou par maître, vous pensez tout de suite que vous pouvez avoir une idée de quoi il s’agit, et c’est tout à fait faux.

Combien de personnes en France utilisent le mot « maître » ou « gourou » (« mon maître », « mon gourou »), alors qu’elles n’ont absolument pas établi avec cette personne la véritable relation de disciple à maître ? Celle-ci est très précise, ancienne, traditionnelle ; elle ne dépend de la fantaisie, de l’arbitraire ou de l’invention de personne, elle est tout à fait particulière. Ce mot gourou ou ce mot maître est employé à tort et à travers aujourd’hui. « Mon maître », « mon gourou » : aucun maître, aucun gourou le plus souvent ; simplement un moine, un swâmi, qu’on a pu rencontrer, admirer, et qui nous a donné sa bénédiction ou quelques instructions collectives. Voilà une première vérité à dire.

La seconde vérité, qui doit être dite et redite, c’est que si le maître est libre, libre de son inconscient, de ses peurs, de ses désirs, de son mental, le candidat-disciple, lui, ne l’est pas ; et ce n’est pas parce qu’il va se trouver en face d’un homme libre que, magiquement, il va se trouver libre lui-même. Il est inévitable, et il ne peut pas en être autrement, que le candidat-disciple approche le maître à travers sa non-liberté, à travers ses émotions réprimées, son inconscient, ses peurs, ses aspirations, ses illusions, tous les mensonges de son mental. On peut donc poser comme loi que, pendant des années, le candidat-disciple ne voit pas le maître tel qu’il est. Il ne voit que son maître, le maître conçu par son mental. Tous les phénomènes de transfert et de projection, étudiés et décrits en psychologie dans la relation patient-thérapeute, commencent aussi par jouer en face du gourou, pour le candidat-disciple.

Le maître a des possibilités supérieures à celles du thérapeute, dues à une transformation radicalement plus profonde de lui-même que celle produite chez le thérapeute par l’analyse didactique. Il y a certainement une immense différence entre un thérapeute et un gourou, mais il n’y a pas, le plus souvent, au départ du chemin, une immense différence entre un candidat-disciple et un homme ou une femme qui s’adresse à un thérapeute. Pendant longtemps, le candidat-disciple voit le gourou à travers son inconscient, son mental et ses projections. Pendant longtemps aussi, il se laisse impressionner par l’apparence extérieure du gourou, par des détails nombreux qui n’ont qu’une importance tout à fait secondaire, au lieu de saisir l’essence du gourou, c’est-à-dire sa fonction de guide et d’éveilleur. Il y a toute une « surface » par laquelle les différents gourous sont tous différents : il n’y a pas deux gourous qui soient pareils extérieurement. La liberté intérieure des gourous est la même, leur essence, leur vision sont les mêmes, puisqu’ils ont une vision objective, impersonnelle, et qu’ils sont morts à eux-mêmes ; mais l’apparence entre un pir soufi afghan, un maître tibétain, un gourou de naissance brahmane, est tout à fait différente.

Ce texte est extrait du livre d’Arnaud Desjardins :
A LA RECHERCHE DU SOI Adhyatma yoga - La Table Ronde (pour acheter ce livre)

Les quatre tomes de la série « À la Recherche du Soi » (À la Recherche du Soi, le Vedanta et l’inconscient, Au-delà du moi et « Tu es cela ») ont été publiés entre 1975 et 1980 et ils ont réédités. 
Notez que ces textes n’ont pas été écrits mais parlés : Arnaud Desjardins s’adressait alors directement à des auditoires restreints.

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Si nous savions exprimer notre intériorité

Posté par othoharmonie le 27 février 2014

 

 

220px-Vincent_Van_Gogh_-_SorrowLa violence, intériorisée ou extériorisée, résulte d’un manque de vocabulaire ; elle est l’expression d’une frustration qui n’a pas trouvé les mots pour se dire. Et pour cause : nous n’avons jamais acquis le vocabulaire de notre vie intérieure. Nous n’avons pas appris à décrire précisément ce que nous sentons ni quels sont nos besoins. Pourtant, depuis l’enfance, nous avons appris beaucoup de mots ; nous pouvons parler d’histoire, de géographie, de mathématiques, de science ou de littérature, nos pouvons décrire une technique informatique ou sportive, discourir sur l’économie ou le droit, mais les mots de la vie intérieure, quand les avons-nous appris ? En grandissant, nous nous sommes occupés de nos sentiments et de nos besoins pour tenter d’être à l’écoute de ceux de papa et maman, des frères et sœurs, de l’instituteur etc… « Fais ce que maman te dit de faire …, Fais ce que veut ton petit cousin qui vient jouer cet après-midi…, Fais ce qu’on attend de  toi » .

 

Et nous nous sommes ainsi mis à l’écoute des sentiments et des besoins de tous – patron, client, voisin, collègues de travail, sauf des nôtres ! Pour survivre et nous intégrer, nous avons cru devoir nous couper de nous-mêmes.

 

Un jour, cette coupure se paie. Timidité, dépression, doutes, hésitations à prendre une décision, incapacité de faire des choix, difficulté à s’engager, perte du goût de vivre. Au secours ! Nous tournons en rond comme l’eau dans un lavabo qui se vide ; L’engloutissement est proche ; Nous attendons qu’on nous repêche, qu’on nous donne des instructions et à la fois, nous ne pouvons plus entendre aucune recommandation. Nous sommes saturés de « Il faut que tu…, Il est grand temps que tu… Tu devrais… »

 

Nous avons fondamentalement besoin de nous trouver, nous, de nous ancrer solidement en nous-mêmes, de sentir de l’intérieur que c’est nous qui parlons, nous qui décidons et non plus nos habitudes, nos  conditionnements, nos peurs du regard de l’autre. Mais comment ?

 

  1. 1.      L’ESPACE MENTAL

La tête symbolise l’espace mental. C’est lui qui a bénéficié de l’essentiel de toute l’éducation que nous avons reçue. C’est lui que nous avons musclé, discipliné, affiné pour être efficace, productif, rapide. Notre cœur, lui, notre vie affective, notre vie intérieure, n’a pas reçu toute cette attention. Nous avons en effet appris à être sages et raisonnables, à prendre de bonnes décisions bien réfléchies, à analyser, catégoriser et étiqueter toutes choses et à les ranger dans des tiroirs bien distincts. Nous sommes devenus maître en logique et en raisonnement, et depuis l’enfance, c’est notre compréhension intellectuelle des choses qui a été stimulée, exercée, affinée et nuancée. Notre compréhension émotionnelle, elle, n’a été que peu ou pas encouragée, quand elle n’a pas été ouvertement découragée.

 

Dans cet espace mental, il y a quatre caractéristiques qui sont souvent la cause de la violence que nous nous faisons à nous-mêmes ou que nous imposons aux autres.

 

Les jugements, étiquettes et catégories – Nous jugeons l’autre ou une situation en fonction du peu que nous en avons vu et nous prenons le peu que nous en avons vu pour toute la réalité…. en un éclair, nous avons jugé. Plus vite que notre ombre. Nous ne savons rien de cette personne, qui est peut-être engagée avec passion dans un mouvement de jeunesse, une équipe de théâtre ou la recherche informatique et contribue ainsi de tout son talent et de tout son cœur au mouvement du monde. Mais comme quelque chose dans son aspect, dans sa différence, suscite en nous de la peur, de la méfiance et des besoins que nous ne savons pas décoder, nous jugeons. Vouez comme notre jugement fait violence à la beauté, la générosité, la richesse qu’il y a certainement dans cette personne et que nous n’avons pas vue.

 

Nous jugeons encore, prenant le peu que nous avons vu de l’autre pour toute sa réalité. Nous l’enfermons dans un petit tiroir, nous l’emballons sous cellophane ; De nouveau, nous faisons violence à toute la beauté de cette personne que nous n’avons pas aperçue parce qu’elle est intérieure. Cette personne est peut-être très généreuse de son temps et de son argent, si elle en a, engagée dans l’entraide et le soutien, nous n’en savons rien. Encore une fois, un aspect de sa personne éveille  en nous peur, méfiance, colère ou tristesse et des besoins que nous ne savons pas décoder (besoin d’échange, besoin de partage, besoin que les êtres humains contribuent activement au bien-être commun), alors nous jugeons, nous coinçons l’autre dans une catégorie, nous l’enfermons dans un tiroir. Nous prenons la partie émergée de l’iceberg pour tout l’iceberg, alors que chacun sait que quatre-vingt dix pour cent de l’iceberg se trouve sous le niveau de la mer, hors de la vue. Rappelons-nous : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » écrivait Saint Exupéry. Regardons-nous vraiment l’autre avec le cœur ?

 Si nous savions exprimer notre intériorité dans APPRENDS-MOI

Préjugés, a priori, croyances toutes faites et automatismes – Nous avons appris à fonctionner par habitude, à intégrer des automatismes de pensée, des a priori, des préjugés, à vivre dans un univers de concepts et d’idées, et à fabriquer ou à propager des croyances qui ne sont pas vérifiées …. Ce sont souvent des expressions qui sont essentiellement le reflet de nos peurs… Ce faisant, nous nous enfermons et enfermons les autres dans une croyance, une habitude, un concept. De nouveau, nous faisons violence aux hommes qui sont tout sauf des machos, qui se sont ouverts à leur sensibilité, à leur délicatesse, à la féminité qui est en eux. Nous faisons violence aux femmes qui conduisent beaucoup mieux que la plupart des hommes, avec à la fois plus de respect pour les autres automobilistes et plus d’efficacité dans la circulation. Nous faisons violence aux fonctionnaires qui se donnent avec générosité et enthousiasme dans leur travail. Nous faisons violence aux politiciens qui exercent leurs fonctions avec loyauté et intégrité, et dans le sens du bien commun. Nous nous faisons violence pour toutes ces choses que nous n’osons pas dire ou faire alors qu’elles nous importent vraiment, ou pour toutes celles que nous « croyons devoir » faire sans prendre le temps de vérifier si elles sont effectivement prioritaires et si nous ne pourrions pas plutôt prendre soin des besoins réels des personnes concernées (ceux des autres ou les nôtres) autrement.

 

Le système binaire ou la dualité – Enfin, nous avons pris l’habitude sécurisante de tout formuler en noir et blanc, en positif et négatif. Une porte doit être ouverte ou fermée, c’est juste ou ce n’est pas juste, on a tort ou raison, ça se fait ou pas… Avec des variantes subtiles : on est intellectuel ou manuel, mathématicien ou artiste, père de famille responsable ou individu fantaisiste… homo ou hétéro, branché ou ringard… C’est le piège de la dualité, le système binaire.

 

Comme si la réalité n’était pas toujours infiniment plus riche et colorée que nos pauvres petites catégories, que ces pauvres petit tiroirs dans lesquels nous essayons de la coincer parce que sa mouvance, sa diversité et sa vitalité chatoyante nous déconcertent et nous font peur et que nous préférons pour nous rassurer, tout enfermer dans des potiquets d’apothicaire bien étiquetés sur l’étagère de notre intellect. Nous pratiquons cette logique d’exclusion et de division basée sur « ou » ou sur « soit ». Nous jouons à « Qui a tort, qui a raison », jeu tragique qui stigmatise tout ce qui nous divise plutôt que de valoriser tout ce qui nous rassemble. Comme si nous ne pouvions pas à la fois prendre soin des autres et prendre soin de nous-mêmes, être proches des autres sans cesser d’être proches de nous-mêmes.

 

Le langage déresponsabilisant – Nous utilisons un langage qui nous déresponsabilise de ce que nous vivons ou de ce que nous faisons. D’abord, nous avons appris à reporter sur les autres ou sur un facteur extérieur à nous la responsabilité de nos sentiments. « Je suis en colère parce que tu… » (le tu qui tue évoqué par Jacques Salomé ». Nous ne prenons aucunement la responsabilité de ce que nous ressentons. Au contraire, nous trouvons un bouc émissaire, nous coupons une tête, nous nous déchargeons de notre mal être sur l’autre qui sert de paratonnerre à nos frustrations. Ensuite nous avons également appris à ne pas nous tenir responsables de nos actes. « C’est le règlement, ce sont les ordres etc… » Ce langage nous déconnecte de nous-mêmes et des autres et nous asservit d’autant plus subtilement qu’l paraît être un langage responsable.

 

  1. Les sentiments

250px-Smooches_%28baby_and_child_kiss%29 dans Travail sur soi !Dans ce fonctionnement traditionnel qui privilégie le processus mental, nous sommes coupés de nos sentiments et de nos émotions comme par une dalle de béton. Nous avons appris et on nous a inculqué très tôt qu’être adulte, c’est se couper le plus possible de ses émotions et ne s’en préoccuper que pour faire joli dans une conversation de salon, sans déranger personne, une fois de temps en temps. Pour être aimé et avoir sa place dans ce monde, on doit faire non pas ce que l’on ressent ni ce que l’on voudrait, mais ce que les autres veulent. Etre vraiment soi-même, c’est risquer de perdre l’amour des autres.

 

De cet encodage résultent quelques conditionnements. Nos émotions sont comme des vagues de sentiments multiples, agréables ou désagréables, qu’il est intéressant de pouvoir identifier et différencier. L’intérêt d’identifier notre sentiment, c’est qu’il nous renseigne sur nous-mêmes en nous invitant à identifier nos besoins. Le sentiment fonctionne comme un signal clignotant sur un tableau de bord ; il nous indique qu’une fonction est ou n’est pas remplie, qu’un besoin est ou n’est pas satisfait.

 

Etant bien souvent coupés de nos sentiments, nous ne possédons que quelques mots pour les décrire ; d’un côté nous pouvons nous sentir bien, heureux, soulagés, détendus, et de l’autre, nous pouvons avoir peur, nous sentir moches, déçus, tristes, en colère. Nous avons bien peu de mots pour nous décrire et malgré tout, nous fonctionnons avec cela. Dans les formations à la communication non violente, une liste de plus de deux cent cinquante sentiments est distribuées aux participants pour leur permettre d’étoffer leur vocabulaire et donc d’élargis la conscience qu’ils ont de ce qu’ils éprouvent. Cette liste ne tire pas ses mots de l’encyclopédie mais d’un vocabulaire de mots courants comme nous pouvons en lire dans les journaux et en entendre à la télévision. Toutefois, une pudeur et une réserve transmises de génération en génération nous empêchent de les utiliser pour parler de nous-mêmes.

 

  1. Les besoins

Si nous sommes déjà largement occupés de nos sentiments nous le sommes presque tout à fait de nos besoins. Nous avons parfois l’impression qu’une dalle de béton nous coupe de nos besoins. Nous avons plus appris à tenter de comprendre et de satisfaire les besoins des autres qu’à tenter de nous mettre à l’écoute des nôtres. S’écouter a été longtemps synonyme de péché mortel, en tout cas d’égocentrisme ou de nombrilisme : « Ce n’est pas bien de s’écouter comme cela. Oh ! c’est encore une personne qui s’écoute ». L’idée même que l’on puisse « avoir des besoins » est encore souvent perçue comme infamante.

