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la paix ne réside qu’en toi-même

Posté par othoharmonie le 12 février 2014

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     »La plupart des hommes cherchent la solitude dans les champs, sur des rivages, sur des collines. C’est aussi ce que tu recherches ordinairement avec le plus d’ardeur. Mais c’est un goût très vulgaire. Il ne tient qu’à toi de te retirer à toute heure au-dedans de toi-même. Il n’y a aucune retraite où un homme puisse être plus en repos et plus libre que dans l’intérieur de son âme; principalement s’il y a mis de ces choses précieuses qu’on ne peut revoir et considérer sans se trouver aussitôt dans un calme parfait, qui est, selon moi, l’état habituel d’une âme où tout a été mis en bon ordre et à sa place.

   Jouis donc très souvent de cette solitude, et reprends-y de nouvelles forces. Mais aussi fournis-la de ces maximes courtes et élémentaires, dont le seul ressouvenir puisse dissiper sur-le-champ tes inquiétudes, et te renvoyer en état de soutenir sans trouble tout ce que tu retrouveras.

   Car enfin, qu’est-ce qui te fait de la peine ? Est-ce la méchanceté des hommes ? Mais rappelle-toi ces vérités-ci : que tous les êtres pensants ont été faits pour se supporter les uns les autres; que cette patience fait partie de la justice qu’ils se doivent réciproquement; qu’ils ne font pas le mal parce qu’ils veulent le mal. D’ailleurs à quoi a-t-il servi à tant d’hommes, qui maintenant sont au tombeau, réduits en cendres, d’avoir eu des inimitiés, des soupçons, des haines, des querelles ? Cesse donc enfin de te tourmenter.

   Te plains-tu encore du lot d’événements que la cause universelle t’a départi ? Rappelle-toi ces alternatives de raisonnement : ou c’est la providence, ou c’est le mouvement fortuit des atomes qui t’amène tout; ou enfin il t’a été démontré que le monde est une grande ville…

   Mais tu es importuné par les sensations du corps ? Songe que notre entendement ne prend point de part aux impressions douces ou rudes que l’âme animale éprouve, sitôt qu’il s’est une fois renfermé chez lui, et qu’il a reconnu ses propres forces. Au surplus, rappelle-toi encore tout ce qu’on t’a enseigné sur la volupté et la douleur, et que tu as reconnu pour vrai.

   Mais ce sera peut-être un désir de vaine gloire qui viendra t’agiter. Considère la rapidité avec laquelle toutes choses tombent dans l’oubli; cet abîme immense de l’éternité qui t’a précédé et qui te suivra; combien un simple retentissement de bruit est peu de choses; la diversité et la folie des idées que l’on prend de nous; enfin la petitesse du cercle où ce bruit s’étend. Car la terre entière n’est qu’un point de l’univers; ce qui en est habité n’est qu’un coin du monde; et dans ce coin-là même, combien auras-tu de panégyristes, et de quelle valeur ?

   Souviens-toi donc de te retirer ainsi dans cette petite partie de nous-mêmes. Ne te trouble de rien; ne fais point d’efforts violents; mais demeure libre. Regarde toutes choses avec une fermeté mâle, en homme, en en citoyen, en être destiné à mourir. Surtout, lorsque tu feras dans ton âme la revue de tes maximes, arrête-toi sur ces deux : l’une, que les objets ne touchent point notre âme, qu’ils se tiennent immobiles hors d’elle, et que son trouble ne vient jamais que des opinions qu’elle se fait au-dedans; l’autre, que tout ce que tu vois va changer dans un moment, et ne sera plus ce qu’il était. N’oublie jamais combien il est arrivé déjà de révolutions, ou en toi, ou sous tes yeux. «Le monde n’est que changement; la vie n’est qu’opinion»1.

