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L’ECRITURE Lorsqu’ils sont en détention

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

Quand dire, c’est faire et écrire, c’est guérir.

L’expérience de Claire RöslerLe Van n’est pas banale. Docteur en philosophie, elle a pratiqué pendant cinq années consécutives l’enseignement philosophique en prison, à la Maison d’Arrêt de Bonneville, à raison d’une séance hebdomadaire en groupe avec des volontaires et par le biais d’entretiens individuels en parloirs. Cette expérience, motivée par de multiples interrogations (sur la liberté, la solitude, le temps, le mal, la justice, etc.), lui a permis de découvrir en acte que « dire, c’est faire » et « écrire, c’est guérir ». Exploration !

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Les détenus sont des personnes qui, dans leurs parcours singuliers, rencontrent la sanction de certains de leurs choix jugés répréhensibles par la privation de leur liberté de mouvement. Cette définition, aussi imparfaite soit‐elle, met le doigt sur le fait que les décisions de la conscience induisent des conséquences concrètes. L’agir hors la loi conduit en prison. Cela vaut aussi en psychologie : une âme qui ne respecte pas un certain équilibre de vie, que cela soit conscient ou inconscient, et donc des lois structurelles qui transcendent ses convictions, volontairement illusoires ou erronées par héritage, aura à assumer les conséquences de ses excès, ignorances ou déviances. De même qu’une nutrition déséquilibrée entraîne des pathologies, un psychisme perturbé génère des désagréments.

 

Reconstruction et de réorientation

Il ne s‘agit pas d’envisager la souffrance psychologique uniquement dans une perspective de sanction, voire de culpabilisation (le malade serait coupable – cela empêcherait de penser à un malade innocent, au moins partiellement). La culpabilité ‐ et sa reconnaissance ‐ correspond sans doute à l’une des étapes de l’amendement ou guérison, mais ne saurait se substituer à l’entreprise globale de reconstruction et de réorientation de la volonté. De même un diagnostic est utile, mais incomplet, s’il n’est corrélé à un remède. Donc partons du principe que fauter fait partie des possibilités de la condition humaine en raison de sa liberté, et qu’en psychologie cela mène à un trouble qui, à terme, rend malade (psychiquement et/ou physiquement). Guérir demande donc de modifier une habitude intérieure ou extérieure d’agir ou de réagir.

 

Vers un équilibre dynamique

Il s’agit d’entamer un processus de guérison consciemment, par une voie exploratoire, sans présumer de son issue, ni des détours qui seront nécessaires. Ce chemin de renouvellement de soi passe par la rencontre de l’altérité, de ce qui est différent, inattendu, inconnu (une autre personne – médecins, psychologues, amis, etc. et une autre façon d’être, de penser, d’interpréter le monde). Changer suppose un certain effort, et donc une bonne volonté polarisée par un objectif : le retour à l’équilibre, la sérénité ou la paix, état qui n’est d’ailleurs ni statique, ni définitif, mais dynamique et évolutif, donc à réactualiser en permanence au gré des expériences et des circonstances rencontrées. Il existe de multiples vecteurs de guérison. Nous focaliserons notre réflexion sur la parole, orale puis écrite, car elle nécessite un effort de concentration, d’extériorisation, de création, et d’instauration de liens (avec soi, les autres, le texte, une histoire, une culture…) qui a des vertus curatives.

Changer suppose un certain effort
donc une bonne volonté
polarisée par un objectif.

 

Dire, c’est faire

La parole est créatrice, d’un point de vue religieux, mais aussi de manière générale dans nos vies par les échanges qui en découlent. L’usage du langage n’a pas seulement une fonction utilitaire, mais aussi plus radicalement une fonction identitaire : elle nous fait être un sujet qui pense (cogito), et un sujet qui dialogue (en relation avec les autres). Les mots me permettent de me situer dans le monde, de le mettre en ordre (ordre toujours ouvert à des complexifications progressives), et ce faisant, de me structurer. Observer le réel, et le décrire par des mots, c’est prendre conscience du milieu dans lequel je suis, et donc me situer en son sein. Le sujet appartient à un monde, il en est un miroir, puisqu’il est capable de prendre conscience de son intériorité face à l’extériorité qui l’entoure.

 

Dire, c’est donner du sens.

Le propre d’une pathologie psychique, c’est d’altérer la compréhension et les relations. Le délire ne fait plus sens, il est insensé. Parler en se donnant comme règle de construire un discours cohérent, signifiant, donc partageable, voilà qui instaure de la rationalité, des repères et des points de stabilité indispensables pour édifier un moi sain. Parler, c’est donc vouloir comprendre et communiquer. On peut certes « parler pour ne rien dire », la parole est alors bavardage ou, à la limite, « bruit ». Mais même dans ce cas limite, derrière l’expression verbale se découvrent des significations implicites : je m’ennuie, je meuble un silence, je veux que l’on s’intéresse à moi, je manifeste un effort pour exister, etc… Le langage a donc une dimension active, il est un agir, une expression de l’existence en devenir qui veut s’affirmer, un désir qui veut s’accomplir. Cette modalité de l’action par les mots se décline selon une gamme infinie de situations et des degrés très variables d’intensité : l’action verbale peut avoir des effets presque nuls ou, au contraire, transformer le monde.

 Un projet écrit n’est pas encore 

une vie transformée, mais il en porte le germe.

 

Un regain de liberté

Notre intervention étant centrée sur la guérison de l’âme, demandons‐nous quelles paroles activent la santé, l’équilibre, le bien‐être ou le bien vivre ? À travers les multiples rencontres avec des prisonniers, me sont apparues plusieurs modalités d’échanges constructifs. Pour ces gens enfermés dans l’étroitesse des murs physiques et psychiques des prisons de pierres et de pensées, la prise de parole constituait d’abord un regain de liberté : ils étaient acteurs de leurs discours au lieu de subir des conditions aliénantes. Dès lors, les écouter attentivement, avec patience et bienveillance, pour accueillir leurs paroles, les aider à les structurer, les ordonner, mettre en relief l’essentiel en soulignant les points les plus féconds, voilà qui constituait une première étape d’un dialogue bénéfique, bienfaisant. Instaurer un climat de confiance est requis pour amorcer un changement, une prise de conscience. Il s’agissait ensuite de cerner les points d’achoppement, les incohérences, surtout morales, de leurs raisonnements par des questions ciblées : « Pour s’affirmer, est‐il nécessaire d’user de violence ? » ; « Celui qui me conduit sur des chemins aux issues douteuses est‐il véritablement mon ami ? »

 

Ouvrir une brèche dans l’identité

L’effet Pygmalion, fort utile en pédagogie, semble être un très bon outil pour faciliter l’advenue d’une parole qui porte en elle les germes d’une transformation. Ainsi, je pratiquais une valorisation systématique de ce qui était bon ou valide dans leurs discours, accentuant sans exagération leurs qualités de réflexion et leurs progrès au fur et à mesure des séances. C’est ainsi que les propos noirs d’un prisonnier féroce devenaient poétiquement des « fleurs du mal », et ce détenu révolté, le « Baudelaire » du groupe. Dire, c’est faire : cet homme enfermé dans un mutisme de souffrance et de colère s’est progressivement pris au jeu, il est devenu « notre Baudelaire » et s’est mis à écrire. Sa plume s’est débloquée, le silence rageur a laissé place à l’expression d’une bile noire. Première étape : ouvrir une brèche dans une identité recluse sur elle‐même. Ensuite a commencé le travail de réécriture et de recherche pour tirer les fleurs de ce terreau… L’expérience s’est malheureusement arrêtée après deux ans d’évolution, non pas linéaire mais continue, en raison d’un transfert. Je n’oublierai jamais sa façon pudique et émue, étonnamment innocente, de venir me dire un « au revoir » sensible, lui qui était tout sauf un enfant de coeur. 

Écrire, c’est guérir

Bien entendu, les pistes que j’évoque ne sont ni des clefs absolues, ni des recettes miracles. Elles ne valent que par les ouvertures de conscience qu’elles peuvent induire. La complexité des situations de détresse et de pathologies psychoaffectives exclut les méthodes simplistes et appliquées froidement ou systématiquement, sans nuances ni bienveillance. Les écueils ou les échecs se rencontrent, ce qui n’invalide pas pour autant la tentative d’amélioration, ni la démarche qu’elle mobilise, fût‐elle partielle dans ses résultats ou ponctuelle dans son succès. L’écriture guidée me paraît contenir en elle des effets qui peuvent être salutaires. Coucher sur le papier des nœuds d’opacité, des affects destructeurs profonds, les analyser avec un certain recul puisqu’ils sont déposés, les concentrer sur des points essentiels, les hiérarchiser pour ainsi dire, essayer de cerner les problèmes à leurs racines, voilà autant de fruits d’un travail d’écriture. 

Pour réamorcer un mouvement qui va de l’avant, encore faut‐il savoir au moins en partie où se situe l’obstacle. Écrire, c’est guérir, car c’est s’offrir la possibilité de réécrire en partie le texte de sa destinée.

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Reconquérir sa créativité

À la pensée bloquée qui tourne en boucle comme une toupie, à tendances obsessionnelles, et rive au piétinement (posture figée) peut se substituer, par un travail de réécriture, une pensée qui reconquiert sa créativité : invention d’autres possibles, mobilisation de l’imaginaire pour se reconstruire, attachement à un idéal qui autorise un dépassement de soi en avançant en spirales (posture active), par jaillissements libérateurs.

Vers une pensée capable de se libérer donc de déceler, à même le texte de sa vie, l’espérance d’une guérison.

« Veux‐tu sortir de cette situation d’incarcération ? » ; « Pourquoi ? » ; « Quels sont tes souhaits lorsque tu sortiras de prison ? » ;« Comment feras‐tu pour sortir des mécanismes qui t’ont mené en détention ? » ; « Quelles souffrances et carences affectives sont de manière récurrente à l’origine de certains de tes comportements destructifs ? ».

Le prisme de la pensée

Se reconstituer activement de l’intérieur par un travail de réécriture de ses schémas mentaux et émotionnels s’avère indispensable pour modifier ses actions, et par suite, les situations qui en résultent. Ainsi, être agressif conduit presque systématiquement à des réactions crispées ; à l’inverse, être serein permet d’éviter d’inutiles exaspérations. Évoquons un autre exemple, à savoir l’obsession de l’argent. Elle repose sur un prisme de pensée et des soubassements passionnels qu’il convient de mettre à jour avec lucidité : peur de manquer, jalousie, volonté de puissance, complexe d’infériorité, avidité, manipulations, etc., et donc survalorisation de ce moyen qui devient critère de référence, qui enserre la pensée dans des catégories figées de calculs et d’appropriation, comme dans les tentacules d’une pieuvre. Est‐il nécessaire d’aller au bout d’une errance pour en mesurer la nocivité ? Il serait souhaitable que des exercices de sagesse soient proposés régulièrement aux personnes tout au long de leurs parcours, afin de leur épargner des détours néfastes prévisibles.

Du brouillon à l’écriture juste

Écrire peut s’entendre au sens large. C’est une métaphore de l’action. Nous sommes auteurs de textes écrits, mais aussi du livre de nos vies, de nos choix, décisions, des actions découlant de nos volontés. Les brouillons sont souvent utiles pour parvenir à l’écriture juste. Ainsi, des formules inélégantes, confuses, peuvent préfigurer un style maîtrisé. Dès lors, l’acquisition d’un équilibre vertueux (au sens étymologique, donc excellent ou épanouissant) résulte souvent de tâtonnements antérieurs, de déceptions comprises et dépassées, voilà pourquoi il n’y a rien à renier dans ces égarements, si ce n’est de s’y complaire.

Une pensée capable de se libérer

Guérir est un horizon de possibilités offert à chacun, car nous sommes tous porteurs de certains déséquilibres, plus ou moins accentués, plus ou moins inhibiteurs. L’homme est initialement prisonnier de bien d’entraves, certaines constitutives de sa condition humaine (indépassables), d’autres provenant des différentes strates de son ancrage au monde (famille, métier, aptitudes, choix, trajectoire personnelle et collective, etc.). Les expériences de limitations et de souffrance qui se présentent à chacun, dans des vécus vifs et singuliers, sont autant d’appels à modifier en nous des mécanismes réactifs et interprétatifs. L’option d’une pensée capable de se libérer, donc de déceler à même le texte de sa vie, l’espérance d’une guérison, reste toujours ouverte. Mettre en mouvement des décisions créatrices pour cheminer vers ces découvertes émancipatrices constitue le défi qui distingue l’homme ordinaire de l’homme exemplaire. Personne n’est exclu de la possibilité de réécrire son histoire, pour laisser advenir le meilleur de lui‐même.

Claire Rösler‐Le Van, Professeur agrégée et docteur en philosophie.

Texte issu du magazine medi@me n°1 

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Le quotient intellectuel : une notion dépassée

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

images (3)Et si la notion de QI n’était pas assez riche pour évaluer l’intelligence d’un individu ? D’autres formes d’intelligence font l’objet d’études comme l’intelligence sociale, émotionnelle, pratique, mais aussi créative. Explications.

Le fameux test du Quotient Intellectuel cerne une forme d’intelligence que l’on pourrait qualifier d’ « académique » car c’est la plus sollicitée dans les apprentissages scolaires. Elle fait notamment appel à la compréhension verbale, au raisonnement logique, à la visualisation spatiale, et à la mémoire. Mais faut-il pour autant réduire l’intelligence à ces seules notions, laissant si peu de place à d’autres qualités ? 

De plus en plus de recherches étudient désormais d’autres formes d’intelligence. L’intelligence sociale, par exemple, est celle qui nous permet de comprendre les pensées et les sentiments d’autrui, et ainsi de pouvoir mieux interagir avec la personne. L’intelligence émotionnelle se caractérise par la capacité à connaître et à réguler ses propres émotions ainsi que celles des autres. Elle représente un atout pour guider la réflexion et l’action. L’intelligence pratique est la faculté d’adaptation de ses ressources cognitives aux situations, et la capacité à résoudre les problèmes rencontrés dans la vie quotidienne. Enfin, la créativité est l’aptitude à réaliser des productions qui soient à la fois nouvelles, originales, et adaptées au contexte.

Même si ces différentes formes d’intelligence ne jouissent pas encore de la même considération que le quotient intellectuel, elles nous aident à évoluer dans les différents domaines de notre vie, à évaluer les situations, et à prendre les décisions en conséquence. Pour Jacques Lautrey, ancien professeur à l’Université Paris Descartes, « il est beaucoup plus intéressant et informatif de caractériser une personne par son profil sur les différentes composantes de l’intelligence, que par un chiffre global comme le QI. »

Lire l’article sur Atlantico

Publié dans En 2012-2013 et après 2016 | 1 Commentaire »

Prendre au sérieux le deuil d’un animal

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2014

 

Aujourd’hui, le lien existant entre un propriétaire et son animal de compagnie est davantage admis et compris. La perte de celui-ci est désormais considérée comme un véritable deuil. Une nouvelle conscience qui se retrouve dans la pratique des vétérinaires. Devenus les accompagnateurs de fin de vie de ces animaux, leur pédagogie et leur écoute permettent aux propriétaires de mieux vivre la situation.

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Trente ans après les faits, Véronique en est encore traumatisée. Elle était venue soutenir sa meilleure amie, qui venait de perdre son chat. « Je tâchais de la consoler. L’animal, empoisonné, reposait sur le carrelage, se souvient-elle. Soudain, mon amie s’est levée, a pris le chat mort et… l’a jeté dans la poubelle. Je ne m’en suis jamais remise. » Choquée, Véronique avoue que cette manière d’agir a sérieusement endommagé le lien qu’elle avait avec son amie. « Traiter ainsi un animal avec qui on a vécu de longues années, c’est inhumain, non ? »

L’attitude expéditive de cette propriétaire envers son chat correspond à une époque révolue: celle où l’on ne prenait pas en compte la profondeur du lien qui peut unir un maître à Médor ou Mistigri. « Pendant longtemps, la question de la condition animale n’a pas suscité grand intérêt en Occident,rappelle la journaliste Karine-Lou Matignon, qui vient de publier le beau livre Enfants et animaux. Des liens en partage (Éditions de La Martinière). L’attachement que l’on pouvait éprouver pour un animal a été souvent jugé sinon indécent ou dérisoire, en tout cas symptomatique d’une époque et d’une société malades, en perte de repères. Dans un tel contexte, il était même difficile de montrer sa peine lors de la mort de son chien ou de son chat. »

Les pays anglo-saxons ont été les premiers à changer la donne, avec la création de groupes de parole pour propriétaires endeuillés * et l’émergence de pet loss therapists, qui accompagnent ceux dont la douleur s’éternise. Internet a aussi ouvert de nouveaux espaces pour toute une population qui ne savait pas où communiquer son chagrin: les cimetières virtuels pour animaux y fleurissent, ainsi que les forums de discussion autour d’un chat ou d’un chien perdu.

Les étapes du deuil

Pour la journaliste Karine-Lou Matignon, pas de doute, il s’agit bien d’un deuil à traverser. « On peut retrouver envers l’animal les réactions typiques en cas de décès d’un humain: attitude de déni à l’annonce de la mort, suivie de colère, puis de culpabilité et enfin d’acceptation… »
Cette nouvelle conscience du deuil des propriétaires est notamment en train de changer le rôle du vétérinaire, devenu un tiers essentiel. « En trente-trois ans de pratique, j’ai vu une grande évolution dans la manière de vivre la fin de vie de son animal de compagnie, témoigne Jean-Pierre Kieffer, vétérinaire en Ile-de-France. Des personnes âgées de plus en plus isolées sont extrêmement attachées à leur animal, des couples sans enfant considèrent leur chien comme “leur bébé”, des ados s’accrochent à ce hamster offert par un parent qui a désormais quitté le domicile familial… Tous ces nouveaux liens ont transformé notre clinique. »

Car le vétérinaire est désormais celui qui accompagne la fin de vie de l’animal, soit que ce dernier, malade ou accidenté, lui ait été confié pour être soigné, soit que des propriétaires lui amènent le corps pour incinération. Consultation particulièrement « sensible », celle où il faut euthanasier l’animal. Tout un protocole et même des rites permettent aux maîtres de vivre au mieux la situation, notamment en exprimant leur culpabilité : « Je les préviens que leur animal va d’abord être anesthésié et ne souffrira pas, explique Jean-Pierre Kieffer.Je les invite à rester un dernier moment seuls avec leur chien ou leur chat, puis je les écoute me parler de lui, de ce qu’il a apporté dans leur foyer et leur vie, car un animal représente pour beaucoup un moment précis de leur existence. Enfin, je leur propose, après rasage de la patte où sera pratiquée l’injection létale, une touffe de poils à emporter chez eux. » Et le vétérinaire de reconnaître qu’il a dû acquérir cette expérience sur le terrain, car la formation dispensée jusque-là ne prévoyait pas la nécessité d’écouter les maîtres éplorés.

Écouter la peine de l’enfant
Auprès des enfants aussi, l’écoute et l’attention s’avèrent essentielles. « Si l’on porte intérêt à la peine de deuil1l’enfant en évoquant les bons moments passés avec l’animal de son vivant, les raisons de sa mort, puis en organisant avec lui un petit rituel de deuil, l’épreuve sera alors mieux vécue et la place de l’animal intégrée sous le signe du respect », conseille Karine-Lou Matignon. Un poème, des fleurs, une petite tombe dans le jardin ou des caresses avant de laisser le corps chez le vétérinaire… Pour la journaliste, dans tous les cas et quelle que soit l’espèce animale, l’entourage doit accompagner l’enfant dans cette étape. « Et il faut respecter un temps avant d’envisager l’acquisition d’un autre animal, précise-t-elle, ceci afin de ne pas projeter sur le nouveau compagnon le souvenir du précédent. »

Nouvelle preuve que la singularité de l’animal et la peine provoquée par sa perte sont désormais prises en compte: quelques jours après l’euthanasie, les vétérinaires sont invités à envoyer une lettre de condoléances à ses propriétaires.

Lire l’article sur Le Figaro.fr

Publié dans Guérir en douceur, LECTURES Inspirantes | Pas de Commentaire »

Aux côtés des enfants maltraités

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2014

 

images (14)Psychanalyste suisse, Alice Miller lutte depuis vingt-cinq ans contre les châtiments corporels – claques, fessées – infligés aux enfants. Un combat repris par le Conseil de l’Europe, qui se mobilise pour leur interdiction. Les enfants humiliés et maltraités ne deviennent pas des monstres, mais tous les monstres ont été des enfants humiliés et maltraités. Devenu une évidence, ce constat n’allait pas de soi quand Alice Miller le formula au début des années 1980.

