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Le Tarot de Marrakech

Posté par othoharmonie le 28 février 2014

 

Hommage aux créateurs inconnus et aux terres ancestrales

Interview de Georges Colleuil

Marrakech

  Georges Colleuil vous avez réalisé avec le peintre Valadié un nouveau Tarot et écrit un livre dans lequel vous supposez une origine arabe au Tarot. Pouvez-vous nous expliquer votre démarche ? 

Nous avons voulu Valadié et moi-même, ressusciter le Tarot originel que d’anciennes légendes rattachent à la civilisation pharaonique. Il ne s’agit pas d’une origine exclusivement arabe. Sept sages venus d’Orient et d’Occident se seraient réunis à la fin du XIIème siècle dans la cité de Fez pour mettre en sécurité la totalité des savoirs universels disparus dans l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie et dont ils auraient conservé la mémoire. Depuis plus de deux mille ans le Tarot serait ainsi passé de mains en mains, calligraphié par un artiste de Marrakech en 1198, volé par des brigands, racheté par des cabalistes espagnols persécuté au XV° siècle, sauvé par l’amour d’une femme et quasiment échoué dans la ville de Marseille. Le Tarot contient donc dans ses symboles la mémoire d’une sagesse antique, colorée par l’énergie particulière de Marrakech.

  Comment expliquez-vous que les images du tarot aient pu traverser les siècles et les continents, déclenchant de telles passions ? 

En fait, ces images sont des archétypes. Modèles symboliques universels, les archétypes nous renvoient à ce qu’il y a d’universel dans l’homme… l’humain ! Le Tarot est donc humaniste il nous rapproche de notre humanité. Bien sûr il a pu être perverti, détourné de son but et son sens a souvent été trahi.

   Quel est le point commun entre votre Tarot et l’esprit du Tarot en général, et quelles sont les différences avec le Tarot de Marseille par exemple ? 

Notre récit raconte l’histoire d’une résistance. Notre Tarot de Marrakech, comme tous les tarots du monde, synthétise nos aspirations et notre vision du monde. Il souhaite rendre hommage à l’esprit du Tarot qui depuis des millénaires résistent à la confiscation de la connaissance. Le Tarot suit l’évolution des mentalités. Il est le témoin de son temps. Il interpelle les artistes depuis toujours. Salvador Dali, Niki de Saint Phalle, aujourd’hui Valadié. Il inspire les poètes, Breton, Nerval, Apollinaire, les écrivains, Italo Calvino, Swift, Jules Verne. Il sert de modèle aux constructeurs de cathédrales, de blason aux grandes familles italiennes de la Renaissance. Il constitue une grille de lecture philosophique, un grimoire alchimique. On l’utilise comme test de projection psychologique, outil de développement personnel, de méditation, de voyance, de coaching… A la cour des Miracles comme dans les grottes secrètes d’Orient, il sert de carte d’identité aux sans-papiers. Chaque Tarot, et il y en a des dizaines de milliers différents, met l’accent sur un aspect plutôt que sur un autre. Le « Marrakech » s’intéresse plus particulièrement aux mémoires oubliées qui continuent à vibrer en chacun d’entre nous, et surtout au caractère universel de ces mémoires.

  Les signes et symboles qui sont dans vos lames, les avez-vous voulus ? quelle est la part d’intuition, de connaissances cachées, de choix délibérés, etc.

Eternelle question du processus créatif. « L’auteur veut dire que… ! » Soit il l’a dit – et ce n’est pas nécessaire d’en rajouter, soit il ne l’a pas dit – et alors on est dans une autre alternative : Il ne l’a pas dit mais ça se dit en lui – il ne l’a pas dit mais je le lis en lui !

  En fait quelle est la part de l’inconscient de l’auteur et celle du lecteur ? 

La question est de savoir si ce que je rencontre dans un poème, une musique ou une peinture est plus ou moins réel que ce que l’auteur y a mis. Le Tarot se prête à cette réflexion. Quelle est la part de l’inconscient de l’auteur, de son intuition, de son inspiration et la part de projection du lecteur ? Nous avons abordé la création du Tarot de Marrakech sous cet angle.