Pensée pour moi-même, livre IV, art 3. traduction de 1803 de M. de Joly. Marc-Aurèle  

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le gardien de l’espace intérieur

Posté par othoharmonie le 12 février 2014

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     Restez présent, restez conscient. Soyez en permanence le gardien lucide de votre espace intérieur. Il vous faut être suffisamment présent pour pouvoir observer directement le corps de souffrance et sentir son énergie. Ainsi, il ne peut plus contrôler votre pensée.

     Dès que votre pensée se met au diapason du champ énergétique de votre corps de souffrance, vous y êtes identifié et vous le nourrissez à nouveau de vos pensées.

     Par exemple, si la colère en est la vibration énergétique prédominante et que vous avez des pensées de colère, que vous ruminez ce que quelqu’un vous a fait ou ce que vous allez lui faire, vous voilà devenu inconscient et le corps de souffrance est dorénavant « vous-même ». La colère cache toujours de la souffrance.

    Lorsqu’une humeur sombre vous vient et que vous amorcez un scénario mental négatif en vous disant combien votre vie est affreuse, votre pensée s’est mise au diapason de ce corps et vous êtes alors inconscient et ouvert à ses attaques. Le mot « inconscient », tel que je l’entends ici, veut dire être identifié à un scénario mental ou émotionnel. Il implique une absence complète de l’observateur.

    L’attention consciente soutenue rompt le lien entre le corps de souffrance et les processus de la pensée. C’est ce qui amène la métamorphose. Comme si la souffrance alimentait la flamme de votre conscience qui, ensuite, brille par conséquent d’une lueur plus vive. Voilà la signification ésotérique de l’art ancien de l’alchimie : la transformation du vil métal en or, de la souffrance en conscience. La division intérieure est résorbée et vous devenez entier. Il vous incombe alors de ne plus créer de souffrance.

    Concentrez votre attention sur le sentiment qui vous habite. Sachez qu’il s’agit du corps de souffrance. Acceptez le fait qu’il soit là. N’y pensez pas. Ne transformez pas le sentiment en pensée. Ne le jugez pas. Ne l’analysez pas. Ne vous identifiez pas à lui. Restez présent et continuez d’être le témoin de ce qui se passe en vous. Devenez conscient non seulement de la souffrance émotionnelle, mais aussi de « celui qui observe », de l’observateur silencieux. Voici ce qu’est le pouvoir de l’instant présent, le pouvoir de votre propre présence consciente. Ensuite, voyez ce qui se passe.

    Le processus que je viens de décrire est profondément puissant mais simple. On pourrait l’enseigner à un enfant, et espérons qu’un jour ce sera l’une des premières choses que les enfants apprendront à l’école. Lorsque vous aurez compris le principe fondamental de la présence, en tant qu’observateur, de ce qui se passe en vous – et que vous le « comprendrez » par l’expérience -, vous aurez à votre disposition le plus puissant des outils de transformation.

   Ne nions pas le fait que vous rencontrerez peut-être une très grande résistance intérieure intense à vous désidentifier de votre souffrance. Ce sera particulièrement le cas si vous avez vécu étroitement identifié à votre corps de souffrance la plus grande partie de votre vie et que le sens de votre identité personnelle y est totalement ou partiellement investi. Cela signifie que vous avez fait de votre corps de souffrance un moi malheureux et que vous croyez être cette fiction créée par votre mental. Dans ce cas, la peur inconsciente de perdre votre identité entraînera une forte résistance à toute désidentification. Autrement dit, vous préféreriez souffrir, c’est-à-dire être dans le corps de souffrance, plutôt que de faire un saut dans l’inconnu et de risquer de perdre ce moi malheureux mais familier.

Mettre en pratique le pouvoir du Moment présent, Ariane édition. Eckhart Tolle    

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Croyances en Dieu : pourquoi croire !

