Le trait d’union entre les Mondes s’appelle AMOUR

Posté par othoharmonie le 8 juin 2014

 

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AMOUR, décliné en ce monde en une gamme de nuances vibratoires nommées « valeurs » balisent le chemin qui nous ramène à Dieu et leurs nuances vibratoires reflètent les aspects du Divin que nous avons à découvrir en nous.  DOMINIQUE JACQUIER Jacquier.dom@orange.fr 

Etre ignorant de cela bafoue l’espace sacré qui lui est accordé par la divinité pour se connecter, se relier à l’essence même de la vie dont il est issu. 

Souillure imposée et apposée par l’humain lui-même dans son corps, temps de sa divinité qu’il doit purifier en s’élevant vibratoirement, en s’inscrivant volontairement dans le chemin du retour à la pureté originelle dont l’éclat n’a nul autre pareil. Nous sommes chacun un portail dans lequel s’engouffrent des flots d’énergies auxquelles, la plupart du temps, nous sommes étrangers. 

Et pourtant, nous sommes sans cesse traversés d’ondes vibratoires informationnelles destinées à nous inscrire harmonieusement dans la danse cosmique des particules dont nous faisons partie. Mais la conscience qui nous habite n’accueille qu’une infime partie de ce champ de conscience dans lequel nous baignons et a qui nous appartenons, perdant ainsi la majeure partie des informations offertes. 

C’est par notre élévation vibratoire que nous pouvons capter les messages de la vie, de plus en plus subtils, inhérents à notre propre évolution, utiles à notre avancement, à notre progression spirituelle. C’est ainsi que la manne de la vie nous est offerte en permanence et en abondance par le grand champ de conscience auquel nous sommes reliés la plupart du temps de manière non encore consciente. 

Nous relier à ce grand champ de conscience aidera chacun de nous à progresser ainsi que nous le devons individuellement. L’intériorisation est la porte d’accès à cette immensité, Source de Vie à laquelle nous sommes invités à nous abreuver chaque jour. Nous sommes chacun la réponse à notre propre questionnement : savoir écouter est la clé qui ouvre la porte à toutes les réponses. 

C’est la Conscience-Amour qui provoque l’alchimie dans la matière ; la rencontre des deux crée une fusion qui permet la transmutation du métal vil en or, le miracle en lui-même.  

Dominique Jacquier est hygiéniste – naturopathe, énergéticienne et  Motivatrice de Vie au sein de l’Université Libre des Valeurs. Elle co-anime avec Jean-Claude Genel les ateliers « l’Ame guérisseuse ».

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Des valeurs à vivre : marcher

Posté par othoharmonie le 8 juin 2014

 

 images (10)Marcher, dans la vie, c’est comme marcher sur un chemin. Il se passe toujours quelque chose. Il y a bien sûr des douleurs, surtout au début, par manque d’entraînement ou d’adaptation, et les difficultés, les obstacles à l’avancée liés aux vêtements, aux chaussures, à la configuration et à la nature du chemin. Il y a les inconvénients du climat, de la température, d e  l’alimentation, ceux liés au sac à dos qui, au fur et  mesure du périple et d l’expérience, est libéré de tout superflu. Il a, bien sûr, parfois des hésitations quant au choix du chemin, à la direction à prendre mais, en réalité, ce qui caractérise ces « marcheurs-pèlerins », c’est l’absence d’hésitation sur le chemin en tant que tel, du point de départ à l’arrivée et sur les grandes étapes. 

La meilleure façon de marcher….

Vous connaissez sans doute d’autres situations ou même est-ce peut-être aussi votre expérience ? En tout cas, je me souviens que, préadolescent, je passais mes vacances avec mes parents alors que je n’avais qu’une envie : être avec des amis. Je me souviens de certaines randonnées (qui ne duraient pas ce que dure un pèlerinage, loin s’en faut) où je « traînais la grolle » parce que j’aurais préféré ne pas être sur ce chemin-là. Tout y était compliqué, lourd, difficile, douloureux. Cela montre bien qu’il y a plusieurs façons de marcher dans la vie.

La vie nous le savons, se manifeste à l’instant de la naissance. Or, la naissance, c’est « naître à son sens ». C’est donc la preuve, du moins l’indication, que le sens est préexistant à la naissance et qu’il y a une antériorité ; in projet. Cette notion de « projet-sens » est très importante et permet de mieux appréhender et de compléter cette métaphore du chemin, mais ce n’est pas le sujet immédiat.

 Pour ANDRE MASSON, Docteur en médecine, nous sommes les créateurs de notre vie. Ainsi, prendre conscience du sens profond de nos maladies nous permet de nous réapproprier notre pouvoir de création et de guérison. www.ANDRE-MASSON.FR

  

Parcourir son propre destin

Pour en revenir aux valeurs et à la santé, nous voyons que si nous sommes sur le bon chemin, tous les inconvénients liés au chemin peuvent se sublimer. En tout cas, ils ne constituent pas, malgré l’apparence, la difficulté la plus importante. 

Quand je dis “bon chemin “, cela ne signifie pas qu’il y a, de façon “générique”, un bon et un mauvais chemin. Cela veut dire que, pour chacun d’entre nous, le bon chemin est celui qui est le nôtre et pas celui du voisin. Il ne s’agit pas d’établir une hiérarchie dans les chemins, non!  L’important, c’est d’être sur son bon chemin. Beaucoup de personnes, pour reprendre la métaphore, sont en marche. Elles sont peut-être accompagnatrices ou veulent faire plaisir à quelqu’un, ou bien cela leur est imposé, à moins qu’elles ne se l’imposent elles-mêmes ou veuillent prouver quelque chose, etc. Vous avez aussi sans doute observé que certaines personnes ont “tout” — la réussite familiale, professionnelle, affective… — et on pourrait dire que, pour elles, toutes les conditions sont réunies pour que leur vie se déroule le mieux possible. Eh bien non! Pourquoi?

Parce que, si à un moment donné, la personne ne marche pas sur son chemin, une sorte de dichotomie intérieure s’installe et devient de plus en plus béante. La meilleure façon d’être malade, à mon avis, c’est de ne pas marcher sur son chemin, de ne pas être à sa place, ce qui signifie ne pas avancer dans la vie sur un chemin en accord avec ses valeurs. Je ne dis pas en accord avec LES valeurs, non! En accord avec SES valeurs! Alors, tôt ou tard, cette incohérence se manifestera dans le corps. 

Bien sûr, ce n’est pas ici que je vais aborder toutes les dimensions des valeurs. Jean-Claude Genel nous parle, j’ai envie de dire “amoureusement”, de leur sens et de leur signification, de leur symbolisme, de leur correspondance y compris dans le corps et dans les corps… 

L’importance du “Connais-toi toi-même”

Le regard que je souhaite porter aujourd’hui, c’est que, parmi les nombreuses valeurs qui existent et qu’il est souhaitable de cultiver, nous avons tous des valeurs fondamentales sur lesquelles nous sommes “construits, avec lesquelles est bâtie notre existence et selon lesquelles il est souhaitable de dérouler notre vie. Si je ne tiens pas compte de mes valeurs fondamentales, alors je prends des risques! Je peux avoir une vie construite sur des valeurs donc, bien sûr, ma vie sera “valeureuse”. Mais, peu à peu, au fil du temps, le mal-être et ses conséquences s’installent: je marche “à côté de mes pompes”! 

Certes, je marche sur un beau chemin, avec ardeur et décision, mais je ne suis pas à ma place.

Les valeurs que je manifeste sont peut-être celles reçues de l’éducation, des mémoires familiales, du transgénérationnel, de la religion ou par tout un système de croyances… Ce sont bien des valeurs, mais au fond de moi résident mes valeurs intrinsèques qu’il m’appartient de connaître, parfois de découvrir, de développer, etc… Personnellement, ce qui m’a beaucoup apporté dans ce domaine, c’est la PNL (Programmation Neuro Linguistique). Il me paraît important de s’arrêter un moment pour s’interroger et faire jaillir les valeurs fondamentales. Il n’y a pas de valeur supérieure à une autre, il y a celles qui sont importantes pour moi. Deux individus peuvent avoir des valeurs fondamentales différentes, voire apparemment opposées et incompatibles. 

C’est ce qui s’observe dans la vie relationnelle de tous les jours et particulièrement dans la vie de couple. Il est donc important de connaître ses valeurs fondamentales. On peut ainsi les hiérarchiser, décider de développer certaines qui seraient plus “aidantes”. On peut également négocier avec soi-même, au sein du couple, de l’entreprise, etc., pour que les valeurs respectives de l’une et de l’autre personne soient reconnues et satisfaites, afin de vivre en plénitude notre vie et non une vie de substitution. 

La vision d’un monde parfait

Car tôt ou tard viendra l’heure du bilan et tous, nous serons confrontés à ce face à face. Pour ma part, je pense qu’il est préférable de le faire régulièrement pour éviter l’ultime confrontation qui pourrait être difficile. Autant en prendre l’habitude! A l’heure de ces bilans — c’est mon expérience de médecin et de thérapeute —, bien des patients m’ont dit quelque chose comme: “J’ai fait un beau voyage, j’ai rencontré des gens intéressants, tout était magnifique sauf que je me retrouve ailleurs que là où je voulais être, je ne suis pas arrivé à destination”. Cette image, certes simpliste, est néanmoins très évocatrice et explicite de ce que je veux exprimer. 

Combien de personnes, au cours des ateliers sur les valeurs m’ont dit: “j’étais heureux (dans mon métier, ma famille…) mais pas comblé”. 

Pourquoi? Le métier contribue-t-il au développement de mes valeurs intrinsèques ou m’en éloigne-t-il?

images (11)Il est nécessaire de comprendre ce que sont les valeurs. Ce sont elles qui vont me permettre de jouer pleinement mon “rôle” dans l’incarnation. Pour jouer ce rôle, il importe de le choisir, de l’élaborer, de connaître les tenants et les aboutissants de la pièce et, pour cela, en avoir une vision. C’est donc à partir de la “vision” qu’il faut travailler, la vision toute personnelle et unique que j’ai du monde parfait que je créerais si j’avais une baguette magique. 

Ensuite, quand je crée cette vision du monde parfait, quel est le rôle, la mission, c’est-à-dire quelle est la partition que je voudrais jouer pour que le monde soit tel que je l’imagine? Il est alors plus évident de découvrir les valeurs fondamentales qui vont me permettre de vivre ce que j’ai imaginé: marcher sur mon chemin car alors je serai aligné, je serai UN. Il ne me restera qu’à définir comment concrètement je compte m’y prendre pour faire vivre ces valeurs. Ce travail est l’un des plus fondamentaux pour moi. Il permet d’avancer en plénitude et de vivre ses rêves. Être à sa place, ici et maintenant, pour être au rendez-vous en temps, lieu et heure. 

