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Les secrets de votre Part d’Ombre

Posté par othoharmonie le 1 mai 2014

 Par Inna Sega

Votre Part d’Ombre vous réserve des cadeaux inattendus

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  Contrôle et humilité 
La part d’ombre, les parties de nous dont nous avons peur, que nous rejetons, m’ont toujours fascinée. J’ai réalisé un jour que pour être gentil et agréable en permanence nous utilisons une quantité énorme d’énergie et de contrôle. C’est impressionnant la manière dont le contrôle nous tombe dessus dès que nous désirons faire les choses « de la bonne manière » de façon « parfaite ». Plus une personne pense avoir toutes les réponses et croit tout savoir, plus sa propension à arrêter de vivre vraiment et explorer est importante. C’est ce qui nous conduit à porter le masque de l’arrogance. Les masques que nous portons fonctionnent jusqu’à ce que nous rencontrions un défi important et que l’humilité doive faire son entrée. L’exploration de la part d’ombre est une expérience fascinante. Faire face aux parts de nous-même qui nous font peur est effrayant mais peut aussi être exaltant si vous êtes capable de les intégrer. Cela peut vous mener hors de vos limites et du contrôle vers plus de liberté et de choix. 

  Tourner en rond 
Parfois on me demande : « pourquoi est-ce que je tourne en rond ? 
J’essaye d’être une bonne personne, de penser de façon positive, mais je continue à saboter les choses. » 
Le sabotage vient souvent du fait que l’on ignore et rejette ces aspects de nous-mêmes que nous n’aimons pas. Nous avons tellement honte de nos accès de colère, de nos pensées critiques ou négatives que nous les refoulons et nous nous punissons nous-mêmes ce qui conduit à plus de négativité et de souffrance. 

Une femme est venue me voir un jour parce que, bien qu’elle soit une très jolie femme, elle se trouvait affreuse et peu attirante. Ce sentiment bloquait sa carrière et ses relations car elle pensait que comme elle n’était pas jolie, elle n’était pas méritante. Pendant la séance elle m’a expliqué que lorsqu’elle était enfant on la comparait toujours à sa soeur et elle se sentait comme « le vilain petit canard » et ça lui est resté. Après s’être connectée à sa part d’ombre et avoir compris que ce n’était pas vraiment elle mais seulement un masque qu’elle portait, elle s’est sentie plus libre. Elle a demandé à cet aspect d’elle-même le cadeau qu’il avait pour elle et elle a découvert qu’il lui permettait d’être une personne profonde qui ne juge pas les autres sur leur apparence. 

  Les cadeaux cachés derrière notre part d’ombre 
Notre part d’ombre contient des cadeaux incroyables et l’opportunité de grandir et de transcender les limitations. Nous connecter à notre ombre nous permet d’accueillir tous les aspects de nous-mêmes, même ceux que nous rejetons. Nous commençons à comprendre comment chacune des parties de nous a la capacité de nous aider à enrichir notre vie si nous sommes prêts à les amener dans la lumière au lieu de les rejeter dans l’obscurité. La première étape pour découvrir votre part d’ombre c’est d’être prêt à reconnaître que vous possédez en vous à la fois l’ombre et la lumière, la paix et la colère, le contrôle et l’humilité. Ensuite il faut explorer les rôles que tous ces aspects jouent dans votre vie et comment les accueillir de manière à ressentir l’amour, la compassion, la créativité et la guérison dans votre vie.