 

Il est vrai que le mot besoin est souvent mal compris. Il ne s’agit pas ici d’une envie du moment, d’une pulsion passagère, d’un désir capricieux. Il s’agit de nos besoins de base, ceux qui sont essentiels à notre maintien en vie, ceux que nous devons satisfaire pour trouver un équilibre satisfaisant, ceux qui touchent à nos valeurs humaines les plus répandues ; identité, respect, compréhension, responsabilité, liberté, entraide.

 

En indiquant à l’autre quelle est notre demande concrète, nous rendons le besoin moins menaçant parce que nous l’incarnons dans la réalité, dans le quotidien. Ce n’est pas un besoin virtuel, apparemment insatiable et donc menaçant. C’est une demande concrète, bien définie en termes d’espace et de temps, et par rapport à laquelle nous pouvons nous situer, adapter une attitude. Une fois notre besoin identifié, nous allons pouvoir formuler une demande concrète et négociable qui va dans le sens de sa satisfaction.

 

  1. La demande

En formulant une demande, soit une proposition d’action concrète et négociable, nous nous dégageons de la troisième dalle de béton qui nous tient entravés et nous empêche d’entreprendre toute démarche dans le sens de notre besoin. En formulant une demande concrète, nous sortons de l’attente, souvent désespérée, que l’autre comprenne notre besoin et accepte de le satisfaire, attente qui peut durer une éternité et se révéler extrêmement frustrante ; C’est nous qui prenons en charge la gestion de notre besoin et donc la responsabilité de sa satisfaction. Nous nous piégeons cependant souvent en prenant nos demandes pour des besoins fondamentaux.

 

Nous sommes souvent fiers, et à juste titre, de notre langue française riche en nuances. Cependant, elle ne représente qu’un petit pourcentage de notre langage ; Le langage non verbal, selon des spécialistes de la chose, constituerait près de quatre-vingt dix pour cent de notre communication, seulement quelque dix pour cent étant attribués au langage verbal ! Etre conscient de cela nous permet d’être attentif à notre propre langage du corps ainsi qu’au langage du corps de l’autre.

 

Extrait du livre  CESSEZ D’ETRE GENTIL, SOYEZ VRAI  de Thomas d’Ansembourg aux éditions De L’homme

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Lucidité et Introspection

Posté par othoharmonie le 27 février 2014

 

 

Krishnamurti

  images (2)  « Nous appelons introspection le fait de regarder en soi-même, de s’examiner soi-même. Or, pourquoi s’examine-t-on ? .En vue de s’améliorer, en vue de changer, en vue de modifier. Vous vous livrez à l’introspection en vue de devenir quelque chose, sans quoi vous ne vous complairiez pas en l’introspection. Vous ne vous examineriez pas s’il n’y avait pas le désir de modifier, de changer, de devenir autre chose que ce que vous êtes. C’est la raison évidente de l’introspection. Je suis en colère et je me livre à l’introspection, je m’examine afin de me débarrasser de la colère, ou de modifier, de changer la colère. Or, lorsqu’il y a introspection (qui est le désir de modifier ou de changer les réponses, les réactions du moi), il y a toujours un but en vue; et lorsque ce but n’est pas atteint, il y a de la mauvaise humeur, une dépression. Ainsi l’introspection va invariablement de pair avec la dépression. Je ne sais pas si vous avez remarqué que lorsque vous vous livrez à l’introspection, lorsque vous regardez en vous-mêmes en vue de vous changer, il y a toujours une vague de dépression. Il y a toujours une vague de mauvaise humeur contre laquelle il vous faut batailler; vous êtes obligé de vous examiner de nouveau afin de dominer cette humeur, et ainsi de suite. L’introspection est un processus qui consiste à transformer ce qui est en quelque chose qui n’est pas. Il est clair que c’est exactement ce qui se produit lorsque nous faisons de l’introspection, lorsque nous nous complaisons en cette action particulière. En cette action il y a toujours un processus d’accumulation, le je examinant quelque chose dans le but de le changer. Il y a donc toujours une dualité en état de conflit, et par conséquent un processus de frustration. Il n’y a jamais d’affranchissement; et comme on sent cette frustration, il en résulte une dépression.

    Mais la lucidité est entièrement différente. La lucidité est l’observation sans condamnation. La lucidité engendre la compréhension, car elle ne comporte ni condamnation ni identification, mais une observation silencieuse. Si je veux comprendre quelque chose, je dois évidemment l’observer, je ne dois pas critiquer, je ne dois pas condamner, je ne dois pas le poursuivre comme étant un plaisir ou l’éviter comme étant un déplaisir. Il faut qu’il y ait simple- ment la silencieuse observation d’un fait. Il n’y a pas de but en vue, mais une perception de tout ce qui survient. Cette observation, et la compréhension de cette observation ces- sent lorsqu’il y a condamnation, identification ou justification. L’introspection est une amélioration de soi, et par conséquent l’introspection est égocentrique. La lucidité n’est pas une amélioration de soi. Au contraire, c’est la fin du moi, du  je avec toutes ses idiosyncrasies, ses particularités, ses souvenirs, ses exigences, ses poursuites. Dans l’introspection, il y a identification et condamnation. Dans la lucidité, il n’y a ni condamnation ni identification; par conséquent, il n’y a pas d’amélioration du soi: il y a une immense différence entre les deux. L’homme qui veut s’améliorer ne peut jamais être lucide, parce que l’amélioration implique une condamnation et l’obtention d’un résultat, tandis qu’en la lucidité il va observation sans condamnation, sans déni ni acceptation. Cette lucidité commence avec les choses extérieures, elle consiste à être conscient, à être en contact avec les objets, avec la nature. Tout d’abord, on perçoit avec lucidité les choses qui vous entourent, on est sensible aux objets, à la nature, ensuite aux personnes, ce qui veut dire être en relation, et ensuite il y a la perception lucide des idées. Cette lucidité -qui consiste à être sensible aux choses, à la nature, aux personnes, aux idées – n’est pas composée de processus différents, mais est un seul processus unifié. C’est une constante observation de tout, de chaque pensée, sentiment et acte à mesure qu’ils surgissent en nous-mêmes. Et comme la lucidité n’est pas condamnatoire, il n’y a pas d’accumulation. Vous ne condamnez que lorsque vous avez un critérium, ce qui veut dire accumulation, et par conséquent amélioration du moi. Être lucide c’est comprendre les activités du moi, du « je »  dans ses rapports avec les gens, avec les idées, avec les choses. Cette lucidité est d’instant en instant et, par conséquent, n’est pas obtenue par des exercices. Lorsque vous vous exercez à une chose, elle devient une habitude; et la lucidité n’est pas une habitude. Un esprit routinier n’est plus sensitif, un esprit qui fonctionne dans l’ornière d’une action particulière est obtus, n’a pas de souplesse; tandis que la lucidité exige une continuelle souplesse, une grande vivacité. Cela n’est pas difficile: c’est ce que vous faites tous lorsque quelque chose vous intéresse, lorsque cela vous intéresse d’observer votre enfant, votre femme, vos plantes, vos arbres, vos oiseaux. Vous observez sans condamnation, sans identification; par conséquent, dans cette observation il y a une complète communion, l’observateur et l’observé sont complètement en communion. C’est cela qui, en fait, a lieu lorsque vous êtes profondément intéressé par quelque chose. Ainsi, il y a une très grande différence entre la lucidité et l’amélioration auto-expansive du soi qu’est l’introspection. L’introspection mène à la frustration, à de nouveaux et plus vastes conflits, tandis que la lucidité est un processus qui nous affranchit de l’action du moi; elle consiste à être conscient de vos mouvements quotidiens, de vos actions, et à être conscient des autres personnes, de les observer. Vous ne pouvez faire cela que lorsque vous aimez. lorsque vous êtes profondément intéressé par quelque chose; et lorsque je veux me connaître, connaître mon être entier, le contenu total de moi-même et pas seulement une couche ou deux de ma conscience ».

De la Connaissance de soi,  Courrier du Livre. 

Vu sur http://akbal.canalblog.com/

 

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nouvelle spiritualité d’Eckhart Tolle

Posté par othoharmonie le 25 février 2014

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     La nouvelle spiritualité, c’ est à dire la transformation de la conscience, émerge dans une grande mesure en dehors des structures religieuses institutionnalisées actuelles. La spiritualité a toujours existé dans les religions dominées par le mental. Mais les hiérarchies institutionnalisées se sont toujours senties menacées par elle et ont souvent essayé de la supprimer. L’ouverture à la spiritualité à grande échelle en dehors des structures religieuses est un phénomène entièrement nouveau. Autrefois, cela n’aurait pas pu se concevoir, surtout en Occident, la culture la plus dominée de toutes par le mental, culture où l’EgIise chrétienne avait une franchise virtuelle sur la spiritualité. Il était foncièrement impossible de discourir sur la spiritualité ou de publier des livres dans ce domaine à moins d’avoir été approuvé par l’Eglise. Si vous ne l’étiez pas, on vous réduisait illico presto au silence. Mais de nos jours, il y a des signes de changements, même dans certaines confessions et religions. Il est réconfortant et gratifiant de constater le moindre signe d’ouverture, entre autre la visite du pape Jean-Paul II à une mosquée et à une synagogue. En partie à cause des enseignements spirituels issus des religions établies, mais aussi grâce à l’arrivée des anciens enseignements orientaux, un nombre croissant d’adeptes des religions traditionnelles peuvent désormais se détacher de leur identification à la forme, au dogme et aux systèmes de croyances rigides pour découvrir la profondeur cachée originale propre à leur tradition spirituelle. Par la même occasion, ils découvrent cette profondeur en eux. Ces adeptes réalisent ainsi que le degré de spiritualité n’a rien à voir avec ce que vous croyez, mais tout à voir avec votre état de conscience. Et cette prise de conscience détermine la façon dont vous agissez dans le monde et avec autrui. Ceux qui ne réussissent pas à voir au-delà de la forme s’incrustent davantage dans leurs croyances, c’est-à-dire dans leur mental. Nous assistons donc en ce moment non seulement à une expansion sans précédent de la conscience, mais également, en parallèle, à un fort renforcement de l’ego. Certaines institutions religieuses acceptent de s’ouvrir à cette conscience nouvelle, alors que d’autres durcissent leurs positions et rejoignent les rangs de toutes les autres structures créées par l’homme pour permettre à l’ego de se défendre et de contre-attaquer.

Nouvelle Terre

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Dieu est éternel

Posté par othoharmonie le 25 février 2014

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     »Aucune durée n’appartient à Dieu. – L’attribut principal qu’il faut considérer avant tous les autres est l’Éternité de Dieu par où nous expliquons sa durée ; ou plutôt, pour n’attribuer à Dieu aucune durée, nous disons qu’il est éternel. Car, ainsi que nous l’avons noté dans la première partie, la durée est une affection de l’existence, non de l’essence. Ainsi nous ne pouvons attribuer aucune durée à Dieu, son existence étant de son essence. Attribuer à Dieu la durée, c’est distinguer en effet son existence de son essence. Il y en a cependant qui demandent si Dieu n’a pas une existence plus longue maintenant que lorsqu’il a créé Adam et, cela leur paraissant assez clair, ils estiment ne devoir en aucune façon retirer à Dieu la Durée. Mais ils font une pétition de principe ; car ils supposent que l’essence de Dieu est distincte de son existence. Ils demandent, en effet, si Dieu qui a existé jusqu’à la création d’Adam n’a pas ajouté à son existence un nouvel espace de temps depuis Adam jusqu’à nous ; ils attribuent ainsi à Dieu une durée plus longue pour chaque jour écoulé, et supposent qu’il est continûment comme créé par lui-même. S’ils ne distinguaient pas l’existence de Dieu de son essence, ils ne lui attribueraient en aucune façon la durée, attendu que la durée ne peut du tout appartenir aux essences des choses. Personne ne dira jamais que l’essence du cercle ou du triangle, en tant qu’elle est une vérité éternelle, a duré un temps plus long maintenant qu’au temps d’Adam. De plus, comme la durée est dite plus grande et plus petite, c’est-à-dire qu’elle est conçue comme composée de parties, il s’ensuit clairement qu’aucune durée ne peut être attribuée à Dieu ; car, puisque son Être est éternel, c’est-à-dire qu’il ne peut y avoir en lui ni avant ni après, nous ne pouvons lui attribuer la durée sans détruire le concept vrai que nous avons de Dieu : en lui attribuant la durée, nous diviserions en effet en parties ce qui est infini de sa nature et ne peut être conçu autrement que comme infini ».

Pensées Métaphysiques,  trad. Charles Appuhn, G.F. p.357-358. par Spinoza  

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le retournement du regard vers l’intérieur


     Le regard scrute l’horizon. Il cherche avidement le bonheur et la joie, se saisit d’objets multiples, s’en réjouit pour un temps, et retourne inexorablement au sentiment de manque qui l’étreint. Cette course effrénée l’amène à explorer le nord, le sud, l’ouest, l’est, le haut et le bas. Le constat amer est toujours le même : le bonheur ressenti ne dure pas. Où peut donc bien se situer le bonheur durable ? Accablé par le désespoir, sa main contractée n’ayant plus rien à saisir relâche sa prise. Dans cet abandon par dépit, une fois la souffrance extrême atténuée, un doux vent de tranquillité vient à lui: un parfum bien connu, qui comble le manque et adoucit la peine. Étonné de voir qu’en ne faisant rien, cela lui était offert, il commence à se retourner vers lui-même et à contempler la nature de ce qu’il est. C’est ainsi qu’il réalise que rien n’est en dehors de lui, et qu’il est déjà complet, alors qu’il s’imaginait incomplet. La joie vient à lui, et l’emplit de sa céleste musique. Cette joie aussi vint s’effacer. L’unité resplendit alors dans toute sa beauté.

Jean Marc Mantel   

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le langage de l’animal et le langage humain

Posté par othoharmonie le 23 février 2014

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      »Enfin il n’y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour exclure le parler des perroquets, sans exclure celui des fous, qui ne laisse pas d’être à propos des sujets qui se présentent, bien qu’il ne suive pas la raison ; et j’ajoute que ces paroles ou signes ne se doivent rapporter à aucune passion, pour exclure non seulement les cris de joie ou de tristesse, et semblables, mais aussi tout ce qui peut-être enseigné par artifice aux animaux ; car si on apprend à une pie à dire bonjour à sa maîtresse, lorsqu’elle la voit arriver, ce ne peut-être qu’en faisant que la prolation de cette parole devienne le mouvement de quelqu’une de ses passions ; à savoir, ce sera un mouvement de l’espérance qu’elle a de manger, si l’on a toujours accoutumé de lui donner quelque friandise, lorsqu’elle l’a dit ; et ainsi toutes les choses qu’on fait faire aux chiens, aux chevaux et aux singes, ne sont que des mouvements de leur crainte, de leur espérance, ou de leur joie, en sorte qu’ils les peuvent faire sans aucune pensée.