La revue de l’U.L.V. www.universite-libre-des-valeurs.com  MEDI@ME N°6 Novembre-Décembre 2013

 

 

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L’équilibre des principes

Posté par othoharmonie le 8 juin 2014

images (9)Le PRINCIPE MASCULIN 

Le principe masculin est représenté par le côté droit du corps et l’hémisphère gauche du cerveau. Il est aussi appelé le côté yang en médecin chinoise ou le côté rationnel en Occident. 

Il représente ma relation avec le principe masculin, tant le mien que par rapport aux hommes de ma vie : père, compagnon, etc. Les qualités dominantes sont le courage, la puissance, la logique ; il est relié aux connaissances, à la parole et au raisonnement. C’est le côté rationnel, autonome, matérialiste de l’être. Il est représenté par le soleil. Il représente aussi l’aspect intellectuel, le côté actif de ma personne qui prend les idées et les intuitions de mon côté féminin et les mets à exécution. Il gère le pourquoi des choses. C’est lui qui choisit les directions. 

Chaque être humain, tant homme que femme, possède un côté masculin (yang) et un côté féminin (yin). Des malaises du côté droit me montrent un conflit avec ma notion de virilité  et de rivalité si je suis un homme et, pour la femme, une dualité face à ma vie professionnelle et les clichés auxquels je désire me soustraire. Puisque j’ai développé mon côté masculin en analysant et en voulant « devenir comme mon père » (comportement appris), il y a de fortes chances pour que nous ayons tous les deux des points très similaires par rapport aux qualités et aux caractéristiques nommées au début.. 

J’accepte c’est lorsque je peux équilibrer mon côté masculin et mon côté féminin que je peux atteindre ma pleine réalisation.  

LE PRINCIPE FEMININ 

Que je sois homme ou femme, le cerveau droit et le côté gauche du corps représentent le principe féminin (le Yin), siège de la créativité, des dons artistiques, de la compassion, de la réceptivité, des émotions et de l’intuition, il a trait à ma nature intérieure. Il se manifeste aussi par la tendresse, la sensibilité, le douceur, l’harmonie, la beauté, la pureté. 

Il me relie à ma nature féminine et à celle des autres. C’est mon côté maternel. Il est représenté par la lune. Les principales difficultés éprouvées sont reliées à l’expression des sentiments. Est-ce que je me sens bien lorsque je réconforte quelqu’un ? 

Suis-je capable de dire « je t’aime », « j’ai de la peine » ?

Je ne me sens pas à l’aise quand je suis celle ou celui qui reçoit, en particulier lorsqu’il s’agit d’amour. Que je le veuille ou non, le principe féminin fait partie de moi. L’attitude que j’ai développée face à ma nature féminine à un lien direct avec les relations que j’ai entretenues avec les femmes de ma vie : mère, fille, amie, épouse, etc… 

La façon dont je vais exprimer ma féminité (soit la faculté, soit la difficulté) dépendra en grande partie du modèle parental et de mon identification à l’une ou l’autre des parents. Si je suis un homme, j’ai de la difficulté avec mes émotions, soit de les exprimer, de m’en libérer, soit de les accueillir d’autres personnes. Su je suis une femme, il y a un aspect de ma féminité que je nie ou refoule. C’est en suivant mon intuition que mon côté gauche dans le physique et ma polarité féminine sera en santé. Si mon côté féminin est exagérément développé, je me questionne pour savoir quel est mon niveau de confiance et d’assurance en moi et si je laisse mes émotions prendre trop le dessus sur mon côté logique et rationnel. 

J’accepte que ce principe féminin fasse partie de moi et je m’ouvre davantage à celui-ci, sachant que ce processus est essentiel à l’équilibre de mes deux principes (féminin et masculin). L’un complète l’autre afin d’amener l’équilibre spirituel, émotif et physique de tout mon être.

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Rien n’est plus merveilleux que l’homme

Posté par othoharmonie le 7 juin 2014

 

La faculté d’adaptation rend l’esprit humain unique dans l’ensemble des espèces vivantes, rappelle Hubert Reeves.

C’est la phrase de Sophocle que répétait le choeur d’Antigone, il y a deux millénaires, en déclinant les prouesses des êtres humains. Cette admiration sans borne est reprise au XXe siècle par plusieurs physiciens, dont Einstein et John Wheeler, devant l’extraordinaire aptitude de l’intelligence humaine à déchiffrer le comportement de la nature. La physique quantique et la théorie de la relativité reproduisent, en effet, par calcul, certains résultats d’expériences de laboratoire avec des précisions supérieures à une partie dans un milliard ! Cette faculté rend l’esprit humain unique dans l’ensemble des espèces vivantes. Ses seuls compétiteurs connus sont le singe qui, rapporte-t-on, peut compter jusqu’à neuf et le corbeau qui peut compter jusqu’à sept.

Rappelons que, dans le contexte de l’évolution darwinienne, les facultés des êtres vivants se développent pour rencontrer les besoins d’adaptations aux conditions environnementales. Dans ce but, une certaine agilité à manipuler des images mentales est certes utile. Mais le même cadre explicatif peut-il rendre compte de l’apparition des prouesses fantastiques de l’esprit humain ? Question jusqu’ici sans réponse…

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Le génie humain est impliqué dans sa propre précarité

La discussion s’enrichit à faire remarquer que les mêmes fabuleuses facultés mentales étaient nécessaires pour déchiffrer le comportement intime de la nature et élaborer des bombes atomiques, sachant que celles-ci pourraient éliminer l’espèce humaine. Cette mise en rapport des mots de Sophocle avec ceux d’Einstein peut au moins nous faire constater que le génie humain est impliqué dans sa propre précarité. Il peut mener à sa propre élimination. Cela, Sophocle l’ignorait, et c’est le XXe siècle qui nous l’apprit.

Dans le monde vivant, un des critères de longévité est la capacité à s’adapter à des situations naturelles changeantes. Les espèces qui n’y arrivent pas périssent. Celles qui y arrivent, par des mutations génétiques ou autrement, survivent et perdurent.

Aujourd’hui s’ajoute à cela la nécessité de s’adapter également aux situations nouvelles créées par les humains eux-mêmes. La crise écologique contemporaine en est la manifestation la plus spectaculaire. Le génie humain est-il assez « merveilleux » pour résoudre cette crise ? C’est la question qui se pose aujourd’hui à nous avec insistance, provoquant notre inquiétude. Il ne s’agit de rien moins que de la survie de notre espèce…

Le Point.fr – MAGAZINE

 

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Les secrets de l’Alchimie

Posté par othoharmonie le 7 juin 2014

 

Conférence exceptionnelle de Patrick Burensteinas

Qu’est-ce donc que l’alchimie ? A quoi ça sert ? Est-ce sérieux ? Ou simplement une croyance ancienne entourée de mystère et de fantasmes ? Pourquoi parle-t-on d’une technique magique pour transformer le plomb en or ? Physicien de formation, Patrick Burensteinas se présente comme alchimiste. Et il prévient tout de suite : « si vous venez à cette conférence pour apprendre à faire de l’or, vous allez être déçu ! ». Car la quête de l’alchimiste, ce n’est pas la matière, mais la lumière.

Découverte d’une « science » de l’esprit, en compagnie d’un des plus étonnants spécialistes français, loin des idées reçues…

Découvrir Le Voyage Alchimique

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Le physicien de formation Patrick Burensteinas est un alchimiste. Il nous invite lors de cette soirée à découvrir les secrets de cette science bien particulière, loin des idées reçues et des fantasmes. D’ailleurs, d’emblée, il corrige un premier mythe : « si vous venez à cette conférence pour apprendre à faire de l’or, vous allez être déçu ! ». En effet, l’or de l’alchimiste, c’est la Lumière. Et le but de l’alchimie est de transformer la matière en Lumière, en énergie, ce qui est l’inverse du mouvement de la création, qui, elle, densifie la lumière et la transforme en matière. L’action de la conscience est au cœur de la pratique alchimiste de Patrick Burensteinas. « Comment la science peut-elle être sans conscience, s’interroge-t-il, lorsque l’on sait combien la conscience de la personne qui fait une expérience affecte le résultat de l’expérience ? » Un alchimiste travaille, parfois sa vie durant, précisément à calmer, à apaiser, à rendre immobile cette conscience constamment agitée. Dans quel but ? Celui de voir au-delà des apparences. Et dans celui, peut être, de voir apparaître un jour dans son creuset, cette fameuse Pierre philosophale

L’alchimiste manipule la langue des oiseaux, langue volatile qui lui permet de transmettre ses secrets. Patrick Burensteinas nous en fera découvrir les arcanes. Il nous racontera comment la lumière peut réellement transformer un métal en cristal… L’alchimie est une invitation à découvrir une autre vision du monde et de la réalité. Un autre éclairage. Découverte d’une science de l’esprit, en compagnie d’un des plus étonnants spécialistes français. 

Un coffret DVD à ne pas manquer
Le Voyage alchimique – Sur les chemins de la Pierre Philosophale, réalisé par Georges Combe, est une série de 7 films documentaires de 7 lieux qui représentent les 7 étapes d’un grand voyage initiatique alchimique. De Bruxelles à Saint-Jacques de Compostelle en passant par Paris, des alchimistes du passé ont inscrit dans des lieux prestigieux et à la vue de tous, les principes et les techniques qui permettraient d’obtenir la fameuse Pierre Philosophale. Mais comment déceler et comprendre ces indices ? Patrick Burensteinas, scientifique et alchimiste, nous accompagne et nous aide à déchiffrer les symboles cachés autour de nous sur ce chemin initiatique. 

En vente le soir de l’évènement au prix de 95 euros. 

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A quoi sert le rêve ?

Posté par othoharmonie le 7 juin 2014

 

Processus aléatoire ou rencontre avec d’autres mondes ? Conférence de Tobie Nathan

Tout le monde rêve, toutes les nuits. Rêver est un processus biologique. Il est dans notre nature de rêver, comme il est dans notre nature de respirer ou de marcher. Si nous avons la chance de vivre septuagénaire, nous aurons passé plus de 23 ans à dormir, et plus de cinq ans à rêver. Mais pourquoi rêve-t-on ? Et à quoi sert le rêve ? S’agit-il seulement d’un mécanisme neurologique indispensable à notre équilibre psychologique ? Ou notre esprit fait-il dans le sommeil l’expérience d’une seconde vie ? 