Inna SEGAL est l’auteur du Best Seller 
Le Langage Secret de Votre Corps » 
L’Atelier de « la Découverte de Votre Part d’Ombre » 
aura lieu à Paris du 18 au 20 mai 
Tarif : 380€ si vous réservez avant début avril, 480€ après 

Pour tout renseignement ou réservation contacter : 
Sandrine MARECHAL au 06 69 16 74 48 ou 
sandrine_fee@rocketmail.com

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Je suis – entretien N° 37

Posté par othoharmonie le 1 mai 2014

 

Un entretien remarquable extrait d’un livre qui ne l’est pas moins…

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Maharaj : Vous devez commencer par réaliser que vous êtes la preuve de tout, y compris de vous-même. Personne ne peut prouver votre existence parce qu’il faudrait que son existence soit d’abord confirmée par vous. Vous ne devez à personne, votre savoir et votre être. Souvenez-vous en, vous dépendez entièrement de vous. Vous ne venez pas de quelque part, vous n’allez nulle part. Vous êtes l’être intemporel et vous êtes pure conscience (awareness).

Question : Il y a une différence fondamentale entre nous. Vous connaissez le réel alors que je ne connais que le fonctionnement  de mon mental. Le résultat, c’est que vous dites une chose et que j’en entends une autre. Ce que vous dites est vrai ; ce que je comprends est faux bien que les mots soient les mêmes. Il y a un fossé entre nous. Comment le combler ? 

M : Abandonnez l’idée que vous êtes ce que vous pensez être et il n’y aura plus de fossé. C’est en vous imaginant séparé que vous avez créé le fossé. Vous n’avez pas à le traverser. Il vous suffit de ne pas le créer. Tout est vous, tout est vôtre. Il n’y a personne d’autre. C’est un fait. 

Q : C’est très étrange ! Les mêmes mots qui pour vous sont vrais, sont faux pour moi. « Il n’y a personne d’autre ». La fausseté même ! 

: Faux ou vrais, quelle importance ? Les mots importent peu. Ce qui est important, c’est l’idée que vous avez de vous car elle vous bloque. Renoncez-y. 

J’ai appris depuis ma plus tendre enfance que je suis limité à mon nom et à ma forme. Une simple affirmation n’effacera pas le sillon mental. Il faudrait, si c’était possible, un lavage de cerveau en règle. 

: Vous appelez ça lavage de cerveau, je l’appelle yoga – aplanir toutes les ornières mentales. Il ne faut pas que vous soyez contraint de penser encore et encore les mêmes pensées. Allez de l’avant. 

C’est plus facile à dire qu’à faire. 

M : Ne faites pas l’enfant ! Il est plus facile de changer que de souffrir. Sortez simplement de votre puérilité, c’est tout. 

On ne fait pas ce genre de choses, elles arrivent. 

M : Tout arrive à chaque instant, mais il faut y être préparé. Être prêt, c’est être mûr. Vous ne voyez pas le réel parce que votre esprit n’est pas prêt pour lui. 

Si la réalité est ma vraie nature, comment puis-je ne pas être prêt ? 

M : Ne pas être prêt, c’est avoir peur. Vous avez peur de ce que vous êtes. Votre but, c’est le Tout, mais vous avez peur d’y perdre votre identité. C’est de la puérilité, c’est comme de s’attacher à ses jouets, à ses désirs et à ses craintes, à ses opinions et à ses idées. Renoncez à tout cela et tenez vous prêt à ce que le réel s’affirme de lui-même. Cette auto-affirmation s’exprime au mieux dans les mots « je suis ». Rien d’autre n’a d’existence, de cela vous êtes absolument certain. 

Q : « Je suis », certainement mais aussi « je sais ». Et je sais que je suis ceci et cela, le propriétaire de ce corps, en relations multiples avec d’autres propriétaires. 

M : Tout ça, ce n’est que mémoire perçue maintenant. 

Q : Je ne peux connaître pour certain que ce qui est maintenant. Le passé et le futur, la mémoire et l’imagination sont des états mentaux, mais ils sont tout ce que je connais et ils sont maintenant. Vous me demandez d’y renoncer, mais comment renoncer au maintenant ? 

: Vous êtes toujours en marche vers le futur, que vous le vouliez ou non. 

Q : Je vais de maintenant en maintenant. Je ne bouge absolument pas. Tout bouge, moi pas. 

