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L’Éveil de l’humanité

Posté par othoharmonie le 10 mai 2014

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http://www.youtube.com/watch?v=xDKaSW-aKvM

 

L’Éveil, tout comme la vie, connaît mille couleurs, mille nuances et mille déclinaisons.
Aussi, ne l’emprisonnons pas dans des définitions restrictives, des conceptions figées, des catégories fermées. Sachons le reconnaître derrière les multiples fards, voiles et déguisements qu’il se plaît à emprunter.

L’Éveil est partout, dans le chant du poète, l’extase des amoureux ou les cris de joie des enfants.
Cessons donc d’opposer éveillés et non-éveillés ; cessons d’idolâtrer les premiers et de mépriser les seconds ; renonçons à situer les uns et les autres d’un côté ou de l’autre de la barrière, car celle-ci est parfaitement imaginaire.

Même les éveillés les plus remarquables continuent chaque jour d’évoluer et de se transformer, car la vie est sans fin.
L’Éveil est la matière même de nos vies ; il n’est pas une chimère à attendre ou à espérer, mais une réalité à découvrir, défricher, explorer et ressentir, dès maintenant, dès aujourd’hui.

L’Éveil est l’énergie, la conscience et le signal du nouveau monde.

Aussi nous faut-il, pour le manifester, passer de l’état de disciple à celui de maître, reflétant ce que nous sommes en réalité et de toute éternité ; ce qui ne signifie nullement monter sur une estrade et nous faire adorer, mais assumer et exprimer notre vérité profonde, notre nature essentielle, notre indéfectible Éveil, chacun à sa manière et selon son inspiration.

Beaucoup vivent l’époque actuelle comme un calvaire ou une épreuve, en maugréant, rechignant et traînant les pieds.
Pourtant, en raison même de ses difficultés et incertitudes extrêmes, elle nous offre l’occasion idéale pour nous éveiller et nous accomplir à une vitesse accélérée. Sans doute avec le recul, ce temps apparaîtra-t-il comme une des plus fantastiques écoles d’évolution et d’Éveil, qu’il soit possible de connaître et d’expérimenter.

Alors, profitons-en pleinement ; et soyons aux premières loges pour assister et participer au fascinant spectacle de la mutation planétaire.

L’Éveil est ainsi notre droit, notre fête, notre défi et notre aventure.

L’Éveil est le changement qui vibre, pulse et court dans les printemps du monde entier, les événements joyeux, vivants et drôles, les mouvements spontanés, ludiques et imprévisibles.

L’Éveil est le sang qui coule dans nos veines, le torrent de vie qui irrigue nos cœurs, l’amour irrépressible qui émeut, bouleverse, transperce et illumine.

L’Éveil est la vocation, l’aspiration, la chance et le devenir de tout être vivant.

L’Éveil est la clé, le programme, le déclencheur et le mode d’emploi du monde à venir.

 Extraits de Le bonheur de l’Éveil  (L’Écologie Intérieure 3) par Yann Thibaud.

 

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La spiritualité du plaisir

Posté par othoharmonie le 10 mai 2014

 

vidéo alchimie émotionnelle

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Plaisir et spiritualité, voilà deux mots que l’on n’a pas l’habitude d’associer !
Pourtant, que vaudrait une démarche spirituelle qui consisterait à se blesser, se maltraiter, se brimer et se faire souffrir ?
La spiritualité authentique n’est ni triste, ni sérieuse, ni austère. Et la plénitude, le bonheur et la joie figurent parmi les attributs essentiels de l’Éveil.

Pour un être éveillé, la vie consiste ainsi en une suite ininterrompue de bonheurs et de plaisirs, car tout instant, tout acte et tout événement deviennent extraordinairement intéressants, dès lors qu’ils sont vécus consciemment, avec un œil neuf et sans routine, rituel, attente ou idée préconçue.
La route de l’Éveil commence donc par apprendre à jouir, c’est-à-dire savoir percevoir et apprécier toute la richesse, la beauté et l’intensité de l’instant présent.

Mais, au nom du plaisir, l’être humain bien souvent s’abîme, s’intoxique et se détruit, par ignorance, fuite ou mépris de lui-même.

Il existe effectivement un monde entre le plaisir de la contemplation d’un somptueux paysage automnal, lors d’une randonnée en montagne et le prétendu plaisir d’une beuverie, se terminant invariablement par les cris, la violence et la déchéance.

L’art de l’instant  consiste donc en une puissante quête de beauté et une exigence permanente de valeur et de qualité : qualité des moments vécus et partagés, qualité des pensées et sentiments éprouvés, qualité des actions et projets entrepris…
On peut ainsi hiérarchiser les plaisirs, du plus grossier au plus subtil ; et une des multiples définitions que l’on pourrait donner de l’Éveil ou de la spiritualité, serait l’aptitude à goûter à des plaisirs de plus en plus fins, délicats ou éthérés.

Or, pour apprécier et savourer l’instant présent, encore faut-il s’en donner les moyens et le temps. Une existence entièrement vécue dans la vitesse, l’urgence et la précipitation ne pourra produire que des instants médiocres, des pensées conventionnelles et des relations superficielles.