Quand nous dormons, notre conscience dort-elle, ou est-elle en état modifié, capable de perceptions différentes de celles qu’elle permet à l’état de veille ? Le rêve est-il un pont qui mène vers d’autres dimensions de l’esprit et du réel ? Le rêve serait-il le lieu privilégié où rencontrer les mondes invisibles ?

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=wurHyFbY_s8

Cette vidéo provient de la conférence : A quoi sert le rêve ? » 

Tout le monde rêve, toutes les nuits, selon une séquence identique. La durée des rêves, l’alternance entre les différentes phases de sommeil sont semblables chez tous les êtres humains. Le fait de rêver est un processus biologique, probablement instinctif, qui ne dépend en aucune manière du désir du rêveur — conscient ou inconscient. Il est dans notre nature de rêver, comme il est dans notre nature de respirer ou de marcher. Si nous avons la chance de vivre septuagénaire, nous aurons passé plus de 23 ans à dormir, et plus de cinq ans à rêver. Mais pourquoi rêve-t-on ? Et à quoi sert le rêve ? S’agit-il seulement d’un mécanisme neurologique indispensable à notre équilibre psychologique et servant à la récupération nerveuse et musculaire ? Ou notre esprit fait-il dans le sommeil l’expérience d’une seconde vie ? Quand nous dormons, notre conscience dort-elle, ou est-elle en état modifié, capable de perceptions différentes de celles qu’elle permet à l’état de veille ? Le rêve est-il un pont qui mène vers d’autres dimensions de l’esprit et du réel ?

images (4)Tobie Nathan, professeur de psychologie et représentant le plus connu de l’ethnopsychiatrie en France, propose des réponses surprenantes. L’auteur de La nouvelle interprétation des rêves nous invite d’abord à la réflexion : « Que propose-t-on à l’homme, à la femme qui rêve ? Que doit-il faire de cet objet, ramassé en ses nuits, et qui parfois l’encombre des jours durant ? Que lui propose la tradition en Afrique ? En Australie ? En Asie ? En Amérique du Sud ? Que lui propose-t-on dans nos sociétés postmodernes ? » De ces questions en découle une autre, centrale : le contenu des rêves est-il aléatoire ou a-t-il un sens décryptable ? Pour Tobie Nathan, si les rêves n’ont pas une signification susceptible d’être décodée, ils constituent en revanche un formidable et inépuisable espace d’interprétation. En quoi décodage et interprétation sont-ils différents ? Pourquoi, et comment interpréter un rêve ? Après avoir exploré le rapport intime entre rêve et rêveur, Tobie Nathan nous proposera d’aller plus loin encore. Pourquoi fait-on des cauchemars ? Les rêves nous montrent-ils l’avenir ? Les rêves sont-ils imaginaires ? Quelles sont les différences entre les rêves et les songes ? Existe-il plusieurs types de rêves ? Le cas échéant, certains mondes perçus en rêve existent-ils de façon autonome ? Pour Tobie Nathan, « les êtres parfois rencontrés lors de rêves, des êtres que l’on postule vivants, mais que l’on sait aussi non-humains et échappant à la perception des humains, trouvent tout naturellement leur espace dans le rêve des humains. » Il poursuit en affirmant que ce sont les rêves qui ont probablement été la principale source d’information sur les singularités des dieux, sur leurs demandes et sur les caractéristiques de leurs rites. C’est la raison pour laquelle bien des dieux apparaissent en rêve, aux prophètes, bien sûr, mais aussi aux hommes ordinaires. Le rêve serait-il le lieu privilégié où rencontrer les mondes invisibles ?

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Le Militant de la bienveillance

Posté par othoharmonie le 6 juin 2014

 

Surnommé le Mahatma, la Grande Ame, l’avocat Mohandas Karamchand Gandhi est connu pour son combat non violent contre l’occupant britannique. Apôtre de la désobéissance civile et de la tolérance religieuse, pratiquant assidu du jeûne et de la méditation, il laisse un héritage spirituel immense. Fils et petit-fils de Premiers ministres, Gandhi naît à Porbandar, petite principauté du Gujarat, à l’ouest de l’Inde, dans la caste des marchands.

Marié à l’âge de 12 ans, il laisse sept ans plus tard sa femme et ses quatre enfants pour aller étudier le droit en Angleterre malgré l’interdiction de sa caste.

Pensées

images (7)Recruté en Afrique du Sud, il subit la discrimination raciale et s’engage en faveur des siens, jusqu’à fonder le Congrès indien du Natal. De retour en Inde après plus de vingt ans passés à l’étranger, il trouve le pays ruiné et affamé. Il parcourt alors des milliers de kilomètres pour réveiller les consciences, multipliant les appels à la désobéissance civile auprès des paysans et ouvriers.

En 1930, il prend la tête de la Marche du sel : suivi par des milliers d’Indiens, il s’oppose au monopole britannique sur la commercialisation du sel en allant recueillir de l’eau salée dans l’océan. Il lui en coûte neuf mois de prison. « Pas de compromis avec l’Empire tant que le lion britannique secouera à notre face ses griffes sanglantes », clame-t-il. Adepte du jeûne politique, régulièrement arrêté et emprisonné, Gandhi commente ses actes dans le journal Young India. « Il vaut mieux mille fois paraître manquer à la vérité aux yeux du monde que de manquer à sa propre vérité », écrit-il ainsi en 1922.

Admise dès 1945 par le gouvernement travailliste et officiellement obtenue en 1947 au prix de la séparation du Pakistan, l’indépendance de l’Inde laisse le pays en proie aux pires conflits entre hindouistes, sikhs et musulmans. En janvier 1948, Gandhi entame à Calcutta une grève de la faim destinée à stopper les massacres. Le texte de la réconciliation est signé.

Deux semaines plus tard, il meurt assassiné par un extrémiste hindou, laissant derrière lui une nation libre, mais bouleversée à jamais.

Le choix de la non-violence Gandhi est, avec Martin Luther King, la figure historique de la non-violence. Ses moyens d’action sont le jeûne et la désobéissance civile de masse. Il part à la rencontre des paysans, des mineurs, des ouvriers, pour leur insuffler sa foi en une société plus juste. Pour tenir tête à l’occupant, les opprimés doivent prendre conscience de leur propre humanité. Il s’agit de brandir « le courage tranquille et la dignité humaine face à l’arrogance raciste et à la force brutale ».

Gandhi sera parmi les premiers à combattre pacifiquement toutes les discriminations, qu’elles viennent de l’extérieur, comme l’occupant britannique, ou de l’intérieur, avec le système des castes. Agir mais aussi contempler Influencé par le jaïnisme, un dérivé de l’hindouisme, Gandhi se retire souvent dans son ashram d’Ahmedabad, dans le Gujarat. Il arrête alors son combat politique pour méditer et reprendre son travail d’introspection dans ce lieu où règnent en maîtres la quête de vérité, la non-violence, la chasteté, une diététique stricte, le travail manuel (Gandhi file la laine au rouet) et les prières. En véritable mystique,il a autant besoin de contemplation que d’action.

Il laisse derrière lui de nombreux textes de sagesse. La satyagraha, la voie de la vérité « La non-violence a pour condition préalable le pouvoir de frapper. C’est un refrènement conscient et délibéré du désir de vengeance que l’on ressent », expliquait Gandhi à ceux qui n’y voyaient que de la résistance passive. La satyagraha, la « voie de la vérité », consiste au contraire à combattre le mal en soi et à l’extérieur, mais sans l’alimenter.

Ce qui est visé n’est pas le résultat politique mais le but spirituel ultime, l’ahimsa, le « refus de nuire », la non-violence radicale et la bienveillance envers tout ce qui vit. Pour Gandhi, l’émancipation politique passe nécessairement par la libération spirituelle.

Durant toute ma vie, le culte opiniâtre de la vérité m’a appris à mesurer tôt la beauté du compromis

Gandhi

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Les Gémeaux : éternels adolescents

Posté par othoharmonie le 6 juin 2014

 

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ce que le signe des Gémeaux nous montre ici. 

Les Gémeaux peuvent s’appuyer sur L’Honnêteté pour travailler la Patience.

 

Les Gémeaux peuvent s’appuyer sur L’Honnêteté pour travailler la Patience. 

Signe double, les Gémeaux sont souvent instables, ils aiment remuer, bouger beaucoup, et surtout ont besoin de communiquer. Ce sont des êtres souvent légers. Étant le premier signe d’Air du zodiaque, ils sont marqués par la nature qui, à cette période s’extériorise en offrant les feuilles et les fleurs, tout ce qui en fait sa beauté. Et cette beauté séduit les Gémeaux, ils sont comme elle. L’éclosion chlorophyllienne de la nature se manifeste chez eux par les poumons, organes de la respiration qui permettent de vivre. Les Gémeaux ont besoin de respirer cet air pur, mais la communication avec les autres leur est aussi indispensable que l’air.

Eternels ados !

Ce sont d’éternels adolescents qui s’adaptent avec une grande facilité à tout, leur mobilité d’attention leur permet une vision large de tout ce qui les entoure. Leur planète exotérique est Mercure, planète de l’intelligence, du mouvement, de la communication. Celle-ci s’effectue presque uniquement par la parole, le verbe. Leur mobilité extrême leur permet de voir tout ce qui les entoure et d’apprécier s’il s’agit de belles choses à regarder, qu’elles soient physiques, matérielles ou spirituelles. Car ils aiment également tout ce qui est ressenti, intériorité, vision des choses, même si elles sont invisibles aux autres. Leur ressenti leur permet de voir aussi ce qui se passe en l’autre, et d’apprécier… ou pas. 

Ce signe d’Air, marqué par Mercure, est porteur de messages ; ce sont de brillants orateurs, qui maîtrisent parfaitement leur pensée et savent s’en servir pour expliquer intelligemment ce qu’ils perçoivent. Ils sont sûrs de ce qu’ils disent, parce que leur intériorisation les fait travailler sur eux-mêmes, en profondeur et qu’ils en ont acquis, une Honnêteté sur laquelle ils peuvent s’appuyer pour avancer plus loin encore. Souvent « enseignants »,il leur faut être totalement honnête dans leurs explications, celles qu’ils fournissent à leurs élèves, aux autres, pour qu’eux aussi puissent avancer.

Désir d’union

Le porteur de ce signe sait que la conscience terrestre lui permet de venir vivre des expériences terrestres, mais la conscience spirituelle qu’il ressent, lui permet de comprendre que, grâce à ces expériences, son âme s’élève, elle est comme tirée vers le haut, pour avancer vers un but suprême, le Divin. Elle marque alors l’évolution.

