la traduction du mot sanskrit Dharma

Posté par othoharmonie le 1 juillet 2014

 

téléchargementLorsque l’on prend un mot, quelle que soit son origine, on sait qu’il est toujours à double sens, et c’est ce qui n’est pas connu dans la langue traditionnelle parlée notamment en occident.

Toutes les langues anciennes ont une double, voire une triple lecture, pour exprimer tour à tour, le plan physique, le plan psychique ou le plan spirituel. Dans les langues occidentales actuellement utilisées, cette face psychique, spirituelle, n’est pas du tout sous-entendue dans le mot. Et pourtant, il va bien falloir, petit à petit, créer des sous-entendus ou des sous-sens, pour que les individus puissent avoir, grâce au mot, une vision beaucoup plus large de ce qu’il exprime.

À l’heure actuelle, nous éprouvons nous-mêmes ce problème avec les mots, lorsqu’il s’agit de faire passer une essence, de faire passer un concept, qui est beaucoup plus abstrait que les abstractions dont vous êtes capables. Dans les langues anciennes comme les langues égyptiennes, ou les langues indiennes, cette phase est dépassée, parce qu’un mot à une racine, un tronc et une cime, et ainsi, par la cime, l’homme utilisant le mot connaît son âme et son propre destin.

Le Dharma est avant tout le service, mais lorsque l’on en prend que la traduction, on ne comprend pas ce que cela évoque sur le plan de l’application journalière. Or, s’il y a un service, il y a forcément un plan, donc, on peut dire que Dharma exprime aussi le plan.

On ne peut pas servir en improvisant, en bafouant les lois, ou en bafouant le plan que les Maîtres sous-tendent et maintiennent. Le plus petit acte que fait un disciple dans le monde, s’inscrit à l’intérieur d’un plan. Forcément il n’a pas la précision de quelque chose qui a été connu, médité et prémédité, mais dans la mesure où les individus sont avant tout investis par des énergies de manière consciente ou inconsciente, tout ce qui est fait à un moment donné au nom de l’humanité, s’inscrit à l’intérieur du Dharma, soit du service, soit du plan. Ainsi, l’homme pourra effectuer de manière improvisée ou pas, les actes les plus petits, comme les plus grands, il s’inscrira à coup sûr dans le service.

C’est pour cela que bien des fois, je vous ai moi-même exhortés à entrer dans le service, dans les rangs des serviteurs du monde. Même si vous-mêmes, vous ne savez pas exactement que faire, comment faire, et dans quelle envergure, pour tel ou tel effort, peu importe, du moment que vous passez à l’action, vous vous inscrivez à l’intérieur du collège des disciples.

A force de vous y inscrire et à force d’y être présent et rayonnant, vous devenez une entité connue et visible sur un plan occulte, et c’est à ce moment-là que vous pouvez espérer rencontrer des guides invisibles, des guides subtils, ou même voir selon votre degré votre Maître. C’est pourquoi, tout acte que vous ferez au nom d’un homme pour le servir, ou au nom de Dieu, si cela est justement votre but, sachez que vous vous faites remarquez en quelque sorte du plan divin et que vous vous inscrivez en lui.

Suivre le plan divin n’est pas quelque chose de si compliqué. Il n’est pas nécessaire de connaître son rayon, il n’est pas nécessaire d’avoir tel ou tel degré initiatique, il n’est pas non plus nécessaire d’être très compétent, très développé, de fusionner avec son Maître ou avec des guides. Tout cela peut se passer tout à fait gentiment, je dirais naturellement, et c’est dans la mesure où chaque homme l’effectue naturellement, qu’il va s’inscrire de plus en plus dans la vérité et dans la réalité.

Si au contraire, l’homme cherche par esprit de perfection, ou simplement par ignorance, s’il cherche à obtenir tel ou tel renseignement, à obtenir telle ou telle qualité ou aptitude pour effectuer un jour telle ou telle chose, tout cela est du temps perdu et il ne passe à aucune action. Le temps passé n’a aucune action, il n’en résulte aucune expérience et c’est le mot capital.

Car en même temps que service, il faut savoir conjuguer le mot expérience. Le service, même s’il a débuté à l’aveuglette, même s’il a débuté sans trop savoir comment s’y prendre, par l’expérience qu’il apporte, il vous permet de plus en plus et de mieux en mieux de devenir disciple. Ce qui fait que vos frayeurs des premiers temps de : « je ne sais pas comment faire, je ne sais pas si je peux faire », s’estompent au fur et à mesure avec l’apport de l’expérience. Et c’est par ce vécu que justement les initiations peuvent avoir lieu et pas autrement.

Un individu qui effectue des actions, effectue des travaux, a beaucoup plus de chance d’obtenir une initiation, que celui qui reste à essayer de comprendre l’univers et à étudier l’univers. Naturellement, comprendre et étudier sont aussi des clefs primordiales pour obtenir des initiations, mais s’il n’y a pas l’expérience, s’il n’y a pas le vécu, donc une maturité, l’initiation ne peut pas avoir lieu. Nous avons trois mots complémentaires et nécessaires : service, expérience, maturité.

Pour qu’un disciple soit un réel disciple, il faut qu’il ait l’âme et le cœur de passer au service, qu’il n’ait pas peur d’entrer dans l’action, de passer à l’expérience et cela débouche sur une maturité. Car il n’y a qu’avec la maturité acquise qu’il va démontrer ses qualités intérieures. Qualités qui n’étaient pas du tout éveillées le jour où il a pris la décision de servir, mais qui se sont ouvertes au fur et à mesure de l’action. L’énergie a ouvert les pétales des chakras au fur et à mesure des expériences, qui peuvent être positives ou négatives d’ailleurs, selon ce que l’on a à mûrir. Donc, quoi que vous fassiez, ayez toujours à l’esprit que c’est avant tout pour servir.

http://www.conscienceuniverselle.fr/

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