Petite femme brune au regard pénétrant, Alice Miller marque un avant et un après dans l’existence de ceux qui la rencontrent ou la lisent. Elle-même brimée par des parents meurtris par leur propre éducation, elle trouve refuge dans la peinture (www.alice-miller.com/gallery) et prend conscience de la charge d’angoisse imprimée dans son psychisme par son enfance. Après quelques années d’intense production créatrice, elle se met à écrire pour partager les fruits de sa réflexion.

Dans C’est pour ton bien, l’ouvrage qui fonde en 1984 l’acte de naissance de sa pensée, elle prend pour exemple la trajectoire d’Adolf Hitler : l’origine de sa cruauté serait à situer dans son enfance.

Sa pratique de la psychothérapie l’amènera aussi à explorer sa propre expérience, qu’elle raconte en filigrane dans ses livres, notamment dans Images d’une enfance (Aubier-Montaigne, 1987), autoportrait en mots et en aquarelles, ou Bilder meines Lebens, qui établit un parallèle entre son parcours psychique et artistique.

Son profond désaccord avec les thèses freudiennes au sujet du caractère « naturellement sexué et destructeur » de l’enfant la conduira à rompre avec l’Association psychanalytique internationale. Soutenue par l’Unesco et l’Unicef, sa thèse est aujourd’hui relayée par de nombreux thérapeutes ainsi que par des associations qui militent contre les violences « ordinaires » faites aux enfants (Ni claques ni fessées.org , Vaincre la violence…).

Agée de 84 ans, Alice Miller continue à publier livres, articles et réponses à des courriers de lecteurs pour propager son appel au changement des mentalités en matière d’éducation.

Le mal ne peut pas faire du bien
A l’origine de la violence que l’on s’inflige à soi-même ou que l’on fait subir à autrui, il y a toujours le meurtre de l’âme enfantine infligé aux petits par les adultes. C’est ce qu’Alice Miller appelle la « pédagogie noire », qui brise la volonté de l’enfant pour en faire un être docile et obéissant. La pierre angulaire de ce type d’éducation consiste à faire accepter à celui-ci qu’on « lui fait mal pour lui faire du bien ». Cette idée, développée par Alice Miller dans plusieurs de ses livres, dont Le Drame de l’enfant doué et C’est pour ton bien, met en relief le douloureux conflit intérieur que vit l’enfant : il souffre de la conduite de ses parents, mais l’accepte par amour pour eux.

 

Le droit de ne plus aimer ses parents 
S’appuyant sur les parcours de Dostoïevski, Virginia Woolf ou Arthur Rimbaud, frappés d’épilepsie, de dépression ou de cancer, Alice Miller défend l’idée qu’il existe une relation irréfutable entre le manque de « nourriture affective » et les maux dont notre corps souffre à l’âge adulte. Avec le temps, les émotions réprimées dans l’enfance (par peur des punitions) se transforment en maladies et dépendances diverses. Pour rompre ce cycle malheureux, la thérapeute préconise de briser les interdits, et en particulier de nous autoriser à ne pas aimer nos parents. Tout comme les victimes doivent cesser de trouver des circonstances atténuantes à leur bourreau, les enfants ont le droit de rompre avec le commandement biblique : « Tu honoreras ton père et ta mère. » Le thérapeute, un « témoin éclairé » « Nous bâtissons de hautes murailles pour nous protéger de la douloureuse histoire de notre propre enfance. Il nous faut abattre ce mur du silence, en nous-même et dans le monde qui nous entoure, retrouver l’enfant méprisé, abandonné, trahi que nous étions jadis. Nous devons apprendre d’où viennent nos souffrances, et que l’on peut en guérir. » Pour ouvrir les yeux sur ce que nous avons vécu enfant, nous avons besoin d’un « témoin éclairé », un thérapeute conscient des répercussions des carences affectives précoces. Ce principe d’empathie est à la base de la pratique thérapeutique d’Alice Miller. En nous aidant à ouvrir les yeux, ce témoin éclairé vient à bout de notre « cécité émotionnelle ».

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Extrait
Revenant sur sa propre histoire, Alice Miller montre combien on peut souffrir en essayant en vain de combler les attentes de ses parents. « Je ne dois aucune reconnaissance à mes parents pour m’avoir donné la vie, car je n’étais pas désirée. Leur union avait été le choix de leurs propres parents. Je fus conçue sans amour par deux enfants sages qui devaient obéissance à leurs parents et souhaitaient engendrer un garçon, afin de donner un petit-fils aux grands-pères. Il leur naquit une fille, qui essaya, pendant des décennies, de mettre en œuvre toutes ses facultés pour les rendre heureux, entreprise en réalité sans espoir. Mais cette enfant voulait survivre, et je n’eus d’autre choix que de multiplier les efforts. J’avais, dès le départ, reçu implicitement la mission d’apporter à mes parents la considération, les attentions et l’amour que leurs propres parents leur avaient refusés. Mais pour persister dans cette tentative, je dus renoncer à ma vérité, à mes véritables sentiments. J’avais beau m’évertuer à accomplir cette mission impossible, je fus longtemps rongée par de profonds sentiments de culpabilité. Par ailleurs, j’avais aussi une dette envers moi-même : ma propre vérité – en fait, j’ai commencé à m’en rendre compte en écrivant Le Drame de l’enfant doué, où tant de lecteurs se sont reconnus.

Néanmoins, même devenue adulte, j’ai continué des décennies durant à essayer de remplir auprès de mes compagnons, mes amis ou mes enfants la tâche que m’avaient fixée mes parents. Le sentiment de culpabilité m’étouffait presque quand je tentais de me dérober à l’exigence de devoir aider les autres et les sauver de leur désarroi. Je n’y ai réussi que très tard dans ma vie. Rompre avec la gratitude et le sentiment de culpabilité constitua, pour moi, un pas très important vers la libération de ma dépendance à l’égard des parents intériorisés.

Mais il en reste d’autres à franchir : celui, surtout, de l’abandon des attentes, du renoncement à l’espoir de connaître un jour ces échanges affectifs sincères, l’authentique communication, dont j’avais tellement manqué auprès de mes parents. Je les ai finalement connus auprès d’autres personnes, mais seulement après avoir déchiffré l’entière vérité sur mon enfance, avoir saisi qu’il m’était impossible de communiquer avec mes parents et mesuré combien j’en avais souffert. C’est alors seulement que j’ai trouvé des êtres capables de me comprendre et auprès desquels il m’était permis de m’exprimer librement et à cœur ouvert. Mes parents sont morts depuis longtemps, mais j’imagine aisément que le chemin est sensiblement plus difficile pour des gens dont les parents sont encore de ce monde.

Les attentes datant de l’enfance peuvent être si fortes que l’on renonce à tout ce qui nous ferait du bien pour être enfin tel que le souhaitent les parents, car on ne veut surtout pas perdre l’illusion de l’amour. » In Notre corps ne ment jamais (Flammarion, 2004).

Nous devons apprendre d’où viennent nos souffrances, et que l’on peut en guérir.

Alice Miller

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L’honnêteté, au risque d’être soi

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2014

 

 

Entretien entre Jean-François Vézina et Jean-Claude Genel

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Le célèbre adage de Socrate  »Connais-toi toi-même » nous oriente sur une valeur que nous avons régulièrement à côtoyer sur le chemin de la vie : l’honnêteté. J’ai demandé au psychologue Jean-François Vézina son point de vue.

Jean-François, comment perçois-tu l’honnêteté ?

l’honnêteté est la base sur laquelle doit se construire notre quête, de la plus petite réflexion à la plus grande remise en question. L’honnêteté nous invite à rentrer en nous-mêmes pour aller explorer l’univers qui nous habite, apprendre à être bien avec soi, quelles que soient nos imperfections.

Mais devant ce risque « d’être soi », de voir nos imperfections, il est difficile d’être toujours honnête envers soi-même.

Être malhonnête avec soi ne mène nulle part ! Cela nous maintient dans l’illusion de vivre. Il faut au contraire développer une attitude de vigilance qui consiste à nous questionner : « Qu’est-ce que je fais en ce moment pour que ma vie ait un sens, pour qu’elle soit la plus vraie possible ? » L’honnêteté nous permet de développer ce réflexe d’aller voir ce qu’il y a en soi, donc de se faire confiance d’abord et de faire confiance au processus naturel de vie qui cherche à nous trouver.

En effet, la personne qui est honnête avec elle-même est plus ouverte, plus sensible et plus disponible aux phénomènes de synchronicité. Elle sait reconnaître le sens réel d’un événement qui se présente à elle sans être obligée d’en inventer… C’est un peu comme si par lessynchronicités, l’univers cherchait continuellement à faire émerger le vrai en nous.

Une autre des dimensions de l’honnêteté, est de nous inviter à entrer dans le mystère de la vie et de nous dire que nous ne savons pas tout, que nous ne pouvons pas tout connaître. Je crois que se connaître, c’est en partie reconnaître qu’on ne peut pas complètement se connaître (rires !). Sans honnêteté, nous fabriquons des réponses abusives qui nous éloignent des véritables questions.

Dans ce processus du « Connais-toi toi-même », l’honnêteté nous aide-t-elle justement à nous poser les bonnes questions ?

Oui et le travail du thérapeute est aussi d’aider la personne à découvrir quelles sont les vraies questions à se poser dans des situations spécifiques. Il serait facile pour le thérapeute d’imposer une réponse alors que la personne n’est pas prête à la recevoir. Elle pourrait prendre cette réponse comme étant sa réponse, l’éloignant de plus en plus de sa vérité.

Peut-on aussi voir le thérapeute comme un passeur entre le mensonge que l’on se raconte et la vérité que l’on porte ?

Je compare souvent mon travail de thérapeute à celui d’un éditeur : la personne me présente en quelque sorte le manuscrit de sa vie. Je me dois de lui indiquer les incohérences de son récit et de l’accompagner dans les rectifications à opérer. En ce sens, oui le thérapeute est un passeur qui permet à la personne de trouver le véritable sens de sa vie.

Dans son travail, le thérapeute est-il conduit à faire un travail sur lui-même qui implique également l’honnêteté ?

Comment peut-on aider quelqu’un à être honnête dans sa démarche sans l’être soi-même ? Le thérapeute doit accepter de quitter son confort pour aller voir ce qui se passe dans le monde de l’autre. Ce n’est pas toujours évident parce que cela lui demande parfois de changer. Une thérapie est « réussie » quand l’analysant et l’analysé se transforment tous les deux, et cela passe par la « vérité ». En face d’une personne qui souffre, je me dois d’entrer dans le bain avec elle, très honnêtement, sans savoir où cela va nous conduire . Je ne peux pas lui assurer qu’elle va guérir, mais je peux lui garantir que je vais faire ce que je peux pour plonger avec elle dans l’expérience pour l’aider à y voir plus clair.

Peut-on considérer l’honnêteté comme la voie qui mène à la guérison ?

La guérison est un mécanisme complexe qui nous demande d’être le plus vrai possible avec soi et avec les autres. Ce processus n’est jamais complètement terminé. Il y a un paradoxe : on tend à être de plus en plus honnête, mais il faut être honnête pour réaliser qu’on ne peut pas toujours l’être ! (rires)

J’aimerais que l’on revienne à la synchronicité par rapport à l’honnêteté.

La synchronicité arrive souvent en période de grandes transitions, de grandes désorganisations dans nos vies. Elle veut nous ramener au centre de nous-mêmes.

L’honnêteté nous aide à percevoir ce qui nous arrive comme quelque chose d’utile à notre progression. La personne qui fait preuve d’honnêteté enclenche elle-même une adéquation entre ce qui lui arrive et le message que cette expérience transporte. Pour elle, ce qui est à l’extérieur fait écho à ce qui est à l’intérieur. Il faut être honnête pour le reconnaître.

En définitive, à toute personne qui choisit d’emprunter la voie du « Connais-toi toi-même » pour retrouver le sens de sa vie, l’honnêteté est indispensable à la réussite de sa quête. Être vrai avec soi est une valeur sûre, le reste n’est qu’illusion !

 

Jean-Claude Genel Texte issu du magazine medi@me n°1 

Publié dans Bonjour d'amitiés, Chemin spirituel | Pas de Commentaire »

LES PRISONS DE L’ESPRIT

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2014

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Prisonniers nous le sommes, et prisonniers nous le resterons … Mais seulement si notre prison est dorée si nous la comparons à la vie enchaînée de très nombreux humains. 

Leurs chaînes sont invisibles, mais n’en sont pas moins existantes. Elles sont insoupçonnables à l’œil nu et pour cause, c’est leur esprit qui est enchaîné à lui aussi prisonnier d’un tout autre système. Alors, soyez heureux et ne jamais regretter d’êtres les porte-parole d’un monde merveilleux qui ne peut être comparé au leur. 

La prison de l’esprit est une demeure tantôt blanche et tantôt noire. Il existe bien sûr toute une gamme de nuances intermédiaires, mais il est très inconfortable pour l’être humain de s’y installer ou de résider trop longtemps dans cette zone. Il est parfois subtil, pour tromper les apparences, de tenir des propos hautement spirituels et de vivre dans le matérialisme le plus absolu. C’est ce que nous appelons souvent en parlant poliment « avoir le cul entre deux chaises ». Cette positon est bien entendu très inconfortable et ne peut être tenue bien longtemps. Il faut se décider et s’asseoir sur l’un ou l’autre des chaises en sachant que si elles se ressemblent en apparence, elles sont pourtant très différentes. L’une d’entre elles est appelée à devenir un siège royal au sens noble du terme, et nous portera toujours plus haut dans la lumière. L’autre sera au contraire, condamnée à se replier sur elle-même, en passant par tous les stades d’une assise devenant de plus en plus instable. 

Je parle ici du strapontin, du tabouret et pour finir, du sol ou du sous-sol qui vous recevra sans égard et très lourdement lorsque cet inconfortable soutien vous abandonnera totalement. 

L’esprit et l’âme sont les pilotes de notre vie. Ce n’est pas notre mental activé par notre cerveau qui tient les rênes de l’attelage. Ce qui n’est que leurre ou illusion s’effondrera un jour pour laisser la place à une vision nouvelle transparente et limpide sur la véritable vie, et son chemin spirituel. La vie matérielle n’est pas la vraie vie, et pour cause. Nous vivons la véritable vie en l’absence de tout besoin matériel. Les gadgets terrestres ne sont pas utiles à la vie. Il existe toute une panoplie de choses idiotes et parfois dangereuses pour notre santé. La vie sur terre passe bien sûr par un minimum de biens dont l’humain doit disposer pour mener une vie normale, sans souffrir matériellement parlant. Mais au-delà du minimum, il existe le superflu. Il comporte de nombreux degrés, mais c’es là où réside le cercle vicieux de notre progrès technologique et matériel. Nous sommes obligés de constater que pour bon nombre d’humains, la limite n’existe pas. Ces êtres cherchent à s’enrichir toujours et toujours plus, pour vouloir être reconnus et détenir un pouvoir ou une puissance quelconque. Mais malheureusement, cela se réalise très souvent au détriment d’autrui, et un tel débordement de richesse et d’orgueil n’est bien sûr pas acceptable pour le Divin que nous représentons. 

Songeons à ces paroles. Ne courrons plus sans réfléchir derrière l’argent, parce que nous pourrions tomber au moment de l’attraper. Pensons à ceux qui souffrent et restons mesurés dans nos prétentions. En tout cas, soyons certains d’une seule chose ; toute richesse, tout pouvoir, toute puissance gagnée malhonnêtement sur le dos des créatures les plus sensibles et fragiles de notre monde seront un jour transformés en une déchéance à la mesure de cette fausse grandeur. Restons confiants, nous ne sommes pas condamnés, personne ne l’est, mais chacun doit savoir que le jugement final n’appartiendra qu’à soi, et qu’l sera le plus impitoyable des jugements. 

Notre culture, notre histoire nous sont propres. Nos vies antérieures se manifestent dans cette vie, et les uns ou les autres, vivons des expériences très différentes. Cela est dû à notre héritage spirituel, à ce vécu momentanément caché et absent de notre mémoire vivre. Il reste malgré tout très présent et se révèle sporadiquement à nous par l’intermédiaire de notre âme. Parce que c’est elle qui stocke toute la mémoire. Toutes nos vies sont ici. Il nous faut le savoir et surtout ne pas nous offusquer et freiner les quatre fers, lorsque notre âme veut nous entraîner dans cette nouvelle expérience de la vie. 

Il est important pour nous de comprendre qu’elle est nécessaire et incontournable, même si nous voulons  nous y opposer et parfois de façon très violente. 

Retrouvez cette conversation sur « La Vie Devant Soi«  Rédigé par FRANCESCA  

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Pionnière de la psychanalyse d’enfants

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2014

 

Elle a osé, la première, explorer l’inconscient des jeunes enfants, révélant les fantasmes angoissants qui peuplent leur univers. On lui doit la compréhension des processus psychiques précoces qui déterminent notre vie d’adulte.

Jacques Lacan l’avait surnommée « la tripière de génie ». Tripière car, pour Melanie Klein, le ventre, avec ses viscères, ses excréments et ses monstres imaginaires, est l’antichambre du moi. Quand elle rejoint le camp de la psychanalyse, elle est l’une des très rares psys d’enfants.

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Elle se démarque rapidement de ses consœurs, Anna Freud, fille du maître ou Hermine von Hug-Helmuth (assassinée par son neveu qu’elle a psychanalysé), qui pensent que la thérapie des petits doit se limiter à un travail éducatif. Pour Mélanie Klein, en revanche, l’enfant, dès 2 ans, est un patient digne de ce nom.

Dès 1920, elle développe sa technique de psychanalyse par le jeu : des poupées, des autos, des animaux, des crayons, des ciseaux, et la séance peut commencer. « Le grand train, c’est papa ; le petit, c’est toi ; la gare, c’est maman, explique-t-elle à Dick, un jeune patient resté un cas célèbre de la littérature analytique. Dick entre dans maman, il fait noir dans maman, Dick est dans le noir de maman. » Voilà comment Melanie Klein aide les petits à apprivoiser leurs fantasmes incestueux et l’angoisse qui les accompagne.

La psychanalyse freudienne déroule le tapis rouge devant le père. Pour le kleinisme, le personnage déterminant, c’est la mère. Pour réussir à penser, il faut la tuer symboliquement, quitte à la retrouver plus tard. Cet affront au père, Freud ne le pardonnera pas à Melanie Klein.

Le sadisme est originel 
Pour Melanie Klein, l’être humain est, de façon innée, travaillé par une pulsion de mort et de destruction. Dès ses premiers mois, il est habité par des fantasmes sadiques visant l’intérieur du ventre maternel. Il imagine ses deux parents soudés en une sorte de copulation ininterrompue et, se sentant exclu de cette belle harmonie, rêve de les anéantir. La survie dans l’inconscient de ce sentiment d’exclusion archaïque explique les meurtres passionnels de l’adulte, mais aussi la douleur indicible qui peut nous assaillir lorsque nous sommes trompés : nous revivons alors cette mise à l’écart primitive.

Les filles ont peur de leur mère
Selon Melanie Klein, les filles se tournent vers leur père, puis s’intéressent aux hommes pour échapper à une mère vécue comme toute-puissante, qui menace de les détruire et de leur interdire l’accès à la maternité. Le fantôme de la mère se tient derrière toute histoire d’amour. Même dans l’hétérosexualité, le véritable objet de désir et de défi d’une femme, c’est l’autre femme, toujours imaginée comme une rivale.

La vie psychique démarre dès la naissance
Loin de connaître la béatitude, le nourrisson expérimente des états paranoïdes, où il croit que le sein, le biberon et le monde lui veulent du bien ou du mal, selon ses sensations du moment. Empli d’une envie dévorante à l’égard du sein, il est terrorisé par cette pulsion : il craint d’abîmer cette source nourricière, de la perdre. Vers 6 mois, la « position dépressive » tempère cette agitation mentale. La pression se relâche, l’envie archaïque se transforme en gratitude et en amour pour ce qui fait du bien, la mère. Melanie Klein qualifie cette étape de dépressive, car elle apprend à supporter ces sentiments douloureux que téléchargement (2)sont tristesse, remord et culpabilité.