Pour les aider dans cette évolution, une autre planète, ésotérique cette fois, est présente dans ce signe, c’est Vénus. Planète de l’amour, elle nous incite à nous attacher aux autres. Toutefois et le plus souvent, elle attend qu’une autre planète, en général Mars, la pousse à cet attachement aux autres. Vénus, dégageant les valeurs de beauté, de rayonnement, apporte aussi la joie, la séduction, la paix du cœur, tout comme une certaine harmonie dans les échanges. Ceci convient totalement aux Gémeaux. Elle leur apporte ce désir d’union à l’autre et, grâce à elle, ils ne vont plus se contenter de bavarder brillamment avec autrui, ne cherchant plus à paraître pour contenter leur ego ou effleurer les idées qu’ils diffusent sans même les approfondir. Au contraire là, les Gémeaux vont prendre conscience de ce qu’ils ont en eux, que l’autre possède sans en avoir conscience. Ils vont aller au plus profond d’eux-mêmes chercher les mots pour expliquer ce qu’ils ressentent : cette conscience spirituelle qu’ils recherchent depuis toujours.

Seulement, les Gémeaux restent de nature prompte. Ils aiment que les choses s’installent rapidement, ils sont pressés de réaliser ce qu’ils veulent. Alors, il leur faut travailler la Patience, cette Patience qui va les conduire à regarder les autres différemment, à leur montrer qu’eux aussi sont importants et qu’ils ont besoin de comprendre ce que les Gémeaux, avec leur facilité d’expression, de ressenti, ont déjà compris et expliquent si bien.

La vision et les mots
«  À toi,  Gémeaux. Je donne les questions sans réponses de façon à ce que tu puisses donner à tous les hommes la compréhension de ce qu’ils vivent autour d’eux. Tu ne sauras jamais pourquoi ils parlent et écoutent, mais dans la quête de la réponse tu trouveras Mon cadeau : la Connaissance. »

Evidemment, ce n’est pas toujours le cas, parfois les Gémeaux sont superficiels, mais cela concerne ceux qui n’ont pas encore travaillé sur eux car, le plus souvent, ils vont au fond des choses qu’ils regardent d’un œil particulièrement acéré. Ils comprennent vite, ont conscience de cette compréhension, ressentent les émotions. Les mots ont pour eux un sens très particulier parce qu’ils les attribuent à la vision de ce qui les entoure. Et le plus souvent, ils voient ces choses de façon différente des autres. Ils vont apprendre à maîtriser d’abord eux-mêmes, leur spontanéité qui les entraîne parfois à émettre des réflexions qu’ils regrettent ensuite amèrement, puis ils deviennent plus patients dans l’écoute des autres. S’ils enseignent, ils répètent inlassablement les mêmes mots, les mêmes phrases, en y apportant la Patience nécessaire, même si au fond d’eux-mêmes, ils enverraient bien tout le monde ailleurs !

Cette Patience, eux qui sont souvent professeurs, en auront bien besoin, car peu de personnes encore savent écouter, avec humilité, ce qu’un autre leur apprend. 

S’il est aisé aux Gémeaux d’intéresser les autres au cours d’une conférence par exemple, ce sont des orateurs-nés, il leur faudra beaucoup de Patience pour les intéresser en profondeur,  les inciter à travailler sur eux-mêmes, afin de se connaître réellement, d’accomplir ce qu’ils sont venus vivre, cette conscience spirituelle qui les conduit à la compréhension, à la Conscience du Divin en eux.

Que nous propose l’allégorie de Martin Schulmann ?

«  À toi, Gémeaux. Je donne les questions sans réponses de façon à ce que tu puisses donner à tous les hommes la compréhension de ce qu’ils vivent autour d’eux. Tu ne sauras jamais pourquoi ils parlent et écoutent, mais dans la quête de la réponse tu trouveras Mon cadeau : la Connaissance. »

« Astrologie Karmique (Vol.1 « Nœuds de la Lune et Réincarnation ») » – Editions Sum Ainsi les Gémeaux posent des questions partout autour d’eux. Évidemment, ils aimeraient une réponse, mais ils ne la trouvent pas en l’autre. C’est eux qui doivent offrir la compréhension de ce qu’ils disent, donc trouver en eux-mêmes la réponse à leurs propres questions. 

N’est-ce pas ce que dit le Sage, « Si tu te poses une question, c’est que tu as déjà vécu la réponse. » ?

images (6)Or, les Gémeaux savent d’instinct qu’ils ont la réponse en eux, leur Honnêteté le leur dit, et ils vont s’atteler avec une infinie Patience à la trouver. Ensuite, ils pourront le faire avec les autres, c’est-à-dire leur poser des questions pour que, en eux-mêmes ils trouvent chacun leur réponse.

Car la réponse n’est pas obligatoirement la même pour tous ! Elle peut être différente selon le travail accompli, l’intelligence avec laquelle le travail a été fait, celle de la personne, l’intériorisation de la personne qui questionne, etc.

Les Gémeaux sont bien les Messagers du Divin, dès qu’ils sont arrivés à cette compréhension qu’ils ont tant cherchée, l’ayant sentie en eux, et capables enfin de la vivre et de la faire vivre aux autres, du moins à ceux qui le demandent. 

Qu’en est-il de l’opposition entre Gémeaux et Sagittaire ? 

Les Gémeaux, opposés au Sagittaire doivent en devenir complémentaires. 

Le Sagittaire est conduit par Jupiter et nous verrons avec ce signe, dans quelques mois, que de Jupiter vient le mot « jovial ». La jovialité est importante dans la vie de chaque jour, car elle apporte une force à l’autre, elle permet de mettre les évènements à leur juste place et si possible d’en rire !

Le Sagittaire est un être jovial, mais c’est aussi le dernier signe de Feu, ce feu qui couve sous la cendre, toujours prêt à repartir au moindre ennui, au moindre reproche, au moindre souffle. Ceci déplaît souverainement aux Gémeaux, qui détestent  la contradiction, et en plus qui ne sont qu’Air et prêts donc à réveiller ce feu !

Si le Sagittaire travaille sur lui, il va apprendre à mesurer ce qu’est la division du Moi, notamment celle que vivent les Gémeaux, qui, ne l’oublions pas sont jumeaux, (Castor et Pollux)  signe double. Mais le Sagittaire se sait soutenu par Jupiter et il en tire souvent un aspect de justicier, qui le rend parfois imbu de sa personne. Il lui faut du temps à lui aussi, comme à tous, pour remettre son ego à sa juste place.

La pensée vénusienne des Gémeaux va lui faire sentir son erreur, il va comprendre peu à peu, qu’il n’est pas forcément celui qui dirige tout sur Terre, et lentement mais sûrement, il va accomplir une autre démarche, psychique, qu’il avait oubliée tant son rôle de guide lui semblait normal. Il était confiant dans ce rôle, n’ayant pas compris que cette justice-là, humaine n’a rien à voir avec la Justice Divine qui est tout Amour. Lui, avait Confiance dans son travail, il avait travaillé sa justice, et ce sont les Gémeaux qui, grâce à Vénus notamment, mais aussi à Mercure, sauront lui exprimer cette Volonté Divine, en lui expliquant parfaitement les choses. Les Gémeaux lui ouvrent la porte d’une autre Justice, que nous ne connaissons pas car nos limites sont encore trop étroites. Le Sagittaire va peu à peu se remettre en question et comprendre que l’Amour Divin est fait de pardon, que cela modifie totalement la justice humaine par rapport à la  Justice Divine

Quant aux Gémeaux, obligés de maîtriser leurs réactions si promptes, ils vont comprendre que c’est en manifestant l’amour qu’ils ressentent aux plus profond d’eux-mêmes, qu’ils parviennent justement à se maîtriser, à utiliser un langage si aisé, leur intelligence si naturelle, mais aussi leur curiosité qui s’exacerbe en écoutant les autres. Ils vont alors apprendre la Patience qui, au départ, leur apparaît comme impossible à mettre en œuvre. Ils se mettent au service de cet opposé qui les agace si souvent, ou les contrarie, et chacun bénéficie de cet échange fait d’amour, de réflexion profonde et de maîtrise de soi. Les deux signes opposés deviennent alors complémentaires.

On voit bien combien il est aisé, si l’on veut s’en donner la peine de faire d’une opposition, une complémentarité. Il suffit de se mettre à la place de l’autre, de voir comment se fait sa réaction et de modifier son propre comportement, ses mots, ses phrases, ses actions pour ne pas le blesser. 

Lire d’autres signes ici : http://devantsoi.forumgratuit.org/t1257-harmonies-astrales#10179

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Gilberte Françon.

« Le messager de l’ère nouvelle Jupiter »
Les Éditions des 3 Monts. Mai 2000

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L’hypnotiseur qui réveille

Posté par othoharmonie le 6 juin 2014

 

Milton_H._EricksonConsidéré comme le fondateur des thérapies brèves, précurseur délibérément en marge des courants institutionnels de la psychologie, Milton Erickson est surtout le créateur d’une technique d’hypnose, qu’il a mise au point en luttant toute sa vie contre sa propre souffrance. Né dans une ferme du Connecticut, il était dyslexique, daltonien, éprouvait des difficultés à reconnaître les sons, et avait été atteint de poliomyélite à l’âge de 17 ans…

Dès 1923, il étudie l’hypnose « à l’ancienne « , qui consiste à plonger les patients dans un état de sommeil profond. Puis il met au point une méthode d’hypnose « éveillée », fondée sur la relation patient thérapeute et sur le respect absolu du sujet.

Jusqu’en 1948, Erickson mène une carrière universitaire et clinique de psychiatre. En raison d’une nouvelle attaque de polio, il se consacre ensuite totalement à sa clientèle privée. En cinquante ans de pratique, il a traité près de 30 000 personnes. Durant toute sa carrière, il n’a jamais écrit d’ouvrage théorique. Seules ses conférences ont été publiées.

Pensées

S’appuyer sur l’inconscient

Sa conception de l’inconscient diffère considérablement de celle de Freud. Pour Erickson, il n’est pas un « refoulé obscure», mais un « réservoir lumineux », à la fois dépositaire de toutes nos ressources intérieures et véritable force positive capable de nous inspirer des solutions pour résoudre tous nos problèmes.
Il ne faut donc pas en avoir peur : il est notre allié le plus solide et le plus fiable. Autonome, possédant ses modes de fonctionnement particuliers, il détient une sagesse propre, et c’est sur celle-ci que l’on peut s’appuyer pour changer de vie ou de comportement.