: D’accord. Mais votre mental, lui bouge. Dans le maintenant, vous êtes à la fois le mobile et l’immobile. Jusqu’à présent vous avez considéré que vous étiez le mobile et vous avez négligé l’immobile. Retournez radicalement votre esprit. Négligez ce qui bouge et vous vous percevrez comme étant la réalité sans changement et toujours présente, inexprimable mais solide comme le roc. 

Q : Si c’est maintenant, pourquoi n’en ai-je pas conscience ? 

M :  Parce que vous êtes attaché à l’idée que vous n’en êtes pas conscient. Laissez allez cette idée. 

Q : Cela ne me rend pas conscient pour autant. 

: Patientez. Vous aimeriez être des deux côtés du mur à la fois. Vous le pourriez, mais il faudrait supprimer le mur. Ou alors, réalisez que le mur et ses deux côtés ne sont qu’un seul et unique espace auquel aucune idée ne s’applique, « ici » ou « là » par exemple. 

Q : Les comparaisons ne prouvent rien. Ce dont je me plains, c’est de ceci : pourquoi ne vois-je pas ce que vous voyez, pourquoi vos paroles ne sonnent-elles pas vrai dans mon esprit ? Répondez au moins à cela, tout le reste peut attendre. Vous êtes sage et je suis stupide, vous voyez et je ne vois pas. Où et comment trouverai-je la sagesse ? 

M : Si vous savez que vous êtes stupide c’est que vous ne l’êtes pas du tout ! 

Q : De même que de se savoir malade ne vous rend pas la santé, me savoir idiot ne me fait pas sage. 

: Pour vous savoir malade n’a-t-il pas fallu que vous soyez d’abord en bonne santé ? 

Q : Oh non ! Je sais par comparaison. Si je suis aveugle de naissance et que vous me dites connaître les choses sans le toucher, je prends conscience de ma cécité sans savoir ce que voir veut dire. Je sais pareillement qu’il me manque quelque chose quand vous affirmez des propositions que je ne peux pas comprendre. Vous me dites tant de choses merveilleuses à mon sujet ; selon vous je suis éternel, omniprésent, omniscient, suprêmement heureux, je suis le créateur, le conservateur et le destructeur de tout ce qui existe, la source de vie, le cœur de l’être, le seigneur et le bien-aimé de toutes les créatures. Vous m’égalez à la Réalité Ultime, à la source et au but de toute existence. Vous me laissez sans voix car je sais que je ne suis qu’un minuscule agrégat de désirs et de peurs, une bulle de souffrance, un éclair fugitif de conscience sur un océan de ténèbres. 

M : Avant que la souffrance ne soit, vous étiez. Après que la souffrance s’en soit allée, vous êtes demeuré. La souffrance est transitoire, vous ne l’êtes pas. 

Q : J’en suis désolé, mais je ne vois pas ce que vous voyez. Du jour de ma naissance jusqu’à celui de ma mort la souffrance et le plaisir tisseront la toile de ma vie. Je ne sais rien d’une existence avant la naissance ou après la mort. Je ne vous accepte pas plus que je ne vous nie. J’entends ce que vous dites, mais je ne le connais pas. 

M : Actuellement, vous êtes bien conscient, n’est-ce pas ? 

Q : Je vous en prie, ne me posez pas de question sur avant ou après. Je ne connais que ce qui est maintenant. 

M : Bon. Vous êtes conscient. Tenez-vous y. Il y a des états où vous n’êtes pas conscient. On pourrait les appeler existence inconsciente. 

Q : Existence inconsciente ? 

M : Conscience ou inconscience ne peuvent pas s’appliquer ici. L’existence est dans la conscience, l’essence est indépendante de la conscience. 

Q : Est-ce la vacuité ? Est-ce le silence ? 

M : Pourquoi compliquer ? L’existence infuse et transcende la conscience. La conscience objective est une partie de la conscience, elle n’est pas au-delà. 