L’analyse des enfants peut aller beaucoup plus loin que celle des adultes et [...] mettre en lumière des détails qui n’y apparaissent pas aussi clairement – propos de Melanie Klein

Pour en discuter sur le Forum clic « La Vie Devant Soi«  

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FAIRE APPEL A LA MEMOIRE ANCIENNE

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2014

 

images (8)Permettre aux personnes âgées de retrouver certains automatismes en faisant appel à la mémoire ancienne, c’est possible avec la méthode Montessori. A travers différentes activités et la stimulation des différents sens, les résidents des maisons de retraites médicalisées retrouvent peu à peu la satisfaction de pouvoir accomplir eux-mêmes quelques gestes du quotidien.

« Un jour, j’ai sorti la palette, Micheline a pris le pinceau, et les gestes sont revenus », raconte Nathalie Lemaistre, aide médico-psychologique (AMP) aux Jardins de Séréna, Ehpad (établissement pour personnes âgées dépendantes, maison de retraite médicalisée) du groupe Medica situé à Champcueil (Essonne). Agée de 84 ans, la vieille dame n’avait pas peint depuis environ quinze ans. Sa fille pensait qu’elle n’y arriverait plus. Nathalie Lemaistre applique les principes de la méthode Montessori, utilisée depuis mai 2010 dans cet Ehpad, qui compte 94 résidents, dont 26 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Fondée en 1896 par Maria Montessori (1870-1952), première femme médecin en Italie, cette pédagogie, conçue à l’origine pour des enfants, repose sur leur observation, sur leur éducation sensorielle et leur épanouissement par l’activité qu’ils accomplissent eux-mêmes. Il y a une dizaine d’années, le neuropsychologue américain Cameron Camp, père d’un enfant handicapé, a eu l’idée d’adapter cette méthode aux personnes âgées désorientées. « Notre modèle d’établissement pour personnes âgées est celui d’un village où vos voisins prennent soin de vous, plutôt qu’un modèle comme un hôpital ou un hôtel », explique Cameron Camp.

Bien souvent, s’occuper de personnes dépendantes, qui, pour certaines, ne parlent plus, se limite à faire leur toilette et à leur donner à manger. Cela peut conduire, pour les soignants, à un sentiment d’épuisement et d’impuissance.

En choisissant la méthode Montessori, les Jardins de Serena ont voulu motiver leurs employés et agir pour le bien-être des résidents. Le personnel, une cinquantaine de personnes, a été formé. L’homme d’entretien Maurice Dubois a souhaité participer aussi. Quelque 80 établissements du groupe Medica ont opté pour cette démarche, le déploiement devant concerner à terme la totalité des Ephad du groupe.

Des automatismes qui font appel à la mémoire ancienne

Le but : recueillir un maximum d’informations concernant les habitudes du patient, son passé, notamment auprès des familles. Le postulat : « Ces personnes ont des compétences, elles peuvent encore faire des choses, utiliser des sens qu’on ne met par forcément en valeur quotidiennement », souligne le docteur Didier Armaingaud, directeur médical de Medica France.

L’idée est de réactiver des automatismes qui font appel à la mémoire ancienne, afin de ne plus mettre en échec la personne, affaiblie par les troubles cognitifs qui pèsent sur les gestes du quotidien. Ce matin-là, un homme a pu faire sa toilette lui-même. « Pendant le repas, on lance le geste et souvent, ils mangent tout seul, constate Jessica Marquis, AMP, on réveille cette mémoire des gestes qui, elle, est préservée. » « On recherche le langage gestuel, en étant dans le ressenti, dans les échanges humains », explique le docteur Christophe Dekindt, médecin coordonateur aux Jardins de Serena.

Quand Jean-Luc est arrivé en juin 2010, il pleurait tout le temps et répétait, inlassablement, « c’est foutu ». Il était en demande d’affection, se souviennent les aides médico-psychologiques. Cet ancien professeur d’université de 76 ans, que sa femme dénigrait sans cesse, a retrouvé les contacts humains qui lui manquaient tant. « Il va vers les autres. Il rayonne », relate Nathalie Lemaistre.

A Champcueil, ballons, coussins en mousse, etc., sont posés çà et là pour que les résidents puissent les manipuler. Pour certains, désorientés, des photos personnelles sont sur la porte de leur chambre. L’un a choisi une photo de son chien, qui vient parfois lui « rendre visite ».

Certains déambulent, veulent bouger des meubles et « c’est souvent en les observant que l’on trouve des solutions », constate Patricia Garnier, directrice des Jardins de Serena. Tout est de plain-pied. Un vaste jardin permet de sortir, des chemins y ont été dessinés. Les résidents ramassent les fruits, les plantes aromatiques et un potager est à l’étude.

La sphère sensible s’exprime d’autant plus que les fonctions cognitives sont affectées. Du coup, un travail est fait sur les odeurs, en fonction des endroits et des moments de la journée. Telle aile du bâtiment est parfumée à la lavande, l’autre au romarin. « On envisage de propager des odeurs de café et de pain grillé le matin, et de nourriture au moment du déjeuner », explique Jessica Marquis.

Amélioration de l’estime de soi

Cette approche Montessori permet aussi d’instaurer une autre forme de communication avec les familles, pour lesquelles cette maladie est souvent un traumatisme. « Ce n’est plus la même personne »« on a perdu nos proches » sont des phrases qu’on entend fréquemment, explique Aurélia Rochedreux, psychologue aux Jardins de Serena.

Pour l’instant, il n’y a pas d’évaluation scientifique de cette méthode. Mais on constate moins d’agressivité de la part des patients. « Le turnover des soignants est passé de 75 % à 25 % au Canada grâce à cette méthode », selon Cameron Camp. Sans avoir de données chiffrées, les établissements qui l’appliquent ont réduit de manière significative le niveau des médicaments.

« Nous devons trouver des moyens pour arrêter d’avoir autant de contention chimique, qui consiste à réduire la mobilité du patient en lui administrant des médicaments de type sédatif (tranquillisant, antipsychotique, antidépresseur). D’autant que certains médicaments ferment la sphère émotionnelle », souligne le docteur Dekindt.

La méthode Montessori « est un apport supplémentaire, une sorte de reconnaissance », constate l’équipe de Champcueil. Cela permet de changer la vision sur le métier. Car « le regard extérieur sur les maisons de retraite n’est pas très positif », estime le docteur Armaingaud. Cette méthode n’est peut-être qu’une parenthèse enchantée, mais elle renforce l’estime de soi des résidents. C’est déjà beaucoup.

Lire l’article sur Le Monde.fr

Publié dans Auto-Guérison, Philosophie de la VIE | Pas de Commentaire »

Tarot Humaniste

Posté par othoharmonie le 25 juillet 2014

Tarot Humaniste dans APPRENDS-MOI tarot-de-marseille    Bonjour à tous et toutes            0002044C dans Entre amis 

Ces derniers jours, j’ai reçu quelques messages de mes amies, qui se reconnaîtront d’ailleurs, me demandant à peu de choses prêt la même chose au sujet du TAROT HUMANISTE dont j’exécute les tirages depuis quelques années maintenant …  

Alors je me suis dit, finalement pourquoi je ne ferais pas un post spécifique sur mon blog afin d’expliquer ma façon personnelle d’utiliser le Tarot de Marseille.  

Et bien voilà, c’est parti …  

Le tirage du Tarot Humaniste me suit depuis 1998, j’ai appris à effectuer les assemblages à l’aide du livre d’Alain Brêthe intitulé :  

L’INTERPRETATION DES TIRAGES : – Le Tarot Humaniste – Réédition grandement revue et augmentée des 462 assemblages Aux éditions Alain Brêthe. 

Je vous reporte donc ici les questions que j’ai reçues dernièrement :  

« Francesca, Je suis en train de lire des tirages humanistes que tu as fait sur ton Forum « La Vie Devant Soi » 

Quelle(s) question(s) poses-tu pour faire ce tirage ?

Utilises-tu un conditionnement psychologique particulier ? 

Tu prends le prénom de la personne et puis ?  

Ce tirage est valable sur quelle période ?     

Pourquoi tu fais des tirages gratuitement, ça t’apporte quoi ? 

Pourquoi 642 combinaisons ? 

A quel rythme peut-on exécuter des tirages ?

Dans quels buts autres que spirituels peut-on s’en servir ?

tarot-marseille dans Tarots et tirages Cartes

Donc  voici, je vais tenter de répondre joyeusement, sans rien oublier, à toutes ces gentilles questions :

  Tout d’abord, je vous mets le lien pour vous procurer cette méthode, je l’ai retrouvée moi-même sur le site PRICEMINISTER :   Le Tarot Humaniste consiste en un tirage de 2 lames seulement, sur les 22 Arcanes Majeurs du Tarot de Marseille

1 TETE DE CHAT MINI

 

En réalité, LE TAROT HUMANISTE vous amène à une meilleure connaissance de vous-mêmes, vous révèle votre potentiel créateur et vous propose une voie d’accomplissement. Il est une invitation au changement et au mieux-être. C’est un peu comme si vous étiez mis en possession de clés pour votre évolution. Ce peut être celle de votre problématique passée, présente ou bien encore future. Le Tarot Humaniste vous amène à une meilleure connaissance de vous-mêmes en vous révélant votre potentiel créateur dont parfois nous n’avons pas conscience.  

En explorant tous les assemblages possibles avec deux Arcanes (soit 462 assemblages possibles) on y trouve une interprétation sur le plan général, professionnel, sentimental et spirituel ; sous l’angle de la psychologie et de la symbolique.  

De très bons conseils… des pistes de réflexion… un regard plus objectif sur ses difficultés personnelles et surtout, comment y remédier pour attendre nos objectifs avec une certaine lucidité.  

Je sais que quelques uns d’entres-vous connaissent déjà le tirage du Tarot Humaniste et je les en remercie ! 

Et rien n’empêche de le refaire puisqu’en effet, il est évolutif, au gré de vos humeurs du moment présent ! L’utilisation correcte en serait d’à peu près un tirage à intervalle d’un trimestre…  

Pourquoi 462 combinaisons ?

 Tout simplement parce que 22 Arcanes Majeurs associées par 2 = 462 possibilités de lecture. Si Alain Brêthe les avait assemblées par exemple par trois, il y en aurait eu alors 9240 et impliquerait un ouvrage de 700 pages : dit-il lui-même

Il arrive qu’une carte soit mal aspectée (explication dans le livre) dans ce cas là, j’utilise une carte que l’on appelle de recouvrement. 

Et pourquoi je fais ça ? Et qu’est-ce que cela m’apporte ? 

ben ! tout simplement le plaisir de pouvoir rendre service…  le plaisir de renseigner quelqu’un …    la réponse est : que cela m’apporte même BEAUCOUP, car la personne qui reçoit un tirage du tarot humaniste a entre les mains les clés de son évolution, et mon plus grand plaisir c’est de voir quelqu’un qui se donnera la peine afin de prendre sa Vie en main pour évoluer. 

Car le tarot humaniste, c’est par le fait une invitation au changement et au mieux-être, il donne des pistes de lâcher-prise, nous libère du passé et touche également au profil psychologique pour mieux atteindre notre objectif spirituel.

D’ailleurs, je vous en avais fait une petite démonstration sur mon blog, à cet endroit exactement : http://othoharmonie.unblog.fr/2010/04/11/le-tarot/  lorsque j’ai fait une interprétation pour moi-même. 

Un seul prénom me suffit pour interpréter un assemblage, je n’ai nul besoin d’en savoir plus, moins j’en sais sur une personne et plus cela me met à l’aise. La seule résonnance du prénom me suffit. J’intègre au plus profond de mon être sa consonance et je pose la seule et unique question :   « qui est …. Untel ? «  

On peut également utiliser le tirage du Tarot Humaniste pour une question précise touchant un seul sujet (travail – amour etc…) mais après c’est au consultant d’interpréter la vision que j’en ressortirai, car n’oublions pas que ce Tarot est symbolique, il faudra donc savoir lire entre les lignes !! 

Et je signale au passage que le TAROT HUMANISTE n’est absolument pas prédictionnel, mais c’est un outil de développent personnel !

Je ne pose jamais de questions à la personne qui me demande un tirage !! 

Il peut arriver que les réponses tirées ne correspondent pas à l’attente du consultant. Personnellement je dis tout ce que je « ressens » et non ce que le consultant aimerait entendre. C’est à lui ensuite de se donner la peine de comprendre ou de « laisser tomber » …. Chacun a son libre-arbitre ! 

Il m’est arrivé d’ailleurs sur le forum que quelqu’un me dise : « j’aurais préféré avoir le même tirage que… untel a eu ! »  Or, nous avons tous nos bagages, notre personnalité, c’est à chacun de savoir utiliser son potentiel pour évoluer dans de meilleures conditions possibles ! 

Pour ceux que cela intéresse, rejoignez La Vie Devant Soi 

Il suffit d’être membre actif au Forum afin de pouvoir en bénéficier.

Merci de votre compréhension !

Le Tarot Humaniste est un support que j’aime beaucoup en terme de symbolique, c’est un fabuleux outil de développement personnel ! 

voilà, j’espère n’avoir rien oublié, et si toutefois vous avez d’autres questions, n’hésitez surtout pas à demander … 

 tarot dans Travail sur soi !

 

 

Publié dans APPRENDS-MOI, Entre amis, Tarots et tirages Cartes, Travail sur soi ! | 17 Commentaires »

La critique est aisée

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2014

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Les rhétoriciens sont les ennemis de la foi. Le terme regroupe tous les beaux-parleurs : ceux qui parlent pour ne rien dire ou si peu de choses ; tous ceux qui se gargarisent de belles paroles creuses et sans consistance. Ils sont nombreux dans notre société à parler pour eux, en sachant pertinemment qu’ils trahissent, grâce à leurs beaux discours, qu’ils endorment leur prochain et finissent par s’endormir eux-mêmes ! 

Nous devons comprendre que lorsque les gens ont peur ou sont craintifs parce qu’une nouvelle vérité leur est apportée, sans qu’ils aient les moyens de la vérifier, ils chercheront souvent à en repérer le défaut pour leur confort personnel. Ils considéreront le texte ou le message comme nul et non avenu, parce qu’il ne contient pas toutes les règles grammaticales qui fondent leurs connaissances, et que la tournure de certaines phrases leur est étrangère. Leur raisonnement, leur logique de compréhension s’opposent à notre enseignement, et les conduit dans une réflexion dont ils ne veulent pas. Alors, ils cherchent immédiatement à contrer l’exposé avec leur soi-disant culture philosophique. Philosophie de pacotille qui n’a plus rien à voir avec celles des anciens ! 

Il sera facile, pour eux, de détecter les imperfections de nos messages parce que nous n’attachons d’intérêt que sur le fond et non sur la forme, même si nous faisons tous les efforts pour rester dans les normes. Cependant, s’il est pour eux important de lire un texte parfaitement composé et orthographié sans faute, ils doivent savoir ceci : nos messages s’adressent à tous, et s’il faut faire des études littéraires poussées et approfondies pour les comprendre, à quoi serviraient-ils ? Nous essayons d’être le plus près possible de la moyenne de notre éducation. Ce qui veut dire que nos messages s’adressent au plus grand nombre et non à l’élite se désignant comme tel, qui prend un malin plaisir à saisir la moindre occasion pour nous critiquer en pratiquant une fuite en avant salutaire : laquelle étant beaucoup plus confortable qu’un véritable investissement dans la foi ! 

Simple est le Seigneur, notre Dieu. Simples sont ses préférés. Simplicité ne veut pas dire pauvreté, ni dénuement intellectuel ou matériel. Il s’agit de la simplicité du cœur ; mais il est vrai, toutefois, qu’elle se rencontre majoritairement chez les personnes vivant simplement en l’absence de pollution matérielle de l’esprit. L’orgueil est souvent lié à l’argent ou à la possession de richesses. Mais s’il est relégué au second plan grâce à cette véritable intelligence qui vient du cœur (le sentiment d’Amour exprimé par l’âme) il se transforme alors en une authentique générosité, tel le plomb converti en or par l’alchimiste. En chacun de nous sommeille cette alchimie. Elle sépare les scories du pur métal et permet de faire s’écouler dans la moindre de nos cellules, le flux d’Amour si difficile à libérer. 

Que ces super-intellectuels qui ne disent pas leur nom l’intègrent une fois pour toutes. Ils doivent s’humilier devant le Seigneur et s’engager dans la transformation  en considérant qu’en réalité, ils ne savent rien. Leur intelligence est surtout superficielle et ils feraient bien, au –delà de leurs connaissances, de s’approprier le plus rapidement possible la véritable connaissance. 

Oh ! Bien sûr, il est plus confortable d’intellectualiser plutôt que de recherche Dieu dans la profondeur de l’âme. Il est beaucoup plus facile de s’emparer d’un bouc-émissaire à la portée de tous pour ne pas croire, plutôt que de chercher à comprendre ce qui est le plus important dans la vie. Humiliez-vous ! Sortez de vos savantes connaissances et rappelez-vous ceci : le Christ s’est beaucoup plus intéressé aux gens de petite condition qu’aux savants de tout poil. Les donneurs de leçon ne sont reconnus que s’ils s’appliquent les concepts qu’ils défendent. A y regarder de très près, c’est loin d’être le cas. Pardonnez-nous, mais il y a concept et concept. Les vrais concepts sont ceux qui ont trait aux lois naturelles et divines. Ils concernent aujourd’hui la défense de nos valeurs les plus fondamentales. 

Alors, ce n’est pas en décortiquant les messages que nous vous adressons, en recherchant surtout à le critiquer parce que sa tournure ou sa forme ne vous convient pas, que vous serez les défenseurs que nous tous attendons. Bien au contraire, vous oeuvrerez ainsi dans le champ de l’ennemi de Dieu, de celui qui se réjouit de voir ses rangs grossir. Si c’est cela que vous souhaitez, si c’est cela que vous poursuivez, alors oui, n’hésitez pas à persévérer dans vos critiques faciles et non fondées. 

Vous n’avez peut-être rien compris de notre monde. Vous l’assimilez au vôtre. Il en est, sachez-le, l’opposé. Or, vous n’êtes que les habitants d’une terre dont l’évolution est très loin d’être achevée. Falsifiez nos messages si vous le souhaitez, vous en avez le droit. Interprétez-les également. Critiquez à tout va. Posez-vous en juge. C’est facile et peu risqué pour vous. Cependant, tentez d’analyser pour le long terme votre prise de position actuelle ; elle pourrait, n’en doutez pas une seule seconde, vous porter énormément préjudice pour le futur … 

Réfléchissez bien et agissez en conscience. 

Libérez-vous des préjugés faciles et retrouvez rapidement votre âme d’enfant. Elle sera, de ce fait, débarrassée de toutes les scories dont vous l’avez aujourd’hui revêtue. Merci !

 

Rédigé par Francesca sur La Vie Devant Soi

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Du quantique plein la tête

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2014

 

Le flou quantique est-il en train de brouiller la frontière qui semblait pourtant étanche entre science physique et parapsychologie ? La physique quantique pourrait être à même de fournir un cadre explicatif aux résultats enregistrés depuis plusieurs décennies.

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En physique quantique, les équations décrivent un univers de possibilités latentes qui ne se sont pas encore manifestées dans le monde sensible. Selon l’interprétation la plus consensuelle, les caractéristiques de l’objet réel ne « naissent » qu’une fois réalisées les mesures permettant de les mettre en évidence. Autrement dit, l’objet réel reste suspendu dans un flou de potentialités tant que personne n’a décidé de le voir, le toucher, le mesurer. L’expérience sensible – d’un expérimentateur qui regarde un cadran d’appareil dans un laboratoire, ou de quiconque interagit avec son environnement grâce à ses sens – « force » l’univers, par nature riche de potentialités mais hésitant, à se décider.

De nombreux objets quantiques, en électronique par exemple, manifestent ces superpositions d’états dans lesquels l’objet reste tant qu’une mesure n’est pas effectuée. Cet indéterminisme intrinsèque ouvre de passionnantes perspectives. 

Des systèmes sensibles à l’influence psychique ?