Expérimenter l’hypnose
Pour Erickson, l’état d’hypnose est un phénomène physiologique naturel et assez banal, que nous expérimentons chaque jour. Un moment d’inattention, un instant de rêverie, l’immersion dans une lecture passionnante ? Aussitôt que notre attention se déplace en dehors de l’ « ici et maintenant », nous sommes dans un état de « transe commune » très similaire à celui de l’hypnose.

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas un état passif, mais actif, pendant lequel peuvent arriver beaucoup de choses. Notamment une communication directe avec notre inconscient, car les limites habituelles de la pensée sont provisoirement suspendues.

Retrouver ses ressources intérieures
Premier thérapeute à mettre en avant le fait que chacun est unique, Erickson était profondément respectueux de l’individu parce qu’il reconnaissait en chaque être humain l’existence de ressources intérieures extraordinaires : l’intuition qui s’éveille au moment où l’on en a besoin, le geste juste qui s’impose à nous sans que nous ayons eu le temps d’y réfléchir. Ces ressources peuvent être découvertes au quotidien et se développent quand on apprend à être plus attentif à ses sensations physiques les plus infimes.

Pratiquer l’autohypnose
Erickson a été le premier à découvrir la technique et l’efficacité de l’autohypnose. Il est en effet possible, après en avoir fait l’apprentissage, d’entrer par soi-même en état de transe légère. On peut alors utiliser une technique «sur mesure» : autosuggestion par des images, de la musique, contrôle de la respiration, focalisation sur une zone du corps.

Les applications de l’autohypnose sont très nombreuses : on peut se débarrasser de complexes, travailler sa mémoire ou son élocution, calmer des maux de tête, etc. Pratiquée au quotidien, l’autohypnose est sans effets secondaires

Anterior_cingulate_gyrus_animation_smallEveiller son entourage
Dans la communication quotidienne, Erickson suggérait de créer des effets de surprise, des situations particulières, plus éloquentes que des paroles directes. Par exemple, il préconisait des phrases suggestives comme: « Ah, l’odeur de la cuisine provençale ! », plutôt que d’intimer l’ordre : « Déjeunons dans un restaurant provençal ! »

Ces événements « décalés » permettent de désorganiser le schéma mental des personnes qui vivent avec nous, et donc de modifier leur état de conscience pour mieux faire passer notre message. C’est ce qu’il appelait la « dé-potentialisation de la conscience », sans jamais donner de recette toute faite : c’est à chacun de faire preuve de créativité et de développer sa qualité d’écoute de l’autre.

Nous avons tous des potentialités dont nous ne sommes pas conscients.

Milton H. Erickson

 

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LES ORIGINES DE LA SOLITUDE

Posté par othoharmonie le 4 juin 2014

 

images (10)Nous nous trouvons dans une société qui développe la communication, mais parallèlement à cela, nous savons qu’un des grands fléaux de l’humanité actuelle est le suicide. Nous devons examiner le problème fondamental de la solitude dans son ensemble, de manière à pouvoir régir notre existence dans des conditions plus favorables.

Quand on examine la situation de départ, celle du nouveau-né, on s’aperçoit que cette créature traverse l’épreuve de l’accouchement dans une solitude un peu particulière, puisqu’elle arrive dans un environnement dont elle ignore tout. Elle ne connaît ni sa mère, ni son père, et elle se retrouve, en un instant, dans un état de solitude totale vis-à-vis de l’environnement. Assez vite, des gens l’accueillent, mais elle ne les connaît pas. Elle apprendra progressivement à les connaître. Petit à petit, elle saura qui est la personne qui lui donne le biberon, qui lui change ses langes, qui lui fait des petits mamours, etc. A partir de ce moment-là, elle dira ; « C’est ma maman, c’est mon papa ». Donc, au départ de la vie, il y  a une solitude, vécue dans un moment très spécial. A la fin, il y a également une solitude chez les vieux mourants, plus ou moins dans les mouroirs ou sur les lits d’hôpitaux, dans leurs derniers moments ; tout autour, l’environnement, indifférent, regarde disparaître une créature totalement seule dans sa situation. Voilà, curieux voyage ; très seul au départ, très seul à la fin.

Entre ces deux instants existent des essais de contact avec l’environnement. C’est quelque chose de tout à fait bizarre : il s’agit d’accorder des créatures qui, en fait, sont au départ complètement seules et à la fin complètement seules. Il faut établir une législation de rapports, apprendre les cris, les gestes, les mimiques, les langages, les lois sociales pour s’adapter à un groupe humain. On ingurgite toutes sortes de choses pour pouvoir communiquer avec d’autres solitudes. Dans les moments bénis de la vie, tout à coup, il arrive qu’on découvre l’Amour avec un grand A, et là, commence la communication, on en parle et on dit : « Voilà, j’ai découvert l’amour » ! Un amour qui se poursuit par une compénétration réciproque pour faire naître quoi ?… une prochaine solitude. Une fois que cette grande conjonction amoureuse, l’éclair mental, la décharge affective et puis la suite sont réalisés, on voit parfois le couple se dissoudre et chacun s’éloigner de son côté. Cela se pratique de plus en plus à notre époque, et chacun retourne à sa solitude particulière. Bien sûr, il peut y avoir un bref moment où papa et maman dialoguent avec leur enfant, mais dès que vient l’âge ingrat… retour à la solitude, si cela ne se solutionne pas par un parricide ou un fratricide quelconque pour bien estampiller l’isolement assez important de chaque créature… Enfin on essaie, dans la zone intermédiaire, de pallier cette espèce de condamnation particulière. On fonde des familles et, si cela ne suffit  pas, on crée des groupes, on vit en communauté, on se côtoie tous les jours, on fait des repas fastueux avec vingt ou trente personnes et on n’est pas seul !

C’est vrai que, dans une partie de soi-même, n ne peut pas dire que l’on soit seul… Mais la nature étant ce qu’elle est, quelque fois on n’est jamais aussi seul qu’au milieu de la foule. Il se produit des phénomènes d’équilibration ; ce que l’on augmente d’un côté se réduit de l’autre…

Il faut examiner tout cela avec tranquillité et lucidité. Il ne faut pas condamner la famille, ni condamner un groupe, ni condamner une société, il faut simplement constater l’arrivée et le départ de la créature, et voir entre les deux les diverses négociations possibles pour sortir de son isolement.

La solitude, un état d’immaturité.

Mais qu’est-ce que la solitude ? Il faut se demander si l’impression de solitude est le résultat d’un progrès de la conscience de l’être ou le résultat d’une condamnation. Si c’est un progrès, il faut que la personne ait passé un certain nombre d’étapes pour envisager une bonne utilisation de ce que l’on appelle la solitude. Si c’est une condamnation, l’être doit se demander alors s’il est seul parce qu’il ne peut pas faire autrement ou s’il y a quelques chose qui le conduit à la solitude.

La deuxième question que va se poser l’être est la suivante : « Est-ce que je suis nul, imbécile » ? S’il se considère comme imbécile, le problème de la solitude se solutionnera d’abord par celui de l’imbécillité. Il se trouve qu’en latin imbecillus veut dit « enfant ». En fait, l’impression d’imbécillité peut être le résultat d’une immaturité de l’être. Dans la mesure où une partie de lui-même est immature, elle n’émerge pas, elle a des difficultés à communiquer et elle reste tapie en dessous, dans une impression impuissante de solitude. Elle n’a pas la force de s’émerger, de s’affirmer face à l’environnement et de déclencher une ambiance qui puisse donner à l’individu l’impression d’être présent dans le monde, d’être important, déterminant, fécondant et rayonnant. Il est certains que tous les êtres sensibles ont une partie fragile qui peut facilement tomber dans le plan de l’imbécillité et, lorsque cette partie fragile est coincée dans un plan inférieur, cet être va se sentir dans une triste impression de solitude.

Solitude pourquoi ? Parce qu’il a perdu sa maman, son papa, sa tétine, son biberon, parce que son hochet est cassé, etc, et c’est le désespoir. Le biberon, c’est la voiture, le hochet, c’est la maison de campagne, enfin chacun a son petit truc, mais de toute façon, cela se prolonge jusqu’à cinquante, soixante-quinze ans, et c’est toujours les mêmes réflexes ; on n’a pas ce qu’on veut et c’est le caprice. En fait, il faut se poser des questions : quelles sont les sources d’insatisfaction du bébé ? Quels sont les caprices qui ne sont pas satisfaits ? Qu’est-ce qui va le conduire à se réfugier, désespéré, au fond de son lit, pleurant à en mouiller les draps ?

Ce qui conduit à avoir une attitude aussi infantile, c’es tune série d’impuissances s’enfilant dans une autre série d’impuissances, mais en réalité, c’est aussi le fait de ne pas utiliser ses qualités, de ne pas les galvaniser au point d’en faire quelque chose de sensationnel. En général, on voudrait être aimé dans la partie de soi-même qu’on ne peut pas aimer. C’est-à-dire qu’on voudrait que l’amour des autres nous nettoie de l’amour qu’on n’a pas pour soi. On refile aux autres ce que l’on ne peut supporter en soi et ensuite on s’étonne qu’on ne soit pas aimé. On se dit : « Comment se fait-il qu’on ne m’aime pas, alors que moi je ne m’aime pas » ? C’est un enchaînement inconscient. C’est logique ! Alors que la première question que l’on devrait se poser est : »Est-ce que je m’aime ou est-ce que je ne m’aime pas » ? Car si on fait cadeau à quelqu’un d’une chose que l’on n’aime pas, on est quand même bigrement malhonnête.

Responsabilité de sa nature.

Il ne faut pas prendre les autres pour des idiots. Demandez-vous s’il y a quelque chose en vous susceptible d’être aimé. Cherchez-le à travers tous les détritus, vous trouverez certainement. Et c’est ce premier point qu’il faut galvaniser. Cela tient à un parfum, à un vêtement, à des petites délicatesses diverses. Examinez la manière dont vous traitez et enregistrez les plans profonds de l’home avec qui vous êtes sans pour cela aller jusqu’à mâcher ses bottes comme le font les femmes esquimaux, pour assouplir le cuir. Et puis, au lieu de vous laisser aller, essayez de réaliser de petits efforts, d’améliorer votre look en le transformant s’il n’est pas du goût de ceux qui vous entourent. Enfin, des détails qui ne sont pas toujours perceptible de prime abord, car on est conditionné depuis sa plus tendre enfance à vivre d’une certaine manière, qui n’est pas forcément intégrable par les autres.

