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Votre vie est précieuse

Posté par othoharmonie le 5 avril 2014

 

Selim Aïssel

Une réflexion préliminaire à mener avec sérieux : elle facilite énormément l’engagement sur un chemin de transformation

La vie humaine est précieuse. Avez-vous réfléchi à cela ? Différentes théories existent à ce sujet. Pour certains, toute vie humaine est précieuse, d’autres disent que la vie humaine peut devenir précieuse…

images (9)Tailler la pierre

Mais à quel moment une pierre devient-elle précieuse ? Lorsqu’elle est perdue au fond d’une mine, encore enchâssée dans la pierraille ? Ou bien lorsqu’on l’a extraite et qu’on a commencé à la tailler ? A quel moment la vie devient-elle précieuse ? A quel moment commence-t-elle à acquérir de la valeur ?

A l’évidence, votre vie devient d’autant plus précieuse que vous la taillez pour en faire quelque chose de précieux, quelque chose qui ait de la valeur. Quand vous ne faites pas ce travail de taille, votre vie reste ordinaire, une pierre non taillée. Or votre vie est précieuse parce que vous pouvez vous améliorer, évoluer ; votre existence peut devenir un don pour les autres : une pierre n’est pas seulement précieuse pour celui qui la taille, elle est un objet précieux au regard des autres.

Un cerveau capable de comprendre

Votre vie est précieuse parce que vous êtes de ceux qui sont capables de le comprendre et vous pouvez en être très heureux ! Le bonheur commence à cet endroit-là : être heureux parce qu’on est capable de comprendre, parce qu’on n’est pas limité par un cerveau trop petit ou par un handicap mental. L’esprit existe chez un handicapé, mais il n’arrive pas à se servir de son cerveau, qui n’arrive pas à se servir de son corps. Vous avez un quotient intellectuel suffisant pour pouvoir comprendre que votre vie est précieuse, et cette capacité n’a rien d’évident si vous y réfléchissez un peu : vous faites partie de ceux qui ont de la chance d’être dans cette situation. Pensez à tous ceux qui ne le sont pas. Malgré vos conditionnements familiaux, éducatifs, sociaux, religieux, politiques, vous avez la chance de ne pas être comme beaucoup de gens, enfermés dans des préjugés qui empêchent de comprendre.

Survie assurée

Vous avez également la chance d’être de ceux qui n’ont pas à lutter pour leur survie matérielle, pour manger ou pour d’autres choses essentielles qui occuperaient tout votre temps… Vous êtes dans des situations privilégiées telles que vous n’avez pas besoin de penser à ce que vous mangerez demain. Vous n’avez pas non plus à craindre de mourir de froid. Votre esprit peut se tourner vers d’autres buts. Cela fait partie de ce à quoi il faut penser pour bien vous situer et si vous comprenez, vous ne pouvez qu’éprouver un sentiment de gratitude envers tout ce qui vous est donné. Toutes vos petites misères, même celles que vous percevez comme graves et sérieuses, reprennent une place plus juste. Vous percevez aussi la nécessité de rendre un peu de ce qui est reçu, d’agir pour les autres avec bonté et bienveillance… non pas comme un devoir imposé, mais comme une obligation morale.

Des sens qui fonctionnent

Vos organes des sens sont une autre raison de vous souvenir que vous avez une vie précieuse. Vous ne savez pas la chance qui est la vôtre par rapport aux personnes qui sont un peu sourdes, par exemple. Avez-vous déjà réfléchi à cela ? Si vous en avez l’occasion, parlez à ceux qui ont des difficultés pour entendre ou pour voir, ou pour parler, ou pour marcher, ou toute autre difficulté physique, et vous vous rendrez compte dans quel état de chance vous êtes ! Rien que pour cela, votre vie est déjà un peu plus précieuse que celle de celui qui ne voit pas bien, qui n’entend pas bien.