En effet, on peut imaginer que des systèmes en état quantique, pouvant basculer dans un niveau ou dans l’autre, seront très sensibles à toute perturbation extérieure. Cette perturbation pourrait-elle être d’origine psychique ? Ceci reste une hypothèse à démontrer, mais elle est accréditée par de nombreux témoignages et par des études scientifiques menées avec grande rigueur sur la psychokinèse (1). Il est intéressant de constater qu’en matière de recherches parapsychologiques, un nombre croissant d’expériences utilise justement des systèmes foncièrement aléatoires, afin de mettre en évidence de façon claire et statistiquement analysable, des effets mesurables de l’intention. Sont utilisés par exemple des générateurs de nombres aléatoires (GNA), ou des sources radioactives (2). Dans les années 30, lorsque Joseph Rhine étudiait à l’université de Duke la perception extra-sensorielle (ESP) en faisant lancer des dés par une machine, une étude sur la contrepartie PK – le sujet « devinant » le résultat des lancers pouvait-il aussi « influencer » ce résultat à son insu ? – portant sur 500 000 essais, sembla concluante (3). La nature fondamentalement indéterministe d’un système quantique, suspendu dans la superposition de ses potentialités, avec pour chacune une probabilité de se produire qu’on peut calculer, le rend tout désigné pour ce type d’expérience. A telle enseigne d’ailleurs que plusieurs entreprises high-tech (4) impliquées dans les télécommunications ou les interfaces homme-machine, ont subventionné des recherches sur l’influence mentale sur des composants électroniques de type GNA, depuis plusieurs décennies. Ce type de recherche a été spectaculairement développé par Robert Jahn et ses collègues du Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) (5). 

Science physique et parapsychologie : vers un rapprochement ?

Lorsque de grands physiciens comme Wigner, Wheeler ou Jordan, n’excluent pas que l’esprit humain (ou tout observateur conscient) puisse décider le système à « choisir » lors du passage de l’état quantique à l’état classique, il faudrait porter des oeillères pour ne pas voir la convergence avec les études expérimentales sur la psychokinèse. Comme le dit Arthur Koestler, on a vu, au cours du vingtième siècle, dans un mouvement symétrique, la physique orthodoxe « s’encanailler » et la parapsychologie devenir « une dame respectable » (6). La rencontre n’a pas encore eu lieu – du moins, pas sur la place publique. Mais cela pourrait changer bientôt. A ce propos, le physicien Olivier Costa de Beauregard rappelle que « bon nombre des Pères Fondateurs de la physique (Copernic, Kepler, Newton, Hooke, Boyle, Pauli, et d’autres) étaient bien plus guidés par leur intuition et ouverts à l’exploration de phénomènes défiant le sens commun que ne les décrit le courant « rationaliste ». De leur côté, les Pères Fondateurs de la parapsychologie moderne, comptaient dans leurs rangs des chercheurs illustres comme Barrett, W. James, Bergson, McDougall, Richet, Thomson, Jung – ce qui n’est pas à prendre à la légère. » La liste des premiers présidents de la Society for Psychical Research (SPR) britannique est instructive à cet égard ; on y trouve de grands noms de la science de l’époque, dont trois prix Nobel. Ailleurs et depuis, d’autres grands scientifiques dont des Prix Nobel de physique se sont aussi tournés vers des recherches sur les phénomènes psi. Il est temps d’abolir le schisme simpliste et stérile entre parapsychologie et physique dite « respectable ». Rupert Sheldrake, Dick Bierman et Dean Radin, pour ne citer qu’eux, ont montré que les expériences de parapsychologie peuvent être beaucoup plus rigoureuses – menées en double aveugle, sur un très grand nombre d’itérations, avec analyses statistiques poussées – et mieux protégées de la fraude et de l’erreur d’interprétation que nombre d’expériences de la science « mainstream » publiées dans les journaux à comité de lecture les plus « respectables ». 

Du quantique plein la tête

S’il s’avérait que le mental peut influer sur le résultat d’un processus de nature aléatoire, alors un système maintenu dans une superposition d’états quantiques y serait plutôt sensible. C’est la même idée qui fait dire dès les années 50 au neurologue et Prix Nobel de médecine John Eccles, que le comportement quantique du processus d’exocytose – le transport des neurotransmetteurs – dans les synapses, en fait le lieu idéal pour être sensible à l’intention. Autrement dit, notre volonté et notre libre arbitre s’insèreraient dans le réel à cet endroit précis, dans les synapses du néocortex, du fait du caractère quantique de leur fonctionnement. A bien y regarder, le libre-arbitre est-il autre chose qu’un état métastable, susceptible face à une décision, de basculer d’un côté comme de l’autre, à l’image des systèmes quantiques ? Si un tel fonctionnement était avéré – et la biologie s’intéresse de plus en plus aux phénomènes quantiques à l’œuvre dans le Vivant – la PK serait en amont dans chacun de nos gestes : lorsque nous décidons de déplacer la souris ou de frôler le pied d’une dame sous la table, cette intention se traduirait dans le néo-cortex par un phénomène quantique initiant cette action au niveau des synapses. Le cerveau, dans ce modèle, n’est plus une machine à produire, mais à détecter de la pensée.

D’autres théories ont certes été proposées pour tenter d’expliquer l’interaction du mental avec le monde physique ; toutes ne font pas appel à la physique quantique. Mais perception extra-sensorielle et PK y sont souvent les deux faces, l’une passive, l’autre active, d’une même capacité pour l’esprit de « se brancher » sur le réel de la matière et de l’espace-temps, selon des lois acausales et non locales qui ressemblent fort aux spécificités de la théorie quantique. Par-delà ses implications philosophiques, l’hypothèse mérite d’être prise au sérieux. Ce type d’interaction esprit-matière survenant au niveau quantique représenterait en effet à la fois un handicap pour certaines applications (qu’il faudrait « filtrer » et « blinder » des influences mentales parasites), et une mine d’or pour en développer de nouvelles, en particulier des systèmes technologiques contrôlés ou assistés par la pensée. Science-fiction ?

Selon Jahn, un système vivant, complexe et fortement non-linéaire, pour lequel de petites perturbations peuvent avoir d’énormes répercussions (par amplification et autoduplication), devrait se prêter à merveille à ce type d’études. C’est ce que semblent montrer les récentes expériences de PK ciblant des systèmes biologiques (« bio-PK ») : les déviations enregistrées par rapport à un comportement purement aléatoire, sous l’influence psi, sont statistiquement – et parfois spectaculairement – significatives. On en a réalisé sur des bactéries, champignons, algues, souris, fourmis, et même êtres humains. Ces développements ouvrent des perspectives immenses pour comprendre les processus d’autoguérison inexpliquée, les modifications d’état de santé attribuées à l’autosuggestion, aux guérisseurs, à des saints, à des cérémonies religieuses collectives, ou à des pratiques vaudou et de sorcellerie dans de nombreuses cultures. 

Esprit et matière : l’énigme reste entière

Le questionnement sur la nature de la conscience retrouve alors toute sa pertinence. Il avait été évacué par les physiciens classiques. Les conceptions matérialistes et « monistes » sur la conscience dans lesquelles celle-ci n’est qu’un épiphénomène de l’activité physicochimique cérébrale, sont aujourd’hui encore très en vogue. Elles ont solidement ancré dans notre société l’idée – probablement simpliste et fausse – que notre conscience et notre libre arbitre ne sont que des illusions. Cette vision exclut bien entendu les phénomènes psi de type télépathie, précognition ou remote viewing impliquant de la non localité dans le temps et l’espace, ou les expériences « spirituelles » de mort imminente, les sorties du corps, et d’autres états modifiés de conscience rapportés dans toutes les cultures du monde et à travers les âges, dans lesquelles la perspective est renversée : la réalité première est bien du côté de l’âme, et non plus du côté du monde « matériel » qui apparaît comme un gigantesque spectacle : une vaste scène avec des décors, et un scénario – mais avec ce qu’il faut de malléabilité, d’indétermination, pour qu’il nous surprenne, pour que l’on puisse s’y exprimer, improviser, jouer avec. Du théâtre quantique, en quelque sorte. Never mind… 

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(1) Dean Radin, Entangled Minds, Paraview Pocket Books 2006 et le site de l’IMI : www.metapsychique.org 
(2) Le physicien Helmut Schmidt, dans les années 70, a utilisé une source radioactive (en l’occurrence du strontium 90), pour mesurer des effets d’origine psychokinétique.
(3) Elle ne fut publiée qu’en 1943. On doit l’idée de remplacer le lancer de dés par un processus physique naturellement aléatoire à Beloff et Evans (1961) puis à Chauvin et Genton (1965).
(4) Bell Labs, Sony Labs, Boeing, NASA
(5) Brenda Dunne et Robert Jahn, Aux frontières du paranormal, Editions du Rocher, 1991.
(6) Arthur Koestler, Les racines du hasard, Calmann-Levy, 1972.

source INREES

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Le corps, notre terre personnelle

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2014

 

de Patrice Marceau

Le geste intelligent du masseur peut nous rendre la conscience de la vie de notre corps. Expérience !

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Le massage psycho-énergétique est une pratique thérapeutique et initiatique basée sur les quatre niveaux de l’être correspondant aux quatre éléments Terre, Feu, Eau et Air. Ces niveaux sont le corps physique (Terre), le centre vital au niveau du ventre (Feu), le centre émotionnel au niveau du cœur (Eau) et le centre mental au niveau de la tête (Air).

Pour chaque élément et par conséquent à chaque niveau, il existe un toucher spécifique. La Terre comme toucher permet de s’enraciner et de faire sentir les limites du corps en tant que contenant de la personne et des autres éléments qui le constituent. La Terre (le corps) a en effet la fonction primordiale d’être le réceptacle de la vie. Ce premier niveau de l’être est le monde de la matière, de l’incarnation, de la sensation, de la forme et des besoins primaires de l’enfant. La Terre a deux rôles principaux semblables à ceux de la mère, qui sont ceux de porter, accueillir la vie (avec le sol pour notre corps et avec le corps maternel pour le bébé) et de nourrir physiquement avec les aliments pour tout être vivant, avec le lait maternel pour le nourrisson, et affectivement par le contact tactile.

Notre corps, notre mémoire

Dans la pratique du massage psycho-énergétique, l’élément Terre est le premier toucher que l’on expérimente car étant la matrice du vivant, il prépare au développement de l’énergie vitale (Feu), à l’exploration du monde émotionnel (Eau) et à la construction de l’axe intérieur (Air) de l’être. Masser avec l’élément Terre permet de sentir que notre corps-matière est en connexion avec toutes les dimensions de notre vie – puisqu’il les contient – et qu’il est la manifestation de ce que nous sommes. Au lieu d’être une simple mécanique à notre service (comme nous le faisons avec la planète), le corps doit être notre guide parce qu’il est la mémoire de nos vécus (et donc nos fondations) mais aussi le lieu où s’établit l’alchimie de notre bien-être (1).

Les mains du masseur transmettent l’élément Terre en tant qu’information cellulaire et en tant qu’énergie grâce à un toucher et une intention spécifique. Le rythme est lent, la terre étant l’élément le plus dense et la pression profonde. Par exemple, on pétrit les muscles comme de l’argile que l’on voudrait assouplir. Physiquement et symboliquement, on dénoue les « images » rigides d’un individu, celles-ci étant cristallisées dans des schémas de vie non épanouissants issus de l’histoire personnelle. Dans un second temps, le massage accompagné de certaines paroles transmet un nouveau message – restructurant – à la conscience corporelle. On libère ainsi les tensions et l’on donne une perception valorisante et sécurisante à l’être.

A l’instar des chamanes qui vibrent et entrent en contact avec les esprits de la nature, le massage psycho-énergétique nous introduit dans notre propre monde intérieur afin de mieux le connaître et d’y déposer les germes d’une transformation personnelle. Le corps est donc notre Terre où naît et se réalise notre être essentiel. Encore faut-il l’écouter, le comprendre et le suivre à son rythme, afin de répondre à ses besoins !

(1) Wilhem Reich, précurseur des thérapies psycho-corporelles, a très bien démontré comment le corps est la mémoire de notre vécu, avec la fameuse « cuirasse musculaire » contenant « l’histoire et la signification de son origine ».

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Des îlots de lumière

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2014

 

 

Au sujet des îlots de lumière et de la multi dimensionnalité

Certains préfèrent les termes d’oasis de lumière ou cellules de vie. Le concept est le même et fait donc référence à une communauté plus ou moins importante de personnes réunies sur un même lieu de vie. La grande spécificité de ces cellules consiste en leur communication directe avec un collectif de Maîtres, et s’articulant autour d’un symbiose avec la Conscience présente de la Nature.

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Lors de cet événement Ariane, il a été également question de multi dimensionnalité, car la communauté qui va évoluer sera comprise et ressentie comme une extension des temps de vie plus subtile, et accessible à chacun (avec bien sûr de la pratique). Les différentes facultés spirituelles de guérison, de manifestation et de projection de la conscience seront enseignées en tant que science et rendues possibles par l’ouverture du coeur.

Dans sa conception même, l’îlot sera développé pour servir Gaïa, notre Terre mère et se réalisera en fonction d’un plan global pour l’humanité. Souvent, il sera situé géographiquement en fonction de paramètres telluriques et énergétiques. Sa vision saluera différentes thématiques inter-reliées. Ainsi certaines communautés se concentreront sur la dimension de l’éducation, tandis que d’autres expérimenteront le côté artistique ou encore une agriculture établie sur la coopération consciente avec les esprits de la nature. De plus, certains îlots seront en lien avec les peuples intra terrestres et stellaires. Ainsi, nous envisageons un réseau de communautés qui croîtront en nombre tout en maintenant une importante collaboration entre elles.

En ce qui concerne la France, il est prévu dans le Sud-ouest qu’une communauté importante voit le jour. Elle agira de sorte que les grands principes d’une société fraternelle influence en définitive toute l’Europe. Enfin, ces cellules de vie se développeront un peu partout sur la planète.

La région de la Patagonie en Amérique du Sud sera particulièrement active. Tandis que l’émergence de ces communautés prendront de l’ampleur, les institutions actuelles s’effondreront de façon plus ou moins dramatiques, sous le poids de la corruption et du mensonge qui la caractérise.

Il est à noter que ces communautés ne chercheront pas à s’isoler de la société en général. Au contraire : elles seront un puissant ferment d’idées nouvelles non seulement en matière de spiritualité, mais aussi dans les domaines scientifique, économique et politique.

Pour Ariane Editions, le projet des îlots de lumière est un moyen d’élaborer, dans le contexte d’une période de transition, la vision et la stratégie de concrétisation des communautés de demain, de la nouvelle humanité. Cette dernière, tout particulièrement annoncée par les auteurs d’Ariane Editions se met réellement en marche : sa construction devient tangible sur le plan spirituel, mais également dans toute ses dimensions économique, écologique et sociale.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=7mAuVrnep40#t=149

cette conférence a eu lieu  les 3 et 4 mai 2014, au Centre de Congrès Pierre Baudis de Toulouse. Il s’inscrit dans un enseignement global exprimé par les auteurs d’Ariane Editions et portant, depuis 2012, sur la transformation de l’humanité.

Le concept d’îlots de lumière fait référence à des groupes d’individus qui créeront un lieu de vie ayant la particularité d’être directement parrainé par un collectif de Guides, et s’articulant autour d’une symbiose avec les Deva de la Nature. Cela a donc été le thème de cette troisième édition française du Congrès d’Ariane Editions à Toulouse : «Conscience nouvelle et îlots de lumière – Comment l’humanité va se rebâtir, guidée par les Maîtres spirituels et les Deva de la nature.» les Editions ARIANE : http://editions-ariane.com/  

 

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Rationnel – Irrationnel : Un malaise à surmonter

Posté par othoharmonie le 22 juillet 2014

 

par Marie-Madeleine Davy

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Grande dame (1903 – 1998) de la réflexion spirituelle en France, spécialiste du Moyen-Age sur lequel elle était maître de recherche au CNRS, sa disparition a laissé un grand vide.

N C : Il ne se passe pas une semaine sans que l’un ou l’autre de nos grands médias n’ouvre un dossier sur le paranormal, les sciences occultes, les religions, la sorcellerie, les pouvoirs présumés magiques…

Marie-Madeleine Davy : La plupart du temps il en sort une bouillie où tout se trouve mélangé sans discernement par des journalistes incompétents qui, même lorsqu’ils interrogent des personnes pouvant donner un avis intéressant, ne gardent de ces propos que ce qui pourra conforter leurs thèses, le cas nous a été signalé à plusieurs reprises. Il n’empêche que la mode est désormais à la métaphysique et à la pataphysique. Et que le mélange général des genres prête à confusion.

N.C. : Comment séparer le bon grain de l’ivraie ?

M.-M. D. : Ceux qui ont étudié le déclin du paganisme au IIIè siècle, peuvent aisément discerner des correspondances entre cette époque et la nôtre. Au syncrétisme de l’Antiquité tardive fait écho le mélange des crédules croyances de notre temps. Lorsqu’une société nouvelle s’ébauche, les véritables valeurs tremblent et sont remises en question. Aujourd’hui, un regain d’occultisme, d’ésotérisme, de parapsychie soulève non seulement l’intérêt mais le monopolise. Des individus anxieux, manquant le plus souvent de structure et d’autonomie, se précipitent dans les filets que leur tendent quelques naïfs et surtout des exploiteurs de la détresse humaine. Rien de neuf à cet égard sinon l’ampleur du désarroi des uns et la sordide cupidité des autres. Lorsque la presse a parlé de l’arrestation d’une femme estimée, certains lecteurs ont pu se demander pourquoi les internements n’étaient pas plus nombreux. Il est vrai que les prisons sont bourrées ; il faudra bientôt faire la queue sur les trottoirs pour y avoir accès. Dans des revues et magazines, la publicité faite en faveur de réunions, séminaires, sectes dépasse le plus élémentaire bon sens : astrologie, numérologie, lévitation, allusion à la Kabbale par des non-kabbalistes, pseudo méditation, spiritisme, etc. On a l’impression d’un étalement de produits épicés, d’origines diverses. L’ésotérisme lui-même, dont la réalité est incontestable, apparaît défiguré. Il est servi de mille et une façons. En parcourant du regard les réclames en sa faveur, on pourrait évoquer les propos pleins d’humour de Bernard de Clairvaux à l’égard de la manière d’accommoder les œufs dans les monastères clunisiens : « On les tourne, on les retourne, on les délaie, on les durcit, on les hache, on les frit, on les rôtit, on les farcit, on les mélange… » Pour les nourritures terrestres, le palais est stimulé par les sauces, dans cet envahissement d’ésotérisme et d’occultisme, il est difficile de distinguer le faux du vrai en raison des savants dosages. Qu’une sonnette d’alarme retentisse, comment s’en étonner ? Elle signale un déraillement. Il convient de relever les blessés et de les soigner avec diligence. Les diriger vers des hôpitaux ou encore les faire entrer dans des centres psychiatriques serait une monstrueuse erreur. Ils devraient être traités avec une infinie tendresse et compassion. En revanche, il serait opportun d’écarter les charlatans qui les endorment avec des drogues douces et dures. Ces manipulateurs s’adonnent à des lavagesde cerveau et leurs victimes deviennent des épaves.

N.C. : Pourtant, ne vous semble-t-il pas que cet engouement pour le magique cache autre chose, de profond et beau ?

M.-M. D. : Ne nous méprenons pas, cette naïveté crédule véhicule un immense appel de l’essentiel ! Le monde cruel, voué au matérialisme, dominé par le goût de l’argent, politisé jusqu’à la moelle de l’os, englué dans une démagogie primaire n’est pas favorable à la profondeur. L’ère inhumaine de la machine draine l’agressivité et la violence. La marée noire polluante apparaît comparable à un déluge. Et chacun cherche l’arche flottant sur les eaux déchaînées pour y prendre refuge. On s’accroche à n’importe quoi afin de ne point périr et les robots, qu’on appelle encore des hommes, se multiplient. Cependant un merveilleux souffle de liberté s’élève, mais il n’atteint pas encore les options crédules qui sont aussi des formes d’esclavage. Une grave question se pose : convient-il d’enlever aux adeptes de ces peudo-sciences, des options qui leur permettent de vivre et ainsi d’échapper aux états dépressifs qui menacent les individus fragiles ? Sont-ils capables de supporter la perte de leurs illusions afin de s’orienter vers une autonomie libératrice ? La tendresse éprouvée pour autrui s’afflige de voir tant de personnes bernées. Sans doute ces adeptes, peu exigeants, préfèrent-ils une tiédeur douillette, qui les réconforte, à une orientation vers la quête de la vérité qui exige des purifications et aussi des dépouillements. Aux divers appétits correspondent une pluralité de nourritures. Il serait rigoureusement vain de rêver d’un âge d’or. La légende du « Grand Inquisiteur » est significative. L’homme ordinaire n’aime point la liberté. Elle serait pour lui un joug écrasant. Le goût des systèmes et des superstitions rassure. Et cela d’autant plus que la culture recule. Auparavant, elle procurait une structure et relativisait l’éphémère. Il faut comprendre que l’homme égaré dans un monde, qu’il juge hostile, éprouve la nécessité de s’agglutiner afin d’échapper au drame de son isolement.