Pourquoi ne s’aime-t-on pas ? Pour diverses raisons : la cellulite, un doigt de pied incarné, une bouche tordue, des boutons sur la figure, une odeur exécrable, une peau comme celle d’un caïman, il y a des détails qui font que l’on se supporte difficilement. En fait, certaines personnes font une mauvaise utilisation des éléments que la nature leur a donnés. Cela commence par un laisser-aller, puis aboutit à un renoncement. On s’installe dans un ronronnement et on est vieux à vingt-cinq ans. Mais en fait, c’est faux, complètement faux.

Il arrive que parfois, enfermé dans sa solitude, on voudrait ouvrir des portes et des fenêtres. On cherche alors quelqu’un de l’autre côté pour tirer sur la porte ou la fenêtre scellée, de manière à voir une autre lumière, une autre couleur. Mais est-ce bien cela ou est-ce simplement un réflexe profond de l’être qui veut respirer, boire et manger, et qui sait que respirer, boire et manger, cela se trouve dehors ? Par voie de conséquence, tout ce qui se trouve dehors est bon à respirer, à boire et à manger. D’ailleurs, si on examine bien tous les phénomènes annexes de l’amour, on s’aperçoit qu’il ya du boire et du manger dans l’histoire, et que cela peut très vite tomber dans le cannibalisme pur et simple.

L’être humain est un organisme qui s’échange avec son milieu. Il respire de l’air, boit de l’eau, mange des aliments…. mais l’homme ne se nourrit pas que de pain. Il se nourrit de toute parole, de toute énergie, de toute vibration sortant des créatures de Dieu et des portes de la création. De sorte que vus devez comprendre qu’en vous échangeant avec le milieu, vous ne faites pas qu’inspirer, vous expirez aussi. Vous assimilez des éléments et vous en rejetez.

Ainsi, lorsque vous avez assimilé l’énergie, quand vous l’avez intégrée et stabilisée dans votre nature, il y a un déchet qu’il faut gérer. Vous avez « mangé » l’énergie, mais si vous renvoyez l’excrétion dans la direction d’où vous avez reçu l’alimentation, vous vous trompez. Il y a des zones qui sont faites pour l’alimentation et il y en a d’autres qui sont faites pour l’excrétion. Vous ne buvez pas de l’eau prise dans le caniveau ; vous la prenez au robinet, et le caniveau c’est autre chose. Si par absence de lucidité, de courage et d’honnêteté, vous ne ovulez pas vous regarder en face, vous polluez tout le reste, vous remettez tout en question, vous excrétez là où il faut assimiler, vous assimilez là où il faut excréter, vous vous mettez la tête à l’envers. Le résultat, c’est que vous devenez immondes et inintégrables à cause de cette impureté qui existe dans votre système. Mais il y a des gens qui confondent, qui mélangent tout, qui se trompent. Ce qui fait qu’un jour leur source d’alimentation est complètement polluée, ils se sont empoisonnés et c’est fini, ils s’inversent. Au lieu de s’alimenter à l’endroit, ils le font à l’envers et ils deviennent de plus en plus l’envers.

D’autre part, lorsque nous nous échangeons les uns avec les autres, comme cela arrive parfois, dans un climat de lucidité, nous devons examiner jusqu’où nous entrons en communication, et jusqu’où nous n’entrons pas du tout, et jamais, en communication avec les autres. Nos nous maintenons toujours soit sous notre carapace de tortue, soit dans notre char d’assaut, soit dans notre poubelle, et nous n’en sortons pas. Demandons-nous s’il est sain de rester ainsi.

Equilibre dans la solitude.

Si l’on examine son passé, son présent, son futur, il s’agit en fait d’un ressourcement à l’intérieur de soi-même. On doit se poser les questions suivantes : a-t-on réussi à trouver un bon équilibre dans sa solitude, dans son feeling de solitude, ou n’a-t-on pas trouvé cet équilibre, et en souffre-t-on alors ? Tout compte fait, si on a trouvé les moyens de s’acclimater à sa solitude, on peut toujours essayer de donner des conseils aux autres. L’équation étant posée, on est débarrassé d’un complexe fondamental. On est né seul, on mourra seul. Entre les deux, on fait des négociations pour se donner des impressions. Tout ce qu’on peut alors se demander, c’est si l’on va réussir sa négociation.

En fait, l’impression désagréable de solitude se trouve dans la zone intermédiaire, là où l’on ne s’éclate pas dans une communication désordonnée, toutes fenêtres et toutes portes ouvertes à l’extérieur, et quand on n’a pas encore réussi à entrer dans ce milieu intérieur où finalement on a tout, tout ce que l’on peut demander, et même mieux. Ce milieu intérieur, il faut, d’une certaine manière, l’avoir extrait du milieu environnant en ayant suffisamment maîtrisé celui-ci pour que tout soi là, à disposition quand on le désire. Le fait d’avoir un environnement satisfaisant à sa solitude demande déjà un travail élaboré, dans la mesure où l’on veut garder un contact avec des impressions extérieures. Mais son ferme toutes les écoutilles pour rester uniquement dans un monde intérieur, à ce moment-là, c’est encore un autre niveau, on est nettement sur le chemin du retour.

En étudiant la question de plus près, il apparaît que certains êtres suffisamment intelligents réussissent à sortir de l’impression de solitude en organisant leur monde intérieur et leur environnement de façon satisfaisante et intéressante. D’autres sortent de la solitude en parvenant à communiquer avec l’environnement extérieur. d4autres, enfin, n’arrivent pas à sortir de l’impression de solitude. Lorsque l’on examine la raison de cet enfermement, on s’aperçoit que la sensibilité intérieure de ces derniers n’arrive pas à communiquer correctement avec l’environnement, et ceci pour deux raisons : soit ils téléchargement (8)ont pris l’habitude de se présenter sous une certaine forme, soit ils sont animés par des pulsions de réalisation qui leur demandent une démarche volontaire et puissante pour créer des choses qui les satisfassent. Or, l’environnement ne les reçoit pas toujours avec le niveau de sensibilité dont ils sont le siège.

A l’intérieur de toute collectivité se créent très vite des habitudes qui font que l’être se trouve, par le phénomène de réactions contre-réactions, enfermé dans un rôle qui ne lui permet pas toujours de faire respirer correctement sa sensibilité. Si quelqu’un a une dimension intérieure très sensible et qu’il doit, toute la journée, donner des ordres et mener des combats très difficiles pour que son environnement ne le choque pas trop, il pourra en arriver à durcir son caractère, et on le considérera alors comme quelqu’un d’extrêmement bourru, désagréable et autoritaire. Mais son attitude ne sera, en fait, que la simple expression d’une sensibilité intérieure très délicate et qui doit se défendre en permanence.

texte issu du livre FEMME REPONSES ESSENTIELLES de Apple Guéry aux Editions Trajectoire

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Un Passeur de sagesses

Posté par othoharmonie le 4 juin 2014

 

téléchargement (6)Il a rendu les traditions spirituelles orientales accessibles aux esprits occidentaux en quête de sens. Il a également fondé le premier ashram français, puis est devenu l’un des grands médiateurs de la quête intérieure.

Bien qu’il ait écrit une vingtaine de livres de référence, Arnaud Desjardins se veut plutôt homme d’images : réalisateur télé pendant vingt-deux ans, ce sont sa capacité à observer le monde et son âme de journaliste qui lui ont permis de s’immerger dans les grandes traditions spirituelles.

Participation aux groupes de réflexion et d’enseignement ésotérique créés par G. I. Gurdjieff, séjours en ashrams, retraite dans un monastère trappiste, périples au cœur du bouddhisme tibétain : ce fils de protestants, diplômé de Sciences Po, multiplie les expériences intérieures. Sa rencontre avec le maître indien Swâmi Prajnanpad sera décisive : cet ancien professeur de physique, au fait de l’œuvre de Freud, l’initie à la voie d’une transformation intérieure inéluctable.

De retour en France, il publie ses “Chemins de la sagesse”, qui transmettent son expérience personnelle et l’essence des textes sacrés.

Pensées

La connaissance de soi
Grande leçon issue de l’adyatmayoga, l’enseignement de Swâmi Prajnanpad : le fondement de ce qu’on appelle « vie spirituelle » n’est autre que la psychologie, c’est-à-dire la connaissance du mental, qui englobe pensées et émotions. Mais la comparaison s’arrête là, car si le but en psychologie est de se connaître et d’essayer de devenir ce que l’on est, dans l’adyatmayoga, on recherche la disparition de l’ego. Dans les deux cas cependant, le propos reste de mieux vivre.

L’état sans ego ou la non-dualité
Essentiel, mais difficile, car il est inadmissible pour l’homme moderne de concevoir une réalité où son individualité n’aurait plus de place. Le paradoxe est le suivant : chaque être est unique, mais chacun voudrait inconsciemment que l’autre lui ressemble, qu’il agisse en conformité avec ses désirs, donc son ego. De cette dualité naît la souffrance. Le travail consiste donc à rechercher l’unité, à ne faire qu’un avec l’univers, car l’énergie est unique. Pour cela, il ne faut pas tenter de « tuer » l’ego mais, au contraire, assumer tous ses désirs, puis réaliser que la plénitude parfaite et durable ne peut être atteinte dans cette voie. Alors, seulement, les désirs tombent d’eux-mêmes. « La disparition de l’ego consiste en une mort à soi-même tel que nous nous connaissons aujourd’hui, une mort et une résurrection déjà si totales, que la mort du corps physique n’y enlève rien. »

L’état sans émotions
Les émotions définissent l’ego. Distinguer entre ce que l’on aime ou pas est source de joies et de souffrances. La libération consiste à s’affranchir de ces réactions : une chose n’est ni belle ni laide, elle est seulement à sa place. Sans émotions, est-on encore vivant ? « Oui, répond Arnaud Desjardins, car la mort de l’ego est la véritable naissance, la découverte de ce qui est au fond de nous. » C’est l’éclatement de la prison étroite du « je » qui libère une perception plus juste du monde.

La vigilance
téléchargement (7)Etre présent, attentif, conscient, savoir à chaque instant ce qui se passe en nous et autour de nous. Cette aptitude se développe et croît peu à peu par l’exercice de la méditation. Seule la vigilance permet de ne plus se laisser emporter par les émotions. Cette attitude n’a rien de spectaculaire, mais elle change tout. Ces moments de conscience, Arnaud Desjardins les appelle des « souvenirs » : on se souvient de soi-même, de son but, dusens de sa vie, et on reste maître de soi. Ainsi, on n’est capable de sentiments qu’en abandonnant les émotions.