  Quel est le message du tarot de Marrakech ? 

Nous avons voulu dire des choses mais sans velléité de transmettre un message. Sachant l’intérêt du processus de projection dans le Tarot, nous avons laissé de grandes possibilités d’interrogation aux lecteurs. Il y a ce que nous avons « voulu dire », ce qui « se dit » à notre insu et ce qui est projeté par le lecteur. Celui-ci a le choix entre « l’auteur a voulu dire que » et « ce que je vois ou comprends est la projection de mes désirs ou de mes peurs ». C’est une des particularités du Tarot d’être en permanence réécrit par ses créateurs mais aussi par celui qui l’utilise.

  Pouvez-vous comparer deux lames ? 

Le Mat et le Mejnoun. Tous deux libres parce que hors les cadres et cheminant loin des sentiers battus. Ils flirtent tous les deux entre folie et sagesse. La sagesse du Mat est atypique et rebelle, celle du Mejnoun est folie d’amour.

  Pour quoi dites-vous que le fou d’amour est un authentique sage ? 

Parce qu’il a dépassé le besoin d’être aimé et prodigue tout son amour avec une vraie générosité. Il ne souffre pas du sentiment d’insécurité affective propre aux hommes en général. Cela ne l’empêche pas de connaître le chagrin mais son chagrin n’est pas une plainte, il se transforme en un chant universel, que les hommes se transmettent ensuite de générations en générations… Le fou d’amour ne connait pas le désespoir car il est fou d’amour pour l’amour, il aime l’amour et l’amour jamais ne l’abandonne.

  Mais il est rejeté par la société ! 

Oui, les hommes ne lui font pas de place au sein de leur communauté. Le Mejnoun, comme le Mat, ne sont inscrits dans aucun parti, n’appartiennent à aucune confrérie, ils ne cotisent à aucune caisse, si ce n’est à la caisse d’insécurité sociale… Le Mat est rebelle à la société, c’est un contrebandier un sdf, un hors la loi, un voyou, un insoumis. Il est insaisissable, inclassable, incassable. Le Mejnoun est tout entier tourné vers l’amour. Les scorpions, les serpents et les hyènes tentent de le détourner de son chemin de sagesse mais ils n’y parviennent pas. Son regard est illuminé. Certains diraient allumé ! Le sourire qu’il affiche est très différent de celui du Mat. Le sourire du Mat est cynique, ironique, j’menfoutiste, provocateur, moqueur comme le chant du merle… Celui du Mejnoun est réjoui, comblé, ravi. Ravi comme si on l’avait ravi des territoires de la médiocrité et qu’un Djinn bienveillant, s’étant emparé de son âme, l’avait conduite vers des terres radieuses !

  téléchargement (3)Georges Colleuil anime des séminaires sur le Tarot de Marrakech et ses méthodes de tirage. Paris les 26 et 27 avril 2008 ou Annecy les 24 et 25 mai 2008. 

  Pour tout renseignement : 06 12 51 87 31 Visitez les sites www.georgescolleuil.comwww.tarotdemarrakech.com

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Donner à l’inconscient la permission d’exister

Posté par othoharmonie le 28 février 2014

images (3)par Raynald Bouchard
Article publié dans la revue Vie et Santé du mois d’octobre 2005 

L’imaginaire, étroitement lié à l’inconscient, est géré par des ressources créatrices. C’est une sorte de sixième sens permettant d’élargir notre conscience afin d’accèder à une plus grande compréhension de soi et des autres. 

Voilà une définition de l’imaginaire très différente de celle du Petit Robert qui fait plutôt référence à quelque chose d’irréel, de fictif, de fabuleux, de mythique ou de chimérique. C’est pourtant cette définition qu’emploie Sylvain Bélanger pour expliquer l’Écoute imaginaire, une approche intuitive qu’il a développée depuis une dizaine d’années. Cette écoute, que l’on pratique comme si on était dans un état de rêve, permet non seulement de mieux comprendre sa propre dynamique énergétique, psychique ou spirituelle, mais aussi celle d’une autre personne. « À l’aide de techniques précises et accessibles à tous, il est possible, selon lui, d’utiliser l’imaginaire pour observer un champ d’énergie autour d’un être humain. Le but de la pratique de l’Écoute imaginaire est de faire en sorte que la personne aidée comprenne d’abord la raison d’être des dynamiques qui l’animent pour ensuite les rééduquer afin qu’elle retrouve la voie de l’équilibre. » 

