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Le calme intérieur pour une bonne santé

Posté par othoharmonie le 7 mars 2014

De quoi avons-nous besoin pour rester en bonne santé, avec un équilibre mental et physique positif ? Dans « On peut se dire au revoir plusieurs fois », David Servan-Schreiber nous explique que développer le calme intérieur lui aurait probablement évité une rechute de son cancer.

Combien de fois ai-je entendu mes amis me dire : « Fais attention à toi… » Ils savaient que je courais le monde, que j’enchaînais les conférences, les interviews, les projets. Ils pensaient avec inquiétude que je me surmenais. Je les rassurais en disant : « Oui, tu as raison, je vais lever le pied. » Mais je ne le faisais pas.

J’ai souvent déclaré que je pratiquais tout ce que je recommande dans Anti-cancer. C’est vrai dans l’ensemble, sauf sur un point : en m’imposant un rythme de travail harassant et au total excessif, je n’ai pas assez pris soin de moi, et ce depuis bien des années. Ce surmenage remonte en fait à la publication de mon livre précédent, Guérir. Les témoignages d’intérêt et de reconnaissance que j’ai reçus m’ont rendu si heureux que je me suis donné à fond à la défense de ces idées. J’ai pris l’habitude de voyager en France, en Europe, mais aussi en Asie, aux Etats-Unis, au Canada. Je me suis infligé d’innombrables décalages horaires, dont on connaît l’effet négatif sur le système immunitaire via la production d’hormones de stress comme le cortisol et le bouleversement des rythmes naturels de base.

Ce grand dérèglement de mes rythmes biologiques a culminé l’année précédant ma rechute. Anti-cancer avait été très bien reçu aux Etats-Unis et j’étais constamment sollicité par les médias. La défense de ces conceptions me tenait tellement à cœur que j’en ai purement et simplement oublié de me ménager. En 2009-2010, j’ai fait en moyenne un voyage par mois entre les deux rives de l’Atlantique, et un ou deux déplacements par semaine en France ou en Europe. C’était trop. A la fin de l’année, j’étais littéralement épuisé. C’est à la suite de cela que la tumeur a réapparu.

Avec le recul, je pense que j’étais animé par une envie très humaine d’oublier ma condition, de me sentir « normal », de mener ma vie « comme tout le monde ». Je crois surtout que je me suis laissé aller à une sorte de péché d’orgueil, car j’en étais venu à me sentir quasi invulnérable. Or il ne faut jamais perdre son humilité face à la maladie. Personne ne possède d’arme invincible contre elle, les meilleures techniques de la médecine moderne peuvent être mises en déroute. C’est une grave erreur d’oublier à quel point la biologie est déterminante.

Alors qu’il fallait rester humble, j’ai commis l’erreur de croire que j’avais trouvé la martingale gagnante, celle qui me permettait de demeurer en bonne santé tout en me donnant à fond aux projets qui me passionnaient. J’ai eu la faiblesse de croire que j’étais protégé du seul fait que je respectais un certain nombre de précautions : je surveillais ma nourriture, je me déplaçais quotidiennement à vélo, je méditais un peu et faisais un peu de yoga chaque jour. J’ai cru que cela me donnait toute licence pour ignorer des besoins fondamentaux de mon organisme, comme le sommeil, des rythmes réguliers et du repos. 

couvmax_949A posteriori, l’erreur me saute aux yeux. Bien que je ne sois pas une « expérience scientifique » à moi seul, je crois qu’on peut tirer légitimement des leçons de ma mésaventure : il ne faut pas s’épuiser, il ne faut pas se surmener. Une des protections les plus importantes contre le cancer consiste à trouver un certain calme intérieur. Je n’ignore pas que pour tous ceux qui font des métiers pénibles, du travail de nuit, les trois-huit, ce conseil n’est pas facilement applicable. Pas plus que pour ceux qui ont des enfants en bas âge, ou des adolescents, ou qui doivent voyager beaucoup.

Pour ma part, je n’ai pas réussi à trouver ce calme, et aujourd’hui je le regrette. Je n’ai pas su rester proche de la nature et des rythmes naturels. Je suis intimement persuadé que la fréquentation d’un bois, d’une montagne, d’un rivage apporte quelque chose de formidablement ressourçant, peut-être parce qu’elle nous permet de nous caler sur le rythme des saisons, ce qui doit contribuer à l’équilibre et à la guérison de l’organisme. Je ne connais pas d’études scientifiques qui étayent cette intuition. Mais l’idée que l’harmonie avec la nature soit un des moyens de nourrir la santé du corps est cohérente avec toute une série de vérités établies.

