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CARBONE ET CRISTALLISATION

Posté par othoharmonie le 9 mars 2014

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AU CŒUR DE L’ADN – Héritage Pléiadien

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 L‘énergie bloquée à des fins de cristallisation se manifeste sous la forme de l’atome de carbone. Le carbone est au cœur des molécules de chaque être vivant de notre dimension, et il est à l’origine du processus de la cristallisation de la matière solide. Parmi les éléments que l’on recense dans notre dimension, le carbone est le seul capable de produire la variété de molécules nécessaires à la vie organique. Les atomes de carbone se lient les uns les autres pour former des maillages de chaînes ou de cristaux et existent à cause de notre désir d’appréhender les choses sous une forme solide. 

Une pensée, de même qu’une croyance, naît de l’intelligence d’une forme de vie. Les groupes d’atomes s’accumulent à la source universelle, bien qu’ils ne soient pas suffisamment liés pour former une masse solidifiée. Une croyance, lorsqu’elle apparaît, présente une structure fluide et génère une énergie considérable. Les atomes qui en constituent le support ne sont pas encore étroitement liés les uns les autres. Alors qu’elle pénètre notre système de pensées, chacun de nous décide de la rejeter ou de l’accepter. Un chrétien fervent, par exemple, à la lecture d’un enseignement bouddhiste peut en accepter les différents aspects mais les rejeter ensuite parce qu’ils contredisent ses propres convictions. Ces aspects peuvent pénétrer son esprit en raison de la fluidité de leur nature et, rejetés, retournent simplement à leur source. 

Une autre personne découvrant le même enseignement pourra décider d’en faire sa nouvelle philosophie. Ses nouvelles croyances demeurent d’une nature fluide pour quelque temps jusqu’à leur intégration complète à son système de pensée. L’énergie puissante qu’elles génèrent élève alors le niveau de vibration atomique des autres croyances déjà cristallisées chez cette personne. Parallèlement à une ouverture d’esprit ou à l’abandon des anciennes croyances, ce niveau de vibration plus élevé se traduit par une transformation passagère : les croyances cristallisées deviennent elles-mêmes d’une nature plus fluide. Ainsi, les nouvelles croyances, de par la fluidité de leur nature, fusionnent avec les anciennes – ou les remplacent, une nouvelle structure étant alors créée. Une fois cette structure consolidée, à savoir lorsque les énergies apportées par les nouvelles croyances ont été absorbées, un nouvel arrangement relie les atomes de carbone les uns aux autres dans une forme solidifiée.

La science physique appelle ces structures fluides de croyances des « cristaux liquides ». Dans la nature, ces cristaux sont des substances présentant des propriétés à la fois liquides et solides. Leurs molécules se meuvent avec fluidité, bien qu’elles présentent souvent la même orientation.

Le degré de fluidité ou de solidité des cristaux liquides est fonction de la température et de la pression auxquelles ils sont exposés. Lorsque la température est suffisamment élevée ou la pression suffisamment basse, ils se comportent comme des liquides. À l’inverse, lorsque la température est suffisamment basse ou la pression suffisamment élevée, ils se comportent comme des solides. 

LIAISON DES ATOMES DE CARBONE

ET OUVERTURE D’ESPRIT

 Les atomes de carbone, nés de notre désir de cristalliser nos expériences dans des structures physiques, se combinent à d’autres atomes de diverses façons. Les scientifiques ont observé que le carbone relie divers atomes les uns aux autres selon trois niveaux de liaison : une liaison étroite (liaison sigma), moyennement étroite (liaison pi/sigma) et lâche (liaison pi/pi/sigma).

Une liaison lâche (pi) permet aux atomes de se libérer aisément d’une structure donnée pour se relier à d’autres atomes. 

D’après ce principe, les structures de croyances cristallisées varient en densité d’un individu à l’autre. C’est l’intention qui détermine en nous le niveau de liaison des atomes. Ceux d’entre nous dont l’esprit est ouvert, présentent donc des structures de croyances plus fluides que ceux dont l’esprit ne l’est pas. Un innovateur sera capable de rejeter les croyances qui limitent son potentiel de créativité pour les remplacer par de nouvelles. Ces dernières sont souvent révolutionnaires par nature car elles n’existaient pas auparavant. 

Quant à celui qui s’accroche à des croyances qui limitent son potentiel de créativité, il présente une structure d’ADN très dense et, dans les cas extrêmes, il rejettera d’emblée toute nouvelle idée. Citons des pays tels que l’Arabie Saoudite et la Chine, où l’extrême intolérance des autorités à l’égard des autres religions et cultures mène à une censure sévère de la télévision et de la radio et à une restriction de l’accès à l’internet. Afin d’y maintenir le statu quo, les autorités interdisent toute activité bénéfique au potentiel profond de l’homme.

Leurs croyances sont très cristallisées et demeureront inchangées dans leurs structures à défaut de l’intégration d’une énergie suffisante.