Or il est, ce me semble, fort remarquable que la parole, étant ainsi définie, ne convient qu’à l’homme seul. Car, bien que Montaigne et Charon aient dit qu’il y a plus de différence d’homme à homme, que d’homme à bête, il ne s’est toutefois jamais trouvé aucune bête si parfaite, qu’elle ait usé de quelque signe, pour faire entendre à d’autres animaux quelque chose qui n’eût point de rapport à ses passions ; et il n’y a point d’homme si imparfait, qu’il n’en use ; en sorte que ceux qui sont sourds et muets, inventent des signes particuliers, par lesquels ils expriment leurs pensées. Ce qui me semble un très fort argument, pour prouver que ce qui fait que les bêtes ne parlent point comme nous, est qu’elles n’ont aucune pensée, et non point que les organes leur manquent. Et on ne peut dire qu’elles parlent entre elles, mais que nous ne les entendons pas ; car, comme les chiens et quelques autres animaux nous expriment leurs passions, ils nous exprimeraient aussi bien leurs pensées, s’ils en avaient ».

Lettre au Marquis de Newcastle, 23 novembre 1646, Descartes

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Passer sa vie à attendre

Posté par othoharmonie le 23 février 2014

 


  téléchargement Êtes-vous quelqu’un qui attend généralement ? Quel pour­centage de votre vie passez-vous à attendre ? Ce que j’appelle « l’attente à petite échelle », c’est faire la queue au bureau de poste, être pris dans un bouchon de circulation, ou à l’aéroport. Ou encore anticiper l’arrivée de quelqu’un, la fin d’une journée de travail, etc. « L’attente à grande échelle », c’est espérer les prochaines vacances, un meilleur emploi, le succès, l’argent, le prestige, l’illumination. C’est attendre que les enfants grandissent et qu’une personne vraiment importante arrive dans votre vie. Il n’est pas rare que des gens passent leur vie à attendre pour commencer à vivre.

       Attendre est un état d’esprit. En résumé, vous voulez l’avenir, mais non le présent. Vous ne voulez pas de ce que vous avez et désirez ce que vous n’avez pas. Avec l’attente, peu importe sa forme, vous suscitez inconsciemment un conflit intérieur entre votre ici-maintenant, où vous ne voulez pas être, et l’avenir projeté que vous convoitez. Cela réduit grandement la qualité de votre vie en vous faisant perdre le présent. Il n’y a rien de mal à essayer d’améliorer vos conditions de vie, et vous pouvez le faire. Par contre, vous ne pouvez améliorer votre vie. La vie passe avant tout. La vie est votre Être intérieur le plus profond. Elle est déjà entière, complète, parfaite. Ce sont les circonstances et vos expériences qui constituent vos conditions de vie. Il n’y a rien de mal à aspirer à certains buts et à vous efforcer de les atteindre. L’erreur, c’est de substituer cette aspiration au sentiment de vivre, à l’Être. Le seul point d’accès à l’Être, c’est le présent. Vous êtes donc comme l’architecte qui ne prête aucune attention aux fondations d’un édifice, mais passe beaucoup de temps sur la superstructure.

     Par exemple, bien des gens attendent que la prospérité vienne. Mais celle-ci ne peut arriver dans le futur. Lorsque vous honorez, reconnaissez et acceptez pleinement votre réalité présente et ce que vous avez – c’est-à-dire le lieu où vous êtes, ce que vous êtes et ce que vous faites dans le moment -, vous éprouvez de la reconnaissance pour ce que vous avez, pour ce qui est, pour le fait d’Être. La gratitude envers le moment présent et la plénitude de la vie présente, voilà ce qu’est la vraie prospérité. Celle-ci ne peut survenir dans le futur. Alors, avec le temps, cette prospérité se manifeste pour vous de diverses façons. Si vous êtes insatisfait de ce que vous avez, ou même frustré ou en colère devant un manque actuel, cela peut vous motiver à devenir riche. Mais même avec des millions, vous continuerez à éprouver intérieurement un manque et, en profondeur, l’insatisfaction sera toujours là. Vous avez peut-être vécu de nombreuses expériences passionnantes qui peuvent s’acheter, mais elles sont éphémères et vous laissent toujours un sentiment de vide et le besoin d’une plus grande gratification physique ou psychologique. Vous ne vivez donc pas dans l’Être et, par conséquent, ne sentez pas la plénitude de la vie maintenant, qui est la seule véritable prospérité. Alors, cessez d’attendre, n’en faites plus un état d’esprit. Lorsque vous vous surprenez à glisser vers cet état d’esprit, secouez-vous. Revenez au moment présent. Contentez-vous d’être et dégustez ce fait d’être. Si vous êtes présent, vous n’avez jamais besoin d’attendre quoi que ce soit. Ainsi donc, la prochaine fois que quelqu’un vous dira : « Désolé de vous faire attendre », vous pourrez répondre : « Ça va. Je n’attendais pas. J’étais tout simplement là, à m’amuser ! »

Eckhart Tolle  : Le Pouvoir du Moment présent,  p. 83-84.

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La vie de notre squelette

Posté par othoharmonie le 23 février 2014

150px-3543060175_bc2043c640_bSqueletteFoetusSerons-nous tous petits quand nous serons vieux ?

La vie de notre squelette est faite de trois étapes :

- Une phase de croissance, en moyenne de la naissance à 15 ans pour les filles et 17 ans pour les garçons.

- Une phase adulte où le corps est à sa plus grande taille, en moyenne de 20 à 40 ans.

- Une phase de décroissance progressive, de 40 ans à 100 ans et plus pour les plus optimistes !

Eh oui, le corps se tasse. Nous en sommes tous témoins. Il suffit de regarder les anciens dans la rue, nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents pour s’en rendre compte. Il n’y a pas de « grands vieux ». Il n’y a que des « petits » vieux. C’est notre avenir commun. Le corps peut perdre 5 à 10 % de sa taille de 20 ans à 90 ans paraît-il. ll faut se faire à cette idée.

Vous êtes-vous déjà imaginé avec 10 centimètres de moins ?

Bien sûr, vous pensez aussitôt à votre taille enfant. Vous vous revoyez effleurant le sol de la pointe de vos pieds ballants sous la chaise. Eh non, vos membres vont garder sensiblement la même longueur. Ils ne perdent que l’épaisseur des cartilages. En prenant de l’âge c’est surtout la colonne vertébrale qui se tasse et s’arrondit. La colonne vertébrale est un beau «  S » majuscule quand on est jeune adulte et devient progressivement un petit « s » minuscule quand on devient vieux.

 Si vous avez entre quarante ans ou soixante ans aujourd’hui, vous allez faire le test habituel pour vérifier votre taille. Vous allez vous mettre sous la toise. Vous allez bomber le torse puis vous redresser au maximum pour mesurer votre plus grande longueur.

Mais en fait, j’en ai fait l’expérience moi-même et j’ai tout faux ! notre taille normale n’est pas celle que nous faisons sous la toise. Mais notre taille au quotidien est celle  lorsque nous marchons la tête basse dans la rue, quand nous sommes effondrés sur notre chaise de bureau, avachi dans notre canapé, ou encore assis dans notre voiture, le dos rond ; j’ai remarqué alors que là, déjà que je suis pas très grande, mais alors je devines minuscule. 

J’ai pu lire dans un quotidien qu’il existe tout plein d’attitude nocives à la perte de nos centimètres… par exemple :

Une nuit blanche et le lendemain, vous avez perdu 1 ou 2 centimètres. Bien sûr on les récupère dans notre sommeil mais quand même,

Des soirées entières avachi sur un canapé à regarder l’écran favori jusqu’à plus d’heure. Après 10 ou 20 ans à ce rythme, le corps ne se redressera plus.

A cinquante ans beaucoup sont déjà incapables de se redresser sous la toise.

Nous sommes assis le matin pour notre petit déjeuner. Nous nous déplaçons assis dans notre voiture le temps d’aller au travail. Ensuite, huit à dix heures assis au bureau avant de regagner, assis dans notre voiture, le canapé des soirées familiales.

 Ceux qui ont tiré le gros lot ont également le droit de goûter aux douleurs lombaires du matin ou du soir, douleurs dorsales du milieu de l’après-midi, sans compter les maux de tête aggravés par une position assise défectueuse au bureau ! 

Entretenir son dos et son attitude sont une recette de base pour conserver une colonne vertébrale redressée jusqu’à la fin de sa vie.

– Marcher redresse le dos. Marcher régulièrement à grande enjambée redresse la colonne vertébrale. L’idéal est de marcher deux fois vingt minutes par jour. Pour marcher à pas rapide , choisissez des chaussures à faibles talons, votre pas sera plus fluide . 

– Dormir huit heures sur vingt quatre est une nécessité pour reposer le corps. Le repos permet à la colonne vertébrale de regonfler les disques intervertébraux qui se tassent progressivement lors de tous les efforts réalisés dans la journée. Si vous travaillez beaucoup, c’est à dire à mi-temps (douze heures sur vingt quatre), faites une sieste de trente minutes en milieu de journée. Si vous avez des horaires décalés, essayez de récupérer du sommeil lors de vos jours de repos.

– Etirez-vous souvent en cours de journée. Quand vous passez des heures assis à un bureau, de temps en temps, placez votre bassin vers l’avant en décollant légèrement l’arrière des fesses, puis levez les bras au dessus de la tête en haut et en avant du corps, et étirez-vous une ou deux fois longuement et profondément

– Respirer profondément est une règle pour conserver une belle attitude. Une ou deux fois par heure, inspirez lentement et profondément par le nez. Puis, sans bloquer votre respiration, laissez l’air sortir très lentement par la bouche, comme si vous souffliez à travers une paille. Faites durer cette expiration sans reprendre d’air de vingt à quarante-cinq secondes. Et surtout, si vous avez envie de bailler, ne vous en empêchez pas. C’est pour votre corps un réflexe d’auto redressement !

Edouard Berthelot-Lebrun

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Catherine Jalbert et son point de bascule

Posté par othoharmonie le 22 février 2014

 

Écoutez un extrait du témoignage de Catherine Jalbert présenté lors du télésommet du développement personnel et du mieux-être sur http://sommet2013.alchymed.com

Auteure, conférencière, numérologue, analyste de rêve, coach spirituelle, comédienne, animatrice et peintre; Catherine Jalbert s’intéresse depuis toujours à l’évolution de l’être humain, à sa quête spirituelle et à ses questionnements métaphysiques. L’univers des symboles et des signes est son champ d’action. Qu’on les retrouve en peinture, dans les rêves, en signes de jour, coïncidences ou nombres, les symboles constituent une source intarissable de pistes à suivre pour une meilleure connaissance de soi, une évolution spirituelle accrue et une plus grande relation à l’invisible. Sous l’appellation « Visions libres », elle offre depuis plus de 30 ans des services de consultations, conférences, ateliers et voyages initiatiques qui ont un dénominateur commun : permettre l’élargissement de la conscience et l’émergence de nouvelles façons de voir la vie, l’humain et l’univers. Elle a deux livres à son actif « Ouvrir sa conscience » et « Avez-vous le goût de vivre? ».

 

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http://youtu.be/6ZIa6YAEb3I

Catherine raconte son point de bascule

téléchargement (6)Année 1975 — J’ai 28 ans. Je ne sais plus depuis quand je ne me sens plus. Je ne sais plus depuis quand je me suis perdue de vue. Je ne sais plus depuis quand je suis dans le coma. Je sais cependant une chose… Rien ne va plus!… J’ai l’impression de m’être complètement vidée de mon essence, d’avoir tout donné, tout sacrifié sur l’autel de la mère et de l’épouse… C’est ainsi que je sens cette immense illusion à laquelle j’ai cru… Un beau matin d’hiver de cette année 1975, au moment de m’habiller, le miroir me renvoie une image que je n’aime pas du tout. « Non, je ne veux pas me retrouver à 60 ans, dans le même coma et la même errance que je vis aujourd’hui. Je ne peux supporter l’idée qu’à 60 ans j’aurai encore cette sensation de… rien ne va plus! Je suis en état de choc! Une telle lucidité m’habite! Ce moment fut pour moi un moment à la fois magique et dramatique. Un tel point de bascule, que j’eus l’impression qu’un voile s’était retiré de mes yeux et qu’à cet instant même la conscience me fut donnée. J’eus l’impression de m’éveiller d’un profond sommeil. J’eus soudain une vision claire, non pas de ce que je devais faire, car j’étais encore trop mal en point pour cela; mais plutôt une vision claire de ce que je ne voulais plus faire. Une vision tellement forte qu’elle fut longtemps ma guide vers un ailleurs meilleur. Ce moment en fut un de Grâces! J’ai vécu la Pentecôte et l’Épiphanie en même temps!

Le développement personnel et le mieux-être pour tous. Pour vivre mieux et plus heureux !

 

 

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Diane Buteau et développement personnel

Posté par othoharmonie le 22 février 2014

 

 Écoutez un extrait du témoignage de Diane Buteau présenté lors du grand Télésommet du développement personnel et du mieux-être. 

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http://youtu.be/5Fa_pWaiiik

Diane est formatrice associée de la Reconnexion avec l’équipe du Dr Eric Pearl. Elle a débuté son apprentissage comme thérapeute avec différentes techniques corporelles, mais c’est au début de l’année 2002 qu’elle a découvert la Reconnexion du Dr Eric Pearl, auteur du « best seller » : La Reconnexion, guérir les autres et se guérir soi-même. Elle décide alors de suivre la formation de praticienne Niveau 1 & 2 à Los Angeles. En 2003 elle devient mentore/assistante pour le Dr Pearl durant les séminaires. Diane fait partie de l’équipe du Dr Pearl depuis ce temps ce qui l’amène à voyager dans de nombreux pays.

Laissons Diane raconter son point de bascule, cet événement important qui a transformé sa vie…

J’ai travaillé pendant une quinzaine d’années dans diverses entreprises, dans le domaine du secrétariat et de la comptabilité, et puis en tant que directrice du crédit pour différentes compagnies dans la région de Montréal. Après la naissance de ma fille, je me suis orientée vers la médecine alternative jusqu’au moment où j’entendis Eric Pearl raconter son histoire époustouflante… Cette découverte me fascinait beaucoup, j’explorais cette énergie avec émerveillement. Ç’a été le début d’une belle aventure et d’une grande passion. J’ai été témoin de belles guérisons pas seulement physiques, mais à tous les niveaux.

téléchargement (5)Inscrivez-vous dès maintenant. 

35 conférenciers, auteurs, formateurs, coachs et thérapeutes sont réunis pendant une semaine pour vous raconter leurs points de bascule, pour vous partager une histoire inspirante et transformatrice.

EN PLUS, recevez tout à fait gratuitement les 2 livres numériques (eBooks) «Points de bascule» créés pour l’événement. plus de 250 pages qui pourraient transformer votre vie.

Pour en savoir davantage visitez :http://www.sommet2013.alchymed.com

 

 

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Trouver la paix en soi

Posté par othoharmonie le 21 février 2014

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Par Karin Reuter

Lorsqu’il est question de paix, on parle généralement de militer pour la détente des relations internationales en Irak et au Proche-Orient, pour la fin de la guerre civile en Tchétchénie, pour le moratoire nucléaire en Iran, pour le calme des banlieues, pour la fin des dictatures comme celle qui sévit encore en Corée du Nord, l’arrêt de l’immigration clandestine, la fin des prises d’otage en Colombie, de la maltraitance enfantine, du harcèlement au travail, des violences domestiques, des mafias qui corrompent le monde…. : autant de raisons pour lesquelles militer.

La seule évocation de tous ces foyers de violence montre bien que nous sommes encore très loin d’être dans un monde en paix. Comment peut-on prétendre trouver la paix intérieure quand le monde entier se bat tout autour de nous ? S’agit-il d’aveuglement, d’inconscience, d’égoïsme ou de naïveté ?