Pour s’exercer à l’art du plaisir, il est donc nécessaire de développer son attention et sa sensibilité, et pour cela, de ralentir le rythme, d’élaguer les activités nocives ou inutiles et de se donner le droit de faire ce que l’on aime, de dire ce que l’on pense et d’écouter ce que l’on ressent.

Le plaisir conscient devient ainsi synonyme de sagesse : en se mettant de plus en plus à l’écoute de son ressenti intérieur, on s’écartera des impasses et des pièges, et l’on deviendra expert dans l’art des solutions heureuses.

Apprendre le plaisir, c’est donc explorer et connaître de mieux en mieux son monde intérieur, ses sensations, émotions, désirs et sentiments ; c’est ainsi rétablir la connexion à la source de soi, à son être intérieur.

Le plaisir véritable n’a donc rien d’une fuite hystérique et hypnotique dans l’hyper-consommation, les activités extrêmes et dangereuses ou encore les prétendus « paradis artificiels » des toxicomanes.

L’hédonisme bien compris est en réalité un retour à soi, à ses  idéaux et aspirations profondes, à son objectif de vie, parfois délaissé, ignoré ou enterré.

Le plaisir réel est donc moral, constructif, noble et spirituel : il résulte du désir de se rendre utile, d’apporter sa pierre à l’édifice commun et d’en retirer bonheur et fierté. Qu’il s’agisse de gastronomie, de musique, de philosophie ou de l’art de réparer les bicyclettes, la voie du plaisir nous mène vers l’Éveil et l’accomplissement.

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Car le plaisir authentique, émanant du centre de soi, est un indice de justesse : il indique à chacun ce pour quoi il est fait, ce qui lui permettra de se réaliser ; et il se trouve, pour cette raison, toujours accompagné du sentiment d’être à sa juste place et d’accomplir et satisfaire le dessein profond de son cœur.

Extraits de Le bonheur de l’Éveil  (L’Écologie Intérieure 3) par Yann Thibaud.

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Notre potentiel oublié

Posté par othoharmonie le 10 mai 2014

Pour une nouvelle spiritualité

Voilà presque deux siècles qu’au nom de l’idéologie du progrès, la société occidentale (aujourd’hui étendue à la planète entière) a cru trouver le bonheur et le sens de l’existence, dans une production et une consommation sans limite de biens et de produits, jusqu’à l’épuisement programmé des ressources de la Terre qui accueille l’humanité. Sortir de cette impasse suicidaire implique de transformer radicalement nos modes de vie et de pensée.

C’est pourquoi la crise généralisée que nous traversons n’est pas seulement économique, financière, énergétique ou politique : elle est d’abord structurelle, culturelle, civilisationnelle et (osons le mot) spirituelle ; elle est la conséquence d’une idéologie absurde, réduisant l’être humain à un agent économique, sorte de créature robotique ayant pour seule finalité de produire et consommer, niant par là sa dimension affective, sensible, intuitive et idéaliste ; elle signe le désastre du matérialisme, l’échec d’un monde dédié au culte du profit, la fin d’une illusion, mais aussi peut-être la naissance d’un monde différent, plus sage, plus heureux et plus libre, comme la métamorphose de la triste chenille en somptueux papillon.

Notre potentiel oublié

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http://www.youtube.com/watch?v=b6uAb2RVo5k

 

Les peuples qui nous ont précédés et qui eurent au moins le grand mérite de nous léguer une planète habitable, n’étaient pas, quant à eux, des obsédés de la croissance et du pouvoir d’achat. Leurs centres d’intérêts étaient d’une toute autre nature : ils se passionnaient pour des questions mystiques et métaphysiques et entreprirent, par de multiples voies, de connaître et développer les aptitudes et potentiels de la conscience et de l’esprit.

Aussi, sur tous les continents et dans toutes les cultures, peut-on trouver le récit ou le témoignage d’êtres s’étant affranchis des limitations de la conscience ordinaire et faisant montre de qualités et capacités exceptionnelles : une joie et un amour constants et sans limite, une totale sérénité et un niveau élevé de discernement et de sagesse.

Cet état résultant d’un changement intérieur radical, se trouve qualifié par des mots très variés : ainsi en Orient, on parle dans le bouddhisme d’éveil ou d’illumination, dans l’hindouisme : de libération ou de réalisation, et dans d’autres traditions (soufisme, taoïsme et même chamanisme) on trouvera des termes équivalents ; en Occident, on recourt aux concepts quelque peu différents de sagesse ou de sainteté, mais les états que ces divers mots tentent de traduire, s’avèrent proches ou similaires, car ils constituent une réalité universelle, un potentiel offert à tout être humain, quels que soient sa culture, son origine ou son parcours.

Le véritable bonheur serait-il donc l’Éveil ?
En quoi consiste-t-il exactement et comment en faire l’expérience ?
Comment reconnaître les « éveillés » ? Passent-ils devant une commission chargée de les évaluer, les authentifier et leur délivrer une certification ou une autorisation d’exercer ?