Q : Comment parvenez-vous à connaître un état de pur être qui ne soit ni conscient ni inconscient ? Toute connaissance n’est que dans la conscience. Il doit y avoir un état qui soit comme une suspension du mental. Dans ce cas, la conscience apparaît-elle comme le témoin ? 

M : Le témoin ne fait qu’enregistrer des événements.  Quand il y suspension du mental, même la sensation « je suis » disparaît. Il n’y a pas de « je suis » sans mental. 

Q : Sans mental, cela veut dire sans pensées. « Je suis », en tant que pensée s’efface. « Je suis », en tant que sens d’être, demeure. 

M : Toute expérience s’efface avec le mental. Sans le mental, il n’y a plus ni expérimentateur ni expérience. 

Q : Le témoin ne reste-t-il pas ? 

M : Le témoin se borne à enregistrer la présence ou l’absence d’expérience. Il n’est pas, en lui-même, une expérience, mais il en devient une quand la pensée : « Je suis le témoin » surgit. 

Q : Tout ce que je sais, c’est que, parfois, le mental est en activité, parfois, non. Cette expérience du silence du mental je l’appelle suspension du mental. 

M : Appelez-le silence, vacuité ou suspension, le fait est que la trilogie : celui qui expérimente, l’action d’expérimenter et l’expérience n’existe pas. Dans la vision du témoin, dans la pure conscience ou dans la présence à soi il n’y a pas la sensation d’être ceci ou cela. L’être non identifié reste. 

Q : En tant qu’état de non-conscience ?

téléchargement (4)M : Il est l’opposé de tout ce à quoi vous pouvez vous référer. Il se situe également entre et au-delà de tous les contraires. Il n’est ni conscience, ni inconscience, ni à mi-chemin ni au-delà des deux. Il est, en lui-même, sans relation avec quoi que ce soit qu’on puisse nommer expérience, ou absence d’expérience. 

Q : Etrange ! Vous parlez de lui comme s’il était une expérience. 

M : Quand je pense à lui, il devient une expérience. 

Q : Comme la lumière invisible qui, interceptée par une fleur, devient couleur ? 

M : Oui, on pourrait le dire. Elle est dans la couleur mais elle n’est pas la couleur. 

Toujours cette même quadruple négation de Nagarjuna : ni ceci, ni cela, ni les deux, ni l’un ou l’autre. Mon esprit chavire ! 

M : Vos difficultés proviennent de votre opinion que la réalité est un état de conscience parmi de nombreux autres. Vous avez tendance à dire : « Ceci est réel, ceci n’est pas réel. Ceci est en partie réel, en partie non-réel », comme si la réalité était un attribut ou une qualité qu’on puisse posséder à des degrés divers. 

Q : Permettez-moi de poser la question autrement. Après tout, la conscience ne devient problème que quand elle est douloureuse. Un état de perpétuelle béatitude ne donne pas naissance à des questions. On s’aperçoit que toute conscience est un mélange du plaisant et du déplaisant. Pourquoi ? 

M : Toute conscience est limitée, et par conséquent, source d’angoisse. Le désir, le besoin de l’expérience se trouve à la racine de toute conscience. 

Q : Voulez-vous dire par là que sans désir il n’y a pas de conscience ? Et quel avantage à être inconscient ? Si je dois renoncer au plaisir pour me libérer de la souffrance, je préfère garder les deux. 

M : Au-delà de l’angoisse et du plaisir il y a la félicité. 

Q : La félicité non-consciente, à quoi cela peut-il servir ? 

M : Pas consciente, ni inconsciente. Réelle. 

Q : Quelle objection faites-vous à la conscience ? 

: C’est un fardeau. Corps veut dire fardeau. Les sensations, les désirs, les pensées, tout cela est un fardeau. Toute conscience est conflit. 

Q : On décrit la Réalité comme être vrai, pure conscience, béatitude infinie. Qu’est ce que la souffrance a à faire ici ? 

M : La souffrance et le plaisir arrivent, mais la souffrance est le prix du plaisir, le plaisir est la récompense de la souffrance. Il vous arrive souvent, dans la vie, de faire plaisir en blessant, ou de blesser en faisant plaisir. Savoir que le plaisir et la souffrance sont un, c’est la paix. 