Présence des Enseignements

Votre vie est précieuse parce que vous vivez à une époque où, partout sur la planète, des enseignements spirituels véridiques et de véritables maîtres existent. Il a existé des temps noirs dans l’évolution de l’humanité où les enseignements spirituels étaient en sommeil et où les instructeurs ne se manifestaient pas. Vous vivez à une époque où tout est simple : les enseignements existent, les instructeurs se manifestent. C’est une chance. De plus, vous vivez dans des pays et à une époque où ils se manifestent réellement. Il y a eu des temps où ce n’était pas possible et il y a des lieux, des régions, des pays, où c’est aujourd’hui totalement impossible.

Un intérêt pour le Supérieur

Certains d’entre vous ont une vie précieuse pour une autre raison encore, c’est que, tout simplement, ils ont un intérêt pour les choses supérieures, et ceci est précieux en soi. Il est précieux d’avoir un intérêt pour le chemin intérieur ou spirituel, ou pour la recherche réelle de la Vérité. Vous connaissez tous des dizaines, des centaines, des milliers de gens qui n’ont aucun intérêt pour cela.

Vision bouddhiste

images (10)Les bouddhistes ajoutent un certain nombre de choses intéressantes quant à la vie précieuse. Ils disent que vous avez une vie précieuse parce que vous n’êtes pas un animal. Les animaux ne peuvent pas évoluer, ils sont limités, complètement enfermés dans les attributs de leur espèce, ils ne peuvent jamais dépasser ce que leur espèce a fait d’eux.

Les bouddhistes disent aussi que vous avez de la chance de ne pas être nés comme des dieux. Etre un dieu, selon le bouddhisme, c’est être heureux, et quelqu’un qui est complètement heureux ne peut pas vouloir se mettre en chemin pour évoluer ; pour s’éveiller et atteindre l’Absolu…

Les bouddhistes disent aussi que vous avez de la chance de ne pas être nés dans les enfers, là où il n’y a que souffrance. La vie humaine, selon eux, est déjà souffrance, mais les enfers sont un état de souffrance permanent.

Ils disent que vous avez de la chance de ne pas être nés comme des esprits avides. En enfer, on souffre constamment de brûlures et de froid ; les esprits avides, eux, souffrent constamment de faim et de soif.

De temps en temps, au cours de votre vie, vous passez par ces différents mondes que décrivent les bouddhistes : enfer brûlant de la colère ou de la passion, enfer froid de l’indifférence. La soif et la faim, ce sont tous vos désirs jamais assouvis…

Toujours selon les bouddhistes, il y a des milliards de fois plus de monde dans les enfers parmi les esprits avides que d’êtres humains sur terre : pour eux, naître en tant qu’être humain est extrêmement rare, et si la violence est votre conduite habituelle, elle vous conduira en enfer. Si votre conduite est faite d’avarice, d’avidité, elle vous fera renaître dans le monde des esprits avides.

Renaissance animale

Selon le Chen Yen, une des vieilles formes du bouddhisme, la raison principale pour laquelle on naît dans le monde animal est la paresse intellectuelle : un jour, en tant qu’être humain, on n’a pas voulu faire l’effort de comprendre ou de s’intéresser à des choses supérieures. Cela fait naître dans un monde où on n’a pas besoin de choses supérieures, donc pas besoin d’un esprit qui puisse réfléchir à ces choses. On se réincarne en chat qui ronronne, en chien qui aboie et remue la queue, en petit cochon de lait qu’on rôtit pour le manger… Le monde animal est caractérisé par l’ignorance, il n’est même pas conscient de son état et ne peut donc pas en sortir. Les animaux sont des êtres qui ne peuvent pas comprendre, et il y a des êtres humains qui ne veulent pas comprendre, qui ne veulent pas s’intéresser à ce qui dépasse la sphère ordinaire… Encore une théorie ?

Encore des théories ?