Donner à l’inconscient la permission d’exister 

Comprendre les mécanismes de l’intuition 

Après avoir reçu un enseignement auprès de chamans et guérisseurs, un monde qu’il décrit comme fascinant mais par trop hermétique et ésotérique, Sylvain a acquis la conviction qu’il était possible d’expliquer et d’enseigner les mécanismes de l’intuition de façon moderne, ordinaire et sans connotation magique ou mystique. Cette conviction l’a progressivement conduit à prendre conscience que l’intuition se développait par l’apprivoisement du monde imaginaire. Pour lui, l’écoute dont il est question ici n’a pas le sens qu’on lui donne habituellement. « Il faut, dira-t-il, apprendre à capter les messages inconscients qui se manifestent à soi sous la forme d’images, de voix ou de sensations. » 

S’ouvrir aux perceptions imaginaires 

La première étape du processus consiste, selon Sylvain Bélanger, à décrire ce que l’on observe. Il suffit ensuite de questionner la raison d’être des manifestations imaginaires en comprenant bien qu’elles peuvent nous répondre et dévoiler leurs besoins. Au fur et à mesure que l’on s’ouvre à ces perceptions imaginaires, affirme-t-il, on découvrira un univers en soi, régi par une sagesse extraordinaire. On découvrira aussi que cette sagesse propose une voie d’unification permettant à chacune des énergies perturbées de s’harmoniser. Un véritable échange énergétique, psychique et spirituel s’en suit alors, ouvrant la porte à la rééducation du champ d’énergie qui anime la personne aidée. Le but du thérapeute en Écoute imaginaire est essentiellement, en établissant une relation de confiance et de communication avec la personne aidée, de favoriser l’équilibre entre l’intelligence de son corps souhaite et ses propres souhaits. 

Les deux pieds sur terre 

Pratiquer la technique de l’Ecoute imaginaire nécessite toutefois un apprentissage pour apprendre à faire confiance à ces perceptions imaginaires que nous ne sommes pas habitués de valoriser. « Donner du pouvoir au monde imaginaire est très confrontant puisqu’il nécessite d’avoir la foi en lui, ce qui implique de faire davantage confiance à ce que nous ressentons qu’à notre côté rationnel. » Cet apprentissage, conclut-il, nécessite conséquemment une démarche personnelle encadrée pour assurer que l’on restera bel et bien les deux pieds sur terre. 

Un travail de précurseur 

Le mot de la fin qu’on retrouve dans un des livres écrits par Sylvain Bélanger. “Si j’ai rarement douté des qualités intuitives des divinateurs, c’est tout l’aspect magique ou mystique entourant leur don qui me met mal à l’aise. Trop désincarné. À ce compte, nous n’avons guère évolué depuis le Moyen-Âge. Si on n’avance pas plus vite sur ce plan, c’est que la collectivité a toujours craint, dénigré et inhibé l’instrument qui la mettrait en lien direct avec ses aptitudes intuitives et son monde inconscient : l’imaginaire ! 

Il y a dans cette réflexion beaucoup d’incitatifs à approfondir le travail de précurseur de Sylvain Bélanger qui offre des thérapies individuelles d’Ecoute imaginaire dans son bureau de Montréal et donne en plus des conférences et séminaires en Europe francophone, particulièrement en Belgique où, comme il ironise un peu, les gens subissent moins l’influence du fast-food ésotérique importé des Etats-Unis. Il nous invite à écouter les personnages imaginaires qui nous habitent et à suivre notre guide intérieur, question de donner à notre inconscient la permission d’exister !

issu du site : Donner à l’inconscient la permission d’exister

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Le reiki, source d’énergie

Posté par othoharmonie le 28 février 2014

Le reiki, source d'énergie avec Astrocenter


En Japonais, Rei signifie source et Ki signifie énergie. Découvert au 19e siècle par un médecin japonais, le reiki nous apprend à écouter notre corps et à nous détendre. Efficace et doux, nous l’avons testé pour vous…