Un petit journal montrait un jour un militant pacifiste vociférer contre un chasseur en lui disant : « Je suis pour la paix, moi, Monsieur, et j’irai jusqu’à vous tuer pour vous le prouver ! » Cette caricature montre bien que l’aveuglement et l’hypocrisie ne se trouvent pas toujours du côté que l’on croit. Tout d’abord, il s’agit là de jugements qui sont une première source de division, donc de conflits. Sans partir en guerre contre les jugements et en rajouter une nouvelle couche, si nous commencions par reconnaître que condamner qui ou quoi que ce soit ne l’a jamais fait disparaître ? Il faut exercer de la force pour maintenir un ballon sous l’eau : dès que l’on relâche la pression, il nous saute à la figure. Résister à la violence comme à quoi que ce soit d’autre ne fait que lui donner de la force : l’attention nourrit ce sur quoi elle porte… Il nous faut donc tenter une autre piste sans reproduire ce que l’on dénonce.

Opposer la paix dans le monde à la paix intérieure est sans doute la toute première forme de division, source de violences et de guerres. Comme si l’on pouvait isoler l’une de l’autre. Comment ne pas voir que nos conflits intérieurs ne font qu’alimenter les nuages de tensions qui vont éclater, ici entre deux pays frontaliers, là bas entre hommes et femmes dans un couple, entre deux enfants ou entre les salariés exaspérés par la politique de leur entreprise et leur patron ? La loi de résonance bien connue nous rappelle que deux phénomènes analogues entrent en résonance comme une corde de violon en fait vibrer une autre. Si on s’arrête aux apparences, nos contours s’arrêtent bien à notre personne, mais si on regarde au-delà, comment ne pas voir que notre état d’esprit influence notre entourage bien au-delà de ce que nous pouvons percevoir ?

On sait aujourd’hui qu’en modifiant l’orientation d’une particule (son « spin »), on modifie également l’orientation d’une autre particule à des années lumière de là. Ervin Laszlo, un des plus grands scientifiques actuels, a pu démontrer l’existence d’un champ « A », une toile d’information qui relie le moindre événement à tous les autres, que ce soit dans le champ de la physique nucléaire, de l’astrophysique, de la biologie ou de la conscience. Autant dire qu’on ne peut isoler notre état d’esprit de celui des autres : celui qui est en paix avec lui-même en fait cadeau à tout l’univers pour la raison toute simple que l’univers est un : nous n’en sommes séparés qu’en apparence. Un esprit divisé donnera lieu à un monde divisé, un esprit paisible unifie le monde. Toute la question est donc de savoir quel état d’esprit va gagner l’autre par contagion ? Et comment accéder à cette paix du cœur, surtout quand tout semble aller « mal » ? La paix du cœur n’est pas un état qu’il nous faudrait acquérir comme un bien mobilier ou immobilier : c’est notre état naturel. On peut perdre ce qu’on a, on ne peut pas perdre ce qu’on est. Par contre, on peut croire perdre sa quiétude ou l’oublier et se retrouver pris en plein cauchemar. Dieu merci, le rêve ne change rien à notre réalité. Par conséquent, le seul travail, si travail il y a, consiste à cesser de croire à la réalité de ce qui nous tourmente. Trop souvent, on se donne des conditions pour retrouver sa paix : quand on aura payé ses factures, ou fini sa semaine, le WE, ou aux grandes vacances, ou à la retraite… Et on repousse d’autant la possibilité d’être paisible maintenant.

Tout comme on peut se bercer d’illusions en croyant trouver la paix une fois telle condition matérielle satisfaite, on peut aussi s’imposer des contraintes plus subtiles en cherchant à être différent de ce que l’on est, que ce soit même pour devenir plus serein ou plus aimant. Cela revient à vouloir se conformer à un idéal sous peine de se sentir médiocre, imparfait, inachevé, bref, indigne d’être aimé : le piège est exactement le même. C’est un vilain tour que l’on se joue à soi-même en s’efforçant de répondre à l’attente supposée des autres, en devenant victime des jugements qu’on leur attribue et en niant avoir créé soi-même tout cela. Voilà comment on se divise et comment on entre en guerre avec soi-même au nom de la paix intérieure. On voudrait même se donner l’image de quelqu’un de joyeux ou paisible alors qu’on se coupe en deux… quand ce n’est pas en quatre ! Et la paix n’est pas au rendez-vous. On ne triche pas avec son âme ! La paix intérieure ne peut venir qu’avec la certitude absolue d’être digne d’être aimé. C’est exactement l’inverse de la névrose – le sentiment d’indignité – telle que la définit Bob Hoffman, le génial inventeur du Processus de même nom. Au cours du travail intensif de guérison proposé par son institut, les participants expérimentent dans un premier temps le manque cruel d’amour dont ils ont fait les frais, leurs parents ayant souffert exactement des mêmes manques qu’eux, à leur façon. Vient un moment où il s’agit de briser cette chaîne infernale, car c’en est une, et de prendre la responsabilité de se donner soi-même l’amour que l’on n’a pas reçu. Paradoxalement, à l’instant même où on restaure l’amour propre blessé, on ressent immédiatement une compassion infinie pour ceux-là mêmes qui nous ont blessé par leur violence, leur mépris ou leur négligence. La chaîne du non amour est brisée, c’est la fin des hostilités, la paix revient. Cela veut-il dire que tout problème est résolu, que tout le monde va nous sauter au cou ? Certainement pas. Mais les difficultés de la vie perdent de leur drame, elles sont vécues joyeusement parce qu’elles ne prouvent plus rien, encore moins que nous ne sommes pas aimables. Car le seul drame est de croire cela. On ne peut faire autrement que haïr l’autre… ou l’aimer comme soi-même.

Karin Reuter est Directrice de l’Institut Hoffman France Tous les stages ont lieu au Clos Ermitage à 67140 Le Howald. www.institut-hoffman.com Bibliographie : « 4 étapes pour commencer à vivre : les atouts du Processus Hoffman » de Tim Laurence

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Orientez-vous vers ce qui précède les concepts

Posté par othoharmonie le 21 février 2014

 

images (2)Nisargadatta Maharaj : Quoi que vous « ne soyez pas » (corps, mental, intellect, etc.), vous l’avez accepté et en fait, substitué à la réalité et à cause de cela, il y existe une certaine peur. Toutefois, lorsque vous connaîtrez votre véritable état, vous serez capable d’aller à peu près partout, sans aucune peur. Si vous pouviez vous voir réellement tel que vous êtes, alors, il n’y aurait plus de peur de la mort ni de quoi que ce soit d’autre.

Quoi que vous possédiez (et vous possédez une sorte de faux courage), vous dites « mon corps, mon mental » etc., mais, en réalité, ils ne sont pas du tout à vous. Vous vous êtes arrogé la possession de choses qui ne sont pas réellement vôtres. Vous êtes, depuis toujours, différent de ces choses. Dans l’état de rêve quelqu’un vous dit quelque chose, mais ni la personne qui vous parle, ni la personne qui écoute, n’est réelle, car toutes deux n’existent que dans le rêve. C’est exactement notre situation, en ce moment. Je suis l’enseignant et vous êtes ceux qui écoutent, mais, ce n’est que dans le rêve ou l’apparence. Lorsque vous vous éveillez complètement, il n’y a ni enseignant, ni enseignés.

Une fois que j’ai réalisé la nature de cette conscience de Je suis : i.e. comment elle est apparue sur mon état véritable, qu’elle est réellement quelque chose d’illusoire ; lorsque j’en ai donc pris pleinement connaissance, alors, la conscience de Je suis, (dans laquelle est contenu l’univers entier), se dissout et se fond dans le Moi. À la lumière de cette conscience de Je suis, l’univers entier s’est formé, mais la lumière de cette conscience de « Je » n’est rien d’autre que la réflexion de la lumière de l’état véritable ou Réalité.

La conscience de Je suis est le monde, et il n’y a rien de mal dans le fait de voir ou d’être témoin de ce monde. L’erreur vient seulement lorsque vous le prenez pour réel, comme nous le faisons pratiquement tous. Dès que vous émergez de l’état de rêve, pour entrer dans l’état de veille, vous rejetez systématiquement le rêve et dites qu’il n’était pas réel, que ce n’était qu’un rêve. De même, l’état de veille dans lequel nous percevons ce vaste univers, avec toutes ses étoiles et ses planètes etc. est également un rêve, je le répète donc, éveillez-vous à votre propre Réalité. Éveillez-vous ! Arrêtez de rêver, tout simplement. Ce monde n’a jamais vraiment existé, il n’a jamais été créé, c’est un rêve ! Alors sachez-le, et réalisez-le ! C’est tout.  Une fois que vous avez pleinement absorbé cette compréhension, plus rien n’est nécessaire, plus de questions ou doutes ne peuvent se poser. Existe-t-il quelque chose d’aussi simple, et, en même temps, d’aussi sublime ? « 

 

J’ai fait ce que m’a dit de faire mon Maître. Tout temps gagné, je le consacrai à m’observer en silence. Cela opéra en moi un changement rapide et profond. Il ne me fallut pas plus de trois années pour réaliser ma véritable nature ». En réalité, rien n’arrive. La destinée projette éternellement, sur le mental, ses images, souvenirs d’anciennes projections ; l’illusion, ainsi, se renouvelle constamment. Les images vont et viennent – lumière interceptée par l’ignorance. Voyez la lumière et négligez le film.

Tant que vous attacherez de l’importance aux idées, les vôtres et celles des autres, vous connaîtrez le trouble. Mais si vous rejetez tous les enseignements, tous les livres, tout ce qui s’exprime en mots, si vous plongez profondément en vous-même et que vous vous y trouviez, rien que cela résoudra tous vos problèmes et vous laissera la pleine maîtrise de toutes les situations parce que vous ne serez plus dominé par les idées que vous avez de la situation.   » Tu n’es pas ce que tu crois être – Trouve ce que tu es – Observe le sens de ‘Je suis’, découvre ton véritable Soi. « 

Chacun s’efforce de protéger le facteur temps, c’est-à-dire la conscience. Ils veulent le préserver, le conserver. Aussi longtemps que le temps est là, la conscience est là et la conscience est là aussi longtemps que le corps est là. Lorsque l’existence humaine s’achève, le temps n’existe plus. Tant que l’être est là les activités se poursuivent, mais dès que vous avez pris conscience que vous n’êtes pas ce corps, la manifestation n’a plus pour vous aucun attrait. Quand un boucher atteint la compréhension ultime il poursuit sa vocation d’abattre les animaux, parce qu’il sait qu’il s’agit d’une des fonctions du corps et qu’il n’est pas plus le corps ». Vous êtes l’ensemble de tout ce qui existe mais votre orgueil conditionne cette splendeur aux dimensions de votre corps et vos convictions vous limitent à des formes illusoires.

 

Il faut que vous compreniez ce qu’est cette conscience, elle ne comporte pas ces catégories, établies par les psychologues : ego, anima, subconscient, supra-conscient. Ils s’efforcent de construire un système afin de justifier leurs concepts. Orientez-vous vers ce qui précède les concepts. Lorsque vous réussirez malgré tout à comprendre et à vous établir dans cette pure observation, de nombreuses choses vont surgir en vous, c’est-a-dire dans votre conscience et vous allez penser ‘je suis ceci, je suis cela’. Des miracles même peuvent se produire mais ne vous y associez surtout pas parce que tout cela se maintient au niveau de la conscience et la conscience n’est pas la réalité. Ce que vous pouvez accepter n’est pas la réalité.

 

Maharaj : Il n’y a personne ici qui soit âgé de 100 ans. Est-ce qu’il en découle que vous n’existiez pas il y a 100 ans ?

Question : Je n’en sais rien.

Maharaj : Celui qui dit « je n’en sais rien » doit forcément avoir été là; vous n’étiez pas ce que vous êtes maintenant, mais vous étiez forcément quelque chose. Comprenez-moi bien. Il y a cent ans je n’existais pas sous ma forme présente; celui qui dit ça images (3)doit avoir existé. Vous existez dans l’éternité, avant, pendant, et pour toujours.

 

Sri Nisargadatta Maharaj - Extrait de « Conscience et absolu »

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Comment aider les victimes ?

Posté par othoharmonie le 21 février 2014


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Par nature, les pervers narcissiques consultent peu, et s’il le font, ils se présentent le plus souvent comme des victimes, ce qui nécessite une grande habilité et une grande expérience des intervenants pour démêler le vrai du faux. 

En présence de victimes avérées, les psychiatres, psychanalystes, thérapeutes, …,  doivent impérativement sortir de leur réserve habituelle, expliquer clairement quels sont les mécanismes mis en jeu et aider la victime à les repérer. 

Michel Cautaerts décrit les phases de traitement :

  1. Démonter les mécanismes : prise de notes et écueils à éviter ;
  2. La reconquête de l’identité ;
  3. la reprise du développement normal ;
  4. l’individualisation c’est-à-dire la (re)conquête de l’identité.

Le travail du psychanalyste
Un chapitre est consacré au travail du psychanalyste. L’auteur souligne les différences entre la manière jungienne de travailler et les autres. Il rappelle les règles fondamentales et indique que « La recherche de la vérité se situe au cœur du travail psychanalytique et requiert de la part de l’analyste, d’une part, et du patient, d’autre part, qu’ils fassent preuve de respect et d’honnêteté l’un envers l’autre, conditions indispensables à la sécurité des deux. »

La prise de rendez-vous au téléphone, le premier entretien, le cadre des interventions et bien d’autres éléments sont détaillés. Michel Cautaerts met en garde des difficultés et des dangers que doivent affronter les soignants et autres intervenants qui sont en contact avec des pervers narcissiques.

La question du mal
Derrière les perversions se profile la question fondamentale du mal. Réponse à Job, le livre qui s’est présenté à Jung comme une symphonie, sert de fil conducteur aux  questionnements de l’auteur. 

Dans sa conclusion l’auteur indique : « Ainsi, le Mal est une puissance qui ne peut être clivée de l’image de Dieu. Aujourd’hui, sa recrudescence inquiète, dans sa forme moderne, liée à l’abstraction et à l’imaginaire d’une toute-puissance entretenue par les perfectionnements techniques considérables auxquels nous avons assisté depuis quelques décennies. En effet, la multiplication des irrespects de tous ordres, l’expansion des procédés pervers qui sont la nouvelle peste, l’efflorescence et l’extraordinaire multiplication des procédés manipulateurs et la réapparition en force des concepts paranoïaques comme celui de droit du sol montrent jusqu’à la nausée que la lutte du Bien et du Mal est dans une phase critique. »

Cette phrase clef termine l’ouvrage : « Il est urgent de réaliser la rencontre des âmes qui prélude au mariage sacré. »

Plusieurs modes de lecture
Cet ouvrage offre plusieurs modes de lecture, les différents chapitres peuvent être abordés directement, selon l’intérêt de chacun. Ce livre s’accompagne de solides bases théoriques, accessibles à tous les thérapeutes (pas seulement jungiens !), mais également à tous ceux qui sont concernés par le sujet. Plusieurs schémas (dont certains repris de Pierre Solié), et des tableaux, aident à la compréhension des mécanismes sous jacents aux troubles de l’identité. 