 

Auteur : Yasmine ROONEY – LE PROJET PLEIADIEN – l’Assistance pléiadienne dans le vie humaine. 

Publié dans ADN Démystifiée | Pas de Commentaire »

DU « VRAI MOI » DE L’HOMME

Posté par othoharmonie le 9 mars 2014

 

 

images (5)Quand l’âme prend conscience d’elle-même dans son corps astral et qu’elle a comme ambiance les êtres-pensées, elle se sait en dehors du corps physique et en dehors aussi du corps éthérique. Mais, en même temps, elle sent alors que ses facultés de penser, de sentir et de vouloir appartiennent à un domaine restreint du monde, alors que, de par la nature de son être le plus profond, elle serait à même d’embrasser plus que ce qui lui est assigné dans ce domaine. Dans le monde spirituel l’âme devenue clairvoyante peut se dire : 

 « Dans le monde sensible je suis obligée de mien tenir à ce que le corps physique me permet d’observer ; dans le monde élémentaire je subis les restrictions du corps éthérique ; dans le monde spirituel je suis limitée par le fait que je me trouve en quelque sorte sur une île cosmique dont les rives bornent mes facultés d’existence spirituelle ; au delà de ces rives un monde existe que je pourrais percevoir, si je perçais le voile que, par leurs œuvres, les êtres-pensées tissent devant mon regard spirituel ». L’âme est à même de percer ce voile si, d’une manière continue, elle développe, de plus en plus, la faculté du don de soi-même que requiert déjà la vie, dans le monde élémentaire. Elle a besoin d’augmenter de plus en plus le capital des forces que fait mûrir en elle la vie dans le monde physique sensible, pour se garantir dans les mondes suprasensibles contre l’affaiblissement, le trouble, voire l’anéantissement de la conscience. 

Dans le monde physique sensible l’âme, pour concevoir des pensées, n’a besoin que de la force dont elle dispose naturellement, sans effort particulier. Dans le monde élémentaire les pensées s’affaiblissent jusqu’à devenir comme des songes qui s’oublient au moment même où ils surgissent, c’est-à-dire qu’elles ne deviennent nullement conscientes, si l’âme, avant d’entrer dans ce monde ne travaille pas au renforcement de sa vie intérieure. Pour ce but elle doit avant tout intensifier la force de la volonté, car, dans le monde élémentaire, une pensée n’est plus une simple pensée ; elle possède une activité intérieure, une vie propre. Il faut la maintenir par la volonté pour empêcher qu’elle ne s’échappe de la sphère de la conscience. Dans le monde spirituel les pensées sont tout à fait des êtres vivants et indépendants. 

Pour qu’elles restent dans la conscience, l’âme doit être renforcée à tel point qu’elle possède en elle-même la force que déploient pour elle le corps physique dans le monde sensible et les sympathies et antipathies du corps éthérique dans le monde élémentaire. 

Dans le monde spirituel il faut qu’elle renonce à tout cela. Là les expériences du monde sensible et du monde élémentaire ne lui sont présentes que comme des souvenirs. Et elle se trouve elle-même en dehors de ces deux mondes. Elle est entourée du monde spirituel. Celui-ci ne fait d’abord aucune impression sur le corps astral. L’âme doit apprendre à vivre pour elle-même de ses souvenirs. Le contenu de sa conscience n’est d’abord que celui-ci : j’ai été et je me trouve maintenant en face du néant. Mais quand, de pareilles expériences de l’âme, surgissent des souvenirs qui ne sont pas seulement des reproductions de phénomènes sensibles ou élémentaires, mais qui représentent de libres expériences mentales suscitées par ceux-ci, alors un dialogue commence dans l’âme entre les souvenirs et l’apparent « néant » du monde spirituel ambiant. 

Et ce qui naît de ce dialogue forme ensuite dans la conscience du corps astral le monde des représentations. L’âme, à ce point de son évolution, a besoin d’une force qui la rende capable de se trouver sur la rive extrême du seul monde qu’elle connaissait jusqu’alors et de supporter la rencontre avec le soi-disant néant. Pour la vie de l’âme ce soi-disant néant est d’abord absolument un véritable néant. Toutefois l’âme a toujours, en quelque sorte, derrière elle, le monde de ses souvenirs. Elle peut comme se cramponner à ces souvenirs. Elle est à même de vivre en eux. Et plus elle vit en eux, plus elle augmente les forces du corps astral. Mais avec ce renforcement commence le dialogue entre son existence passée et les êtres du monde spirituel. Ce colloque lui procure le sentiment d’elle-même en tant qu’être astral. Pour employer une expression correspondant aux traditions antiques, on peut dire : l’âme humaine prend conscience de son être astral dans le verbe cosmique. Par verbe cosmique il faut entendre ici les actions mentales des êtres-pensées se déroulant dans le monde spirituel comme des dialogues vivants d’esprits, dans ce sens toutefois, que ces dialogues d’esprits sont pour le monde spirituel ce que sont des actions pour le monde sensible. 