Selon le bouddhisme comme selon l’hindouisme, il est possible pour un être humain de régresser dans le monde animal et même dans le monde minéral, comme il lui est possible d’évoluer vers d’autres mondes encore, différents du monde humain. La théorie théosophique ou anthroposophique est différente et en cela, elle se rapprocherait davantage du Chen-Yen qui dit que ces différents mondes sont des mondes intérieurs. Où est la vérité ? Où est la réalité ? A la limite, peu importe. Ce qui compte est de réfléchir à tout cela sérieusement et de mieux comprendre les relations entre les choses, pour ensuite prendre des décisions quant à sa propre vie. Il ne s’agit pas de croire à une chose ou à une autre, mais d’être stimulés dans une réflexion personnelle. Il y a dans toutes ces choses une logique vraie dont il faut s’imprégner. Quant à croire que ces mondes existent ou pas, c’est secondaire.

Les conditions défavorables

Nous avons parlé des conditions favorables dans lesquelles sont les humains par rapport aux animaux, par rapport aux dieux, par rapport à ceux qui ne comprennent rien ou ne veulent pas comprendre. Conditions favorables, vous l’avez compris, parce qu’elles vous permettent de vous engager sur un chemin de dépassement, pour accéder à un état meilleur que celui où la nature vous a placés. De la même façon, il existe des conditions défavorables à notre évolution, des freins.

Un premier frein est de ne pas vouloir dépasser vos limitations lorsque vous y êtes confrontés. Si vous avez vu un aspect négatif en vous, il vous incombe de travailler à le transformer, si vous voulez évoluer, évidemment.

Un autre frein est d’être trop sous l’influence d’un entourage défavorable, qu’il soit professionnel, familial, social… Il est question ici de bien choisir qui on fréquente si l’on veut avancer sur un chemin d’évolution.

Le troisième frein est d’être trop sous l’influence de ses propres conditionnements (éducatifs, familiaux, sociaux…), des préjugés, des idées toutes faites. Tous ces éléments nécessitent une réflexion approfondie parce qu’il s’agit de ce qui vous empêche de comprendre et d’avancer.

Quatrième condition défavorable : la paresse. Un peu, de temps en temps, c’est possible, mais trop de paresse est un facteur défavorable essentiel.

Cinquième condition : trop d’obstacles dans la vie. Les bouddhistes disent que ceci est en raison de trop d’actes nuisibles commis dans le passé, que ce soit dans cette vie ou une autre. Il vaut donc mieux s’efforcer de réparer rapidement tout acte nuisible ou négatif, afin qu’il ne devienne pas la cause de difficultés supplémentaires par “compensation karmique”.

Sixième frein : être assujetti à un travail si pénible ou accaparant qu’il empêche de penser à autre chose.

Le septième empêchement est de faire les choses par peur de l’enfer ou pour arriver au paradis. Un jour, on arrive à faire soit pour la beauté du geste, soit par amour.

Une autre condition défavorable est d’être trop attaché aux richesses matérielles et à la recherche du confort. La paresse et la recherche du confort, si l’on n’y travaille pas avec beaucoup de force, sont des handicaps quasi insurmontables.

Un autre état très défavorable, ce sont les actes grossiers, qui manquent de finesse, d’élévation, de beauté, d’intelligence, de cœur. On ne peut pas rester médiocre, sinon on piétine et on finit par régresser.

Facteur défavorable également : ne pas comprendre que si elle n’aboutit pas à la délivrance, la vie aboutit nécessairement à la souffrance, donc il faut ne pas entretenir les causes de la souffrance, c’est-à-dire les actes négatifs qu’on pose. Arrêtez de penser du mal, de dire du mal, de faire du mal !

Autre condition très défavorable : manquer de fiabilité, manquer de parole, être quelqu’un à qui on ne peut pas faire confiance.