La mythologie occupe une place de choix. L’auteur établit un lien entre le contenu de certains mythes et les situations vécues aujourd’hui dans les couples, les familles ou les organisations petites ou grandes. Les archétypes, véritables moteur de l’humain, sont décrits, ils apparaissent en filigrane de tous les développements. Les contes ne sont pas oubliés, en particulier ceux en relation avec le thème traité.

Extrait du livre : « Je tu(e) il » Psychanalyse et
mythanalyse des perversions
Michel Cautaerts – Préface de Michel Cazenave, éditions de boeck , 460 pages.

 

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Le choix de l’incarnation

Posté par othoharmonie le 20 février 2014

images (8)Salutations à vous, chers enfants de la Terre,

Il nous fait plaisir de revenir vers vous en ce jour et de poursuivre notre enseignement sur la reconnaissance inconditionnelle de soi (voir autre texte http://www.psychologiedelame.com/message-16-12-11.html). Bien qu’en apparence secondaire, cette quête de reconnaissance extérieure anime les humains tout au long de leur parcours de vie. Si un Être n’arrive pas à l’obtenir de façon inconditionnelle, ce qui stimulerait alors son plein potentiel, il cherchera à être reconnu en tentant de découvrir ce qu’il doit faire pour y parvenir, ce qu’on attend de lui. C’est à partir de là que l’Être s’éloignera de sa vérité profonde en cherchant continuellement à s’adapter à son monde extérieur pour être aimé.

Il faut comprendre que fondamentalement, un Être humain cherche à reproduire à son échelle une sensation plus profonde ressentie par son Âme. Il cherche à être aimé pour la force de vie qui l’anime et qui le relie à l’Univers. Il cherche à être aimé parce qu’il est unique, qu’il respire et qu’à travers son souffle, c’est l’Univers tout entier qui s’exprime. Il cherche à s’unir à l’Univers en expérimentant l’amour inconditionnel que son Âme ressent de façon naturelle. Celle-ci existe en tant que parcelle de vie universelle, unie consciemment à l’Univers dans son ensemble.

En choisissant de s’incarner, tous les Êtres traversent d’abord une étape fondamentale d’oubli de qui ils sont, processus essentiel leur permettant de redécouvrir leur nature véritable par la suite. Une fois le processus d’oubli amorcé, les souvenirs subtils de l’Univers que les Êtres conservent leur suggèrent inconsciemment que s’ils ne sont plus unis à cet Univers d’amour, c’est parce que quelque chose en eux n’était pas apprécié. Sans s’en rendre compte, les humains ont interprété que la dimension unique de leur Être n’était pas appréciée de l’Univers. Ils se sont imaginé qu’ils ont été punis pour quelque chose dont ils n’ont plus aucun souvenir.

À partir de ce principe présenté simplement, il faut comprendre que les Êtres humains ont voulu être acceptés, tout en portant en eux la peur fondamentale de ne pas l’être. Et donc naturellement, lorsqu’ils se retrouvent devant les autres, ils reproduisent cette thématique, c’est-à-dire qu’ils chercheront à plaire pour être reconnus et aimés, tout en craignant de ne pas l’être. Et leur peur de ne pas être reconnu sera telle que s’ils n’y sont pas attentifs, ils chercheront à connaître ce que l’on attend d’eux et à y répondre, afin de s’assurer d’obtenir l’amour qu’ils recherchent si vivement dans l’incarnation. Et lorsque celui-ci n’est pas inconditionnel, l’Être se contentera d’un amour conditionnel, car l’envie d’être aimé est plus forte que tout.

Comprenez chers amis que s’il y a eu cette inversion, c’est-à-dire que si les Êtres ont priorisé l’envie d’être aimé et reconnu extérieurement avant de s’offrir la reconnaissance intérieure inconditionnelle, c’est parce qu’ils ont eu l’impression que quelque chose en eux ne méritait pas d’être aimé.

 

Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle – lire la suite ici : www.psychologiedelame.com

 

Venez nous rejoindre sur le forum http://devantsoi.forumgratuit.org/

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LES 12 CORPS

Posté par othoharmonie le 20 février 2014

 

 

images (7)Tout ce qui a eu un commencement aura une fin.  Mais cette succession d’enveloppes éphémères n’est-elle pas le simple résultat de la rencontre perpétuelle entre une énergie particulière, un individu et l’énergie contraire, le reste de l’univers, chacune prenant conscience de l’autre?  Vos corps sont éphémères mais sont la cause première d’une succession de prises de conscience.  C’est parce que vos corps se transforment continuellement que votre conscience est en perpétuelle évolution.  

Votre premier corps, le corps physique, a atteint un niveau de développement de stabilité tel qu’il est devenu votre point de référence, votre univers le plus palpable et pour certains, la seule réalité.  

Mais même si votre corps physique est votre référence de base et appartient à un univers fait des mêmes particularités, il faut que vous sachiez dès maintenant ceci.  En raccourci, un individu, pour avoir conscience d’exister et pour pouvoir évoluer, a besoin d’au moins trois corps fonctionnels selon la loi des nombres.  Les deux premiers, en interagissant, créent le troisième.  Pour survivre en tant que personnalité à la mort du premier, il en faut un quatrième.  Sur la terre, les humains ont la possibilité de développer trois autres corps pour un total de sept.  Mais l’évolution dans votre  univers connu vous donne un potentiel de douze corps.  Chacun de ces corps est associé à un monde précis qui possède sa gamme précise de manifestations.

 Mais voici en premier, la liste de ces corps et leurs définitions selon votre situation et votre évolution.  Le sens de l’échelle de votre évolution est en fait une involution, un retour vers son origine.

 Vous pouvez les lire à rebours pour mieux comprendre le cheminement des êtres de lumière qui se répandent dans les mondes plus obscurs.

 Le premier est le corps physique, ou mieux appelé le corps sensitif, le plus dense de votre univers connu.  Il est néanmoins mobile et le siège des sensations et des perceptions brutes les plus adéquates pour expérimenter votre univers, un des plus éloignés du centre.  Il est donc le reflet stable de votre univers et en a la même composition.  A rebours, il est apte à saisir les émanations individuelles des matières denses dans une atmosphère où l’énergie est raréfiée donc peu conductrice, peu reliante.

 Le deuxième est le corps émotionnel qui varie de la texture de l’eau à celle du nuage.  Il est le siège des flots d’émotions qui donnent à l’être un début de personnalité, ce mélange de l’individu et de sa perception de son environnement.  Il est donc le reflet plus ou moins stable d’un univers fait de réactions internes face à l’extérieur.  A rebours, il est apte à ressentir les forces, les courants  primordiaux qui relient ou font entrechoquer les éléments.  Il est sensible aux changements rapides et extrêmes de fréquences autant en densité, en intensité ou en durée et à leurs pouvoirs d’attraction ou de répulsion.

 Le troisième est le corps mental qui varie du souffle de la tempête à la brise légère.  Il est le siège des pensées qui donne à l’être un début de conscience, ce mélange d’émotions qui se réfléchissent sur elles-mêmes.  Il est donc le reflet changeant d’un univers en perpétuelle remise en question mais qui établit néanmoins des premiers constats.  A rebours, il est apte à réfléchir sur les fonctions des êtres et des choses;  sur leurs motivations profondes et leurs intentions complexes qui rendent chaque entité unique. 

Le quatrième est le corps sentimental qui varie du coup de tonnerre au sifflement du vent.  Il est le siège des sentiments qui donnent à l’être un début de prolongement, ce mélange de pensées cycliques qui créent la perception du temps.  Il est donc le reflet rythmique d’un univers qui tend vers la permanence de son ensemble.  A rebours, il est apte à élaborer sur les grandes catégories, les distinctions, les particularités qui animent chaque espèce de vie.  Il peut classifier et ainsi mieux comprendre son environnement pour agir plus efficacement. 

Le cinquième est le corps amoureux qui varie de l’éclair à l’arc-en-ciel.  Il est le siège de l’amour qui donne à l’être ce besoin de se reconnaître, ce mélange de sentiments personnels qu’on recherche à l’extérieur.  C’est le début du désir de s’unir à l’autre pour retrouver l’unité originelle.  Il est donc le reflet d’un univers complexe qui va de l’harmonie entre ses parties jusqu’à la recherche de l’union complète de ses éléments.  A rebours, il est apte à capter les liens entre les êtres et les choses pour mieux apprécier la vaste gamme de nuances, de variations qui se manifestent à travers eux. 

Le sixième est le corps conceptuel.  Il est celui des concepts, des symboles qui ressortent des expériences des cinq premiers corps.  Il explore l’ensemble des principes, des lois,  des équations à l’origine des multiples interrelations entre les formes et leurs rôles essentiels pour comprendre l’univers.  Il amène la conscience à son apogée dans la matière et à une première compréhension de la perfection universelle.  A rebours, il est apte à comprendre les archétypes, les fondements qui lui permettent de structurer son cheminement dans la matière d’une façon plus cohérente. 

Le septième est le corps transcendantal.  Il est la transcendance de toutes les expériences, l’assimilation de l’ensemble, des concepts jusqu’à la découverte de l’essence de toutes choses;   le multiple qui redevient un et réalise l’être éternel.  A cette étape, on peut se délester de son corps physique sans perdre pour autant une seule fraction de sa conscience globale.  Avant la formation du premier niveau de ce corps, la mort peut affecter l’héritage des autres corps.  Son univers s’ouvre sur des horizons aux perspectives radicalement nouvelles.  A rebours, il est apte à percevoir les  variations de fréquences qui le différencient nettement des autres entités. 

Le huitième est le corps universel.  Il est une fréquence spécifique et unique obtenue par  l’harmonisation des sept premiers corps.  Les corps se fondent littéralement l’un dans l’autre pour créer un diapason qui permet de faire tomber des frontières entre les mondes parallèles.  Les déplacements conscients d’un monde à l’autre deviennent  possibles.  A rebours, il permet l’exploration de mondes inconnus, variés et la découverte de leurs richesses. 

Le neuvième est le corps révolutionnaire.  Il est la force d’intention liant les sept premiers corps qui prend son essor et augmente son taux vibratoire jusqu’à accélérer le processus d’évolution à révolution.  C’est une explosion dans toutes les directions qui accélère la prise de conscience globale.  Son univers se déploie et englobe une vastitude.  A rebours, il se voit comme une entité différente par rapport à l’extérieur et est apte à se définir par comparaison avec le non-soi. 

Le dixième est le corps rayonnant.  Il est un nouvel équilibre obtenu par une vitesse super évolutive qui atteint une stabilité.  Sa vitesse est si rapide qu’il est perçu comme statique dans sa perpétuelle expansion.  L’évolution semble même n’être qu’une illusion. Son univers n’a plus de limite perceptible mais seulement celle de sa conscience.  A rebours, il interagit avec lui-même et est apte à percevoir des variations de temps dans ses propres réactions internes. 

Le onzième est le corps unique.  Il est la disparition de tout corps palpable, de toute perception étrangère à lui.  Il est l’unité consciente s’exprimant en harmonie avec elle-même.  Son univers est l’immensité de son “je suis”.   A rebours, il se perçoit comme unique et complexe à la fois. 

Le douzième est le corps essentiel.  Il est l’intégralité parfaite qui se contemple dans sa réalisation.  Son univers est le ici, maintenant.  A rebours, il est le Divin qui prend conscience de son individualité, de sa présence dans l’univers. 

Cette description de chaque corps peut vous sembler pour l’instant ardue mais leur compréhension se fera lentement avec la suite de mes exposés. Chacun de ces douze corps évolue, dans un univers, un champ de perception qui lui est propre. Cela constitue la gamme possible de l’évolution qui va du corps le plus dense à celui le plus éthéré donc de l’univers le plus éloigné du centre jusqu’à l’univers le plus proche du centre.  Comme il y a trois temps à toute chose, l’aller, le retour et l’arrêt, on suppose qu’il y a douze autres corps différents stationnaires dans le centre de l’univers et douze autres corps différents descendant dans ce que vous appelez l’envers de l’univers (l’antimatière).  Le sujet sera élaboré ultérieurement. 

Sachez cependant tout de suite que cela fait trente-six univers à traverser afin d’accomplir un cycle, une boucle complète.  Chaque univers particulier se divise en douze niveaux principaux d’évolution se divisant à leur tour chacun en trois à douze paliers.  Ce qui sous-entend que dans un type de corps précis, cela prend un minimum de trente-six vies à cent quarante-quatre vies environ (12 x 3 à 12 x 12) pour faire le tour complet de l’univers qui lui est associé.  Plus les corps deviennent complexes et subtils, plus leurs espérances de vie s’allongent.

 

 Venez nous rejoindre sur le forum http://devantsoi.forumgratuit.org/

Extraits du livre NAJA L’ILLUMINÉ -  PREMIER PORTRAIT  À L’ORIGINE DE TOUT CANALISÉ PAR

                     COLIN CHABOT – retrouvez les écrits en son entier ici : http://www.music-close-to-silence.net/a_lorigine_de_tout.pdf

 

 

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S’éveiller à une sexualité sacrée

Posté par othoharmonie le 19 février 2014

 

 

téléchargementLa sexualité n’est pas seulement une histoire de corps et de jouissance. Elle est aussi échange, émotions et mystère. Sans être de grands mystiques, sans pratiquer le tantra, nous pouvons intégrer une dimension sacrée à nos ébats.

Dictature de l’orgasme, tyrannie de la jouissance, marchandisation des corps… Le psychanalyste Jean-Michel Hirt, auteur de L’Insolence de l’amour, fictions de la vie sexuelle (Albin Michel, 2007), est l’un des premiers à avoir souligné les dangers d’une sexualité organique qui « ne serait en référence qu’avec elle-même », visant uniquement le plaisir pour le plaisir. « Un corps machine entretenu pour (re)produire de la jouissance, tel est le modèle dominant dans notre culture, un modèle issu de la pornographie, observe le thérapeute. Dans la mesure où la sexualité est désormais de l’ordre du profane, où l’on ne croit plus que le corps est une création divine, celui-ci est considéré comme une chose qui nous appartient et que nous pouvons donc utiliser sans engager ni affects, ni émotions, ni même conscience. »

Or, nous pouvons nous libérer de la morale et des normes pour inventer, ou réinventer, une autre sexualité. Une sexualité qui remet le corps en son centre, qui le libère, pour lui rendre toute son intelligence, sensorielle et relationnelle. « C’est là l’enjeu de ce que j’appelle l’amour sexuel, c’est-à-dire une sexualité reliée à une dimension spirituelle, et qui permet d’accéder par le corps à la chair, ce lieu des affects, des émotions, de l’intimité, poursuit Jean-Michel Hirt. Cela implique la capacité d’aller vers l’inconnu de soi et de l’autre, d’accepter d’être ému, troublé. La rencontre sexuelle peut alors être de l’ordre d’un éblouissement, convoquant les sens et l’esprit. »

La spiritualité n’est pas chose abstraite. Le sexothérapeute Alain Héril, auteur des Continents féminins, voyage au cœur du plaisir des femmes (Jean-Claude Gawsewitch, 2008), évoque la proximité entre les mots « sacrum » (os du bas de la colonne vertébrale) et « sacré ». Dans la sexualité hindouiste, la kundalini, « l’énergie sexuelle », est décrite comme un « serpent de feu » lové au niveau du sacrum et qui, se dépliant lors de la relation sexuelle, fait circuler l’énergie vitale dans tout le corps, reliant ainsi l’homme et le cosmos. « La dimension spirituelle de la sexualité ne peut être atteinte qu’en partant du corps, insiste Alain Héril. Il s’agit donc de le mettre au centre, de manière consciente et aimante. » Accéder à une dimension de soi plus grande que soi ne peut se faire que si l’on consent à prendre le risque de la relation intime. La sexualité spirituelle serait donc essentiellement une qualité de présence aimante à soi et à l’autre. S’il n’existe évidemment aucun mode d’emploi, aucune cartographie prédéfinie, six pistes peuvent toutefois nous rapprocher de cette dimension sacrée.