Q : Tout ça, c’est très intéressant, sans aucun doute, mais mon propos est plus simple. Ce que je veux, c’est, dans la vie, plus de plaisir et moins de souffrance. Que puis-je faire ? 

M : Tant qu’il y a conscience, il doit y avoir plaisir et souffrance. C’est dans la nature du « je suis », de la conscience de s’identifier aux contraires. 

Q : Mais alors, à quoi tout ça peut-il me servir ? Cela ne me satisfait pas. 

M : Qui êtes-vous ? Qui est insatisfait ? 

Q : Je suis l’homme de la souffrance et du plaisir. 

M : La souffrance comme le plaisir sont ananda (béatitude). Je suis là, assis en face de vous, et fort de mon expérience immédiate et invariable, je vous dis que la souffrance et le plaisir sont les creux et les hauts des vagues dans l’océan de la félicité. Dessous, au plus profond, il y a la plénitude absolue. 

Q : Votre expérience est-elle permanente ? 

M : Elle est hors du temps et sans changement. 

Q : Tout ce que je sais, c’est que je veux le plaisir et que j’ai peur de la souffrance. 

M : C’est ce que vous pensez de vous-même. Arrêtez. Si vous ne pouvez pas rompre avec une habitude sur le champ, examinez votre mode usuel de penser, et voyez sa fausseté. Questionner l’habitude, c’est le devoir du mental. Ce que le mental a créé, il doit le détruire. Ou alors, réalisez qu’hors le mental il n’y a pas de désir, et situez-vous en dehors de lui. 

Q : Franchement, je n’ai pas confiance dans cette façon de tout expliquer comme étant créé par le mental. Le mental est un instrument, au même titre que les yeux. Pouvez-vous dire que la perception est création ? Je vois le monde par la fenêtre, pas dans la fenêtre. Tous vos arguments se tiennent à cause de leur fondation commune, mais je ne sais pas si la fondation est dans la réalité ou dans le mental ? Je ne peux m’en faire qu’une image mentale. Ce que cela signifie pour vous, je ne le sais pas. 

: Tant que vous vous situerez dans le mental, vous me verrez dans le mental. 

téléchargement (3)Q : Combien les mots sont inadéquats à la compréhension ! 

: Sans les mots que reste-t-il à comprendre ? Le besoin de comprendre vient de l’incompréhension. Ce que je dis est vrai, mais pour vous ce ne sont que des théories. Comment parviendrez-vous à voir que c’est vrai ? Écoutez, rappelez-vous, réfléchissez ; suscitez des représentations, expérimentez. Appliquez cette règle à votre vie quotidienne. Soyez patient avec moi, et par-dessus tout, soyez patient avec vous-même car vous êtes l’unique obstacle. Le chemin passe, au travers de vous, au-delà de vous. Tant que vous croirez que seul le particulier est réel, conscient, heureux et que vous rejetterez la réalité non-duelle comme quelque chose d’imaginaire, un concept abstrait, vous penserez que je profère des concepts et des abstractions. Mais quand vous serez au contact du réel, à l’intérieur de vous-même, vous découvrirez dans ce que je dis ce qui vous est le plus proche et plus cher.  

Extrait de « Je Suis », Edition des Deux Océans, 1982

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Hypnose et rêve conscient

Posté par othoharmonie le 1 mai 2014

Le présent texte repose sur une confusion entre l’état d’hypnose et le rêve conscient. 