Telles sont toutes les conditions défavorables selon le Chen-Yen, et nous pouvons facilement en faire nos principes. Ceci signifie que si vous comprenez un peu tout ce qui vient d’être dit, vous êtes aujourd’hui dans les conditions les plus favorables qui soient pour évoluer. C’est bien ce que vous avez compris ? Alors pourquoi certains d’entre vous vont-ils l’oublier tout à l’heure ? Parce que, alors qu’ils sont dans les meilleures conditions du monde, ils vont décider de se remettre sous l’influence de leur recherche du confort, de leur paresse, de leur avidité, et tout est perdu. Vous vous trouvez dans l’état le meilleur et vous en sortez pour vous mettre vous-mêmes dans des conditions défavorables… C’est bien la raison pour laquelle notre proposition est celle-ci : réfléchissez une fois, dix fois, cent fois, réfléchissez souvent à ce premier préliminaire : vous possédez une vie humaine précieuse. Le jour où vous comprenez cela réellement, il n’y a plus pour vous de difficultés insurmontables et tout ce qui se présentera comme opposition, vous le traverserez très facilement.

Parmi les best-sellers de l’auteur

Quand les oiseaux de fer voleront…, Ed° Oxus

L’éveil spirituel, exercices pratiques, Ed° Oxus

Nouvelles Pensées de Vie, Ed° Spiritual Book France

Choisis qui tu veux être, Ed° Spiritual Book France

Le Chant de l’Eternité, Ed° Spiritual Book France

La suite dans la revue n°37 www.sciencedelaconscience

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Athéisme et spiritualité

Posté par othoharmonie le 5 avril 2014

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     En effet. Mais l’inverse est vrai aussi : les faits n’arrivent pas toujours à la hauteur des mots. Tout dépend de quoi il s’agit. Il se trouve que mon dernier livre, surtout dans la troisième partie, parle de spiritualité. Qu’est-ce que la spiritualité ? La vie de l’esprit, spécialement dans son rapport à l’infini, à l’éternité et à l’absolu. La spiritualité a donc le même objet que la métaphysique. Mais la métaphysique est un travail de pensée, qui se fait avec des mots, des raisonnements, des concepts. La spiritualité relève davantage de l’expérience : elle se nourrit de sensations, d’émotions, de silence. La première est spéculation ; la seconde, contemplation. Je ne fais pas de hiérarchie entre les deux, mais on ne peut pas demander au discours de remplacer quelque chose que l’on ne peut vivre que dans le silence, et réciproquement. Parler d’amour n’a jamais suffi à être amoureux ou à aimer, parler de nourriture n’a jamais suffi à manger à sa faim, etc. L’inverse, j’insiste, est vrai aussi. Être amoureux ou gourmand, cela n’a jamais suffi à bien parler d’amour ou de gastronomie.

L’athéisme est avant tout une figure de l’immanence ?

 

Oui. Mais pour l’athée, tout est immanence. La religion est elle-même une forme d’immanence, qui se prend illusoirement pour une révélation transcendante. Au fond, être « immanentiste », c’est penser qu’il n’y a rien d’autre que Tout. Dieu, étant transcendant, c’est-à-dire « autre que Tout », n’est rien. L’esprit n’existe qu’à l’intérieur de cette immanence au monde. L’esprit, pour le matérialiste que je suis, c’est un cerveau humain en état de marche, ou, dans un sens un peu hégélien, l’ensemble de ce que les cerveaux humains en état de marche ont produit à travers les siècles.

Pourtant, si Dieu est mort, la conception judéo-chrétienne de l’homme, c’est-à-dire la morale (conséquence du libre arbitre), s’est éteinte, aussi. Comment concilier en définitive la morale et l’athéisme ?

Mon livre porte sur la spiritualité, guère sur la morale. J’ai montré, dans des livres précédents, qu’il n’y a pas de morale absolue sans libre arbitre, qu’il n’y a pas de libre arbitre, et que toute morale prétendument absolue est donc illusoire. Sur ce point, je me sens assez proche de mon ami Michel Onfray, ou plutôt c’est lui qui est proche de moi (j’ai publié bien avant lui). Mais qu’il n’y ait pas de morale absolue, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de morale du tout ! Etre relatif, ce n’est pas n’être rien ! Comme Spinoza, comme Marx et Freud, je pense que la morale est une illusion nécessaire, qu’il est vital de la transmettre à nos enfants. Althusser écrit que « seule une conception idéologique de la société a pu imaginer une société sans idéologie » ; on peut dire de même que seule une conception illusoire de l’être humain a pu envisager un être humain sans illusion. Démystifier la morale, ce n’est pas l’annuler ; c’est se libérer des illusions qu’on se faisait sur elle. Elle n’en demeure pas moins. Or, en l’occurrence, la morale judéo-chrétienne me paraît l’une des plus belles. C’est l’erreur fondamentale de Nietzsche, comme d’Onfray aujourd’hui, que d’avoir voulu la renverser. Pas besoin de croire en Dieu pour être plus sensible au Christ des Évangiles qu’aux fadaises nietzschéennes sur le surhomme, l’éternel retour ou la « superbe brute blonde » ! 