Considérer la spiritualité comme une quête personnelle

Pendant des années, Arouna Lipschitz, philosophe et thérapeute (lire ci-dessous), a pratiqué le tantrisme pour concilier sexualité et spiritualité, avant de se rendre compte que, dans le tantra, la relation sexuelle était certes une passerelle pour « basculer dans l’espace transcendant », mais qu’elle transformait aussi l’autre en simple piste d’envol. « Le contraire de ce que j’enseigne, où il s’agit d’incarner sa spiritualité et de vivre une sexualité fondée sur le fait d’être vraiment en relation avec son partenaire, et non d’avoir des relations avec lui », explique la philosophe.

Mêmes préconisations chez Brigitte Martel, auteure de Sexualité, Amour et Gestalt (InterÉditions, 2007) et gestalt-thérapeute, qui pointe les risques d’une sexualité sacrée soumise à de nouvelles contraintes de performance : « L’impératif d’avoir à communier ensemble dans l’extase serait l’équivalent spirituel de l’obsession de l’orgasme ou de l’érection parfaite. » La spiritualité n’est pas un adjuvant destiné à renforcer ou à sublimer une relation. « C’est une quête personnelle dont les effets vont se faire sentir dans la sexualité, et pas une quête dans la sexualité », nuance la psychanalyste Catherine Bensaid, auteure avec Jean-Yves Leloup de Qui aime quand je t’aime ? (Pocket, “Évolution”, 2007). Méditation, prière, relaxation, mais également recherche du beau, du bien, du vrai… toutes ces aspirations et pratiques favorisent l’éveil d’une conscience plus attentive, plus aimante et plus créative au moment des échanges avec notre partenaire.

Habiter entièrement son corps

Dans le tantra, comme dans les branches psychocorporelles de la thérapie, l’accent est mis sur un corps partenaire, soigné et regardé avec le maximum de bienveillance. « C’est un temple, un lieu sacré, qui nous permet d’être, d’être conscient d’être, et de pouvoir entrer en relation avec les autres, souligne Alain Héril. Se le rappeler régulièrement devrait nous faire éprouver de la tendresse pour lui. » Ainsi, en prendre soin, le toucher, le caresser augmente nos sensations et développe notre sensualité en élargissant nos zones érogènes à l’ensemble de notre corps. Le sexothérapeute poursuit : « Au moment de la rencontre sexuelle, c’est l’ensemble du corps qui va réagir, vibrer, l’“être-corps” va se dilater et se déployer, là, avec notre partenaire, et nous ouvrir à une autre dimension de nous-mêmes. »

Pour renforcer le lien avec notre corps, Brigitte Martel propose un exercice, pas aussi simple qu’il peut en avoir l’air : « Il s’agit de parler directement à notre sexe, lui dire nos attentes, nos gênes, nos plaisirs, nos peurs. Cette parole annihile les dissociations corps-sexe, et permet d’être à l’aise avec le regard, les mains et le sexe de l’autre lors de la rencontre sexuelle. »

 

Témoignage « Moi, je fais l’amour avec Dieu »

1. Le Boucher d’Alina Reyes (Points, 2009).

A LIRE

Psaumes du temps présent d’Alina Reyes
« On peut lire ces prières aussi bien en pensant à un amour humain qu’à l’amour divin, précise Alina Reyes. C’est important de ne pas quitter terre, tout en connaissant le ciel ! » (Presses de la Renaissance, 2009).

Alina Reyes, auteure de romans érotiques, nous livre le récit intime de sa rencontre avec le nouvel amour de sa vie : Dieu.

«Dieu est mon Époux, mon Aimé, mon Adoré, mon Désir d’Orient, mon Amant de feu. Moi, je fais l’amour avec Dieu. Autour de moi, mes paroles surprennent. J’ai grandi dans un milieu athée dans lequel Dieu est tabou. Pourtant, depuis mon enfance, j’ai une conscience énorme de Dieu, mais je ne savais pas le nommer. L’érotisme a été notre chemin de rencontre. L’érotisme m’a appris à être, avec les hommes, en état d’ouverture, de réceptivité, d’abandon… Toutes ces dispositions m’ont été utiles pour recevoir Dieu. Dieu approche chacun à sa façon, en lui parlant le langage qu’il comprend. Avec moi, Dieu a employé la langue charnelle et sensuelle. Mais je ne mélange pas les genres : quand je fais l’amour, je ne me mets pas à penser à Dieu, je suis pleinement dans ce que je vis en cet instant. L’érotisme est un échange. Il n’a rien à voir avec la vieille idée de Georges Bataille, pour qui le plaisir érotique vient de la transgression et jouit de la culpabilité – c’est plutôt le signe d’une grande impuissance à appréhender la joie de la chair et de l’amour. C’est comme si, pour vous initier au plaisir des fruits, on commençait par vous proposer d’en manger des pourris !

La chair n’est pas de la viande morte, mais un corps animé par une âme. Dans Le Boucher (1), mon premier roman, je parlais de “l’entrée éblouissante du Sauveur”, avec un S majuscule, pour décrire une scène d’amour. On m’avait demandé d’ôter la majuscule parce que cela pouvait être “mal interprété”. Pourtant, c’est bien ainsi que je ressentais les choses. J’en fais l’expérience chaque jour : la mystique est sensuelle, et l’amour de Dieu, érotique. Les mystiques savent tenir tous leurs sens en éveil pour communiquer avec l’être qui les dépasse infiniment. Il faut relire les textes de sainte Thérèse d’Avila ou de saint Jean de la Croix. La foi ouvre au croyant un sixième sens, le sens spirituel, qui lui permet de goûter la présence de Dieu. Le christianisme est la religion de l’incarnation, et donc de la sensualité : l’Esprit est venu en Marie, Jésus a pris chair.

Entrez dans les églises et regardez les fresques et les peintures, on y voit des corps en gloire, des vierges qui donnent le sein ! Aux premiers siècles, les pères de l’Église parlaient de Dieu en des termes très sensuels. Puis la peur de la chair, qui est une peur de la liberté humaine, a repris le dessus… Plus j’avance sur mon chemin, plus je comprends intimement la figure de Marie Madeleine (que j’explore dans mon prochain roman), d’une part, à cause du regard que l’on a porté sur elle et qui ne correspondait pas forcément à ce qu’elle était; d’autre part, parce que l’amour des hommes l’a menée, elle aussi, à l’amour de Dieu. »

 

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Sexualité et spiritualité

Posté par othoharmonie le 19 février 2014

 

Cette canalisation a été présentée à une séance publique le 17 Avril 2005 à Haaren, Pays-Bas,). Le texte a été légèrement remanié pour une meilleure lecture.

Pamela Kribbe

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Le sujet dont j’aimerais parler aujourd’hui a eu un grand impact sur vous tout au long de votre histoire terrestre. Il s’agit de la sexualité et comment elle est vécue par les hommes et par les femmes.

Ce n’est pas un sujet facile. La sexualité s’est chargée de beaucoup de jugements, de peurs et d’émotions. Il n’y a presque plus d’aspects en elle qui soit spontané et évident. Cela revient à dire que l’aspect candide de la sexualité, celui de l’enfant innocent qui explore librement, a été perdu. Vous êtes pleins de peurs et d’émotions quand il s’agit de vous exprimer sexuellement.

C’est de ce fardeau que je veux parler dans ce message, mais j’aimerais d’abord dire un mot sur ce que signifie la sexualité dans une perspective spirituelle.

La sexualité, ce sont les énergies masculine et féminine qui dansent ensemble. A l’origine, c’était plus qu’un acte physique. Elle était conçue pour être une danse où tous les niveaux ou aspects de vous-même et de votre partenaire participent.

Je distinguerai quatre niveaux ou aspects qui peuvent jouer un rôle dans cette danse des énergies.

Les quatre aspects de l’expérience sexuelle

D’abord, il y a le niveau physique, l’aspect du corps physique. Le corps est innocent. Il connaît l’attirance et le désir sexuels et cela est présent spontanément dans le corps. Le corps cherche la gratification de ses désirs et c’est l’humain, ou la conscience de l’âme dans l’humain, qui détermine le mode d’application et de manifestation du désir sexuel. Là encore, le corps est innocent. Il connaît l’attirance et le désir. Il n’y a rien de mal à cela. Ce peut être une source de plaisir, de jeu et de réjouissance. Mais le corps ne peut choisir par lui-même de quelle façon il va exprimer son énergie sexuelle. C’est vous, l’être humain, qui en avez la charge et le corps a besoin de votre direction.

Si vous voulez vivre la sexualité de la manière la plus aimante, le siège de la direction sera placé dans le coeur. Quand vous laisserez votre coeur s’occuper de votre énergie sexuelle, elle trouvera son expression la plus joyeuse. L’alternative est de laisser vos pensées (jugements) ou vos émotions diriger le courant sexuel et vous verrez que cela causera divers blocages dans votre énergie, mais j’en parlerai par la suite.

Le second aspect de la danse sexuelle que je distinguerai est le niveau émotionnel. L’union sexuelle est un acte profondément émotionnel. Si vous ignorez cet aspect, vous ne serez pas pleinement présent dans l’acte et vous vous couperez de la signification réelle de la sexualité.

Dans le message précédent « Gérer les émotions », nous avons beaucoup parlé du sujet des émotions. Nous avons mis en lumière les puissantes énergies de la peur, de la colère et de la tristesse et vu comment elles pouvaient vous déstabiliser. Quand l’une de ces puissantes émotions est à l’oeuvre dans une relation entre deux personnes et n’est pas reconnue consciemment et exprimée, elle surgira lorsqu’ils seront dans l’intimité. Peut-être que ces émotions causeront de puissantes réactions de résistance ou de fermeture au moment de votre intimité physique, ou bien le corps sera incapable de ressentir de l’attirance ou de l’excitation.

Chaque fois qu’il y a ces blocages physiques ou psychologiques, il est important de les gérer au niveau où ils sont apparus : au niveau émotionnel. Si vous essayez d’enlever des symptômes physiques sans tenir compte de la dynamique émotionnelle sous-jacente, vous ne respectez pas votre corps ni vous-même. Quand votre corps refuse l’intimité, il vous dit purement et simplement qu’il y a un blocage émotionnel. C’est peut-être dû à un problème entre votre partenaire et vous, ou bien à un choc émotionnel du passé. Peu importe, il est nécessaire de s’en occuper avec une attention bienveillante avant que l’énergie sexuelle puisse circuler librement.

Après le niveau émotionnel, il y a le niveau du coeur, qui est le siège de la sensibilité. Dans le même message, nous avons fait la distinction entre les émotions et les sentiments. Ceux-ci relèvent de l’intuition et de la sagesse intérieure. Vos sentiments vous parlent en doux murmures, emplis de sagesse et de compassion. Les émotions sont de nature plus spectaculaire et nous les appellons des réactions d’incompréhension, car c’est essentiellement ce qu’elles sont : des explosions dues à l’incompréhension de ce qu’il vous arrive.

Lorsque le coeur est ouvert entre deux partenaires sexuels, il y a entre eux de la confiance, de l’amour et de la sécurité. Lorsque le coeur est présent dans une rencontre sexuelle, vous permettez à votre intuition de percevoir ce qu’il se passe entre vous au moment de votre intimité physique. Vous ne cachez pas vos émotions, vous parlez d’elles ouvertement. De vieilles douleurs peuvent remonter à la surface et sont acceptées comme telles. Vous êtes accepté tel que vous êtes et ce genre d’acceptation est la plus grande puissance de guérison qui existe. Lorsque vous reliez l’énergie de votre coeur à celle de votre sexe, cela apporte la guérison à un endroit qui en a bien besoin.

Cependant, le coeur peut aussi jouer un rôle subtil en vous empêchant de vivre la sexualité de manière joyeuse et aimante. Le coeur a pu se fermer aux joies de la sexualité pour diverses raisons. Premièrement, il peut y avoir dans le coeur un désir de s’élever au-dessus de la réalité physique de la terre. Deuxièmement, il peut y avoir des dogmes religieux à l’oeuvre qui empêchent le coeur de s’ouvrir à ce qu’est réellement la sexualité. Je vais maintenant parler de ces deux éventualités.

Le coeur peut avoir une forte inclination à s’élever au-dessus du plan dense de la réalité matérielle. C’est une sorte de nostalgie. Il peut y avoir là un rêve d’unité qui ne vise pas du tout à l’union sexuelle, mais recèle en fait un rejet subtil des réalités de la terre (ainsi que de la sexualité). Nombre d’entre vous ont la mémoire de l’énergie d’amour et d’harmonie vécue sur des plans immatériels avant de s’incarner sur terre. Votre coeur réclame à grands cris l’aisance et la légèreté de cette vibration. Vous essayez d’absorber cette énergie en méditant. Bien souvent, les chakras du haut (le coeur, la gorge, le troisième oeil et le chakra-couronne) sont activés de cette façon. Ils s’ouvrent, alors que les chakras du bas (le plexus solaire, le nombril et le coccyx) vitaux pour votre vie terrestre, sont plus ou moins laissés à l’abandon.

De manière moins naturelle, cela se produit aussi quand vous prenez des drogues. Quand vous prenez des substances qui favorisent l’expansion du mental, les chakras du haut sont artificiellement déchirés et il vous est possible de vivre une expérience temporaire d’extase et de béatitude qui vous fait oublier l’aspect dense et lourd de la réalité terrestre.

Même si le désir et l’aspiration à la transcendance sont compréhensibles, il est important de faire la paix avec la réalité terrestre. Autrement, vous allez créer une séparation artificielle entre les parties supérieure et inférieure de votre champ d’énergie. Vous allez préférer rester avec votre conscience dans la partie supérieure de votre aura et vous allez développer une résistance subtile ou manifeste envers la réalité du corps, des émotions et de la sexualité. Cela crée un déséquilibre dans votre champ d’énergie. Lorsque vous êtes ainsi nostalgiques, essayez de ressentir la raison et le but de votre présence sur terre maintenant. Votre raison d’être ici n’est pas de transcender la terre mais d’amener le Foyer ici-bas. C’est un voyage sacré.