N.C. : Mais comment échapper au cercle vicieux justement ?

M.-M. D. : Face à l’exploitation menée par des mages, magiciens, sorciers de bas étage, il existe de véritables formateurs. Des hommes d’expérience créent des oasis de silence, de méditation et de paix. Ils tentent de donner à leurs auditeurs un enseignement valable au sein de leurs communautés. Ils apprennent le détachement des illusions qui obligatoirement se poursuit durant toute l’existence. Ces ashrams promus par des Orientaux et des Occidentaux sont des centres de connaissance dans lesquels le visible et l’invisible se rejoignent. Chacun apprend à devenir autonome en se libérant des diverses idolâtries. Dans ces divers centres, loin d’exploiter leurs visiteurs, des hommes et des femmes les aident à poursuivre leur pérégrination. L’important est d’opérer un choix judicieux et de ne pas se fourvoyer. Quant à ceux qui tirent la sonnette d’alarme pour signaler le déraillement, ils devraient tout d’abord prendre conscience de leur propre ignorance ; eux aussi s’abandonnent à une énorme confusion, à commencer par celle du langage. Taxer de « surnaturel » ce qui relève de l’occultisme ou s’y apparente, ne saurait correspondre au contenu dece terme. On chercherait vainement l’emploi du mot « surnaturel » dans les Ecritures sacrées, ou encore chez les Pères grecs et latins. Il n’appartient pas non plus aux auteurs de l’Antiquité. Le terme se présente seulement au IXè siècle avec les traductions carolingiennes de Denys le Mystique, grâce à Hilduin et à Scott Erigène. Puis son emploi sera momentanément récusé. Il ne fera son entrée officielle qu’au XIIIè siècle avec Thomas d’Aquin, se généralisera avec le scolastique et deviendra un terme d’école strictement réservé à la théologie. Invoquer le « surnaturel » pour couvrir ce qui échappe à la raison n’explique rien. Il serait plus exact de mentionner la présence d’énergies invisibles opératives dans le corps, le mental et le cœur. Mélanger ces forces subtiles avec le spiritisme est preuve d’un non-savoir.

N.C. : Alors, comment définir les domaines sont nous parlons ? La grâce, le surnaturel, le magique… Voilà bien des mondes qui échappent à notre entendement !

M.-M. D. : E.R. Dods (professeur à Oxford) a parlé de l’expérience de Plotin qu’il juge proche de celle de certains mystiques indiens. Il s’agit d’un événement naturel ne comportant aucun recours à une grâce. Cette expérience concerne « l’avènement de quelque chose qui attendait le moment de sa réalisation, le dévoilement dans l’instantané d’un donné éternel ». Selon Plotin, images (16)« l’Un, parce qu’il ne contient aucune altérité, est toujours présent ; mais nous, nous ne sommes présents que lorsque nous nous débarrassons de l’altérité » (VI, 9). Selon Henri Charles Puech, professeur au Collège de France, Plotin a été le premier auteur à reconnaître que « l’âme possède des sensations, des désirs et des dispositions, dont le moi est normalement inconscient ». Ces tendances produisent des éclatements qui n’ont absolument rien de miraculeux. En vertu de l’étroite correspondance entre le macrocosme et le microcosme, ces forces secrètes peuvent atteindre l’univers et l’homme. Celui-ci et soumis aux lois dans la mesure où il n’a pas conscience des états animal et psychique dans lesquels il se tient. Il conviendrait ici d’insister sur les différences entre l’homme ordinaire et l’homme éveillé. Tout ce qui concerne le chaos de l’inconscience doit être examiné à sa juste valeur. Ce qui est vrai dans l’instant présent sera faux lorsque demain deviendra présent. Entre ces deux instants, un discernement judicieux aura pu surgir. Pour éclairer ce sujet, l’enseignement de Ramana Maharshi est précieux. Un exemple sera ici proposé. Question : « Est-ce que les prédictions faites sur notre destin par l’astrologie sont vraies ?  » Réponse du Maharshi : « Aussi longtemps que vous avez le culte du Moi, elles sont vraies. Quand cet égotisme est détruit, toutes les prévisions ne sont plus vraies ». Voici qui est clair. Tout dépend de l’état dans lequel se trouve le sujet. Au départ, l’homme subit son destin. Ensuite il en possède la maîtrise : « La conquête du destin passe par l’effacement de l’ego, que cet effacement soit atteint par l’investigation du moi ou par la voie de la dévotion « . Le rationnel ne gère ni le monde visible ni le monde invisible. S’insurger, au nom du rationnel, contre l’ésotérisme, signifie un manque d’expérienceet une totale méconnaissance de la condition humaine. Si on se tient à la division proposée par Philon d’états animal, psychique et pneumatique, il est évident que la parapsychologie et tout ce qu’elle comporte se situe dans un ordre psychologique. Il en est de même pour « le parler en langue » qu’au dire de saint Paul la charité dépasse. L’homme extérieur a normalement recours aux visions, apparitions, à la voyance, il tente de scruter ce qui lui est dissimulé. Et souvent il se trompe. Pour l’homme intérieur, dégagé des illusions, le déchirement des voiles, l’approche des mystères, la révélation des secrets se produit sans avoir le moindre recours à l’occultisme. Saisir l’irréalité du monde sensible n’est pas le lot de tous les hommes mais d’un petit nombre. Dans toutes les traditions, l’homme uniquement psychique s’avère incapable de pénétrer dans la connaissance.

N.C. : Jésus dit : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » Il évoque donc un autre monde, que peu perçoivent !

M.-M. D. : Henry Corbin a parlé du « suprême miracle », de « l’irruption d’un autre monde dans notre connaissance, irruption qui déchire le réseau de nos catégories et de leurs nécessités, de nos évidences et de leurs normes ». Et d’ajouter : « Mais il doit être entendu qu’avec cet autre monde, il s’agit d’un monde qui ne peut être perçu par l’organe de la connaissance commune, ni prouvé ni récusé au moyen de l’argumentation commune : un monde tellement autre qu’il ne peut être vu ni perçu que par l’organe d’une perception « hûrqalyenne » (Hûrqalyâ : terre céleste, terre des visions). Le monde, qui n’est point perceptible par les sens, est celui où « ont lieu des événements spirituels réels, mais réels d’une réalité qui n’est pas celle du monde physique, ni de celle qu’enregistre la chronique et avec laquelle on « fait de l’histoire », parce qu’ici l’événement transcende toute matérialisation historique « . Dans ce temps qualitatif se découvre la dimension suprasensible des êtres. La terre des visions « est inaccessible aux abstractions rationnelles aussi bien qu’aux matérialisations empiriques… elle est le lieu où l’esprit prend corps comme caro spiritualis, corporéité spirituelle « . Il ne conviendrait pas d’offrir ces textes d’Henry Corbin à la réflexion des matérialistes et rationalistes. Ils ne seraient pas concernés par leur contenu. Quant aux amis des mystères, ils possèdent l’expérience de la « Terre céleste et du corps de résurrection ». Parvenus à cet état, ils ne sauraient donner leur attention à des recherches inutiles issues d’une naïveté qui n’a rien de commun avec l’innocence.

Ses derniers Livres :

  • Initiation médiévale, Paris, Dervy, 1977.
  • Henri Le Saux, le passeur entre deux rives, Paris, Le Cerf, 1981.
  • Un itinéraire à la découverte de l’intériorité, Paris, Desclée de Brouwer, 1984.
  • Traversée en solitaire, Paris, Albin Michel, 1989.
  • Bernard de Clairvaux, Paris, Le Félin, 1990.
  • Écrits, Henri le Saux, édités par M-M Davy, Paris, Albin Michel,1991
  • Nicolas Berdiaev, Paris, Le Félin, 1991, Albin Michel, coll. « Espaces Libres » poche, 1999
  • L’Oiseau et sa symbolique, Paris, Albin Michel, 1992.
  • Tout est noces, Paris, Albin Michel, 1993.
  • Encyclopédie des mystiques. Chamanisme, grec, juif, gnose, christianisme primitif; Christianisme
  • occidental, ésotérisme, protestantisme, Islam, Égypte, Mésopotamie, Iran, hindouisme, bouddhisme indien, Bouddhisme tibétain, chinois, japonais, Yi-King, Tch’an, zen, Paris, Payot, 4 vol..1996.
  • La Montagne et sa symbolique, Paris, Albin Michel, 1996.
  • L’Homme intérieur et ses métamorphoses, Paris, Desclée de Brouwer, 1997.
  • L’Arbre, Charles HIRSCH, M.-M. DAVY, Paris, Philippe Lebaud, 1998.

- Le Désert intérieur, Paris, Albin Michel, 1985, rééd. poche 1999.

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Nous ne percevons le monde qu’à travers un mur de symboles

Posté par othoharmonie le 22 juillet 2014

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NC : De la Grèce au Maroc, en passant par l’Égypte, accueillir chaleureusement l’étranger – lui offrir spontanément le gîte et le couvert – semble une tradition du bassin méditerranéen. Vous vous en êtes émerveillé dans les années 30… Est-ce un fait universel et peut-on parler d’une anthropologie de l’hospitalité ?

Jean-Pierre Vernant : L’hospitalité est à la fois une conduite, une valeur, une obligation, une façon de vivre et de s’ouvrir sur l’extérieur que l’on trouve certes dans beaucoup de pays méditerranéens ou proche-orientaux. Mais la sociologie est de moins en moins portée à parler d’une « culture méditerranéenne » et insiste aujourd’hui sur les différences autant que sur les points communs. L’hospitalité se retrouve ailleurs et ses dimensions sont multiples… Il y a d’abord le fait qu’à la campagne, l’étranger est un voyageur. À pied ou à cheval, il arrive après avoir marché, il est en attente d’un secours ou d’un contact humain; tandis qu’en ville, ce contact est surabondant.

 
Ensuite, il y a le fait que dans ces civilisations rurales et paysannes, le voisinage, ça compte ! Avec des sentiments parfois ambigus, mais on a besoin d’entraide, d’une famille, de voisins. Alors, dit Hésiode le poète grec du VIIème siècle avant notre ère, il faut s’arranger pour être bien avec ses voisins : ils pourront donner un coup de main en retour. En ville, on ne sait même pas qui habite en face ! Autre type de relations ? Pas seulement : qu’est-ce donc que la maison, cet espace habité, organisé, pensé, très souvent fonctionnel, avec un endroit pour manger, pour dormir, pour les femmes, les hommes, les jeunes ? Là encore, on trouve des constantes mais aussi des différences très grandes, comme la place accordée aux femmes, parfois complètement à part. 

Enfin, il y a le statut de l’étranger : comment est-il pensé ? Dans certaines sociétés, c’est l’ennemi. En Svanétie, une région de hauts plateaux en Géorgie où les Svanes chrétiens vivent à proximité des Ingouches et des Tchétchènes musulmans, les maisons comportent une tour accessible seulement de l’intérieur, par une échelle donnant dans la salle principale. Les Svanes racontent que cela remonte aux raids de leurs adversaires ethniques et religieux. Quand ceux-ci arrivaient et enfonçaient la porte, on grimpait dans la tour (où l’on gardait des provisions), on relevait l’échelle, et il devenait plus facile de les repousser. En grec, « xénos » signifie « étranger » mais aussi « hôte ». Le mot est ambigu, il implique à la fois l’étrangeté, l’éloignement mais aussi le contact, le rapprochement, et tout le statut de l’étranger est là.

Comme dans le paradoxe du mot « hôte », qui désigne celui qui est reçu comme celui qui reçoit ?

Oui. Quand vous accueillez quelqu’un, votre hôte devient votre xénos, c’est-à-dire qu’à son tour, il vous rendra le même service, à vous ou à quelqu’un se réclamant de vous. De la même façon, le don implique un contre-don : donner est en même temps une façon de recevoir. Le présent engage celui qui reçoit, il faudra à un moment qu’il donne et qu’il donne plus. Si vous restez en deçà de ce que vous avez reçu, vous êtes sous la dépendance de celui dont la générosité vous a submergé. Les relations de réciprocité sont la base même d’un échange de ce type, qui n’est pas monétaire : l’argent n’a pas d’odeur, ne suppose pas un retour à l’envoyeur, tandis que le cadeau que donne le Grec reste d’une certaine façon lié au donateur.

Donner est aussi une façon d’assujetir

Ce serait la raison profonde de la colère d’Achille, pendant la Guerre de Troie ? Quel outrage Agamemnon lui a-t-il fait ?

images (15)Quand l’armée grecque ramasse du butin, on le met au centre, les soldats font cercle autour et on procède à la distribution. A chaque homme ira une part égale. Mais en dehors de ce butin commun, il existe une « part d’honneur » – le mot grec est géras, prononcé guérasse – à laquelle ont droit les guerriers au comportement le plus héroïque. Or Agamemnon a pris à Achille sa part de géras, la captive Briséis, la « part d’honneur » qui signifie pour Achille qu’il est aristos Achaios, le « meilleur des Achéens ». En confisquant Briséis, Agamemnon ne prend pas seulement une personne à laquelle Achille tient : il remet en cause le symbole de sa valeur exemplaire. C’est ça l’important ! Pour se réconcilier avec Achille, Agamemnon envoie une délégation lui annoncer qu’il reconnaît ses torts, qu’il lui rend Briséis telle qu’il l’a reçue, intacte, sans avoir abusé d’elle; l’accompagnant de trépieds, d’or et autres bien précieux – une des meilleures terres dans son royaume du Péloponnèse, des vignobles et une fille qu’il épousera sans payer de dot. Mais Achille répond qu’il ne veut rien, parce que tout ça n’est que de la crotte de bique et ne peut pas être considéré comme l’équivalent de ce qui lui a été pris, son honneur, le témoignage visible qu’il est un homme exceptionnel. D’autant que ces cadeaux, Agamemnon les possédait, et en les donnant il établit entre lui et Achille une relation d’inégalité : les accepter apporterait le témoignage d’une vassalité par rapport à Agamemnon. Achille n’en veut pas. 

Aussi, plus tard, quand il initie la tradition de la remise d’un prix au vainqueur des Jeux, que fait-il ? Puisque c’est lui qui organise les Jeux, est-ce lui qui va le donner ? Non. Le prix est déposé, disent les Grecs, « au centre », dans un espace public, sous les yeux et le contrôle de la collectivité. Pour parler le langage du droit romain, il devient « res nullus », une chose n’appartenant à personne. Le vainqueur va poser la main sur ce prix et s’en emparera sans l’avoir reçu en cadeau de quiconque : il n’est le vassal de personne. Ce cadeau ne le lie en aucune façon. Il est rendu comparable à ce que pourrait être un objet évalué en monnaie, où en effet, par le fait de la monnaie et de son abstraction, l’objet une fois acheté n’appartient plus du tout à celui qui l’a vendu. Il n’y a pas de monnaie encore, mais ce contrôle de la collectivité fait que l’objet se détache des valeurs symboliques qui lui donnaient un sens quand il appartenait à quelqu’un, pour devenir simplement un objet de valeur qui n’est plus à personne et que le possesseur prend et s’approprie.

Le mythe grec est une narration sans conclusion

Avec Achille nous voici dans le mythe. Que penser des phrases d’Albert Camus ou de Simone Weil disant : « Il faut absolument s’arracher au mythe » ?

Tout dépend de ce qu’on appelle mythe, une notion difficile à circonscrire car là aussi les dimensions sont multiples. Prenons le mot grec, « mythos », qui veut dire récit, discours, parole. À l’origine et jusqu’au Vème siècle, mythos et logos ne sont pas différenciés, tous deux désignent la parole. Au fur et à mesure que vont se développer des formes d’écriture et de réflexion (la philosophie avec Platon et Aristote, l’histoire avec Hérodote et Thucydide, la médecine et d’autres traités de ce genre), mythos va se séparer de logos, parce que les auteurs vont utiliser le premier terme pour désigner ce que racontaient leurs devanciers et auquel ils ne croient plus. Effectuant une coupure, ils vont expliquer que mythos, c’est quand les gens racontaient n’importe quoi, répétaient de vieilles légendes invérifiables. Tandis que, dira Hérodote (et Thucydide encore plus), quand j’écris quelque chose, c’est toujours que j’ai vu ou entendu des gens qui ont participé aux événements, car moi, le mythos, pas question ! 

Alors, que sont ces histoires légendaires ? La façon dont les Grecs se représentaient leur lointain passé, l’origine du monde, la cosmogonie, les dieux, les héros. Mais le mythe, normalement, c’est oral, ça se transmet de bouche à oreille, et ce que les Grecs se transmettaient ainsi, il nous en reste uniquement ce qu’enont fait des gens qui écrivaient : la poésie épique ou lyrique, la tragédie, la philosophie, l’histoire. Dès le VIIème siècle, beaucoup d’historiens commencent leurs récits par les dieux et les héros, qui sont pour nous légende et mythe. Pour la fondation d’Athènes, ils vont raconter comment Athéna, poursuivie par Héphaïstos, se refuse à lui. La semence d’Héphaïstos tombe sur sa cuisse, elle l’essuie avec un bout de laine qu’elle jette, et il va en naître Cécrops, mi-homme mi-serpent, fondateur d’Athènes. Et ils racontent cela comme ils vont raconter ensuite la vie de Solon, ou d’autres, qui deviennent pour nous des personnages de légende alors qu’ils sont réels. 
Quels étaient donc les principes mentaux qui présidaient aux mythes ? Et pourquoi est-ce intéressant ? Notez bien que je parle des mythes grecs, et non du mythe en général. Bien au contraire, je mets en garde contre l’idée qu’il existerait une fonction mythique, que le mythe serait une forme de pensée. Je crois que, comme les Grecs, il faut savoir remettre à leur place ces histoires légendaires. Quand Aristote ou Platon disent que ce sont des contes de nourrice, ils essaient de promouvoir d’autres formes de récit et de réflexion. Et le mot mythe sert maintenant à désigner toute croyance largement répandue, populaire, se diffusant très vite parce qu’elle correspond à un besoin d’explication à la fois simple et merveilleuse, et que les gens se révèlent prêts à croire n’importe quoi. C’est pourquoi il faut se garder des mythes sur l’islam, le progrès ou la science – qui sont des mythes aussi – et leur opposer une réflexion et une analyse basées sur une étude précise et objective des faits. 
Le mythe grec traduit une certaine vision de ce que sont le monde, l’homme, la vie, la mort, notre rapport au monde, au divin, à l’autre et à nous-mêmes. Il le traduit à travers une narration, sans conclusion. C’est dans le cours même du récit qu’on est amené à s’imprégner d’une certaine façon d’être au monde.

Et l’être au monde des Grecs est modeste : on ne croit pas que tout est possible, que l’homme est maître de la nature et peut tout faire. Sentiment des limites, mais sentiment qu’à l’intérieur de ces limites, l’homme est responsable de ce qu’il fait. Pas de vérité imposée, pas de dogme. Hésiode raconte l’histoire de l’origine du monde avec Chaos, Gaïa, Eros ; mais d’autres théories placent Okéanos et Thétys en premier, et les récits orphiques parlent d’un œuf cosmique où tout est confondu. Différentes façons d’expliquer un monde où chaque chose a un aspect défini, se distingue du reste, avec à la fois le jour et la nuit, le bien et le mal, le bonheur et le malheur, les contradictions de l’existence humaine. Pourquoi l’homme est-il mortel, malheureux, pourquoi doit-il travailler ? Hésiode, avec le mythe de Pandora, le raconte d’une façon incroyablement inventive et précise. Mais il existe d’autres versions, où Prométhée fabrique le premier homme et la première femme – ce qui n’est pas du tout la version d’Hésiode –, ou encore ilssont créés par des personnages héroïques qui échappent au déluge et jettent des pierres qui deviennent les hommes. Multiples versions, mais pas de vérité qui s’impose, ni de culpabilité ! Si l’on compare la Genèse et le mythe de Pandora, on voit que, contrairement à Eve qui a donné la pomme, Pandora n’a aucune responsabilité, aucune désobéissance, elle obéit strictement aux ordres de Zeus. Les hommes ne sont responsables en rien de leur destin, mais ils ont un destin : il faut naître, grandir puis mourir alors qu’au départ on était mêlé aux dieux, il n’y avait ni naissance, ni mort, ni parents, ni femme. Si tout le malheur s’ensuit, ce n’est pas la faute de la femme, c’est comme ça : acceptation d’une condition qui est faite de contradictions.