On peut se dire au revoir plusieurs fois, David Servan-Schreiber
Pocket (Juin 2012 ; 125 pages) 

Publié dans Auto-Guérison, LECTURES Inspirantes | Pas de Commentaire »

Les Médecines d’ailleurs

Posté par othoharmonie le 7 mars 2014

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Comment soigne-t-on dans d’autres pays ? « Médecines d’ailleurs », la nouvelle série de Bonne Pioche, nous fait voyager à la découverte d’autres cultures de guérison. Série de vidéos à suivre sur INREES.com.

Si nous avons une idée de la manière dont on se soigne dans notre pays, qu’en est-il des soins traditionnels dans d’autres cultures, comme au Japon, en Mongolie, au Cambodge, au Brésil, en Bolivie, au Ladakh ou en Inde ? Quelles sont les différences et similarités entre leurs techniques, leur approche, leur savoir, et les nôtres ? 

Bernard Fontanille est médecin urgentiste, avec un parcours peu banal. Au lieu de rester en France pour pratiquer son métier, il a l’habitude de voyager de pays en pays, de mission en mission, pour soigner, guider, soulager. Toujours avec humanité, et animé d’une grande curiosité, il découvre et expérimente d’autres cultures médicales. 

Dans la série Médecines d’ailleurs, produite par Bonne Pioche et diffusée sur Arte France, ce médecin parcourt le globe à la rencontre de ceux qui prennent soin des autres. Au fur et à mesure des épisodes, il nous fait découvrir les traditions ancestrales de guérison et de soin d’un grand nombre de différentes cultures. Tradition couplée d’inventivité, confiance entre le patient et son soigneur, et humanité font la beauté de ces autres mondes. 

Premier épisode

Dans cet épisode diffusé le 3 mars 2014, Bernard Fontanille se rend à Okinawa, une île japonaise qui cultive l’art de vieillir, grâce au lien social, aux activités physiques et à l’épanouissement personnel.

VIDEO 1

 2e épisode

Comment se soigner lorsque l’on vit dans un territoire immense composé de montagnes et de steppes et à des centaines de kilomètres de la première ville ? Pour le savoir, Bernard rencontre Pujii. Ce médecin mongol traditionnel, par ailleurs éleveur, pratique des massages influencés par les techniques tibétaines.

 

VIDEO 2

 

 

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La musique indienne, source de spiritualité

Posté par othoharmonie le 7 mars 2014

52567795La musique indienne, exotique et mystérieuse, vient nous chercher au plus profond de nous-mêmes. Mais pour les maîtres indiens, elle serait à l’origine de « tout » et s’inscrirait dans une communion avec l’Univers.

D’après les légendes, de certains saints émanaient un parfum de rose. On dit d’ailleurs qu’une fragrance musquée suivait les interprétations musicales d’Annapurna Devi. Première femme du célèbre sitariste Ravi Shankar, elle a maîtrisé l’art de la musique hindustani, musique de l’Inde du Nord, à la perfection. Source de tensions, l’admiration qu’elle suscitait lui coûta son mariage. 

Et pourtant, la tradition veut que la pratique de l’art musical indien ressemble à une ascèse spirituelle : le calme, la patience, le contrôle de soi et de sa respiration, ainsi qu’une immense humilité à l’égard du maître, sont de rigueur. Ravi Shankar Mishra, maître de bansouri, la flûte indienne, l’explique : « La première condition est l’engagement, la seconde est le « surrender », ce qui signifie de s’en remettre totalement à l’enseignement du maître. Et pour cela, il faut savoir écouter, aussi bien la musique que le maître. C’est très beau. » Si le maître transmet bien une part de technique à son disciple, son enseignement va bien au-delà car sa qualité la plus précieuse est immatérielle : il apprend à ressentir la musique et à retransmettre ce ressenti. 