Il n’existe heureusement pas de bureaucratie de l’Éveil. Le rayonnement, la bonté et l’amour qui émanent des éveillés sont les seules sources de la fascination qu’il suscitent. Pour qui a eu la chance de les rencontrer ou même de les voir en photo ou en vidéo (notamment par les livres et films d’Arnaud Desjardins), ce qui frappe est d’abord la profondeur et l’intensité de leur regard, à la fois doux et puissant, aimant et conscient.

L’amour que manifestent les éveillés a ceci de remarquable et d’inhabituel, qu’il touche chacun intimement et parfois de façon bouleversante, tout en étant parfaitement impersonnel, offert également à tous les êtres qu’ils rencontrent.

Cette manière d’aimer nous est la plupart du temps inconnue, tant elle diffère de ce que nous nommons généralement « amour », sentiment possessif, exclusif et jaloux, accordé à certains et pas à d’autres, susceptible de se muer, s’il est contrarié, en haine, mépris ou même indifférence.

L’amour ressenti par un être éveillé est au contraire patient, immuable, paisible et inconditionnel (accordé sans condition), parce qu’il ne dépend pas de l’autre mais de soi et résulte simplement de la joie d’être, de la reconnexion à la source intérieure et éternelle de sagesse et de bonté.

N’étant plus sujets aux projections, illusions et fantasmes qui altèrent généralement le mental humain, ayant atteint un plan de conscience situé au-delà des émotions aliénantes, ils perçoivent le réel avec clarté et précision, et s’y adaptent d’instant en instant, avec aisance, naturel, grâce et fluidité.

Autrement dit, ils improvisent constamment, ce qui ne manque pas de décontenancer ceux qui ne s’autorisent pas pareille liberté. Leurs paroles, actes et décisions ne se fondent pas sur l’application de principes, règles ou commandements, mais sur la perception directe et immédiate de chaque situation et sur l’appréciation intuitive de la meilleure conduite à tenir, pour le plus grand bénéfice de chacun.

En raison de la joie, l’énergie et la sérénité qu’ils émanent, les éveillés sont souvent l’objet d’un immense respect, voire même d’une intense vénération, pouvant aller jusqu’au culte de la personnalité.

Or l’adulation ou l’idolâtrie n’aide en rien à progresser sur la voie de l’Éveil. C’est même le contraire car, aussi longtemps que l’on mettra un autre être sur un piédestal en chantant ses louanges, on niera sa propre beauté et sa propre lumière, en les projetant sur son gourou de prédilection.

Pourtant, l’Éveil ne nous est pas inconnu : nous en avons tous eu des aperçus, ne serait-ce que fugitivement, durant quelques minutes, heures ou semaines dans des circonstances particulières, au cours d’un voyage, au plus fort d’une relation amoureuse, pendant un intense épisode de création artistique ou durant un séjour au cœur de la nature…

Il nous est ainsi tous arrivé de ressentir soudain et sans savoir pourquoi, une immense joie et une profonde paix, éprouvant le sentiment de la perfection de l’instant présent et d’être un avec le monde, l’univers et la vie, puis de perdre cette connexion, de refermer les portes du sublime et de retomber dans les illusions et limitations de la conscience ordinaire.

C’est pourquoi l’Éveil nous appartient et nous concerne tous : il existe en chacun à l’état latent ; il est notre nature véritable, notre identité ultime, essentielle et ineffaçable, qui ne peut nous être retirée, quels que soient nos torts, erreurs, défauts ou insuffisances.

L’Éveil n’est donc pas l’apanage, ni la propriété exclusive de quelques ermites en lévitation dans une grotte de l’Himalaya ou de gourous fameux, entourés de leurs nombreux disciples dans de vastes ashrams.
L’Éveil est le devenir et la vocation de l’humanité toute entière, notre rêve perdu, notre mission oubliée et la raison d’être de notre présence sur Terre.

Dans les milieux dits spirituels, l’Éveil est généralement conçu comme un évènement grandiose, impressionnant, spectaculaire, réservé à quelques êtres prédestinés et quasiment inaccessible au commun des mortels.

EI3_couvCette conception élitiste et hiérarchique de l’Éveil, qui conduit à le placer en-dehors de l’existence quotidienne de chacun, hors de portée de la majorité des humains, ne correspond pourtant pas à la réalité : pour qui en a fait l’expérience concrète et effective, le processus d’Éveil revêt de multiples formes, différentes pour chacun: il peut être immédiat ou graduel, comporter des avancées et des reculs, des ombres et des lumières ; il est mystérieux, progressif, incontrôlable et imprévisible.

Le temps est venu, sans doute, de démythifier, désacraliser et démocratiser l’Éveil et de comprendre qu’il s’agit d’une possibilité universelle, chacun d’entre nous pouvant dès lors être légitimement qualifié d’éveillé en puissance ou en devenir, d’intermittent de l’Éveil comme il est des intermittents du spectacle.

Extraits de Le bonheur de l’Éveil  (L’Écologie Intérieure 3) par Yann Thibaud.

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