Le monde nous est inaccessible en direct

Ne vivons-nous pas la réémergence de certains mythes, concernant l’origine du monde (avec le Big Bang) ou l’après-vie (avec les histoires rapportées par les NDE) ?

yggdrasill3Le Big Bang, ce n’est pas très différent d’Hésiode. Quant à l’après-vie, les Grecs connaissaient cela très bien. Il y a toute une collection de personnages, comme Hermotime, dont on nous dit que le cadavre a disparu. Ils se promènent dans l’univers, reviennent dix ou quinze ans après, se remettent dans leur cadavre et réapparaissent. Empédocle explique qu’il n’est pas seulement le philosophe que les gens voient, avec son insigne et ses sandales d’or, mais qu’il a été autrefois une petite jeune fille, un oiseau, une plante, et qu’il a gardé le souvenir de ses vies antérieures. À mon avis, tout ceci est lié. Si l’on regarde ce qu’il y a en commun avec d’autres traditions, qu’est-ce que cela veut dire ? Que les Grecs connaissaient des techniques de concentration de l’âme. Pour eux, l’âme est répandue dans tout le corps. Je bouge le doigt de pied, si je le veux, parce qu’un morceau de mon âme est en contact avec mon doigt de pied. Mais si je peux arriver à rassembler mon âme, à l’isoler en quelque sorte du corps et à la concentrer en elle-même, grâce à des exercices de concentration et de contrôle respiratoire… pouf ! cette âme fiche le camp et va se promener dans le monde stellaire, et elle peut revenir à auparavant. Empédocle parle d’une “ concentration du diaphragme ” qui permet de se remémorer ses vies antérieures. Et alors, on échappe au cycle des nécessaires réincarnations et on rejoint l’étoile à laquelle on appartient. Empédocle est convaincu qu’il est immortel. Et l’on raconte que pour finir, il monta à l’Etna, laissa ses sandales d’or pour que tout le monde comprenne, et se jeta dans le volcan, devenant dieu de cette façon. 

Les expériences rapportées aujourd’hui sous un habillement scientifique ou pseudo-scientifique correspondent à des choses qui existaient, marginalement, chez les Grecs, qui pensaient en gros que lorsqu’on était mort, on était mort, on quittait le monde de la lumière, on cessait d’avoir un visage et on devenait invisible, une ombre brumeuse dans le pays d’Hadès. Mais un certain nombre pensaient que non!

Il n’existe pas d’humanité sans mythe ?

L’homo sapiens est un homo religiosus, pour des raisons très diverses. Qu’est-ce qui caractérise l’espèce humaine ? L’outillage, le langage, la sexualité, la pensée, la science, l’art, les institutions sociales… Tout cela se caractérise par ce qu’on peut appeler la fonction symbolique, c’est-à-dire la capacité de l’homme – et même l’impérieuse nécessité – d’établir entre lui et le monde, dont il est un animal et où il s’enracine, un monde intermédiaire, créé par lui, symbolique. Un outil est aussi symbolique qu’un mot, une institution est aussi une façon de se comporter, etc. Entre l’homme et les objets, le réel, la nature, le monde, il y a donc comme un énorme écran de constructions symboliques qui se modifient en permanence. 

Le peintre veut exprimer sa vision de la nature, mais il lui faut des pinceaux, la peinture, la toile. Quand je dis le mot chien, vous comprenez parce que vous parlez français, mais le mot chien n’est pas le chien, s’il l’était, on ne dirait pas dog en anglais : il y a là un intermédiaire, à la fois un écran et le moyen de passer. Si tout a été médiatisé, c’est que l’homme expérimente à tout moment que, derrière tout ce qui constitue la civilisation, il y a ce que cela lui permet d’atteindre et qui est autre, au-delà du symbole, mais ne peut pas être saisi sans le symbole. 

Ce qu’on appelle la religion, c’est tout simplement l’expression de l’idée selon laquelle ce que les hommes voient là, dans leur caverne, ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte, pour eux, c’est ce qui est derrière, invisible, inaudible et qu’on va appeler le divin, la surnature, etc. Le religieux représente en quelque sorte l’extrême pointe de la logique de la médiation par le symbolisme. Quand on abolit dieu et le reste, c’est généralement pour donner à tout cet appareil de médiation une orientation différente. Mais on vise toujours cet invisible qui donne sens à tout.

Jean-Pierre Vernant

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Que la vie soit La VIE

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2014

 

 

images (5)Réflexion sur la manipulation génétique.

La vie est une conséquence, elle est le résultat d’un processus long et complexe. La vie est un aboutissement, c’est la nature qui l’a créée et non l’humain venu de je ne sais quelle planète habitée. La vie n’a pas été importée sur terre, elle s’y est développée tout naturellement. Mais il nous faut comprendre que derrière la nature, il existe un Maître incontesté. Sans lui, c’est le néant qui prévaut. Sans lui, c’est la tristesse qui domine. Sans lui, c’est l’incompréhension qui surgit. 

Vivre sur terre est un mal nécessaire et non une finalité. La vie n’est pas un jeu, elle n’est pas davantage le fruit d’une manipulation génétique ou biologique qui se substitue à l’accouplement indispensable des êtres vivants et de la raison d‘être. La vie n’est pas facile à donner, elle est même souvent une épreuve pour ceux qui la portent. La vie est constituée de nombreux séjours terrestres, en tout cas pour l’humain, car les végétaux ou les animaux n’ont pas la même évolution. 

Donc, si la vie de tout humain est composée d’étapes, il convient de ne pas ajouter de difficultés supplémentaires à ces vies terrestres qui connaissent de nombreuses épreuves et souffrances. 

Partant de ce constat, il faut se poser les bonnes questions sur la vie. Est-il dans ce cas opportun de la forcer ou de la créer presque artificiellement ? Non, il n’est pas admis par notre Divinité, par notre Père Céleste, qu’il en soit ainsi. 

N’oublions pas que toute vie sur terre comporte une âme ou un embryon de cette âme divine. Il est donc de la responsabilité de chacun de savoir s’il est utile ou non de donner la vie, même si la nature en a décidé autrement ; Si la nature s’oppose à la naissance d’un nouvel être physique et physiologique, il y a souvent une raison profonde ignorée ou enfouie momentanément au fond de la mémoire. Ce qui veut dire qu’une étape du parcours doit ou devrait se dérouler ainsi. 

Je suis dur dans mes propos, mais sachez que la lumière est pour nous éteinte, et pour eux éclatante. Nous ne voyons pas très loin dans notre vie, alors qu’’ils ont une vision pénétrante et sans ombre. Rares seront les humains qui les suivront dans ces propos. Ils sont pour la plupart trop attachés au système sourd et aveugle qui els conditionne. Il est donc impossible ou impensable pour ceux-là d’adhérer à notre enseignement et d’en reconnaître la justesse. L’Amour est le seul mouvement spontané qui donne la vie. Toute vie créée plus ou moins artificiellement est handicapée par l’absence du souffle d’amour qui régit la vie. 

Il faut rester simple et naturel chaque fois qu’un geste d’une telle importance est réalisé. Cela signifie que seule la vie donnée naturellement mériterait de s’exprimer pleinement ; l’autre vie, la vie artificielle ; celle qui est donnée par les chimistes et par tous ces manipulateurs de cellules humaines n’es pas, vous l’avez compris, une vie naturelle.  La question qui se pose n’est pas celle du reniement ou du renoncement. Elle est tout simplement une question de conscience humaine qui doit trouver sa réponse dans les principes élémentaires qui sont à l’origine de la vie. Rassurons-nous, les enfants conçus en éprouvette reçoivent une âme divine. Il n’est pas question de les en priver, même si leur conception n’est pas entièrement naturelle, elle reste un moindre mal, toléré par Dieu mais non encouragé. 

Je sais que ces propos déstabilisent bon nombre d’entre nous, parce que nous raisonnons uniquement avec notre logique terrestre. Si nous étions convaincus de façon absolue de l’existence de cette Vie qui suit la mort physique, nous serions pris à contre-pied dans nos décisions et nos choix de vie. Le seul problème qui se pose à nous est celui de l’embrigadement. Nous sommes sous tutelle de la science, nous sommes sous tutelle de ces savants terrestres qui sont, à nos yeux, des puissants…. Les savants de la terre sont de petites consciences, et ont de nombreuses choses à apprendre de l’expérience de gens simples et sages. Ils se croient supérieurs parce qu’ils sont les maîtres du corps humain et de la destinée. C’est en tout cas ce qu’ils imaginent parce qu’en réalité ils ne maîtrisent rein, tout être humain curieux et passionné par ce corps de chair que nous habitons. 

Elevons nos niveaux de conscience et réfléchissons bien avant d’agir. Ne mettons pas en péril la Vie d’autrui en lui donnant le vie. Méditons cette parabole afin d’en extraire la divine substance.

 

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Les âmes choisissent leur famille humaine pour s’incarner

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2014

 

 

Expression personnelle suite à une déception de la vie qui a touché notre famille et que j’ai déjà racontée ici : http://devantsoi.forumgratuit.org/t1225-faire-un-deuil-perinatal-img?highlight=p%C3%A9rinatal

 

Les choix d’incarnation sont liés au parcours de l’âme. Dès sa création, l’âme pénètre un corps physique et biologique qui lui permettra de sortir de l’anonymat. Je veux dire par là que de nombreuses âmes incarnées végètent quelque fois très longtemps à l’intérieur de corps qui sont statiques dans leur évolution.

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Ces âmes deviennent les oubliées de Dieu. Il en est qui restent dans cet état sans en voir la fin, parce que le véhicule humain qui les abrite ne sait pas dans quelle direction aller. C’est ce que nous appelons la stagnation, parce qu’il est possible pour une âme de rester sempiternellement en l’état sans jamais progresser. L’âme qui vit cette situation n’est pas heureuse parce que si elle est revenue sur terre, c’est pour évoluer dans sa blancheur et sortir aussi vite que possible de l’emprise de la matière. Mais malheureusement, le choix de l’humain peut très souvent réserver de mauvaises surprises. 

Vous allez comprendre par l’exemple suivant :

Une âme, avant de s’incarner, fait le choix d’une famille, de parents, de frères et de sœurs qui vont l’accueillir dans un foyer terrestre. Cette âme a fait un choix de progrès. C’est pour elle une opportunité qui a comme but, à la fin de l’étape terrestre, de la hisser plus haut. En tout cas, c’est pour cette raison qu’elle est revenue. Pourtant, ce choix préalablement mûri avec l’aide de son guide spirituel, peut se dérouler sur terre d’une toute autre faon parce que le libre arbitre ; le sien, bien sûr, mais également celui de celles et ceux qui l’accueillent, peut considérablement modifier le cours des événements. A partir de là, tout devient possible ; le meilleur comme le pire. C’est ce qui explique qu’un début de parcours de cette même âme, observé comme étant très positif et se déroulant selon le scénario prévu peut se terminer de façon catastrophique et tirer un trait sur toute la première partie de sa vie terrestre. Donc, tout est à reprendre à zéro, mais pas complètement. Je veux dire par là, au point d’entrée dans cette vie puisque la régression n’existe pas. Nous devons comprendre que le nombre de vies est variable selon la capacité de l’âme à résister aux tentations faciles par le renoncement, et à accepter les difficultés parfois extrêmes de la vie. 

Je prends un second exemple : le suicide n’est pas un acte positif pour une évolution. Ce n’est pas davantage une étape choisie par l’âme pour évoluer. Pourtant, nous sommes témoins de cet acte que l’âme se résigne à commettre lorsqu’elle est en grande difficulté, mais qui n’a jamais fait partie de son parcours de vie ; malheureusement, confrontée à une situation insurmontable et poussée par une force obscure qui l’aveugle, elle le provoque. 

L’âme surestime quelquefois sa capacité de résistance. Elle se permet des fantaisies, parce qu’elle souhaite arriver le plus rapidement possible au sommet… Ces fantaisies, à ne pas confondre avec l’interprétation terrestre que nous en faisons, sont le fruit d’une réflexion de l’âme avec son propre choix d’incarnation. Elles peuvent être extrêmement positives ou très négatives selon les cas. Il n’existe pas de règle. 

Donc…. L’âme choisit son parcours en connaissance de cause. Elle sait d’où elle part et sait où elle veut se rendre. C’est un choix d’objectif, mais également un choix objectif. C’est-à-dire qu’elle a tout analysé avec l’aide de son guide, pour réaliser un parcours sans faute visant à atteindre le but. Malgré cela, certaines âmes souhaitent brûler les étapes. Elles ne désirent plus cette vie terrestre et partent avec un grand regret de notre monde. Mais la grâce de Dieu efface provisoirement leur mémoire spirituelle et de ce fait, ces âmes ne souffrent pas ou peu, du souvenir. 

Les fantaisies dont nous parlions sont le fait d’âmes qui, ne souhaitant pas revenir plus d’une fois sur la terre, se chargent trop d’épreuves et en rajoutent , plus qu’il n’est admis. Elles se font un plaisir de repartir avec ce contrat fantaisiste dont le véritable sens signifie : peu sérieux ! C’est cela qui conduit souvent les âmes trop jeunes à capituler une ou plusieurs fois avant d’arriver. Le sens de l’incarnation n’est pas toujours facile à comprendre parce que la mémoire de l’âme n’est plus accessible. Elle sait pourtant , intuitivement. 

C’est surtout pour les âmes avancées que l’épreuve est un passage obligé. Parfois, l’épreuve est uniquement réservée à l’âme incarnée, mais très souvent, elle sert aussi l’entourage de celle-ci. Celles qui choisissent un parcours très difficile sont souvent des entraves au parcours d’autrui. Comprenons la complexité de l’incarnation par ces quelques exemples. Tout se développe, s’entrecroise, s’enchaîne. C’est à dire que nous pouvons nous retrouver liés à une épreuve qui n’est pas attachée à notre parcours terrestre. Nous ne sommes pas obligés de la vivre. Si notre intuition est capable de le comprendre et de l’analyser, alors dans ce cas voici un conseil : fuyons ! Parce qu’il ne servirait à rien, ni pour nous, ni pour l’Autre, d’être solidaire d’une difficulté de la vie qui ne nous appartient pas. 

DANS LE CAS DE GEMELLITE

La gémellité, en fait, est liée au jumelage des âmes. C’est-à-dire que parfois deux âmes très proches l’une de l’autre et très liées par leur passé se rapprochent pour vivre son incarnation commune. Dans ce cas, il est observé une très grande ressemblance dans tous les sens du terme de ces deux âmes. Ce sont de véritables jumeaux (elles) et n’ont pas de liens avec les faux-jumeaux, les triplés ou les quadruplés qui n’ont pour origine qu’une explication biologique. 

Nous avons tous connu de vrais jumeaux. Nous nous sommes souvent posé de nombreuses questions quant à l’origine de leur ressemblance parce qu’elle nous étonnait et qu’elle était incompréhensible. Presque toujours, la médecine met cette ressemblance sur le dos du hasard. C’est-à-dire qu’elle n’a pas d’autre explication pour saisir le sens de celle-ci : laquelle va bien au-delà de la ressemblance physique ou physiologique.  Leurs âmes sont quasiment identiques ; leurs parcours sont les mêmes ou presque. Elles restent très liées au cours de leur vie. Elles ne savent, en général, pas vivre séparément. Elles ont souvent de grosses difficultés psychologiques le jour où l’un d’entre elles s’éloigne pour des raisons diverses, parce que leur attachement est si fort qu’elles ne supportent aucune séparation. 

Le décès est terrible parce que l’une est restée dans l’autre monde et l’autre s’est retrouvée incarnée parce que son choix n’était plus réversible. L’âme qui s’incarne va au terme de son engagement. Il lui faut malgré tout, passer par là même si les choses se rééquilibrent par la suite. Ce qui veut dire que presque toujours une âme jumelle incarnée sera prisonnière pendant quelque temps d’une séparation d ‘avec sa sœur. Et pourtant, cette séparation ne durera qu’un temps souvent très limité. Personne ne lui a imposé le choix d’une incarnation solitaire parce que son âme savait que sa jumelle était restée. Pourtant, elle a souhaité partir pour sortir de la nuit ses proches. Certains ont compris le sens de sa courte vie ; personne, excepté sa maman, n’aura réalisé le véritable sens de sa mission terrestre. Et deviennent bien souvent guides spirituels….

 Francesca. http://devantsoi.forumgratuit.org/

 

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L’intelligence du cœur

Posté par othoharmonie le 20 juillet 2014

 

Le cœur est sans doute l’organe le plus complexe de l’être humain… Il est à la fois la pompe qui permet au corps de vivre et le siège des émotions qui lui donne sa dimension humaine… physicien de formation, Patrick Drouot rapproche les deux rives qui bordent un même fleuve, qui est la vie. Aujourd’hui, les chercheurs parlent de « cohérence cardiaque » ? Explorons cette notion que Patrick Drouot et son épouse pratiquent dans un accompagnement thérapeutique ! 

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SP : Patrick, te voilà en visite en Dordogne, après une vingtaine d’années de silence. A l’époque tu faisais faire des régressions dans les vies antérieures. Où en es-tu de tes recherches aujourd’hui ? 

PD : Effectivement j’ai beaucoup voyagé, du sud au nord du continent américain et dans le Pacifique Sud. Tahiti et l’ile de Pâques. En écoutant battre le « pouls de la planète, j’ai approfondi mon travail sur les états d’expansion de conscience. L’un des paramètres de ces états était le rappel à la conscience d’événements qui ne se sont pas produits dans le présent : le phénomène des régressions dans les vies antérieures. J’avais remarqué dès le départ, comme d’autres pionniers des années 1960/70, qu’elles recélaient un aspect thérapeutique et d’ouverture de conscience pour un grand nombre d’individus. Deux choses m’avaient passionné, la nature du temps, le fait que l’on puisse ramener à la conscience des événements qui n’appartiennent pas au présent, et l’impact thérapeutique et spirituel du phénomène. 

SP : Au départ, tu ne pensais pas à la thérapie. Tu étais physicien et par conséquent de formation scientifique. S’est-elle imposée d’elle-même ? 

PD : Non, à l’origine, je n’étais pas du tout orienté vers la thérapie. Par contre, d’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été interpellé par la nature du temps. J’ai fait des études de physique et j’ai passé un troisième cycle sur la nature du temps en physique quantique à la Columbia University à New York. Puis, j’ai passé dix ans aux Etats-Unis ma vie était celle d’un cadre supérieur sur le continent Américain. J’ai parcouru les Amériques, à la rencontre de ses peuples et de ses coutumes. 

C’est durant cette période que j’ai découvert le phénomène des vies antérieures. Pendant un an et demi, j’ai fait partie d’un groupe de psychanalystes qui travaillent sur le phénomène des régressions à New York 

J’y contribuai en tant que physicien théoricien pour apporter de nouvelles idées et réfléchir sur ces nouvelles possibilités. Au bout de quelque temps, j’ai souhaité participer moi-même à l’expérience. J’ai alors revécu une expérience au XIè siècle, qui a bouleversé le sens de mon existence. Un nouvel étage s’est ajusté à ma construction intérieure. Je découvrais une profondeur encore insoupçonnée tant aux êtres qu’aux événements et aux soubresauts du monde. 

C’était la vie d’un moine dont le nom était l’abbé Lanfranc. Dans ce voyage j’ai parlé de Lanfrein. Mis à part quelques différences avec l’histoire, la majorité de ce que j’avais décrit, l’abbaye, sa vie, l’Angleterre et même des aspects de la vie de Guillaume le Conquérant dont je ne connaissais que des bribes étaient exacts. Puis il y a eu d’autres sessions où j’ai ramené d’autres séquences du voyage de mon âme, notamment en Egypte et en Atlantide. 

L’idée que j’allais partager ces ouvertures de conscience comme un outil thérapeutique a mûri lentement. Au début ceci m’effrayait un peu, mais quelque chose en moi me poussait de façon impérieuse. Le physicien résistait car c’était loin de ma formation initiale, mais en même temps, je me passionnais pour ces sujets. J’ai commencé à débroussailler un terrain que la communauté psychanalytique américaine avait défriché dans les années 60-70. Les professionnels de santé mentale américains que j’avais rencontrés à l’époque possédaient une ouverture d’esprit remarquable, notamment un psychanalyste du nom de Gregory Pascon à Chicago. Ils m’avaient mis en confiance. En 1985, poussé par une nécessité que je n’étais pas en mesure d’analyser, j’ai quitté mes fonctions professionnelles. J’avais perdu mon identité sociale mais ma conscience a contribué à se développer. J’ai accompagné des milliers de personnes dans la compréhension de leur destinée humaine. J’ai souvent ressenti leur souffrance existentielle. C’est grâce eux que l’ensemble e des éléments que j’avais à ma portée s’est organisé. J’ai commencé à analyser autrement les défis de notre société et j’ai cherché à orienter ma pratique vers la transmission de stratégies pour une vie plus épanouissante. 