Si maintenant l’âme veut passer dans le monde supraspirituel, il faut que, par sa propre volonté, elle élimine ses souvenirs des mondes physique et élémentaire. Elle ne peut le faire que si, dans le dialogue des esprits, elle a puisé la certitude qu’elle ne perdra pas complètement son existence en extirpant en elle tout ce qui jusqu’alors lui en avait donné conscience. L’âme doit, en effet, se placer devant un abîme spirituel et se résoudre à y oublier ses facultés de vouloir, de sentir et de penser. 

Elle doit, dans sa conscience, renoncer à son passé. Prendre la résolution qui est nécessaire à ce point de l’évolution, c’est amener le sommeil complet de la conscience, non pas au moyen des conditions des corps physique et éthérique, mais au moyen de la volonté. Seulement il faut se représenter que cette résolution ne vise pas au rétablissement de l’état de conscience antérieur après un intervalle d’inconscience, mais que, par un acte de volonté propre, la conscience plonge vraiment dans l’oubli. Il ne faut pas perdre de vue que ce processus n’est possible ni dans le monde physique ni dans le monde élémentaire, mais seulement dans le monde spirituel. Le monde physique admet l’anéantissement qui se présente sous la forme de la mort ; dans le monde élémentaire la mort n’existe pas. L’homme, pour autant qu’il appartient au monde élémentaire, ne peut pas mourir ; il ne peut que se transformer en un autre être. 

 Dans le monde spirituel aucune transformation radicale n’est même possible, au sens strict du mot ; car quelles que soient les métamorphoses de l’être humain, le passé vécu se manifeste dans le monde spirituel comme une existence consciente propre. Si cette existence faite de souvenirs doit disparaître dans le monde spirituel, il faut que l’âme elle-même, par un acte de volonté, la plonge dans l’oubli. La conscience clairvoyante peut arriver à cette détermination de la volonté après avoir conquis la force d’âme nécessaire. Si elle y arrive, alors de l’oubli qu’elle a provoqué elle-même émerge la vraie essence du « moi ». Le monde supraspirituel ambiant procure à l’âme humaine la connaissance de ce « vrai moi ». La conscience clairvoyante peut, de même qu’elle est apparue dans le corps éthérique et dans le corps astral, surgir aussi dans le « vrai moi ». 

Ce « vrai moi » n’est pas le produit de la clairvoyance ; il existe dans les profondeurs de toute âme humaine. Seulement, ce qui pour toute âme humaine est une réalité inconsciente, bien qu’inhérente à sa nature, est pour la conscience clairvoyante objet de connaissance. 

Après la mort physique l’homme s’assimile peu à peu le monde spirituel ambiant. Dans ce dernier son être surgit d’abord avec les souvenirs du monde sensible. Bien qu’il n’ait plus l’appui du corps physique sensible, il peut cependant dans le monde spirituel vivre consciemment dans ces souvenirs, de sorte que ceux-ci n’aient plus la simple existence d’ombres, qui leur est propre dans le monde physique sensible. Et, à un moment donné entre la mort et une nouvelle naissance, les êtres-pensées du monde ambiant spirituel exercent une action si forte que l’oubli dont il a été question est amené sans l’impulsion de la volonté. Avec cet oubli s’éveille la vie dans le « vrai moi ». 

La conscience clairvoyante, par le renforcement de la vie de l’âme, amène comme un acte libre de l’esprit ce qui pour l’évolution entre la mort et la nouvelle naissance est, en quelque sorte, un événement naturel. Toutefois dans les expériences de la vie physique sensible aucun souvenir des vies terrestres antérieures ne peut se présenter, si, dans ces dernières, les représentations n’ont pas été dirigées vers le monde spirituel. Car il faut bien préalablement avoir eu connaissance d’une chose si, plus tard, un souvenir clairement reconnaissable doit la rappeler. Il faut donc aussi dans une vie terrestre acquérir la connaissance de soi-même comme d’un être spirituel, si l’on veut, à juste titre, s’attendre à ce que, dans une prochaine vie, on puisse se souvenir de celle qui a précédé. 

Mais il n’est pas dit que cette connaissance doive provenir de la clairvoyance. Dans l’âme de celui qui s’est acquis une connaissance directe du monde spirituel, au moyen de la clairvoyance, peut surgir dans les vies terrestres faisant suite à celle où cette connaissance fut acquise, le souvenir de cette vie antérieure tout comme dans le monde sensible surgit le souvenir d’un événement vécu. Pour celui qui, même sans clairvoyance, pénètre avec intelligence dans la science occulte, ce souvenir se présente tout comme dans le monde sensible celui d’un événement dont on n’a entendu qu’une description.

 

Pour rejoindre Francesca sur le forum La Vie Devant Soihttp://devantsoi.forumgratuit.org/

 extrait de LE SEUIL DU MONDE SPIRITUEL de RUDOLF STEINER aux ÉDITIONS ALICE SAUERWEIN

 

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