LE PARADIS et l’Enfer
Posté par othoharmonie le 29 mai 2014
Du Persan « pairi daiza » signifiant jardin clôturé, et le Sanskrit « paradis » ou jardin d’Éden, le paradis est un concept important présenté au début de la Bible, dans le livre de la Genèse. Il a donc un sens particulier pour les religions chrétiennes, et juives. Dans un sens plus élargi, le concept de paradis est présent dans presque toutes les religions. Il représente souvent le lieu final où les hommes seront récompensés de leur bon comportement.
Ce terme est également entré dans le vocabulaire usuel pour désigner certains concepts variés.
Le paradis céleste
· Le paradis céleste est la demeure des âmes des justes après leur mort. Ce n’est pas un lieu matériel mais un lieu spirituel, où les justes connaîtront le bonheur éternel, parfait et infini dans la contemplation de Dieu. Le paradis terrestre était l’image du paradis céleste. Par opposition, les âmes des damnés vont en enfer.
Dans l’évangile selon Luc, chapitre 23 verset 42, le bon larron, crucifié à côté de Jésus lui demande : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne ». Jésus lui répondit : « Amen je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le paradis ». (Source : Traduction officielle de l’Église catholique pour la liturgie). (Note : D’autres traductions rendent ce texte ainsi : « Je te le dis aujourd’hui : tu seras avec moi au paradis », s’appuyant sur le fait que Jésus n’a été ressuscité que trois jours après et non le jour même.)
l’Enfer
L’enfer est, selon de nombreuses religions, un lieu imaginaire où, après la mort, ceux qui ont commis des crimes ou péchés dans leur vie sont tourmentés, continuellement ou jusqu’à leur réincarnation.
L’Enfer peut être aussi l’endroit où dans certaines bibliothèques (comme celle du Vatican), on conserve et relègue des livres que l’on ne veut pas montrer au public pour des raisons religieuses ou de morale (contraire aux valeurs civiles et de vie en société).
La notion d’un enfer ou l’on brûle éternellement est tirée de l’interprétation de certains passages du Nouveau Testament. Néanmoins, certains mouvements se disant chrétiens (comme l’adventisme, une déclinaison du protestantisme, ou les Témoins de Jéhovah), généralement issus des doctrines de William Miller (1782-1849), ne partagent pas cette croyance.
Le Catéchisme de l’Église catholique (1992) qui fait autorité pour celle-ci écrit : « L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité » (N° 1033). Et il argumente en se référant à l’Évangile. Jésus parle souvent de la « géhenne », du « feu qui ne s’éteint pas » (Mt 5:22-29; 13:42-50; Mc 9:43-48).
Il n’y a là-dedans aucun fatalisme: « Dieu ne prédestine personne à l’enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu » (N° 1037).
Enfin les catholiques, en même temps qu’une grande majorité d’autres confessions chrétiennes, distinguent l’enfer des enfers. L’enfer est le lieu de la damnation, le lieu éternel sans Dieu. Au contraire les enfers sont le séjour des morts, où ceux qui sont décédés avant le Christ ont attendu sa venue. Ainsi selon les Credos oriental et romain, le Christ est descendu aux enfers, qu’on appelle aussi les Limbes, libérer ceux qui l’attendaient.
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