Un son tellurique à l’origine de tout

Depuis la nuit des temps, dans toutes les sociétés, la musique vient toucher les profondeurs de l’âme humaine, et en Inde l’apprentissage de l’art musical exige le déploiement d’une grande intériorité. Des qualités comme le calme et la patience ne sont pas seulement nécessaires pour tenir une posture durant plusieurs heures ; c’est grâce à sa pleine attention au moment présent que se révèle au musicien le secret des notes. Le calme et la méditation lui ouvrent ainsi l’accès à un autre espace-temps, une autre fréquence : le son ou « nada » en sanskrit. « Il s’agit du yoga Nada, le yoga du son, c’est une méditation », commente Ravi Shankar Mishra. « En Inde, la musique est un domaine très spirituel. Toutes les compositions musicales proviennent de ce son subtil, « Nada ». C’est ici que réside le secret de la musique indienne. »

La tradition musicale indienne considère que toutes les notes de musique se fondent et jaillissent d’un seul son pur et absolu : le son « AUM », chanté par tous les yogis d’Inde et du Tibet. De ce son pur naîtrait tous les autres ; primordial, il serait à la fois le principe, le pouvoir et la source de toute création. De très faible intensité, il peut se rapporter à la vibration sonore permanente « AUM… » émise par la terre, découverte par des chercheurs japonais en 1998. Ce son mystérieux est inaudible aux oreilles ordinaires ; seuls ceux dont la conscience est profondément tournée vers l’intérieur, en méditation, peuvent le saisir. Kabir, le saint soufi, l’appelait la « musique inaudible », et Ravi Shankar Mishra souligne le paradoxe : entendre ce son exige le silence. « Il ne peut y avoir de bonne musique sans silence intérieur. Au fur et à mesure de la pratique, ce silence s’établit dans le musicien, grâce à des techniques de yoga et à la dévotion, et en écoutant de belles compositions. Cette dernière constitue une part fondamentale de l’apprentissage. »

Une musique pour communier avec l’univers

Dans sa plus pure tradition, l’art musical indien s’inscrit en communion avec l’univers entier, qui, avec ses sons et ses formes, n’est autre que pure harmonie. Sur les pas de son cheminement musical et spirituel, le musicien devient canal d’expression de cette harmonie universelle en jouant des « ragas ». Ce mot sanskrit se traduit par « passion », et représente un groupe de sons caractérisés par un état émotionnel. Compilés dans les textes millénaires des Védas, en particulier les textes des Samaveda, les ragas détiennent un grand pouvoir : leur structure, génératrice d’une atmosphère particulière telle que la nostalgie, l’amour ou l’exaltation, confère au musicien qui les joue la faculté de transformer son environnement aussi bien physiquement que psychologiquement. La force des éléments peut être ainsi démultipliée sous l’effet de la musique d’un raga. 

L’exemple surprenant de Tansen, célèbre musicien de la cour du roi Akbar au XVIème siècle, est souvent cité par les maîtres de musique pour ses prodiges : il pouvait provoquer la pluie en jouant le « Raga Megh », ou Raga pour la saison des pluies, ou savait allumer une lampe en jouant le « Raga Dipika », ou Raga de la flamme. Si de tels exemples semblent un brin mythique, pour des maîtres indiens tels que Ravi Shankar Mishra il s’agit bien « du pouvoir des ragas »

La croyance en de tels pouvoirs, développés grâce à une pratique assidue, ne se limite pas à l’Inde. Ainsi, au Tibet, les écrits d’explorateurs rapportent comment des lamas tibétains, au moyen du son de leurs cors, de leurs trompettes et des battements de tambours, pouvaient disperser des nuages chargés de pluie, ou au contraire les concentrer et provoquer les averses. Le pouvoir serait ainsi contenu dans les sons, bien plus que dans les mots. 

En connexion étroite avec le cosmos, les ragas s’associent également à certains moments de la journée et des saisons. « Certains ragas se jouent le matin, d’autres le midi ou le soir », explique le maître de flûte indienne. Au point que « s’il est joué au petit matin alors qu’il est destiné à la nuit tombée, le Raga excellemment interprété par un grand musicien recouvre celui-ci d’obscurité », écrivait le sanskrite et spécialiste de musique indienne, Alain Daniélou. 

Pour le musicien dont le plus profond de l’être vibre avec les rythmes sacrés de l’univers, les enchaînements de notes ne peuvent se réduire à une suite d’intervalles de sons saccadés. Au contraire, chaque note constitue une vibration provenant de l’intérieur du musicien, créant comme un arrondi d’une note à l’autre, de sorte qu’au contact de la vibration intime de l’interprète, le résultat d’ensemble exalte une harmonieuse unité, au plus près du rythme cosmique. Le musicien partage ainsi avec les membres de son public une fréquence vibratoire, et si ces derniers sont suffisamment réceptifs, alors le temps se suspend et devient méditation, rétablissant ordre et harmonie. Un langage de l’univers.

Francesca en parle sur le forum / LA VIE DEVANT SOI

SOURCE de l’article http://www.inrees.com/

Publié dans Musique au coeur, VOYAGE EN INDE | Pas de Commentaire »

 

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