 Trouver son maître
Comme en thérapie, on ne peut s’engager sur les chemins de la sagesse sans être guidé par un être d’expérience ayant fait le chemin. Il stimule, bouscule, écoute et répond aux questions. « Si une personne ne réunit pas ces compétences, elle n’est en aucun cas un maître, mais un de ces aveugles guidant les aveugles… » Le maître ne révèle pas sa qualité par des prodiges spectaculaires, mais par sa réponse à une demande juste. Comment trouver son maître ? Par recommandation, en lisant des livres sur le sujet, au gré de retraites, etc. Puis le disciple s’arrête à celui qu’il reconnaît comme tel.

De même que nous sommes déjà nus sous nos vêtements, l’amour est déjà notre réalité fondamentale voilée par les craintes et les espoirs de l’ego.

Arnaud Desjardins

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Les Chercheurs de Vérité

Posté par othoharmonie le 4 juin 2014

 

images (9)Se méfier de l’opinion
La première chose à faire pour le chercheur de vérité, c’est ne pas être dupe de l’impression première : l’opinion, c’est l’ennemie de la science. S’il arrive que les deux disent la même chose, c’est toujours l’effet d’une coïncidence, et pour des raisons diamétralement opposées. L’opinion ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances. En désignant les objets par leur utilité, elle s’interdit de les connaître. On ne peut rien fonder sur l’opinion : il faut d’abord la détruire. Elle est le premier obstacle à surmonter.

Surmonter l’obstacle
Mais l’opinion est une condition de la connaissance : c’est en surmontant nos mauvaises habitudes de pensée que l’on parvient à la science véritable. Ainsi, le réel n’est pas la représentation qu’un sujet peut en avoir, mais surgit de l’aptitude à surmonter nos préjugés sur lui, pour accéder à ce qu’ils dissimulent. Le progrès scientifique n’est pas un chemin harmonieux, qui va, sans encombre, des perceptions sensibles aux concepts, mais un processus discontinu, qui surmonte l’obstacle des impressions premières pour accéder à la connaissance objective.

Laisser grouiller les microbes
Néanmoins, pour rompre avec l’illusion, il faut, non pas la balayer d’un revers de la main, mais comprendre la logique de son déploiement. « Il n’est pas question de se rallier aux chevaliers de la Table rase, ces philosophes qui se font mérite de tout recommencer, de s’affirmer par un commencement absolu. » La méthode de Descartes aseptise le mouvement par lequel on se tourne vers la science. Et prive la raison de la dynamique que donne la compréhension des erreurs initiales. Descartes oublie qu’il n’y a pas de sujet pur, alors que Bachelard laisse « grouiller les microbes » et s’intéresse à nos erreurs.

L’illusion : vouloir se passer d’illusions
De fait, pour le philosophe poète, l’eau, l’air, la poésie et le feu n’ont pas moins d’intérêt que la science elle-même, puisqu’ils en livrent en quelque sorte la préhistoire. Bachelard est l’adversaire de ceux qui cèdent à une conception naïve et magique du réel, mais aussi de ceux qui méprisent leurs émotions, pour s’installer d’emblée dans la science. Pour bien connaître la nature, il faut se défaire de ses opinions, de ses rêves, de ses illusions, mais pour ce faire, il faut les examiner. La connaissance est d’abord connaissance de la méconnaissance. Aucune erreur ne mérite l’anathème, l’illusion est de penser qu’il faut se passer d’illusions pour commencer à penser. Loin d’opposer sommairement la science et la poésie, Bachelard prend le risque de « les unir comme deux contraires bien faits ».

Dormir éveillé
Le rêveur n’est que l’ombre de lui-même ; l’homme éveillé, à l’inverse, est sourd aux hallucinations de l’imaginaire… Entre ces deux états, entre le songe oublieux et l’abstraction rationnelle, entre l’inconscient opaque et la « surconscience » diaphane, il y a la rêverie, ce juste milieu du savoir humain, qui menace, à chaque instant, de s’évaporer en rêve ou de se condenser en savoir objectif, mais qui révèle à la fois le monde tel qu’on l’imagine autant que les mécanismes qui nous font l’imaginer ainsi. Ce qui entrave la connaissance est aussi ce qui la rend possible. Le rêveur, que Bachelard appelle « dormeur éveillé », devient ainsi la figure, par excellence, de l’homme total, diurne et nocturne à la fois, celui par qui la science trouve peut-être le chemin des cœurs.

L’homme qui aurait l’impression de ne se tromper jamais se tromperait toujours.

téléchargement (5)Gaston Bachelard

« C‘était un soir d’hiver, au coin du feu, dans un hameau normand. Recroquevillé sur le canapé de cuir qui faisait face à la cheminée, le menton posé sur les genoux, et l’oreille attentive au sifflement du bois, je me laissais aller à la douceur d’un rêve éveillé, né des braises, du suintement des bûches et de la cendre chaude.

C’est alors que mon père prit dans la bibliothèque un exemplaire de La Psychanalyse du feu et me le mit entre les mains. L’émerveillement fut immédiat. Les premières pages étaient comme la répétition enchantée de ma propre rêverie. Au feu du hameau se juxtaposait, sans le remplacer, l’âtre dans lequel le philosophe raconte que sa grand-mère faisait cuire tout ensemble les pommes de terre, la soupe, les œufs… 

J’étais devenu moi-même un peu du petit qui croyait manger du feu en dévorant une gaufre. C’est à Bachelard, décrivant dans ses détails une émotion qui était pourtant « la mienne », que je dois ma première expérience littéraire. Quelques années plus tard, j’appris avec lui que l’on pouvait être à la fois scientifique et poète, et qu’il existait des foyers chaleureux où l’imaginaire et la connaissance, le plaisir et le sérieux, le cœur et la raison faisaient bon ménage » .

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Nous sommes des Gares Spirituelles

Posté par othoharmonie le 2 juin 2014

 

téléchargementL’art, une disposition fondamentale du Cerveau.

Cette prédisposition à l’art est très ancienne chez l’espèce humaine. Homo sapiens a développé très précocement cette capacité de communication intersubjective par des représentions picturales, en parallèle avec le langage et la musique. L’art, c’est la capacité de percevoir, de communiquer par ces objets ou œuvres d’art, et c’est une disposition fondamentale du cerveau de l’homme. Elle relève également du lien social et du vivre-ensemble, mais aussi de la qualité de vie des humains, cela dès les origines. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, art et science sont indissociables. Il existe à la fois une science de l’art, mais aussi une certaine forme d’art dans la science car la manière dont on fait de la science doit beaucoup à certaines dispositions à reconnaître l’essentiel,  découvrir une certaine forme d’harmonie. La pratique de l’art est complémentaire de l’exercice rationnel. D’une manière un peu caricaturale, la perception artistique mobilise d’abord l’hémisphère droit du cerveau, alors que langage et rationalité (…) mobilisent d’abord l’hémisphère gauche.

 

Gare Spirituelle

Nous sommes en quelque sorte des gares spirituelles. Le point de jonction où s’interpénètrent à chaque seconde des milliers de sensations, d’émotions et de signaux… Et plus que tout le monde, nous cherchons à établir des connexions toujours plus profondes et plus pleines. (Le Figaro 21/2/2012). 

Le cerveau des bilingues ne fonctionne pas de la même manière que les autres. il est par exemple beaucoup plus performant dans une environnement bruyant pour trier les différents sons. Il serait aussi mieux protégé contre l’apparition de la maladie d’Alzheimer et augmenterait la flexibilité mentale.

Dans un appartement transformé en supermarché expérimental des cobayes sont affublés de lunettes spéciales qui enregistrent le moindre mouvement d leurs pupilles tandis qu’ils déambulent dans les rayons. Il s’agit de comprendre comment les personnes prennent leur décision d’achat sans en avoir conscience elles-mêmes. Via  l’IRM (imagerie par résonnance magnétique) on détecte l’afflux de sang dans les parties du cerveau qui s’activent devant un son, une image ou un odeur. Par les neurosciences il est possible d’examiner notre subconscient à des fins commerciales. Notre cerveau peut être choyé en étant bombardé d’éléments positifs par les produits présentés, ce qui nous incite à acheter. (Le Monde 20/5/2012 – Télérama 16/5/2012).

La pensée commande

Le cerveau pourra diriger sous peu une prothèse qui sera mise en mouvement par l’effort de la pensée. La technique repose seule décryptage des intentions de la personne via les mondes cérébrales, une méthode appelée « électroencéphalogramme ». Grâce à ce système d’interface neuronale, des personnes, ont déjà appris à taper des lettres sur un écran, diriger un objet mobile, ou un fauteuil roulant en modifiant par leur volonté leur activité bioélectrique. Les ondes électriques du cerveau sont d’abord captées par des implants neuronaux avant d’être converties en impulsions électroniques dans une puce elle aussi implantée dans le cerveau. Ces impulsions sont ensuite transmises à un ordinateur qui commande la prothèse. (Le Figaro 18/5/2012

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=mJt8kAJNjAM

Une police du cerveau

La technologie va bientôt permettre des manipulations de nos cerveaux. Récemment on a pu reconstruire la pensée grâce au décodage des ondes enregistrées par des électrodes crâniennes. Au-delà du décryptage la manipulation est possible. la police de la pensée sera technologiquement prête. Les militaires travaillent actuellement sur des techniques permettant de supprimer les souvenirs de guerre traumatisants. Notre neuro-liberté est en danger (Le Monde 19/5/2012)

 

Texte issu du magazine medi@me n°1 

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Le nouveau ciel et la nouvelle Terre

Posté par othoharmonie le 2 juin 2014

 

 

images (12)L’Apocalypse de saint Jean est le dernier livre du Nouveau Testament. Bien que ce livre soit très célèbre et qu’on le cite souvent quand il s’agit d’annoncer des catastrophes, en réalité on le connaît mal. Tous ces nombres, ces symboles, ces images qu’il contient, il faut, pour les interpréter, posséder des connaissances sur la Kabbale, l’astrologie, l’alchimie, la magie, et même sur les cartes du Tarot, qui ne sont pas des cartes à jouer, comme certains se l’imaginent, mais représentent un condensé de toute la Science initiatique. C’est pourquoi la plupart des pasteurs et des prêtres évitent de commenter l’Apocalypse, car ils seraient obligés d’accepter toutes ces scies, et ainsi de changer le contenu de certaines croyances enseignées par les Eglises. Oui, ils laissent l’Apocalypse de côté, parce qu’elle est la preuve que les Livres saints ont besoin de la connaissance initiatique pour être interprétés. On préfère même parfois insinuer qu’au moment où il l’a écrite, saint Jean, qui était déjà très âgé, s’est laissé influencer par des rabbins, ou alors qu’ayant un peu perdu la tête, il a raconté des choses invraisemblables et d’une telle obscurité qu’il vaut mieux ne pas en tenir compte. 