SP : Tu as découvert de « nouveaux outils » de connaissance, surtout auprès des Américains. Peux-tu nous décrire les principaux ? 

PD : Oui, dès le début des années 2000 (il s’était déjà passé 20 ans depuis mes premières expériences), ce fut la rencontre avec des dizaines de milliers de personnes, avec des pionniers, théoriciens de disciples diverses. Il y eut le professeur Katzmacheyef, le professeur Karl Piénam, l’un des plus grands neurochirurgiens actuels aux USA, ken Wilher, dont je reparlerai, qui m’ont fait beaucoup réfléchir et m’ont appris énormément. 

Au début des années 2000, l’étude d’un grand nombre de phénomènes, tels que l’étude des corps d’énergie, les origines subtiles des pathologies, les états modifiés de conscience, la physique quantique, la théorie générale des systèmes, nous ouvraient d’autres horizons. 

J’ai traversé à cette période une crise de conscience. Depuis trente ans, un large public – les créatifs culturels – a découvert de nouvelles façons de penser, de se nourrir, de se soigner et il  a toujours autant de problèmes sur la terre ! Des millions de personnes méditent pour la paix sur la planète, pourtant il y a toujours autant de malades, autant d’agressivité. 

Il y eut alors trois déclencheurs : le premier fut les propos d’une députée de la CEE qui me confia : « Les réseaux économiques et financiers, les réseaux de la santé, tout est tendu à se rompre. Nous faisons réunions sur réunions, avec des experts du monde entier, nous ne trouvons pas de solution ». Le deuxième fut une étude de « Science et vie » parue en 2004, qui analysait l’évolution des cancers en France et en Europe depuis 1980. L’étude montrait que sur 24 types de cancers observés, seuls 4 étaient en légère diminution alors que les 20 autres connaissaient une augmentation importante. Certains atteignaient jusqu’à 200% d’accroissement. A la même époque, un magazine brésilien faisait ses gros titres sur le « syndrome de panique » qui touchait quatre millions de Brésiliens. Ce syndrome était connu également en Amérique, mais la médecine n’avait aucun moyen d’y répondre. On a commencé à parler de pathologies émergeantes. 

Je suis revenu à mes premières amours, c’est-à-dire au milieu universitaire, professionnel et entrepreneurial. Je me suis rendu compte que c’était la même chose dans ce milieu. On répétait les mêmes schémas. On utilisait les mêmes logiques avec les mêmes outils pour des situaitns qui avaient évolué, des problèmes qui étaient plus complexes. On tournait en rond. 

Et c’est là que je suis rentré peu à peu dans ce concept de « Pensée Intégrale ». Je cherchais comment réunir des éléments de pensée divers, en un tour cohérent ainsi que la manière de basculer vers une autre forme d’architecture mentale. Cette nouvelle architecture mentale ne pouvait pas faire appel aux états modifiés de conscience parce que trop éloignée des impératifs professionnels. Il fallait trouver des outils modernes mieux adaptés à la rapidité du monde actuel. 

Parallèlement, émergeaient aux USA différentes théories qui étaient des tentatives de compréhension du monde dans lequel nous évoluons, avec toute sa complexité. J’ai découvert la théorie de la « dynamique Spirale » de C.Graves, qui était une tentative de classification de l’évolution des systèmes de valeurs qui agissent à l’intérieur d’un individu, aussi bien que d’une communauté et « la théorie des quadrants » de Ken Wilber qui postulait que tous les phénomènes qui se déroulent sur la terre, du plus petit au plus grand, de l’atome aux galaxies, peuvent être classés dans quatre quadrants. 

Le troisième outil déterminant que je développe depuis 2003 est celui de la cohérence neuro-cardiovasculaire. 

SP : Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ce dernier outil ? 

PD : Il y a une trentaine d’années environ, deux neurophysiologistes américains, John, et Béatrice Lacey, ont découvert qu’il existait un réseau neuronal dans le cœur. Il y avait presque autant de neurones dans le cœur que dans le sub-cortex cérébral. Ceci voulait dire qu’il y avait un petit cerveau dans le cœur. Ceci voulait dire que le cœur pensait, mémorisait, réfléchissait et prenait des décisions indépendamment du cerveau. La deuxième chose, qu’ils ont découvert un peu plus tard, fut l’existence d’un signal qui n’avait jamais été ni enregistré, ni compris. Ils l’ont appelé « taux de variabilité cardiaque ». Ce taux est une sorte de langage, comme un code en morse, que le cœur envoie au cerveau. Ce dernier, en fait, obéit aux instructions du cœur. Et ce fut la troisième surprise, ce n’est pas le cerveau qui commande, mais le cœur qui envoie des signaux au système cérébral central qui les répercute à tout l’organisme. 

SP : Peux-tu nous préciser ce qu’est le « Taux de Variabilité Cardiaque » ? 

PD : Ce « cerveau cardiaque » tout comme le cortex cérébral, émet un signal électrique. Ce signal, appelé ‘ »tissu de variabilité cardiaque » (TVC) est enregistré sous la forme d’une couche sinusoïdale. Lorsque cette courbe est homogène et que ses crêtes sont à peu près régulières, le cœur fonctionne « en cohérence ». Mais dans la plupart des cas, les graphiques montrent une grande irrégularité avec des amplitudes très inégales. La résultante est une courbe qui est loin d’être plane, on parle d’incohérence neuro-cardio-vasculaire. 

images (6)Cette incohérence est véhiculée sous forme de signaux, dirigés vers notre cerveau, qui les retransmet à toutes nos horloges bio-corporelles, provoquant des effets tels qu’angoisse, stresse, troubles du sommeil, maux de tête, déprimes. 

Le but des pratiques de cohérence cardiaque (relaxation, respirations, visualisations, écoute de sons…) est de régulariser le TVC. 

A lire : l’article complet dans Sacré planète n° 44 de février / mars 2011.

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EN QUOI CONSISTE LA « DYNAMIQUE SPIRALE »

Posté par othoharmonie le 20 juillet 2014

 

 

Cet outil a été élaboré par le psychosociologue américain Clare W.Graves dans les années 1950. Il mit au point ce qu’il appela sa « théorie de l’émergence cyclique des niveaux d’existence ». 

Il a étudié pour cela l’évolution des sociétés humaines depuis 100 000 ans, interviewant des milliers de personnes, et mettant en perspective les résultats. Ceci lui permit de décrire avec précision la manière dont évoluent les humains et les sociétés qu’ils composent. Il fournissait ainsi aux observateurs un outil de compréhension et d’analyse du monde, tout à fait original et innovant. Dans les années 1980, ses travaux furent repris et complétés par deux de ses étudiants, Don Beck et Chris Cowan, qui baptisèrent le modèle « Dynamique spirale » 

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L’idée directrice est que depuis 100 000 ans, les sociétés ont évolués non pas en suivant une ligne droite mais selon une spirale. Cette évolution décrit un mouvement inexorable vers plus de complexité, qui se développe à la manière d’une courbe s’enroulant autour d’un axe central et repassant périodiquement à l’aplomb des mêmes points sur un plan supérieur. 

C.Graves a observé que les humains et les sociétés évoluent en interaction. Nous n’avons donc pas au départ une spirale unique mais une double hélice dont la branche gauche représente l’évolution de la société (conditions de vie, environnement) et la branche droite l’évolution de l’individu (biologie, neurologie, psychologie), les deux étant indissociablement reliées. 

Nos aïeux furent souvent les témoins impuissants de ces mutations sociétales de plus en plus rapides. Il peut en être autrement aujourd’hui ; si nous le voulons, nous pouvons en devenir les acteurs conscients. Dans ce but, la Dynamique Spirale peut devenir une aide précieuse. Nous pouvons transformer les problèmes en défis capables de créer de nouvelles opportunités de croissance. La Dynamique Spirale permet de regarder sous la surface de la pensée humaine, à la recherche des système de valeurs qui agissent à l’intérieur des individus et des structures sociales. 

La notion de systèmes de valeurs désigne un ensemble de concepts, d’idées, de valeurs auxquels adhère un individu ou un groupe d’individus (ethnie, entreprise, groupe religieux) et qui donnent une certaine idée de la réalité. Ces systèmes sont des états d’esprit ou des structures organisatrices agissant à l’intérieur des individus et provoquant une certaine manière de voir, concevoir et penser. Ils déclenchent des prises de décision et des mises en acte qui peuvent s’avérer fondamentales pour l’individu ou le groupe. Ils constituent une sorte de « filtre » au travers duquel est perçu ce qui constitue notre réalité. 

Dès le début des années 60. Graves a déterminé, à partir de 8 systèmes de valeur, 8 types de structures environnementales reliés à 8 types de structures mentales. Par la suite, Beck et Cowan associèrent des codes couleur à ces différents systèmes de valeur afin d’ne faciliter l’étude. Cet outil est précieux car il équivaut à la carte et à la boussole, indispensables à tout bon explorateur. 

téléchargement (2)« A chaque étape de l’existence humaine, l’être humain adulte avance dans sa quête du Saint Graal. A chaque niveau, il croit avoir trouvé la réponse aux problèmes de l’existence. Pourtant, à sa grande surprise, il est consterné de découvrir que la solution n’est pas celle qu’il a découverte. Chaque niveau le laisse déconcerté et perplexe. C’est tout simplement qu’à chaque fois qu’il a résolu un groupe de problèmes, un nouveau prend sa place. Sa quête est sans fin.

Citation de Clare W.Graves.

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On ne jouit bien que de ce qu’on partage.

Posté par othoharmonie le 19 juillet 2014

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La spiritualité, inexprimable en un seul mot, devient parfois un mot-valise dont on sort parfois ce qui nous arrange n’est-ce pas ?
 
Quel sens y mettez-vous, vous-mêmes ? 

voici personnellement ce que j’en dirais …  un peu comme sœur Emmanuelle, j’aime bien nommer cela « Amour ». Beaucoup n’aiment pas interpréter la spiritualité par le mot Dieu : parce que  Dieu n’est ni dans le ciel ni dans les nuages. Croire, ou avoir la foi, c’est aimer Dieu en soi, cette énergie qui est là, présente par son intériorité, en chacun de nous.

la spiritualité m’a apporté un regard positif, non seulement sur les humains, mais sur toute l’existence même ! quelle-quelle soit, en bref, la vie en elle-même.

-ne plus porter de jugement
-être positif dans m’importe quelle situation
-avoir l’esprit ouvert à tout
-m’a apporté l’humilité et le respect de tout ce qui vie

que ce soit les pierres, les arbres, les gens, l’eau : il y a de l’amour partout !!! 

Il y a dans chaque vie une énergie si belle…

Un lieu de partage ici : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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La nourriture Pranique

Posté par othoharmonie le 18 juillet 2014

 

Selon Henry Monfort, trente mille personnes dans le monde auraient cessé de prendre de la nourriture solide. Lui-même pratiquant, il nous livre son témoignage. Selon lui, il n’a pas arrêté de manger, il se nourrit autrement, nuance importante !

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Comment vous est venue cette idée étrange de cesser de manger ?

Henri Montfort : Tout d’abord, détrompez-vous, je n’ai pas arrêté de manger. Il faut vous enlever cette croyance de la tête. On ne peut pas vivre sans manger. Je me nourris de prana. La nourriture pranique est une NOURRITURE, mais différente. Cela n’a rien à voir avec l’expérience du jeûne. Dans la nourriture pranique, on ne se prive de rien, car le prana est partout, c’est l’énergie universelle, illimitée.

J’ai commencé la nourriture pranique le 22 novembre 2002. Cela va faire plus de huit ans. Deux ans auparavant, c’est-à-dire en 2000, je pesais 120 kilos, je mangeais et buvais énormément. Un jour, après avoir grimpé un escalier, j’ai constaté qu’il me fallait dix minutes pour récupérer. Mon cœur battais à 160, ma respiration était haletante… Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas continuer comme cela. J’ai essayé de perdre du poids grâce au jeûne et je suis descendu à 90 kilos.

SP : Vous vous êtes habitué petit à petit à ne pas manger, cela a dû être difficile au début ?

HM : Oui, surtout quand on a comme objectif de perdre du poids. Mais je sentais que je déployais une très grave problématique de santé. Je suis allé voir un ami à Lyon qui m’a proposé un livre, pensant qu’il m’intéresserait. C’était le livre de Jasmuheen « Vivre de Lumière« . Je l’ai lu dans la nuit, et le lendemain matin j’ai commencé la nourriture pranique. Depuis je n’ai jamais arrêté.

SP : Peut-on parler de déclic ?

HM : Tout à fait, une sorte de révélation. C’est ce que je raconte dans mon livre. Je suis chaman, et depuis que je suis tout petit, je vois le prana dans l’atmosphère, ces petites particules blanches qui se déplacent très vite. Je me suis dit que si l’on pouvait soigner avec le prana, il était évident que l’on pouvait aussi s’en nourrir.

SP : Vous n’aviez pas fait de préparation mentale ou psychique ?

HM : Non, c’était une évidence. Il est bien certain que, grâce aux jeûnes que j’avais faits pendant les deux années précédentes, mon corps s’était déjà bien nettoyé et que j’étais prêt à le faire.

SP : Se nourrir de prana est-il accessible à tout le monde ?

HM : Oui, c’est accessible à tous parce que c’est une technique. Il y a plusieurs phases dans la mise en place de ce changement de nourriture : la préparation, puis la phase d’installation du processus.

La phase de préparation doit se faire pendant un ou deux ans. Pendant cette période on travaille à réduire la quantité de nourriture que l’on absorbe et à en améliorer la qualité. On intercalera aussi de petits jeûnes d’un, deux ou trois jours pour voir comment le corps réagit. Ceci va participer à nettoyer notre corps aux niveaux physique, émotionnel, mental et spirituel. Lorsque ces quatre niveaux sont en harmonie, on peut commencer véritablement le processus qui dure 21 jours. Après cette période, on peut soit continuer la nourriture pranique, soit arrêter et reprendre l’alimentation solide, chacun peut décider.

SP : L’installation consiste, en fait, à donner au corps l’information qu’il va être alimenté autrement ?

HM : Tout à fait. « L’installation dure 21 jours – Vingt-et-un est un chiffre sacré. C’est aussi trois semaines, chacune correspond à un stade. La première semaine est axée sur le nettoyage du corps physique. Au cours de la deuxième semaine on va nettoyer plus en profondeur ce qu’on appelle les mémoires cellulaires. La troisième semaine est celle de l’installation elle-même c’est-à-dire le passage en mode pranique.

SP : Comment cela se passe-t-il ?

HM : On va utiliser ce que le corps connaît, c’es tà dire le système neuro-végétatif. En temps normal, lorsque vous avez faim, il se passe beaucoup de choses dans votre cors (sensation de vide, gargouillis, etc…) Nous allons associer ces moments à la nourriture pranique en nous aidant, au début de la visualisation.

SP : Quels sont les principaux critères pour différencier le jeûne de la nourriture pranique ?

HM : Il y a trois critères absolus à surveiller :

  1. Le poids. Lorsque l’on jeûne, on perd du poids et on arrive à un poids limite qu’il  ne faut pas dépasser. Au-dessous de ce seuil, même si on remange le corps ne peut plus récupérer. C’est ce qui arrive pour les gens qui meurent de faim, même si on leur redonne à manger, ils ne peuvent pas remonter. Avec la nourriture pranique, la perte de poids s’arrêt, le poids se stabilise. 
  1. L’énergie. Au cours d’un jeûne, on perd son énergie, au bout de 45 jours on a des vertige s, on e peut plus tenir debout. Avec la nourriture pranique, on a de l’énergie à ne plus savoir qu’en faire, on est branché sur l’énergie universelle, on peut conduire, marcher, courir pendant des heures.  
  1. Le sommeil. Pendant un jeûne on dort toute la journée, avec la nourriture pranique les besoins de sommeil sont réduits de moitié.

 

SP : A votre avis, qu’est-ce qui nous attache tant à l’alimentation solide ?

HM : Ce sont des mémoires cellulaires, des blocages physiques et émotionnels. Certaines personne sont un rapport vicié avec la nourriture ; au lieu de manger pour se nourrir par exemple, elles mangent pour se remplir, combler des manques. Il faut être ouvert à l’éventualité que tout est possible, il faut avoir une confiance absolue. Il ya des blocages spirituels aussi : son on n’écoute pas son intuition, et que l’on met en œuvre une volonté égotique, on se heurte à des notions de défi. C’est alors voué à l’échec…

PS : Cette méthode peut-elle être utilisée pour les personnes qui meurent de faim ?

HM : Je ne le pense pas.. ; de toute façon, il faudrait qu’elles ne soient pas descendues au-delà du poids limite. Je ne pense pas qu’elles soient dans des conditions qui permettent de passer à la nourriture pranique.

Je crois plus à ce que mes cellules vivent au quotidien au niveau du champ quantique unifié pour transmettre, interpeller les gens, faire exploser leur cadres mentaux… Lorsque l’on sait que nous n’utilisons que 20 % de notre potentiel, comment peut-on dire que quelque chose est impossible ?

SP : N’est-ce pas difficile à vivre au niveau social ?

HM : Personnellement, pas du tout. C’et un processus intime et privé qui ne regarde que la personne concernée. Elle doit affirmer sn pouvoir personnel, sinon cela signifie qu’elle a d’autres maîtres qu’elle-même. Tant qu’elle est tributaire de ce que les autres pensent, elle ne peut pas réussir. Si vous êtes en unité avec tout ce qui existe, cela ne pose pas de problème.

J’ai fini le processus au moment du réveillon. J’ai assisté aux festivités en expliquant ce que je faisais sans honte, sans peur et cela s’est très bien passé. Cela ne me dérange pas d’être en compagnie de gens qui mangent, je vais au restaurant avec les autres, je fais à manger pour mes enfants. En préparant la nourriture, on peut y mettre du prana et élever son niveau vibratoire.

SP : N’estes-vous jamais tenté de manger ?

HM : Il n’y a plus de tentation. On est nourri, on ne peut pas être plus nourri. Il n’y a pas de manque….

SP : Lorsqu’on pratique la nourriture pranique, peut-on continuer à faire du sport ?

HM : Non seulement on peut faire du sport, mais puisque l’on est branché sur l’énergie universelle, on a beaucoup plus d’énergie. Vous pouvez visionner plusieurs vidéos sur You Tube concernant Jericho Sunfire, un ancien joueur de rugby. 41wlpw9cJ-L._SY300_Celui-ci déclare qu’l a d’abord vécu dix ans en se nourrissant de fruits, puis il a cessé complètement de s’alimenter. Il enseigne aujourd’hui l’éducation physique et n’a rien perdu de ses muscles.

 

Conseil de lecture : La nourriture Pranique de Henri Monfort 

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Tout est égrégore

Posté par othoharmonie le 18 juillet 2014

 

Nous connaissons l’inconscient collectif, la mémoire collective ou encore les archétypes décrits par Jung. De bien des manières, nous nommons déjà ce phénomène mal connu et pourtant inscrit en nous : l’égrégore. Mais si nous sommes capables de générer ensemble cette conscience partagée, elle aussi a le pouvoir d’agir sur nous…

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Un égrégore est produit par un puissant courant de pensée collective. Lorsque plusieurs personnes se focalisent ensemble sur un même objet, avec une même intensité, ils développent une énergie commune. Nous connaissons tous cet effet stimulant, éprouvé lorsque l’on partage avec d’autres un projet passionnant ou un moment fort. L’activité concentrée rassemble les intentions de chacun en une conscience collective, qui semble porter le groupe. Mais derrière l’impression personnelle, un processus réglé se déroule entre nous. 