images (6)L’état d’hypnose n’a pas de définition stricte. Une description souvent acceptée consiste à dire qu’une personne qui n’est pas en état d’hypnose se préoccupe consciemment et inconsciemment de tout ce qui se trouve autour d’elle. Elle tient compte des personnes présentes, des objets, mais aussi des règles de comportement, des usages… Mettre la personne en hypnose consiste à faire en sorte qu’elle ne se préoccupe plus de cet environnement global mais se focalise sur certaines choses bien précises. Par exemple, si le cerveau d’une personne refuse de se souvenir de quelque chose, parce que cette chose est trop pénible ou culpabilisante, un hypnotiseur peut amener la personne à oublier temporairement les règles de morales ou la douleur qui sont liés à ce souvenir. Alors la personne peut se consacrer à ce souvenir et l’énoncer. Autre exemple : une personne peut subir une opération chirurgicale sans anesthésie, si un hypnotiseur réussit à faire en sorte que son cerveau ne tienne plus compte des signaux de douleur et de la situation dans la salle d’opération. Le cerveau de la personne se focalisera sur l’idée qu’elle se trouve à un endroit agréable où elle passe un peu de temps.

La suggestion est en toute généralité l’art d’induire quelqu’un à faire quelque chose. En particulier, l’hypnotiseur fait usage de suggestion pour mettre la personne en état d’hypnose. Une fois la personne en hypnose, l’hypnotiseur continue à faire usage de suggestion pour mettre à profit cet état.

Le rêve lucide est un état du cerveau, comme endormi et en train de rêver, mais au lieu de subir le rêve ; de voir son déroulement comme un film, on est un acteur conscient dans le rêve. On se trouve comme dans un jeu vidéo où on commande son personnage. On observe, on prend la décision de se déplacer ou de faire certaines choses… on peut éventuellement décider de changer complètement le décors du rêve. C’est une question d’entrainement. Sans entrainement, on décide de peu de choses dans le rêve éveillé. Avec de l’entrainement par contre, on peut devenir un corps à part entière, manipuler des objets avec ses mains…

Pour entrer en rêve lucide, j’ai utilisé des éléments propres à l’hypnose. J’ai tiré du rêve lucide des bénéfices que l’on attribue généralement à l’hypnose. Je suppose donc que ces états sont apparentés. J’ai qualifié le rêve lucide d’état d’hypnose mais cela peut être refusé par d’autres personnes sans que j’aie d’argument particulier à opposer.

Les sorciers africains disent circuler la nuit. Ils se réunissent, commettent des actes de magie, se battent… Après avoir lu le récit de ces nuits de sorciers, il me semble tout à fait qu’ils sont en état d’hypnose. Ces sorciers sont en réalité en train de dormir. S’ils arrivent à faire des choses ensemble dans ce monde hypnotique, c’est sans doute parce qu’ils partagent la même culture ou parce qu’ils en parlent entre eux avant d’aller dormir. La suggestion et l’auto-persuasion font le reste. Le monde hypnotique dans lequel ils évoluent a comme décor leur village et ses alentours. Ils ont conscience d’évoluer dans un monde parallèle calqué sur le monde réel. Ce qu’ils y font a des répercussions dans le monde réel. Réciproquement, les villageois n’hésitent pas à placer des pièges, un peu comme des tapettes à souris, pour blesser les sorciers qui se permettraient d’entrer chez eux. Ce petit univers de sorcellerie peut sembler amusant raconté ainsi. Le problème, c’est que les africains prennent cela au sérieux. Par exemple pour eux toutes les maladies ou autres inconvénients sont la conséquence des actes, batailles ou transactions que les sorciers font la nuit. La maladie d’une personne est due au fait qu’un sorcier est venu prendre son énergie la nuit, par un acte de vampirisme. Il s’ensuit des terreurs, des prises de pouvoir, des dépenses d’argent et de temps énormes… pour quelque chose qui en réalité n’existe pas. Les vraies causes des problèmes sont négligées. Dans ces histoires de sorciers africains j’ai pu reconnaître une anecdote qui m’est arrivée : un jeune garçon malade depuis longtemps mais dont les médecins ne comprennent pas la maladie. D’après les tests médicaux il est en parfaite santé. Conseillée par un médecin, sa mère demande l’aide d’un sorcier. Le garçon passe une nuit chez ce sorcier. Le lendemain il se sent beaucoup mieux, presque guéri. Officiellement parce que le sorcier s’est battu pour lui toute la nuit, contre les sorciers qui avaient pris son énergie. Une amie avait de gros problème avec un voisin. Elle était au bout du rouleau. Elle est venue dormir chez moi et le lendemain elle avait retrouvé toute sa vivacité. Je n’ai pas le moindre souvenir d’avoir posé de quelconques actes hypnotiques cette nuit là. Mais ceci montre que l’univers de la sorcellerie colle en apparence à des faits concrets que l’on peut rencontrer. Cela montre aussi que la maladie peut parfois être due davantage à des problèmes sociaux qu’à un véritable microbe. 