Posté par othoharmonie le 12 février 2014

 

1eLe croyant vit dans la certitude que l’idée qu’il a de Dieu est vraie car c’est que l’on lui a dit, il croit ce qu’on lui dit au nom du fait que cela est écrit dans un livre dicté par des autorités rassurantes. C’est tout à fait le cas de l’enfant qui croit que son papa ou sa maman est la meilleure du monde par exemple. Cette perception est partielle et aveugle, car elle ferme à toutes potentialités d’évolution. Sa croyance lui apporte un certain confort intérieur lui évitant les efforts de la remise en question et donc de sa croissance.

Car toutes croissances impliquent une crise, une remise en cause des certitudes acquises pour tendre vers un autre stade. Les adultes disent parfois aux enfants « tu comprendras quand tu seras plus grand. » par analogie on retrouve le même discours chez les autorités religieuses devant certaines questions par « les voies du seigneur sont impénétrables » Dans les deux cas ceci est dit pour ne pas confronté prématurément l’enfant physique ou l’enfant spirituel à une vérité qu’il n’est pas prêt à vivre. Mais si l’on maintient le croyant dans cette perception il développera une personnalité naïve et servile, manquant de discernement et de subtilité. Acquiescent à chaque dogme énoncé par peur de la crise que générerait une remise en question. Alors que c’est justement cette crise qui est recherchée dans les voies adultes de l’initiation afin de libérer l’esprit de l’illusion provisoire des croyances qui lui furent inculquées. Le croyant vit sans se poser vraiment de questions, mais le doute subsiste en lui et tous les jours il lui faut renforcer sa croyance par des rituels ou des prières.

Lorsqu’il rencontre un non-croyant le croyant est dérouté, car l’existence de ce non-croyant lui impose la remise en question et la peur s’élève. Cette peur le pousse à inventer des boucliers psychiques, des phrases protectrices qui disent :« cet incroyant est dans l’erreur, il sera puni pour son impiété. » Inversement quand le non-croyant rencontre un croyant il est gêné et cela le met mal à l’aise. Car d’un côté cela lui renvois à ce qu’il a rejeté et ses peurs du passé vis-à-vis de son éducation. Et de l’autre s’élève en lui l’impression de manquer de passer à côté de quelque chose et ce vide déclenche une angoisse. Cette angoisse peu lui amené aussi à créer des boucliers psychiques tels que « c’est un naïf, ce qu’il croit n’existe pas, car ce n’est pas démontrable rationnellement, etc. » Nous voyons que les deux extrêmes le croyant et le non-croyant se rapproche finalement dans leur peur de l’inconnu. Cela nous démontre qu’en eux subsiste une conscience qui souhaite tendre vers autre chose mais qui ne trouve pas de nourriture appropriée.

S’il est énoncé que la croyance est le stade de l’enfance ce n’est pas pour déprécier le vécu du croyant, bien au contraire. Mais pour lui offrir une possibilité d’évolution intérieure. Comme pour l’enfant physique, le croyant a la possibilité de grandir en conscience, il convient de lui apporter progressivement une nourriture supérieure à son stade initial. Un croyant peut se sentir menacé par l’existence de niveaux supérieurs, mais uniquement s’il reste figé dans sa croyance et se ferme à toute évolution. Un peu comme un enfant qui a peur d’apprendre autre chose que ce qu’il connaît. Pour grandir il faut aller vers l’inconnu, le nouveau et avoir bien intégré le connu pour le transcender. Le problème est la stagnation dans un état d’être, alors que la vie implique le mouvement constant. Ce qui se fige dans la nature se meurt peu à peu, la feuille d’un arbre est souple quand elle est vivante, mais raide et cassante quand elle est séparé de sa source de vie. D’où la responsabilité des autorités religieuses à percevoir les besoins d’évolution de chacun. Mais si ces autorités religieuses elles-mêmes ne sont plus initiées, comme pouvaient l’être dans le christianisme les pères du désert et les premiers prêtres orthodoxes. Où pire encore si sachant la vérité des niveaux d’élévations elles les voilent au peuple pour les maintenir sous sa coupe, l’évangile pourtant parlait déjà des gardiens du temple en ces mots :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. »
Matthieu : 23 – 13

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