La seconde raison qui pousse le coeur à fuir la sexualité, ce sont les dogmes religieux, souvent en provenance de vies passées. Il y a eu probablement des vies où vous avez prononcé des voeux de chasteté, où l’on vous a enseigné à vous sentir coupable ou honteux des plaisirs du corps et de la sexualité. Ces énergies peuvent encore traîner dans votre coeur. A cause d’elles, vous pouvez avoir des jugements négatifs ou une résistance à l’intimité physique. Ces jugements et ces sentiments ne reposent pas sur la vérité. Une fois encore, je souhaite dire que le corps est innocent. L’attirance, le désir et tous les processus physiques qui vous font désirer l’union physique sont sains et naturels. Les déséquilibres qui se produisent dans le domaine de la sexualité sont presque toujours dus à des aspects non-physiques dont je viens de parler.

Le quatrième et dernier aspect est mental. Au niveau mental, il peut y avoir des croyances morales ou spirituelles qui vous empêchent d’apprécier la sexualité. La plupart sont de nature religieuse.

Au niveau spirituel, vous pouvez avoir l’impression que le corps physique est une prison. La réalité non-physique des « plans supérieurs » (comme vous les appelez), est si glorifiée que la réalité physique est sous-évaluée. C’est fréquent chez les artisans de Lumière. C’est surtout parmi eux qu’il y a une résistance au plaisir et à la jouissance que peut donner la sexualité. Cela provient en partie des croyances morales et religieuses et en partie d’une simple inexpérience de cet aspect de la vie. La plupart des âmes d’artisans de Lumière ont passé de nombreuses vies comme prêtres, religieuses ou analogues, retirés de la communauté, sans partenaire ni famille. Ils se sont tellement concentrés sur le spirituel qu’ils ont négligé la sexualité.

Chez les gens spirituels ou religieux, il y a souvent un manque de respect pour le corps dans son expression naturelle. C’est vraiment regrettable car de notre côté, c’est l’expression dans la matière qui est considérée comme le voyage le plus sacré qu’une âme puisse entreprendre. Semer et récolter les graines de votre divinité si loin de votre Foyer dans la réalité de la matière et de la forme est une entreprise sacrée. C’est un acte créateur divin des plus élevés.

Peut-être avez-vous déjà été présent au chevet d’un mourant ou avez-vous été témoin d’une naissance. A ces moments, l’âme entre ou sort de la danse avec la matière. Ces deux instants sont entourés d’une atmosphère sacrée. Vous pouvez percevoir cela comme un silence profond et enveloppant, empli de dignité, qui annonce l’arrivée ou le départ de l’âme. De notre côté du voile, il y a le respect le plus profond pour ce que vous faites à ces moments. La danse avec la matière est sacrée. Et vous la détestez si souvent !

La sexualité dans sa vraie signification est une danse dans la matière qui en même temps, s’élève au-dessus de la matière. Dans une expression sexuelle équilibrée, vous transcendez la réalité matérielle sans l’ignorer ou la refouler, sans abandonner les trois chakras du bas et sans chercher l’extase uniquement à travers les chakras du haut. Une sexualité complète intègre tous les niveaux de votre être. La sexualité comble le fossé entre la matière et l’Esprit.

Lorsque deux personnes sont physiquement intimes de manière aimante, toutes les cellules de leur corps vibrent un peu plus vite, elles commencent à danser un peu. Une voie d’accès est ouverte vers une réalité énergétique qui a une vibration légèrement plus élevée et un sentiment plus léger. Après une union sexuelle où votre être tout entier participe (votre corps, votre mental et votre âme), vous vous sentez en paix et joyeux. C’est une extase paisible. Les cellules de votre corps ont goûté l’énergie de l’amour et à cet instant, vous avez rapproché de vous la réalité de l’amour. Vous avez canalisé l’énergie divine de l’Amour qui souhaite si ardemment s’écouler en vous et qui a le plus grand respect pour votre nature sexuelle.

Si l’énergie des quatre niveaux s’écoule ensemble lors d’une union sexuelle, c’est un acte de création divin. Il est tout naturel que des enfants naissent d’une telle union. Quand la danse du masculin et du féminin s’accomplit de façon si joyeuse, seules la bonté et la douceur peuvent naître d’elle. Si un enfant est conçu de cette façon, il entre dans les réalités de la terre sur une piste d’amour et de lumière. C’est l’accueil le plus aimant qu’une âme puisse recevoir sur terre.

Parce que les énergies sexuelles sont si précieuses, nous vous demandons : s’il vous plaît, gérez votre sexualité avec respect. Quand il y a des problèmes, des peurs ou des tensions autour d’elle, ne jugez pas la sexualité elle-même, n’y renoncez pas, car c’est une parcelle de vous qui est naturelle et sacrée.

Vu sur http://www.choix-realite.org/

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Tous les hommes sont philosophes

Posté par othoharmonie le 18 février 2014

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     »Il faut détruire le préjugé très répandu que la philosophie est quelque chose de très difficile du fait qu’elle est l’activité intellectuelle propre d’une catégorie déterminée de savants spécialisés ou de philosophes professionnels ayant un système philosophique. Il faut donc démontrer en tout premier lieu que tous les hommes sont « philosophes », en définissant les limites et les caractères de cette « philosophie spontanée>, propre à tout le monde >, c’est-à-dire de la philosophie qui est contenue :

1. dans le langage même, qui est un ensemble de notions et de concepts déterminés et non certes exclusivement de mots grammaticalement vides de contenu ;

2. dans le sens commun et le bon sens ;

3. dans la religion populaire et donc également dans tout le système de croyances, de superstitions, opinions, façons de voir et d’agir qui sont ramassées généralement dans ce qu’on appelle le folklore. Une fois démontré que tout le monde est philosophe, chacun à sa manière, il est vrai, et de façon inconsciente – car même dans la manifestation la plus humble d’une quelconque activité intellectuelle, le « langage » par exemple, est contenue une conception du monde déterminée -, on passe au second moment, qui est celui de la critique et de la conscience, c’est-à-dire à la question :

Est-il préférable de  » penser  » sans en avoir une conscience critique, sans souci d’unité et au gré des circonstances, autrement dit de « participer  » à une conception du monde  » imposée mécaniquement par le milieu ambiant ; ce qui revient à dire par un de ces nombreux groupes sociaux dans lesquels tout homme est automatiquement entraîné dès son entrée dans le monde conscient (et qui peut être son village ou sa province, avoir ses racines dans la paroisse et dans l’ »activité intellectuelle » du curé ou de l’ancêtre patriarcal dont la « sagesse » fait loi, de la bonne femme qui a hérité de la science des sorcières ou du petit intellectuel aigri dans sa propre sottise et son impuissance à agir) ; ou bien est-il préférable d’élaborer sa propre conception du monde consciemment et suivant une attitude critique et par conséquent, en liaison avec le travail de son propre cerveau, choisir sa propre sphère d’activité, participer activement à la production de l’histoire du monde, être à soi-même son propre guide au lieu d’accepter, passivement et de l’extérieur, une empreinte imposée à sa propre personnalité ?

Introduction à l’étude de la philosophie et du matérialisme historique, Editions sociales, éditions de 1977. par Gramsci 

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L’ éveil et l’acte

Posté par othoharmonie le 18 février 2014

Par René Daumal  

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    »Tel homme s’éveille, le matin, dans son lit. A peine levé, il est déjà de nouveau endormi ; en se livrant à tous les automatismes qui font que son on corps s’habiller, sortir, marcher, aller à son travail, s’agiter selon la  règle quotidienne, manger, bavarder, lire un journal – car c’est en général le corps seul qui se charge de tout cela –, ce faisant il dort. Pour s’éveiller il faudrait qu’il pensât : toute cette agitation est hors de moi. Il lui faudrait un acte de réflexion. Mais si cet acte déclenche en  lui de nouveaux automatismes, ceux de la mémoire, du raisonnement, sa voix pourra continuer à prétendre qu’il réfléchit toujours; mais il s’est encore endormi. Il peut ainsi passer des journées entières sans s’éveiller un seul instant. Songe seulement à cela au milieu d’une foule, et tu te verras environné d’un peuple de somnambules. L’homme passe, non pas, comme on dit, un tiers de sa vie, mais presque toute sa vie à dormir de ce vrai sommeil de l’esprit. Et ce sommeil, qui est l‘inertie de la conscience a beau jeu de prendre  l’homme dans ses pièges : car celui-ci, naturellement et presque irrémédiablement paresseux, voulait bien s’éveiller certes, mais comme l’effort lui répugne, il voudrait; et, naïvement il croit la chose possible, que cet effort une fois accompli le plaçât dans un état de  veille définitif ou au moins de quelque longue durée; voulant se reposer dans son éveil, il s’endort. De même qu’on ne peut pas vouloir dormir, car vouloir, quoi que ce soit, c’est toujours s’éveiller, de même on ne peut rester que si on le veut à tout instant.

   Et le seul acte immédiat que tu puisses accomplir, c’est t’éveiller, c’est prendre conscience de toi-même. Jette alors un regard sur ce que tu crois avoir fait depuis le commencement de cette journée c’est peut-être la première fois que tu t’éveille vraiment; et c’est seulement en cet instant que tu as conscience de tu as conscience de tout ce que tu as fait, comme un automate sans pensée. Pour la plupart, les hommes ne s’éveillent même jamais à ce point qu’ils se rendent, compte d’avoir dormi. Maintenant, accepte si tu veux cette existence de somnambule.  Tu pourras te comporter dans la vie en oisif, en ouvrier en paysan, en marchand, en diplomate, en artiste, en philosophe sans t’éveiller jamais que, de temps en temps, juste ce qu’il faut pour jouir ou souffrir de la façon dont tu dors ; ce serait même peut-être plus commode, sans rien changer à ton apparence, de ne pas t’éveiller du tout.

  Et comme la réalité de l’esprit est acte, l’idée de substance pensante n’étant rien si elle n’est actuellement pensée en ce sommeil, absence d’acte, privation de pensée, il n’y a rien, il est véritablement la mort spirituelle. mais si tu as choisi d’être tu t’es engagé sur un rude chemin, montant sans cesse et réclamant un effort de tout instant. Tu t’éveilles; et  immédiatement tu dois t’éveiller à nouveau, tu t’éveille de ton éveil. Ton éveil premier apparaît comme un éveil à ton éveil second. Par cette marche réflexive la conscience passe perpétuellement à l’acte. Au lieu que les autres hommes, pour le plus grand nombre, ne font que s’éveiller, s’endormir, s’éveiller, s’endormir, monter un échelon de conscience pour le redescendre aussitôt, ne s’élevant jamais au-dessus de cette ligne zigzagante, tu te trouves et te retrouves la selon une trajectoire indéfinie d’éveils toujours nouveaux. Et comme rien ne vaut que pour la conscience percevante, ta réflexion sur cet éveil perpétuel vers la plus haute conscience possible constituera la science des sciences. Je l’appelle métaphysique Mais, toute science des sciences qu’elle est, n’oublie pas qu’elle ne sera jamais que l’itinéraire tracé d’avance, et à grands traits, d’une progression réelle si tu l’oublies, si tu crois avoir achevé de t’éveiller parce tu as établi d’avance les conditions de ton éveil perpétuel, à ce moment de nouveau tu t’endors, tu t’endors dans la Mort spirituelle ».

 

René Daumal, Tu t’es toujours trompé, Mercure de France (pamphlet sur les intellectuels à propos des existentialistes et de Camus) cité par Patrice Van Eersel  La Source blanche, p.90-91.

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Se mettent au diapason avec l’énergie divine

Posté par othoharmonie le 17 février 2014

 

 

EFFET RETROGRADE : souvenons-nous ……. 

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Bien des gens se demandent : Que va-t-il se passer exactement en décembre 2012? Et si le plus important était plutôt ce qui va arriver APRÈS 2012? Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de ressentir les puissantes énergies cosmiques à l’œuvre lors de la concordance harmonique du 8-8-8, mais avec quelques Travailleurs de Lumière réunis en Irlande, laissez-moi vous dire que nous avons eu droit à un avant-goût de ce que sera la vie sur notre belle planète à compter de 2013! 

Imaginez ceci : un pays entier verdoyant et regorgeant de sites sacrés antérieurs aux pyramides d’Égypte! L’on y retrouve des centaines de temples de forme ovoïde dont les archéologues affirment qu’elles seraient des « tombes » datant de l’ère mégalithique, soit plus de 4000 ans avant Jésus-Christ, mais qui sont en fait des portails intergalactiques qui nous unissent à nos frères et sœurs des étoiles. Depuis des générations, le peuple Irlandais a été bercé de légendes et récits fantastiques mettant en vedette des farfadets, des fées, des sorcières et des druides. N’était-ce pas là le lieu idéal pour célébrer la réunification des différents mondes qui nous entourent? 

Comme la plupart des gens qui ouvrent leur cœur et se mettent au diapason avec l’énergie divine présente en soi-même comme autour de soi, nous nous sommes laissés porter par les événements et les signes rencontrés; ce qui nous a permis de pénétrer dans un univers où le temps et l’espace n’a plus d’importance. Seul l’éternel présent demeure à l’œuvre, nous reliant ainsi étroitement à tout ce qui vit et vibre dans toutes les dimensions parallèles. 

Nous avons reçus des enseignements et leçons spirituelles rétablissant nos liens « affectifs » (karmiques) avec le passé dont nous sommes issus et dont je me permets de vous partager quelques aperçus – maintenant que je les ai « intégrés » – histoire de vous rappeler que nous sommes tous UN et que notre mémoire cellulaire à chacun est empreinte de ces expériences tant humaines que spirituelles vécues par ceux et celles qui nous ont précédés ici-bas. 

Et si le but de notre incarnation était tout simplement de redevenir des dieux créateurs ici sur Terre ? De parvenir à emmagasiner l’énergie divine la plus puissante et la plus pure qui soit à l’intérieur de soi, dans notre corps, dans la matière, bref dans tout ce qui nous entoure? De parvenir à élever les vibrations de ses propres cellules individuelles à un point tel qu’elles se mettent à scintiller et vibrer à l’unisson avec celles présentes dans tout ce qui nous entoure, communiquant leur Lumière et leur Quintessence à tout ce qui vit tant dans les plans visibles qu’invisibles? 

Bien des Êtres de qualité, des mystiques et des initiés, sont parvenus à accomplir un tel prodige. Nombreux sont ceux qui nous ont laissé des traces de leur parcours, de leur Quête de l’absolu, de leur rencontre fusionnelle avec Dieu, la Grande Déesse, la Source Créatrice ou l’Énergie universelle, quel que soit le nom que vous lui donniez. Le Christ, Bouddha et les Maîtres Ascensionnés nous ont partagés leurs expériences de vie et nous ont transmis les enseignements qui les ont inspirés sur la voie de leur propre accomplissement divin. 

Or, ces enseignements ont été repris par des « structures », des églises et des institutions, qui en ont fait un « savoir » inaccessible au commun des mortels, où seuls quelques « initiés » ont le pouvoir d’accéder au divin – voir même d’intercéder pour nous, pauvres humains ignares. 

Il en est ainsi depuis que le monde est monde! Ce que nous avons reçu en canalisation mes copines et moi lors de notre visite de certains lieux sacrés en Irlande va sans doute en choquer plus d’un… En particulier tous ceux et celles qui ont l’impression d’avoir injustement été brûlés sur un bûcher pour avoir été identifiés comme « sorcière »… 

D’après Saint Patrick, patron des Irlandais, les premiers chrétiens n’ont pas eu d’autres choix que d’intervenir dans les cultes druidiques celtes dirigés par des femmes parce que non seulement celles-ci s’étaient approprié le droit de vie ou de mort sur tous les enfants à naître (et, donc, se servaient de la sexualité pour asservir les mâles), mais elles puisaient leur forces surnaturelles directement dans l’énergie tellurique de la planète… siphonnant ainsi ses ressources vitales de manière encore plus destructrice que les pétrolières d’aujourd’hui, s’abreuvant à même le sang de Gaïa! 