Propos de Eric Brasseur 

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Entre Nos Pensées Et Notre Réalité

Posté par othoharmonie le 1 mai 2014

 

Nos pensées sont en relation directe avec notre monde visible.



« Ce à quoi vous pensez maintenant façonnera votre vie future. Vous créez votre vie avec vos pensées. Vous créez sans arrêt parce que vous pensez sans arrêt. Ce à quoi vous pensez le plus ou ce sur quoi vous vous concentrez le plus, est ce qui se manifestera dans votre vie ».  – Rhonda Byrne


                                                         | Partie 2

 

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En toute franchise je vous fais part de ceci : ‘’Pour vraiment bien connaitre et comprendre que l’on est absolument le créateur de notre réalité présente, il est évidemment important d’en comprendre le sens.

Il faut comprendre la cause-action de nos pensées et voir ses effets-réactions sur notre vie. Il faut absolument voir et croire en la corrélation entre nos pensées-sentiments et notre réalité. Entre le rapport du monde « objectif et physique » et le monde « spirituel et subjectif’’.

La source de notre réalité est nos propres pensées intimes et les pensées communes, de tout ce qui nous entourent. Nous sommes littéralement le fruit de ce monde mental, ce monde intérieur qui se reflète vers l’extérieur, tel un miroir vivant.

Nous sommes le résultat de notre environnement extérieur et intérieur. L’un ne va pas sans l’autre. Ceci est une règle de l’univers terrestre et céleste. Cette règle est incontestable.

Tout fonctionne dans la dualité : intérieur-extérieur, droite-gauche, positif-négatif, invisible-visible, spirituel-matériel. C’est le « Yin et le « Yang ». C’est le cœur-esprit — l’émotionnel et le spirituel. La Pensée est froide et cause un effet plus grand par l’énergie thermique de nos puissantes émotions de désirs et d’amours. Ce sont deux pôle d’un même poteau, exactement comme une batterie. C’ est la balance Harmonique de l’univers. Évidemment entre ces deux pôles il y a différent degrés, nuances, et couleur.

Le monde physique, tel que l’on connait, vient du monde intérieur, du monde de l’esprit, de la pensée, de la vibration émotionnelle, de la pure conscience dynamique. Et ce monde intérieur est la source qui crée et recrée le monde extérieur. De la même façon que les racines d’un arbre fruitier est la source du fruit, et que le fruit contient la semence de l’arbre. Les racines étant l’intérieur et le fruit le résultat extérieur. Tout accroissement vient de l’intérieur.

Tout est créé de l’intérieur vers l’extérieur. Un arbre vient de l’intérieur de la semence et la semence éclot de l’intérieur de la terre, vers l’extérieur. De même l’univers objectif provient de l’intérieur de la pensée du créateur.

Les myriades de choses de ce monde viennent de cette substance spirituelle que l’on nomme : Esprit ou énergie créatrice. Cette substance consciente prend forme à travers le moule de l’imagination, telle de la gélatine. L’ Esprit est tel un hélice qui produit du vent, l’hélice étant la matière statique et le vent produit par celle ci étant la phase dynamique et vibratoire de la pensée.