Une émotion active les atomes de nos cellules, transformant le corps en une pile électrique, capable de fabriquer sa propre énergie. Ainsi, par la seule force d’une émotion mutuelle et sans même s’en rendre compte, nous connectons nos sources d’énergie et en créons une plus grande, globale. Comme branchés les uns sur les autres, nous vibrons sur la même longueur d’onde. La tension est alors assez haute pour qu’émerge un esprit de groupe. « Le biochimiste Rupert Sheldrake parle de champ morphogénétique. Le ressenti d’un individu exerce une force sur celui de l’autre. Ce mouvement, par résonance, va influencer leurs comportements et leurs pensées », explique Rosa Claire Detève, formatrice en psychologie quantique. Mais cet esprit de groupe n’est pas que la résultante passive d’un instinct grégaire. 

Pierre Mabille, médecin et anthropologue, proche des artistes du surréalisme, considérait que l’égrégore possède « une personnalité différente de celles des individus qui le forment ». A l’échelle individuelle par exemple, nous savons qu’une pensée enracinée depuis longtemps finit parfois par nous dépasser. Elle est en quelque sorte devenue autonome et agira sur nous aussi longtemps que nous l’alimenterons par nos croyances. De la même manière, l’égrégore est une entité vitalisée. Il agit comme un accumulateur d’énergies, nourri par les sentiments, les désirs, les idéaux ou les peurs de ses membres. Plus ces derniers sont nombreux, plus l’égrégore se renforce jusqu’à influencer leurs existences. 

Une connexion héritée

« Dès lors qu’au moins deux personnes partagent une vision, elles forment un égrégore. Certains auront une durée de vie courte, d’autres traverseront les siècles : une histoire d’amour peut durer quelques jours, l’égrégore de l’église catholique a plus de 2000 ans », nous dit Alain Brêthes qui a beaucoup écrit sur le phénomène. L’auteur a répertorié les égrégores en trois catégories. Les égrégores neutres sont les plus nombreux. Ce sont les amicales de quartiers, les cercles professionnels ou les groupes d’amis de longue date. Ces égrégores ne sont pas très inductifs sur le plan de la pensée. Les gens partagent des choses mais vivent leur quotidien sans que cela n’ait de réelle incidence sur leur psyché. 

Ensuite, nous trouvons les égrégores dits « limitatifs » ; ce sont les égrégores de l’égo. L’individu se doit d’adopter les croyances et schémas comportementaux du groupe. C’est le cas des partis politiques, des religions. Ces dernières sont sans doute les égrégores les plus puissants car les plus longuement et largement partagés. L’égrégore s’appuie souvent sur une représentation. Et, de tous temps, les sociétés ont associé leur conviction à une symbolique forte. Or, le symbole c’est justement l’être humain qui projette sa pensée. Il est la manifestation formelle d’une énergie latente dirigée vers son accomplissement. Typiquement, l’étoile de David, la croix latine ou le yin et le yang servent de support de visualisation et de point de contact entre les membres, qui, célébrant leur foi, cultivent ainsi leur égrégore. A l’extrémité de cette catégorie, on trouve les radicaux, les gangs et les sectes. 

Enfin, les égrégores « féconds » sont ceux qui élèvent la conscience, qui s’efforcent d’unir et de rassembler, qui expriment des valeurs de justice, d’équité et de bienveillance. Ce sont des énergies utiles à la communauté mondiale, qui prennent la forme de courants de psychologie humaniste, d’associations humanitaires ou de mouvements spirituels contemporains. 

Tout est égrégore

« Observez un dîner entre amis, il y a toujours celui qui fait rire, celui qui râle etc. Chacun joue un rôle qu’il quitte une fois rentré chez lui. Ils entretiennent leur égrégore. Un match de foot avec son équipe préférée, la rentrée des classes de son enfant ou un déjeuner dans la maison de famille… Nous évoluons en permanence parmi ces zones sociales invisibles, très conditionnantes. Même quelqu’un qui voudrait échapper à ce phénomène en partant vivre sur une île déserte, se relierait encore à l’égrégore des gens qui aspirent à s’isoler sur une île déserte », plaisante l’auteur. Parfois trop forte, l’empreinte peut néanmoins donner cette impression d’être englué dans l’existence d’un autre. « Pour autant, souligne Kaly, magnétiseur,il ne faut pas confondre égrégore et possession. On sort d’un égrégore en quittant les gens ou les idées qui nous y rattachent. Cela peut être difficile mais il n’y a que ça à faire ». Dans ce cas, la psychothérapie peut être un moyen pour prendre conscience du parasitage « énergétique » qu’exercent les valeurs de notre cercle ou de notre communauté. 

Mais quitter un égrégore n’est jamais que l’occasion d’en intégrer un autre. Un cheminement de vie clairvoyant permettra simplement de choisir ses sources d’inspiration, toujours avec le cœur. « Car, insiste Alain Brêthes, on ne peut pas y échapper. Tout est égrégore, c’est l’archétype universel, ce qui vient conditionner nos représentations ». Lorsque l’enfant qui naît prend son premier inspire, il se relie déjà à l’égrégore de la famille dans laquelle il arrive, mais également à l’égrégore de son pays et de l’histoire de son pays. Il inhale une quantité d’énergie collective qui ne lui appartient pas en propre et qu’il va faire sienne. « L’égrégore est la contre-partie psychique d’un groupe humain », ajoute-t-il. Il vit donc à la fois sur un plan physique, au travers des êtres qui le portent et sur un plan astral. Celui-ci est un espace intermédiaire, une sorte de canal qui nous relie à notre dimension éthérique, ultra-pronfonde. C’est par lui que communiqueraient les énergies subtiles des uns et des autres qui, unifiées, forment l’égrégore. Nul besoin donc d’être physiquement ensemble ; l’égrégore est comme le négatif de notre expérience vécue, une réalité alternative dans laquelle nous sommes en présence les uns des autres. 

Le rapport entre le caractère invisible, impalpable de cette énergie et son pouvoir bien tangible a très tôt fait sa dimension sacrée. Dans certains courants occultes, l’égrégore est un véritable support rituel. Les premiers à avoir exploré leur potentiel égrégorique furent les francs-maçons, reliés à travers le monde et les époques par leurs codes et initiations mystérieuses. Les écoles ésotériques utilisent l’égrégore comme un puissant outil divinatoire. Le chamanisme fait également de la transe et des cérémonies collectives une porte d’accès vers l’énergie universelle. Mais aujourd’hui, notre sacro-sainte science moderne tend elle aussi à s’emparer du phénomène. 

Aura universelle

Depuis un peu plus de quinze ans, une théorie discrète est en train de révolutionner toutes nos connaissances sur la conscience humaine. Le Global Consciousness Project (Projet de Conscience Globale) est une expérience parapsychologique débutée en 1998 au sein de la prestigieuse université de Princeton, aux États-Unis. L’initiative, qui réunit scientifiques et ingénieurs, cherche à établir l’existence d’une activité énergétique universelle, grâce à un générateur aléatoire de nombres, un petit boîtier conçu au départ pour détecter les mouvements de pensées d’un cobaye. Après en avoir éprouvé l’efficacité sur une seule personne à la fois, l’appareil, baptisé Egg, est testé sur un groupe. On réunit une trentaine de personnes et on les invite à parler et à bouger comme bon leur semble. L’appareil de mesure, placé dans un coin de la pièce, ne réagit pas. Mais quand on demande ensuite au groupe de s’asseoir et de méditer ensemble, l’appareil semble capter une synergie et amorce une courbe. La découverte fait l’effet d’une bombe dans la communauté scientifique. Bientôt, des dizaines d’autres boîtiers Egg sont envoyés aux quatre coins du globe, de l’Alaska aux Fidji, avec une question précise : est-il possible de détecter un émoi collectif à l’échelle planétaire ? Les premiers résultats sont étonnants : lors des funérailles de Lady Di, les boîtiers enregistrent jusqu’en Chine une variation du champ psychique. 
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A ce jour, 65 générateurs sont positionnés dans presque autant de pays, dont deux en France. Tous reliés en réseau, ils archivent en continu l’encéphalogramme terrestre. Chaque fois qu’un événement mondial se produit, des fluctuations sont enregistrées. Plus il est fort et médiatisé, plus elles sont importantes. L’informaticien Pierre Macias héberge l’un des deux Egg français à Toulouse : « Le flot de données des capteurs tend à s’éloigner des valeurs attendues lorsque se produit un événement public qui concentre les pensées et les émotions d’un grand nombre de gens. Le jour de l’attaque terroriste du 11 septembre 2001, la probabilité pour que les capteurs enregistrent une telle variation  »par hasard » fut de l’ordre de 1 pour 1 million… Nous ne savons pas encore comment expliquer ces relations subtiles entre des événements d’importance pour les hommes et les données obtenues mathématiquement, mais elles sont indéniables aujourd’hui. Ces résultats montrent à l’évidence que le monde physique et le monde de l’esprit humain sont liés d’une relation encore inconnue ».

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VIBRA CONFERENCE avec Yvan Poirier

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2014

Capture-photo-yvanVibraConférence de ce jeudi 17 juillet avec Yvan Poirier…

Avant de suivre la VibraConférence ce jeudi 17 juillet à 20h00 heure de Paris (14h00 heure du Québec) il vous est demander de prendre 10 petites minutes pour vous mettre en « Vibration » en visionnant cette vidéo d’Harmonisation :

 

Image de prévisualisation YouTube

 

Une fois fait lancez la vidéo du direct ici : DISPONIBLE A PARTIR DU 17 JUILLET 2014 à 2O heures

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la conférence sera sous le thème de la Re-Connaissance multidimensionnelle.
 
En fait, cette thématique sera développée afin de comprendre ce que nous avons à faire pour nous Re-Connaître à l’égard de notre multidimensionnalité.
 
- C’est quoi au juste la Re-Connaissance multidimensionnelle ?
- Comment arriver à nous déconnecter de l’ancien (croyances, connaissances, paradigmes, etc.) ?
- Comment vivre le détachement, dans tous les sens du terme, sans vexer qui que ce soit ?
- Comment arriver à renoncer aux voix de l’ego, de la personnalité et du mental ?
- Êtes-vous fin prêt à assumer votre multidimensionnalité dans votre quotidien ?
- Comment, vibratoirement, la reconnexion multidimensionnelle s’effectue en nous ?

Méditation guidée du jour : L’Amour Vibral est la Clé de la Re-Connaissance Multidimensionnelle 

Nous terminerons comme d’habitude par un Question/Réponse en direct.

VibraConférence organisée par :http://www.legrandchangement.com et http://www.lapressegalactique.org

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Des cours de sagesse

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2014

 

téléchargement (4)Un vent de spiritualité souffle sur la Silicon Valley. De plus en plus d’entreprises, comme Google ou Facebook, forment leurs collaborateurs à la méditation et à la pleine conscience. De quoi vraiment changer la donne ?

La scène se passe au siège de Google, dans la Silicon Valley. Assis en demi-lotus dans une salle de réunion, des salariés du géant californien se concentrent sur leur respiration. Inspiration, expiration… Petit à petit, les autres pensées s’amenuisent, l’esprit se calme. Prochaine étape : une méditation sur le succès et l’échec. 

Le cours est très officiel : il fait partie du programme Chercher en soi, auquel ont déjà participé un millier d’employés. En attendant de pouvoir y assister, quatre-cents suivent d’autres formations internes comme L’auto-piratage neural ou Gérer son énergie, arpentent en méditant le labyrinthe construit à cet effet, mangent deux fois par mois en silence lors de « déjeuners conscients »… Après avoir mis à la disposition de ses collaborateurs des salles de gym, des massages et des repas bio gratuits, Google aurait-il décidé de se préoccuper de leur paix intérieure ? 

La tendance n’a rien d’anecdotique : dans la Silicon Valley, les grandes firmes de l’ère numérique s’intéressent aux pratiques contemplatives. Ainsi, les cofondateurs de Twitter et Facebook organisent régulièrement en interne des séances de méditation, et s’orientent vers des méthodes de travail qui favorisent la pleine conscience. L’hiver dernier, la conférence Sagesse 2.0 a attiré à San Francisco plus de 1700 participants, parmi lesquels des dirigeants de LinkedIn, Cisco et Ford. Google a créé un Institut qui enseigne la méditation à qui veut. Des sites Internet tels que Dharma Overground ou Buddhist Geeks font fureur, des cours de méditation par Skype voient le jour, de même que diverses applications pour accroître, par exemple, son attention. 

Ne faut-il y voir que l’énième lubie d’une région qui a déjà engendré les hippies et le New Age ? Un nouvel outil d’image de marque ? Ou la volonté d’améliorer le bien-être des salariés… donc leur créativité et leurs performances ? Là-dessus, aucun doute : la méditation est un outil précieux, accessible à tous, permettant de réduire le stress, réguler ses émotions, booster sa mémoire et sa concentration, renforcer l’efficacité de son raisonnement et de ses actions. 

Mais pas question d’aller vers des horizons moins délimités. Dans ce milieu d’ingénieurs et de techniciens, il faut parler le langage de la rationalité. La légitimité de la méditation la puise dans les neurosciences, l’évolution biologique, les études scientifiques. Mais n’est-ce pas faire que la moitié du chemin ? Comme le soulignent certains, Steve Jobs a passé beaucoup de temps assis en lotus, ça ne l’a pas empêché de sous-payer certains collaborateurs, vilipender ses employés ou garer sa voiture sur les places réservées aux handicapés ! 

Pour autant, l’affaire fait son chemin. L’expérience de la méditation et la découverte des principes bouddhistes peuvent induire une prise de conscience. Surtout chez ces professionnels des réseaux sociaux, dont le métier est l’interconnexion ! C’est ainsi qu’un cadre de Facebook, en écoutant Jon Kabat-Zinn, a décidé de promouvoir la compassion, en améliorant la façon dont l’entreprise répondait aux attaques, disputes et bassesses qui sont le quotidien des réseaux sociaux, via des outils de modération plus personnels, plus empathiques, plus conversationnels. Chez Google, on dit aussi que la méditation est un moyen de développer l’intelligence émotionnelle des collaborateurs, leur sens de l’interconnexion et leur capacité à se mettre à la place de l’autre… 

A leur profit ? Pour l’instant peut-être. Mais une chose est intéressante : ces nouveaux chantres de la méditation sont les inventeurs d’outils qui ont changé nos vies. Leur art de transformer une idée de niche en gigantesque mouvement de société est avéré. Paix intérieure chez Google aujourd’hui, paix dans le monde demain ? A méditer ! 

Lire l’article sur Wired.com

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Notre Terre, une planète en souffrance

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2014

 

Entretien avec Jean-Marie Pelt

Jamais notre planète n’a autant souffert. Jamais l’espèce humaine, à travers son histoire, n’a exercé un effet aussi dévastateur sur la nature. Rencontre avec Jean-Marie Pelt, professeur de biologie végétale et de pharmacologie à l’université de Metz et président de l’Institut européen d’écologie.                          

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Pourquoi, à l’aube du XXIe siècle, l’homme en est-il arrivé à une telle situation ? Comment expliquez-vous cette évolution dangereuse pour le sort de l’humanité ?

Je pense que ce XXe siècle a été marqué par trois totalitarismes – le fascisme avec Hitler, le communisme avec Staline et la conversion à la fin du siècle à l’ultra libéralisme américain, véritable totalitarisme économique. Quand le mur de Berlin est tombé j’ai dit, en toute bonne foi qu’une ère nouvelle s’ouvrait pour l’humanité, que nous serions dégagés du souci imminent d’une guerre et que nous allions pouvoir continuer à évoluer. Ce n’est pas du tout ce qui s’est passé puisqu’en fait nous sommes entrés dans une extraordinaire guerre de consommation. Dans cette économie américaine ultra libérale vous êtes quelqu’un de bien si, à l’instant même où vous allez déposer vos papiers pour créer votre propre entreprise, vous avez déjà gagné un million de dollars la veille. C’est la mythologie de la start-up. Or, ce rythme-là n’est ni le rythme de la vie, ni celui de la nature. Les hommes s’épuisent, la terre s’épuise à force d’être pillée et polluée. Déforestations, surexploitations agricoles, extinctions d’espèces végétales dues à la pollution, tout cela parce que les seuls objectifs de production ont pris le dessus sur toutes les autres considérations. Cet ultra libéralisme est donc très dangereux car il génère des ressources énormes qui ne correspondent pas toujours aux vrais besoins. Il y a un décalage entre les vrais besoins et ceux que l’on crée sans arrêt artificiellement.

Pouvez-vous nous donner un exemple pour illustrer vos propos ?
Regardez, si nous nous étions rencontrés en 1995, à cette époque l’Internet, le téléphone portable, le C.D. rom et la télévision satellitaire ne connaissaient pas le développent d’aujourd’hui, encore moins d’OGM ou de clonage. Est-ce que vous vous rendez compte du rythme tenu en cinq ans ? Alors forcément, à terme quelque chose va se produire. Ce qui est extraordinaire, c’est que l’on parvienne à convaincre les gens que tout cela est indispensable pour eux. Or ce qui est indispensable, c’est la nature, les plantes essentielles à notre survie. Nous sommes très dépendants de la nature, de son bon vouloir et non des technologies. En fait nous avons inversé les choses.

Société de consommation, civilisation du désir et de la séduction. Prenons la voiture par exemple. Lors de la crise du carburant, personne n’a imaginé ou voulu imaginer que les voitures pourraient peut-être consommer moins de carburant. Cela coûterait moins cher et apporterait une réponse aux questions à la fois économiques et écologiques. Peu de temps après se déroule le salon de l’automobile. Si le design et les performances des véhicules sont largement commentés, en revanche pas un mot sur le problème de la pollution qui est à la base de l’effet de serre. Il y a là une incohérence de fond : pas une seule publicité concernant la non pollution ou la faible consommation, mais par contre beaucoup de publicité sur le luxe, le confort, les performances des véhicules. C’est le système qui crée le désir et ceci n’est pas toujours compatible avec notre terre, avec la nature. Au rythme cosmique la nature nous fait des dons, elle nous offre les fleurs, les plantes pour nous soigner, les légumes, mais aussi des paysages magnifiques ou des instants magiques.

Mais alors quels sont, à l’heure actuelle, les principaux dangers qui menacent notre planète ?


D’une façon réaliste, ils sont nombreux, mais retenons sur le plan économique le libéralisme tel qu’il fonctionne aujourd’hui et sur le plan des priorités écologiques, les bouleversements climatiques ainsi que la génétique. Bouleversements climatiques parce que, avec l’effet de serre, nous sommes en train de dérégler un système que nous ne pourrons plus régler. Cet effet de serre qui préoccupe tant les scientifiques entraîne un réchauffement progressif de la planète dont il est difficile de mesurer les conséquences.

Quant à la génétique, l’homme joue à l’apprenti sorcier. Jusqu’où va-t-il aller ? La recherche s’emballe car la génétique, à l’aube du XXIe siècle, c’est un peu la quête du graal et puis les scientifiques sont devenus, au nom de la sacro-sainte rentabilité, des techniciens au service des multinationales. Le fait que la science soit devenue dépendante de l’économie et de la politique est quelque chose de très inquiétant. Voilà pourquoi j’ai écrit ce livre qui est un cri d’alerte à la dégradation sans scrupule de notre terre. Quel héritage allons-nous léguer à nos enfants ?

Et pourtant le salut ne réside-t-il pas dans l’homme lui-même qui, malgré tout, ressent un besoin de contact avec la nature ?


Oui, vous avez certainement raison. Témoin cet engouement pour le jardinage qui, dans l’esprit des gens, est devenu aussi important qu’internet, sauf que le jardinage n’est pas médiatisé. C’est un système de compensation face au rythme infernal dans lequel on vit. L’homme ressent cela et a besoin de ces havres de paix. Nous devons donc sensibiliser, informer, former nos tout petits-enfants à la connaissance de la terre et de la nature, leur apprendre à mieux aimer et respecter notre planète. Lorsqu’on envisage d’enseigner à la maternelle les nouvelles technologies, ce n’est pas nécessaire car il n’y aura aucun problème pour que les enfants apprennent celles-ci. Elles font partie intégrante de notre civilisation. Par contre pour la nature c’est autre chose. Nous en sommes complètement coupés. L’ouverture à la nature devrait se faire dès la maternelle et le jardin d’enfants devrait être un véritable jardin. Il est très important qu’un petit enfant voit pousser des fleurs, des radis, des poireaux, qu’il acquiert le sens des rythmes de la terre. Les technologies, il les apprendra automatiquement car elles imprègnent sa vie. Quant à la nature elle est omniprésente et l’on ne peut s’en passer. Alors développons des actions d’éducation et de prévention de façon à ce que l’homme approche désormais la nature avec respect et humilité. C’est de là que viendra notre salut : que l’homme soit à la fois jardinier et gardien de la terre.

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