« Nous nous devions de rétablir l’équilibre sur ces terres, nous a dit Saint Patrick, et de nombreux archidruides se sont rangés à nos côtés pour que le pouvoir spirituel passe aux mains des hommes. D’où la légende du bâton qui a chassé les serpents : ces prêtresses, centrées sur leur chakra sexuel, utilisaient la Kundalini afin d’amplifier leur pouvoir sans égard au sens sacré de l’union sexuelle. L’ère des hommes-objets devaient prendre fin! » 

Ironique n’est-ce pas? Quand on sait que l’humanité est juste passée d’un extrême à l’autre… 

Et si nous avions choisi qu’il en soit ainsi? Que nous avions tellement de « plaisir » à nous incarner sur Terre que nous avons délibérément préféré laisser de côté notre nature divine et spirituelle dans le but de nous incarner totalement et vivre pleinement notre vie ici-bas? Ainsi, les diverses religions se sont tour à tour appropriées l’exclusivité de la connexion avec le divin, demeurant présentes et fidèles au poste, tels des phares en bordure de mer… auxquels, jusqu’à présent, nous avions tendance à ne porter attention que lorsque survenait une tempête dans notre vie!!! 

Mais tout cela est en train de changer. De plus de plus de gens constatent que la seule façon d’être heureux et en équilibre, consiste à demeurer en harmonie dans toutes les dimensions de notre Être, tant sur le plan physique et matériel, que sur le plan émotionnel, intellectuel ET spirituel. Nous passons actuellement dans la 5e dimension en alignant et en harmonisant ces 4 dimensions primordiales en nous-mêmes! 

Sur la colline de Tara, près de Dublin, nous avons pu voir de nos yeux l’énergie cosmique à l’œuvre lorsque les deux pôles de ce site sacré se sont réunifiés par la prise de conscience des Êtres présents sur place, que nous sommes tous UN, peu importe les contrats d’âmes qui nous avons « signés » auparavant. 

En effet, bien des âmes, souhaitant demeurer fidèles à leurs croyances de l’époque, étaient « restées en arrière » pendant de nombreuses années afin de « protéger » certains sites sacrés et en être les « gardiens » dans le plan invisible. Ce faisant, les familles entières, d’allégeances diverses, s’étant querellées – pour ne pas dire entretuées – de leur vivant, se sont retrouvées « coincées » chacune de leur côté dans des réalités parallèles, errant sur les champs de batailles, dans les cimetières et sur les lieux de cultes ancestraux. 

Lors de notre méditation unificatrice du 8-8-8, nous avons vu ces âmes des siècles passés « s’éveiller », prendre conscience qu’elles pouvaient faire de nouveaux choix et, qu’au fond, peu importe leur allégeance, TOUTES aspiraient à reconnecter avec leur nature divine intrinsèque. C’est donc par milliers que nous avons vu les âmes des irlandais défunts se retrouver face à face pour une émouvante réconciliation dans la 5e dimension! 

Des parents et des enfants qui ne se parlaient plus de leur vivant se précipitaient dans les bras les uns des autres! D’anciens guerriers ayant combattus les uns contre les autres pour des valeurs et des principes divergents, voyaient s’évanouir en fumée leurs rancœurs et leurs différences pour enfin se regarder avec les yeux du cœur! Les barrières invisibles érigées autour des sites sacrés tombaient les unes après les autres et les âmes en déroute pouvaient enfin franchir la ligne qui les séparait de la lumière ascensionnelle… menant droit vers le 7e ciel! C’était magnifique! 

Il n’y a pas de mots pour décrire ce que nous avons ressentis devant une telle réunification collective, une telle guérison interdimensionnelle… qui nous aura permis, à chacun de nous qui étions présents, d’apaiser, de purifier notre âme de toutes ces blessures du passé encore enfouies dans notre cœur, nos cellules et notre « inconscient collectif ». 

Je prends le temps de vous partager tout cela aujourd’hui car ces purs moments de bonheur sont à mes yeux les signes tangibles et avant-coureurs de ce qui se prépare ici sur Terre pour 2012. L’humanité tout entière s’éveille; le voile de l’inconscience s’amenuise de jours en jours. De plus en plus de gens réalisent que chaque personne qui croise notre route n’est pas là par hasard, mais au contraire nous sert à prendre conscience des parties de nous qui « souffrent » encore, qui sont laissées pour compte. 

Tant que vous avez tendance à négliger soit l’aspect spirituel, intellectuel, émotionnel ou matériel dans votre vie, vous demeurez en déséquilibre, en dualité avec vous-même… Par conséquent, vous aurez donc tendance à attirer à vous le « pôle » contraire au vôtre pour qu’à deux, vous mainteniez un certain équilibre dans votre environnement, la réalité tridimensionnelle qui vous entoure. 

Vous ne prenez pas votre place? Qu’à cela ne tienne, la vie vous envoie quelqu’un qui sait se mettre en premier… de gré ou de force! Vous n’exprimez pas vos émotions? Des quantités de gens viendront pleurnicher ou pleurer sur vos épaules! Votre cheminement spirituel occupe tout votre temps et vos pensées? Votre conjoint se ferme comme une huître et ne veut rien entendre de ce que vous avez à lui partager! 

Tout ce qui est « excès » est déséquilibre. Même s’il faut parfois passer d’un extrême à l’autre pour retrouver le « juste milieu » – comme dans le cas des sorcières et des prêtres chrétiens – nous savons que tout ce qui se vit tant sur le plan individuel que planétaire n’est que le reflet de nos propres créations « illusoires »… parce que nous demeurons « déconnectés » de notre réelle nature : divine et illimitée.  

Et si nous en avions encore seulement pour quelques années à « jouer » dans les extrêmes pour finir par nous en lasser et CHOISIR de retrouver l’équilibre en nous-mêmes, tant sur le plan personnel que collectif? N’est-ce pas ce qui se passe actuellement sous nos yeux? 

Ce que nous avons vu dans l’invisible en Irlande, c’est ce qui est en train de se passer partout sur la Terre : notre conscience s’anime, nous aspirons de plus en plus à vivre dans l’harmonie, nous constatons que notre propre équilibre intérieur est ce qui a le plus d’impact sur nos proches et notre environnement… 

On ne peut donner que ce que l’on possède réellement! Plus vous vous sentez en harmonie, l’âme en paix et le cœur léger, plus vous irradiez ces vertus autour de vous et communiquez vos états d’âme à ceux qui vous entourent… Plutôt que de vous « donner » corps et âme à une cause, un projet ou au service des gens que vous aimez, et si vous vous contentiez de « donner l’exemple »? 

2013 sera ce que NOUS en ferons! Tout est déjà en place! Des Êtres de lumières de toutes les dimensions et de partout dans le cosmos nous accompagnent et participent à cette époustouflante réunification AVEC NOUS-MÊMES!!! 

Vous cherchez à éliminer vos peurs du futur et de ce qui « pourrait » arriver de « désastreux » d’ici 2012? La solution est fort simple : focalisez votre attention sur 2013!

 

Visualisez le monde comme vous en rêvez, le Paradis sur Terre! Imaginez comment vous vivrez lorsque vous serez en total équilibre dans toutes les sphères de votre vie et toutes les dimensions de votre Être! Prenez le temps de ressentir en dedans de vous-même comment vous vous sentirez léger, rempli d’allégresse et libre de faire advenir le meilleur dans votre vie lorsque vous aurez reconnecté avec votre partie divine co-créatrice, infinie et illimitée! 

Ce que l’on visualise se matérialise. Ce que l’on béni nous ravit. Ce que l’on nourrit porte fruit. Nourrissez des pensées de joie, de paix, de plénitude et celles-ci se manifesteront dans votre vie… et dans toutes celles de ceux que vous aimez! Irradiez, amplifiez votre propre Lumière divine et communiquez l’espoir d’un monde meilleur à tous ceux qui vous entourent par la seule puissance de votre rayonnement… Ainsi, vous serez DÉJÀ dans l’énergie de 2013, à chaque instant de votre vie!!! 

Message de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc, transmis le 1er octobre 2008,

aussi disponible sur www.biancagaia.com. Vous êtes invité à faire circuler ce texte

à condition d’en respecter l’intégralité, y compris ces quelques lignes.

 

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Du bon usage des crises

Posté par othoharmonie le 17 février 2014

 

 

9782226125576g… Après avoir traversé une existence très préservée, très occupée à éviter les naufrages, toute cette adresse à passer entre les catastrophes, entre les blessures. Et subitement, après quinze ans de mariage, l’arrivée d’une autre femme, l’arrivée dans une existence préservée d’un autre être, qui du jour au lendemain détruit l’univers que vous vous étiez construit.

Et la traversée, pendant deux ans, trois ans, de la solitude, de l’abandon, dans un pays étranger, dans un village au bout du monde. Et la rencontre du travail de Dürckheim et d’une remarquable femme, son élève, qui travaillait avec la voix.

Alors que j’attendais d’elle qu’elle me donne la force de faire mes bagages, et de partir avec mes fils, elle m’a dit : « Tu restes là, assise au milieu du désastre, là « .

Tout le travail que j’ai fait par la suite avec le corps, avec la présence au monde, aux choses, cette leçon, non seulement d’accepter l’inacceptable, mais d’y entrer, d’y établir ses pénates, entrer dans le désastre, à l’intérieur, et y rester, y rester ! Non pas fuir, mais oser rester, à l’endroit où je suis interpellée, à cet endroit où tombent tous les masques, où tout ce que je n’aurais jamais pu croire s’avère être en moi, tous les démons, toute l’ombre. Les paroles éclatent et tous les démons déferlent dans la vie, la jalousie, l’envie de meurtre, l’autodestruction. Et je reste là et je regarde…

… Nous connaissons dans notre Occident deux voies quand nous sommes dans un état d’étouffement, d’étranglement. L’une c’est le défoulement, c’est crier, c’est exprimer ce qui était jusqu’alors rentré. Il y a de nombreuses formes de thérapies sur ce modèle et c’est probablement, en son lieu et place, quelque chose de très précieux, pour faire déborder le trop plein. Mais au fond, toute l’industrie audiovisuelle, cinématographique, est fondée sur ce défoulement, cette espèce d’éclatement de toute l’horreur, de tout le désespoir rentré, qui en fait le prolonge et le multiplie à l’infini.

L’autre réponse, c’est le refoulement : avaler des couleuvres, et devenir lentement ce nid de serpents sur deux pattes, avec tout ce que ces vipères et couleuvres avalées ont d’effet destructif sur le corps et l’âme.

Et le troisième modèle qui nous vient d’Extrême-Orient et qu’incarnait Dürckheim : s’asseoir au milieu du désastre, et devenir témoin, réveiller en soi cet allié qui n’est autre que le noyau divin en nous. 

J’ai rencontré voilà quatre jours, en faisant une conférence à Vienne, une femme. Et c’est une belle histoire qu’elle m’a racontée qui exprime cela à la perfection. Elle me disait à la perte de son unique enfant, avoir été ravagée de larmes et de désespoir, et un jour, elle s’est placée devant un miroir et a regardé ce visage brûlé de larmes, et elle a dit : « Voilà le visage ravagé d’une femme qui a perdu son enfant unique », et à cet instant, dans cette fissure, cette seconde de non identification, où un être sort d’un millimètre de son désastre et le regarde, s’est engouffrée la grâce.Dans un instant, dans une espèce de joie indescriptible, elle a su : « Mais nous ne sommes pas séparés », et avec cette certitude, le déferlement d’une joie indescriptible qu’exprimait encore son visage. C’était une femme rayonnante de cette plénitude et de cette présence qu’engendre la traversée du désastre.

Il existe, paraît-il, dans un maelström, un point où rien ne bouge. Se tenir là ! Ou encore, pour prendre une autre image: dans la roue d’un chariot emballé, il y a un point du moyeu qui ne bouge pas. Ce point, trouver ce point. Et si un seul instant, j’ai trouvé ce point, ma vie bascule, dans la perspective de la grande vie derrière la petite vie, de l’écroulement des paravents, de l’écroulement des représentations. Un instant, voir cette perspective agrandie…

Christiane Singer – Extraits de son livre : Du bon usage des crises – Editions Albin Michel –

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L’action dans la relaxation.

Posté par othoharmonie le 17 février 2014

 

images (1)De nombreuses personnes voudraient se détendre, mais elles ne peuvent pas se détendre. La détente est comme une fleuraison, vous ne pouvez pas la forcer. Vous devez comprendre le phénomène tout entier : pourquoi vous êtes si actif, pourquoi tant d’occupation active, pourquoi êtes-vous obsédé par elle.

Souvenez-vous de deux mots : l’un est action, l’autre est activité. L’action n’est pas de l’activité. L’activité n’est pas de l’action. Leurs natures sont diamétralement opposées. L’action c’est lorsque la situation l’exige, vous agissez, vous répondez. L’activité c’est lorsque la situation importe peu, ce n’est pas une réponse, vous êtes si agité intérieurement, que la situation est juste une excuse pour être actif.

L’action émerge d’un mental silencieux. L’activité émane d’un esprit agité. Agissez plus et laissez les activités cesser d’elles-mêmes. Peu à peu une transformation se passera en vous. Cela prend du temps, cela a besoin de saisons, mais il n’y a également aucune hâte.

Maintenant vous pouvez comprendre ce que signifie la relaxation. Cela signifie aucun désir d’activité en vous. La relaxation vient à vous lorsqu’il n’y a aucun désir d’activité, l’énergie est « chez elle » – ne se déplaçant nulle part. Si une certaine situation surgit vous agirez, c’est tout, mais vous ne cherchez pas une certaine excuse pour agir. Vous êtes à l’aise avec vous-même. Relaxation veut dire : être à la maison. La relaxation est non seulement celle du corps, non seulement celle du mental, elle est celle de votre être tout entier.

Vous êtes trop dans l’activisme et bien sur, fatigué, dispersé, desséché, congelé. L’énergie de vie ne circule pas. Il y a seulement des blocages, des blocages et des blocages. Et toutes les fois où vous faites quelque chose vous le faites dans une folie. Naturellement la nécessité de se détendre se fait sentir.

La relaxation est une absence, une absence d’activité, pas une absence d’action. Ne faites rien ! Aucune posture de yoga n’est nécessaire, aucune déformation ni contorsion du corps ne sont nécessaires. « Ne faites Rien ! ». Seule l’absence d’activité est nécessaire. Et comment viendra-t-elle ? Elle viendra par la compréhension. La compréhension est la seule discipline. Comprenez votre activisme et soudain, au beau milieu de l’activité, si vous devenez conscient, cet activisme s’arrêtera. Si vous devenez conscient de pourquoi vous le faites, cela s’arrêtera. 

La relaxation n’est pas une posture, la relaxation est une transformation totale de votre énergie.

Osho, Extrait de: Tantra: The Supreme Understanding

 

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