Propos recueillis par Thomas Yadan pour Evene.fr Relu et corrigé par André Comte-Sponville – Janvier 2007.     

 

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Psychanalyse et spiritualité

Posté par othoharmonie le 5 avril 2014

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     « La psychanalyse de Freud est la dernière chose que l’on devrait associer au yoga… Le subconscient vital inférieur, qui est tout ce que psychanalyse de Freud semble connaître (et elle ne connaît de cela que que les coins mal éclairés), n’est rien de plus qu’une portion bornée et très inférieure de l’ensemble subliminal ».

    « Je trouve difficile de prendre ces psychanalystes au sérieux quand ils essaient de sonder l’expérience spirituelle à la lueur vacillante de leurs lampes de poche ».

Métaphysique et Psychologie, p. 55. Albin-Michel.

   « La psychologie moderne est une science dans l’enfance, à la fois imprudente, maladroite et grossière. Et comme toutes les sciences dans l’enfance elle tombe dans l’universelle habitude du mental humain, qui consiste à prendre une vérité partielle ou locale et à généraliser indûment en voulant expliquer toute l’étendue de la Nature par ses termes étroits… La psychanalyse (notamment celle de Freud) aborde une certaine partie de la nature, la plus obscure, la plus périlleuse, la plus malsaine, telles les couches subconsciente du vital inférieur; elle isole quelques uns de ses phénomènes les plus morbides et attribue à cet élément une importance hors de proportion avec son rôle véritable dans la nature… Soulever prématurément ou sans la connaissance du procédé cette partie subconscience, pour en avoir l’expérience, c’est risquer d’inonder aussi de ce magma obscur et fangeux, les parties conscientes de notre être et d’empoisonner ainsi toute la nature vitale et même la nature mentale. Toujours par conséquent, il faudrait commencer par une expérience positive, non par une expérience négative, et faire descendre d’abord, autant qu’on le peut, la nature divine, le calme, la lumière, l’équanimité, la pureté, la fore divine dans les parties conscientes de note être qui doivent être changées; c’est seulement quand on y est parvenu suffisamment et que l’on a établi une base positive solide que l’on peut alors, sans danger, soulever les éléments adverses cachés dans le subconscient afin des les détruire ou de les éliminer par la force du calme divin, de la lumière, de l’intensité et de la connaissance divine ».

Cité par Satprem, Shri Aurobindo et l’Aventure de la Conscience, p. 273-274.

(Je trouve difficile) « de prendre ces psychanalystes au sérieux, encore que je le devrais peut-être, car la demi-connaissance est chose puissante et souvent elle est un grand obstacle à l’émergence de la vraie Vérité… Ils regardent de bas en haut et veulent expliquer les lumières supérieures par els obscurités inférieures, mais le fondement des choses est en haut, non en bas. C’est el Supraconscient, non le subconscient qui est le vrai fondement. Ce n’est pas en analysant les secrets de la boue où il pousse, qu’on explique le lotus; le secret du lotus est dans l’archétype divin du lotus, qui fleurit à jamais en haut, dans la lumière ».

id. p. 275. Aurobindo    

Indications de lecture:

La lecture du chapitre entier de Satprem est très recommandée. La remarque selon laquelle Freud n’a en fait découvert qu’une frange du subconscient revient souvent dans la spiritualité contemporaine.

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