Créé au 19e siècle par Mikao Usui, un professeur de médecine de Kyoto, il permet de faire circuler l’énergie dans le corps grâce à l’imposition des mains sur des zones bien définies. Le reiki ne se substitue pas à la médecine « traditionnelle » mais permet un mieux-être en cas de stress ou de douleurs en traitant la zone concernée. Egalement compatible avec des techniques comme la réflexologie plantaire, il en accentue les effets. Pour donner le reiki, il faut faire le calme dans sa tête – rassurez-vous, cela s’apprend ! On appel « canal », la personne qui administre le reiki : elle ferme les yeux et commence le traitement en posant les mains environ trois minutes par zone. La personne qui reçoit le reiki ferme également les yeux et se détend. Les picotements et la chaleur sont des exemples de sensations possibles tout au long de la séance. Cela permet de relâcher toutes les tensions et de se mettre à l’écoute de son corps. 

Le reiki, pour qui, pourquoi ?

Tout le monde peut recevoir le reiki : du nourrisson à la personne en fin de vie. Cette technique très douce peut même être pratiquée à quelques centimètres de la zone du corps si elle est sensible. Sa pratique peut avoir lieu en cas d’urgence : blessure ou crise d’angoisse seront vite traitées. Il n’est pas nécessaire de se déshabiller, ce est pratique les plus pudiques d’entre-nous. Si le consultant dispose d’une vingtaine de minutes, il est possible de recevoir un traitement complet, assis sur une chaise. On peut bien sûr s’autotraiter en posant ses mains sur une zone que l’on veut décontracter.

 

Autres usages du reiki

Moins connus mais tout aussi efficaces, ils s’adaptent à votre vie quotidienne.
En effet, on peut donner le reiki à un animal. Votre chien ou votre chat bénéficiera d’un moment de détente. S’il s’enfuit alors que vous tentez de le traiter, c’est qu’il n’en a pas besoin. En revanche, s’il se laisse faire, il reviendra certainement vous faire comprendre qu’il est prêt à renouveler l’expérience.

Pareil pour les plantes ! Imaginez que votre géranium favori manque d’eau. Arrosez-le et ensuite, posez vos mains autour du pot. Votre plante s’en trouvera revigorée. Passons à la cuisine : pour remplir vos petits plats d’amour, ne vous privez pas de poser vos mains autour du saladier !
Enfin, au bureau : que ce soit pour une lettre personnelle ou une déclaration d’impôts, rien ne vous empêche de transmettre cette énergie… Même si cela ne garantit pas une réduction d’impôts. Mais pour une lettre à un amoureux, c’est certainement très bénéfique car le reiki est une énergie d’amour qui nous guide et nous protège!
Cependant, pour pouvoir bénéficier de toutes ces applications aussi alléchantes qu’utiles il faut être initiée…

 

J’ai franchi le pas : j’ai passé mon premier degré

J’ai testé le reiki une ou deux fois en tant que consultante. J’ai très vite eu envie d’être initiée afin d’en recevoir les bienfaits et le faire découvrir à mes proches. J’ai aussitôt convaincu mon chéri, un grand sceptique, de me suivre dans l’aventure ! Nous avons suivi un stage de deux jours loin des centres commerciaux bondés, du ciné et du foot ! Formés par Françoise Goubert, Maître reiki au Cannet, nous avons pu nous relaxer totalement en recevant quatre rituels d’initiation (imposition des mains) entrecoupés de séances de méditation. Nous ne l’avions jamais pratiquée auparavant et nous avons essayé de sentir ce qu’est le « lâcher prise »…C’est assez difficile mais ce n’est pas insurmontable. De plus, apprendre à donner le reiki est une expérience très gratifiante. Depuis, nous nous entraînons mutuellement à traiter une personne assise. Cependant, l’apprentissage est long et passe par l’obtention de deux autres degrés… Le maître mot est la patience. D’ailleurs, il est conseillé d’attendre au moins trois mois entre les différentes étapes, le temps de digérer cette initiation en douceur …

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