Notre Esprit ne fait que cela, penser et imaginer. Il y a même des gens qui m’on dit: « Je ne pense pas ». Et bien vous avez penser, a ne pas penser n’est-ce pas ? Votre conscience observe votre mémoire. Penser ne veut pas dire nécessairement réfléchir, se concentrer ou se casser la tête. Toute ces choses sont des phases de notre Esprit. Notre Esprit tourne toujours, bien sur, à différent rythme. En état de méditation, je peut calmer mon esprit, mais je ne peut absolument pas l’arrêter, car cela est sa nature de créer. On pense en image, tel un film qui se déroule dans notre esprit. Ces images sont fait de souvenir, de mémorisation, de savoir, d’information qui éveillent des sentiments et des émotions en nous.

Observer, la nature de l’univers. Ne voyez-vous pas l’intelligence derrière toute la création ? Ne voyez-vous pas la géométrie, la symétrie, l’imagination, la beauté et l’intelligence ? Pouvez-vous sincèrement croire que cela ne vient pas d’une énergie pensante et créative ?

Dès lors, toute la création objective est de même créatrice. Car une partie du tout est de la même constitution et de la même aptitude que son parent. La différence se situe au niveau de la grandeur et de l’ampleur. L’ Esprit Universel est l’océan de conscience et nous sommes une goutte d’eau consciente par rapport à lui. L’Esprit divin universel est Omni-Scient et Omni-Présent (toute connaissance, toute présence) et nous sommes une partie, une extension de cette conscience divine.

Nos pensées sont en relation direct avec notre monde visible. Le monde visible est l’effet de la source de nos pensées internes. Je sais qu’il n’est peut-être pas évident de bien comprendre ces choses la. Que votre conscience résiste a cette nouvelle, mais c’est un fait véridique et authentique. C’est pour cela qu’il faut ouvrir sa conscience par la connaissance et l’observation. Je ne vous demande pas de croire mais de voir par vous-mêmes.

En terme simple, l’esprit qui est cette substance invisible à l’œil nu, est ce qui anime tout ce qui est visible avec nos yeux objectifs, de la même façon que l’électricité qui est invisible à l’œil nu anime tous les appareils électriques visibles. Tout comme derrière cette page, il y a bien un langage hypertexte. De même derrière tout forme de matière il y a bien un langage, information, et imagination qui assemble les atomes de toutes choses pour leur donner forme, couleur et organisation.

L’Esprit Universel (le divin) et l’esprit individuel (l’humain), est l’attache qui relie l’invisible et le visible. C’est le lien entre le monde physique et le monde spirituel. Entre le monde intérieur et le monde extérieur. Il n’y a pas de séparation entre les deux, il n’y a que différentiation.

La pensée est la matière spirituelle qui assemble la matière concrète. C’est grâce à la loi d’attraction magnétique et de répulsion que tout s’attire ou se répulse. Dès lors les pensées positives et constructives attirent les conditions positives et constructives et répulsent ce qui est négatif et destructeurs. Et les pensées négatives et destructrice attirent ce qui est négatif et destructeur et répulse ce qui est positif et constructif.

C’est la grande loi cosmique. C’est la conséquence de la cause spirituelle. Cette loi est simple et unique, mais combien complexe et dualistique, a appliquer dans ce monde unipolaire – c’est-à-dire, qui ne voit qu’un coté de la médaille comme si c’était la seule réalité. C’est comme si le monde entier ne marcherait que sur une seule jambe en oubliant qu’il y en a bien deux. Pourtant l’équilibre se fait bien sur deux jambes n’est-ce pas ? Tout ce qui est « Harmonie », requiert toujours deux choses pareilles mais opposées. C’est l’analogie des contraires.

Ce monde est un vrai duel, tout est double, mais sans cette doublure, il n’y aurait plus de vie. Sans le soleil et la pluie il n’y aurait pas de vie sur terre, de la même façon que sans la semence du male et l’ovule de la femelle il n’y aurait pas d’être vivant. La dualité est l’harmonie de toutes choses. 

  La suite >>>> du site DE: MELKI RISH

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