En réalité, l’apocalypse n’e t un livre obscure que pour ceux qui ne possèdent pas les clés. Bien sûr, les images, les symboles, les nombres ne sont pas placés dans l’ordre auquel on pourrait s’attendre ; certains, qui se trouvent à la fin, sont en relation avec des passages du début ou du milieu, exactement comme un jeu de cartes qui aurait été éparpillé sur une table. Seul celui qui possède la vraie science peut prendre ces « cartes », les replacer dans l’ordre et lire. Quand on connaît la signification des nombres et le sens caché des symboles, tous les éléments qui n’ont en apparence aucune relation entre eux peuvent être rapprochés et, chacun expliquant l’autre, cela donne un ensemble formidablement logique.

 

J’ai lu de nombreuses interprétations de l’apocalypse, et si quelques-unes, bien sûr, sont véridiques, je trouve pourtant que personne encore n’a jamais touché le vrai, le fond. Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons, mais c’est surtout qu’au lieu de ne voir dans ce livre que l’essentiel, c’est-à-dire la description d’éléments  et de processus de la vie intérieure et de la vie cosmique, on en a fait un livre de prophéties et on a cherché à y reconnaître des personnages et des événements historiques. Alors, évidemment, qu’est-ce qu’on a pu commettre comme erreurs sur les quatre cavaliers, la bête à sept têtes et à dix cornes, la femme couronnée d’étoiles, la grande prostituée, la Jérusalem céleste, le nouveau ciel et la nouvelle terre…. On ne peut rien faire avec l’apocalypse si on n’ a pas déjà travaillé à acquérir les véritables bases de la vie spirituelle. Car tous ces symboles, il ne suffit pas de les comprendre intellectuellement, il faut pouvoir les vivifier ne soi. 

Au début du vingt et unième chapitre de son livre, après avoir longuement décrit tous les fléaux qui s’abattent sur la terre, saint jean annonce la venue de la Cité céleste par ces mots : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel ; la première terre avaient disparu… » Cette vision rappelle le verset d’Isaïe où Dieu dit : « Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ». Si on prend ces paroles littéralement, cela signifie que Dieu est obligé de recommencer sa création. Et pourquoi ? Est-ce qu’elle est devenue vieille ? La terre, oui, à la rigueur, on comprend qu’elle ait un peu vieilli parce qu’elle est faite de matériaux qui s’altèrent, se désagrègent et avec le temps il est possible qu’il soit nécessaire de les remplacer. Mais le ciel, qui a été créé dans une matière pure, lumineuse, incorruptible, éternelle, comment se fait-il que lui aussi ait vieilli ? Dans la Genèse, pourtant, il est écrit qu’après avoir créé le ciel et la terre, « Dieu vit que c’était bon ». Comment se fait-il que quelque temps après, il découvre que même les cieux sont délabrés au point d’être obligé d’en faire de nouveaux ? 

Cela ne parle pas tellement en faveur de sa perfection. Et puis, en attendant que les travaux soient terminés, où va-t-on loger les habitants du ciel, toutes ces myriades d’anges et d’archanges ? Quelle inquiétude et quel remue-ménage là-haut. Voilà encore des soucis pour le Seigneur… Eh bien, non, c’est absurde, et on est obligé de donner une autre interprétation à ce texte. 

Par le mot « ciel », il faut comprendre une chose, et par le mot « terre », il faut en comprendre une autre. Dans le langage symbolique, le ciel représente la partie spirituelle de l’homme, le domaine de la pensée, et la terre représente le domaine de la concrétisation, de la réalisation dans la matière. Et de même que dans l’univers le ciel et la terre représentent une unité, dans l’être humain aussi ils sont inséparables. Un « nouveau ciel » signifie des idées nouvelles, une compréhension, une perception des choses, une philosophie nouvelles qui entraînent une « nouvelle terre », c’est à dire des attitudes nouvelles, des comportements nouveaux, une nouvelle façon de vivre. La tête est dans le ciel et les pieds sont sur la terre. Les pieds, c’est ce qui marche d’après la tête, car les pieds courent là où la tête a déjà quelques projets. Donc, c’est le comportement, la conduite, la façon d’agir des humains qui changeront à cause du changement de la tête, c’est-à-dire grâce à une nouvelle philosophie. 

Alors, ce nouveau ciel que Dieu est en train de créer, est-il vraiment nouveau ? Eh non, il est là depuis l’éternité, mais c’est pour les humains qu’il sera nouveau, car il est là mais ils ne le voient pas. Et le jour où ils le découvriront, évidemment, ce sera nouveau… pour eux. Un nouveau ciel et une nouvelle terre…. En réalité, on ne sait même pas ce que signifie le mot « nouveau ». Prenons un fleuve, son nom reste le même ; Danube, Seine ou Tamise, mais l’eau qui coule n’est-elle pas toujours nouvelles ? Et le soleil aussi, qui est le même tous les jours, en réalité il est toujours nouveau car ses émanations, ses radiations sont à chaque instant différentes. Ce qui est nouveau, c’est la vie, le contenu. Si vous êtes capable d’aller suffisamment loin, suffisamment haut, au-delà de la forme matérielle, le contenant, pour entrer dans le contenu, la vie, vous trouverez que tout est sans cesse nouveau, et le ciel et la terre. 

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Donc, le nouveau ciel et la nouvelle terre, cela signifie que le niveau de conscience des humains s’élèvera jusqu’à un point où ils découvriront une réalité qui a toujours existé, mais qu’ils n’avaient encore jamais soupçonnée. Ce soleil qu’ils voient chaque jour et qui était là bien avant leur apparition sur la terre, il leur est étranger, inconnu. Du moment qu’ils ne le sentent pas comme un être vivant, intelligent, avec lequel ils peuvent entrer en relation, du  moment qu’ils ne le contemplent pas avec la conscience de son importance pour leur vie spirituelle, c’est qu’ils ne l’ont pas encore découvert et qu’ils piétinent dans l’ancien ciel, vieux, vermoulu, moisi. 

Alors, n’imaginez pas qu’on doive attendre des bouleversements cosmiques pour connaître ce nouveau ciel dont le soleil est le symbole. Dès aujourd’hui, vous pouvez l’habiter. Chaque fois que vous nourrissez des pensées et des sentiments purs, que vous décidez de travailler pour un haut idéal, vous êtes déjà dans le ciel nouveau, et le ciel nouveau entraîne obligatoirement une terre nouvelle. Car celui qui embrasse une philosophie sublime est obligé de changer son comportement, sa façon d’agir. Toutes les méthodes que vous donne notre enseignement concernant la nutrition, la respiration, tous les actes de la vie quotidienne, le travail, la création d’une famille, les relations avec les humains et tout l’univers, c’est cela la nouvelle terre. Alors, qu’attendez-vous pour y entrer ? 

Pour lire la suite de ces écrits, rendez-vous ici….. http://herosdelaterre.blogspot.fr/

 

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Entraînement aux Alchimies d’HORUS

Posté par othoharmonie le 1 juin 2014

PROTOCOLES 

 
A ceux qui envisagent d’adopter une pratique fondamentale dans le cadre des Alchimies d’Horus. Dans le Manuscrit, Marie-Madeleine   décrit une forme avancée de pratique individuelle, qui peut s’avérer beaucoup trop complexe pour nombre de lecteurs. Voilà pourquoi Judi Sion et Tom Kenyon lui ont demandé de présenter un exercice préparatoire plus simple. 
 
Selon Marie-Madeleine, les alchimies d’HORUS servent de fondation pour ceux qui cheminent sur une voie solitaire et ceux qui sont en couple. Ce qui différencie surtout ces deux sentiers, c’est que la personne seule doit générer une énergie supplémentaire et les extases par ses propres efforts. Alors que ceux qui partagent une relation tantrique sacrée tirent l’énergie requise et l’extase spontanément, lors de l’acte sexuel. 
 

Entraînement aux Alchimies d’HORUS dans La Sexualité Sacrée images13

 

le Djed et la colonne vertébrale

 
Il faut savoir que le Djed, voie sacrée des chakras, commence au bas de l’épine dorsale et s’élève le long de la colonne jusqu’à la tête. Un chemin secondaire du djed monte depuis le périnée directement jusqu’au coronal : c’est la colonne centrale, ou le pilier central. Certaines écoles ésotériques l’appellent aussi le « tube pranique ». Les exercices d’entraînement ci-dessous se servent des deux conduits.
 
L’œuvre  alchimique première, en rapport au djed, c’est d’accumuler une quantité suffisante d’énergie pour parvenir à la faire monter le long du conduit jusqu’aux centres de la tête. Les exercices ci-après généreront l’énergie nécessaire grâce à la respiration. Ils ont pour fonction de vous familiariser avec l’impression, la sensation physique si l’on veut, de l’énergie subtile qui s’élève le long du djed. 
 
La première section du protocole d’entraînement comporte trois exercices. Le premier a recours au djed secondaire (colonne ou pilier central) qui monte du périnée jusqu’au coronal. Le second exercice utilise le djed primaire qui longe la colonne vertébrale. Et le troisième travaille avec l’énergie une fois qu’elle est amenée dans la tête.
 
kundal10.jpg2La deuxième section du protocole d’entraînement permet de vous familiariser avec l’approche pour transformer en une forme similaire au serpent, l’énergie qui circule dans le djed. Enfin, le dernier exercice vous permet d’activer les conduits des deux serpents, en faisant l’expérience de l’énergie qui circule simultanément par ces canaux lunaire et solaire. 

DERNIER AVESTISSEMENT : Ces exercices sont contre-indiqués pour certaines personnes car ils conduisent l’énergie dans le cerveau et dans les centres supérieurs de la tête. Si vous avez souffert d’un traumatisme à la tête ou d’un AVC, consulter votre médecin avant de procéder. Les personnes souffrant de convulsions, comme les épileptiques, devraient aussi demander l’avis de leur médecin avant d’entreprendre ces méditations. Enfin, ces exercices sont déconseillés aux maniaco-dépressifs, notamment pendant les phases maniaques. Pour tous les autres individus, les méditations sont relativement inoffensives et très bénéfiques. Si au cours de ces pratiques vous avez mal à la tête, cesser l’exercice et reposez-vous.

LIRE LES EXERCICES ICI …. 

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